Indication de la Scintigraphie à l Octréotide dans les Tumeurs Neuroendocrines Rachida Lebtahi Hôpital Beaujon

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1 Indication de la Scintigraphie à l Octréotide dans les Tumeurs Neuroendocrines Rachida Lebtahi Hôpital Beaujon Tumeurs Neuroendocrines 23 Février 2013 Hôtel Sofitel, Alger

2 Scintigraphie des TNE I Principe de la scintigraphie à l octréotide II Indications III Conclusions et perspectives: Imagerie TEP 68Ga-DOTATOC ou DOTANOC

3 SRS: Octreoscan : Principe Présence de récepteurs de la somatostatine dans les TNE par autoradiographie : 125 I Tyr3-Octréotide Analogue de la somatostatine marqué en scintigraphie Krenning et al. Lancet 1989 Lambert et al. New Eng J Med 1990

4 OctreoScan 111 In-DTPA-octréotide Radionucléide: 111 In +Chélateur + Analogue COOH HOOC-CH 2 CH 2 CH 2 -CO- NH D- Phe - Cys - Phe N-CH 2 -CH 2 -N-CH 2 -CH 2 -N S D- Trp HOOC-CH 2 CH 2 -COOH S Thr ( ol ) - Cys - Thr Lys

5 Affinity profiles (IC 50, nm) for human sst 1 -sst 5 Peptides sst 1 sst 2 sst 3 sst 4 sst 5 SS In-DTPA-octreotide >10, >1, Eur J Nucl Med 2000; 27:273.

6 Fixation de l Octréotide-In 111 et Internalisation des récepteurs de la somatostatine : temps de rétention court : temps de rétention élevé Recepteur Chelateur et radionucleide Recyclage Internalisation analogue de Somatostatine! Lysosome Lysosome Noyau

7 Scintigraphie à l 111 In-Octréotide Fixation spécifique au niveau des récepteurs membranaires (SST2, et à un moindre degré SST3 et SST5) Intensité de fixation liée à la densité de récepteurs SST2

8 Scintigraphie à l 111 In-Octréotide Scintigraphie des récepteurs de la somatostatine Octreoscan 111 In-DTPA-octréotide 111 In-D-Phe-Pentétréotide

9 Imagerie des TNE Octreoscan : indications Tumeurs endocrines digestives : Fonctionnelles Gastrinomes Vipomes Glucagonomes Somatostatinomes Insulinomes* Carcinoïdes Non fonctionnelles

10 Imagerie des TE Octreoscan Préparation du patient Patient non à jeun Utilisation de laxatifs : possible mais non systématique Interaction médicamenteuse Traitement par Octréotide : arrêt controversé Aucune interaction connue à ce jour

11 Imagerie des TE Octreoscan Radiopharmaceutique Injection I.V. de 222 MBq d 111 In-Octreotide (10 µg d Octréotide) Elimination essentiellement urinaire Elimination hépato-biliaire

12 Scintigraphie à l 111 In-Octréotide Les images sont acquises à 4 heures après I.V. : au niveau de l abdomen Les images sont acquises 24 heures après I.V. Des images tardives à 48 heures ou heures après I.V sont le plus souvent nécessaires en raison de l élimination digestive physiologique du traceur qui peut gêner l analyse des images au niveau de l abdomen

13 Scintigraphie à l 111 In-Octréotide Acquisition des images Images planaires matrice 256X256 sur 15 minutes Images Corps entier : matrice 1024X512 ou 1024X256 acquises avec une vitesse recommandée de balayage de 3cm/mn Images tomographiques systématiques: sur 360, matrice 64X64 ou 128X128, 30 à 60 s par pas

14 Scintigraphie à l 111 In-Octréotide Performances de la scintigraphie dans la détection des tumeurs endocrines digestives: Sensibilité élevée : 80%-90% Intérêt de la SRS : découverte de nouvelles tumeurs Hoefnagel et al. Eur J Nucl Med 1994 Jamar et al. J Nucl Med 1995 Gibril et al. Ann Int Med 1996 Oberg et al.ann Oncol 1996 Lebtahi et al. J Nucl Med 1997 Termanini et al. Gastroenterol 1997 Krenning et al. J Nucl Med 2000 Kwekkeboom et al. Seminars Nuclear Medicine 2002 Gibril et al. Dig Liver Dis. 2004

