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1 EY's attractiveness survey Baromètre de l attractivité de la Belgique 2014 Action required

2 L AttractivitéLes études d attractivité d EY Les études d attractivité d EY sont fortement appréciées par nos clients, les médias et les principaux acteurs publics en tant qu instrument clé permettant d avoir un angle de vue sur les investissements directs étrangers (IDE). En étudiant l attractivité d une région ou d un pays en particulier, en tant que destination d investissements, ces études sont conçues pour aider les entreprises à prendre des décisions en matière d investissements et les gouvernements à éliminer les obstacles qui entraveraient la croissance future. La méthodologie structurée en deux étapes analyse tant la réalité que la perception des IDE dans la région ou le pays concerné: en ce qui concerne la perception, les résultats reposent sur les opinions d un panel représentatif composé de décideurs et faiseurs d opinions internationaux et locaux. 2 EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge 2014

3 EY's attractiveness survey Belgique Sommaire 3-4 Avant-propos La reprise est en vue mais des signaux d alarme persistent 6-9 Synthèse Europe et Belgique Les investissements réellement planifiés Europe Un nouveau mais fragil optimisme Belgique La Belgique en tant que pays d investissement se trouve à un tournant Réalité 12 À vol d oiseau 1.1 Plus de projets, moins d emplois 1.2 Peu de changement au classement des 15 premières destinations d investissement 1.3 Au sommet, une course entre des acteurs mondiaux 1.4 La stabilité sur les marchés moyens d Europe occidentale 1.5 Europe centrale et orientale : une bataille inégale 1.6 Les sources des IDE en Europe 1.7 Les secteurs les plus attractifs pour les investisseurs étrangers 1.8 Les secteurs les plus privilégiés pour les IDE 21 Gros plan : la réalité des investissements directs étrangers en Belgique 2.1 Les projets greenfield en pleine progression 2.2 La Flandre devance de loin Bruxelles et la Wallonie 2.3 La vente et le marketing en première place 2.4 Les États-Unis et les voisins européens sont les principaux investisseurs en Belgique 2.5 La création d emplois reste le talon d Achille de notre pays Perception Europe 3.1 L attractivité de l Europe 3.2 La R&D sera l élément moteur de l attractivité européenne future pour les IDE 3.3 L attractivité européenne est soumise à certaines conditions 3.4 Villes mondiales européennes : un nouveau facteur d attractivité Perception Belgique 4.1 Introduction 4.2 Atouts et handicaps 4.3 Crise économique et financière 4.4 Types d investissements 4.5 L avenir 4.6 Déduction des intérêts notionnels Recommandations 40 Méthodologie 42 EY en Belgique EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge

4 Avant-propos La represe est en vue mais des signaux d alarme persistent Rudi Braes Managing Partner Philippe Pire Associé, EY EY L Europe et notre pays ont traversé une période difficile ces dernières années. La récession, le chômage, l austérité, le recul de la confiance des consommateurs et les incertitudes ont malmené l économie. Cependant, l année 2013 a marqué un tournant décisif : au deuxième trimestre, la spirale récessionniste qui avait ravagé la zone euro s est enfin arrêtée. La plupart des économies ont repris le chemin de la croissance, certes modérée, et la consommation des ménages est repartie à la hausse. La sortie de la récession se reflète clairement dans le Baromètre de l attractivité européenne de cette année, qui mesure la réalité des investissements directs étrangers (IDE) en nombre de projets initiés et d emplois créés et qui traduit la perception de plus de 800 décideurs. Face à la confiance dans la relance des marchés européens et dans les atouts de la Belgique, notre pays se trouve à un tournant. Quelques mesures structurelles doivent permettre à la Belgique de traduire cet optimisme croissant en un climat d investissement plus propice. 4 EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge 2014

5 Belgique se trouve à un tournant. Bien que le pire puisse être derrière nous, la crise est loin d être terminée. Les investisseurs avertissent que la reprise ne doit pas inciter à une confiance excessive et que la compétitivité reste la clé d une croissance durable et d une amélioration de l attractivité européenne, en général et de la Belgique en particulier. La Belgique a en effet toutes les cartes en main pour inverser la tendance. La hausse de la confiance européenne est porteuse d espoir pour le futur. Elle démontre que la Belgique a le potentiel nécessaire pour infléchir la crise et créer les conditions pour accroître le nombre d investissements étrangers. Mais les décideurs politiques devront alors faire les bons choix en la matière. Dans le cas contraire, nous risquons de perdre des investisseurs potentiels au profit d autres pays européens qui profitent de manière optimale de la hausse de la confiance dans les marchés européens. La confiance dans notre pays reste élevée, mais la concurrence entre pays s intensifie sans cesse. Les décideurs politiques doivent sans tarder utiliser les bons leviers afin non seulement de garder mais d accroître l attractivité belge pour les investisseurs étrangers. Nous espérons que le Baromètre de l Attractivité belge apportera une contribution utile et constituera une source d inspiration en vue de l instauration d une politique efficace. EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge

