Virtualisation la seconde vague.

Transcription

1 Virtualisation la seconde vague. Bertrand QUILLEVERE

2 La matière de base du retour d expérience : 8 ans d expérience personnelle et d équipe depuis l époque des pionniers. 25 clients nourrissent ce retour d expérience dont 11 contribuent à l analyse quantitative (ci-après) +3 petits clients «non-cripien» AIR-FRANCE, ESSILOR, CANAL+, ADP-GSI, DECATHLON, NATIXIS, SFR, LACTALIS, SOCIETE-GENERALE, SAFRAN, VEOLIA, CARREFOUR, CREDIT- MUTUEL, PSA, SAINT-GOBAIN, LAFARGE, AXA,. CRPCEN, ONE2TEAM, CAAB 2

3 Agenda En quelques chiffres, le portrait technique début problématiques clients: La fiabilité et la maîtrise des risques en regard de la gestion des changements et de la croissance La solution de sauvegarde / restauration La virtualisation des applications critiques, des clusters des bases de données, du parc non-x86 (Aix, Solaris, Hpux) Le cas particulier d ORACLE Virtualisation et Cloud Quelques conseils 3

4 Quelques chiffres Taux de virtualisation Moyenne = 40%. Densité moyenne 20 VM/serveur Ordre_taille nbr_os nbr_vm %virtu_tot vm_densite % % % % % % % % % % % 10 TOTAL Moyenne % 20 Les 3 petits utilisateurs (en vert) sont les plus virtualisés NB: Instances non-x86 comptabilisées dans les 40% X86 (Windows+Linux) représente 80% du parc (en volume) 4

5 Statistiques et portrait technique type Serveurs variés (DELL,HP, IBM,CISCO) du bipro-8 cœurs au Sandy-bridge 16 cœurs RAM: GB. Très peu de quadri-pro (surdimensionnés) Stockage très variés (EMC, NetAPP, IBM, HP,.. ) - quelques Storagecluster dual building / dual-site avec un Streched Cluster Vmware. Majoritairement SAN FC avec quelques sites en IP 10GE (NFS). Très peu de FCOE- Uniquement en CISCO-UCS. Réseau LAN : hégémonie CISCO (90%) avec une forte adoption du 10GE à partir de 2010 et 40GE entre AL et DL en Hyperviseurs : Hégémonie de VMware (80%+) Virtualisation vue comme une réussite avec une volonté de poursuivre mais avec des hésitations et questionnements pour la suite 5

6 Fiabilité et maîtrise des risques Plateformes de virtualisation: globalement extrêmement fiables.. pour tous ceux qui s en sont donné les moyens... mais il apparait une angoisse de la concentration plateforme très monolithique syndrome «tous les œufs dans le même panier» quelques frayeurs vécues par certains clients Surface d impact d un incident Problématique de densité de VM: combien de VM par serveur? Risques sur les changements de tous types: Hyperviseur, SAN, LAN, stockage La solution pour les moyennes et grandes configurations > architecture en silos ou POD 6

7 Fiabilité et maîtrise des risques Silo ou POD = Blocs entièrement isolés au niveau HW et indépendant les uns des autres (serveur, LAN, SAN, Storage) Connectés dans les cœurs LAN-DC (à très haut débit) Vidage complet possible à chaud des VM & Vdisk Isolation pour les montées de stacks HW+FW+SW dans les POD Rotation en N+1 POD - Un POD de tests validation Bénéfices collatéraux: isolation sécuritaire et réduction de coût stockage 7

8 Sauvegarde / restauration Etat actuel: majoritairement des solutions traditionnelles: agent de sauvegarde > flux LAN > serveurs de sauvegardes et librairies avec bandes Problématiques et contraintes: pics d activités dans les plages de sauvegardes, flux LAN importants contraintes de concomitance architectures surdimensionnée pour faire face au pic de sauvegarde La solution en cours d adoption: backup off-vm off-lan directement à partir d un snpashot consistant. Tout se joue dans le stockage Couplé à une solution de déduplication et à une solution dual-site full disques (sans bandes) Déploiements réussis à grande échelle mais le plus souvent sans les bases de données et applications critiques (pas encore virtualisées ) 8

