Flash AGRICULTEURS Toulouse le 12 juin 2015

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Flash AGRICULTEURS Toulouse le 12 juin 2015"

Transcription

1 AU SOMMAIRE... LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA HAUTE-GARONNE VOUS INFORME Flash AGRICULTEURS Toulouse le 12 juin 2015 HAIES CHAMPÊTRES : un refuge pour les auxiliaires des cultures INTERCULTURES : éviter les pertes d azote par lessivage CONDITIONNALITÉ : la grille est connue pour 2015 AVORTEMENTS INFECTIEUX CHEZ LES RUMINANTS : le plan avortements de la Haute-Garonne HAIES CHAMPÊTRES : un refuge pour les auxiliaires des cultures Les auxiliaires des cultures sont des alliés des agriculteurs pour la protection des plantes. Parasites ou prédateurs des ravageurs, ce sont des insectes, des mammifères, des oiseaux, des reptiles. Les écosystèmes naturels tels que les haies ou les prairies constituent un milieu propice pour favoriser la présence et le développement de leurs populations. Elles jouent le rôle indispensable de zone de refuge, d alimentation et de reproduction. Auxiliaires des cultures et ravageurs correspondants Insectes prédateurs et parasites Oiseaux, reptiles et mammifères Auxiliaires des cultures carabes chrysopes coccinelles guêpes perce-oreilles punaises syrphes chauve-souris fouines, belettes, putois grives hérissons mésanges, passereaux pics rapaces Serpents Ravageurs consommés limaces, taupins pucerons, acariens pucerons altises, charançons, cochenilles, pucerons, chenilles pucerons, cochenilles, psylles psylles, thrips, acariens pucerons papillons, carpocapses, hannetons, pucerons mulots limaces, escargots limaces, hannetons, chenilles carpocapses, chenilles carpocapses mulots mulots et rouges tandis que la strate arborée fait office de poste de guet pour les rapaces, buses et faucons. Pour pouvoir protéger les cultures, les auxiliaires doivent atteindre le cœur des parcelles cultivées. Or leur capacité de déplacement est souvent limitée par la distance entre le milieu qui les abrite et la culture à protéger. C est notamment le cas pour les insectes : par exemple, l impact des carabes diminue très fortement lorsque la haie se situe à plus de 100 mètres de la culture. La taille des parcelles doit être adaptée pour que les auxiliaires puissent en atteindre le centre. Des surfaces parcellaires comprises entre 4 et 8 ha semblent un compromis acceptable entre un usage normal du matériel agricole et la présence d auxiliaires. La haie doit être connectée avec le réseau d éléments naturels : l association d une haie avec une bande enherbée offre un habitat intéressant. En effet, un grand nombre d espèces d oiseaux et d arthropodes ont besoin d un enherbement épais pour se déplacer de la haie vers la culture. La haie idéale est donc connectée à la culture par une strate herbacée diversifiée, à l échelle d un territoire, les haies peuvent constituer des corridors écologiques. Lorsqu elles sont reliées avec des réservoirs de biodiversité, elles permettent à de nombreuses espèces de se déplacer et d étendre leur territoire. Elles abritent aussi elles-mêmes une plus grande diversité d espèces. La structure de la haie champêtre est importante pour abriter les auxiliaires. La haie idéale est composée d espèces de différentes hauteurs, d arbres, d arbustes et de buissons intercalaires d espèces végétales locales qui forment un linéaire dense. Chaque strate végétale abrite à chaque hauteur, une faune spécifique. Par exemple, la strate herbacée est bénéfique aux perdrix grises Les espèces végétales à privilégier pour constituer une haie sont les espèces locales qui abritent un cortège d insectes hôtes ou visiteurs plus important que les espèces exotiques. On peut citer par exemple, le chêne, le noyer, le charme, le noisetier, le sureau, le troène, les saules, le cornouiller, le lierre. CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA HAUTE-GARONNE Direction de l Agriculture, du Développement Rural et de l Environnement 1, boulevard de la Marquette TOULOUSE cedex 9 Tél Fax

2 Le choix des espèces est fonction du sol, de l exposition, de la situation topographique Il est discuté avec le technicien du Conseil Départemental pour prendre en compte l ensemble des critères. structurant du paysage, refuge pour la faune sauvage, protection des cultures contre les intempéries (vent, gel ), régulation et assainissement des eaux, lutte contre l érosion. Certaines espèces sont favorables à des auxiliaires bien déterminés. Par exemple : le fusain d Europe favorise la présence des chrysopes, prédateurs des psylles, le tilleul, le merisier, le sureau noir, l érable champêtre, le fusain d Europe, le noisetier, la viorne obier, le cornouiller sanguin favorisent la présence des coccinelles, prédateurs de cochenilles, l érable champêtre, le cornouiller sanguin, le merisier, le fusain d Europe abritent les staphylins, prédateurs des limaces et des larves d insectes Enfin, parmi ses autres qualités, la haie abrite les insectes pollinisateurs -syrphes ou abeillesqui sont essentiels à la plupart des productions agricoles et elle offre de multiples fonctions : élément INTERCULTURES : éviter les pertes d azote par lessivage Sur le plan agronomique, le couvert végétal est bénéfique : il joue le rôle d un piège à nitrates tout en favorisant la structure et la vie du sol. Il peut être mis à profit pour réduire les pertes d azote et la facture d engrais azotés en répondant, en zone vulnérable, aux exigences de la réglementation. La quantité d azote absorbée varie en fonction de l espèce utilisée et de la matière sèche produite par la culture intermédiaire. Selon Arvalis la teneur en azote des parties aériennes, est d environ : 1,4 % pour un couvert d avoine produisant plus de 2 t de matière sèche à l hectare, 3 % pour un couvert de légumineuses produisant plus de 2 t de ms/ha Pour un couvert constitué d un mélange d espèces, on retient une moyenne des teneurs des espèces composant le mélange. Ainsi, avec une production de 4 t de ms/ha, l avoine absorbe 55 unités d azote dans ses parties aériennes et les légumineuses, 120 unités. Environ, un tiers de cet azote absorbé est disponible pour la culture suivante. L intérêt d un couvert réside donc autant dans l économie d engrais que dans l amélioration et la conservation du sol. En zone vulnérable, les dates d implantation et de destruction du couvert sont encadrées par la réglementation. Le semis doit être effectué avant le 20/09 et le couvert doit être maintenu pendant La haie est une surface d intérêt écologique et elle est incluse dans la surface admissible aux aides PAC à condition que sa largeur n excède pas 10 mètres. C est aussi un élément topographique du paysage protégé par la conditionnalité des aides PAC au titre de la B.C.A.E. 7 : elle ne peut pas être détruite, remplacée ou déplacée sans une autorisation de la Direction Départementale des Territoires. L aide du Conseil Départemental à la plantation de haies se poursuit. Les agriculteurs et propriétaires fonciers qui souhaitent planter des haies peuvent s inscrire dès maintenant et avant le vendredi 10/07/2015 afin de participer au «programme haies» du Conseil Départemental pour la campagne Ils seront ensuite accompagnés par un technicien pour élaborer leur projet et pour réaliser les plantations en novembre. Contact : deux mois au minimum. Il ne doit pas être détruit avant le 1/11 sauf sur les îlots situés en «zones à contraintes argileuses pour la couverture des sols» où il est autorisé à partir du 1/10. Le semis doit donc être réalisé : au plus tard le 1/09 si la destruction est prévue à partir 1/11, au plus tard le 20/09 si la destruction est prévue en sortie d hiver. Les modalités d implantation dépendent de l objectif que se fixe l agriculteur, en plus de la conformité à la réglementation sur les zones vulnérables. Pour une implantation rapide et à un faible coût, les deux techniques suivantes sont pratiquées : semis à la volée sous couvert de céréales à paille au printemps : 10 minutes/ha pour un coût moyen de 15 /ha, en utilisant des semences de ferme, semis à la volée après la récolte de blé, puis déchaumage superficiel, puis rouleau : le temps de travail est d environ 40 minutes/ha pour un coût moyen de 60 /ha avec des semences de ferme. Avec ces techniques, les couverts débutent leur cycle en juillet et le manque d eau peut nuire à l implantation. Il pourrait alors être nécessaire de semer à nouveau fin août. Flash AGRICULTEURS du 12/06// CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA HAUTE-GARONNE 2