6 Synthèse En 2013, l Europe a été une destination résiliente pour les IDE (Investissements Directs Etrangers) Avec décisions d investissements, un record sans précédent a été atteint, témoin de la confiance des investisseurs envers une Europe résiliente et plus forte emplois ont été créés dans 42 pays européens, soit une baisse de 2 % par rapport à 2012 et de 15 % par rapport au niveau d avant la crise. IDE en Europe Projets d implantation Emplois créés (en milliers) 170,4 158,0 166,3 137,4 125,2 La répartition par secteurs évolue Les activités de marketing ont dominé en nombre de projets, avec près de la moitié du total des projets d IDE en Europe. La R&D est l un des domaines les plus dynamiques, avec 23 % de décisions d investissements en plus par rapport à Le secteur pharmaceutique européen a attiré 141 projets d IDE, une hausse de 58 % par rapport à 2012, dont plus de 40 % dans la production manufacturière. Les fabricants de logiciels informatiques ont dépassé les sociétés de services aux entreprises et les prestataires d outsourcing, pour devenir le premier secteur européen. Les projets dans le secteur automobile sont restés importants en terme de création d emplois, en dépit d une baisse de 10 % du nombre de projets et de 1 % des emplois créés Top 3 des secteurs Le classement des pays présente peu de variation Au sommet du classement, le Royaume-Uni, l Allemagne et la France ont accueilli 50 % des projets. +27% Logiciels informatique +23% Récherche et Développement +58% Secteur pharmaceutique Les marchés de taille moyenne d Europe occidentale (Espagne, Belgique, Pays-Bas et Irlande) ont obtenu 18 % des projets. L Europe centrale et orientale a attiré 5 % de projets en moins, en raison du déclin de son moteur d investissement principal, à savoir le secteur automobile. La Turquie et la Russie ont confirmé qu elles faisaient désormais partie des forces motrices d une Europe étendue, bien que les récents événements politiques risquent de tempérer la confiance des investisseurs. Les investisseurs européens et émergents votent pour l Europe Les entreprises américaines continuent de former le premier groupe d investisseurs en Europe et représentent un quart des IDE sur le continent. Les investissements intra-européens ont généré plus de projets que l an dernier, mais moins d emplois. Les projets des investisseurs et des entrepreneurs des pays BRIC ont atteint un niveau sans précédent, mais restent concentrés sur l Allemagne et le Royaume-Uni. 6 EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge 2014

7 Les villes européennes améliorent leur rayonnement mondia Au classement des 10 premières villes mondiales, Londres est la seule ville européenne en lice pour l invention du prochain Google. Si la liste est portée à 15 villes, trois autres villes européennes entrent dans le palmarès, à savoir Berlin, Moscou et Paris. Villes européennes les plus attractives Londres 54% Paris 29% Berlin 24% Les investisseurs envisagent l avenir de l Europe avec un optimisme prudent L Europe ne se positionne pas si mal, après tout : la confiance des investisseurs dans son attractivité future a progressé de 15 points en 2014 pour atteindre 54 %. 78 % des répondants pensent que l Europe surmontera la crise. Toutefois, les projets d investissements pour 2015 restent timides et ont régressé de 4 points depuis l an dernier. 89 % des investisseurs devraient encore exercer des activités de production manufacturière en Europe dans 10 ans. L attractivité de l Europe 54% va s améliorer 33% va rester stable 12% va se détériorer Les investissements réellement planifiés en Belgique Le nombre d investissements directs étrangers en Belgique a augmenté de 4 % par rapport à l année passée (de 169 à 175). La répartition entre les différentes régions est la suivante : la Flandre obtient 110 investissements (63 %), la Wallonie 36 (20, 5%) et Bruxelles 29 (16,5 %). La Flandre revient ainsi à son record de Au total, 118 projets de nouveaux investissements ont été réalisés en 2013 sur un total de 175 investissements directs étrangers, soit une proportion de 67,5 %. À une exception près, il s agit du meilleur résultat depuis La plupart des projets greenfield ont été réalisés en Flandre (72, soit 61 %), puis à Bruxelles (28, soit 24 %) et en Wallonie (18, soit 15 %). Sur le plan des activités le secteur de la vente et du marketing se positionne à la première place des investissements directs étrangers en Belgique (de 75 à 65). Il s agit en majorité de projets greenfield (60/65). Le secteur de la production manufacturière obtient la deuxième place, en majorité des projets d expansion (35/43). Le top 3 est complété par le secteur logistique, en majorité des projets greenfield (26/43). Depuis 2005, ces secteurs occupent les trois premières places au classement des investissements directs étrangers en Belgique. Le groupe des investisseurs étrangers en Belgique reste emmené par les États-Unis, qui totalisent 47 projets. Les voisins immédiats de la Belgique sont eux aussi à l origine d une part importante des investissements directs étrangers. Par ordre d importance, le classement se compose de la France (26 projets), des Pays-Bas (15 projets), de l Allemagne (14 projets) et du Royaume- Uni (11 projets). Les États-Unis et les pays voisins de la Belgique représentent ainsi ensemble 65 % de tous les investissements directs étrangers en Belgique, soit un pourcentage équivalent à celui des années précédentes. EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge

8 Chiffres clefs de l étude de perception Une relance économique en Belgique Quelque 82% des sondés estiment que la Belgique surmontera la crise économique, ce qui place la Belgique légèrement au-dessus de la moyenne européenne (78%). La confiance à l égard de la Belgique a retrouvé son niveau de 2007, avant la crise économique. La confiance en l avenir est également élevée à l échelle européenne. 54% des chefs d entreprise interrogés pensent que l attractivité de l Europe en tant que région d investissement va progresser au cours des trois prochaines années alors que les investissements n ont jamais été aussi bas que ces trois dernières années. En Belgique, le nombre de chefs d entreprise étrangers présents dans notre pays qui n ont pas investi au cours des trois dernières années dépasse pour la première fois le nombre de ceux qui ont investi. 82% croient en une relance économique en Belgique Différence régionales Toutes les régions belges ne sont pas aussi attrayantes aux yeux des investisseurs. Tout comme l an dernier, Bruxelles affiche le meilleur score en termes d attractivité, soit 38%, contre 34% pour la Flandre et seulement 11% pour la Wallonie. Un peu plus d un sondé sur trois (35%) n a pas de préférence régionale. 1 Bruxelles 38% 2 Flandre 34% Wallonie 11% Le handicap salarial n est pas une fiction 3 Outre la pression fiscale, les coûts salariaux constituent le deuxième gros handicap de la Belgique. Alors que «seulement» 47% de l ensemble des sondés jugent le handicap salarial problématique, ce pourcentage grimpe à 64% dans les entreprises qui ont déjà investi dans notre pays. Une bonne partie des personnes interrogées n est toutefois pas suffisamment au courant des mesures prises par le gouvernement pour accroître la compétitivité et réduire les charges salariales. Parmi les 56% qui les connaissent, trois quarts estiment que ces mesures n amélioreront pratiquement pas la compétitivité. 8 EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge 2014

