Intérêt du traitement dans la maladie d Alzheimer

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Intérêt du traitement dans la maladie d Alzheimer"

Transcription

1 Synthèse Geriatr Psychol Neuropsychiatr Vieil 2012 ; 10 (supplément 1) : 3-8 Intérêt du traitement dans la maladie d Alzheimer doi: /pnv Jean-Luc Novella 1,2 Isabella Morrone 2 Laurie-Anne Bertholon 2 Marion Zylberberg 2 Rachid Mahmoudi 1,2 1 Université de Reims Champagne-Ardenne, Faculté de médecine, EA 3797, Reims, France 2 CHU de Reims, Hôpital de la Maison blanche, Servie de médecine interne et de gérontologie clinique, Reims, France <jlnovella@chu-reims.fr> L a maladie d Alzheimer (MA) étant la plus fréquente des démences, elle touche plus de personnes en France (Haute autorité de santé 2011) [1]. Pathologie chronique évolutive, elle a par définition un impact sur le niveau fonctionnel de l individu qui en souffre. La MA doit bénéficier d un diagnostic précoce afin de permettre une adaptation au plus près d un plan de soin dont on sait qu il devra être adaptatif. La prise en charge thérapeutique aura pour objectif dans toute la mesure du possible, de limiter l impact de la maladie sur les domaines cognitifs, psycho-comportementaux et fonctionnels du patient et ainsi préserver sa qualité de vie et celle de son entourage. Parvenir à ce résultat, nécessitera, de la part du thérapeute qui prend en charge le patient, la mise en place de traitements pharmacologiques et non pharmacologiques, en lien avec le patient et son entourage. Cette stratégie n est pas nouvelle, elle était déjà déclinée il ya100ansparaloïs Alzheimer pour soigner sa patiente Augusta D. En effet, celui-ci avait fondé la prise en charge sur des actions non médicamenteuses, notamment l exercice physique et la diététique. Ces deux éléments de la stratégie non médicamenteuse restent à décliner quasi systématiquement chez les patients. Par ailleurs, Aloïs Alzheimer utilisait quelques psychotropes, pour notamment limiter les troubles psycho-comportementaux. Aujourd hui, nos moyens médicamenteux sont limités à des traitements symptomatiques de la MA. Ceux-ci agissent au niveau des neuro-médiateurs dont on sait, depuis les années 1960, qu ils sont déficitaires dans cette maladie. Deux classes thérapeutiques sont à ce jour disponibles : les anti-cholinestérasiques, d une part, représentés par le donepezil, la rivastigmine et la galantamine et, d autre part, les antagonistes NMDA représentés par la memantine. Ces médicaments sont disponibles depuis la fin des années Ces deux classes thérapeutiques ne se recoupent pas totalement dans leurs indications. Ainsi, les anticholinestérasiques sont réservés au stade léger et modéré de la maladie, alors que la memantine est réservée au stade modéré à sévère de la maladie. Comme pour tout autre traitement médicamenteux, chacune de ces 4 molécules a bénéficié d un certain nombre d essais thérapeutiques qui leur ont permis l obtention d une Autorisation de mise sur le marché. Pour autant, il semble y avoir toujours existé des septiques quant aux bénéfices que pourraient apporter ces traitements. À l heure de nombreuses suspicions envers les industries pharmaceutiques, il paraît important de se recentrer sur les éléments dont on dispose les plus factuels. À ce titre, en terme de niveaux de preuves, les méta-analyses font partie des études dont le niveau de preuves scientifiques établies est le plus élevé et classé A. En général, l évaluation de ces traitements se fait sur 3 critères que sont le cognitif, le psycho-comportemental et le fonctionnel. Geriatr Psychol Neuropsychiatr Vieil, vol. 10, supplément 1, mars

