Infectiologie, Hygiène UE.2.10 S1. Objectifs de l UE.2.10 S1 COMPRENDRE. Promotion IDE 2014/2017 Année 2014/2015

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Infectiologie, Hygiène UE.2.10 S1. Objectifs de l UE.2.10 S1 COMPRENDRE. Promotion IDE 2014/2017 Année 2014/2015"

Transcription

1 Référente UE 2.10 S1: Me Alexandra MUSSARD Infectiologie, Hygiène UE.2.10 S1 Promotion IDE 2014/2017 Année 2014/2015 Objectifs de l UE.2.10 S1 Cet enseignement vise à relier les connaissances scientifiques en infectiologie aux mesures pratiques d hygiène dans les soins COMPRENDRE 1

2 Un peu d histoire coordination Sud-Est de la lutte contre les infections nosocomiales & associées aux soins «Préhistoire» 1972 risque infectieux "nosocomial" (résolution du Conseil de l Europe) 1973 création des CLI (circ. relative à la prévention des infections hospitalières) 1988 création des CLIN publics et PSPH 1991 circulaire budgétaire (quotas EOH / nb lits) 1992 création des CCLIN (arrête du 3 aout coordination et aide technique des LIN) 1994 plan gouvernemental LIN (1er) 1995 circulaire LIN (CLIN, EOHH, référents, équipes inter-établissement) 1999/2000 obligation de CLIN pour tout ES (+ EOH avant 31 déc. 2001) 2001/2004 obligation de signalement 2004 programme de LIN (2e) 2005 démarrage du tableau de bord et des indicateurs de suivi 2006 décret instance de suivi de la LIN + CRUQPC 2009 loi HPST nouvelle gouvernance plan stratégique national de prévention des IAS (PSN-PIAS) programme national de prévention des IN dans les ES (3e PRO-PIN) 2010 décret LEIAS Un peu d histoire Le premier décret organisant le lutte contre les infections nosocomiales dans les établissements de santé en France a été une étape marquante de la fin des année 80 en terme de santé publique Un peu d histoire Décret n du 6 mai 1988 met en place au sein des hôpitaux un comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) 2

3 Un peu d histoire CLIN : Vocation : contrôle et prévention des infections hospitalières Objectifs : organiser et coordonner une surveillance continue des infections de l ETB Promouvoir des actions de formation des personnels Transmettre chaque année un rapport d activité au directeur de l ETB Fournir des donnée de surveillance à la DDASS Un peu d histoire Sous l égide du Conseil d Hygiène Publique de France est écrit La première version des 100 recommandations pour la surveillance et la prévention des infections nosocomiales Objectif : surveiller et signaler aux professionnels de santé les actions prioritaires à mettre en place Un peu d histoire: Politique nationale de lutte contre les infections nosocomiales Les structures nationales : Le CTINILS : comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins, comité permanent rattaché à la commission de sécurité sanitaire du Haut Conseil de Santé Publique GROUPILIN : groupe de pilotage du programme de la lutte IN en charge du suivi du programme national de la lutte contre les IN 3

4 Un peu d histoire: Politique nationale de lutte contre les infections nosocomiales Les structures : Le RAISIN : réseau d alerte investigation et de surveillance des IN rattaché à l institut de veille sanitaire (IN vs) Les CCLIN : centre de coordination de lutte contre les IN : arrêté du 3 août 1992 (en cours de révision) Un peu d histoire: Politique nationale de lutte contre les infections nosocomiales Les CCLIN Mission générale du CCLIN : Structure d encadrement et organe de coordination d assistance et d animation des antennes régionales Bénéficiaires : établissements publics privés, EHPAD 5 CCLIN en France Rennes CCLIN Ouest Bordeaux CCLIN Sud Ouest Paris CCLIN Paris Nord Nancy CCLIN Est Lyon CCLIN Sud Est Un peu d histoire: Politique nationale de lutte contre les infections nosocomiales Les structures : Les antennes régionales de LIN : Arrêté du 17 mai 2006 Composition : - médecin ou pharmacien formé en hygiène - un infirmier ou cadre de santé formé en hygiène Mission principale : - Relais de proximité des CCLIN - Assure le conseil et l assistance auprès des établissements de santé 4

5 Un peu d histoire: Politique nationale de lutte contre les infections nosocomiales Les structures : Les CLIN : comité de lutte contre les infections nosocomiales (avant 1988 = CLI) 1988 : obligation pour les établissement de santé publique 1999 : obligation pour l ensemble des établissements de santé (publique et privé) 2006 : réforme hospitalière (ETS publics) CLIN = sous commission de la CME. Un peu d histoire: Politique nationale de lutte contre les infections nosocomiales La lutte contre les infections nosocomiales doit être organisée avec un CLIN qui définit avec l aide d une équipe opérationnelle d hygiène (EOH) : Un programme annuel d actions un rapport d activité Une information dans le livret d accueil Un peu d histoire: Politique nationale de lutte contre les infections nosocomiales La composition du CLIN est multi-professionnelle et les usagers y sont représentés (maximum 22 membres) : Le représentant du président de la CME élu président du CLIN le représentant du directeur Le représentant du coordonnateur général des soins Un pharmacien Un biologiste 2 membres proposés par la CME parmi les médecins et les chirurgiens Le responsable de l EOH Un infirmier désigné par la CSIRMT 5 membres professionnels paramédicaux ou médico technique 5 membres choisi parmi les médecins, pharmaciens, sage femme. 5

6 Un peu d histoire: Politique nationale de lutte contre les infections nosocomiales Missions du CLIN : Préventions des IN Surveillances des IN L évaluation périodique des actions de lutte contre les IN coordonne l action des professionnels de santé prépare avec l EOH le programme de lutte contre les IN Élabore un rapport annuel d activité de lutte contre les IN Définit les méthodes et indicateurs permettant l identification, l analyse et le suivi des risques IN Il est consulté lors de la programmation des travaux, l aménagement des locaux ou l acquisition d équipements susceptible d avoir une répercussion sur la prévention et la transmission des IN dans l établissement Un peu d histoire: Politique nationale de lutte contre les infections nosocomiales Fonctionnement du CLIN : Le CLIN élit un président et un vice président parmi les praticiens hospitaliers Il se réunit au moins trois fois par an Les représentants des usagers, siégeant au CA assistent avec voix consultative à la séance au cours de laquelle sont discutés le rapport d activité et le programme annuel d actions. Le comité peut entendre toute personne compétente sur les questions inscrites à l ordre du jour Un peu d histoire: Politique nationale de lutte contre les infections nosocomiales Les acteurs contre la lutte des IN National GROUPALIN ministère de la santé et des solidarité Cellules IN Inter régional CCLIN Régional Drass Départemental Ddass Local Clin / EOH 6

