Portrait de territoire Décembre 2014 SEINE-SAINT-DENIS SOMMAIRE :

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1 Portrait de territoire SEINE-SAINT-DENIS SOMMAIRE : I. Malgré un taux de natalité élevé, une croissance démographique ralentie au cours de la période récente...3 II. Un parc social important mais des constructions neuves qui contribuent à diversifier l habitat...7 III. Une certaine vitalité économique mais qui bénéficie peu aux habitants du territoire...8 IV. Une population modeste, des inégalités qui se creusent...13 Annexes ; population légale 2014 et extrait du portrait social de l ODDS...17

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3 I. Malgré un taux de natalité élevé, une croissance démographique ralentie au cours de la période récente En 2011, la Seine-Saint-Denis compte habitants, ce qui situe le département au 3 ème rang en nombre d habitants pour l Ile-de-France, derrière Paris et les Hauts-de-Seine (6 ème rang national). La Seine-Saint-Denis, qui avait gagné en moyenne habitants par an sur la période , n en gagne plus que par an sur la période La croissance démographique est soutenue par un solde naturel très élevé, et qui s améliore (3,5 naissances pour 1 décès, soit le solde naturel le plus élevé d Ile-de-France). Cependant, elle est ralentie par un déficit migratoire important, qui s aggrave. Avec habitants en moins par an, le solde migratoire de la Seine-Saint-Denis est le plus déficitaire d Ile-de-France Evolution de la population municipale en Seine-Saint-Denis Source : Insee - recensement de la population Service de l Observatoire départemental / DSOE Page 3

4 Effectif et structure de la population en 2011 Effectif 0-14 ans ans ans ans ans 75 ans ou + Paris % 24% 23% 18% 13% 8% Hauts-de-Seine % 20% 23% 19% 11% 7% Seine-Saint-Denis % 21% 22% 19% 10% 5% Val-de-Marne % 20% 22% 20% 12% 7% Île-de-France % 21% 22% 19% 12% 7% France métropolitaine % 18% 20% 20% 14% 9% Le département se caractérise par la jeunesse de ses habitants. La part des enfants de moins de 15 ans est plus élevée que dans les autres départements d Ile-de-France (22 %, contre 20 % en moyenne dans la région). Les personnes âgées sont moins présentes qu en moyenne régionale (15 % de personnes âgées de 60 ans et plus, contre 19 % en Ile-de-France). En plus de Clichy-sous-Bois (37 %), c est principalement dans les communes de l est du département, situées entre Epinay-sur-Seine et le Blanc-Mesnil, qu on compte la part la plus importante de jeunes de moins de 20 ans. Page 4 Service de l Observatoire départemental / DSOE

