Cent cinquante-septième session

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Cent cinquante-septième session"

Transcription

1 ex Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Conseil exécutif Cent cinquante-septième session 157 EX/12 PARIS, le 9 septembre 1999 Original anglais Point 4.1 de l'ordre du jour provisoire RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL CONCERNANT L'IMPACT DES TAUX DE CHANGE SUR LA SITUATION FINANCIERE DE L'UNESCO ET SES TECHNIQUES BUDGETAIRES - REPERCUSSIONS D'UNE MODIFICATION DE LA VALEUR DU DOLLAR DES ETATS-UNIS ACTUELLEMENT UTILISEE EN VERTU DU PRINCIPE DU DOLLAR CONSTANT RESUME Le Conseil exécutif, avant que de formuler une recommandation finale sur le montant du budget pour (30 C/5), a invité le Directeur général à lui faire rapport à sa 157e session au sujet de l'impact, sur la situation financière de l'organisation, de la technique du dollar constant et/ou de toute modification éventuelle de la valeur du dollar constant actuellement utilisée (déc. 156 EX/4.1, B, par. 4). Le présent document rend compte succinctement du débat que le Conseil a consacré à cette question à sa 156e session, donne des renseignements sur les principales monnaies de l'organisation et expose les effets que le principe du dollar constant a eus au cours du présent exercice biennal sur le système mixte de fixation des contributions des Etats membres. Il contient par ailleurs plusieurs tableaux et graphiques qui mettent en évidence le rôle des fluctuations monétaires et leurs effets du point de vue financier sur le pouvoir d'achat de l'organisation et les contributions mises à la charge des Etats membres. L'évolution passée et la définition même du principe du dollar constant mettent en exergue la nécessité d'assurer une comparabilité à court et à long terme. Or, cet objectif serait gravement compromis si la valeur du dollar constant n'était pas modifiée pour Après avoir analysé différentes options, le Directeur général conclut que, si le Conseil exécutif souhaite appliquer fidèlement les techniques budgétaires de l'unesco et suivre la pratique en usage dans d'autres organismes des Nations Unies, tout en retenant le principe d'une croissance nominale zéro, il convient de recommander pour le 30 C/5 un plafond budgétaire de dollars, calculé au nouveau taux du dollar constant de 0,938 euro (équivalant à 6,15 francs français) pour un dollar des Etats-Unis.

2 157 EX/12 - page 2 Introduction 1. Lorsqu'il a examiné le Projet de programme et de budget pour (30 C/5) à sa 156e session, le Conseil exécutif a reconnu que, alors que de nombreux Etats membres avaient actuellement pour politique de contenir la croissance des budgets des organisations du système des Nations Unies à un niveau nominal, le choix des techniques et la définition de certains paramètres (comme par exemple le taux de change) utilisés pour calculer les ressources jugées nécessaires pourraient avoir des effets importants sur le montant global du budget et, partant, sur la fixation des contributions des Etats membres en dollars des Etats- Unis. 2. Cela ressortait tout particulièrement des deux scénarios budgétaires que le Directeur général, à la demande du Conseil lui-même, avait présentés au titre du Projet de programme et de budget pour : le scénario A (croissance nominale zéro) et le scénario B (croissance réelle zéro). L'écart entre ces deux options (23,4 millions de dollars) représentait les accroissements de coûts imputables à des facteurs statutaires et à l'inflation, dont le montant devrait être absorbé dans le cas du scénario A ou rétabli dans le cas du scénario B sous la forme de propositions d'activités complémentaires spécifiques ayant un degré de priorité plus élevé que celles qui avaient été sacrifiées. 3. Plusieurs membres de la Commission financière et administrative ont émis l'avis que l'application du principe de la valeur courante du franc français par rapport au dollar des Etats-Unis permettrait d'exécuter les activités prioritaires essentielles envisagées dans le scénario B, tout en maintenant une croissance nominale zéro en dollars. Plusieurs membres souscrivaient à cette méthode, que d'autres organismes des Nations Unies avaient adoptée. D'autres en revanche ont fait valoir qu'elle entraînerait non seulement une modification des techniques budgétaires, mais aussi un accroissement des contributions des Etats membres du fait du système mixte de fixation des contributions, en vertu duquel 60 % environ de ces contributions devaient être payées en francs français (ou en euros). Certains membres ont souligné qu'il ne fallait pas que des considérations d'ordre monétaire interviennent dans la décision à adopter quant au montant du budget et que la Commission devait porter son attention sur l'efficacité de l'action de l'unesco et sur la détermination des domaines dans lesquels il serait possible de réaliser des économies au profit d'activités prioritaires. D'autres ont estimé que la stabilité et la comparabilité des budgets d'un exercice biennal à l'autre passaient par l'application d'un même taux de change. 4. Le Directeur général et ses représentants ont souligné, lors de l'examen de cette question à la 156e session du Conseil, que les informations figurant au paragraphe 37 de l'introduction au document 30 C/5 ne devraient pas être considérées comme un scénario de rechange qui permettrait d'inclure de nouvelles activités dans les limites du plafond budgétaire. Le taux du dollar constant de 5,70 francs français pour un dollar des Etats-Unis utilisé pour établir le budget ne correspondait absolument pas à la réalité présente, de sorte que le montant du budget actuel, soit dollars, ne mesurait pas correctement le pouvoir d'achat effectif de l'organisation. Si le taux de change devait être modifié pour tenir compte de la valeur actuelle du dollar, cela ne signifierait pas pour autant une révision des techniques budgétaires ; de telles modifications ont d'ailleurs été opérées au cours d'exercices biennaux antérieurs. Il restait que de façon générale, le Secrétariat s'était efforcé par principe de maintenir les mêmes taux tout au long de la période sexennale correspondant à la Stratégie à moyen terme et que, de toute manière, quel que soit le taux utilisé pour calculer le budget et les contributions des Etats membres, le montant des contributions effectives des Etats membres était comptabilisé au taux en vigueur au moment de leur versement.

3 157 EX/12 - page 3 5. Le Conseil, ayant finalement convenu qu'il avait besoin de disposer de davantage de renseignements sur cette question, a invité le Directeur général à lui faire rapport à sa 157e session, avant qu'il n'adopte une décision finale sur le montant du budget pour , "... sur l'impact des taux de change des principales monnaies de l'unesco sur la situation financière de l'organisation pendant l'exercice biennal en cours, ainsi que sur toutes les répercussions éventuelles, à court, à moyen et à long terme, qu'une modification de la valeur du dollar des Etats-Unis actuellement utilisée en vertu du principe du dollar constant aurait sur la situation financière de l'unesco et ses techniques budgétaires." (déc. 156 EX/4.1, B, par. 4) 6. Le présent document vise à éclairer tous ces problèmes et à proposer une solution techniquement fondée à l'alternative dollar courant/dollar constant exposée par le Directeur général au paragraphe 37 de son introduction au Projet de programme et de budget pour (30 C/5). Les principales monnaies de l'unesco 7. Comme le prescrit l'article 3.2 du Règlement financier, le budget de l'unesco est exprimé en dollars des Etats-Unis d'amérique. Néanmoins, les dépenses effectives sont comptabilisées en trois monnaies principales ; pour l'exercice en cours, elles sont ventilées comme suit : % Montant Francs français 59,6 ) ) 61 % FF Francs suisses 1,4 ) ( $) Dollars des Etats-Unis 39 $EU Total $ Conformément au système mixte de fixation des contributions, la partie des contributions des Etats membres destinée à régler des dépenses en francs français et en francs suisses (61 % du budget) est mise en recouvrement en francs français et le solde en dollars des Etats-Unis. Pour convertir en dollars des Etats-Unis le montant estimatif de la partie des contributions à recouvrer en francs français, de même que le montant des soldes dus au cours de l'exercice biennal, on applique le même taux de change que celui utilisé pour convertir en dollars des Etats-Unis le montant des dépenses budgétaires en francs français. Ce taux est appelé taux de change du dollar constant. Il importe cependant de rappeler que le système mixte de fixation des contributions suppose qu'à l'instar des dépenses budgétaires, les contributions effectivement versées par les Etats membres en francs français sont comptabilisées au taux de change opérationnel des Nations Unies en vigueur au moment où les versements sont effectués. 8. Sur le plan pratique, cela signifie que si les taux effectifs sont invariablement plus élevés que le taux du dollar constant, le montant des contributions des Etats membres au budget exprimé en dollars sera globalement inférieur, selon l'écart enregistré. De la même manière, si les taux en vigueur au moment où les paiements sont effectués sont inférieurs au taux du dollar constant, le montant global des contributions des Etats membres sera plus élevé. C'est pourquoi le choix initial du taux du dollar constant aux fins du calcul est crucial : premièrement pour éviter des écarts de grande ampleur, positifs ou négatifs, dans la valeur de

