Rapport sommaire sur les consultations
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- Marie-Christine Godin
- il y a 7 ans
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1 Rapport sommaire sur les consultations Le rapport qui suit rend compte des principales opinions entendues lors de la consultation sur le Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA). La partie «Aperçu de la réunion» donne une idée du ton de la réunion et fait ressortir les principales préoccupations formulées à l égard du processus de consultation. Par ailleurs, la partie intitulée «Commentaires généraux sur le CSA» décrit les principales vues exprimées au sujet du Cadre proprement dit, y compris ses points positifs et négatifs et ses éléments jugés manquants. Dans les autres parties, on donne les résultats des ateliers, qui ont été tenus en vue d'établir un consensus entre les participants sur la vision, l'objectif, les aspects positifs et les aspects du CSA à examiner, et ce pour chacun des cinq volets du Cadre. Dans les cas où les participants n ont pu en arriver à un consensus sur une question, rien n est inscrit dans la partie correspondante. Secteur Date Le 2 avril 2002 CÉRÉALES ET OLÉAGINEUX Endroit Nombre de participants Dawson Creek (Colombie-Britannique) 16 Nombre d observateurs 9 Aperçu de la réunion L assistance a porté le gros de ses discussions sur les effets possibles du CSA sur ce segment de l industrie. La discussion était empreinte de scepticisme. Bien que peu de participants aient trouvé à redire au sujet du CSA lui-même, nul ne voyait clairement quels seraient ses avantages directs pour les producteurs. Il a été difficile de dégager un consensus tout au long de la journée, car il y avait des divergences d opinion évidentes sur la plupart des enjeux entre, d une part, les exploitants de petites fermes et de fermes de cultures spéciales et, d autre part, les gros producteurs. Les participants ont dit avoir l impression que le processus de consultation avait été organisé à la hâte et que le Cadre se trouvait déjà à l étape de la mise en œuvre. Ils n étaient pas certains de l importance de leur rétroaction et de son incidence sur le Cadre. La plupart des participants ont dit qu ils n avaient jamais entendu parler du CSA avant la consultation, de sorte que celle-ci représentait une occasion d apprentissage plutôt qu un mécanisme essentiel de rétroaction. Préparé par GPC International 1
2 Commentaires généraux sur le CSA Les participants se disaient généralement sceptiques envers le CSA et n en attendaient pas d avantages directs. La rentabilité est une condition essentielle de succès pour les agriculteurs, et ils craignent que le CSA ne leur apporte que des hausses de coûts. Les participants ont posé des questions précises sur la façon dont le CSA améliorera la rentabilité des entreprises agricoles et sont revenus périodiquement sur ce sujet. Les participants estimaient que les transformateurs et les détaillants pourraient profiter du Cadre en raison de la promotion accrue de l image de marque du Canada qu il propose. Toutefois, ils affirmaient craindre que les producteurs ne puissent tirer parti de cet avantage, les prix étant établis par les marchés internationaux. Les participants souhaitaient que l on mette davantage l accent sur le commerce extérieur et ils ont proposé d ajouter au CSA un sixième volet axé sur le commerce extérieur et les problèmes connexes. Le marché mondial définit la conjoncture économique dans laquelle travaillent les céréaliers. Les participants ont tous affirmé que le système envisagé devrait être suffisamment souple pour s adapter à l évolution des marchés. Comme c est le marché également qui définit la demande de chaque céréale et oléagineux, et ce sur les plans de la qualité et de la quantité, une plus grande souplesse est essentielle pour permettre aux producteurs de tirer profit de l évolution de la conjoncture. À cet égard, les gouvernements doivent faire en sorte que les pays qui exportent des marchandises au Canada suivent les mêmes règles et lignes directrices non seulement au chapitre du commerce, mais aussi de la salubrité et de la qualité des aliments. L attitude générale envers le Cadre est positive, mais on déplore le fait que le gouvernement ait tardé à mettre en branle le processus. Selon les participants, d autres pays et gouvernements ont déjà mené à terme un processus semblable, et la compétitivité du Canada s en serait trouvée renforcée si on avait agi plus tôt. Aucun élément particulier du Cadre n a suscité d appui ou d opposition particuliers. Les participants tendaient à axer leurs commentaires sur leur situation personnelle ou sur les intérêts de leur secteur. Toutefois, les participants ont manifesté leur appui au volet «science et innovation». Ils souhaitent que les agriculteurs et les producteurs aient davantage voix à ce chapitre afin de faire progresser les recherches. Préparé par GPC International 2
