COUR DES COMPTES. mai Les résultats et la gestion budgétaire de l État exercice 2012

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1 COUR DES COMPTES Synthèse mai 2013 Les résultats et la gestion budgétaire de l État exercice 2012 Avertissement Le présent document est destiné à faciliter la lecture et le commentaire du rapport de la Cour des comptes qui, seul, engage la juridiction.

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3 Sommaire Le rôle de la Cour des comptes Sa mission constitutionnelle d assistance au Gouvernement et au Parlement Les enjeux du rapport sur la gestion budgétaire de l État et des analyses par mission et par programme Les normes de dépenses L analyse des résultats et de la gestion budgétaire de l exercice Le solde budgétaire Les recettes de l État Les dépenses de l État Les conditions de l exécution budgétaire : régularité, performance et soutenabilité Conclusion Les recommandations formulées par la Cour 24 3

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5 Le rôle de la Cour des comptes 5

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7 Cour des comptes La mission constitutionnelle d assistance au Gouvernement et au Parlement La clôture de l exercice budgétaire et l arrêté des comptes conduisent le Gouvernement, en application de l article 46 de la loi organique relative aux lois de finances du 1 er août 2001 (LOLF), à déposer avant le 1 er juin de l exercice suivant un projet de loi de règlement. Celui-ci retrace les opérations budgétaires et arrête les comptes de l exercice écoulé. Il est assorti d un rapport de gestion et des rapports annuels de performances relatifs à chacune des missions du budget de l État. Dans le cadre de la mission constitutionnelle d assistance au Gouvernement et au Parlement que la Cour des comptes tient de l article 47-2 de la Constitution, l article 58-4 de la LOLF prévoit «le dépôt d'un rapport conjoint au dépôt du projet de loi de règlement, relatif aux résultats de l'exécution de l'exercice antérieur et aux comptes associés, qui, en particulier, analyse par mission et par programme l'exécution des crédits». Le rapport sur les résultats et la gestion budgétaire de l État s inscrit donc dans le cadre de l examen parlementaire du projet de loi de règlement. Il vise à permettre l appréciation des résultats de l exercice et de la qualité de la gestion budgétaire. Il est complété par 63 analyses de la gestion de chacune des missions du budget général et chacun des comptes spéciaux, et l analyse de l exécution des recettes, publiées dans leur intégralité sur le site Internet de la Cour des comptes : 7

8 Cour des comptes Les enjeux du rapport sur la gestion budgétaire de l Etat et des analyses par mission et par programme 8 Le rapport sur les résultats et la gestion budgétaire de l État rend compte de l exécution des lois de finances de l année écoulée et des conditions de la gestion budgétaire. Il permet au Parlement d en tirer, le cas échéant, les conséquences dans le débat sur la loi de règlement (début juin), mais aussi dans le débat d orientation sur les finances publiques (fin juin) et, à l automne, au cours du débat sur le projet de loi de finances. Ce rapport vise à donner la vue la plus exhaustive et la plus fiable possible de la situation budgétaire et financière de l État à la clôture de l exercice. Il analyse l évolution des dépenses et des recettes et permet d identifier les progrès et les difficultés rencontrées dans la démarche d amélioration de la gestion publique, notamment au regard des objectifs et indicateurs de performance qui doivent gouverner l activité des administrations de l État. L analyse de l évolution des recettes et des dépenses de l Etat L analyse de l évolution des recettes et des dépenses par rapport à l exercice précédent, d une part, et par rapport à la prévision de loi de finances initiale, d autre part, permet d en souligner les déterminants et de mesurer les effets des décisions prises au cours de l exercice ou des exercices précédents. L analyse des risques susceptibles d affecter la dynamique de la dépense, dans une perspective annuelle et pluriannuelle, permet de mettre en lumière certains points de vigilance pour la gestion suivante. La portée de l autorisation parlementaire L analyse de la gestion budgétaire de l Etat permet de vérifier le respect des plafonds de dépenses, en autorisations d engagement et en crédits de paiement, du plafond de variation de la dette à moyen et long termes et des plafonds d emplois, tous trois votés par le Parlement. Elle permet aussi de se prononcer sur la sincérité de la budgétisation initiale des crédits au regard des dépenses réalisées.