4 157 EX/12 - page 4 ces opérations au cours de l'exercice financier ; deuxièmement, pour faire en sorte que le montant du budget reflète fidèlement au jour le jour le pouvoir d'achat. 9. Les informations qui suivent permettront de mieux comprendre les effets que ces variations ont eus sur la situation financière de l'organisation pendant l'exercice biennal en cours. Les variations des taux de change en et leurs incidences financières 10. Lorsqu'il a examiné les techniques budgétaires et le plafond budgétaire probable pour (29 C/5), le Conseil exécutif a décidé de maintenir le taux du dollar constant à 5,70 francs français pour un dollar des Etats-Unis (déc. 150 EX/5.1, par. 76 (a)). A cette époque (octobre 1996), la décision semblait judicieuse étant donné que le taux de change réel, s'il était bien inférieur (5,14 FF), avait tendance à augmenter. En fait, en janvier 1998 (au début de l'exercice financier en cours), le taux avait atteint 5,99 FF pour un dollar des Etats-Unis et s'élevait à 6,2710 FF en septembre 1999, au moment de l'établissement du présent document. Le tableau ci-après montre l'évolution du taux au cours de cette période : 1 dollar EU = FF 1 dollar EU = FF 1 dollar EU = FF Octobre 5,14 Octobre 5,92 Octobre 5,62 Novembre 5,11 Novembre 5,74 Novembre 5,52 Décembre 5,15 Décembre 5,89 Décembre 5, Janvier 5,25 Janvier 5,99 Janvier 5,6221 Février 5,52 Février 6,08 Février 5,7527 Mars 5,68 Mars 6,10 Mars 5,9495 Avril 5,70 Avril 6,14 Avril 6,1135 Mai 5,83 Mai 6,04 Mai 6,1922 Juin 5,74 Juin 5,97 Juin 6,2644 Juillet 5,84 Juillet 6,06 Juillet 6,3497 Août 6,21 Août 5,92 Août 6,1398 Septembre 6,07 Septembre 6,00 Septembre 6,2710

5 157 EX/12 - page Cette évolution peut être illustrée par le graphique suivant : IUSS=FF 7 Evolution des taux de change entre octobre 1996 et septembre , ,25 6 5, ,25 5 i- % constant % courant -Tendance 12. Ce graphique présente la courbe moyenne la mieux ajustée ; calculée à l aide de la technique de l analyse de régression, elle fait apparaître l évolution des taux de change entre octobre 1996 et septembre 1999 en se basant sur le taux de change constant de 5,70 FF pour un dollar des Etats-Unis et les taux opérationnels mensuels effectifs des Nations Unies au cours de la même période. Bien que le passé ne soit pas le garant de l avenir, les taux de change réels sont demeurés constamment et nettement au-dessus du taux constant actuel du dollar depuis le commencement de l exercice en cours, l écart mensuel moyen étant de 5,3 %. 13. Les variations des taux de change sur l ensemble de l exercice ont eu un effet non négligeable sur la situation financière de l Organisation, ainsi qu il est indiqué au paragraphe ci-après. Toutefois, sur le plan budgétaire, la hausse du dollar n a pas accru sensiblement le pouvoir d achat de l Organisation dans les régions du monde où les engagements se font en monnaie locale. Dans les lieux d affectation hors Siège, les différences de change momentanées sont le plus souvent annulées par l évolution des prix des biens et services. Au Siège, où les comptes budgétaires sont tenus en dollars constants, les différences dues aux taux de change sont automatiquement portées au débit ou au crédit du compte de compensation monétaire, ainsi qu il est prévu dans la Résolution portant ouverture de crédits.

6 157 EX/12 - page En revanche, l'incidence financière de ces variations est ressentie par les Etats membres eux-mêmes qui, lorsqu'ils effectuent des versements au titre des contributions mises en recouvrement en francs français (calculées au taux de 5,70 FF pour un dollar EU), versent l'équivalent en dollars au taux du marché en vigueur au moment de ces versements. Si, ainsi qu'il est indiqué au paragraphe 8 ci-dessus, ce taux est supérieur à 5,70 FF, les Etats membres ont proportionnellement moins à payer en dollars. Les données ci-après, extraites des comptes pour , illustrent bien cette situation : Mois Taux opérationnel de l'onu Montants reçus Montants équivalents au taux constant Montants équivalents au taux des Nations Unies FF FF $ $ 1998 : Janvier 5, Février 6, Mars 6, Avril 6, Mai 6, Juin 5, Juillet 6, Août 5, Septembre 6, Octobre 5, Novembre 5, Décembre 5, : Janvier 5, Février 5, Mars 5, Avril 6, Mai 6, Juin 6, Juillet 6, Août 6, Montant total reçu au 31 août Solde à recevoir au taux de septembre et au taux constant 6, Montant total mis en recouvrement en FF Il ressort du tableau ci-dessus que, pendant les 20 premiers mois de l'exercice, les Etats membres ont en réalité payé dollars de moins ( moins dollars) au titre de leurs engagements financiers que si le taux était toujours resté à 5,70 FF. Dans l'hypothèse, qui est celle du tableau, où le taux opérationnel de l'onu demeure à 6,2710 francs français pour un dollar des Etats-Unis pendant les quatre derniers mois de l'exercice, le montant total des "gains" des Etats membres en équivalent dollars pour l'exercice concernant leurs contributions mises en recouvrement en francs français s'élèverait à dollars ( dollars moins dollars), ainsi que le montre le tableau récapitulatif ci-dessous :

7 157 EX/12 - page 7 $ $ Montant total des crédits ouverts pour Moins : recettes diverses (estimation) ( ) Contributions incombant aux Etats membres % mis en recouvrement en francs au taux de 5,70 FF pour un dollar des Etats-Unis ( ) Versements réels français attendus * % mis en recouvrement en dollars des Etats-Unis Total Il va sans dire que, à court terme et dans l'hypothèse où le taux du dollar constant est maintenu à 5,70 FF pour un dollar EU, si ces variations du taux de change se poursuivaient au cours de l'exercice à venir, ou si le taux de change devait demeurer à son niveau actuel, il y aurait une disparité beaucoup plus large entre le montant du budget approuvé (que ce soit selon le scénario A, le scénario B ou un autre scénario) et l'équivalent global effectif en dollars EU des contributions à verser effectivement par les Etats membres (voir par ciaprès). 17. A long terme, un budget dont le pouvoir d'achat réel est sensiblement surévalué engendre une illusion difficilement conciliable, en termes de priorités financières, avec le budget que les Etats membres adoptent dans d'autres organisations du système des Nations Unies, qui tendent, elles, à utiliser les valeurs courantes. Les spécialistes du programme, les analystes budgétaires, les ministres des finances et le grand public ne sont pas en mesure d'évaluer convenablement et sans risque d'erreur technique la situation financière de l'organisation, pour ce qui est non seulement de son pouvoir d'achat global mais aussi du mode de répartition interne des coûts, du rapport personnel/programme, de la valeur des ressources du Programme ordinaire par rapport aux ressources extrabudgétaires et de sa capacité de placement monétaire. Tous ces facteurs, et d'autres encore, sont faussés, parfois de façon cumulative, par un taux de change qui ne correspond plus à la tendance historique ni à la réalité actuelle et à court terme. 18. On trouvera dans les paragraphes ci-après une brève analyse des répercussions à court terme et à long terme d'un changement de la valeur du dollar constant du point de vue de la doctrine de l'organisation en matière de techniques budgétaires et de sa situation financière. Le principe du dollar constant 19. Le principe du dollar constant est appliqué depuis l'exercice biennal , alors que l'incidence de l'inflation sur le budget avait pris de l'ampleur et surtout depuis l'exercice biennal , alors que la valeur du dollar des Etats-Unis par rapport au franc français était devenue instable. La valeur du dollar constant représente le taux de change moyen pendant une certaine période. Cette technique, qui permet aux Etats membres de comparer un projet de budget avec le budget approuvé pour les exercices biennaux précédents en termes de pouvoir d'achat réel, constitue donc un instrument indispensable pour l'établissement du * En supposant que les contributions pour l'exercice seront intégralement versées.