7 Un peu d histoire Les infections nosocomiales: Initialement définies par un objectif épidémiologique, en 1999 par le CTIN (comité technique des infections nosocomiales): Surveillance des infections Médecine individuelle en rapport avec les traitements ATB ou non Visée médicolégale ou d indemnisation (avec difficulté d imputabilité aux soins de l infection nosocomiale) Un peu d histoire Jusqu ici les pathologies infectieuses sont classées selon 2 types: Infections communautaires Infections nosocomiales Un peu d histoire Une troisième version : 2004, les usagers disposent (sous la forme d un tableau de bord des Infections Nosocomiales)d informations leur permettant de suivre les efforts déployés par les établissements de santé 2007, nouvelles définitions des Infections Nosocomiales associées aux soins et naissance du HAUT conseil de la Santé Publique (HCSP) et ses commissions spécialisées dont «sécurités des patients : infections nosocomiales et autres évènements indésirables liés aux soins et aux pratiques» 7

8 Un peu d histoire Cette troisième version est à replacer dans un contexte d évènement sociologiques et techniques: 2008, deux plans nationaux qui prennent le relais du programme. Ces changements sont associés à l augmentation du nombre de recommandations qui explique ce nouveau titre «Surveiller et Prévenir les Infections Associées aux Soins» Aujourd hui Les IAS s intègrent dans une démarche classique ayant fait la preuve de son efficacité: Identification du risque Information et formation des acteurs concernés Application des mesures validées Évaluation de leur mise en œuvre Aujourd hui Loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (loi HPST) Le CA devient conseil de surveillance Le conseil exécutif devient directoire Le directeur est président du directoire avec un rôle renforcé Moins de commissions obligatoires : CME, CTE, CSIRMT, CRUQPC, CHSCT Organisation par pôles 8

9 Aujourd hui La CME et la LIN dans les nouveaux textes CME contribue à l élaboration de la politique La CME élabore un rapport annuel avec évolution des indicateurs de suivi responsable EOHH membre CME avec voix consultative Le CLIN ne fait plus partie des sous-commissions obligatoires Aujourd hui Loi HPST - Décret du 30 décembre 2009 relatif au président de la CME Le président de la CME est le vice-président du directoire La CME est chargée de l élaboration du projet médical et des programmes d actions qui comprend des objectifs en termes d amélioration de la qualité, de sécurité des soins et de relation avec les usagers (décision conjointe avec le directeur) Le président de la CME coordonne la politique médicale de l ES : diffusion et évaluation des bonnes pratiques, coordination de la prise en charge Aujourd hui Le décret du 12 novembre 2010 relatif à la lutte contre les EIAS dans les ES Passage de la «gestion globale et coordonnée des risques» (HPST) à «l organisation de la lutte contre les évènements indésirables associés aux soins (EIAS)». La lutte contre les évènements associés aux soins intègre la lutte contre les infections nosocomiales EIAS : «.tout incident préjudiciable à un patient hospitalisé survenu lors de la réalisation d un acte de prévention, d une investigation ou d un traitement» Gestion des risques associés aux soins : prévention, identification, analyse des causes, traitement. 9

10 Aujourd hui Organisation de la lutte contre les EIAS (Art. R6111-2) Cette organisation vise à : 1. mettre en œuvre des actions de formation des personnels et des actions de communication en direction des personnels et des usagers permettant de développer la culture de sécurité dans l établissement ; 2. disposer d une expertise relative à la méthodologie de gestion des risques associés aux soins, en particulier l analyse des EI ; 3. permettre à la CME /CM de disposer des éléments nécessaires pour proposer le programme d actions (mentionné aux art. L et L ), assorti d indicateurs de suivi, en vue de lutter contre les EIAS ; 4. permettre à la CME /CM de disposer des éléments nécessaires à l élaboration d un bilan annuel des actions mises en œuvre ; 5. assurer la cohérence de l action des personnels qui participent à la lutte contre les EIAS. Une infection nosocomiale est une infection acquise à l hôpital (ou ETB de soins) qui n était ni en incubation ni présente à l admission du patient. Une infection est dite associée aux soins si elle survient au cours ou au décours d une prie en charge (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive ou éducative) 10

11 En cas de doute pour différencier une infection communautaire d une infection nosocomiale un délai de 48 à 72 heures est retenue entre l admission et le début de l infection, Pour les infections de plaies opératoires, est retenu un délai de trente jours suivant l intervention S il y a mise en place d une prothèse ou d un implant c est l année d après qui est retenue Les principales causes: L augmentation de la résistance des germes Concentration des germes dans le milieu hospitalier Augmentation du nombre de malade immunodéprimé Augmentation de l usage de techniques et thérapeutiques agressives et invasives Augmentation des techniques spécialisées qui favorisent le déplacement des malades manques de formation des personnels (en voie d amélioration) Les trois grands facteurs de risque d acquisition: La présence physique dans les structures ou lieux dans lesquels sont délivrés des soins dans le cadre d une prise en charge Infections qui concernent les résidents de la structures, malades ou non, les soignants et les visiteurs La réalisation d actes de soins quel que soit le lieu (établissement de santé ou en dehors, HAD) La présence de certaines pathologies sous- jacentes 11

12 Les différentes infections: 90 % des IN sont précoces : < à 10 jours d hospitalisation Urinaires : 40% Plaies opératoires : 25% Respiratoires : 15% Septicémie et bactériémie : 5% Cathéter : 5% DEFINITIONS PAR SITE ANATOMIQUE: INFECTIONS DU SITE OPERATOIRE BACTERIURIE BACTEREMIE-FONGEMIE INFECTIONS LIEES AUX CATHETER (ILC) INFECTIONS PULMONAIRES INFECTION DU SITE OPERATOIRE Infection superficielle de l incision Infection survenant dans les 30 jours suivant l intervention Infection affectant la peau ou les muqueuses, les tissus sous cutanés ou situé au dessous de l aponévrose de revêtement 12