3 Si l agriculteur souhaite économiser des engrais, améliorer le taux de matière organique du sol ou si la parcelle présente des risques d érosion, il privilégiera des techniques assurant une implantation et une densité du couvert satisfaisantes : soit un déchaumage puis un semis avec semoir TCS. Le temps à consacrer est d environ 60 minutes/ha pour un coût de 110 /ha, avec des semences certifiées, soit un déchaumage suivi d un semis en combiné et d un passage du rouleau : il faut compter 100 minutes/ha pour un coût de 150 /ha, toujours avec des semences certifiées. Les périodes de déficit hydrique récurrentes de juillet à fin septembre peuvent être préjudiciables à la réussite du couvert. L implantation du couvert est améliorée en semant fin août, après une pluie sur un lit de semence frais. La réussite du semis à la volée sous couvert de blé est plus aléatoire. Repères Dans le cadre du «5e programme régional d actions en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d origine agricole», des cultures intermédiaires doivent être implantées dans les intercultures longues afin de limiter le lessivage de l azote. Cette pratique est une obligation réglementaire depuis le 4e programme en L arrêté préfectoral du 13 mars 2015 a étendu la zone vulnérable de la Haute-Garonne. Une «couverture végétale pour limiter les fuites d azote au cours des périodes pluvieuses» ou «culture intermédiaire piège à nitrates» s impose sur de nouveaux territoires. Enfin, le respect de la réglementation sur les zones vulnérables est intégré aux règles du domaine «environnement» de la conditionnalité. Une non-conformité concernant «l implantation d une culture hivernale et automnale» donne lieu à une pénalité de 3 % sur les aides PAC. Flash AGRICULTEURS du 12/06// CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA HAUTE-GARONNE 3

4 CONDITIONNALITÉ : la grille est connue pour 2015 La conditionnalité est maintenue dans le cadre de la PAC Comme précédemment, elle regroupe les domaines suivants : les bonnes conditions agricoles et environnementales ou B.C.A.E., normes qui visent à limiter l'érosion des sols, à maintenir les éléments topographiques, à assurer un niveau minimal d entretien des terres et à protéger les eaux, les exigences réglementaires en matière de gestion (E.R.G.M.) des domaines «environnement», «protection et bien-être animal», «santé publique, santé animale et végétale» qui reprennent les obligations de la réglementation nationale correspondant à des directives européennes. C est le cas, par exemple, de la réglementation sur la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d origine agricole en zones vulnérables dans le domaine «environnement». Pour 2015, la grille de la conditionnalité est parue sur le site du ministère de l agriculture, à l adresse internet suivante : L'évolution des règles de la conditionnalité sur les B.C.A.E. s explique en partie par l'apparition du paiement vert, le «verdissement», qui vise à rémunérer des actions spécifiques en faveur de l'environnement. Deux nouvelles B.C.A.E. ont été créées : la B.C.A.E.5 et la B.C.A.E.7. La B.C.A.E. 5, «limitation de l érosion», interdit le travail du sol dans les sols gorgés d eau ou inondés. La B.C.A.E. 7, «maintien des éléments topographiques», retient, en France, les particularités topographiques que sont les haies (10 mètres de large au maximum), les mares (surface comprise entre 10 ares et 50 ares), les bosquets (surface comprise entre 10 ares et 50 ares). Leur maintien est obligatoire. En compensation, ils sont admissibles, c'est-à-dire qu ils sont comptabilisés dans les «surfaces agricoles». Lorsqu ils sont situés sur des terres arables ou leur sont adjacents, ils peuvent aussi être comptabilisés dans les surfaces d intérêt écologique (S.I.E.) à condition de respecter les dimensions réglementaires (pour les bosquets, d une surface inférieure à 30 ares et pour les mares, d une surface inférieure à 10 ares). La destruction, le déplacement ou le remplacement d une haie ne sont possibles que dans un cadre dérogatoire défini et doivent faire l'objet d'une déclaration à la Direction Départementale des Territoires. Les éléments topographiques ne sont plus soumis à une part minimum par rapport à la surface globale comme précédemment. En effet c est maintenant la S.I.E. qui est soumise au taux de 5% de la surface arable au titre du paiement vert. Les autres B.C.A.E. font l objet de modifications plus ou moins importantes : la B.C.A.E. 4 «couverture minimale des sols» se substitue à la B.C.A.E. «entretien minimal des terres» et à la B.C.A.E «diversité des assolements». Elle impose une date de semis avant le 31 mai et un couvert sur les terres arables, en production ou gelées et entre les phases d arrachage et de réimplantation des vignes et des vergers, les B.C.A.E. 1 «bande tampon le long des cours d eau» et 6 «interdiction de brûlage» sont légèrement modifiées dans leurs modalités, les principes des B.C.A.E. «prélèvement pour l'irrigation» et «protection des eaux souterraines» restent identiques aux années précédentes, les B.C.A.E. «diversité des assolements» et «gestion des surfaces en herbe» et «entretien minimal des terres» sont supprimées. En conclusion, la PAC comprend aujourd hui trois types de mesures complémentaires en matière d environnement : la conditionnalité, qui consiste à établir un lien entre le versement des aides directes compensatrices couplées et découplées et le respect d'exigences en matière d'environnement, de santé publique, de santé des animaux et des végétaux, et de bienêtre animal. La conditionnalité introduit une réduction des paiements directs en cas de non-respect de ces exigences, le verdissement ou paiement vert soumis également au respect de la conditionnalité est attribué à tout exploitant qui respecte trois critères : contribuer au maintien d'un ratio régional de prairies permanentes par rapport à la SAU, avoir une diversité de l'assolement et disposer de surfaces d'intérêt écologique correspondant à au moins 5 % de la surface en terre labourable, Flash AGRICULTEURS du 12/06// CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA HAUTE-GARONNE 4