8 157 EX/12 - page 8 budget, processus qui vise à assurer la clarté, la transparence et l'exactitude des prévisions budgétaires et des contributions demandées aux Etats membres. En fait, bien que prises en compte séparément à l'unesco, l'inflation et les fluctuations monétaires procèdent, dans une large mesure, du même phénomène économique. 20. Pendant les 12 années écoulées entre 1984 et 1995 (soit la durée de deux plans à moyen terme), les programmes et les budgets biennaux ont été établis sur la base d'un dollar constant équivalant à 6,45 francs français. Toutefois, vu la baisse persistante du dollar par rapport au franc français, la valeur du dollar constant a été fixée à 5,70 francs français pour l'exercice biennal , qui correspondait à la première tranche de mise en oeuvre de la Stratégie à moyen terme de l'organisation pour La première opération effectuée pour préparer le budget pour a donc été une actualisation, qui a consisté à recalculer le budget approuvé pour en utilisant un taux de change constant de 5,70 francs français au lieu de 6,45 francs français pour un dollar. Aux fins de comparabilité, le taux constant de 5,70 francs français a aussi été employé pour l'exercice biennal ainsi que pour le Projet de programme et de budget pour (30 C/5), deuxième et dernière phases de mise en oeuvre de la Stratégie à moyen terme. Cependant, au 1er janvier 1999, la France ayant abordé le troisième stade de la mise en place de l'union monétaire européenne, qui a adopté l'euro comme monnaie européenne unique, la valeur du dollar constant retenue pour le document 30 C/5 (1 dollar EU = 5,70 FF) a été exprimée en euros (0,869 euro = 1 dollar EU) par application du taux de conversion définitivement fixé à la fin de 1998 (6,55957 FF = 1 euro). 21. Cela va sans dire, et le paragraphe 10 ci-dessus le montre, il est rare que cette valeur du dollar constant corresponde exactement au taux de change réel au cours de la durée d'exécution du budget. Quelles sont les dispositions prises en prévision de ces variations? Auparavant et jusqu'à l'adoption du système mixte de fixation des contributions en *, on inscrivait au Titre VIII du budget un crédit correspondant au montant (négatif ou positif) nécessaire pour ajuster le budget et les contributions en fonction de la réalité du moment, c'est-à-dire du taux en vigueur lors de l'adoption du budget par la Conférence générale. Grâce à ce crédit budgétaire, l'organisation a pu être protégée, largement mais pas totalement, contre les effets imprévisibles des fluctuations monétaires. En par exemple, la Conférence générale a approuvé des prévisions supplémentaires s'élevant à dollars en vue d'atténuer les conséquences des fluctuations monétaires défavorables, qui représentaient un montant supérieur au crédit inscrit au Titre VIII (rés. 24 C/39.1, par. 3). 22. Cette méthode, même si elle n'était pas parfaite, a permis d'ajuster effectivement le montant global du budget d'un exercice biennal à l'autre pour tenir compte de l'évolution la plus récente du taux de change. Grâce au crédit inscrit au Titre VIII, les montants des Titres I à VII du budget, calculés en dollars constants, ont donc pu être convertis en dollars courants. 23. Cependant, depuis l'adoption par l'unesco du système mixte de fixation des contributions (c'est-à-dire la fixation des contributions incombant aux Etats membres en * Le Glossaire des termes budgétaires et financiers qui figure dans le document 30 C/5 définit comme suit le système mixte de fixation des contributions : "Méthode de fixation des contributions des Etats membres qui est destinée à protéger le budget de l'organisation contre les effets des fluctuations monétaires, et suivant laquelle la partie des contributions totales à recouvrer que l'on prévoit de dépenser en francs français est fixée en francs français au taux de change retenu pour le calcul du budget. Cette portion est payée par les Etats membres en francs français et comptabilisée au taux de change opérationnel des Nations Unies en vigueur le mois du versement. Le solde de la contribution à recouvrer est fixé en dollars des Etats-Unis".

9 157 EX/12 - page 9 francs français et en dollars des Etats-Unis) et la suppression du Titre VIII du budget, les variations de change enregistrées en ce qui concerne les dépenses entre le dollar constant et le dollar courant sont virées à un compte de compensation monétaire, auquel sont également virées les variations de change enregistrées en ce qui concerne les recettes qui résultent des contributions mises en recouvrement en francs français (euros). A la fin de l'exercice biennal, le solde de ce compte, qu'il soit négatif ou positif, est viré aux recettes diverses. 24. Le principe exposé ci-dessus et les mécanismes qui ont été mis au point année après année pour assurer la comparabilité et protéger dans une large mesure l'organisation contre les effets négatifs et déstabilisants des fluctuations monétaires sont techniquement ingénieux et ont incontestablement atteint leurs buts. Il n'en demeure pas moins que ce même principe suppose la réalisation des objectifs généraux de clarté, de transparence et d'exactitude, qu'il convient aussi de sauvegarder. Cet impératif est d'autant plus important au moment où ont été introduites la budgétisation fondée sur les résultats et la nouvelle technologie informatique qui permet une action plus élaborée en la matière. 25. La question qui se pose aux organes directeurs est donc moins celle des techniques budgétaires proprement dites que celle de la politique budgétaire. La doctrine ou la méthodologie budgétaire de l'unesco ne spécifient en rien que l'actualisation du taux de change à appliquer pour établir la valeur du dollar constant d'une stratégie à moyen terme à l'autre ou d'un exercice biennal à l'autre constitue une violation du principe du dollar constant. Au contraire, la technique employée a pour objectif premier de fournir aux organes directeurs les moyens nécessaires pour comparer, dans de bonnes conditions de visibilité et de transparence, l'utilisation des ressources proposées par le Directeur général pour l'exécution du programme d'un exercice financier à l'autre. La notion de "value for money" (utilisation efficiente des ressources) suppose donc que l'unité de mesure employée pour apprécier convenablement le bien-fondé du programme sous ses multiples aspects est suffisamment fiable à court et à long terme. C'est pourquoi, depuis la rupture des accords sur les parités de Bretton Woods, au début des années 70, l'unesco a utilisé l'une des deux méthodes suivantes, ou une combinaison de ces deux méthodes : (i) (ii) ajustement du montant global du budget en fonction du taux de change en vigueur lorsque le Projet de programme et de budget est adopté par la Conférence générale (par. 22) ; ajustement du taux du dollar constant pour tenir compte d'une valeur plus actuelle lors de l'établissement du budget (par. 20). 26. La méthode décrite à l'alinéa (i) a été utilisée pour chaque exercice biennal depuis avant l'adoption du système mixte de fixation des contributions, mais l'organisation a quand même dû modifier la valeur du dollar constant dès lors que cette valeur ne correspondait plus à la valeur courante ; ainsi en , lorsque le taux a été porté de 4,90 FF à 6,45 FF pour un dollar EU, sur la base de la moyenne des 12 mois précédents. 27. La méthode mentionnée à l'alinéa (ii) a été utilisée une seule fois depuis l'adoption du système mixte de fixation des contributions - à la fin de 1996, où le taux a été ramené de 6,45 FF à 5,70 FF pour un dollar. Toutefois, le fonctionnement même du système a rendu inutile, d'un point de vue financier, l'ajustement du montant global du budget pour tenir compte de l'évolution du taux de change (voir par. 23 ci-dessus). Cela n'a pourtant pas empêché l'actualisation biennale de la valeur du dollar constant à laquelle, si l'on regarde vers le passé, il faudrait nécessairement continuer de procéder afin de refléter adéquatement le pouvoir d'achat effectif.