2 J.-L. Novella, et al. Bilan des bénéfices liés aux traitements spécifiques à 6 mois Concernant le domaine cognitif, plusieurs métaanalyses ont été réalisées sur les anticholinestérasiques [2-7], notamment celle de Raina publiée en 2008 [5] qui conclut à un bénéfice réel des anticholinestérasiques et de la memantine sur le fonctionnement cognitif à 6 mois des patients jugés à partir de l ADAS COG. Ce type d analyse a également été réalisé par le groupe COCHRANE [3, 7], institut indépendant qui conclut au même résultat. Sur le domaine psycho-comportemental, les mêmes études [2-7], complétées par d autres plus spécifiques [8], démontrent qu il existe également un bénéfice léger mais réel des anticholinestérasiques sur les troubles psychocomportementaux. Ce bénéfice est évalué à partir du score total du NeuroPsychiatric Inventory, outil généralement utilisé dans les essais thérapeutiques et en clinique chez les patients présentant une MA. Pour autant, si le bénéfice est réel, il reste modeste ; et le gain moyen à 6 mois au MMSE versus placebo est de 1,4 point. Il est de 2,5 points sur l échelle NPI (coté sur 124). Les études démontrent également un gain à 6 mois significatif, bien que léger, sur les échelles fonctionnelles. Ainsi, l amplitude de la réponse thérapeutique sur les différents domaines d intérêt évalués à 6 mois peut sembler globalement modeste mais elle est pour autant indiscutable. En fait, cette réponse moyenne cache une grande disparité et il semble que certains patients répondent mieux que d autres aux traitements symptomatiques. Nous ne disposons que de peu de critères permettant aux cliniciens prescripteurs une prédiction dans le résultat attendu à 6 mois ou à1an. Les travaux de Kurz [9] ou de Burns [10] semblent mettre en évidence une amplitude de la réponse plus marquée au stade plus avancé de la maladie avec la rivastigmine. Les travaux de Winblad avec le donezepil [11] ou de Raskind avec la galantamine [12] ou encore de Doraiswamy avec la rivastigmine [13] vont tous dans le sens d un intérêt au traitement précoce. Sur le plan cognitif, la présence d hallucinations au moment de l instauration d un traitement par rivastigmine est associée à un meilleur score à l ADAS-Cog [14]. Quoi qu il en soit, le clinicien peut-il espérer le même bénéfice pour son patient que ceux obtenus dans les essais pivots de l industrie pharmaceutique? Cette question est vraie pour tout traitement utilisé, elle ne l est pas moins pour une personne souffrant de maladie d Alzheimer. Il reste la nécessité, pour le prescripteur, d engager des moyens diagnostiques pour parvenir au diagnostic le plus «sûr-possible». Le diagnostic doit être conduit dans des conditions d une relative stabilité pour le patient. À ce titre, le diagnostic de maladie d Alzheimer chez un patient âgé hospitalisé pour un événement aigu peut ne pas apparaître comme la meilleure stratégie, ne serait-ce que parce que l évaluation cognitive initiale risque d être biaisée par un syndrome confusionnel surajouté. Avant de prescrire un traitement médicamenteux, le praticien devra connaître au mieux son patient, ses comorbidités, son environnement et partager avec lui le diagnostic retenu. Il est nécessaire de faire le point sur les objectifs du traitement, mais également sur ses effets secondaires possibles. Ce n est qu en respectant l ensemble de ces règles, que l on peut espérer observer dans la pratique clinique le gain identifié lors des essais pivots réalisées par l industrie pharmaceutique. Certes, ce gain est modeste néanmoins, éthiquement, nous nous devons d en faire bénéficier les patients. Bilan des bénéfices liés aux traitements spécifiques après 6 mois La question de la durée de la prescription est une question légitime que se posent aujourd hui les prescripteurs. L ensemble des essais industriels ont été réalisés sur une période de 6 mois, et l analyse de la littérature est indiscutable au cours de ce délai. Une fois les premiers résultats identifiés en terme de bénéfice à 6 mois, il n a plus été jugé éthique de garder une personne plus de 6 mois sous placebo. De ce fait, nous ne disposons aujourd hui que de très peu d études randomisées, contrôlées sur plus de 6 mois, utilisant un traitement spécifique de la maladie d Alzheimer (tableau 1). Doody et al. [15] ont réalisé une étude randomisée portant sur 430 patients présentant une MA non traitée issus de 4 centres. Après randomisation, un patient sur deux a bénéficié d un traitement par donepezil ;à 1 an les auteurs retrouvent un déclin cognitif significativement plus faible dans le groupe traité versus le sous-groupe placebo jugé par le Mini-Mental Test Examination (MMSE). Les auteurs mettent également en évidence une diminution de 38 % du risque de déclin fonctionnel dans le groupe traité versus le sous-groupe placebo à 1 an. Des résultats similaires à 1 an ont été retrouvés par Mohs et al. [16] ou Na et al. [17]. L étude AD2000 [18] à partir de la randomisation de 565 patients met en évidence un gain statistiquement significatif sur les 2 premières années de 0,8 point au MMSE sous donepezil versus placebo et un gain fonctionnel 4 Geriatr Psychol Neuropsychiatr Vieil, vol. 10, supplément 1, mars 2012

3 Intérêt du traitement dans la maladie d Alzheimer Tableau 1. Bilan des études portant sur 1 an ou plus. Auteur n Type d étude Durée suivi Bénéfice significatif Behl et al [19] 130 Contrôlée IachE versus placebo 1 an Cognitif : MMSE : + 3,3 pts Fonctionnel : DAD Doody et al. [15] 430 Randomisée contrôlée donepezil versus placebo 1 an Cognitif : MMSE : + 2,2 pts Mohs et al. [16] 431 Randomisée contrôlée donepezil versus placebo 1 an Cognitif : MMSE + 1 pt Fonctionnel : j d autonomie : 51 % sans déclin à 1 an versus 38 % dans groupe placebo Na et al. [17] 61 Observation donepezil 1 an Pas de déclin cognitif jugé MMSE à1an AD2000 [18] 565 Randomisée contrôlée IachE versus placebo Bullock et al. (22) 996 Randomisée contrôlée rivastigmine versus donepezil Étude IOSID [25] 1382 Observation IachE, memantine, autres 3 ans Cognitif : MMSE à 2 ans : + 0,8 pt Pas de bénéfices sur institutionnalisation ou fonctionnel à 3 ans 2 ans Cognitif : MMSE : + 4,1 pts/modèle historique issue méta-analyse évolution sous placebo [21] 2 ans Cognitif : MMSE : + 4 pts/modèle historique issue méta-analyse évolution sous placebo [21] Burns et al. [23] 579 Observation IachE 3 ans Cognitif : déclin Adas cog moy = 15,6 points versus déclin historique attendu de 33 points Rogers et al. [24] 133 Observation donepezil post phase III Lopez et al. [26] 943 Observation IachE (387), IachE + memantine (140), non traités (416) jugé sur la Bristol Activity of Daily Living scale. Cependant, sur les 3 années de suivi de cette étude, il n est pas mis en évidence de gain sur 3 ans en termes d institutionnalisation ou d altération fonctionnelle. On peut noter que moins de 50 % des sujets ont été suivis plus d un an et que moins de 20 % ont terminé l étude. Dans leur étude contrôlée non randomisée sur 130 sujets, Behl et al. mettent en évidence un déclin cognitif au MMSE de 3,52 points à1andans le groupe placebo versus un déclin de 0,94 dans le groupe bénéficiant d un anti-cholinestérasique [19]. Il n existe pas d étude randomisée sur des périodes plus longues utilisant un traitement spécifique de la maladie d Alzheimer versus placebo. À ce titre, le seul élément de référence reste l évolution naturelle de la maladie. Le déclin cognitif jugé par le MMSE est évalué à 3,4 points par an sans traitement, dans l étude de Clark et al. [20]. Dans leur méta-analyse sur le déclin cognitif, Han et al. retrouvent un déclin moyen annuel de 3,3 points chez des patients non traités [21]. 5 ans Cognitif : déclin Adas cog annuel = 5,85 pts points versus déclin historique attendu de 10 points/an Suivi moyen 5 ans Réduction de la probabilité d entrée en établissement de 63 % dans le groupe traité Dans l étude menée par Bullock et al. [22], ayant inclus 996 sujets présentant une maladie d Alzheimer stade léger à modéré, et suivis pendant 2 ans sous rivastigmine ou donepezil, le déclin moyen au MMSE à 2 ans était de 2,5 points, rapporté à un déclin chez les patients non traités de 6,6 points dans l évolution naturelle de la maladie sur le modèle de Han et al. [21]. De même sur un suivi prolongé de 3à5ans, Burns et al. [23] et Rogers et al. [24] mettent en évidence un moindre déclin cognitif jugé par l Adas-Cog par rapport au déclin naturel lié à la maladie sur cette échelle. Dans les deux études, un déclin annuel sous traitement d environ 5,5 points pour un déclin annuel attendu de près de 10 points sans traitement est retrouvé. Ainsi, il est important de noter que le ralentissement de l évolution de la MA grâce au traitement est observé jusqu à 5 ans d observance. Dans leur suivi de cohorte internationale à 2 ans, l étude IOSID, retrouve un déclin cognitif jugé par le MMSE chez les patients traités par anti-cholinestérasiques ou par Geriatr Psychol Neuropsychiatr Vieil, vol. 10, supplément 1, mars