5 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Typologie des ménages en % 3% 4% 4% 4% 3% 51% 19% 17% 39% 21% 28% 8% 10% 31% 35% 36% 34% 18% 33% 21% 21% 27% 29% 29% e graphique ci-dessus représente la typologie des ménages selon la nature des familles principales. Un ménage correspond à une résidence principale. Plusieurs familles peuvent cohabiter au sein d une même résidence principale : dans ce cas, la famille principale est la famille à laquelle appartient la personne de référence du ménage. 27% 13% 11% 10% 9% Autres ménages Ménage 1 personne Couple sans enfant Couple avec enfant(s) Mono parentaux Les ménages avec enfant(s) sont nettement surreprésentés en Seine-Saint-Denis (46 % des ménages contre 39 % en moyenne en Ile-de-France). A l inverse, les couples sans enfant (18 % des ménages contre 21 % en Ile-de-France) sont moins présents sur le territoire. Il en est de même des personnes vivant seules (31 % des ménages contre 36 % en moyenne en Ilede-France). Ces personnes ont un profil spécifique en Seine-Saint- Denis : moins de jeunes (6 % ont moins de 25 ans contre 8 % en Ile-de-France et 12 % à Paris) mais 30 % de personnes âgées de 60 ans ou plus comme en moyenne régionale. L 100% Taux de familles monoparentales ou de couples avec enfant(s) parmi les familles avec enfant(s) de moins de 25 ans en % 14% 16% 20% 16% 17% 15% 80% Couple 3 enfants ou plus 70% 60% 50% 56% 59% 52% 58% 59% 62% Couple 1-2 enfants 40% 30% 20% 10% 3% 26% 3% 5% 3% 3% 3% 22% 23% 23% 21% 19% Famille monoparentale 3 enfants ou plus Famille monoparentale 1-2 enfants 0% Parmi les familles avec enfant(s) de moins de 25 ans, le poids des familles nombreuses est important : une famille sur quatre compte 3 enfants ou plus. C est une spécificité de la Seine-Saint-Denis par rapport à la moyenne francilienne (20 %) ou nationale (18 %). La part des foyers monoparentaux (23 %) est un peu plus élevée qu en moyenne dans la région (21 %) mais moins élevée qu à Paris (26 %). Approche des besoins d'accueil de la petite enfance en 2011 Moins de 3 ans Moins de 3 ans dont le parent seul ou les 2 parents travaillent % moins de 3 ans dont le ou les parents travaillent Paris % Hauts-de-Seine % Seine-Saint-Denis % Val-de-Marne % Île-de-France % France métropolitaine % Alors qu en France et en Ile-de- France, le rythme des naissances a tendance à s infléchir depuis 2010, la natalité reste particulièrement dynamique en Seine-Saint-Denis, avec plus de naissances par an depuis En 2013, le nombre de naissances en Seine-Saint- Denis (28 687) se rapproche du nombre de naissances à Service de l Observatoire départemental / DSOE Page 5

6 Paris (28 945). 45 % des enfants de moins de trois ans ont leur parent seul ou les deux parents qui travaillent, soit 16 points de moins qu en moyenne régionale. En 2013, le département compte places en crèches et places chez des assistant(e)s maternel(le)s. Ces places représentent 75 % des enfants dont le ou les parent(s) travaillent, mais seulement 34 % du total des enfants de moins de 3 ans. Ce taux de couverture est très en deçà de la moyenne nationale (50 %). Situation de santé en 2013 Nombre de médecins libéraux Nombre de Médecins libéraux pour hab. Nombre de Bénéficiaires de la CMU-C Taux de Bénéficiaires de la CMU-C Paris % Hauts-de-Seine % Seine-Saint-Denis % Val-de-Marne % Île-de-France % France métropolitaine %, CPAM Avec 126 médecins libéraux pour habitants, la Seine-Saint- Denis est un territoire sous-équipé en offre de professionnels de santé par rapport aux autres départements d Ile-de-France (191 en moyenne) ou de France (181 en moyenne). Cette couverture médicale tend à s affaiblir. En Seine-Saint-Denis, 48 % des enfants sont suivis en PMI : ce taux très élevé est une spécificité du département, qui s explique par le maillage historiquement fort des centres de PMI sur le territoire. Il varie très fortement selon les communes. Le recours à la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) est important (13 % contre 6 % en moyenne en Ile-de-France et en France). Enfin, 3 % des habitants bénéficient de l aide médicale d Etat (dispositif destiné aux étrangers en situation irrégulière et à leurs ayant-droits). La réduction des inégalités dans l accès aux soins pour permettre d élever le niveau de santé de l ensemble de la population est un enjeu de taille pour le Département. Page 6 Service de l Observatoire départemental / DSOE