9 Le rôle de la Cour des comptes Le pilotage budgétaire L appréciation du pilotage budgétaire de l État repose notamment sur le contrôle de l application des «normes de dépenses» fixées par la loi de programmation des finances publiques pour la période et sur la vérification du respect des objectifs affichés quant à l évolution de telle ou telle catégorie de dépense. Parce que toute norme de progression ou de stabilisation des dépenses résulte de conventions (notamment quant aux périmètres auxquels elles sont appliquées), la Cour vérifie en particulier que les principes et les règles mis en oeuvre permettent de rendre compte de la dynamique propre des dépenses indépendamment des changements de périmètre. Le respect des principes et des règles fixés par la LOLF La Cour examine aussi la gestion budgétaire au regard des principes et des règles fixés par la loi organique relative aux lois de finances, du principe de sincérité (qui exige que les inscriptions budgétaires en recettes et en dépenses reflètent la totalité de l information dont dispose le gouvernement au moment de l élaboration des projets de lois de finances), et du principe d unité (qui exige que le budget de l Etat retrace l intégralité des recettes et des dépenses, et que le recours aux comptes spéciaux soit limité aux conditions expressément prévues par la loi organique). 9

10 Le rôle de la Cour des comptes Les normes de dépenses La loi de programmation des finances publiques (LPFP) pour les années 2011 à 2014 a assigné un double objectif de limitation des crédits de l État au budget triennal : - une norme de dépenses dite «0 valeur» (274 Md en 2012), correspondant à une stabilisation en euros courants des dépenses de l Etat sur un périmètre comprenant les crédits du budget général, mais en excluant la charge de la dette, les pensions et les remboursements et dégrèvements, et en y incluant les prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales (1), les prélèvements sur recettes au profit de l Union européenne et les nouvelles affectations de taxes ; - une norme de dépenses dite «0 volume» (358 Md en 2012), correspondant au plafonnement de la progression des dépenses de l État à l inflation, c est-à-dire une stabilisation en euros constants, sur le périmètre précédent, auquel s ajoutent les charges de la dette et les contributions au compte d affectation spéciale Pensions. (1) Hors prélèvements spécifiques de compensation de la réforme de la fiscalité directe locale. 10

11 L analyse de la Cour sur les résultats et la gestion budgétaire de l exercice

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13 Cour des comptes Le solde budgétaire de 2012 Le déficit budgétaire de 87 Md représente plus de trois mois de dépenses de l État La réduction du déficit budgétaire s est poursuivie mais à un rythme ralenti L année 2012 a vu la poursuite, mais à un rythme ralenti, de la réduction du déficit du budget de l État (- 3,57 Md par rapport à 2011 contre -14,1 Md en 2011 par rapport à 2010), retraité des investissements d avenir et du plan de relance. Ce déficit, qui s établit à - 87,15 Md, reste bien supérieur au montant de l impôt sur le revenu (59 Md ). Il est pratiquement égal aux budgets des missions Enseignement scolaire et Recherche et enseignement supérieur (89,6 Md ) ; il est bien supérieur aux budgets consacrés aux missions régaliennes Justice, Sécurité, Défense et Action extérieure de l Etat réunis (66,4 Md ). L encours de la dette négociable de l État est passé de Md à la fin de 2011 à Md à la fin de 2012 ; la charge d intérêt a été maintenue à 46,3 Md. La réduction du déficit budgétaire a été permise par la hausse des recettes fiscales Cependant, l augmentation des recettes a été moins forte qu en 2011 (+ 10,2 Md en 2012 contre + 13,3 Md en 2011), malgré l adoption de mesures fiscales nombreuses, dans plusieurs lois de finances de 2011 et de Un déficit 2012 plus lourd de 8,4 Md que celui prévu en loi de finances initiale Des recettes fiscales nettement inférieures à la prévision L écart de - 8,4 Md entre le solde prévu en loi de finances initiale et le solde constaté en exécution résulte quasi-exclusivement de moindres recettes à hauteur de 8,3 Md, les dépenses nettes du budget général supérieures de 5,5 Md étant compensées par l amélioration du solde des comptes spéciaux (+ 5,4 Md ). 13