4 J.-L. Novella, et al. memantine significativement plus faible qu attendu sur un mode d évolution naturelle de la maladie et ce chez plus de sujets suivis [25]. Enfin, toujours dans une étude observationnelle, Lopez et al. [26] ont suivi entre 1983 et 2004, une cohorte de patients présentant une maladie d Alzheimer probable. Chaque sujet a été suivi grâce à un rendez-vous annuel et par un contact téléphonique à 6 mois, entre les suivis. Ainsi, 943 patients ont pu bénéficier d au moins 1 an d évaluation, 416 n avaient aucun traitement spécifique, 387 prenaient un anti-cholinestérasique seul et 140 bénéficiaient d une bi-thérapie anti-cholinestérasique plus memantine. Le suivi moyen de la cohorte était de 68 mois. Les auteurs mettent en évidence, par une analyse de survie, un risque relatif d entrée en EHPAD significativement plus faible dans le groupe traité par anti-cholinestérasique que dans le groupe non traité RR = 0,37 (intervalle de confiance à 95 % : 0,27-0,49), soit une réduction de la probabilité d entrée en établissement de 63 % dans le groupe traité sur le délai d observation. Bien que les bénéfices soient modestes, ils sont indiscutables à 6 mois de traitement et certaines études indiquent qu ils se poursuivent à 1 an voire au-delà. Un suivi spécialisé reste cependant indispensable. En effet, un certain nombre de patients ne semblent pas répondre à ces traitements. Les non-réponses pourraient notamment être caractérisées par un déclin au MMSE supérieur ou égal à 3 points par an, soit le déclin observé lors de l évolution naturelle de la maladie. Il est bien évident que pour ces patients non répondeurs, il n y aura pas lieu de poursuivre un traitement de première ligne. Cependant, les études d Auriacombe et al. [27] et de Dantoine et al. [28] mettent en évidence qu après une première séquence de donezepil ou de galantamine bien conduite, chez les patients non-répondeurs, une seconde stratégie thérapeutique par rivastigmine permet d améliorer ou de stabiliser plus d un sujet sur deux initialement en échec thérapeutique. Face à ces traitements, il convient bien évidemment de toujours se poser la question du rapport bénéfice/risque. Ces différents traitements n échappent pas à la règle des autres médicaments existants et ils ne sont pas dénués d effets secondaires. Cependant, à ce jour, il n est pas mis en évidence de surmortalité liée à ces traitements. Sur le long terme, Bullock et al. [22], dans une étude randomisée portant sur 998 patients, mettent en évidence un arrêt du traitement par anticholinestérasiques chez 20,8 % de ces patients à 2 ans. Cet arrêt indiquerait un effet gênant des anticholinestérasiques mais pas forcément grave comme cela est parfois présenté. Par ailleurs, l étude AD2000 [18], comparant le donezepil versus placebo pendant 3 ans chez 566 patients, observe un arrêt de traitement chez 24,8 % des 282 patients sous anticholinestérasique, soit un taux proche de ceux observés dans l étude de Bullock [22]. Dans cette même étude [18] le taux d arrêt de traitement est de 17,3 % des 283 patients sous placebo ce qui démontre un sur-risque d intolérance relativement limité. Il incombera au médecin d assurer une évaluation de la tolérance du traitement par le patient et d adapter, si besoin, le schéma thérapeutique. Les autres aspects thérapeutiques Il est bien évident que l approche thérapeutique dans la maladie d Alzheimer ne saurait se limiter qu aux seuls traitements symptomatiques actuellement disponibles. Il convient également d identifier et de prendre en charge l ensemble des comorbidités présentes et notamment, les facteurs de risque vasculaires dont le bon équilibre permet de limiter l évolution du déclin cognitif. L état nutritionnel du patient est une variable importante, en effet l ensemble des travaux sur le déclin cognitif rapide met en évidence l augmentation du risque liée à un état de dénutrition [29, 30]. Par définition, la MA a un impact sur le niveau fonctionnel du patient. Cet impact s accentue avec l évolution de la maladie, aussi, il est nécessaire d inclure systématiquement une analyse fonctionnelle dans le plan d aide et de soins pour juger de l adaptation des aides à la personne, ou de l adaptation de l environnement nécessaire. Discussion Quelles que soient les stratégies envisagées, un suivi est indispensable. Il permet de juger de l évolution et des difficultés du patient, et ce sur les 3 éléments que sont la cognition, la composante psycho-comportementale et la performance fonctionnelle auxquels il convient d ajouter le ressenti du patient et de ses aidants. À partir de cette évaluation, il est possible de juger du bien fondé du plan thérapeutique mis en place, du bénéfice ou de l absence de bénéfice des traitements symptomatiques prescrits, du suivi des recommandations faites, d une analyse avec le patient et de son entourage, des éléments perfectibles concernant l ensemble du schéma thérapeutique proposé. Aujourd hui, La Commission de la transparence, en charge de l évaluation des médicaments au sein de la Haute autorité de santé, conclut à un intérêt thérapeutique faible des médicaments de la maladie d Alzheimer. Elle recommande de limiter leur prescription à un an, renouvelable sous conditions strictes. Les traitements de la maladie 6 Geriatr Psychol Neuropsychiatr Vieil, vol. 10, supplément 1, mars 2012