13 INFECTION DU SITE OPERATOIRE Infection superficielle de l incision Diagnostiquée soit par: Écoulement purulent de l incision Soit micro organisme associé à des polynucléaires neutrophiles à l examen direct, isolée par une culture Ouverture de l incision par le chirurgien Signes cliniques: Douleur ou sensibilité à la palpation Tuméfaction localisée Rougeur Chaleur INFECTION DU SITE OPERATOIRE Infection profonde (de l incision ou de l organe-espace) Infection survenant dans les 30 jours suivant l intervention ou dans l année si il y a eu mise en place d un implant, d une prothèse ou d un matériel prothétique Affection des tissus ou organes-espaces situés au niveau ou au dessous de l aponévrose de revêtement, ouverts ou manipulés durant l intervention INFECTION DU SITE OPERATOIRE Infection profonde (de l incision ou de l organe-espace Diagnostiquée soit par: Écoulement purulent provenant d un drain Abcès ou autres signes d infection observés lors d une ré intervention chirurgicale ou d un examen Déhiscence spontanée de l incision ou ouverture par le chirurgien et au moins un des signes suivant Signes cliniques: Fièvre > 38 C Douleur localisée ou sensibilité à la palpation 13

14 BACTERIURIES (hors chirurgie urologie) ( les bactériuries asymptomatiques ne sont pas des infections associées aux soins) Infection urinaire Au moins un des signes suivant en l absence d autre cause, infectieuse ou non: Fièvre > 38 C Impériosité mictionnelle Pollakiurie Brûlure mictionnelle Douleur sus pubienne Et sans sondage urinaire : leucocyturie et uroculture positive et au plus deux micro organismes différents Avec sondage urinaire (au cours ou dans les 7 jours précédents) : uroculture positive et au plus deux micro organismes différents BACTERIURIES (hors chirurgie urologie) ( les bactériuries asymptomatiques ne sont pas des infections associées aux soins) Spécificités gériatriques Signes cliniques complémentaires possibles sans autre cause retrouvée: Aggravation du statut mental ou de la dépendance Apparition et/ou l aggravation d une incontinence BACTERIURIES (hors chirurgie urologie) ( les bactériuries asymptomatiques ne sont pas des infections associées aux soins) Spécificités gériatriques Conduite à tenir: ECBU à chaque fois que cela est possible Si le recueil des urines est impossible: au moins trois des signes suivant doit être présent (ou deux chez le patient sondé): Fièvre > 38 C ou frissons Tension sus pubienne ou douleurs des flans Brûlure mictionnelle Incontinence récente ou majoration Dysurie ou pollakiurie Aggravation de la dépendance ou de l état mental Urines purulentes et/ou présence de nitrites à la bandelette 14

15 BACTERIEMIE FONGEMIE Il faut au moins une hémoculture positive (justifiée par des signes cliniques) sauf pour les micro organismes suivant: Staphylocoques à coagulase négative Bacillus spp. (sauf B. anthracis) Corynebacterium spp. Micrococcus spp. Ou autre micro organismes saprophytes ou commensaux à potentiel pathogène comparable (= deux hémocultures positives au même micro organisme prélevés en 2 fois à des moments différents dans un délai maxi de 48h) sont exigées. Spécificité des bactériémies à microorganismes de la flore cutanée commensale en néonatologie: Le micro organisme est isolé sur une seule hémoculture alors que le patient est porteur d un KT intravasculaire et qu une antibiothérapie a été mise en route par le médecin : il y a contamination si l antibiothérapie n est pas modifiée par le résultat de l hémoculture alors que le patient est déjà sous ATB sauf si l ATB était déjà adaptée Les bactériémie et fongémie (regroupées sous le terme générique de bactériémies) sont recensées indépendamment des infections qui en sont le point de départ. Bactériémie primaire: Absence de porte d entrée Bactériémie secondaire: porte d entrée systématiquement notée, comprenant les infections liées aux cathéters 15

16 INFECTIONS LIÉES AUX CATHETERS (ILC) La simple présence d hémocultures positives chez un patient porteur d un KT, sans porte d entrée évidente sera identifiée comme bactériémie primaire et non rattachée à la présence du KT INFECTIONS LIÉES AUX CATHETERS (ILC) Cathéters veineux centraux (CVC) Bactériémie/fongémie liée au CVC : Association d une bactériémie/fongémie survenant dans les 48h encadrant le retrait du CVC ET Soit : une culture positive avec le même micro organisme (site d insertion ou culture du CVC) Soit : des hémocultures périphérique et centrale positives au même micro organisme avec un rapport hémoculture quantitative centrale/hémoculture périphérique > 5 ou un délai différentiel de positivité des hémocultures centrale/périphérique > 2 heures, avec positivité plus rapide pour l hémoculture centrale INFECTIONS LIÉES AUX CATHETERS (ILC) En l absence de bactériémie : ILC locale: Culture de CVC 10³ UFC/ml Purulence de l orifice d entrée du Kt ILC générale: Culture du CVC 10³ UFC/ml Régression totale ou partielle des signes infectieux généraux dans les 48h suivant l ablation du KT 16

17 INFECTIONS LIÉES AUX CATHETERS (ILC) Cathéters veineux périphériques (CVP) Bactériémie/fongémie liée au CVP : Association d une bactériémie/fongémie survenant dans les 48h encadrant le retrait du CVP ET l un des éléments suivant: Culture du CVP 10³ UFC/ml avec le même micro organisme Ou la présence de pus au site d insertion du CVP en l absence d une autre porte d entrée identifiée INFECTIONS LIÉES AUX CATHETERS (ILC) En l absence de bactériémie : ILC locale: Culture de CVP 10³ UFC/ml SI LE CVP adressé en culture pour suspicion d infection Ou présence de pus au site d insertion du KT avec culture positive de ce dernier (une culture négative exclut le cas en l absence de traitement ATB), ou absence de culture du site d insertion ILC générale: Culture du CVP 10³ UFC/ml Régression totale ou partielle des signes infectieux généraux dans les 48h suivant l ablation du KT INFECTIONS LIÉES AUX CATHETERS (ILC) Cathéters artériels La fréquence des infections est classiquement plus faible que pour les voies veineuses centrales La définition est la même que pour les CVC Cathéters de dialyse et cathéters artériels pulmonaires Fréquence des infections élevée du fait de manipulations fréquentes (recommandations particulières) La définition est la même que pour les CVC 17