14 L analyse de la Cour sur les résultats et la gestion budgétaire de l exercice Les recettes fiscales ont subi le ralentissement économique Alors que la loi de finances initiale (LFI) reposait sur une hypothèse de croissance de 1,0 %, cette dernière a été nulle en La croissance spontanée (à législation constante) des recettes fiscales a été beaucoup plus faible que prévu et les différentes mesures nouvelles de recettes n ont compensé que partiellement ce moindre rendement. Une croissance modérée des dépenses Les dépenses du budget général comprises dans le périmètre de la norme «0 valeur» ont été inférieures de 1,5 Md à la prévision de la LFI Des économies de constatation ont, en outre, facilité la prise en charge de dépenses non prévues : c est le cas pour les charges d intérêt de la dette (- 2,5 Md par rapport à la LFI). Mais l exercice 2012 a vu les dépenses de soutien à la zone euro se maintenir à leur niveau de 2011, soit 2,5 Md de plus que prévu dans la LFI, et l État a dû intervenir pour recapitaliser la banque Dexia à hauteur de 2,6 Md. La maîtrise de la dépense de l État reste fragile, la reconduction des économies réalisées sur le périmètre de la norme de dépense «0 valeur» comme sur la maîtrise de la charge d intérêt de la dette étant loin d être acquise. L Union européenne et le soutien à la zone euro ont un impact croissant sur le budget de l État Les transferts financiers au profit des collectivités territoriales (100,6 Md ) ont été conformes à la prévision. S agissant des relations avec la sécurité sociale, l État dispose d une créance nette (0,24 Md ). Par contre, les prélèvements sur recettes au profit de l Union européenne ont été supérieurs de 0,2 Md à la prévision et un appel de fonds supplémentaires de 0,58 Md a dû être payé le 2 janvier 2013 au titre de Cette dépense aura un impact budgétaire sur l exercice En comptabilité nationale, en revanche, elle a été rattachée à l exercice 2012, à la suite des recommandations d Eurostat. Quant aux dépenses de soutien aux États de la zone euro, elles se sont élevées à 6,7 Md (contre une prévision de 4,3 Md ).

15 L analyse de la Cour sur les résultats et la gestion budgétaire de l exercice 2012 Les recettes de l État Avec 268,4 Md, les recettes fiscales nettes ont augmenté de 13,4 Md en un an Par rapport à 2011, le produit de l impôt sur le revenu a augmenté de 8,0 Md, celui de l impôt sur les sociétés de 2,2 Md et celui de la TVA de 0,3 Md. Un nombre important de mesures nouvelles Avec une évolution spontanée légèrement négative, la progression des recettes fiscales nettes en 2012 ne s explique que par l effet des mesures nouvelles, prises avant 2012 et dans des lois de finances de l année, pour un effet total de 13,9 Md. En 2012, les lois de finances rectificatives (LFR) ont révisé deux fois à la baisse l hypothèse de croissance économique, qui est passée de + 1,0 % en LFI à + 0,3 % dans la LFR de décembre, entraînant une révision à la baisse de l estimation de croissance spontanée des recettes fiscales. Ces baisses n ont été que partiellement compensées par le vote de mesures nouvelles. Un rendement de l impôt inférieur de 6,5 Md à la prévision de la LFI C est pour la TVA que le moindre rendement a été le plus marqué, avec - 5,7 Md par rapport à la prévision de la LFI (- 3,6 pour l impôt sur les sociétés et - 0,2 pour l impôt sur le revenu). Cette moins-value sur la TVA avait été anticipée dans les LFR successives, mais très partiellement, puisque les recettes constatées ont encore été inférieures de 3,5 Md à celles prévues dans la LFR de décembre. Pourtant, les informations mensuelles sur les encaissements de TVA des dix premiers mois de l année donnaient à penser que le rendement de la TVA ne pourrait atteindre la prévision. Si, selon l administration, différents éléments peuvent expliquer une partie de cet écart (baisse de la croissance économique, augmentation de la part des biens soumis à un taux de TVA réduit dans la consommation des ménages, restitution de crédits de TVA plus rapide aux entreprises), la moinsvalue de TVA en 2012 reste pour 1,3 Md inexpliquée et appelle des analyses complémentaires. 15