5 les «mesures agro-environnementales et climatiques» (M.A.E.C.), contractuelles et rémunérées sont mises en œuvre pour des projets ayant candidaté à l appel d offre du Conseil Régional. Des territoires prioritaires sont délimités. Le paiement correspondant aux M.A.E.C. est soumis au respect de la conditionnalité. Les conseillers agricoles du Conseil Départemental proposent aux agriculteurs un diagnostic pour faire un point sur la conformité de leur exploitation. En outre, le ministère de l alimentation de l agriculture et de la forêt actualise régulièrement ses fiches concernant l application de la PAC en France sur son site internet à l adresse suivante : Identification des surfaces non agricoles, des S.I.E. et des éléments topographiques Les surfaces, de type non agricoles visibles sur photo aérienne (bâtiments, routes...), les S.I.E. et les éléments de la B.C.A.E.7 seront identifiés par l IGN par photo-interprétation. Ils ne sont pas déclarés par l exploitant. Pendant l instruction, l agriculteur recevra le détail de ces éléments et la surface admissible de chaque parcelle. Dans un délai qui sera indiqué par l administration et qui constituera une phase contradictoire, il pourra signaler toute erreur de délimitation ou d identification qu il aurait constatée. L exploitant reste, in fine, responsable de sa déclaration PAC et des renseignements indiqués pour chaque parcelle lors de sa déclaration. AVORTEMENTS INFECTIEUX CHEZ LES RUMINANTS : le plan avortements de la Haute-Garonne Les avortements constituent un sujet de préoccupation constant pour les éleveurs de ruminants. Les conséquences économiques sont toujours importantes autant à cause de la perte des jeunes animaux que des perturbations possibles de la santé et de la fertilité des mères : retards à la fécondation, inflammation de l utérus, métrites La productivité de l élevage est donc directement affectée. L avortement est comptabilisé comme tel à partir du moment où la gestation est installée et jusqu à la mortalité à la naissance incluse. Il comprend les deux phénomènes suivants : l expulsion du fœtus qui est considérée comme un avortement à partir de 45 jours de gestation chez la vache et de 35 jours chez la chèvre et la brebis, la mortinatalité dans le cas d un animal mort-né ou succombant dans les 48 heures. La mortinatalité est donc une composante de l avortement. Elle est fréquente dans les cas de fièvre Q ou de chlamydiose chez les moutons. Les causes des avortements peuvent être : des causes non infectieuses : nutritionnelles, traumatiques, génétiques ou des causes infectieuses : bactérienne, virale, parasitaire, mycosique Les avortements constituent aussi un problème de santé publique. En effet, certaines causes infectieuses chez les ruminants sont également des maladies transmissibles à l homme ou «zoonoses». C est le cas pour la brucellose, la fièvre Q, la chlamydiose, la toxoplasmose, la campylobactériose, la listériose. La déclaration des avortements est obligatoire pour la surveillance de la brucellose. Elle doit intervenir : pour les bovins à partir du premier avortement, pour les ovins et caprins lors de trois avortements ou plus sur une période de sept jours. La déclaration des avortements constitue la principale modalité de surveillance de la brucellose et elle permet de garantir le statut indemne de brucellose. La visite du Vétérinaire Sanitaire et les analyses spécifiques relatives à la brucellose sont intégralement financées par l État. Lors d avortements répétés, l hypothèse d une origine infectieuse est renforcée. Il est donc recommandé d élargir le dépistage à d autres agents pathogènes. Compte tenu des enjeux pour l élevage départemental et pour la santé publique, un «protocole départemental avortement» a été mis en place en Haute- Garonne depuis Proposé aux vétérinaires et aux éleveurs, il cible les principaux agents infectieux responsables d avortements, en plus de la brucellose obligatoire : pour les bovins, la fièvre Q, la chlamydiose, la diarrhée virale bovine (la maladie des muqueuses ou BVD) et la néosporose, Flash AGRICULTEURS du 12/06// CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA HAUTE-GARONNE 5