10 157 EX/12 -page Un tel ajustement n a pas été nécessaire, cependant, pour l élaboration du 29 C/5 étant donné que le taux de change réel en vigueur lors de l établissement des prévisions budgétaires pour était précisément de 5,70 FF (avril 1997). En revanche, pour la préparation du 30 C/5, lors de la présentation au Conseil exécutif tant des propositions préliminaires (I55e session) que du projet de 30 C/5 (156e session), l attention a été appelée sur l écart croissant entre le taux actuel du dollar constant et les taux effectifs. De façon empirique, on peut estimer approprié que lorsque cet écart (mesuré sur la moyenne des trois années écoulées) dépasse par exemple, en plus ou en moins, 2 % de la valeur du dollar constant. cette dernière devrait être ajustée pour tenir compte de la tendance récente. Impact sur le budget pour Si le principe susmentionné était appliqué aux propositions budgétaires figurant dans le 30 C/5, le seuil de valeur au-delà duquel le dollar constant devrait être ajusté serait de S,8 1 FF. Il ressort du tableau figurant au paragraphe 10 que la moyenne arithmétique des taux de change pendant la période de trois ans située entre octobre 1996 et septembre 1999 s est établie à 5,85 FF. Ainsi, selon la logique, la valeur du dollar constant utilisée pour calculer le budget pour devrait être modifiée et le budget global devrait être ajusté en conséquence, ainsi que tous les crédits budgétaires pertinents inscrits dans le 30 C/5. Avant d examiner la question de savoir quel taux de change adopter pour le nouveau dollar constant, il est nécessaire de disposer d un certain recul et d analyser la tendance historique et l évolution des taux de change effectifs entre le franc français et le dollar des Etats-Unis sur une période relativement longue. Le graphique ci-après, qui est fondé sur les taux de change opérationnels mensuels des Nations Unies, couvre les onze dernières années, soit d août 1988 à septembre 1999 : Evolutipn des taux de change août septembre 1999

11 157 EX/12 - page Le graphique fait apparaître les variations plus ou moins fortes du taux de change entre le dollar et le franc français de part et d'autre de la courbe moyenne la mieux ajustée pour l'ensemble de la période, calculée à l'aide d'une analyse de régression. La courbe constitue une évaluation précise de la tendance pendant la période considérée. Cependant, ses paramètres ne sont pas valables au-delà de cette période et ne devraient pas être utilisés aux fins de projections. Il n'entre pas dans le cadre du présent document d'examiner les facteurs économiques fondamentaux qui ont déterminé la forme de cette courbe, mais la remontée évidente enregistrée depuis le milieu de l'année 1995 est à prendre en considération. Il est évident également que la constitution de l'union monétaire européenne et l'adoption finale de l'euro en tant que monnaie unique européenne à compter du 1er janvier 1999 ont influé sur la tendance observée au cours des trois dernières années. 31. En concentrant davantage notre étude sur cette période (voir le graphique figurant au paragraphe 11), il apparaît que les taux de change ci-après entre le dollar des Etats-Unis et le franc français pourraient être utilisés aux fins du dollar constant pour : moyenne des 36 derniers mois moyenne des 24 derniers mois tendance actuelle fondée sur une perspective à long terme tendance actuelle fondée sur une perspective à court terme moyenne intermédiaire de toutes les hypothèses 5,85 FF 6,00 FF 6,30 FF 6,35 FF 6,15 FF 32. L'impact de ces différents taux sur le budget global et les contributions pour (30 C/5), en supposant que 61 % des dépenses seront effectuées en euros, serait le suivant : Taux Scénario A Scénario B FF Euro $ $ 5,70 5,85 6,00 6,15 6,30 6,35 0,869 0,892 0,915 0,938 0,960 0, Du point de vue technique, et compte tenu des informations récentes dont on dispose sur les taux de change, la moyenne intermédiaire de toutes les hypothèses, qui correspond à un taux de 6,15 FF (0,938 euro), semble la plus rationnelle de toutes les options. 33. Si ce taux de 0,938 euro (équivalant à 6,15 FF) était retenu, le niveau du budget du 30 C/5 selon le scénario A (croissance nominale zéro), soit dollars, et les contributions demandées aux Etats membres seraient abaissés à dollars, soit une réduction de dollars (4,4 %). Si le scénario B (croissance réelle zéro) était choisi, le niveau révisé du budget serait porté à dollars, soit dollars (0,3 %) de moins que le niveau du 30 C/5 selon le scénario de croissance nominale zéro. De toute évidence, dans les deux cas et plus particulièrement dans le cas du scénario A, l'application mécanique d'un nouveau taux du dollar constant, sans autres considérations, ne corrigerait pas la forte réduction du pouvoir d'achat de l'organisation en termes réels, mais la mettrait au contraire très en évidence.

12 157 EX/12 - page 12 Conclusion 34. Il convient de rappeler que le scénario A a été établi en absorbant toutes les augmentations imputables à des facteurs statutaires et à l'inflation, soit au total dollars, grâce à des réductions opérées en termes réels dans les dépenses de personnel ( dollars), les activités de programme ( dollars) et le Programme de participation ( dollars). En conséquence, l'adoption du scénario A entraînerait une forte réduction du pouvoir d'achat de l'organisation en termes réels. Dans ces conditions, l'expression "croissance nominale zéro" n'est guère appropriée. L'application d'une nouvelle valeur du dollar constant de 0,938 euro (équivalant à 6,15 FF), qui se traduirait par une réduction globale du budget de 24 millions de dollars, ne permettrait pas par elle-même de corriger la situation. Cependant, elle offre la possibilité aux Etats membres qui se sont déclarés en faveur de la croissance nominale zéro de rétablir la totalité ou la plus grande partie du pouvoir d'achat ainsi perdu tout en maintenant le niveau du budget, exprimé en valeur absolue en dollars, dans les limites du 29 C/ Il découle de cette analyse que, s'il veut à la fois appliquer fidèlement les techniques budgétaires de l'organisation, suivre la pratique utilisée et approuvée par les Etats membres dans les autres organisations du système des Nations Unies et, en même temps, retenir la notion de croissance zéro en termes nominaux, le Conseil exécutif devrait recommander un plafond budgétaire de dollars calculé au nouveau taux du dollar constant de 0,938 euro (équivalant à 6,15 FF) pour un dollar EU. Le budget révisé, par principaux éléments, s'établirait comme suit : Principaux éléments 30 C/5 Ajustement du Scénario A Priorités 30 C/5 Scénario A taux de change actualisé complémentaires $ $ $ $ $ Personnel Activités Programme de participation Coûts indirects de programme Titre VII ( ) ( ) - (96.000) ( ) Total ( ) Le tableau ci-dessus montre que 60 % du montant total de l'ajustement du taux de change serait répercuté sous la forme d'une réduction du budget des dépenses de personnel au Siège. La réduction globale de 24 millions de dollars permettrait, dans la limite d'une croissance nominale zéro, de rétablir le pouvoir d'achat perdu et ce, par un renforcement substantiel du Programme de participation, comme l'a recommandé la Conférence générale dans sa résolution 29 C/51, ainsi que par le financement des autres priorités complémentaires énumérées au paragraphe 38 de l'introduction du Directeur général au document 30 C/5 et/ou d'autres propositions que la Conférence générale souhaiterait approuver.

13 ex Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Conseil exécutif Cent cinquante-septième session 157 EX/12 Corr. PARIS, le 28 septembre 1999 Original anglais CORRIGENDUM Le titre du document 157 EX/12 doit se lire comme suit : Point 4.1 de l'ordre du jour provisoire RECOMMANDATIONS FINALES DU CONSEIL EXECUTIF SUR LE BUDGET PROPOSE POUR RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL CONCERNANT L'IMPACT DES TAUX DE CHANGE SUR LA SITUATION FINANCIERE DE L'UNESCO ET SES TECHNIQUES BUDGETAIRES - REPERCUSSIONS D'UNE MODIFICATION DE LA VALEUR DU DOLLAR DES ETATS-UNIS ACTUELLEMENT UTILISEE EN VERTU DU PRINCIPE DU DOLLAR CONSTANT

Organisation des Nations Unies pour l éducation, la science et la culture Conseil exécutif

Organisation des Nations Unies pour l éducation, la science et la culture Conseil exécutif _.- -. 4,_ I ;, % i :.,.% * es- >,y p L _. J 1 r\sll ::Y 4, ex Organisation des Nations Unies pour l éducation, la science et la culture Conseil exécutif Cent trente-cinquième session 135 EX/21 PARIS,

Plus en détail

Principes régissant les travaux du GIEC PROCÉDURES FINANCIÈRES DU GROUPE D'EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L'ÉVOLUTION DU CLIMAT (GIEC)