18 INFECTIONS LIÉES AUX CATHETERS (ILC) Cathéters de longue durée (KT tunnélisés et KT implantables) L ablation du KT n étant pas toujours réalisée, le diagnostic d ILC est souvent porté matériel en place: Importance alors des méthodes: Hémocultures différentielles Prélèvements locaux lorsqu il y a émergence cutanée INFECTIONS LIÉES AUX CATHETERS (ILC) Cathéters de longue durée (KT tunnélisés et KT implantables) L apparition des signes cliniques lors de l utilisation de la ligne veineuse est prédictive d infection sur KT Le délai différentiel de positivité des hémocultures centrale/périphérique permet de faire le diagnostic La définition est la même que pour les CVC la date d infection est alors la date de la suspicion de l infection et non la date de retrait du KT INFECTIONS LIÉES AUX CATHETERS (ILC) CAS DE COLONISATIONS DE CATHETER : La surveillance épidémiologique de la colonisation des KT impose la culture systématique des KT: après ablation avec la même technique de culture à l ensemble des établissements de soins participants au réseau de surveillance 18

19 INFECTIONS LIÉES AUX CATHETERS (ILC) CAS DE COLONISATIONS DE CATHETER : Définis par: Culture positive Sans tenir compte de l existence éventuelle de tout signe clinique ou de données microbiologiques associées conduisant au diagnostic d ILC tels que définis ci dessus INFECTIONS PULMONAIRES Divisées en deux entités: Sont exclues de la définition les pneumonies d inhalation favorisées par les troubles de conscience ou de déglutition antérieurs à l admission et non liés aux soins initiaux. La pneumonie acquise sous ventilation mécanique (PAVM) La pneumonie survenant en l absence de ventilation mécanique INFECTIONS PULMONAIRES Définition de la pneumonie Signes radiologiques Deux clichés ou plus avec une image évocatrice de pneumonie En l absence d antécédents de cardiopathie ou de maladie pulmonaire sous-jacentes un seul cliché suffit 19

20 INFECTIONS PULMONAIRES Définition de la pneumonie ET au moins un des signes suivants: Hyperthermie> 38 C sans autre cause Leucopénie (< 4000 GB/mm3) ou hyperleucocytose (> GB/mm3) INFECTIONS PULMONAIRES Définition de la pneumonie ou deux signes, pour le diagnostic de pneumonie clinique uniquement, suivants: Apparition de sécrétions purulentes ou modifications des caractéristiques (couleur- odeur- quantité- consistance) Toux ou dyspnée ou tachypnée Auscultation évocatrice Aggravation des gaz du sang ou besoins accrus en O2 ou en assistance respiratoire INFECTIONS PULMONAIRES Définition de la pneumonie Selon les moyens diagnostic utilisés une documentation microbiologique est fortement recommandée: Cas 1: Diagnostic bactériologique effectué par examen bactériologique protégé avec numération de microorganismes Cas 2: Diagnostic bactériologique effectué par examen bactériologique non protégé (aspiration trachéale chez le malade intubé) 20

21 INFECTIONS PULMONAIRES Définition de la pneumonie Selon les moyens diagnostic utilisés une documentation microbiologique est fortement recommandée: Cas 3 : Méthodes microbiologiques alternatives: Hémocultures positives (en l absence d autre source infectieuse) Culture positive du liquide pleural Abcès pleural ou pulmonaire avec culture positive Examen histologique du poumon évocateur de pneumonie Méthodes microbiologiques alternatives modernes de diagnostic, INFECTIONS PULMONAIRES Définition de la pneumonie Cas 4 : Bactériologie des expectorations ou examen non quantitatif des sécrétions bronchiques Cas 5 : Aucun critère microbiologique INFECTIONS PULMONAIRES Définition de la pneumonie Les cas 1,2 et 3 correspondent aux pneumonies certaines ou probables. Les cas 4 et 5 correspondent aux pneumonies possibles, ou même cliniques en l absence de radiographie pulmonaire. 21

22 INFECTIONS PULMONAIRES Pneumonie possible ou clinique En l absence de possibilité de réaliser une radiographie pulmonaire, présence d au moins trois signes cliniques de la sphère respiratoire: Apparition ou aggravation d une toux Apparition ou aggravation d une expectoration Apparition ou aggravation d une dyspnée Apparition ou aggravation d un encombrement bronchique Apparition ou aggravation des signes auscultatoires (crépitants unilatéraux, sibilants, ronchi) Apparition d une douleur thoracique Augmentation de la fréquence respiratoire INFECTIONS PULMONAIRES Pneumonie possible ou clinique Associés à au moins un signe systémique: hyperthermie > 38 C Aggravation de la dépendance ou de l état mental non expliqué par ailleurs Il est impératif de réaliser une radiographie pulmonaire chaque fois que cela est possible Fréquence de l infection nosocomiale en France : 15 millions d hospitalisations par an : Incidence : 5-7 % Prévalence : 7-10 % Environ IN par an, à prédominance endémique Quelques autres maladies infectieuses : Tuberculose : cas par an Pneumopathies bactériennes : cas par an Grippe : plusieurs M de cas par an 22

23 LA TYPOLOGIE DES DÉCHETS ET FONCTION LINGE LA TYPOLOGIE DES DÉCHETS Ce chapitre sera développé ultérieurement avec le thème «circuit propre / sale» cependant, les notions sont en lien avec la gestion des risques de transmission des infections nosocomiales. Typologie des déchets Déchets assimilés aux déchets ménagers (DAOM) Déchets résultants du nettoyage et de l entretien des locaux (sauf des chambres de patients en isolement septique) Déchets hôteliers Déchets produits par les patients,et les visiteurs et qui ne sont pas issus des chambres d isolement Déchets de bureaux non confidentiels Emballages des dispositifs médicaux Essuies mains à usage unique 23