6 pour les petits ruminants, la fièvre Q, la chlamydiose, la border disease (BD), la toxoplasmose et la salmonellose abortive ovine. Le Conseil Départemental de la Haute- Garonne soutient l investigation sur l origine infectieuse des avortements en participant aux frais des analyses complémentaires via son Laboratoire Départemental (LD31 EVA). Sont pris en charge : 20% des frais d analyses réalisées par PCR sur écouvillons, avortons et placenta, 40% des frais d analyses sérologiques de groupe (au minimum 5 animaux) pour les petits ruminants. Le GDS 31 participe également au «protocole départemental avortement» via la Caisse Régionale Solidarité Santé Animale (CRSSA), pour laquelle l éleveur concerné aura cotisé, avec un maximum de 100 HT par dossier : se renseigner auprès du GDS 31. L État prend en charge la visite du vétérinaire sanitaire dans le cadre de la législation sur la brucellose. Face à des avortements infectieux, la réaction de l éleveur doit être la plus rapide possible afin de diagnostiquer au plus tôt l agent pathogène responsable des pertes économiques et de consulter rapidement le vétérinaire qui pourra proposer un traitement curatif (anti-infectieux) et/ ou préventif (vaccins, conduite d élevage ). En pratique, en cas d avortement, l éleveur suivra les étapes suivantes : 1. Contacter son vétérinaire sanitaire. 2. Celui-ci effectuera les prélèvements nécessaires : une prise de sang sur tube sec, obligatoire pour la brucellose, pour tout animal ayant avorté, quelle que soit l espèce et un écouvillon cervico-vaginal, utile pour la recherche de fièvre Q et chlamydiose et potentiellement obligatoire pour la brucellose, pour les bovins -éventuellement pour les petits ruminants- : l avorton ou ses organes de choix et/ou le placenta, à emballer sous triple emballage, pour les petits ruminants, le diagnostic est en général fait sur un groupe d animaux via une sérologie de groupe : 5 prises de sang sur tube sec sont réalisées sur 5 primipares ou femelles avortées. Ces 5 prises de sang sont indispensables pour le diagnostic de la salmonellose abortive ovine et permettront d avoir une bonne indication pour les autres maladies (surtout en l absence d avorton). 3. Compléter avec le vétérinaire le formulaire de «demande d analyse spécifique au protocole avortement». Ce formulaire est disponible auprès du vétérinaire, du GDS31 ou du LD31-EVA. 4. La recherche d autres agents pathogènes peut être demandée, en dehors du protocole avortement, selon le diagnostic différentiel du vétérinaire et sur son conseil, par exemple la détection du virus de Schmallenberg (S.B.V.). 5. Les prélèvements sont à envoyer avec le document «protocole avortement» au Laboratoire Départemental 31 - Eau-Vétérinaire-Air, 76 chemin Boudou, CS 50013, Launaguet. La qualité des prélèvements pour la recherche directe d agents infectieux est indispensable à la fiabilité des analyses. Ils doivent être effectués en évitant les contaminations extérieures. Compte tenu de leur caractère potentiellement contagieux, ils doivent être emballés sous triple emballage afin d éviter toute contamination extérieure et toute fuite lors du transport (ADR) : un sac en plastique puis un essuie-tout, puis un sac en plastique et enfin un emballage solide, sac en plastique ou autre emballage rigide (ou emballage spécifique). Ils doivent parvenir au laboratoire très rapidement sous régime du froid. Pour tout renseignement, contacter le Laboratoire Départemental 31 Eau-Vétérinaire-Air (LD31 EVA) tél. : ld31@cd31.fr Contacts : Dr Mylène Lemaire-Meyer ; tél. direct : ; courriel : mylene.lemaire@cd31.fr ; et Sophie Orien-Petolas ; tél. direct : ; courriel : sophie.orien-petolas@cd31.fr Flash AGRICULTEURS du 12/06// CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA HAUTE-GARONNE 6

7 Pour en savoir plus contactez les secteurs ou retrouvez les coordonnées des conseillers agricoles sur le site internet du Conseil Départemental à l adresse suivante : rubrique «Agriculture et aménagement de l espace rural» Et pour recevoir des informations directement par mail, transmettez votre courriel à l adresse suivante : CG31-Flash-Agriculteurs@cd31.fr Secteur Adresse Animateur Téléphone/ Fax 21, route de Villemur Nord Toulousain Joseph CONQUET VILLAUDRIC Lauragais Volvestre - Vallées Comminges 7 avenue du 8 mai CARAMAN 11, place Brindejonc MONTESQUIEU 1, espace Pégot SAINT-GAUDENS Christophe BRUNO Claire PRATS Cécile RUAU Conformément aux articles 39 et suivants de la loi n du 6 janvier 1978 relative à l informatique, aux fichiers et aux libertés, toute personne peut obtenir communication et, le cas échéant, rectification ou suppression des informations la concernant, en s adressant par courrier à l adresse suivante : Conseil Départemental de la Haute-Garonne, Direction de l Agriculture, du Développement Rural et de l Environnement, 1, boulevard de la Marquette, Toulouse cedex 9. Le Conseil Départemental de la Haute-Garonne est agréé par l État pour son activité de conseil sur l utilisation des produits phytosanitaires sous la référence MP01858 (et avec le Siret n ). Flash AGRICULTEURS du 12/06// CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA HAUTE-GARONNE 7

4. Verdissement, une PAC plus verte

4. Verdissement, une PAC plus verte 4. Verdissement, une PAC plus verte Aides Couplées JA Verdissement Paiement redistributif DPB Trois obligations à respecter : 1. Diversification des assolements 2. Maintien des prairies permanentes 3.

Plus en détail

2. Les auxiliaires de culture

2. Les auxiliaires de culture III- Maîtriser les ravageurs et les adventices 2. Les auxiliaires de culture Insectes Le principe de la lutte biologique est la régulation des populations de ravageurs de culture par l utilisation de leurs

Plus en détail

Journées portes ouvertes ECOPHYTO 18-11-2013

Journées portes ouvertes ECOPHYTO 18-11-2013 Journées portes ouvertes ECOPHYTO 18-11-2013 Principe: Favoriser la biodiversité fonctionnelle sur l exploitation -Impact très souvent sous estimé de la faune auxiliaire naturellement présente -Importance

Plus en détail

PAC. ce qui change. vraiment

PAC. ce qui change. vraiment PAC 2014 2020 ce qui change vraiment Dotée d un budget préservé de l ordre de 9,1 milliards par an, la nouvelle pac entrera pleinement en application en 2015 et sera le cadre commun de l agriculture européenne

Plus en détail

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure : OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneu et autres végétau indésirables Sous-mesure : 10.1 Paiements au titre d'engagements agroenvironnementau et climatiques

Plus en détail

Le rôle des haies dans le maintien et le développement des auxiliaires de culture et les pollinisateurs

Le rôle des haies dans le maintien et le développement des auxiliaires de culture et les pollinisateurs Le rôle des haies dans le maintien et le développement des auxiliaires de culture et les pollinisateurs A LES INSECTES UTILES : LES POLLINISATEURS Ce sont essentiellement les insectes de l ordre des Hyménoptères

Plus en détail

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES Version A Aide sollicitée auprès du Conseil Régional de Picardie au titre de (cocher l aide sollicitée) : o L investissement en agriculture biologique o

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Permet plus de souplesse au niveau du raisonnement de la lutte contre les organismes nuisibles

Permet plus de souplesse au niveau du raisonnement de la lutte contre les organismes nuisibles Atelier Biocontrôle Matthieu BENOIT Chambre régionale d agriculture de Normandie - arboriculture Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l appui financier de l Office national de

Plus en détail

DIRECTIVE NITRATES ZONE VULNERABLE 4ème Programme d Actions

DIRECTIVE NITRATES ZONE VULNERABLE 4ème Programme d Actions DIRECTIVE NITRATES ZONE VULNERABLE 4ème Programme d Actions Novembre 2010 CHAMBRE D AGRICULTURE 47 4ème Programme d Actions ZONE VULNERABLE Quelle zone? 93 communes 2466 exploitations 94425 ha 4ème Programme