Principes régissant les travaux du GIEC PROCÉDURES FINANCIÈRES DU GROUPE D'EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L'ÉVOLUTION DU CLIMAT (GIEC) Principes régissant les travaux du GIEC Appendice B PROCÉDURES FINANCIÈRES DU GROUPE D'EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L'ÉVOLUTION DU CLIMAT (GIEC) Adoptées à la douzième session du GIEC (Mexico, 11-13

Plus en détail

CREATION PAR LE GREFFIER DE FONDS D'AFFECTATION SPECIALE. Section 1

CREATION PAR LE GREFFIER DE FONDS D'AFFECTATION SPECIALE. Section 1 Cour Pénale Internationale International Criminal Court Instruction Administrative ICC/AI/2004/005 Date : 04 novembre 2004 CREATION PAR LE GREFFIER DE FONDS D'AFFECTATION SPECIALE Section 1 L'article 116

Plus en détail

La conversion et la consolidation des états financiers des filiales étrangères

La conversion et la consolidation des états financiers des filiales étrangères RÉSUMÉ DU MODULE 8 La conversion et la consolidation des états financiers des filiales étrangères Le module 8 porte sur la conversion et la consolidation des états financiers d une filiale résidente d

Plus en détail

NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23

NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23 NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23 OBJECTIF 01 - La Norme Comptable Tunisienne NC 15 relative aux opérations en monnaies étrangères définit les règles

Plus en détail

Analystes financiers (Mai 2006) 3

Analystes financiers (Mai 2006) 3 Analystes financiers (Mai 2006) 3 Tous les éléments de produits et de charges constatés au cours d'un exercice, notamment la charge d'impôt, les éléments extraordinaires entrent dans la détermination du

Plus en détail

PERTES ET BENEFICES DE CHANGE

PERTES ET BENEFICES DE CHANGE ANALYSE DE L EXECUTION DU BUDGET DE L ETAT PAR MISSION ET PROGRAMME EXERCICE 2012 COMPTE D OPERATIONS MONETAIRES PERTES ET BENEFICES DE CHANGE MAI 2013 Compte d opérations monétaires Pertes et bénéfices

Plus en détail

Projet d'accord relatif à l'aide pour la défense mutuelle entre les États-Unis et la CED (Mai 1954)

Projet d'accord relatif à l'aide pour la défense mutuelle entre les États-Unis et la CED (Mai 1954) Projet d'accord relatif à l'aide pour la défense mutuelle entre les États-Unis et la CED (Mai 1954) Source: Archives Nationales du Luxembourg, Luxembourg. Affaires étrangères. Communauté européenne de

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

Extrait du Bulletin Officiel des Finances Publiques-Impôts DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES

Extrait du Bulletin Officiel des Finances Publiques-Impôts DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Extrait du Bulletin Officiel des Finances Publiques-Impôts DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Identifiant juridique : BOI-BIC-PDSTK-10-20-70-50-20120912 DGFIP BIC - Produits et stocks - Opérations

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

Développement rural 2007-2013. Document d orientation

Développement rural 2007-2013. Document d orientation Développement rural 2007-2013 MANUEL RELATIF AU CADRE COMMUN DE SUIVI ET D EVALUATION Document d orientation Septembre 2006 Direction générale de l agriculture et du développement rural TABLE DES MATIÈRES

Plus en détail

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES 4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Conseil exécutif ex

Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Conseil exécutif ex Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Conseil exécutif ex Cent vinet-sixième session 126 EX/33 PARIS, le ler avril 1987 Original anglais/français Point 8.2 de l'ordre

Plus en détail

Cent quinzième session. Rome, 25-29 septembre 2006

Cent quinzième session. Rome, 25-29 septembre 2006 Août 2006 F COMITÉ FINANCIER Cent quinzième session Rome, 25-29 septembre 2006 Recommandations et décisions de la Commission de la fonction publique internationale et du Comité mixte de la Caisse commune

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE. Du provisionnement des emprunts à risques

GUIDE PRATIQUE. Du provisionnement des emprunts à risques Ministère de l Égalité des territoires et du Logement Ministère de l Économie et des Finances GUIDE PRATIQUE Du provisionnement des emprunts à risques Application aux Offices Publics de l Habitat à comptabilité

Plus en détail

Section 1 La Spécialité. Section 4 L unité. Section 2 L Annualité. Section 5 L Universalité. Section 3 Le caractère limitatif des crédits

Section 1 La Spécialité. Section 4 L unité. Section 2 L Annualité. Section 5 L Universalité. Section 3 Le caractère limitatif des crédits Section 1 La Spécialité Section 4 L unité Section 2 L Annualité Section 5 L Universalité Section 3 Le caractère limitatif des crédits Section 6 La Sincérité Raymond FERRETTI 2 Raymond FERRETTI 3 art. 7.I

Plus en détail

Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts

Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts RELEVÉ DES MODIFICATIONS Risque de taux d'intérêt et de concordance des échéances Numéro de la modification Date d établissement

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 24 mars 2007 (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie consolidés 4 Bilans

Plus en détail

2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché

2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché 2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché La loi de l'offre et de la demande Comme tout marché concurrentiel, le marché des changes est régi par la loi de l'offre et de la demande. Les offres

Plus en détail

Orientations sur la solvabilité du groupe

Orientations sur la solvabilité du groupe EIOPA-BoS-14/181 FR Orientations sur la solvabilité du groupe EIOPA Westhafen Tower, Westhafenplatz 1-60327 Frankfurt Germany - Tel. + 49 69-951119-20; Fax. + 49 69-951119-19; email: info@eiopa.europa.eu

Plus en détail

Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes. Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc.

Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes. Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc. Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc.ca Le Directeur parlementaire du budget a pour mandat de présenter

Plus en détail

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 Fax +41 44 631 39 10 Zurich, le 13 août 2010 Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 La Banque nationale

Plus en détail

Loi n 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants

Loi n 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants Loi n 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants Dahir n 1-92-138 (30 joumada II 1413) portant promulgation de la loi n 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants (B.O. 30 décembre

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 8 septembre 2007 3 ième trimestre (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie

Plus en détail

Etat de la mise en oeuvre des recommandations du Commissaire aux Comptes

Etat de la mise en oeuvre des recommandations du Commissaire aux Comptes ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE COMMISSION DE VERIFICATION DES COMPTES DU CONSEIL EXECUTIF Septième réunion Point 2.1 de l ordre du jour provisoire EBAC7/2 30 décembre 2002 Etat de la mise en oeuvre

Plus en détail

NORME INTERNATIONALE D AUDIT 330 REPONSES DE L AUDITEUR AUX RISQUES EVALUES

NORME INTERNATIONALE D AUDIT 330 REPONSES DE L AUDITEUR AUX RISQUES EVALUES NORME INTERNATIONALE D AUDIT 330 REPONSES DE L AUDITEUR AUX RISQUES EVALUES Introduction (Applicable aux audits d états financiers pour les périodes ouvertes à compter du 15 décembre 2009) SOMMAIRE Paragraphe

Plus en détail

Barème des quotes-parts pour les contributions des États Membres au budget ordinaire en 2015

Barème des quotes-parts pour les contributions des États Membres au budget ordinaire en 2015 L atome pour la paix Conférence générale GC(58)/7 15 août 2014 Distribution générale Français Original : anglais Cinquante-huitième session ordinaire Point 12 de l ordre du jour provisoire (GC(58)/1, Add.1

Plus en détail

Répartition des coûts du compte de pass-on par catégorie de consommateurs

Répartition des coûts du compte de pass-on par catégorie de consommateurs Répartition des coûts du compte de pass-on par catégorie de consommateurs Coûts et caractéristiques de la consommation Plan de travail 1. Retour sur le suivi de la rencontre du 17 mai 1.1 Illustration

Plus en détail

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE CONVENTION SUR LA PROTECTION DU PATRIMOINE CULTUREL SUBAQUATIQUE

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE CONVENTION SUR LA PROTECTION DU PATRIMOINE CULTUREL SUBAQUATIQUE 5 MSP UCH/15/5.MSP/INF4.3 REV 15 janvier 2015 Original : anglais Distribution limitée ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE CONVENTION SUR LA PROTECTION DU PATRIMOINE

Plus en détail

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Objectif 1 Une entité peut exercer des activités à l international de deux manières. Elle peut conclure des transactions