9 Les TIC : le principal moteur de la croissance On n aime que ce qu on connaît Selon les personnes interrogées, la croissance que connaîtra notre pays dans les prochaines années reposera avant tout sur le secteur des TIC (36%), suivi de la logistique et de la distribution (23%), puis du secteur énergétique (22%). TIC 36% Logistique et distribution 23% Energie 22%? Alléger la pression fiscale Pour inverser la diminution des investissements étrangers, le rapport préconise plusieurs mesures urgentes. Selon 57% des sondés (contre 35% l an dernier), il convient avant tout d alléger la pression fiscale (rien de neuf sous le soleil...). Une deuxième mesure urgente consiste à réduire les charges patronales (51% des sondés cette année, contre 46% l an dernier). A noter que cette année, la perception négative de la pression fiscale dépasse celle des coûts salariaux. Parmi les entreprises déjà installées dans notre pays, 63% estiment même que cette pression s avère problématique. Il y a matière à s inquiéter quand on analyse le regard que les entreprises étrangères qui n ont pas encore investi en Belgique portent sur notre pays. La Flandre décroche un score d à peine 16% et la Wallonie 5%. Avec 44%, Bruxelles s en sort mieux. Les caractéristiques régionales ne sont manifestement pas connues par les investisseurs étrangers. Comme le dit l adage : «On n aime que ce qu on connaît.» Un sondé sur cinq projette d investir dans notre pays. 76% des personnes interrogées ne l envisagent pas. Une mauvaise nouvelle quand on sait que l an dernier, ce pourcentage s élevait à 68%. Ce résultat n indique pas de revirement dans la bonne direction. Le nombre d investissements a baissé ces trois dernières années : une tendance alarmante, conclut le rapport. 57% veulent un allégement de la pression fiscale EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge

10 Europe et Belgique Les investissements réellement planifiés 10 EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge 2014

11 Réalité 4% de projets en plus, 2% d emplois en moins en Europe 27% Le secteur des logiciels informatiques est devenu le premier secteur européen 118 projets de nouveaux investissements ont été réalisés en Belgique sur un total de 175 (+4%) 61% des projets greenfield ont été réalisé en Flandre, le reste à Bruxelles (24%), et en Wallonie (15%) La création d emplois reste le talon d Achille de notre pays : à peine 20 emplois créés par projet d investissement 65% Les États-Unis et les pays voisins de la Belgique représentent ensemble 65% de tous les investissements directs étrangers en Belgique EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge

12 À vol d oiseau 1.1 Plus de projets, moins d emplois La sortie de la récession se reflète aussi dans les performances européennes en matière d IDE aura ainsi été une année record pour les IDE en Europe. Le nombre de décisions d IDE a atteint un niveau sans précédent de 3.955, ce qui représente un gain de 5 % par rapport à Toutefois, la création d emplois par les projets d IDE ( emplois) a chuté de 2 % et reste 15 % en dessous du niveau d avant la crise ( emplois). En 2013, chaque projet a généré 42 emplois en moyenne, contre 60 dans les années d avant la crise. 1.2 Peu de changement au classement des 15 premières destinations d investissement Le Royaume-Uni, l Allemagne, la France, l Espagne et la Belgique restent les cinq premiers bénéficiaires d IDE en Europe. Ensemble, ils vont vu leur part augmenter de 59 % en 2012 à 61 % en La Finlande a progressé de trois places, pour atteindre la 9e place au classement Un certain remaniement a également eu lieu du côté des pays d Europe Centrale et Orientale (ECO). Après avoir été dépassée par la Pologne en 2012, la Russie a regagné sa position de première destination émergente. Projets d IDE en Europe Nombre d investissements directs étrangers en Europe 3,909 3,955 3,758 3,797 3,388 3,303 Nombre d emplois créés par les investissements directs étrangers en Europe (en milliers) 195,0 170,4 158,0 166,3 137,4 125,2 Moyenne Moyenne avant la crise ( ) avant la crise ( ) Source: EY s Investment Monitor (EIM), EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge 2014