5 Intérêt du traitement dans la maladie d Alzheimer d Alzheimer sont prescrits au patient pour une durée d un an. Au bout de six mois, la poursuite du traitement doit faire l objet d une réévaluation attentive du médecin prescripteur. En effet, si le patient répond au traitement en atteignant les objectifs fixés (stabilisation ou ralentissement du déclin cognitif par exemple) et s il n a pas subi d effet indésirable grave et/ou altérant sa qualité de vie, le traitement pourra être poursuivi jusqu à un an. De ce point de vue, il sera difficile pour le clinicien de dire si le déclin observé est en adéquation avec une réponse thérapeutique puisque les modèles dont nous disposons ne nous permettent cette évaluation qu à 1 an. Au-delà d un an, la Commission de la transparence recommande que le renouvellement du traitement soit décidé en réunion de concertation pluridisciplinaire réunissant le patient (si son état le permet), son aidant, le médecin traitant, le gériatre et le neurologue ou le psychiatre, afin d assurer un suivi de qualité et personnalisé. Si ce groupe donne son accord et si l efficacité a été maintenue, alors le traitement pourra être reconduit. Dans la pratique, la prescription soumise à une décision collégiale sera, on le sait déjà en tant qu expert de terrain, très difficile à mettre en place. Les anticholinestérasiques et la memantine sont aujourd hui tous approuvés par la FDA (Food and Drug Administration) et l EMEA (European Medicine Agency). En Angleterre, l équivalent de la HAS a également revu ses recommandations sur ces traitements en Comme en France le traitement est instauré par un spécialiste. Les anti-cholinestérasiques sont réservés aux stades légers et modérés et la memantine aux stades sévères. Une évaluation spécialisée doit être conduite régulièrement incluant une évaluation cognitive et fonctionnelle. Le traitement est poursuivi tant qu il est jugé avoir un effet. Cette différence est importante car si elle met le spécialiste dans l obligation Références d instruire régulièrement son dossier médical sur l efficacité du traitement au regard d une évolution attendue connue, elle n introduit pas une collégialité composée de médecins dont les lieux d exercice sont différents. Il reste étonnant de constater que disposant de la même information les experts du NICE ont pris en 2011 la décision d élargir le recours aux traitements spécifique de la maladie d Alzheimer, alors que la HAS a pris la décision de le réduire. L absence d élément factuel sur l efficacité au long cours, n a jamais voulu dire que cette efficacité n existait pas. L HAS aurait dû en tirer des conclusions et demander le financement d une étude méthodologiquement bien construite sur l efficacité à 1 an, 2 ans, 3 ans, de ces traitements symptomatiques. Quelle que soit la pathologie, il n existe pas d essais thérapeutiques réalisés sur plusieurs années. Serait-ce à dire que tout médicament doit être interrompu dès lors qu il dépasse le terme observé dans les essais thérapeutiques ou cela est une exclusivité pour les personnes souffrant de maladie d Alzheimer? S il est difficile d évaluer le bénéfice thérapeutique des traitements spécifiques de la maladie d Alzheimer, il est encore plus délicat de définir l apport des stratégies non médicamenteuses. Quoi qu il en soit, il est de notre devoir de médecin d accompagner au mieux ces patients et leur entourage face à cette maladie qui reste aujourd hui un défi pour nos sociétés. Par ailleurs, nous ne saurions nous contenter pour les patients de situation sans réponse claire et méthodologiquement bien étayée. Si la quasi-absence d études au long cours rend des préconisations difficiles, alors ayons l exigence de mettre en place de telles études afin qu une décision éclairée puisse être rendue. Conflits d intérêts : Wyeth. Novartis, Lundbeck, Novo, Pfizer, Janssen, 1. Helmer C, Pasquier F, Dartigues JF. Épidémiologie de la maladie d Alzheimer et des syndromes apparentés. M/S : médecine sciences 2006 ; 22 : Winblad B, Black SE, Homma A, Schwam EM, Moline M, Xu Y, et al. Donepezil treatment in severe Alzheimer s disease : a pooled analysis of three clinical trials. Curr Med Res Opin 2009 ; 25 : Birks J, Grimley Evans J, Iakovidou V, Tsolaki M, Holt FE. Rivastigmine for Alzheimer s disease. Cochrane Database Syst Rev 2009; 2: CD Hansen RA, Gartlehner G, Webb AP, Morgan LC, Moore CG, Jonas DE. Efficacy and safety of donepezil, galantamine, and rivastigmine for the treatment of Alzheimer s disease :asystematic review and metaanalysis. Clin Interv Aging 2008; 3: Raina P, Santaguida P, Ismaila A, Patterson C, Cowan D, Levine M, et al. Effectiveness of cholinesterase inhibitors and memantine for treating dementia : evidence review for a clinical practice guideline. Ann Intern Med 2008 ; 148 : Campbell N, Ayub A, Boustani MA, Fox C, Farlow M, Maidment I, et al. Impact of cholinesterase inhibitors on behavioral and psychological symptoms of Alzheimer s disease : a meta-analysis. Clin Interv Aging 2008;3: Birks J. Cholinesterase inhibitors for Alzheimer s disease. Cochrane Database Syst Rev 2006;1:CD Campbell N, Ayub A, Boustani MA, Fox C, Farlow M, Maidment I, et al. Impact of cholinesterase inhibitors on behavioral and psychological symptoms of Alzheimer s disease : a meta-analysis. Clin Interv Aging 2008;3: Burns A, Spiegel R, Quarg P. Efficacy of rivastigmine in subjects with moderately severe Alzheimer s disease. Int J Geriatr Psychiatry 2004 ; 19 : Geriatr Psychol Neuropsychiatr Vieil, vol. 10, supplément 1, mars