24 Typologie des déchets Déchets d activité de soins à risque infectieux (DASRI) Collecteurs pour déchets piquants- tranchants toutes les aiguilles, souillées ou non, y compris sécurisées les seringues montées y compris sécurisées les systèmes de prélèvements veineux (aiguilles éclipse sécurisées ou ailettes sécurisées et corps de vacutainers les rasoirs les bistouris, les lames de bistouri les épingles, lancettes, agrafes les mandrins de trocarts (pour les trocarts de grande taille, utiliser les collecteurs de 8 l disponibles au magasin) les ampoules de verre et flacons de médicament les tubes de sang et flacons d hémocultures prélevés et non technicables les sets de transfert les systèmes compteurs d aiguilles stériles (bloc) Typologie des déchets Sacs jaunes Matériel de perfusion (tubulure, poche, rampes ) Matériel d injection ou prélèvement (compresses, seringues ) Matériel de drainage, d aspiration, sondes Matériel pour pansements Matériel de protection (gants, masques, doigtiers ) Typologie des déchets Fûts en carton Déchets provenant des patients en isolement septique Déchets issus de la préparation et de l utilisation des anticancéreux Déchets peu humides issus de l activité chirurgicale Flacons de médicaments Plâtres souillés Poches de vac et redons Poches d aspiration contenant de faibles quantités de liquide 24

25 Typologie des déchets Fût plastique Déchets très humides ou liquides Unités de drainage thoracique Déchets des laboratoires Pièces anatomiques non identifiables LA FONCTION LINGE La gestion du linge hospitalier s inscrit dans le cadre de la démarche qualité qui s est mise en place dans tous les hôpitaux. Pour l ANAES: «la fonction blanchisserie est organisée pour le linge de façon adaptée»; elle fait référence à la gestion de la fonction logistique réf.4 et au contrôle des risques infectieux (SPI9 a et b) LA FONCTION LINGE Le linge propre et le linge sale figurent parmi les principaux vecteurs des infections : support idéal de prolifération des germes Il faut savoir que le linge est considéré comme vecteur responsable de 17% des infections nosocomiales et représente des risques à la fois pour le patient et le personnel soignant. Le linge est en rapport immédiat avec tant les sources aériennes que les sources de contact. La prévention du risque infectieux exige que le linge, qu il s agisse des draps, champs opératoires ou tenues du personnel, soit pris en considération. Ceci implique la mise en place de protocoles, d évaluation et de normes. 25

26 LES MODES DE TRANSMISSION DES INFECTIONS NOSOCOMIALES Transmission des IN Auto infection ou infection endogène : Immunodépression Age État nutritionnel Interventions chirurgicales Diabète, cirrhose Germes commensaux patient pathogènes Transmission des IN différentes flores cutanées Flore transitoire, superficielle, reflète la flore hospitalière Flore commensale ou résiduelle La main est le principal mode de transmission des micro organismes 75 à 90 % des infections nosocomiales ont une origine manuportée 26

27 Eviter la Transmission des IN Respecter les procédures d hygiène hospitalière Respecter le tri du linge souillé Respecter le tri des déchets place importante dans la gestion du risque de transmission des infections nosocomiales Écologie microbienne et transmission des germes Les microbes : Bactéries, virus, parasites, moisissures Environnement Corps humain Flore permanente : germes non pathogènes Flore transitoire : germes pathogènes Écologie microbienne et transmission des germes Bactéries dans un cube de 1mm de côté Visible au microscope En forme de grains ou de bâtonnets Moisissures Groupe des champignons Partie visible : graine de dissémination Virus 1000 fois plus petits que les bactéries 27

28 Neisseria meningitidis (Méningites, cocci gram négatif) Campylobacter (bacille spiralé à gram négatif) Staphylocoque (cocci gram +) Streptocoques (cocci gram positif) Clostridium tetani (bacille gram positif) Pneumocoque (cocci gram positif, capsulé) Écologie microbienne et transmission des germes Où se trouvent les bactéries? Cuir chevelu : /cm² Aine et aisselles : /cm² Mains et pieds : /cm² Selles : /g Écologie microbienne et transmission des germes peau Nez bouche Staphylocoque doré X X streptocoque X selles environnement Salmonelle X oeufs Listeria Escherichia coli Enterocoque pseudomonas X X X eau 28

29 Écologie microbienne et transmission des germes Risque microbiologique et contamination Pour qu il y ait contamination il faut Un réservoir Multiplication : chaleur + nourriture Dissémination : hygiène Réservoir (peau, surface) Dissémination, hygiène Multiplication, température, nourriture Écologie microbienne et transmission des germes Comment se multiplient les bactéries? En se divisant Si j ai une assiette de purée en dehors du réfrigérateur contenant 10 bactéries, sachant que le temps de doublement des bactéries est de 20 min, combien y aura-t-il de bactéries au bout d une heure, de quatre heures, de douze heures? 29

30 Écologie microbienne et transmission des germes 1h 4h 12h 80 bactéries bactéries 687 milliards de bactéries Écologie microbienne et transmission des germes Transmission par voie aérienne Germes respiratoires et ORL Transmission manu-portée Péril fécal Contamination des surfaces, patients, aliments Manu-portage d une surface à une autre Transmission par un aliment ou par l eau Coût des infections Quelque soit le lieu : Rançon du progrès médical Touchent patients et personnels Environ décès par an imputés au IN Sont responsables de millions de journées d hospitalisation supplémentaires Charge en soins infirmiers X 2 Dépense de médicaments X 3 Examens X 7 30

31 Bases de la lutte contre les IAS Les précautions standards La bonne pratique de l élimination des déchets Le respect des procédures (linge, tenues, ) En résumé tout ce qui a été abordé est à appliquer avec sérieux et surtout avec professionnalisme en maintenant une logique d exécution. Merci pour votre attention 31

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS Prise en charge d un «résident septique» en Etablissements Médico Sociaux PRÉVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN ETABLISSEMENTS MÉDICO SOCIAUX INFECTIONS NOSOCOMIALES ET COMMUNAUTAIRES ASSOCIÉES AUX SOINS