13 Top 15 - Nombre de projets Pays Part de marché 2013 Evolution Royaume-Uni % 15% 2 Allemagne % 12% 3 France % 9% 4 Espagne % -19% 5 Belgique % 4% 6 Pays-Bas % 0% 7 Russie % -11% 8 Irlande % -10% 9 Finlande % 44% 10 Pologne % -28% 11 Turquie % 3% 12 Suisse % 25% 13 Serbie % -19% 14 Tchèquie % -6% 15 Danemark % 2% Autres % 3% Total % 4% Source: EY s Investment Monitor (EIM), Top 15 - Création d emplois Pays Part de marché 2013 Evolution Royaume-Uni % -8% 2 France % 34% 3 Pologne % 6% 4 Russie % 2% 5 Serbie % 18% 6 Espagne % 10% 7 Allemagne % -17% 8 Turquie % -14% 9 Irlande % -23% 10 Roumanie % -13% 11 Tchèquie % 2% 12 Bulgarie % 26% 13 Hongarie % -2% 14 Belgique % 20% 15 Slovaquie % -45% Autres % -8% Total % -2% Source: EY s Investment Monitor (EIM), Au sommet, une course entre des acteurs mondiaux Le sommet du classement oppose en réalité deux poids lourds de l économie européenne : le Royaume-Uni (+15 % par rapport à 2012) et l Allemagne (+12 %). Ces deux puissances ont atteint des records en nombre de projets d IDE et réunissent 38 % de tous les IDE réalisés en Europe l an dernier, contre 35 % en Dans les deux pays, la croissance est le résultat des stratégies mises en place par les investisseurs étrangers pour accéder à des marchés vastes et porteurs. Les activités de vente et de marketing ont représenté la majorité de la croissance en nombre de projets (+76 au R.-U. et +31 en Allemagne par rapport à 2012). Le Royaume-Uni a dominé le marché européen des IDE, avec les États-Unis pour principal investisseur (35 %). Les investisseurs ont surtout ciblé le secteur des logiciels informatiques et des services B2B, bien que les investissements dans le secteur automobile aient également progressés. À la deuxième place, l Allemagne a su tirer profit de sa forte base industrielle et de sa main-d œuvre qualifiée, et a attiré 21 % de projets manufacturiers en plus qu en Au-delà de la forte popularité de l Allemagne pour le secteur automobile, pour lequel elle se classe au premier rang des destinations européennes (49 projets), le nombre de décisions d investissements dans les logiciels et la recherche scientifique a également enregistré une forte augmentation. Avec 91 projets, l Allemagne a aussi dépassé le Royaume-Uni en ce qui concerne les investissements en provenance des pays BRIC. En troisième position, la France semble avoir mis un terme à l érosion de son attractivité pour les investisseurs étrangers. Bien que ce résultat puisse être considéré comme encourageant, le pays ne parvient pas à rejoindre les deux premières destinations et à retrouver son niveau d avant la crise (une moyenne annuelle de emplois issus des IDE et une deuxième place, derrière le Royaume-Uni). Malgré un marché du travail strictement réglementé et une fiscalité élevée sur le travail, la France a obtenu et consolidé une position de numéro un européen pour les projets manufacturiers, qu il s agisse de nouveaux investissements ou de l expansion d investissements existants. Pour leur part, les projets industriels ont généré moins d emplois en moyenne que dans le reste de l Europe (28 contre 88). EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge

14 1.4 La stabilité sur les marchés de taille moyenne d Europe occidentale En dépit d une croissance fragile, les marchés de taille moyenne d Europe occidentale (Espagne, Belgique, Pays-Bas et Irlande) ont réussi à attirer 17 % des projets et 17 % des emplois créés par les IDE, ce qui représente une hausse de 13 % par rapport à l an dernier. En Espagne, les projets d IDE ont reculé de 19 % en 2013, après des augmentations consécutives de 2010 à Les projets menés par la plupart des investisseurs importants (États-Unis, Royaume-Uni et Allemagne) ont diminué et seule la France fait exception (31 projets d IDE, une hausse de 48 % par rapport à 2012). Cependant, le nombre moyen d emplois créés par projet a grimpé de 37 en 2012 à 50 en 2013, ce qui correspond globalement à une hausse de 10 % sur 12 mois. Cette croissance est surtout le fruit de grands projets dans les services aux entreprises (+71 %) et le commerce de détail (+83 %). La Belgique a engrangé 175 projets d IDE, soit une hausse de 4 % par rapport à Cette croissance est essentiellement due à des projets logistiques (34 en 2013, contre 21 en 2012). Parallèlement, la création d emplois a augmenté de 20 %, pour passer au-dessus de la barre des emplois en 2013 grâce à plusieurs grands projets dans les secteurs de la confection et du transport aérien. Les Pays-Bas ont obtenu 161 décisions d investissements en 2013, comme en L augmentation du nombre de projets d IDE dans les services de support aux sièges et aux entreprises a été compensée par une diminution dans tous les autres secteurs. Toutefois, les investissements se sont révélés plus importants et ont généré 71 % d emplois supplémentaires par rapport à Les entreprises américaines et indiennes se sont positionnées en tête de la tendance, avec des investissements de taille dans le secteur des TIC. Nouvelle venue dans le top 10, la Finlande a amélioré son attrait pour les entreprises internationales et raflé 108 investissements en 2013, ce qui représente une hausse remarquable de 44 % par rapport à l an dernier. Progressant de trois places, elle est neuvième au classement des destinations d investissement européennes. Comme les années précédentes, la croissance des IDE résulte essentiellement de nouvelles activités de vente et de marketing, en particulier dans le domaine des logiciels informatiques et des services aux entreprises. La part importante des bureaux de vente et de marketing explique également la taille relativement modeste des projets (6 emplois par projet en moyenne) par comparaison au reste de l Europe (42 emplois par projet). 14 EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge 2014