6 J.-L. Novella, et al. 10. Kurz A, Farlow M, Quarg P, Spiegel R. Disease stage in Alzheimer disease and treatment effects of rivastigmine. Alzheimer Dis Assoc Disord 2004 ; 18 : Winblad B, Wimo A, Engedal K, Soininen H, Verhey F, Waldemar G, et al. 3-year study of donepezil therapy in Alzheimer s disease : effects of early and continuous therapy. Dement Geriatr Cogn Disord 2006 ; 21 : Raskind MA, Peskind ER, Wessel T, Yuan W. Galantamine in AD : a 6-month randomized, placebo-controlled trial with a 6-month extension. The Galantamine USA-1 Study Group. Neurology 2000 ; 54 : Doraiswamy PM, Krishnan KR, Anand R, Sohn H, Danyluk J, Hartman RD, et al. Long-term effects of rivastigmine in moderately severe Alzheimer s disease : does early initiation of therapy offer sustained benefits? Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatry 2002; 26: Cummings J, Emre M, Aarsland D, Tekin S, Dronamraju N, Lane R. Effects of rivastigmine in Alzheimer s disease patients with and without hallucinations. J Alzheimers Dis 2010; 20: Doody RS, Dunn JK, Clark CM, Farlow M, Foster NL, Liao T, et al. Chronic donepezil treatment is associated with slowed cognitive decline in Alzheimer s disease. Dement Geriatr Cogn Disord 2001;12: Mohs RC, Doody RS, Morris JC, Ieni JR, Rogers SL, Perdomo CA, et al. ; 312 Study Group. A 1-year, placebo-controlled preservation of function survival study of donepezil in AD patients. Neurology 2001 ; 57 : Na HR, Kim S, Choi SH, Yang DW, Bae HJ, Kim JE, et al. Donepezil treatment in Alzheimer s disease patients with and without cerebrovascular lesions : a preliminary report. Geriatr Gerontol Int 2011; 11: Courtney C, Farrell D, Gray R, Hills R, Lynch L, Sellwood E, etal.; AD2000 Collaborative Group. Long-term donepezil treatment in 565 patients with Alzheimer s disease (AD2000) : randomised double-blind trial. Lancet 2004 ; 363 : Behl P, Lanctôt KL, Streiner DL, Guimont I, Black SE. Cholinesterase inhibitors slow decline in executive functions, rather than memory, in Alzheimer s disease :a1-yearobservational study in the Sunnybrook dementia cohort. Curr Alzheimer Res 2006; 3: Clark CM, Sheppard L, Fillenbaum GG, Galasko D, Morris JC, Koss E, et al. Variability in annual Mini-Mental State Examination score in patients with probable Alzheimer disease : a clinical perspective of data from the Consortium to Establish a Registry for Alzheimer s Disease. Arch Neurol 1999 ; 56 : Han L, Cole M, Bellavance F, McCusker J, Primeau F. Tracking cognitive decline in Alzheimer s disease using the mini-mental state examination : a meta-analysis. Int Psychogeriatr 2000 ; 12 : Bullock R, Touchon J, Bergman H, Gambina G, He Y, Rapatz G, et al. Rivastigmine and donepezil treatment in moderate to moderatelysevere Alzheimer s disease over a 2-year period. Curr Med Res Opin 2005 ; 21 : Burns A, Gauthier S, Perdomo C. Efficacy and safety of donepezil over 3 years : an open-label, multicentre study in patients with Alzheimer s disease. Int J Geriatr Psychiatry 2007 ; 22 : Rogers SL, Doody RS, Pratt RD, Ieni JR. Long-term efficacy and safety of donepezil in the treatment of Alzheimer s disease : final analysis of a US multicentre open-label study. Eur Neuropsychopharmacol 2000 ; 10 : Froelich L, Andreasen N, Tsolaki M, Foucher A, Kavanagh S, Baelen BV, et al. Long-term treatment of patients with Alzheimer s disease in primary and secondary care : results from an international survey. Curr Med Res Opin 2009 ; 25 : Lopez OL, Becker JT, Wahed AS, Saxton J, Sweet RA, Wolk DA, et al. Long-term effects of the concomitant use of memantine with cholinesterase inhibition in Alzheimer disease. J Neurol Neurosurg Psychiatry 2009 ; 80 : Auriacombe S, Pere JJ, Loria-Kanza Y, Vellas B. Efficacy and safety of rivastigmine in patients with Alzheimer s disease who failed to benefit from treatment with donepezil. Curr Med Res Opin 2002 ; 18 : Dantoine T, Auriacombe S, Sarazin M, Becker H, Pere JJ, Bourdeix I. Rivastigmine monotherapy and combination therapy with memantine in patients with moderately severe Alzheimer s disease who failed to benefit from previous cholinesterase inhibitor treatment. Int J Clin Pract 2006 ; 60 : Dramé M, Novella JL, Jolly D, Lanièce I, Somme D, Heitz D, et al. Rapid cognitive decline, one-year institutional admission and one-year mortality : analysis of the ability to predict and inter-tool agreement of four validated clinical frailty indexes in the SAFEs Cohort. J Nutr Health Aging 2011 ; 15 : Viatonou S, Dramé M, Jolly D, Morrone I, Lang PO, Voisin T, et al. Predictors of rapid cognitive decline among demented subjects aged 75 or more : ( Sujet Agé Fragile Evaluation et Suivi Cohort-SAFES). Int J Geriatr Psychiatry 2009 ; 24 : Geriatr Psychol Neuropsychiatr Vieil, vol. 10, supplément 1, mars 2012