16 L analyse de la Cour sur les résultats et la gestion budgétaire de l exercice Les recettes non fiscales de 14,1 Md sont en recul par rapport à 2011 et aux prévisions Les prélèvements effectués sur la Caisse des dépôts et consignations (et en particulier au titre des fonds d épargne gérés par la Caisse) se sont élevés à 0,43 Md en 2012, contre 2,8 Md en Les dividendes versés par les entreprises non financières se sont élevés à 3,2 Md, contre 4,4 Md en 2011 et 4,5 Md prévus en LFI. Ces moindres recettes sont la conséquence du choix fait par l État, en avril 2012, de ne pas toucher de dividende en numéraire, mais sous forme de titres, pour ses participations dans GDF-Suez (1,2 Md ) et le fonds stratégique d investissement (0,2 Md ). Si ce choix est neutre sur le solde de l Etat en comptabilité nationale, tel n est pas le cas en comptabilité budgétaire. Une telle opération impacte les recettes de l Etat déjà affectées par le moindre rendement des recettes fiscales et alourdit la dette. Les dépenses fiscales En tenant compte de l aléa entourant les chiffrages a posteriori des dépenses fiscales, leur montant peut être tenu pour stable, avec 70,9 Md. Toutefois, la stabilité en valeur du montant des dépenses fiscales, qui constituait l objectif de la loi de programmation , ne peut être encore vérifiée pour De plus, le chiffrage publié dans les annexes des projets de lois de finances ne tient pas compte des micro-dépenses dont le montant est supposé ne pas excéder par an, ni bien sûr, les dépenses dites «non chiffrables» : ces deux catégories de dépenses représentent, en 2012, 122 dispositifs dérogatoires. Enfin, 193 dépenses fiscales, dont le montant est estimé à 36,6 Md, ont été créées avant 1993 ; 45 d entre elles ont été instaurées sous une précédente République. Le bien-fondé de ces dépenses fiscales anciennes devrait être réexaminé en priorité. Une analyse de l exécution des recettes, fiscales et non fiscales, est disponible sur le site

17 L analyse de la Cour sur les résultats et la gestion budgétaire de l exercice 2012 Les dépenses de l État Les dépenses nettes du budget général se sont élevées en 2012 à 297,6 Md en autorisations d engagement (AE) et 299,5 Md en crédits de paiement (CP), soit une hausse respectivement de 0,6 % et de 2,8 % par rapport à Une dépense maîtrisée sur le champ des normes de dépenses Des économies significatives sur le champ des normes de dépenses renforcées En 2012, des normes de dépenses renforcées ont été appliquées, sur les périmètres «0 valeur» et «0 volume», à la suite d annulations faites en LFI puis dans la LFR du 14 mars Le plafond des normes a été abaissé, en deux temps, de 2,4 Md. Ces normes ont été respectées, en laissant toutefois en dehors de leur périmètre d application deux dépenses non prévues : les dotations au capital du Mécanisme européen de stabilité (MES) pour 6,5 Md et de Dexia, pour 2,6 Md. Le respect du plafond des normes de dépenses a été, en outre, facilité par le rétablissement de crédits de 1 Md, dont 470 M sur le budget général. Ces crédits avaient été confiés aux opérateurs de l Etat en 2010, dans le cadre du programme des investissements d avenir : ils ont été rétablis en 2012 afin de doter en capital la nouvelle banque publique d investissement. Un nouvel élargissement souhaitable du champ d application des normes Le respect des normes a également été facilité par l imputation, de manière contestable, de certaines dépenses sur des comptes d affectation spéciale (CAS) et non sur le budget général, pour 0,2 Md. C est le cas pour les CAS Gestion et valorisation des ressources tirées de l utilisation du spectre hertzien et Gestion du patrimoine immobilier de l Etat. Le champ des normes devrait également être élargi, au moins partiellement, au CAS Pensions. La plus grande partie des recettes de ce compte provient de la contribution employeur de l État. Sur le budget général, cette contribution se traduit par des dépenses de personnel, comprises dans le champ de la norme de dépenses «0 volume». Tout financement se substituant en partie à cette contribution, et notamment l utilisation des réserves du CAS, a donc pour effet d alléger la charge sur le champ de cette norme. La variation du solde du CAS Pensions devrait donc être prise en compte dans le périmètre des normes de dépenses. 17