Plus en détail

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

Caisse Nationale de Mutualité Agricole Séminaire national sur la vulgarisation, l appui-conseil et les bonnes pratiques agricoles Le rôle des Assurances Agricole dans le développement de la politique du renouveau Agricole et Rural Présentation

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable Guide de l utilisateur 2010 Si vous êtes amenés à utiliser cet outil, merci d indiquer votre source. Réseau agriculture durable - Inpact Bretagne

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS

RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS PREFET DE L YONNE RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS spécial n 10/2013 du 10 juin 2013 Adresse de la préfecture : 1, Place de la Préfecture - CS 80119-89016 Auxerre cedex tél. standard 03.86.72.79.89 Adresse

Plus en détail

TCS, strip-till et semis direct

TCS, strip-till et semis direct Témoignage dethierry Lesvigne Polyculture Elevage Bovin Lait La Bernaudie 24 480 ALLES- SUR-DORDOGNE Depuis 2008, Thierry Lesvigne a choisi repenser l ensemble de son système agronomique et a arrêté définitivement

Plus en détail

Définition des variables présentées dans le RICA

Définition des variables présentées dans le RICA Les termes en gras italique sont définis par ailleurs dans le lexique. Les termes en italique désignent des variables explicitement recueillies dans le Rica. A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V

Plus en détail

Aménagements agroforestiers et Biodiversité fonctionnelle

Aménagements agroforestiers et Biodiversité fonctionnelle Aménagements agroforestiers et Biodiversité fonctionnelle Cette plaquette, réalisée par Arbre et Paysage 32, en lien avec le projet CASDAR «Améliorer l efficacité agro-écologique des systèmes agroforestiers

Plus en détail

Réforme de la PAC 2015. Réunion d information Septembre 2014

Réforme de la PAC 2015. Réunion d information Septembre 2014 Réforme de la PAC 2015 Réunion d information Septembre 2014 DE NOMBREUX DEFIS POUR LA PAC : LES PROPOS DE D. CIOLOS Juillet 2010 Le contexte : -> fin de la programmation 2007-2013 -> contexte de crise

Plus en détail

BILAN DE LA CAMPAGNE 2014

BILAN DE LA CAMPAGNE 2014 BSV n 13 bilan saison 214 Epidémiosurveillance BRETAGNE-NORMANDIE-PAYS DE LA LOIRE : Bilan de la Saison 214 SOMMAIRE BILAN DE LA CAMPAGNE 214 Les observateurs Les observations Les Bulletins de Santé du

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

Fertiliser le maïs autrement

Fertiliser le maïs autrement Fertiliser le maïs autrement Dans un contexte de renchérissement des ressources en azote organique et de recherche de plus d autonomie, les agriculteurs biologiques picards et leurs conseillers au sein

Plus en détail

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Romain LEGERE- Arvalis(station de la Jaillière Collaboration Bruno Couilleau-CA44 (Ferme de Derval) Techniques agronomiques innovantes

Plus en détail

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal GUIDE PRATIQUE DE L'ÉLEVEUR Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal avril 2011 BRETAGNE PAYS DE LA LOIRE SOMMAIRE Paroles d éleveurs 4 Quelle place donner à l herbe Le choix d un système fourrager 8

Plus en détail

Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.)

Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.) Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.) Protection Biologique Intégrée Lutte phytosanitaire De la lutte «systématique» à la lutte raisonnée La lutte «systématique»

Plus en détail

«Les auxiliaires des cultures

«Les auxiliaires des cultures «Les auxiliaires des cultures arboriculture, maraîchage, grandes cultures» Auteur : GIRAUD A. - CHAMBRE D AGRICULTURE DE L ARDECHE Date de parution : Octobre 2012 Ce document est la propriété exclusive

Plus en détail

Détail des cultures de l'exploitation en 2007

Détail des cultures de l'exploitation en 2007 République et Canton de Genève Département des finances Administration fiscale cantonale Formulaire annexe à la déclaration 2007 servant à déterminer le revenu et la fortune professionnels de l'agriculture

Plus en détail

CHOU BIOLOGIQUE. Evaluation d aménagements floristiques sur la répartition intra-parcellaire des auxiliaires

CHOU BIOLOGIQUE. Evaluation d aménagements floristiques sur la répartition intra-parcellaire des auxiliaires CHOU BIOLOGIQUE Evaluation d aménagements floristiques sur la répartition intra-parcellaire des auxiliaires Essai de plein champ conditions expérimentales 1 Auteurs : Christian ICARD (Ctifl-SERAIL), Nadine

Plus en détail

L assurance récoltes en France

L assurance récoltes en France P A C I F I C A - A S S U R A N C E S D O M M A G E S L assurance récoltes en France Colloque FARM - Pluriagri du 18 décembre 2012 Thierry LANGRENEY Directeur général de Pacifica L assurance, un outil

Plus en détail

AUTOUR DE LA MISE BAS

AUTOUR DE LA MISE BAS AUTOUR DE LA MISE BAS Un vêlage ou un agnelage est une des périodes les plus importantes dans la conduite d un élevage. De sa réussite dépendra l entrée d argent quelques mois plus tard. Il est donc impératif

Plus en détail

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières Agreste Champagne-Ardenne n 4 - Juillet 2015 Réseau d information comptable agricole En 2013, le Résultat Courant Avant Impôt (RCAI) moyen des exploitations agricoles champardennaises couvertes par le

Plus en détail

Association des. Objectifs. convivialité, réunir les habitants autour du jardinage. action sociale, action environnementale,

Association des. Objectifs. convivialité, réunir les habitants autour du jardinage. action sociale, action environnementale, Objectifs Association des convivialité, réunir les habitants autour du jardinage action sociale, création de jardins familiaux action environnementale, promouvoir un jardinage respectueux de l environnement

Plus en détail

La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012

La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012 La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012 Cette lettre du service d'économie agricole (SEA) de la DDT de l'essonne est gratuite. Elle peut librement être recopiée

Plus en détail

Notice explicative Comment renseigner votre dossier PAC?