Plus en détail

Compte d opérations monétaires. Pertes et bénéfices de change

Compte d opérations monétaires. Pertes et bénéfices de change Compte d opérations monétaires Pertes et bénéfices de change Note d analyse de l exécution budgétaire 2014 2 COUR DES COMPTES Pertes et bénéfices de change LFI Exécution 1 Ecart Recettes 25 M 19,3 M -5,7

Plus en détail

Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats

Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats Rapport du Secrétaire général Résumé Lors du Sommet mondial de septembre 2005, les dirigeants des pays

Plus en détail

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 6 mars 2015 Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 La Banque nationale suisse (BNS) a

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

COMPTES D OPÉRATIONS MONÉTAIRES

COMPTES D OPÉRATIONS MONÉTAIRES R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E COMPTES SPÉCIAUX RAPPORTS ANNUELS DE PERFORMANCES ANNEXE AU PROJET DE LOI DE RÈGLEMENT DES COMPTES ET RAPPORT DE GESTION POUR 2007 COMPTES D OPÉRATIONS MONÉTAIRES

Plus en détail

DÉCLARATION DES RISQUES

DÉCLARATION DES RISQUES DÉCLARATION DES RISQUES Tenant compte du fait que CM Marketing Associates Ltd accepte de conclure, à la base de gré à gré ( OTC ) des contrats financiers pour différences ( CFD ) et contrats de change

Plus en détail

Observation des modalités et performances d'accès à Internet

Observation des modalités et performances d'accès à Internet Observation des modalités et performances d'accès à Internet Avant-propos La base de cette étude est constituée par les informations collectées par l'outil Cloud Observer d'iplabel (chargement des différents

Plus en détail

Pour l'application du présent arrêté, il faut entendre par la loi : la loi du 12 juin 1991 relative au crédit à la consommation.

Pour l'application du présent arrêté, il faut entendre par la loi : la loi du 12 juin 1991 relative au crédit à la consommation. Arrêté royal du 21 juin 2011 portant modification de divers arrêtés en matière de crédit à la consommation et portant exécution des articles 5, 1er, alinéa 2, et 2, et 15, alinéa 3, de la loi du 12 juin

Plus en détail

FIBROSE KYSTIQUE CANADA

FIBROSE KYSTIQUE CANADA États financiers de FIBROSE KYSTIQUE CANADA KPMG s.r.l./s.e.n.c.r.l. Téléphone (416) 228-7000 Yonge Corporate Centre Télécopieur (416) 228-7123 4100, rue Yonge, Bureau 200 Internet www.kpmg.ca Toronto

Plus en détail

Octobre 2013. Food and. Agricultura. Organization of the United Nations. Cent cinquante et unième session. Rome, 11-15 novembre 2013

Octobre 2013. Food and. Agricultura. Organization of the United Nations. Cent cinquante et unième session. Rome, 11-15 novembre 2013 Octobre 2013 Food and Agriculture Organization of the United Nations Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture Продовольственная и cельскохозяйственная организация Объединенных

Plus en détail

Programme des Nations Unies pour l'environnement

Programme des Nations Unies pour l'environnement NATIONS UNIES EP Programme des Nations Unies pour l'environnement Distr. Restreinte UNEP/OzL.Pro/ExCom/40/5 19 juin 2003 FRANÇAIS ORIGINAL: ANGLAIS COMITÉ EXÉCUTIF DU FONDS MULTILATÉRAL AUX FINS D APPLICATION

Plus en détail

D.E.S.C.F - UV 1 - Module 8 Consolidation dans les groupes de sociétés. Corrigé - Cas IG/IP/MEE

D.E.S.C.F - UV 1 - Module 8 Consolidation dans les groupes de sociétés. Corrigé - Cas IG/IP/MEE D.E.S.C.F UV 1 Module 8 Cas IG/IP/MEE Corrigé D.E.S.C.F UV 1 Module 8 Consolidation dans les groupes de sociétés Corrigé Cas IG/IP/MEE HYPOTHESE N 1 : FILIALE EN INTEGRATION GLOBALE 6 étapes sont à distinguer

Plus en détail

Annexe A de la norme 110

Annexe A de la norme 110 Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet

Plus en détail

NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles

NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles Objectif 01. Une entreprise peut acquérir des éléments incorporels ou peut elle-même les développer. Ces éléments peuvent constituer des

Plus en détail

Etablissement et dépôt des comptes consolidés et du rapport de gestion consolidé

Etablissement et dépôt des comptes consolidés et du rapport de gestion consolidé Département Informations micro-économiques Service Centrale des bilans boulevard de Berlaimont 14 - BE-1000 Bruxelles tél. 02 221 30 01 - fax 02 221 32 66 e-mail: centraledesbilans@nbb.be - site Internet:

Plus en détail

La responsabilité de l'administration des prestations reste celle de l'administrateur.

La responsabilité de l'administration des prestations reste celle de l'administrateur. Financial Services Commission of Ontario Commission des services financiers de l Ontario SECTION : INDEX N O : TITRE : APPROUVÉ PAR : PUBLICATION : DATE D ENTRÉE EN VIGUEUR : Notes d'orientation sur les

Plus en détail

POLITIQUE RELATIVE À LA PERCEPTION DES REVENUS SPÉCIFIQUES ONGLET 33. Résolution Adoptée 6 mai 2008 CC-3712-08

POLITIQUE RELATIVE À LA PERCEPTION DES REVENUS SPÉCIFIQUES ONGLET 33. Résolution Adoptée 6 mai 2008 CC-3712-08 POLITIQUE RELATIVE À LA PERCEPTION DES REVENUS SPÉCIFIQUES ONGLET 33 Date Résolution Adoptée 6 mai 2008 CC-3712-08 TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE 1 OBJETS DE LA POLITIQUE... 3 CHAPITRE 2 ASSISES LÉGALES

Plus en détail

Politique d exécution des ordres

Politique d exécution des ordres Politique d exécution des ordres 01/07/2015 Document public La Banque Postale Asset Management 02/07/2015 Sommaire 1. Informations générales définitions obligations 3 1.1. Contexte 3 1.2. Rappel des textes

Plus en détail

Fusion et consolidation RFC - Réflexion -comptabilité - Décembre 2010-438 p. 44-48

Fusion et consolidation RFC - Réflexion -comptabilité - Décembre 2010-438 p. 44-48 Fusion et consolidation RFC - Réflexion -comptabilité - Décembre 2010-438 p. 44-48 Résumé de l article Les regroupements d entreprises peuvent se traduire en comptabilité par une fusion régie par le règlement

Plus en détail

La correction des erreurs d'enregistrement et de traitement comptables

La correction des erreurs d'enregistrement et de traitement comptables La correction des erreurs d'enregistrement et de traitement comptables Après l'étude des différents types d'erreurs en comptabilité (Section 1) nous étudierons la cause des erreurs (Section 2) et les techniques

Plus en détail

Un système bonus-malus à valeur cible pour mieux protéger le climat

Un système bonus-malus à valeur cible pour mieux protéger le climat Étude sur un système de crédits d'émissions négociables pour les voitures neuves Un système bonus-malus à valeur cible pour mieux protéger le climat Les émissions de CO 2 des voitures neuves se maintiennent

Plus en détail

ACCORD SUR LES SAUVEGARDES

ACCORD SUR LES SAUVEGARDES Page 299 ACCORD SUR LES SAUVEGARDES Les Membres, Considérant l'objectif général des Membres qui est d'améliorer et de renforcer le système de commerce international fondé sur le GATT de 1994, Reconnaissant

Plus en détail

Loi du 20 décembre 2002 portant protection des conseillers en prévention (MB 20.1.2003)

Loi du 20 décembre 2002 portant protection des conseillers en prévention (MB 20.1.2003) Loi du 20 décembre 2002 portant protection des conseillers en prévention (MB 20.1.2003) Article 1 er.- La présente loi règle une matière visée à l'article 78 de la Constitution. Chapitre I er.- Champ d'application,

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Conditions générales d assurance pour les assurances de crédit de fabrication pour les crédits aux sous-traitants CGA FA-ST

Conditions générales d assurance pour les assurances de crédit de fabrication pour les crédits aux sous-traitants CGA FA-ST Conditions générales d assurance pour les assurances de crédit de fabrication pour les crédits aux sous-traitants CGA FA-ST Valables à partir du 31 mars 2012 (Version 2.1/2012) Table des matières 1 Objet