18 L analyse de la Cour sur les résultats et la gestion budgétaire de l exercice Une exécution budgétaire marquée par des sousbudgétisations récurrentes et d importantes annulations de crédits La programmation des crédits reste perfectible Certains dispositifs se caractérisent par des sous-budgétisations récurrentes depuis plusieurs années. Si des améliorations ont pu être constatées sur certaines missions (Santé), d autres missions sont toujours affectées par des dépassements en cours d année. C est le cas des opérations militaires extérieures (OPEX) de la mission Défense, des bourses étudiantes sur critères sociaux de la mission Recherche et enseignement supérieur, des frais de justice de la mission Justice et de l accueil des demandeurs d asile de la mission Immigration, asile et intégration. Les dépenses de personnel hors pensions, à périmètre constant, n ont augmenté que de 0,1 % par rapport à Toutefois, 80,4 Md avaient été inscrits en LFI ; l exécution s est révélée légèrement supérieure à 80,8 Md. Les prévisions de dépenses de personnel reposaient notamment sur une surévaluation des départs à la retraite, en particulier pour la mission Enseignement scolaire, sur laquelle les départs effectifs à la retraite ont été inférieurs de 23 % à la prévision. Les dépassements de crédits demeurent sur les dépenses de personnel du ministère des affaires étrangères comme pour la police nationale. Toutefois, c est encore une fois le ministère de la défense qui concentre l attention en Malgré la baisse des effectifs, les dépassements de dépenses de personnel de la défense se sont amplifiés en 2012 (+ 470 M ), en raison de la prévision déficiente des effets du glissement-vieillesse-technicité (GVT) à laquelle s ajoutent de graves dysfonctionnements de gestion auxquels il n a toujours pas été apporté de réponses. Le rôle décisif de la réserve de précaution Pour maîtriser la dépense, des opérations ont été différées, sans reports de crédits et les disponibilités des opérateurs ont été mobilisées, pour financer des dépenses de l ordre de 1 Md. En outre, des annulations de crédits, pour un montant de 2,7 Md (contre 1,2 Md en 2011) ont été effectuées sur la réserve de précaution, dont le taux a été porté de 5 % à 6 % pour les dépenses hors personnel.

19 L analyse de la Cour sur les résultats et la gestion budgétaire de l exercice 2012 Le respect des normes de dépenses résulte plus de la régulation budgétaire infra-annuelle que d économies structurelles La loi de programmation des finances publiques pour (LPFP) fixait un budget triennal et le rapport qui y était annexé, des objectifs transversaux d économies applicables aux grandes composantes de la dépense du budget de l État. La masse salariale a été contenue (+0,1 % par rapport à 2011) Ce ralentissement, observé depuis plusieurs années et accru depuis 2010, s explique principalement par la réduction des mesures générales ainsi que par la baisse des effectifs, consécutive au remplacement d un départ à la retraite sur deux. La LPFP prévoyait une réduction de la masse salariale de 1 Md entre 2011 et Une baisse de 0,6 Md sur les dépenses de fonctionnement en 2012 Cependant, l assiette sur laquelle portent ces économies est réduite (10 Md au lieu de 20 Md en excluant le ministère de la défense). Pour atteindre l objectif d une baisse de 10 % de ces dépenses sur , les efforts pourraient être amplifiés par la réorganisation des administrations. Les dépenses d intervention ont baissé de 2,5 % en 2012, pour s établir à 66,1 Md Un objectif de réduction de 10 % des dépenses d intervention figurait dans le rapport annexé à la LPFP. Mais la réduction et l instabilité de son périmètre d application ainsi que l absence de suivi de son exécution ont rendu cet objectif inopérant. Une évaluation de chacun des dispositifs devrait être conduite afin d éviter que les ajustements ne s appliquent en priorité sur les dépenses les moins rigides plutôt que sur les moins efficaces. Les dépenses d investissement ont été stabilisées par le report ou l annulation de nombreuses opérations Les dépenses d investissement de l État se sont élevées à 10,8 Md en autorisations d engagement (AE) et à 12,0 Md en crédits de paiement (CP) (crédits de titre 5) en A ces dépenses, doivent être ajoutés les transferts budgétaires aux opérateurs 19

20 L analyse de la Cour sur les résultats et la gestion budgétaire de l exercice 2012 dont une partie est destinée au financement d investissements, ainsi que le programme des investissements d avenir, dont les dépenses qui n apparaissent plus dans le budget de l État, se sont élevées à 2,5 Md en Les 48,9 Md de dépenses destinées au financement des opérateurs sont mal pilotés Les objectifs de maîtrise de la dépense des opérateurs ne sont ni suivis ni pilotés, faute d informations suffisantes et fiables permettant de corriger les effets de périmètre sur leurs effectifs et leurs dépenses. Il n est donc pas possible de quantifier la contribution des opérateurs au respect des normes du budget de l État. L analyse des grandes composantes de la dépense de l État montre que, malgré le respect des normes de dépenses, toutes les économies attendues n ont pas été réalisées même si un infléchissement peut être constaté. 63 analyses de l exécution des dépenses par mission et par programme sont disponibles sur le site 20