Agenda. Prevalence estimates in France PAQUID 23/11/14. Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014. Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER

Agenda. Prevalence estimates in France PAQUID 23/11/14. Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014. Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER 23/11/14 Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014 Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER Agenda La Banque Nationale Alzheimer Exemples d application Quelles potentialités pour la BNA? (à quelles conditions?)

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia.

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia. Medication Management Ability Assessment (MMAA) Patterson TL, Lacro J, McKibbin CL, Moscona S, Hughs T, Jeste DV. (2002) Medication management ability assessment: results from a performance based measure

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

La maladie d Alzheimer mise à jour en 2009

La maladie d Alzheimer mise à jour en 2009 La maladie d Alzheimer mise à jour en 2009 Fadi Massoud Un défi colossal se pose à l échelle mondiale. Dans les années à venir, plus du tiers des personnes de plus de 85 ans sera touché par la démence

Plus en détail

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010 Sommeil et sport Structure du sommeil Au cours du sommeil, on repère 2 principaux types de sommeil : Le sommeil lent. Le sommeil paradoxal. Processus de régulation 3 processus: - circadienne (processus

Plus en détail

Permis de conduire et maladie d Alzheimer. Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes

Permis de conduire et maladie d Alzheimer. Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes Permis de conduire et maladie d Alzheimer Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes Introduction Conduite automobile : Tâche complexe à forte exigence cognitive Liberté

Plus en détail

Evidence-based medicine en français

Evidence-based medicine en français Evidence-based medicine en français MÉDECINE FACTUELLE (Office de la langue française) Médecine fondée sur des faits démontrés Médecine fondée sur des preuves Médecine fondée sur des données probantes

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Gestion des troubles du comportement en EHPAD

Gestion des troubles du comportement en EHPAD Gestion des troubles du comportement en EHPAD Olivier MICHEL et Pierre-Yves MALO Service de Médecine gériatrique Centre Mémoire de Ressources et de Recherche C.H.U. Hôtel-Dieu RENNES Journée Qualité en

Plus en détail

IMMED Monitoring vidéo porté

IMMED Monitoring vidéo porté IMMED Monitoring vidéo porté L indexation vidéo au service du soin des personnes Projet financé par PEPS S2TI CNRS et des bourses BQR de l Université Bordeaux 1 1 Contexte Maladies et dépendances liées

Plus en détail

L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves

L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves Cet atelier portera sur 1. la recherche dans la documentation de sources pertinentes; 2. l évaluation

Plus en détail

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version Numéro de PNF: Remplace: Objet: Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles 2.1.003 Version Demande d informations additionnelles Date d entrée en vigueur Catégorie

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim.

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim. Les données des études pivots de phase III STARTVerso démontrent l'efficacité du faldaprevir * dans des populations de patients difficiles à guérir telles que celles co-infectées par le VIH et celles avec

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Les grandes études de télémédecine en France

Les grandes études de télémédecine en France Les grandes études de télémédecine en France Optimisation de la Surveillance ambulatoire des Insuffisants CArdiaques par Télécardiologie De Midi-Pyrénées au Sud de la France M Galinier, A Pathak Pôle Cardio-Vasculaire

Plus en détail

Calendrier des formations INTER en 2011

Calendrier des formations INTER en 2011 Calendrier des formations INTER en 2011 THEMES Liste des formations INTER MOTIVEZ ET DYNAMISEZ VOS EQUIPES 98 % de participants satisfaits et se sentant reconnus à la sortie de nos formations! L environnement

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Direction générale de l offre de soin

Direction générale de l offre de soin Apport de la télémédecine en matière de coopération territoriale 1. Une nouvelle organisation de l offre sanitaire pour mieux répondre aux besoins des populations 2. Comment organiser des activités de

Plus en détail

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux PF Plouin, ESH Hypertension Excellence Center, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris La prise en charge de l hypertendu l concerne

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Prévention du déclin fonctionnel en EHPAD : rôle du massokinésithérapeute. Dr K.Sudres février 2015

Prévention du déclin fonctionnel en EHPAD : rôle du massokinésithérapeute. Dr K.Sudres février 2015 Prévention du déclin fonctionnel en EHPAD : rôle du massokinésithérapeute Dr K.Sudres février 2015 Les résident d EHPAD sont majoritairement dépendants : aide complète pour l habillage (52.9%) et pour

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Présentation: Aline Mendes

Présentation: Aline Mendes Présentation: Aline Mendes Définition et aspects épidémiologiques; Parcours d un aidant et survenue du fardeau; Modalités d intervention; Institutionnalisation; L aidant professionnel; Réseau à Genève.