Plus en détail

REGLEMENT DU REGIME COMPLEMENTAIRE DES AVOCATS ETABLI PAR LA CAISSE NATIONALE DES BARREAUX FRANÇAIS

REGLEMENT DU REGIME COMPLEMENTAIRE DES AVOCATS ETABLI PAR LA CAISSE NATIONALE DES BARREAUX FRANÇAIS CAISSE NATIONALE DES BARREAUX FRANCAIS REGLEMENT DU REGIME COMPLEMENTAIRE DES AVOCATS ETABLI PAR LA CAISSE NATIONALE DES BARREAUX FRANÇAIS Arrêté du 30 décembre 2005 J.O. du 25 janvier 2006 Arrêté du 31

Plus en détail

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Note technique accompagnant l

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Note technique accompagnant l COMMISSION DES NORMES COMPTABLES Note technique accompagnant l Avis CNC 2013/14 - Traitement comptable des impôts différés sur des plus-values réalisées bénéficiant du régime de la taxation différée et

Plus en détail

Déclaration d'assurance (budget général) relative à l'exercice 1994 (25-26 octobre 1995)

Déclaration d'assurance (budget général) relative à l'exercice 1994 (25-26 octobre 1995) Déclaration d'assurance (budget général) relative à l'exercice 1994 (25-26 octobre 1995) Légende: Première déclaration d'assurance relative aux activités relevant du budget général. Depuis l'entrée en

Plus en détail

CONVENTION DE COMPTE DE DEPOT EN DEVISES

CONVENTION DE COMPTE DE DEPOT EN DEVISES La convention de compte de dépôt en devise, ci-après dénommée la «Convention», se compose des présentes Conditions Générales, des Conditions Particulières et des Conditions tarifaires applicables à la

Plus en détail

BULLETIN DE FISCALITÉ. Mai 2015

BULLETIN DE FISCALITÉ. Mai 2015 BULLETIN DE FISCALITÉ Mai 2015 OPTIONS D'ACHAT D'ACTIONS ACCORDÉES À DES EMPLOYÉS GAINS ET PERTES DE CHANGE CRÉDITS D'IMPÔT POUR AIDANTS FAMILIAUX ET PERSONNES À CHARGE AYANT UNE DÉFICIENCE LE VERSEMENT

Plus en détail

Comptes et plans d épargne-logement

Comptes et plans d épargne-logement Page 1 of 6 Alerte Banques n 2 - avril 2006 ARCHIVES I IMPRIMER Comptes et plans d épargne-logement L avis du CNC relatif à la comptabilisation des CEL et PEL pose le principe suivant : les conséquences

Plus en détail

INTERNATIONAL TRIBUNAL FOR THE LAW OF THE SEA TRIBUNAL INTERNATIONAL DU DROIT DE LA MER

INTERNATIONAL TRIBUNAL FOR THE LAW OF THE SEA TRIBUNAL INTERNATIONAL DU DROIT DE LA MER INTERNATIONAL TRIBUNAL FOR THE LAW OF THE SEA TRIBUNAL INTERNATIONAL DU DROIT DE LA MER RÈGLEMENT FINANCIER ET RÈGLES DE GESTION FINANCIÈRE DU TRIBUNAL INTERNATIONAL DU DROIT DE LA MER Document établi

Plus en détail

NOTE TECHNIQUE ANNEXE VI AU CONTRAT DE SUBVENTION : MODELE DE RAPPORT FINANCIER

NOTE TECHNIQUE ANNEXE VI AU CONTRAT DE SUBVENTION : MODELE DE RAPPORT FINANCIER NOTE TECHNIQUE ANNEXE VI AU CONTRAT DE SUBVENTION : MODELE DE RAPPORT FINANCIER Avertissement: les éléments ci-dessous ne préjugent pas de l'appréciation finale lors de l'examen des rapports financiers

Plus en détail

SEP 2B juin 20. Guide méthodologique de calcul du coût d une prestation

SEP 2B juin 20. Guide méthodologique de calcul du coût d une prestation SEP 2B juin 20 12 Guide méthodologique de calcul du coût d une Sommaire Préambule 3 Objectif et démarche 3 1 Les objectifs de la connaissance des coûts 4 2 Définir et identifier une 5 Calculer le coût

Plus en détail

Francais. La double filière. Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies. New York et Genève Septembre 2003 NATIONS UNIES

Francais. La double filière. Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies. New York et Genève Septembre 2003 NATIONS UNIES Francais La double filière Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies New York et Genève Septembre 2003 NATIONS UNIES Introduction Les statuts et le règlement de la Caisse commune des pensions

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

Inspection Régionale de la Prévoyance Sociale CONTRÔLE - ASSISTANCE - FORMATION - HARMONISATION

Inspection Régionale de la Prévoyance Sociale CONTRÔLE - ASSISTANCE - FORMATION - HARMONISATION CONFÉRENCE INTERAFRICAINE DE LA PRÉVOYANCE SOCIALE C.I.PRE.S INDICATEURS DE GESTION RATIOS PRUDENTIELS ET DE PERFORMANCE Inspection Régionale de la Prévoyance Sociale CONTRÔLE - ASSISTANCE - FORMATION

Plus en détail

Chapitre IV : La Tenue Des Livres Le journal Le grand Livre

Chapitre IV : La Tenue Des Livres Le journal Le grand Livre Chapitre IV : La Tenue Des Livres Le journal Le grand Livre A - Notion sur la tenue des livres : 1) Notions Générales : La tenue des livres consiste à inscrire sur des registres comptables les différentes

Plus en détail

B u n d e s v e r w a l t u n g s g e r i c h t. T r i b u n a l a d m i n i s t r a t i v f e d e r a l

B u n d e s v e r w a l t u n g s g e r i c h t. T r i b u n a l a d m i n i s t r a t i v f e d e r a l B u n d e s g e r i c h t B u n d e s s t r a f g e r i c h t B u n d e s v e r w a l t u n g s g e r i c h t B u n d e s p a t e n t g e r i c h t T r i b u n a l f é d é r a l T r i b u n a l p é n a

Plus en détail

7. Règlement financier et règles de gestion financière *

7. Règlement financier et règles de gestion financière * 7. Règlement financier et règles de gestion financière * Table des matières Page Article 1. Champ d application... 267 Règle 101.1. Champ d application et pouvoirs... 267 Règle 101.2. Responsabilité...

Plus en détail

Journal officiel de l'union européenne

Journal officiel de l'union européenne 20.5.2014 L 148/29 RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) N o 528/2014 DE LA COMMISSION du 12 mars 2014 complétant le règlement (UE) n o 575/2013 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les normes techniques

Plus en détail

TRAITÉ SUR L'UNION EUROPÉENNE (VERSION CONSOLIDÉE)

TRAITÉ SUR L'UNION EUROPÉENNE (VERSION CONSOLIDÉE) TRAITÉ SUR L'UNION EUROPÉENNE (VERSION CONSOLIDÉE) Article 2 L'Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d'égalité, de l'état de droit, ainsi que de

Plus en détail

NORME INTERNATIONALE D AUDIT 260 COMMUNICATION DES QUESTIONS SOULEVÉES À L OCCASION DE L AUDIT AUX PERSONNES CONSTITUANT LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE

NORME INTERNATIONALE D AUDIT 260 COMMUNICATION DES QUESTIONS SOULEVÉES À L OCCASION DE L AUDIT AUX PERSONNES CONSTITUANT LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE NORME INTERNATIONALE D AUDIT 260 COMMUNICATION DES QUESTIONS SOULEVÉES À L OCCASION DE L AUDIT AUX PERSONNES CONSTITUANT LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE SOMMAIRE Paragraphes Introduction... 1-4 Personnes

Plus en détail

COMMISSION SCOLAIRE DE LA BEAUCE-ETCHEMIN

COMMISSION SCOLAIRE DE LA BEAUCE-ETCHEMIN COMMISSION SCOLAIRE DE LA BEAUCE-ETCHEMIN Page 1 de 7 DIRECTIVE RÉGISSANT LES ACTIVITÉS FINANCIÈRES DÉCOULANT DE LA PERCEPTION DES REVENUS DANS LES ÉTABLISSEMENTS 1.0 FONDEMENTS 1.1 Devoir d'établissement

Plus en détail

Le présent communiqué est publié en application de l article 6 du règlement 2002-04 de la Commission des opérations de bourse.