21 L analyse de la Cour sur les résultats et la gestion budgétaire de l exercice 2012 Les conditions de l exécution budgétaire : régularité, performance et soutenabilité Des irrégularités ponctuelles mais récurrentes De nombreuses irrégularités déjà relevées par la Cour sur les comptes spéciaux ont persisté Le périmètre de la mission Contrôle et exploitation aériens ne répond pas à la définition des budgets annexes donnée par l article 18 de la LOLF. Des comptes de concours financiers comportent des dépenses qui ne peuvent être assimilées à des avances (Avances aux collectivités territoriales, Avances à divers services de l État ou organismes gérant des services publics). Certains comptes d affectation spéciale se signalent par des dépenses qui leur sont imputées en méconnaissance des textes législatifs les régissant (Gestion immobilière de l Etat) ou présentent leurs dépenses de manière purement conventionnelle (Participations financières de l État, qui affiche depuis 2007 le même montant en dépenses, soit 5 Md ). Deux comptes de commerce (Liquidation d établissements publics de l État et liquidations diverses, et Renouvellement des concessions hydroélectriques) ne retracent pas ou imparfaitement «des opérations de caractère industriel et commercial», comme spécifié à l article 22 de la LOLF et devraient, pour cette raison, être supprimés. Le même sort devrait être appliqué au compte d opérations monétaires Opérations avec le Fonds monétaire international, qui ne suscite aucun flux de nature budgétaire. Les rétablissements de crédits en provenance du programme des investissements d avenir, à hauteur de 1 Md : une interprétation extensive de la LOLF Ces rétablissements de crédits ont été effectués afin de doter la Banque publique d investissement. Mais une partie de ces crédits a finalement contribué au financement du Plan automobile, et une autre partie (0,46 Md ) n a pas été consommée en 2012, améliorant d autant le solde budgétaire. Cette procédure s est appuyée sur une interprétation extensive de l article 17-IV de la LOLF relative aux 21

22 L analyse de la Cour sur les résultats et la gestion budgétaire de l exercice 2012 rétablissements de crédits et s est effectuée dans un vide juridique, l arrêté de 1986 précisant les conditions de mise en œuvre des rétablissements de crédits ne répondant plus au cadre budgétaire actuel. Les redéploiements de crédits devraient être plus rigoureusement encadrés pour s assurer que leur réemploi corresponde bien à l objet du programme d investissements d avenir. L articulation entre la démarche de performance et la gestion budgétaire n est pas pleinement établie Même si des améliorations leur sont apportées chaque année, les outils de la gestion par la performance sont encore insuffisamment pertinents, notamment en raison des ajustements de cibles et d indicateurs en fonction des résultats. Pour franchir un cap, la gestion publique doit être modernisée en développant la responsabilisation des gestionnaires sur leurs résultats, par l extension de la contractualisation et le recours aux données que fournit la comptabilité analytique. La soutenabilité des missions budgétaires : les points de vigilance pour 2013 et au-delà Les restes à payer, c est-à-dire les autorisations d engagement n ayant pas donné lieu à paiement, demeurent, avec 84,6 Md, à un niveau élevé malgré une baisse de 2 Md en Certains dépassements récurrents appellent une attention particulière, notamment la masse salariale de la défense, les aides personnelles au logement ou certaines prestations sociales. En outre, la loi du 12 mars 2012 ouvre des possibilités de titularisation aux agents contractuels qui n ont pas été évaluées. De plus, l encours des garanties accordées par la France, qui a notablement augmenté en 2012, expose les dépenses budgétaires à un risque imprévisible, de même que les contentieux communautaires en cours. L impact budgétaire final de ces risques dépendra, par ailleurs, des possibilités de redéploiement offertes par des sous-consommations de crédits sur d autres dépenses. 22

