RECIDIVE DE SEMINOME APRES TRANSPLANTATION RENALE AU COURS D UN SYNDROME DE FRASIER

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1 RECIDIVE DE SEMINOME APRES TRANSPLANTATION RENALE AU COURS D UN SYNDROME DE FRASIER Mémoire DES Pédiatrie Le 22 octobre 2007 Guillaume MESTRALLET

2 Patiente âgée de 13 ans: syndrome péritonéal aigu en 12/1997. Découverte en per-opératoire d une tumeur ovarienne volumineuse, ponctionnée avant ablation. Adressée au CLB: Dysgerminome ovarien Insuffisance rénale (Créat: 300µmol/L) avec protéinurie

3 Suspicion de Syndrome de Frasier devant association tumeur germinale et protéinurie avec IR. Hypothèse confirmée par caryotype 46 XY et par étude gène WT1: mutation hétérozygote +4C->T dans intron 9. PBR: lésions hyalinose segmentaire et focale.

4 Décisions thérapeutiques initiales: Chimiothérapie difficile à manipuler en IR préterminale ou en dialyse. Pas de radiothérapie complémentaire. Suivi régulier par échographies. Ovariectomie controlatérale. Délai d attente de 1 an avant de proposer traitement de suppléance de l IRT par transplantation (Tx) rénale.

5 Le 24/05/1999: appel pour Tx rénale avec donneur cadavérique. Traitement immunosuppresseur: Induction par Thymoglobuline Association Imurel (azathioprine), Neoral (ciclosporine) et corticothérapie. Switch Neoral/Prograf (FK506) en 09/1999 pour suspicion rejet aigu Clairance Inuline en 11/1999: 60 ml/min/1,73m²

6 Le 27/12/1999: découverte au cours écho systématique masse rétropéritonéale Cytoponction: confirmation récidive séminome TDM abdo-pelvien: multiples lésions intrapéritonéales: carcinose péritonéale (figure n 1)

7 Figure n 1: Images tomodensitométriques de la carcinose péritonéale

8 Prise en charge envisagée: 4 cures de chimiothérapie de type EP (Etoposide- Cisplatine) toutes les 3 semaines. Diminution de l immunosuppression: Arrêt brutal du FK 506 Diminution progressive de l Azathioprine et arrêt dès l aplasie médullaire Augmentation des posologies de corticoïdes (x par 2)

9 Evolution ultérieure: Nette régression des lésions mais persistance d une masse résiduelle sous-hépatique Laparotomie exploratrice en 05/2000: pas de signe de malignité anatomopathologique Dernière cure de chimio en 03/2000: reprise rapide des anticalcineurines (Neoral) puis du mycophénolate mofétil (Cellcept) à distance après la chirurgie de «second-look».

10 Corticoides Ciclosporine Prograf Imurel Cellcept TR 24/05 PBR 05/ / / / / / / / / / / / / /2000 Rechute séminome Reprise chirurgicale 1 cure EP 3 cure EP 2 cure EP 4 cure EP Figure n 2: Evolution des traitements après la rechute carcinologique

11 Actuellement: Patiente en bonne santé Greffon toujours fonctionnel Un seul épisode de rejet aigu en 12/2000. Clairance de l Inuline: 44 ml/min/1,73m² en 05/2002 et 44 ml/min/1,73m² en 04/2003.

12 Syndrome de Frasier

13 PHENOTYPE Association: Dysgénésie gonadique Absence de virilisation Sclérose focalisée des reins Fort risque de dégénérescence tumorale gonadique Apparition progressive IRT

14 GENETIQUE Déficit d épissage alternatif du gène WT1 au niveau de l exon 9: Altération ratio des isoformes +KTS/-KTS. Domaines des doigts de zinc 1 épissage alternatif (+/-17 acides aminés) 2 épissage alternatif (+/-KTS) Figure n 3: Représentation du gène Wilms Tumour suppressor (WT1)

15 Urogenital ridge WT1 SF1,DAX1 Primordial kidney WT1 KTS[+KTS] DAX 1 Female genes off Male genes on (MIS) Figure n 4: Interaction entre protéïne WT1, SF1, MIS et DAX1 chez l homme Koziell A. Arch Dis Child 1999;81:365-9

16 Urogenital bridge WT1 SF1, DAX1 Primordial kidney Mutant WT1 Diminished -KTS DAX1 DAX1 Female gene on Male genes off Figure n 5: Interaction entre protéïnes WT1, SF1, MIS et DAX 1 au cours du syndrome de Frasier Koziell A. Arch Dis Child 1999;81:365-9

17 INTERROGATIONS Fallait-il prendre le risque d un traitement initial oncologique plus incisif malgré l insuffisance rénale? Quel délai d attente déterminer avant d envisager une greffe d organes solides?

18 DISCUSSION Indication probable dans ce contexte de chimiothérapie secondaire: taille de la tumeur, notion de ponction initiale. Risque de rechute globale des dysgerminomes ovariens: 20% dans les 2 ans. Pas de marqueurs spécifiques de la tumeur.

19 DISCUSSION Délai trop court dans ce dossier entre le traitement de la tumeur maligne et la greffe: actuellement proposé attente de 2 ans minimum. Toutefois, risques à long terme d une attente trop longue en dialyse avec diminution survie du greffon.

20 CONCLUSION Mise en évidence des liens étroits entre transplantation et tumeurs malignes. Difficultés de gestion des complications malignes au cours de l IRT et de la greffe. Souligne importance capitale du délai entre la pathologie cancéreuse et la transplantation. Absence de recommandations officielles oncologiques ou néphrologiques.

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