Plus en détail

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012

Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012 Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012 Pr Coordonnateur Groupe de Pilotage du Programme National de Lutte contre les Infections Nosocomiales Séminaire National

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Prépration cutanée de l opéré

Prépration cutanée de l opéré Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de

Plus en détail

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen Gestion d un cas de portage d entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG- ERV) Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen IXème Journée régionale de Prévention des infections associées aux

Plus en détail

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD Dr. Nathalie MAUBOURGUET Lundi 24 novembre 2008 Ministère de la Santé, Salle Laroque Séminaire National sur l Organisation de la Prévention des Infections

Plus en détail

o Non o Non o Oui o Non

o Non o Non o Oui o Non Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence

Plus en détail

Infections nosocomiales

Infections nosocomiales Infections nosocomiales NOUVELLES RECOMMANDATIONS 2001-2002 NORD-AMÉRICAINES CONCERNANT LA PRÉVENTION DES INFECTIONS SUR CATHÉTER Aux États-Unis, environ 145 millions de cathéters périphériques et 5 millions

Plus en détail

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents L. Grolier-Bois - Médecin hygiéniste Centre Hospitalier de Bretagne-Sud (56) Centre Hospitalier de Quimperlé (29) ARLIN BRETAGNE Journée Régionale de Formation

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Congrès de la SF2H - 9 Juin 2011 S. Coudrais Biohygiéniste Unité d Hygiène et Epidémiologie - Groupement

Plus en détail

PSDP et usage des pénicillines - ESAC

PSDP et usage des pénicillines - ESAC Plan National d alerte sur les Antibiotiques 2011/2016 Déclinaison régionale Pr Pierre DELLAMONICA CHU de Nice ARS 29/11/12 1 Plans précédents 2001/2005 et 2007/2010 «Menace de santé publique majeure»

Plus en détail

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation Réanimation 2002 ; 11 : 250-6 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés S1624069302002414/FLA RECOMMANDATIONS Recommandations des experts de la Société de réanimation

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

Bio nettoyage au bloc opératoire

Bio nettoyage au bloc opératoire Bio nettoyage au bloc opératoire Béatrice CROZE Infirmière hygiéniste Service d hygiène et d épidémiologie novembre 2012 Le bio nettoyage au bloc L impression omniprésente de travailler dans l urgence

Plus en détail

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE Chemin de la Bretèque 76230 BOIS-GUILLAUME Mois de juin 2001 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE

Plus en détail

24/01/ 2014 EQUIPE «REFERENTE» POUR L UTILISATION DES CATHETERS VEINEUX PERIPHERIQUES ET CENTRAUX : QUELLE PLACE POUR L INFIRMIERE?

24/01/ 2014 EQUIPE «REFERENTE» POUR L UTILISATION DES CATHETERS VEINEUX PERIPHERIQUES ET CENTRAUX : QUELLE PLACE POUR L INFIRMIERE? 24/01/ 2014 EQUIPE «REFERENTE» POUR L UTILISATION DES CATHETERS VEINEUX PERIPHERIQUES ET CENTRAUX : QUELLE PLACE POUR L INFIRMIERE? I. Kriegel, C. Thinlot, M. Arsicault, A. Mauduit, M. Varenne, A.-B. Knoche,

Plus en détail

Présentation générale du Programme

Présentation générale du Programme Contexte Le Propias fait suite à Plan stratégique national 2009-2013 de prévention des infections associées aux soins Programme national de prévention des infections nosocomiales 2009-2013 (Propin) Programme

Plus en détail

GESTION DES RISQUES EN MILIEU HOSPITALIER : LE POINT DE VUE DE L HYGIÉNISTE Bizerte, le 3 décembre 2005 Prof. Njah Mansour Service d hygiène hospitalière CHU F. Hached Sousse. Plan Introduction Définitions

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

Livret d accueil des stagiaires

Livret d accueil des stagiaires Livret d accueil des stagiaires SOMMAIRE : I/ Présentation du service II/Le métier de manipulateur III/ Modalités d encadrement IV/ Votre stage V/ Bilan global de votre stage I/ Présentation du service

Plus en détail

STOP à la Transmission des microorganismes!

STOP à la Transmission des microorganismes! STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON JOURNEE DU «RESEAU MATER» Jeudi 18 novembre 2010 C. Brunet M.P. Veuillet Sage-femme cadre I.D.E. hygiéniste PRESENTATION DU SERVICE MATERNITE CH MACON niveau 2B PERSONNELS

Plus en détail

POLITIQUE D AMELIORATION DE LA QUALITE ET DE LA GESTION DES RISQUES 2013-2017. Document validé le. Visa : Visa :

POLITIQUE D AMELIORATION DE LA QUALITE ET DE LA GESTION DES RISQUES 2013-2017. Document validé le. Visa : Visa : POLITIQUE D AMELIORATION DE LA QUALITE ET DE LA GESTION DES RISQUES 2013-2017 Document validé le Nom : M. GROHEUX Nom : M. MATHIEU Fonction : Directeur Fonction : Président de la CME Visa : Visa : Page

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ

GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ PLAN Préambule Historique de la démarche Cartographie Organigramme Situation actuelle Constat Préambule OVE comprend : Un secteur social Un secteur médico-social

Plus en détail

STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE

STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE FACULTÉ DE MÉDECINE FACULTÉ DE CHIRURGIE DENTAIRE Université de Strasbourg STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE JUILLET ou AOUT ou SEPTEMBRE 2012

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail

La version électronique fait foi

La version électronique fait foi Page 1/6 Localisation : Classeur VERT Disponible sur Intranet A revoir : 10/2015 Objet : La présente procédure a pour objet de décrire les responsabilités et les principes pour la réalisation des prélèvements.