9 La virtualisation des applications critiques Problématique: Applications à SLA exigeant: RTO très faible (qq minutes) Enjeu: reprise automatisée =redémarrage rapide du service. Solutions classiques en physique ou mixte Physique/virtuel Tiers Présentation +serveurs d application : redondance +répartition de charge sur N instances Bases de données et serveur de progiciels non parallélisés: Cluster En virtuel Le HA de l hyperviseur: un plus : il permet de s affranchir d un serveur physique de spare, un moins: il ne gère pas les redémarrages applicatif Enjeu concomitant: en cas de panne serveur (portant l hyperviseur) redémarrer complètement les applications de toutes les VM impactées > faire monter la limitation de densité 9

10 La virtualisation des applications critiques Le support des solutions Cluster pour Windows-linux a nettement progressé en 2011 et 2012 MSCS, RedHat Cluster, Symantec VCS (Veritas Cluster Server) Niveau fonctionnel requis: Coordination avec le HA hyperviseur et support du vmotion/live migration et storage vmotion c.a.d : pas de restriction au fonctionnement standard complet (type HA/DRS). Solution hybride: la motorisation d un logiciel de cluster mais simplement pour automatiser la supervision et le failover applicatif: Exemple: AppHA de Symantec pour Vmware (utiliser l Api HA de Vmware) 10

11 La virtualisation des UNIX Risc «Legacy» IBM Power-Hypervisor AIX adoption naturelle très forte virtualisation native résistance au tsunami X86-Windows-Linux SUN-ORACLE Oracle-VM (LDOM) SOLARIS Sparc adoption très faible jusqu à mi 2012 décollage significatif avec serveurs SPARC-T4 (et SPARC-T5 à venir) Migration tactique Solaris Sparc > Solaris X86 HP HP-VM HP-ux sur Itanium Faible progression Effets néfastes de la décision d Oracle de dé-supporter ITANIUM début 2011 Flux migratoire Unix vers Linux significatif 11

12 Le cas d ORACLE beaucoup de questions. Multiples tentatives de «dé-support» Oracle sur Itanium (Mar-2011 Sept 2012) Oracle sur Redhat 6. (finalement supporté en mars 2012) Hyperviseurs OracleVM (X86 & SPARC-LDOM) Politique de support sur Vmware Politique tarifaire sur Vmware Dans les faits: Zéro problèmes sous Vmware Windows/Linux les très rares bugs spécifiques virtualisation sont corrigés

13 Virtualisation globale 100% virtualisé Les conditions techniques sont réunies pour y aller. Fonctionnalités des hyperviseurs Serveurs X86 surpuissants & réseaux LAN et SAN à haut débit Performance IO ( IOPS démontré sur une VM de 8 VCPU) Mobilité à chaud des workload pour siloter en POD Outils d administration des hyperviseurs Les outils de clustering applicatifs se sont adapté Reste quelques obstacles sur des progiciels métiers verticaux.. mais surtout la résistance au changement des organisations et des personnes. 13

14 Virtualisation et Cloud Virtualisation est la porte d entrée technique dans le Cloud Une nouvelle forme de compétition informatique interne/externe est en train de se mettre en place sur deux terrains principaux: Par le haut: Le SaaS via les métiers/utilisateurs fonctionnalités+coûts Par le bas : l IaaS sur l axe flexibilité et coûts L offre marché PaaS est nettement moins mature et pluscomplexe ce qui laisse du champ aux DSI Enjeu stratégique, politique, économique et social très complexe. 14

15 Quelques conseils en vrac Ou en êtes vous: Nbre-instance, % virtualisation, TO, Watt/instance > à formaliser dans un tableau de bord. Ou pensez vous/souhaitez vous aller et pourquoi? > élaborer une stratégie Formaliser une feuille de route (RoadMap) Améliorer la gouvernance économique lisibilité des TCO Budgéter le changement en mode récurrent 15

16 Merci pour votre attention Questions? 16