15 1.5 Europe centrale et orientale : une bataille inégale En raison d une croissance molle et de conditions économiques instables, de nombreuses destinations de la région ont accusé un recul en Globalement, les projets d IDE ont régressé de près de 5 % en Europe centrale et orientale (ECO), tandis que la création d emplois a baissé de 4 %. La région a assisté à un repli de son principal moteur d investissement, le secteur automobile, avec une perte de part de marché de près de 8 % en Dans l ensemble, pourtant, le secteur manufacturier a conservé sa première position régionale avec 410 projets (+3 % par rapport à 2012). La région a également enregistré une augmentation de 55 % dans les activités de R&D, ce qui confirme sa lente ascension dans la chaîne de valeur mondiale. L Europe centrale et de l est (ECE) versus Europe occidentale (EO) IDE projets ECE EO Création d emplois ECE EO Source: EY s Investment Monitor (EIM), La Turquie fait clairement exception à cette baisse générale. Le pays a réalisé une bonne année, avec 98 projets (contre 95 en 2012). S affirmant comme la nouvelle destination stratégique européenne pour les grands projets manufacturiers, elle a attiré plusieurs investissements importants dans le secteur automobile. Les États-Unis et l Allemagne restent ses deux premiers investisseurs, avec respectivement 24 % et 16 % des investissements. La Russie a compté 114 décisions d IDE, une baisse de 11 % par rapport à l année précédente. Elle est néanmoins parvenue à reconquérir sa position dominante de la région ECO, la Pologne ayant affiché une chute encore plus importante. La Russie a attiré plusieurs projets d investissements importants, bien que moins nombreux, dans les secteurs de l automobile et de l industrie lourde, notamment dans la chimie et les gros équipements de transport. Elle a par contre essuyé une baisse de 17 % des investissements en provenance des États-Unis. Les entreprises japonaises, en revanche, ont investi dans 14 projets en 2013, contre seulement 9 en En Serbie, la création d emplois a augmenté de 18 %, malgré une diminution de 19 % du nombre de projets d IDE. Le pays a ainsi été le cinquième bénéficiaire d emplois issus d IDE en Europe en L Italie et les États-Unis sont ses deux premiers investisseurs, avec des projets dans les secteurs de l automobile et du textile. Les deux destinations d Europe centrale, la Pologne et la République tchèque, sont confrontées à une concurrence différente. La Pologne a attiré 107 projets en 2013, ce qui représente un recul de 28 % sur 12 mois. La création d emplois, par contre, est en augmentation de 6 %. Plus de la moitié des projets concerne des activités manufacturières, principalement dans les secteurs de l automobile et des plastiques et caoutchoucs. La Pologne est également la première destination de la région ECO en termes de projets de R&D, essentiellement grâce aux fabricants de logiciels internationaux. En République tchèque, les projets d IDE ont diminué de 6 % par rapport à 2012, tandis que la création d emplois est restée stable (+2 %). Motivées par la proximité géographique, les entreprises allemandes ont été les plus grands investisseurs dans le pays et sont à l origine de plus d un tiers des projets d investissements. Avec 23 projets au total, l automobile et le secteur des équipements de transport restent des moteurs essentiels pour les IDE. EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge

16 1.6 Les sources des IDE en Europe Les États-Unis Les États-Unis restent le seul investisseur dominant en Europe. À eux seuls, ils représentent environ un quart des projets d IDE entrants et de la création d emplois. En 2013, les entreprises américaines ont investi dans projets (2 %) et ont créé emplois (+0,5 %). Amazon.com, Ford Motors, IBM et Hewlett-Packard font partie des principaux créateurs d emplois en Europe. Le Royaume-Uni (279 projets) reste la cible principale des entreprises américaines. Il est suivi par l Allemagne (142 projets), qui devance elle-même la France (127 projets). En termes de secteurs, près de 40 % des IDE américains se situent dans les secteurs des logiciels informatiques et des services aux entreprises. Le secteur des machines et équipements est troisième avec 65 projets, contre 50 projets en Les entreprises américaines ont également augmenté leurs projets dans les secteurs de la chimie, de l électronique et des produits pharmaceutiques. Europe Globalement, l Europe est elle-même son plus grand investisseur : 10 pays européens figurent dans la liste des 15 premiers pays sources. En 2013, les projets intra-européens ont représenté 54 % du nombre total de projets d IDE en Europe (une hausse de 4 % par rapport à 2012). Les entreprises européennes ont toutefois investi dans des projets de moindre ampleur et la création d emplois a reculé de 12 %. Les entreprises allemandes (18 %) sont les premières au classement des investisseurs intra-européens, suivies par les entreprises britanniques (11 %), françaises (10 %), suisses (10 %) et italiennes (5 %). Investissements directs étrangers par pays d origine - Nombre de projets Pays Part de marché 2013 Evolution États-Unis % -2% 2 Allemagne % -5% 3 Royaume-Uni % -11% 4 France % 11% 5 Suisse % 11% 6 Japon % 2% 7 Chine % 25% 8 Italie % 12% 9 Pays-Bas % 11% 10 Suède % -1% 11 Inde % 39% 12 Espagne % -10% 13 Autriche % 3% 14 Finlande % 63% 15 Canada % -11% Autres % 12% Total % 4% Source: EY s Investment Monitor (EIM), Investissements directs étrangers par pays d origine - Création d emplois Pays Part de marché 2013 Evolution États-Unis % 0% 2 Allemagne % -25% 3 France % 5% 4 Japon % 15% 5 Chine % 55% 6 Inde % 8% 7 Royaume-Uni % -13% 8 Italie % -58% 9 Suisse % -20% 10 Canada % 180% 11 Turquie % 393% 12 Autriche % 31% 13 Finlande % 150% 14 Danemark % 9% 15 Corée du Sud % 146% Autres % -7% Total % -2% Source: EY s Investment Monitor (EIM), EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge 2014

17 Les pays BRIC En 2013, l Europe a attiré 313 projets d entreprises des pays BRIC, soit une hausse de 28 % par rapport à 2012 (245 projets). La création d emplois a également progressé de 37 % pour atteindre postes. Ainsi, les investissements (à la fois en termes de nombre de projets et d emplois créés) en provenance de ces pays ont atteint un niveau record en Les économies à croissance rapide créent de plus en plus de multinationales qui affichent une expansion fulgurante. Dans de nombreux pays européens, les agences de promotion des investissements ont donc redoublé d efforts pour attirer ces entreprises. La Chine est clairement le leader des investisseurs BRIC, avec 153 projets d IDE (49 %) et emplois créés. En 2013, les projets chinois ont augmenté de 25 %, tandis que la création d emplois a grimpé de 55 %. L Inde est deuxième avec 103 projets d IDE (33 %) et près de emplois. Les projets indiens ont augmenté de 39 % et la création d emplois de 8 %. La hausse des investissements en provenance des économies BRIC n est cependant pas répartie uniformément sur le continent européen. Les projets restent fortement concentrés sur le Royaume-Uni et l Allemagne, qui recueillent à eux seuls 62 % de tous les investissements BRIC. Investissements directs étrangers Chine Inde Russie Brésil Source: EY s Investment Monitor (EIM), Emplois créés par les IDE Chine Inde Russie Brésil Source: EY s Investment Monitor (EIM), EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge

18 1.7 Les secteurs les plus attractifs pour les investisseurs étrangers Les secteurs les plus attractifs pour les investisseurs étrangers Vente & marketing % % Activités de production % % Recherche & Développement % % Logistique % % Services de soutien aux entreprises % % Sièges sociaux 155 8% % Formation & enseignement 31 14% % Total Source: EY s Investment Monitor (EIM), Nombres IDE 2013 Evolution Création d emplois 2013 Evolution Vente & marketing En 2013, les bureaux de vente et de marketing (bureaux de représentation d entreprises au niveau régional, national ou international) ont constitué près de la moitié du nombre total de projets d IDE en Europe, en dépit d une baisse de 2 % par rapport à Ensemble, le Royaume-Uni (25 %) et l Allemagne (23 %) ont accueilli presque la moitié de ces activités. La France est la troisième destination mais a enregistré une baisse de 6 %. Secteur manufacturier En 2013, le secteur manufacturier a attiré ou 26 % du nombre total de projets d IDE, avec plus de la moitié des emplois créés sur le continent. Les projets manufacturiers sont en hausse de 4,7 % par rapport à l année précédente. Si le nombre de projets d IDE dans le secteur manufacturier a augmenté dans les trois premières économies européennes, cette augmentation a été partiellement compensée par une diminution dans les principales destinations d ECO. Globalement, la création d emplois a reculé de 12 % dans le secteur depuis 2012 en raison d une chute abrupte des projets manufacturiers dans les pays d ECO (-16 %) et d un recul relativement moins important dans les économies d Europe occidentale (-2 %). Recherche et développement (R&D) En 2013, la R&D a été l un des domaines les plus prisés pour les investissements étrangers en Europe. Les projets d IDE y ont ainsi fait un bond de 23 %. Le Royaume-Uni, l Allemagne et la France ont été les trois principaux bénéficiaires des investissements dans la R&D, avec des parts respectives de 22 %, 18 % et 16 %. La création d emplois liée aux projets d IDE dans la R&D a enregistré une progression impressionnante de 64 %. Cette évolution est toutefois le fruit de quelques grands projets menés par des entreprises telles que Ford, Jaguar Land Rover (groupe Tata) et Allstate Corp. En 2013, environ un tiers des projets d IDE en R&D en Europe a été initié par une multinationale américaine. Cependant, les entreprises des marchés émergents accroissent également leurs investissements en Europe dans l espoir de bénéficier des atouts du continent en matière de développement scientifique. Les projets de R&D initiés par l Inde et la Chine ont plus que doublé en 2013 pour atteindre un total de 13 et 20 projets, respectivement. L entreprise chinoise Huawei Technologies a été l un des investisseurs les plus importants dans la R&D au niveau européen en EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge 2014

19 1.8 Les secteurs les plus privilégiés pour les IDE : évolution de la répartition Top 15 - Les secteurs les plus attractifs par nombre d IDE Part de marché 2013 Evolution Logiciels % 27% 2 Services aux entreprises 3 Equipements industriels % -31% % 8% 4 Automobile % -10% 5 Autres services de transport % -1% 6 Chimie % -4% 7 Electronique % -2% 8 Agroalimentaire % 7% 9 Intermédiation financière 10 Industrie pharmaceutique 11 Plastique et caoutchou % 8% % 58% % -2% 12 Electricité % 2% 13 Métallurgie % 21% 14 Autres services de transport 15 Instruments scientifiques % 69% % 96% Autres % 14% Total % 4% Source: EY s Investment Monitor (EIM), Top 15 - Les secteurs les plus attractifs par création d emplois Part de marché 2013 Evolution Automobile % -1% 2 Logiciels % 86% 3 Services aux entreprises % -34% 4 Vente au detail % 17% 5 Plastique et caoutchou 6 Machines et matériel 7 Autres services de transport % 32% % -43% % 75% 8 Electricité % 39% 9 Intermédiation financière % 34% 10 Chimie % -17% 11 Agroalimentaire % -32% 12 Autres services de transport % 67% 13 Electronique % -47% 14 Métallurgie % -20% 15 Industrie pharmaceutique % -30% Autres % 1% Total % -2% Source: EY s Investment Monitor (EIM), EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge

20 Services aux entreprises et logiciels informatiques Les logiciels informatiques et les services aux entreprises restent les deux premiers secteurs pour les IDE. Ensemble, ils ont représenté 25 % de toutes les décisions d investissements en Europe en Dans le secteur des services aux entreprises, le nombre de projets d IDE a reculé dans presque toutes les grandes destinations européennes. Seule l Irlande a bénéficié d une augmentation. Les logiciels informatiques, quant à eux, ont enregistré des résultats légèrement plus favorables. En 2013, le Royaume-Uni, l Allemagne et la France ont attiré ensemble 64 % de tous les IDE dans ce secteur. Plus de 45 % des projets menés en Europe provenaient d entreprises basées aux États-Unis. Avec une part de 6 %, les entreprises indiennes sont en deuxième position et suivent à une distance respectable. Elles ont investi dans 29 projets, contre seulement 13 en Plus de la moitié de ces projets étaient destinés au Royaume-Uni. Top 10 des destinations pour les activités de Services aux entreprises Turquie -13% Suisse -32% Finlande -19% Pays-Bas -26% Belgique -20% Irlande 43% Espagne -50% France -41% Allemagne -28% Etats-Unis -27% Source: EY s Investment Monitor (EIM), Recherche scientifique et pharmaceutique En 2013, le secteur pharmaceutique européen a attiré 141 projets d IDE, une hausse de 58 % par rapport à 2012, dont plus de 40 % dans la production et un tiers dans la vente et le marketing. En termes de destination, l Allemagne est la grande gagnante avec 32 projets. La France est deuxième (20 projets, contre seulement 8 en 2012), le Royaume-Uni troisième avec 19 projets. L Irlande et la Belgique ont obtenu 10 projets chacun. Selon près de 40 % des répondants à notre étude de perception, la capacité de recherche et d innovation est le principal facteur de différenciation européen. Cette opinion est confirmée par la performance européenne dans le domaine de la recherche scientifique en L année est la meilleure jamais enregistrée, avec 88 projets d entreprises étrangères, soit presque le double par rapport à L Allemagne a été le principal bénéficiaire (23 projets), tandis que la France est arrivée deuxième (11 projets). Automobile En 2013, le secteur automobile européen a attiré 244 IDE, une baisse de 10 % par rapport à l année précédente. Si le secteur a représenté 6 % du nombre total de projets, il est à l origine de près de 30 % des emplois créés. Après avoir été devancés par les économies d Europe centrale et orientale en 2012, les pays d Europe occidentale ont retrouvé leur position de leaders pour les projets automobiles en En effet, les projets automobiles ont affiché une hausse de 4 % en Europe occidentale et une baisse de 22 % dans les pays ECO. Les constructeurs et fournisseurs allemands représentaient toujours le plus grand groupe d investisseurs dans le secteur automobile européen en Ils étaient suivis par les États-Unis, le Japon, l Inde et la France. Les entreprises chinoises ont également investi dans 11 projets, avec plus de emplois à la clé. Les projets d IDE dans le secteur automobile Selon le pays d origine 2014 Allemagne 44 États-Unis 40 Japon 28 Inde 16 France 15 Selon pays de destination 2014 Allemagne 50 États-Unis 41 Tchèquie 19 Russie 16 Pologne 14 Source: EY s Investment Monitor (EIM), EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge 2014

21 Gros plan : La réalité des investissements directs étrangers en Belgique 2.1 Les projets greenfield en pleine progression Les projets d investissements greenfield (nouveaux projets d investissements) sont un excellent indicateur de l attractivité d un pays. Sous l effet de la crise économique, la Belgique avait essuyé un net recul du nombre de projets greenfield (de 129 à 77) en 2008, ce qui avait mis un terme abrupt à la progression constante enregistrée depuis Un redressement prudent s est ensuite amorcé dès 2009, et s est encore confirmé en Au total, 118 projets de nouveaux investissements ont été réalisés en 2013 sur un total de 175 investissements directs étrangers, soit une proportion de 67,5 %. À une exception près, il s agit du meilleur résultat depuis La plupart des projets greenfield ont été réalisés en Flandre (72, soit 61 %), puis à Bruxelles (28, soit 24 %) et en Wallonie (18, soit 15 %). 2.2 La Flandre devance de loin Bruxelles et la Wallonie Le nombre d investissements directs étrangers en Belgique a augmenté de 4 % par rapport à l année précédente (de 169 à 175). La répartition entre les différentes régions est la suivante : la Flandre obtient 110 investissements (63 %), la Wallonie 36 (20, 5%) et Bruxelles 29 (16,5 %). La Flandre revient ainsi à son record de En Flandre, les provinces du Brabant flamand et de Flandre- Occidentale ont clairement récupéré du coup dur de Le nombre de projets d investissements est passé de 7 à 13 en Flandre-Occidentale et de 14 à 25 en Brabant flamand. Les deux provinces affichent ainsi leur meilleur score jamais obtenu. La province d Anvers a poursuivi sa croissance de l année précédente et engrangé 45 projets, soit 9 de plus. Avec 15 projets de nouveaux investissements, la province de Flandre- Orientale fait du sur-place. Greenfield versus expansion Bruxelles Expansion Nouveau Wallonie Expansion Nouveau Flandre Expansion Nouveau Total Total Expansion Total Nouveau Source: EY s Investment Monitor (EIM), EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge

22 La Région de Bruxelles-Capitale n a pas pu maintenir la croissance des deux années précédentes. Elle est retombée à 29 projets, ce qui représente une régression de plus de 20 %. 2.3 La vente et le marketing en première place, en nombre total de projets et en nombre de projets greenfield En 2013, la Wallonie a attiré 30 % de projets d investissements en moins (de 52 à 36). Cette perte s est surtout manifestée dans la province de Liège (de 23 à 10), qui avait encore décroché la moitié des projets menés en Wallonie l année précédente. Sur le plan des activités le secteur de la vente et du marketing se positionne à la première place des investissements directs étrangers en Belgique, bien que le nombre de projets ait baissé de dix unités par rapport à l année précédente (de 75 à 65). Il s agit en majorité de projets greenfield (60/65). Le secteur de la production manufacturière obtient la deuxième place avec un repli de 57 à 43 projets, en majorité des projets d expansion (35/43). Le top 3 est complété par le secteur logistique, qui passe de 21 à 34 projets, en majorité des projets greenfield (26/43). Depuis 2005, ces secteurs occupent les trois premières places au classement des investissements directs étrangers en Belgique. Répartition des investissements directs par région et province Bruxelles Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur Anvers Brabant flamand Limbourg Flandre orientale Flandre occidentale Total Bruxelles Wallonie Flandre Source: EY s Investment Monitor (EIM), Répartition des investissements directs étrangers par secteur Contact Center Formation et enseignement Sièges sociaux Internet Data Center Logistique Production Recherche & Développement Vente & Marketing Shared Services Centre Testing & Servicing Total Source: EY s Investment Monitor (EIM), EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge 2014