Plus en détail

Restauration collective. quelques aspects réglementaires

Restauration collective. quelques aspects réglementaires Restauration collective quelques aspects réglementaires JL Fumery Marseille, 17 mai 2005 1 La restauration collective n est pas vraiment un concept nouveau de la préhistoire au moyen-âge quelles que soient

Plus en détail

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE 1 LA POLITIQUE QUALITE-GESTION DES RISQUES Depuis 2003, la Direction s engage à poursuivre, la démarche qualité et à développer une gestion

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

LA NORME RABC EN BLANCHISSERIE NOYONS SEPTEMBRE 2012

LA NORME RABC EN BLANCHISSERIE NOYONS SEPTEMBRE 2012 LA NORME RABC EN BLANCHISSERIE NOYONS SEPTEMBRE 2012 SOMMAIRE La norme RABC, qu est-ce que c est? Les grandes lignes La blanchisserie et la Fonction linge - incidences sur l application de la méthode Les

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES Conduite à tenir pour la prise en charge des personnes présentant un syndrome ou une suspicion de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)

Plus en détail

Présentation des intervenants et modérateurs

Présentation des intervenants et modérateurs «NOSOPICARD 2015», 20 ème Rencontre d Hygiène Hospitalière, de Prévention et de Lutte contre les Infections Associées aux Soins Présentation des intervenants et modérateurs Roland GORI est : Professeur

Plus en détail

Tableau pour la conservation et le transport des spécimens à l externe

Tableau pour la conservation et le transport des spécimens à l externe 1. OBJECTIF : Ce document comprend un tableau indiquant les informations nécessaires la conservation des spécimens, à l externe. Il comprend aussi un tableau indiquant les informations nécessaires pour

Plus en détail

GESTION DU RISQUE INFECTIEUX D ORIGINE ALIMENTAIRE DANS LES UNITES DE SOINS

GESTION DU RISQUE INFECTIEUX D ORIGINE ALIMENTAIRE DANS LES UNITES DE SOINS GESTION DU RISQUE INFECTIEUX D ORIGINE ALIMENTAIRE DANS LES UNITES DE SOINS C. DECADE -Dr L. MARTY -D. DEMONTROND Dr C.MANUEL - Dr R.CABRIT - Dr G.MANN Centre Médical de Forcilles 77150 FEROLLES-ATTILLY

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * *

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * République du Sénégal Ministère de la Santé et de l Action Sociale Direction Générale de la Santé Direction des Laboratoires Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * PLAN DE FORMATION DES PERSONNELS

Plus en détail

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat JFR 2007 LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat Xavier Heymans Avocat à la Cour de Bordeaux www.heymans-avocat.com INTRODUCTION Rejet de la fatalité Socialisation du risque Responsabilisation

Plus en détail

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SOLIDARITÉS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SOLIDARITÉS SOLIDARITÉS ETABLISSEMENTS SOCIAUX ET MÉDICO-SOCIAUX MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE Direction générale de la cohésion sociale Service

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

Guide. Chirurgie d un jour. Enfant (moins de 14 ans) HÔPITAL DE MARIA RÉVISÉ NOVEMBRE 2006

Guide. Chirurgie d un jour. Enfant (moins de 14 ans) HÔPITAL DE MARIA RÉVISÉ NOVEMBRE 2006 Guide Chirurgie d un jour Enfant (moins de 14 ans) RÉVISÉ NOVEMBRE 2006 HÔPITAL DE MARIA Chirurgie d un jour Contenu Avant la chirurgie... 2 À l unité de soins... 4 Au départ pour la salle d opération...

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE

PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE PG SPI SUR 014 v1 2011 1/5 OBJET Conduite à tenir dans le cadre de l'arrivée d'un patient atteint ou suspect de portage de Clostridium

Plus en détail

Organisation du Système de Santé en France

Organisation du Système de Santé en France Organisation du Système de Santé en France Dr Marion ALBOUY-LLATY Staff de santé publique 5 janvier 2011 Organisation du Système de Soins en France Plan 1. Introduction et Définitions 2. La Demande de

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail

Réseau AES Sud Est Lyon Hôtel Dieu 5/12/2006

Réseau AES Sud Est Lyon Hôtel Dieu 5/12/2006 Réseau AES Sud Est Lyon Hôtel Dieu 5/12/2006 La prévention des AES au Centre Hospitalier Lyon Sud HCL, au travers de 2 expériences de terrain réalisées en 2005 1 Origine de la démarche : Prévention des

Plus en détail

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR :

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : IDENTIFICATION DU POSTE : Titre de la fonction : Conducteur Ambulancier SMUR*. Etablissement : Centre Hospitalier Régional Universitaire de Brest. Service

Plus en détail

DE QUALITE GESTION DES RISQUES DEVELOPPEMENT DURABLE

DE QUALITE GESTION DES RISQUES DEVELOPPEMENT DURABLE PROJET DE QUALITE / GESTION DES RISQUES / DEVELOPPEMENT DURABLE

Plus en détail

Le sevrage de la trachéotomie

Le sevrage de la trachéotomie Le sevrage de la trachéotomie Journée de formation «infirmière» et «kinésithérapeute» SKR. Maison de la réanimation Paris 01 / 06 / 2012 Dr G.Beduneau Réanimation Médicale CHU ROUEN gaetan.beduneau@chu-rouen.fr

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

La gestion des excreta en région Nord-Pas de Calais

La gestion des excreta en région Nord-Pas de Calais 14 besoins fondamentaux selon Virginia Henderson La gestion des excreta en région Nord-Pas de Calais Journée EHPAD Ile de France 03 avril 2014 Nouara Baghdadi pour le groupe de travail Nord Pas de Calais

Plus en détail

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Introduction Réorganisation profonde nécessaire de l offre de soins Organisation hospitalière

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

La découverte et l utilisation

La découverte et l utilisation GRAND ANGLE TC 151 Antibiorésistance et conséquences en santé au travail pour les soignants en résumé AUTEURS : R. Vincent, C. Le Bâcle, département Études et assistance médicales, INRS Le développement

Plus en détail

va être opéré d un hypospadias

va être opéré d un hypospadias Votre enfant va être opéré d un hypospadias Introduction Le chirurgien urologue pédiatrique vous a confirmé le diagnostic d hypospadias et expliqué les avantages ainsi que les risques et complications

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire Murielle Galas, Gaëlle Dunoyer, Claude Olive, Rafaëlle Théodose, François Lengellé, Patrick Hochedez,

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE Prof. G. DURANT La Belgique (11 millions d habitants) est un pays fédéral. Le financement est organisé au niveau national sauf le financement des infrastructures