Notice explicative Comment renseigner votre dossier PAC? MINISTÈRE DE L AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT Direction départementale des territoires Direction départementale des territoires et de la mer Direction de l alimentation, de l agriculture

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

Taillis à courte ou très courte rotation (TTCR) : gestion des pratiques d implantation

Taillis à courte ou très courte rotation (TTCR) : gestion des pratiques d implantation PRATIQUES N 12 Taillis à courte ou très courte rotation (TTCR) : gestion des pratiques d implantation Définition générale de la pratique TTRC de saule Les taillis à courte ou très courte rotation (TCR

Plus en détail

Avis bureau Création d une zone commerciale Sainte Anne sur Brivet

Avis bureau Création d une zone commerciale Sainte Anne sur Brivet Déplacement et agrandissement de la zone commerciale de Pont Château. 30ha Le projet et le SAGE Qualité des milieux Article 1 protection des zones humides Article 2 niveau de compensation Article 5 création

Plus en détail

Samedi 23 Mai 2015 Marché des animaux de la ferme & ferme pédagogique

Samedi 23 Mai 2015 Marché des animaux de la ferme & ferme pédagogique Samedi 23 Mai 2015 Marché des animaux de la ferme & ferme pédagogique REGLEMENT GENERAL Le Clos du Verger organise cette année les Champêtreries a Jasseron le 23 Mai 2015. Au programme : Marché des animaux

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET SESSION 2011 France métropolitaine BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE ÉPREUVE N 2 DU PREMIER GROUPE ÉPREUVE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Option : Génie des équipements agricoles Durée : 3 heures 30 Matériel(s)

Plus en détail

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs)

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) 105 Annexe 3 Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) On trouvera ci-après une description succincte des NIMP adoptées. Le texte intégral des NIMP peut être consulté sur le Site

Plus en détail

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008 C.R.E.A.B. MIDI-PYRENEES CENTRE REGIONAL DE RECHERCHE ET D EXPERIMENTATION EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE MIDI-PYRENEES RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

Plus en détail

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique Conjoncture retenue pour la construction des cas-types Prix de la viande bovine Conjoncture 1 er trimestre 2012 Prix des

Plus en détail

Nourrir les oiseaux en hiver

Nourrir les oiseaux en hiver les oiseaux en hiv Nourrir les oiseaux en hiver Sommaire : Pourquoi les nourrir...page 1 Comment les nourrir...page1 Quels ravitaillement pour quel oiseaux?...page2 Recette «pain de graisse»...page 3 Les

Plus en détail

Reussir. le passage au non-labour. Qu'est-ce que le non-labour? Il y a plusieurs types de non-labour... Reussir

Reussir. le passage au non-labour. Qu'est-ce que le non-labour? Il y a plusieurs types de non-labour... Reussir le passage au Qu'est-ce que le? C'est travailler le sol sans retournement (sans labour) sur tout ou partie des parcelles de l'exploitation, avec pour objectif à priori l'abandon définitif de la charrue.

Plus en détail

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur Jeu de l ingénierie écologique mémo du joueur Contexte Qu est-ce que l ingénierie écologique? L ingénierie écologique peut être définie par une action par et/ou pour le vivant. Plus précisément, le vivant

Plus en détail

FAVORISER LA BIODIVERSITÉ DANS LE CIMETIÈRE. Guillaume Larregle (Maison de l Environnement de Seine-et-Marne)

FAVORISER LA BIODIVERSITÉ DANS LE CIMETIÈRE. Guillaume Larregle (Maison de l Environnement de Seine-et-Marne) FAVORISER LA BIODIVERSITÉ DANS LE CIMETIÈRE Guillaume Larregle (Maison de l Environnement de Seine-et-Marne) LA TRAME VERTE ET BLEUE RECONSTITUER UN RÉSEAU DE CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES Permettre à la faune

Plus en détail

UN VEAU PAR VACHE ET PAR AN

UN VEAU PAR VACHE ET PAR AN RÉSEAUX D ÉLEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE COLLECTION THÉMA UN VEAU PAR VACHE ET PAR AN Pour les éleveurs allaitants dont la principale activité est de faire naître des veaux, il est primordial

Plus en détail

livrets les Lutter contre l érosion des terres Ministère de la Région wallonne Direction générale de l Agriculture

livrets les Lutter contre l érosion des terres Ministère de la Région wallonne Direction générale de l Agriculture Ministère de la Région wallonne Direction générale de l Agriculture livrets les D E L A G R I C U L T U R E N 12 Lutter contre l érosion des terres Présenté par : Pr Sylvia Dautrebande, Hélène Cordonnier,

Plus en détail

Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production. Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées

Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production. Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées 10 Damien décembre Ameline 2010 (CER France Toulouse Midi-Pyrénées) Compétitivité

Plus en détail

Les potagers Neerstalle

Les potagers Neerstalle Les potagers Neerstalle Une initiative de Marc COOLS, Échevin de l Environnement et des Propriétés communales, avec le soutien du Collège des Bourgmestre et Échevins d Uccle Une action menée par le Service

Plus en détail

Bien vivre, dans les limites de notre planète

Bien vivre, dans les limites de notre planète isstock Bien vivre, dans les limites de notre planète 7e PAE le programme d action général de l Union pour l environnement à l horizon 2020 Depuis le milieu des années 70, la politique environnementale

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

STRATEGIE DE GESTION DES RISQUES DANS LE SECTEUR AGRICOLE

STRATEGIE DE GESTION DES RISQUES DANS LE SECTEUR AGRICOLE Royaume du Maroc Ministère de l Agriculture et de la Pêche Maritime STRATEGIE DE GESTION DES RISQUES DANS LE SECTEUR AGRICOLE Congrès International sur l Assurance et la Réassurance des Risques Agricoles

Plus en détail

& Que choisir. favoriser le bien-être

& Que choisir. favoriser le bien-être Label Rouge & Agriculture Biologique Que choisir pour favoriser le bien-être des animaux? Un guide des tiné au consommateur Protection mondiale des animaux de ferme Ce petit guide a pour objectif d aider

Plus en détail

Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau

Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau Les plans d'eau peuvent avoir des usages différents à savoir agrément, défense contre l'incendie, élevage de poissons, irrigation,

Plus en détail

Action 5.1.1 : Mettre en place des outils d accompagnement technico-économique en matière de pratiques culturales

Action 5.1.1 : Mettre en place des outils d accompagnement technico-économique en matière de pratiques culturales Orientation stratégique n 5 : Innover pour amélior er la productivité des exploitations Objectif opérationnel 5.1 : acquérir des références technico-économiques sur des techniques alternatives Action 5.1.1

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

DOSSIER DE CERTIFICATION

DOSSIER DE CERTIFICATION CERTIFICATION DES EXPLOITATIONS SPECIALISEES MAÏS POUR L APPLICATION DE LA MESURE D EQUIVALENCE A LA DIVERSITE DES CULTURES AU TITRE DU VERDISSEMENT DE LA PAC DOSSIER DE CERTIFICATION OCACIA ASSOCIATION