23 2.4 Les États-Unis et les voisins européens sont les principaux investisseurs en Belgique Le groupe des investisseurs étrangers en Belgique reste emmené par les États-Unis, qui totalisent 47 projets. Les voisins immédiats de la Belgique sont eux aussi à l origine d une part importante des investissements directs étrangers. Par ordre d importance, le classement se compose de la France (26), des Pays-Bas (15), de l Allemagne (14) et du Royaume-Uni (11). Les États-Unis et les pays voisins de la Belgique représentent ainsi ensemble 65 % de tous les investissements directs étrangers en Belgique, soit un pourcentage équivalent à celui des années précédentes. Le nombre d investissements en provenance des pays BRIC et du Japon reste stable aux alentours de 12 %. Dans le groupe des pays BRIC, la répartition est la suivante : la Chine et l Inde sont à l origine de 5 et 6 projets, respectivement. Le Brésil est absent pour la troisième année consécutive. Le Japon est premier avec 9 projets d investissements. 2.5 La création d emplois reste le talon d Achille de notre pays La création d emplois par les investissements directs étrangers ( ) a régressé de 2 % en Europe et se trouve encore 15 % sous le niveau d avant la crise ( ). En 2013, chaque projet d investissement étranger a été à l origine de 42 emplois en moyenne, contre 60 avant la crise. Si une augmentation du nombre d emplois créés a été observée en Belgique (de à 3.536), l heure n est cependant pas à l euphorie. Avec une moyenne modeste de 20 emplois créés par projet d investissement, la Belgique ne décroche en effet qu une 14e place décevante dans le peloton européen. La raison de cette déconvenue est sans aucun doute le handicap qui affecte notre pays sur le plan des charges salariales, comme en témoigne la répartition des secteurs ciblés par les investisseurs étrangers. Le secteur de la vente et du marketing rafle ainsi 65 projets à lui seul, mais la création d emplois y est négligeable. Nombre d investissements directs en Belgique, selon le pays d origine Brésil Russie Inde Chine Japon France Allemagne Pays-Bas Royaume-Uni Etats-unis Source: EY s Investment Monitor (EIM), Création d emplois et nombre d investissements directs étrangers en Belgique sur une période de 10 ans Création d emplois Nombre IDE projets Emplois/projet 46,9 42,9 33,7 30,1 25,0 24,0 23,0 25,2 23,5 17,4 20,2 Source: EY s Investment Monitor (EIM), EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge

24 Un nouveau mais fragil optimisme 24 EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge 2014

25 Perception Europe 15% La confiance des investisseurs dans l attractivité future de l Europe a progressé 78% des répondants pensent que l Europe surmontera la crise 89% des investisseurs devraient encore exercer des activités de production manufacturière en Europe dans 10 ans Londres est la seule ville européenne en lice pour l invention du prochain Google EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge

26 Le Baromètre de l Attractivité dans une perspective mondiale Les résultats de notre enquête de perception semblent indiquer un changement des préférences du marché. Les répondants ont considéré l Europe occidentale comme la région la plus attractive du monde pour l établissement d activités, la plaçant devant la Chine pour la première fois depuis Le sentiment des investisseurs est également à l optimisme en Amérique du Nord, tandis que les économies BRIC ont perdu de leur éclat. Au niveau mondial, 45 % des cadres ont élu l Europe occidentale comme la destination la plus attractive pour les IDE, la plaçant de justesse devant la Chine (44 %). 3.1 L Attractivité de l Europe Une nouvelle mais fragile optimisme Les perspectives se sont éclaircies pour l Europe au cours de l année écoulée. Dans les conseils d administration, les discussions portent à nouveau sur l amélioration de la demande, des ventes et des marges, plutôt que sur la récession et l austérité. Des entreprises font à nouveau leur entrée en Bourse. Au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, au Danemark et en Espagne, les introductions en Bourse ont rapporté 9,34 milliards d euros entre janvier et mars 2014, contre 6,93 milliards d euros aux États-Unis. Même la France a connu un «réveil», avec son récent Pacte pour la compétitivité et de grandes fusions et acquisitions dans les secteurs des télécommunications et de la construction, par exemple. Bien que fragile, cet optimisme nouveau se reflète dans les résultats de notre enquête. D après 54 % des répondants, l attractivité de l Europe pour les investissements continuera à s améliorer dans les trois années à venir. Il s agit d une progression significative (de 15 points de pourcentage) depuis notre rapport précédent. Seuls 12 % des répondants ont une vision pessimiste, tandis que 33 % d entre eux expriment un avis neutre. Les investisseurs asiatiques sont encore plus confiants vis-à-vis des perspectives européennes : ils sont 60 % à prévoir une amélioration sur les trois prochaines années. Sources d amélioration et de «renouvellement» de l attractivité européenne Comment l Europe pourra-t-elle améliorer sa compétitivité dans les années à venir? Concentration sur la R&D, l innovation et la technologie 18% 14% Concentration sur l enseignement et la formation 11% 3% Stabilisation de la gouvernance économique et réduction du déficit et de la dette 11% 19% Réduction de la bureaucratie 8% 4% Instauration d une gouvernance économique européenne commune 7% 10% Réduction des coûts salariaux 6% 8% Réduction des taxes sur les entreprises ou de la fiscalité 6% 6% Réduction de la réglementation commerciale 4% 6% Assouplissement des lois sur le travail 3% 3% Source: Baromètre EY de l attractivité européenne EY s attractiveness survey Le Baromètre de l Attractivité belge 2014

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