23 Conclusion Le déficit budgétaire, de 87,1 Md en 2012, se réduit mais à un rythme ralenti. En 2012 comme en 2011, la réduction du déficit du budget de l État a été permise par la hausse des recettes fiscales et une évolution modérée de la dépense. Le ralentissement du rythme de réduction du déficit résulte d une croissance économique nulle en 2012, contre 2 % en 2011 : l augmentation des recettes a été moins forte qu en 2011 (+10,2 Md en 2012 contre +13,3 Md en 2011) malgré l adoption de mesures fiscales nombreuses, dans plusieurs lois de finances de 2011 et de En période de ralentissement économique, l effort fiscal ne peut suffire pour réduire le déficit budgétaire. Les recettes fiscales ont été inférieures de près de 6,5 Md à la prévision en loi de finances initiale, l écart portant essentiellement sur l impôt sur les sociétés (-3,6 Md ) et la TVA (-5,7 Md ). Les recettes non fiscales ont été elles-mêmes réduites, à la fois par la conjoncture économique (moindre versement de la Caisse des dépôts et consignations) et par la décision de l État de renoncer à percevoir une partie de ses dividendes en numéraire au profit de versements sous forme d actions, pour 1,4 Md. L écart entre le solde prévu et le solde constaté met en évidence les aléas que fait peser sur l exécution, l incertitude sur les recettes fiscales et illustre la nécessité, pour sécuriser l objectif de solde, de s appuyer sur des prévisions de recettes prudentes et de faire davantage reposer l effort de réduction du déficit sur des économies, celles-ci relevant directement de la décision publique. Les économies qui ont permis de mieux maîtriser la dépense doivent être poursuivies et amplifiées. Les normes de dépenses ont été respectées mais des dépenses non prévues (dotations au capital du Mécanisme européen de stabilité et de la banque Dexia) ont été prises en charge en dehors du périmètre de ces normes. L exécution 2012 illustre la fragilité de la trajectoire de redressement dans un contexte économique et financier difficile. Elle souligne, au-delà de la seule régulation budgétaire, la nécessité d économies structurelles, réalisées dans une perspective pluriannuelle, qui, seules, sont à même d assurer une amélioration sensible et continue du solde budgétaire. 23

24 Les recommandations formulées par la Cour Modifier la présentation du tableau d équilibre de la loi de finances pour y faire apparaître les recettes fiscales nettes des seuls remboursements et dégrèvements d impôts d État. Élargir le périmètre des normes de dépenses aux comptes d affectation spéciale (CAS) dont les dépenses ne présentent pas de différence de nature avec celles du budget général (une fraction des dépenses du CAS Gestion du patrimoine immobilier de l État, la totalité des dépenses du CAS Gestion et valorisation des ressources tirées de l'utilisation du spectre hertzien), aux crédits rétablis sur le budget général et à la variation du solde du CAS Pensions. Améliorer la sincérité de la budgétisation des crédits des missions qui nécessitent depuis plusieurs exercices des abondements en fin de gestion, avec en priorité la mission Défense au titre des opérations extérieures. Améliorer la capacité de la réserve de précaution à contribuer au pilotage du solde budgétaire en : notifiant systématiquement les subventions pour charges de service public nettes des crédits mis en réserve ; appliquant le gel aux crédits correspondant aux seules dépenses non obligatoires. Instaurer un plafond spécifique pour les emplois d assistants d éducation. Utiliser la classification des dépenses d intervention entre «dépenses de guichet» et «dépenses hors guichet» comme un cadre de négociation, de gestion et d évaluation partagé entre le ministère chargé du budget et les autres ministères et définir des clés objectives et explicites de ventilation des dépenses du titre 6 dans ces catégories. Arrêter un plan d action visant à améliorer et fiabiliser les instruments de suivi et de pilotage des opérateurs, notamment pour la fixation et le contrôle des plafonds d emplois. Suivre dans Chorus les dépenses exécutées sur les fonds de concours, de manière notamment à s assurer que l emploi des fonds est conforme à l intention de la partie versante. Supprimer les comptes de commerce Liquidation d établissements publics de l Etat et liquidations diverses, et Renouvellement des concessions hydroélectriques ainsi que le compte d opérations monétaires Opérations avec le Fonds monétaire international. Publier l arrêté ministériel prévu par l article 17-IV de la LOLF relatif aux rétablissements de crédits. 24

25 Les recommandations formulées par la Cour Poursuivre la mise en cohérence des indicateurs et des objectifs triennaux des missions avec les contrats d objectifs et de performance conclus avec les opérateurs. Justifier dans les projets et les rapports annuels de performances toute suppression d un indicateur ou toute réduction d une cible chiffrée par rapport aux exercices antérieurs. 25

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