3 La salubrité et la qualité des aliments Santé Canada et l Agence canadienne d inspection des aliments devraient établir les normes, et le marché devrait être libre de déterminer comment les respecter. 1. Veiller à ce que le gouvernement détermine des normes minimales, de façon à ne pas limiter l accès aux marchés internationaux. 2. Faire en sorte que le gouvernement joue un rôle prépondérant dans l assurance de la salubrité des aliments. 3. Faire en sorte que le gouvernement joue un rôle central dans l établissement et la mise en application des normes relatives aux organismes génétiquement modifiés (OGM). 4. Les normes minimales sont acceptables, mais le marché déterminera en bout de ligne quel niveau de qualité s impose. 1. Il faut déterminer avec précaution les cultures à considérer comme OGM. 2. Les importateurs doivent suivre les mêmes lignes directrices sur la salubrité et la qualité des aliments que les producteurs nationaux. 3. Les normes ne doivent pas empêcher les producteurs de répondre aux besoins de leurs clients et de rentabiliser leur entreprise. Préparé par GPC International 3
4 L environnement Le gouvernement ne devrait pas créer davantage de règlements, mais plutôt mettre en place des mesures facultatives visant à faire respecter certaines normes minimales. 1. Obtenir une diminution du nombre de règlements gouvernementaux s appliquant aux exploitations agricoles. 2. Faire en sorte que les forces du marché dictent les mesures de protection de l environnement. 3. Instaurer un régime de «crédits pour la réduction de gaz à l effet de serre», qui récompenserait les producteurs qui prennent des mesures positives et imposerait des sanctions aux pollueurs. 1. Il doit être intégré à des politiques gouvernementales plus vastes, car d autres ministères ont leur mot à dire dans le dossier de l environnement : Ressources naturelles, Environnement, etc. Préparé par GPC International 4
5 La science et l innovation Le marché doit être le moteur de la recherche et de l innovation. 1. Voir à ce que les agriculteurs puissent contribuer davantage à l établissement des orientations de la recherche. 2. Veiller à ce que les producteurs obtiennent une plus grande part des avantages tirés des recherches financées par les pouvoirs publics. 3. Assurer la mise en place d une politique favorisant la transformation locale ou régionale des aliments. Aspects positifs du CSA 1. Le gouvernement s y montre intéressé à appuyer les recherches interdisciplinaires et multidisciplinaires. 1. Il devrait insister davantage sur les recherches axées sur la mise au point de produits. 2. Une coordination des diverses initiatives de recherche et d innovation est nécessaire. 3. On devrait y examiner s il y a partage équitable des investissements dans le domaine de l innovation, et si les avantages ne vont pas exclusivement aux sociétés commerciales. Préparé par GPC International 5
6 Le renouveau L avenir du secteur des céréales et des oléagineux est tributaire de sa rentabilité. 1. Continuer d appuyer l excellence dans les institutions d enseignement agricole du Canada. 2. Créer des programmes de mentorat pour encourager et appuyer les jeunes qui choisissent de se lancer en agriculture. 3. De concert avec les institutions financières, élaborer des programmes de renouveau dirigés par l industrie. 4. Élaborer une approche intégrée pour assurer la survie et la durabilité des collectivités agricoles. Aspects positifs du CSA 1. Il met l accent sur la création de cours de formation qui permettraient aux jeunes de se lancer en agriculture. 1. Il devrait tenir compte du besoin d investissements publics dans l éducation permanente. 2. Il devrait proposer la réduction des droits de scolarité pour les programmes agricoles. 3. Les plans doivent être établis dans les collectivités pour aider le gouvernement à définir une vision du renouveau. Préparé par GPC International 6
7 Gestion des risques de l entreprise Il doit y avoir une «approche canadienne» de la gestion des risques au XXI e siècle. 1. Étendre la gestion des risques aux marchés internationaux. 2. Obtenir des programmes de gestion des risques visant les prix, les intempéries et les effets des subventions étrangères. 3. Faire en sorte que les programmes tiennent compte des différences entre les secteurs de production et les régions. Aspects positifs du CSA 1. Le CSA tire parti des programmes existants. 1. Les programmes devraient être axés sur les fermes rentables. 2. Il faudrait y proposer un éventail de mesures. 3. Il devrait tenir compte de la nécessité d un système de soutien des taux minimums. Préparé par GPC International 7
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