Plus en détail

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection,

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection, Ma vache, mon maïs fourrage, et moi 50 ans de progrès! Depuis maintenant 50 ans, le maïs fourrage a bénéficié avec succès du progrès génétique et de l innovation variétale. Il a su s inscrire durablement

Plus en détail

EPREUVE ECRITE D ADMISSIBILITE

EPREUVE ECRITE D ADMISSIBILITE CONCOURS DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DE LYCEE PROFESSIONNELS AGRICOLE (PLPA) SESSION 2011 Concours : INTERNE Section : Sciences économiques et sociales et gestion Option A : Sciences économiques et sociales

Plus en détail

Les insectes auxiliaires du jardin Maintenir la biodiversité dans le Grand Lyon

Les insectes auxiliaires du jardin Maintenir la biodiversité dans le Grand Lyon Les insectes auxiliaires du jardin Maintenir la biodiversité dans le Grand Lyon Le Syrphe ceinturé DÉFINITION Les ravageurs sont des organismes qui causent des dégâts aux plantes cultivées, aux stocks

Plus en détail

Une nouvelle écologie des parcs et des jardins

Une nouvelle écologie des parcs et des jardins Une nouvelle écologie des parcs et des jardins Une nouvelle écologie des parcs et des jardins Patrimoine vert bordelais et politique de développement et de gestion Ecologie : grands principes et applications

Plus en détail

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Conception, rédaction, réalisation : Parménion/RFF - Crédit photos : Biotope, CREN Poitou-Charentes, Ecosphère, RFF Impression

Plus en détail

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Annexe 3 Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Cette annexe présente les enjeux environnementaux ayant été définis comme prioritaires en Poitou-Charentes. Une série de cartes

Plus en détail

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS CLBV AQMP02 CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS 2 UMO sur 39 ha avec 200 chèvres produisant 160 000 litres de lait et engraissement de 40 génisses Ce système se rencontre principalement dans

Plus en détail

Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis

Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis L espace d un an suffit pour constater la richesse et la diversité des populations d insectes qui prospectent dans le moindre carré de jardin.

Plus en détail

Débroussailler autour de sa maison : «une obligation»

Débroussailler autour de sa maison : «une obligation» Guide du débroussaillement règlementaire aux abords des constructions dans le département de Vaucluse Débroussailler autour de sa maison : «une obligation» 2 ème édition Le débroussaillement vous protège,

Plus en détail

: IDENTIFIANT : BOURGOGNE, MOT DE PASSE : CAVB

: IDENTIFIANT : BOURGOGNE, MOT DE PASSE : CAVB SPECIALE ASSURANCES N 51 bis du mois de janvier 2014 La CAVB s est rapprochée de quelques compagnies d assurance afin de connaître les différentes offres existantes concernant les aléas climatiques. Vous

Plus en détail

Ce qu'il faut retenir

Ce qu'il faut retenir N 26 7 Août 2015 Ce qu'il faut retenir Prairie Quelques chenilles présentes. Soja ANIMATEURS FILIERE Céréales à paille DESIRE Sylvie / FDGDON 64 s.desire@pa.chambagri.fr Suppléance : ARVALIS a.carrera@arvalisinstitutduvegetal.fr

Plus en détail

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Millions t 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 La demande en grains va augmenter avec la population 500 MAÏS : +76% 0 2000 2010 2015 2020 2030 RIZ

Plus en détail

les cinq étapes pour calculer les jours d avance

les cinq étapes pour calculer les jours d avance À retenir l expérience, acquise grâce à ces outils, permet également une bonne évaluation de la ressource disponible. une fois les mesures réalisées, la quantité d herbe disponible pour le lot se calcule

Plus en détail

L intérêt technico-économique. avec simulations à l'appui

L intérêt technico-économique. avec simulations à l'appui L intérêt technico-économique Titre de du l'engraissement diaporama des mâles avec simulations à l'appui Christèle PINEAU Institut de l'elevage Christele.Pineau@idele.fr Matthieu COUFFIGNAL ARVALIS, Institut

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Constitution d'un réseau écologique sur la commune de Muttersholtz

Constitution d'un réseau écologique sur la commune de Muttersholtz Identité du territoire Structure porteuse de l'action : Ligue pour la Protection des Oiseau Alsace Entrée Thématique Agriculture Espèces et habitats naturels Milieu aquatiques et humides Localisation :

Plus en détail

AVIS. Objet : Demande de permis de lotir à Franc- Waret (FERNELMONT) Réf. : CWEDD/05/AV.276. Liège, le 14 mars 2005

AVIS. Objet : Demande de permis de lotir à Franc- Waret (FERNELMONT) Réf. : CWEDD/05/AV.276. Liège, le 14 mars 2005 AVIS Réf. : CWEDD/05/AV.276 Liège, le 14 mars 2005 Objet : Demande de permis de lotir à Franc- Waret (FERNELMONT) Avis du CWEDD portant sur une demande de permis de lotir à Franc-Waret (FERNELMONT) L avis

Plus en détail

GUIDE D UTILISATION DES PRODUITS DE MAÏS

GUIDE D UTILISATION DES PRODUITS DE MAÏS GUIDE D UTILISATION DES PRODUITS DE MAÏS Refuge Advanced MC SmartStax MC Herculex MC ÉDITION CANADIENNE Le présent guide d utilisation du produit (le guide) établit les exigences pour la culture des hybrides

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

Notice de présentation. Télédéclaration du dossier PAC. (campagne 2015)

Notice de présentation. Télédéclaration du dossier PAC. (campagne 2015) Notice de présentation Télédéclaration du dossier PAC (campagne 2015) Avril 2015 Table des matières Notice de présentation... 1 Introduction... 3 Nouveautés 2015... 3 Dépôt du dossier... 4 Les îlots et

Plus en détail

SELLE Masse d'eau AR51

SELLE Masse d'eau AR51 SELLE Masse d'eau AR51 Présentation Générale : Superficie : 720 m² exutoire : Somme canalisée à Amiens longueur des cours d'eaux principaux : 63,27 km Population du bassin Versant 2006 : 28 211 hab Évolution

Plus en détail

Page 1/6 - Lutte biologique contre les organismes nuisibles à l'agriculture

Page 1/6 - Lutte biologique contre les organismes nuisibles à l'agriculture 25/04/2006 - Par Bernard Pintureau, Chercheur INRA Lutte biologique contre les organismes nuisibles à l'agriculture Les plantes cultivées subiraient entre 20 et 40 % de pertes avant récolte, dues à des

Plus en détail

Ce qu'il faut retenir

Ce qu'il faut retenir N 10 5 juin 2015 Ce qu'il faut retenir Balanin : des balanins sont présents en verger et d'après les dissections de femelles et de mâles, les accouplements devraient commencer dans les prochains jours.