Plus en détail

N o d organisme. Rendement actuel Cible Justification de la cible

N o d organisme. Rendement actuel Cible Justification de la cible Plan qualité 2015-2016 pour Soins continus Bruyère Objectifs et initiatives d amélioration BUT Mesure Changement Initiatives prévues Dimension de la qualité Objectif Mesure/indicateur Unité/population

Plus en détail

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/

Plus en détail

SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD)

SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD) SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD) 1 PSAD: qui sommes nous - 1 200 000 patients toutes prestations confondues, pris en charge tous les jours à domicile en : oxygénothérapie ventilation

Plus en détail

La campagne québécoise des soins sécuritaires volet prévention et contrôle des infections

La campagne québécoise des soins sécuritaires volet prévention et contrôle des infections La campagne québécoise des soins sécuritaires volet prévention et contrôle des infections Annie Laberge, CSSS Drummond et INSPQ Lise-Andrée Galarneau, CSSSTR présidente du CINQ Congrès annuel de l OIIQ,

Plus en détail

PREPARATION DU PATIENT POUR UNE CHIRURGIE. Marcelle Haddad

PREPARATION DU PATIENT POUR UNE CHIRURGIE. Marcelle Haddad PREPARATION DU PATIENT POUR UNE CHIRURGIE Marcelle Haddad PLUSIEURS CATEGORIES DE CHIRURGIE 1-Perte d un d organe ou d une fonction Ex: cholecystectomie,appenticectomie 2-Ablation d une tumeur,, d un d

Plus en détail

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration eduscol Consultation nationale sur les programmes Projets de programmes de la classe de seconde générale et technologique Santé et social Enseignement d'exploration L'organisation de la consultation des

Plus en détail

Soins infirmiers et gestion des risques

Soins infirmiers et gestion des risques Soins infirmiers et gestion des risques I. Principe de précaution Hippocrate disait «soulager le malade et ne pas lui nuire» Cet adage «primun non cere» est le principe de la base de la médecine II. La

Plus en détail

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Maisons de Santé Pluridisciplinaires Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) visent à offrir à la population, sur un même lieu, un ensemble de

Plus en détail

Modules optionnels. Passer à l acte en implantologie

Modules optionnels. Passer à l acte en implantologie Passer à l acte en implantologie Modules optionnels est un cycle de formation basé sur des travaux pratiques de chirurgie implantaire, permettant de confirmer les acquis théoriques. À l issue du cursus,

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne Les patients ont besoin d une réponse de proximité et d une prise en charge globale qui nécessite une

Plus en détail

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011 Note de synthèse Assurance Maladie Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011 Au début des années 2000, l Assurance Maladie a commencé à construire puis développer une

Plus en détail

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes à l hôpital et en MRS: Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Prof. Dr. Youri Glupczynski Unité d Hygiène hospitalière & Laboratoire de

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

2014-2018 CLINIQUE SAINT-JEAN DOC STRAT-PIL-15

2014-2018 CLINIQUE SAINT-JEAN DOC STRAT-PIL-15 2014-2018 CLINIQUE SAINT-JEAN DOC STRAT-PIL-15 [POLITIQUE QUALITE, GESTION DES RISQUES, SECURITE DES SOINS, ENVIRONNEMENT] 1 ENGAGEMENTS QUALITÉ, SÉCURITÉ, GESTION DES RISQUES ET ENVIRONNEMENT Depuis sa

Plus en détail

CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS

CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS (1/30pages) CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS ANNEE : 2015 Date de mise à jour : 09/03/2015 1 - Microbiologie des eaux - Microbiologie des aliments Formation technique de Microbiologie HYGIÈNE

Plus en détail

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Hôpital Privé d Antony APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Livret d information Hôpital Privé d Antony OPC/KINE/297 Page 1 sur 6 Intervenants Rédigé par : Nom Profession Le Visa C.DUPUY

Plus en détail

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. MINISTÈRE DE l'emploi ET DE LA SOLIDARITE. Paris, le

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. MINISTÈRE DE l'emploi ET DE LA SOLIDARITE. Paris, le RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE l'emploi ET DE LA SOLIDARITE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Sous-direction des professions paramédicales Et des personnels hospitaliers

Plus en détail

ÉLUS MUNICIPAUX RETRAITÉS Groupe 71H64

ÉLUS MUNICIPAUX RETRAITÉS Groupe 71H64 ÉLUS MUNICIPAUX RETRAITÉS Groupe 71H64 SSQ, Société d assurance-vie inc. 90 Dispositions générales Le présent document décrit les dispositions contractuelles en vigueur le 1 er janvier 2009. Catégorie

Plus en détail

Comment devenir référent? Comment le rester?

Comment devenir référent? Comment le rester? Comment devenir référent? Comment le rester? Patrick CHOUTET Service des Maladies infectieuses CHU Bretonneau Tours RICAI décembre 2005 Quels enjeux? autres que le pouvoir Total Outpatient antibiotic use

Plus en détail

CATALOGUE D'ESSAIS INTERLABORATOIRES AGLAE 2015 BIOLOGIE MEDICALE

CATALOGUE D'ESSAIS INTERLABORATOIRES AGLAE 2015 BIOLOGIE MEDICALE Ensemble pour s'améliorer CATALOGUE D'ESSAIS INTERLABORATOIRES AGLAE 2015 BIOLOGIE MEDICALE Association AGLAE Parc des Pyramides 427 rue des Bourreliers 59320 Hallennes lez Haubourdin +33 (0)3 20 16 91

Plus en détail

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique. Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un

Plus en détail

BOP: Environnement - Entretien des salles d'opération et des locaux annexes

BOP: Environnement - Entretien des salles d'opération et des locaux annexes 1. ENTRETIEN À L OUVERTURE D UNE SALLE D OPÉRATION NON UTILISÉE AU DELÀ DE 24 H Nettoyer les surfaces (table d opération, table d instruments, éclairage opératoire, appareil d anesthésie), avec un chiffon

Plus en détail

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc Avril 2003 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCREDITATION»... p.3 PARTIE 1 PRESENTATION

Plus en détail

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération Voici un petit guide qui vous renseignera sur tous les éléments à connaître concernant votre chirurgie. AVANT L OPÉRATION Les

Plus en détail