Le présent communiqué est publié en application de l article 6 du règlement 2002-04 de la Commission des opérations de bourse. 12 mars 2004 Le présent communiqué est publié en application de l article 6 du règlement 2002-04 de la Commission des opérations de bourse. L Offre et la diffusion au public de la note d information restent

Plus en détail

Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés METHODOLOGIE RELATIVE AUX COMPTES COMBINES

Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés METHODOLOGIE RELATIVE AUX COMPTES COMBINES CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés Le Conseil national de la comptabilité réuni en formation de Section des entreprises le 28 octobre 1994,

Plus en détail

1. Une petite économie ouverte dans un monde de capitaux parfaitement mobiles

1. Une petite économie ouverte dans un monde de capitaux parfaitement mobiles Le modèle Mundell-Flemming avec parfaite mobilité des capitaux Le modèle Mundell-Flemming (Robert Mundell, Marcus Flemming, début années 1960) est l extension du modèle IS-LM en économie ouverte. Il partage

Plus en détail

LE CONSEIL DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES,

LE CONSEIL DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES, DIRECTIVE DU CONSEIL du 22 février 1990 modifiant la directive 87/102/CEE relative au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des États membres en matière de crédit

Plus en détail

Conversion des devises

Conversion des devises exposé-sondage CONSEIL SUR LA COMPTABILITÉ DANS LE SECTEUR PUBLIC PROJET DE NORMES COMPTABLES Conversion des devises Octobre 2009 date limite de réception des commentaires : le 15 JANVIER 2010 Le présent

Plus en détail

ING Business Account Règlement

ING Business Account Règlement I. Objet et cadre du présent règlement ING Business Account Règlement Version 01/08/2015 Le présent règlement relatif à l'ing Business Account (ci-après dénommé le "Règlement") régit les relations entre

Plus en détail

La mise en œuvre de la politique monétaire suisse

La mise en œuvre de la politique monétaire suisse La mise en œuvre de la politique monétaire suisse La Banque nationale suisse (BNS) dispose aujourd hui d instruments efficaces et souples pour mettre en œuvre sa politique monétaire. Depuis l an 2000,

Plus en détail

UNEP/OzL.Conv.10/4. Programme des Nations Unies pour l environnement

UNEP/OzL.Conv.10/4. Programme des Nations Unies pour l environnement NATIONS UNIES EP UNEP/OzL.Conv.10/4 Distr. : générale 5 août Français Original : anglais Programme des Nations Unies l environnement Conférence des Parties à la Convention de Vienne la protection de la

Plus en détail

VÉRIFICATION COMPTE À FINS DÉTERMINÉES DES RÉCLAMATIONS CONTRE L IRAQ

VÉRIFICATION COMPTE À FINS DÉTERMINÉES DES RÉCLAMATIONS CONTRE L IRAQ AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET COMMERCE INTERNATIONAL BUREAU DE L INSPECTEUR GÉNÉRAL VÉRIFICATION DU COMPTE À FINS DÉTERMINÉES DES RÉCLAMATIONS CONTRE L IRAQ SEPTEMBRE 2003 Direction de la vérification ( SIV )

Plus en détail

Info-assurance Séance d information de l IASB du 19 mars 2015

Info-assurance Séance d information de l IASB du 19 mars 2015 www.pwc.com/ca/insurance Info-assurance Séance d information de l IASB du 19 mars 2015 Puisque divers points de vue sont analysés lors des réunions de l IASB, et qu il est souvent difficile de décrire

Plus en détail

Statuts et Règlements. Personne-ressource : Prière de transmettre aux intéressés dans votre société

Statuts et Règlements. Personne-ressource : Prière de transmettre aux intéressés dans votre société Personne-ressource : Richard J. Corner Directeur de la politique de réglementation (416) 943-6908 Prière de transmettre aux intéressés dans votre société BULLETIN No 2732 Le 30 mai 2000 Statuts et Règlements

Plus en détail

NOTE DE PRÉSENTATION

NOTE DE PRÉSENTATION AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRÉSENTATION RÈGLEMENT N 2011-05 DU 10 NOVEMBRE 2011 modifiant le règlement du CRC n 2003-02 relatif au plan comptable des organismes de placement collectif en valeurs

Plus en détail

afférent au projet de décret relatif aux obligations indexées sur le niveau général des prix

afférent au projet de décret relatif aux obligations indexées sur le niveau général des prix CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ Note de présentation - Avis N 2002-11 du 22 octobre 2002 afférent au projet de décret relatif aux obligations indexées sur le niveau général des prix Sommaire I - Rappels

Plus en détail

MODALITÉS DE TRANSFERT

MODALITÉS DE TRANSFERT 14 novembre 2003. ARRÊTÉ ROYAL portant exécution de la loi du 28 avril 2003 relative aux pensions complémentaires et au régime fiscal de celles-ci et de certains avantages complémentaires en matière de

Plus en détail

VOTRE RÔLE EN TANT QUE TRÉSORIER DE VOTRE ORGANISME

VOTRE RÔLE EN TANT QUE TRÉSORIER DE VOTRE ORGANISME VOTRE RÔLE EN TANT QUE TRÉSORIER DE VOTRE ORGANISME Bonjour! Bienvenue à l atelier : «Votre rôle en tant que trésorier de votre organisme» Cet atelier a pour but de vous familiariser avec divers éléments

Plus en détail

PROPOSITION (C) 040212-CDC-254

PROPOSITION (C) 040212-CDC-254 La Commission de Régulation de l'electricité et du Gaz Rue de l'industrie 26-38 1040 Bruxelles Tél. : 02/289.76.11 Fax : 02/289.76.09 COMMISSION DE REGULATION DE L'ELECTRICITE ET DU GAZ PROPOSITION (C)

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES

FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES V2.0 Page 1 sur 117 DESTINATAIRES Nom Direction M. Litvan FCE 6 ème Sous-direction M. Soulié FCE 7 ème Sous-direction

Plus en détail

DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT. accompagnant le document:

DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT. accompagnant le document: COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 22.4.2015 SWD(2015) 88 final DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT accompagnant le document: Rapport de la Commission au Parlement

Plus en détail

Société coopérative Caisse de secours de l'association fédérale de lutte suisse. fondée en 1919 STATUTS

Société coopérative Caisse de secours de l'association fédérale de lutte suisse. fondée en 1919 STATUTS Société coopérative Caisse de secours de l'association fédérale de lutte suisse fondée en 1919 STATUTS Édition 008 Table des matières I. Raison sociale, siège, but et durée Raison sociale, Siège, But,

Plus en détail

Référence : Règlement modifiant le Règlement sur les prestations de pension 205/2011, article 4.18.1

Référence : Règlement modifiant le Règlement sur les prestations de pension 205/2011, article 4.18.1 Bulletin de politique n o 10 Date de publication : 12 décembre 2011 Lettres de crédit Référence : Règlement modifiant le Règlement sur les prestations de pension 205/2011, article 4.18.1 Le Règlement sur

Plus en détail

COMMUNIQUÉ pour diffusion immédiate LA BANQUE LAURENTIENNE DÉCLARE UN BÉNÉFICE NET LE 1 ER JUIN 2007

COMMUNIQUÉ pour diffusion immédiate LA BANQUE LAURENTIENNE DÉCLARE UN BÉNÉFICE NET LE 1 ER JUIN 2007 COMMUNIQUÉ pour diffusion immédiate LE 1 ER JUIN 2007 LA BANQUE LAURENTIENNE DÉCLARE UN BÉNÉFICE NET DE 20,7 MILLIONS $ POUR LE DEUXIÈME TRIMESTRE 2007 La Banque Laurentienne du Canada a déclaré un bénéfice

Plus en détail

2.2.4. La courbe en J et la condition de Marshall-Lerner

2.2.4. La courbe en J et la condition de Marshall-Lerner 224 file:///fichiers/enseignement/site%20web/impression/rmi/fiches/rmi224... 2.2.4. La courbe en J et la condition de Marshall-Lerner Introduction Paragraphe au format pdf L'exemple de l'italie comme les

Plus en détail

Convention Beobank Online et Beobank Mobile

Convention Beobank Online et Beobank Mobile Convention Beobank Online et Beobank Mobile Lisez attentivement cette Convention ("la Convention"). Lisez en tout cas la Section 1 - Conditions générales Beobank Online et Beobank Mobile. Ces conditions

Plus en détail