Plus en détail

La filière noisette : un développement des surfaces est encore possible d après Unicoque.

La filière noisette : un développement des surfaces est encore possible d après Unicoque. La filière noisette : un développement des surfaces est encore possible d après Unicoque. Cette action de diffusion est cofinancée par l Union européenne avec les Fonds Européen Agricole pour le Développement

Plus en détail

Guide technique pour la conception de HAIES CHAMPÊTRES UTILES en AGRICULTURE dans le PUY DE DÔME

Guide technique pour la conception de HAIES CHAMPÊTRES UTILES en AGRICULTURE dans le PUY DE DÔME Guide technique pour la conception de HAIES CHAMPÊTRES UTILES en AGRICULTURE dans le PUY DE DÔME Association «Les haies du Puy de Dôme» 1 Mairie de Chappes 63720 Chappes, Le mot du Président Membres de

Plus en détail

Auxiliaires au Jardin

Auxiliaires au Jardin Auxiliaires au Jardin Un grand nombre d'êtres vivants là aussi cohabitent et participent à l'équilibre naturel des milieux. Ils peuvent aussi nous indiquer leur état sanitaire. Et le plus intéressant,

Plus en détail

La couverture des risques agricoles

La couverture des risques agricoles PACIFICA - ASSURANCES DOMMAGES La couverture des risques agricoles Patrick Degiovanni Directeur Général Adjoint Page 1 Marrakech, Jeudi 28 octobre 2010 Sommaire Le contexte Les risques du métier en Agriculture

Plus en détail

Besoins de recherche et de transfert en agriculture biologique Horizon 2016

Besoins de recherche et de transfert en agriculture biologique Horizon 2016 Besoins de recherche et de transfert en agriculture biologique Horizon 2016 Comité agriculture biologique du Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CAAQ) Octobre 2012 mise à jour

Plus en détail

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives Juin 2012 Lionel FRANCOIS Sommaire La Bio, pourquoi? La Bio c est quoi? La situation de la Bio Les acteurs du Bio Le paysan

Plus en détail

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011 Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011 Brigitte Duval, agronome (MAPAQ Nicolet) et Geneviève Labrie, Ph.D. (CÉROM) en collaboration avec Joëlle Cantin, stagiaire, Mathieu

Plus en détail

Les insectes jardiniers

Les insectes jardiniers Les insectes jardiniers Vous avez dit jardin? Le jardin à la française se caractérise par la régularité et la symétrie. Domptée, la nature ne s y exprime plus, les végétaux acceptés ne sont là que pour

Plus en détail

Formulaire de demande d un apport de trésorerie remboursable sur la fin de l année 2015

Formulaire de demande d un apport de trésorerie remboursable sur la fin de l année 2015 MINISTÈRE DE L AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT Direction départementale des territoires Direction départementale des territoires et de la mer Direction de l alimentation, de l agriculture

Plus en détail

http://www.allier.chambagri.fr/fileadmin/documents_ca03/divers_pdf/bon_usage_des_prdts_phyto.pdf A vos cultures

http://www.allier.chambagri.fr/fileadmin/documents_ca03/divers_pdf/bon_usage_des_prdts_phyto.pdf A vos cultures Février 2015 Service Agronomie, Territoire, Equipement Préconisation variétés maïs 2015 Cette plaquette fait partie du Guide annuel «A vos cultures». Celui-ci regroupe, dans un ensemble cohérent et global,

Plus en détail

Formulaire d'adhésion PEFC

Formulaire d'adhésion PEFC Formulaire d'adhésion PEFC Acte d'engagement du propriétaire dans la démarche de certification par portage proposée par la Coopérative Provence Forêt I Présentation La certification PEFC doit permettre

Plus en détail

Bulletin de santé du végétal

Bulletin de santé du végétal Tous fr uitiers Le réseau d épidémio-surveillance en arboriculture (pomme, poire, cerise, prune) pour la région Centre comprend actuellement 44 parcelles tous piégeages confondus. Le réseau «carpocapse

Plus en détail

Les réformes de la PAC

Les réformes de la PAC www.supagro.fr Les réformes de la PAC Sophie Thoyer thoyer@supagro.inra.fr Centre international d études supérieures en sciences agronomiques La PAC d aujourd hui (2006 2014) En 2014, comment sont attribuées

Plus en détail

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» 13 PROTOCOLE 1/2 Les vers de terre sont de bons indicateurs de la qualité du sol. Ils sont également des acteurs indispensables de sa fertilité

Plus en détail

Une planète. Six engagements.

Une planète. Six engagements. Une planète. Six engagements. Nous ne pouvons plus continuer ainsi L humanité est confrontée à son plus grand défi Chaque jour, notre planète se réveille avec 200 000 nouvelles bouches à nourrir. 1 Chaque

Plus en détail

Désherbage maïs. Synthèse 2014. Présentation des essais. Le protocole

Désherbage maïs. Synthèse 2014. Présentation des essais. Le protocole Désherbage maïs Synthèse 2014 Cette synthèse regroupe les résultats de 9 essais du réseau de désherbage maïs Poitou-Charentes Vendée. L animation du réseau et la synthèse des données brutes sont assurés

Plus en détail

MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L361-1à 21 et D361-1 à R361-37 du Code rural)

MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L361-1à 21 et D361-1 à R361-37 du Code rural) MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L3611à 21 et D3611 à R36137 du Code rural) DEMANDE D INDEMNISATION DES PERTES PROCEDURE DES CALAMITES AGRICOLES PERTES DE RECOLTE

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

D après l enquête 2011 sur les pratiques culturales, environ 230 000 ha étaient semés en semis-direct, essentiellement dans des résidus de culture.

D après l enquête 2011 sur les pratiques culturales, environ 230 000 ha étaient semés en semis-direct, essentiellement dans des résidus de culture. Sommaire De quoi parle t-on? Intérêts et points de vigilance Du concept à la technique Regards croisés De quoi parle-t-on? Le Semis-Direct sous Couverture Végétale (SDCV) consiste à associer arrêt du travail

Plus en détail

IOC 2010 Support à destination des éleveurs caprins CR n 00 10 78 010

IOC 2010 Support à destination des éleveurs caprins CR n 00 10 78 010 Identification électronique des caprins ELEVEUR IOC 2010 Support à destination des éleveurs caprins CR n 00 10 78 010 La règlementation Le règlement européen 21/2004: les deux étapes Les textes français

Plus en détail