15 Thorax et crâne Abdomen Incidence antérieure Incidence antérieure Incidence postérieure

16 Imagerie des TE Octreoscan

17 Imagerie des TE Octreoscan

18 Indications de l Octreoscan 1. Détection et localisation de la tumeur primitive devant un syndrome biologique de tumeur endocrine fonctionnelle 2. Bilan d extension pré-thérapeutique des patients porteurs de tumeurs endocrines connues 3. Suivi des patients après traitement et/ou détection des récidives 4. Argument pour la nature endocrine d une tumeur 5. Sélection des patients pour le traitement par analogues marqués

19 1. Détection des tumeurs primitives devant un syndrome biologique

20 SZE : bilan pré-opératoire

21 2. Bilan d extension préthérapeutique des patients porteurs de tumeurs endocrines connues

22 TNE du grêle 4 h 24 h 48 H 5 ème Jours

23

24

25 Gastrinome: Bilan pré-opératoire: multiples adénopathies coelio-mésentériques : foyer hépatique discret

26 3. Suivi des patients après traitement: détection des récidives

27 Tumeur non fonctionnelle du pancréas opérée : suivi

28 Tumeur non fonctionnelle opérée (même patient): suivi

29 Tumeur non fonctionnelle opérée : suivi

30 Tumeur «carcinoïde» du grêle opérée; apparition de flushes et diarrhée avec AEG: découverte de métastases hépatiques et carcinose péritonéale

31

32 4. Arguments pour une nature OUI endocrine Mais faux positifs en Octreoscan car il existe une expression de SST2 dans : Pathologies non tumorales : Granulomatoses : sarcoïdose, tuberculose Pathologies tumorales

33 Scintigraphie à l 111 In-Octréotide Pathologies non tumorales : Rate accessoire Pathologies thyroïdiennes ou parathyroïdiennes Sites de chirurgie récente ou fracture récente Dans les atteintes virales: Fixation naso-sinusienne et hilaire Maladies auto-immunes : arthrite rhumatoïde, ophtalmopathie basedowienne Granulomatoses : sarcoïdose, tuberculose Fibrose pulmonaire Van Haggen et al. Eur J Nucl Med 1994 et 1998 Weinmann et al J Nucl Med 2000 Lebtahi et al. J Nucl Med 2001, Lebtahi et al. J Nucl Med 2006, Borie et al. Thorax 2008

34 5. Sélection des patients pour le traitement par radiothérapie interne vectorisée (PRRT) par analogues marqués

35 Radiothérapie interne: Score visuel de la scintigraphie : Grade 0 : pas de fixation Grade 1: inférieure à la fixation physiologique hépatique) Grade 2 : égale à la fixation physiologique hépatique Grade 3: supérieure à la fixation physiologique hépatique Grade 4 : supérieure à la fixation physiologique splénique ou rénale

36 Scintigraphie à l 111 In-Octréotide Limites de l examen Faux négatifs : absence ou trop faible densité de récepteurs de la somatostatine (sst2) (exemple : insulinome) Différentiation tumorale et expression des récepteurs

37 Conclusions et Perspectives: 68 Ga-DOTA-TOC ou 68 Ga-DOTA- NOC ou DOTATATE Analogues de la somatostatine et traceurs TEP: Gallium 68

38 DTPA or DOTA octreotide analogue HOOC-CH 2 COOH CH 2 CH 2 -CO- NH D- Phe - Cys - Phe N-CH 2 -CH 2 -N-CH 2 -CH 2 -N S D- Trp HOOC-CH 2 CH 2 -COOH S Thr ( ol ) - Cys - Thr Lys HO HO C O O C N N N N C O O C OH NH D- Phe - Cys - Tyr S D- Trp S Lys Thr ( ol ) - Cys - Thr HO C O O C HO HO HO C O O C N N N N N N N N C O O C C O O C OH OH NH D- Phe - Cys - Tyr S S D- Trp Thr - Cys - Thr Lys NH D- Phe - Cys - (1-NaI3) S S D- Trp Thr(ol) - Cys - Thr Lys

39

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