Plus en détail

Approche centrée e sur le patient

Approche centrée e sur le patient Approche centrée e sur le patient Objectifs Prendre conscience des différences de type d approche Connaître le concept de l approche centrée sur le patient Savoir utiliser un outil d approche centrée sur

Plus en détail

M.Benmimoun MD,MBA Medical Operations Director

M.Benmimoun MD,MBA Medical Operations Director M.Benmimoun MD,MBA Medical Operations Director Vos Responsabilités en Matière de Pharmacovigilance Notification Spontanée d'événements Indésirables Formation 2 Notification Spontanée d Événement Indésirable

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

2. Rechercher les études

2. Rechercher les études Tutoriel «Introduction à l Evidence-based nursing» 1 2. Rechercher les études Objectifs du module Vous devez savoir élaborer une stratégie de recherche bibliographique efficace, en suivant les étapes suivantes

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Etude MAPT (Multidomain Alzheimer Preventive Trial)

Etude MAPT (Multidomain Alzheimer Preventive Trial) Etude MAPT (Multidomain Alzheimer Preventive Trial) F Portet CMRR CHU de Montpellier (J Touchon) et Inserm U 888 Promoteur : CHU Toulouse (B Vellas) MAPT : objectif principal évaluer l efficacité d une

Plus en détail

Pratiques d éducation thérapeutique en psychiatrie. Enquête auprès des psychiatres hospitaliers d Aquitaine

Pratiques d éducation thérapeutique en psychiatrie. Enquête auprès des psychiatres hospitaliers d Aquitaine L Encéphale (2013) 39, 205 211 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com journal homepage: www.em-consulte.com/produit/encep THÉRAPEUTIQUE Pratiques d éducation thérapeutique en psychiatrie. Enquête

Plus en détail

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009 L aide aux aidants Aude Comberieu Psychologue clinicienne Hôpital Émile Roux Capacité de gériatrie mars 2009 Définition L aidant naturel L aidant non professionnel L aidant familial «L aidant familial

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Etudes d utilisation médicamenteuse et accès aux bases de données de soins de santé : Enjeu sociétal et juridique

Etudes d utilisation médicamenteuse et accès aux bases de données de soins de santé : Enjeu sociétal et juridique Etudes d utilisation médicamenteuse et accès aux bases de données de soins de santé : Enjeu sociétal et juridique Aurore Bergamasco, Caroline Tremblay, Alia Yousif, Yola Moride Pharmacoepidemiology & Risk

Plus en détail

Les maladies vasculaires cérébrales

Les maladies vasculaires cérébrales Les maladies vasculaires cérébrales Zlokovic et Apuzzo. Neurosurgery 1998; 43(4): 877-78 cité sur http://www.ohsu.edu/bbb/forprof_program.html Centre Mont-Royal, 5 juin 2014 Dr Yan Deschaintre Présentateur

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Hôpitaux de Jour. Accueils de Jour. Hôpitaux de Jour et Accueils de Jour. «Un programme pour la Gériatrie»

Hôpitaux de Jour. Accueils de Jour. Hôpitaux de Jour et Accueils de Jour. «Un programme pour la Gériatrie» Hôpitaux de Jour Accueils de Jour B. Durand-Gasselin Capacité de Gériatrie Janvier 2007 Hôpitaux de Jour et Accueils de Jour Hôpitaux de Jour Historique Définition Les HJ en France : l AP HJ PA Preuves

Plus en détail

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 2.1. ETUDES REALISEES PAR LES SERVICES DES CAISSES D ASSURANCE MALADIE 5 2.2. ANALYSE DE LA LITTERATURE 5 2.3. ANALYSE DES VENTES 6 2.4. COMPARAISONS

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail

Plus en détail

Virus de l hépatite B

Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Persistance de l antigène HBs 10% - 90% Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B faible ou absente Persistance

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

Démence et fin de vie chez la personne âgée

Démence et fin de vie chez la personne âgée Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traiter un symptôme Position du problème Ampleur de la plainte Histoire naturelle Mode de prise en charge actuelle Règles hygiéniques Rééducation

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

First do no harm Hippocrates (470 360 BC)

First do no harm Hippocrates (470 360 BC) PHARMACOVIGILANCE DR A.TEBAA - Pr R. SOULAYMANI BENCHEIKH CENTRE ANTI POISON ET DE PHARMACOVIGILANCE M.COOPER-SHANTHI-PAL QUALITY ASSURANCE ET SECURITY MEDECINE Dakar 5-9 Mars 2006 First do no harm Hippocrates

Plus en détail

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier Une échelle d évaluation semistructurée : la HCR-20 B. Gravier Exemple de jugement clinique structuré: The Historical Clinical Risk Management 20 item scale HCR - 20 Echelle utilisée par les cliniciens

Plus en détail

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN PEUT-ON PRESCRIRE HORS AMM 17 PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN P. Albaladejo, B. Caillet, Département d Anesthésie-Réanimation de Bicêtre Hôpital de Bicêtre, 78, rue du Gal Leclerc,

Plus en détail

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES Infections respiratoires SPIF - 15 Novembre 2014 Patrick Petitpretz Déclaration de liens d'intérêts J ai actuellement, ou j ai eu au cours des trois dernières années, une affiliation

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE POUR DIFFUSION IMMÉDIATE UN NOUVEAU TRAITEMENT À ADMINISTRATION MENSUELLE CONTRE LA SCHIZOPHRÉNIE, ABILIFY MAINTENA MC (aripiprazole à libération prolongée pour suspension injectable), EST MAINTENANT OFFERT

Plus en détail

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Placebo Effet Placebo Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Plan Définitions Placebo dans les essais thérapeutiques Effet placebo Médicaments

Plus en détail

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Dr G. Fournis Service de Psychiatrie et d Addictologie CHU Angers Faculté de Médecine Angers 1 Introduction

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

TUBERCULOSE Nouveautés 2009

TUBERCULOSE Nouveautés 2009 TUBERCULOSE Nouveautés 2009 Dr Grégoire Gex Rencontres Genevoises de Pneumologie Avril 2010 Introduction 6044 articles dans PubMed avec Tuberculose dans titre en 2009 Stratégie de recherche : Sélections

Plus en détail

Supplément du BDK 24 : Aide à la recherche bibliographique

Supplément du BDK 24 : Aide à la recherche bibliographique Supplément du BDK 24 : Aide à la recherche bibliographique 1- Introduction 2- Les différentes études 3- Les bases de données 4- Comment chercher un article 5- Lecture critique d article Rédaction : Antoine

Plus en détail

Base de données bibliographiques Pubmed-Medline

Base de données bibliographiques Pubmed-Medline Chapitre 1 ; Domaine 1 ; Documentation ; Champs référentiels 1.1.1, 1.1.2 et 1.1.3 Base de données bibliographiques Pubmed-Medline D r Patrick Deschamps,, 30 mai 2007 PLAN C2i métiers de la santé Introduction

Plus en détail

L articulation Hôpital de jour Accueil de jour

L articulation Hôpital de jour Accueil de jour les hôpitaux de jour dans les filières de soin : un dispositif en marche L articulation Hôpital de jour Accueil de jour Dr Nathalie SCHMITT Dr Jacques HILD CH Colmar L articulation Hôpital de jour Accueil

Plus en détail

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement DIU HTA François Gueyffier Service de pharmacologie clinique UMR CNRS 5558 CIC 201, LYON francois.gueyffier@chu-lyon.fr

Plus en détail

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux

Plus en détail

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Série de Webinaires de l AIIC : Progrès de la pratique Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Caroline Quach Pédiatre microbiologiste-infectiologue, Hôpital de Montréal

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Guide de rédaction de références

Guide de rédaction de références Guide de rédaction de références Document préparé par: Susie Dallaire, pharmacienne Marie-Josée Demers, conseillère clinicienne à la DQSSER Nathalie Gauthier, conseillère clinicienne à la DQSSER Le 13

Plus en détail

iceps 2015 Objectifs de la Présentation Efficacité des Thérapies Comportementales et Cognitives pour les Troubles Mentaux Swendsen

iceps 2015 Objectifs de la Présentation Efficacité des Thérapies Comportementales et Cognitives pour les Troubles Mentaux Swendsen iceps 2015 Efficacité des Thérapies Comportementales et Cognitives pour les Troubles Mentaux Joel Swendsen, Ph.D. CNRS 5287 CNRS / Université de Bordeaux / EPHE Sorbonne Objectifs de la Présentation Tapez

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

PROGRAF MC Toutes indications

PROGRAF MC Toutes indications PROGRAF MC Toutes indications AVRIL 2015 Marque de commerce : Prograf Dénomination commune : Tacrolimus Fabricant : Astellas Forme : Capsule Teneurs : 0,5 mg, 1 mg et 5 mg Exemption de l application de

Plus en détail

L usage du questionnaire ÖMPQ afin de réduire le risque d invalidité prolongée chez les travailleurs blessés

L usage du questionnaire ÖMPQ afin de réduire le risque d invalidité prolongée chez les travailleurs blessés L usage du questionnaire ÖMPQ afin de réduire le risque d invalidité prolongée chez les travailleurs blessés International Forum on Disability Management Section de la santé mentale Le 21 septembre 2010

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

Gestion du traitement personnel des patients : Enquête et audit régional

Gestion du traitement personnel des patients : Enquête et audit régional Gestion du traitement personnel des patients : Enquête et audit régional Marion Alpy Jean-Marie Kinowski Journée OMEDIT 3 avril 2014 Contexte La prise en charge du traitement personnel du patient peut

Plus en détail

Le service public hospitalier et la vulnérabilité : Les équipes mobiles de gériatrie. Pr Nathalie Salles Pôle de Gérontologie CHU Bordeaux

Le service public hospitalier et la vulnérabilité : Les équipes mobiles de gériatrie. Pr Nathalie Salles Pôle de Gérontologie CHU Bordeaux Le service public hospitalier et la vulnérabilité : Les équipes mobiles de gériatrie Pr Nathalie Salles Pôle de Gérontologie CHU Bordeaux Plan Vulnérabilité et fragilité de la personne âgée Filière de

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

«Politique des ARS pour les seniors»

«Politique des ARS pour les seniors» «Politique des ARS pour les seniors» Claude EVIN, Directeur Général de l Agence Régionale de Santé d Ile-de-France XX/XX/XX L ARS, acteur majeur de la politique de santé et d accompagnement au service

Plus en détail

MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC

MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC Québec, le 21 février 2000 2. PRÉAMBULE La Fédération des médecins

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches

Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches Appendice I des Lignes directrices pour l application en clinique des cellules souches Traduction fournie par le Réseau de

Plus en détail

ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD

ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD Brazil Burkina Faso (Bobo Dioulasso) Cambodia (Phnom Penh) Cameroon (Yaounde) Côte d Ivoire (Abidjan) Senegal (Dakar) Vietnam (Ho Chi Minh City) South Africa,

Plus en détail

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse UDM télésurveillée Pour P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse Peut-on être en 2013 opposé au développement de la télémédecine? Pourquoi les patients en insuffisance rénale

Plus en détail

Des désensibilisations inhabituelles : le chat, Alternaria. Michel Miguéres AART, janvier 2011

Des désensibilisations inhabituelles : le chat, Alternaria. Michel Miguéres AART, janvier 2011 Des désensibilisations inhabituelles : le chat, Alternaria Michel Miguéres AART, janvier 2011 Allergènes répandus Pouvoir pathogène élevé Éviction difficile voire impossible ITS peut être considérée Quels

Plus en détail