7 II. Un parc social important mais des constructions neuves qui contribuent à diversifier l habitat Entre 2006 et 2011, le nombre de résidences principales a légèrement progressé, grâce au relatif dynamisme des constructions neuves, et malgré une hausse du nombre des logements vacants (+ 7 %) et des résidences secondaires (+ 14 %). Effectif de logements et de résidences principales et évolution entre 2006 et 2011 Logements en 2011 Résidences principales en 2011 Taux de résidences principales en 2011 Evolution en % des Logements entre 2006 et 2011 Evolution en % des Résidences principales entre 2006 et 2011 Evolution en % de la vacance des logements entre 2006 et 2011 Paris % 2% 3% -20% Hauts-de-Seine % 2% 2% -2% Seine-Saint-Denis % 3% 3% 7% Val-de-Marne % 3% 3% 6% Île-de-France % 3% 3% 0% France métropolitaine % 6% 5% 22% 4,0 3,5 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 Rapports entre résidences principales, pièces et habitants en ,99 3,11 3,23 3,293,37 2,59 Nb moyen de pièces par résidence principale 2,23 2,56 2,34 2,33 2,25 1,89 Nb moyen de personnes par résidence principale 0,73 0,72 0,790,71 0,69 0,56 Nb moyen de personnes par pièce Paris Hauts-de- Seine Seine-Saint- Denis Val-de-Marne Île-de-France France métropolitaine Avec 3,23 pièces en moyenne, les résidences principales de Seine-Saint-Denis sont plutôt plus grandes qu à Paris ou dans les Hauts-de-Seine mais moins qu en moyenne francilienne. En outre, le département se distingue par une forte occupation des logements : on compte en moyenne 2,56 personnes par résidence principale, soit un ratio plus élevé qu en moyenne en Ile-de-France (2,33) ou en France (2,25). Statut d'occupation et évolution des résidences principales entre 2006 et 2011 Propriétaires occupants en 2011 Taux de propriétaires occupants en 2011 Taux de propriétaires occupants en 2006 Evolution des propriétaires occupants entre 2006 et 2011 Ménages en HLM en 2011 Taux de ménages en HLM en 2011 Taux de ménages en HLM en 2006 Evolution des ménages en HLM entre 2006 et 2011 Taux de locataires du parc privé en 2011 Evolution des locataires du parc privé entre 2006 et 2011 Paris % 33% % 16% % Hauts-de-Seine % 41% % 25% % Seine-Saint-Denis % 41% % 33% % Val-de-Marne % 46% % 27% % Île-de-France % 47% % 22% % France métropolitaine % 57% % 15% % La part importante des ménages résidant en logement social est une spécificité du département : 32 % en 2011, d après les chiffres de l INSEE, contre 22 % en moyenne en Ile-de-France et 15 % en France. Au contraire, les propriétaires occupants, concentrés dans la moitié est du département, sont moins représentés que dans les autres départements de la région (41 % en moyenne en Seine-Saint-Denis, 48 % en Ile-de-France). Enfin, un ménage sur quatre est locataire d un logement du parc privé, soit la même proportion qu au niveau national. Malgré la prégnance du parc social, le parc de logements a tendance à se diversifier au cours de la période récente, avec une baisse du parc locatif social au profit du parc locatif privé. Service de l Observatoire départemental / DSOE Page 7

8 III. Une certaine vitalité économique mais qui bénéficie peu aux habitants du territoire Taux de scolarisation en ans ans ans Paris 98% 72% 17% Hauts-de-Seine 98% 64% 11% Seine-Saint-Denis 95% 52% 8% Val-de-Marne 97% 59% 10% Île-de-France 97% 59% 10% France métropolitaine 96% 52% 7% Le taux de scolarisation des jeunes Séquanodionysiens (52 % pour les ans) est proche de la moyenne nationale, mais nettement en retrait par rapport aux autres départements de petite couronne (64 % dans les Hauts-de-Seine et 59 % dans le Val-de-Marne). Ce constat vaut aussi pour les ans. La Seine-Saint-Denis est pourtant, après Paris et les Hauts-de-Seine, le département d Ile-de-France qui accueille la part la plus importante d étudiants : près de en 2011, soit 9 % des étudiants franciliens. Part de la population de 15 ans ou plus non scol. ayant en 2011 au plus BEPC, brevet collèges CAP-BEP- BAC-BP diplôme de l'enseignement sup court diplôme de l'enseignement sup long Paris 22% 23% 12% 43% Hauts-de-Seine 24% 29% 14% 33% Seine-Saint-Denis 42% 35% 10% 12% Val-de-Marne 31% 35% 14% 20% Île-de-France 29% 33% 13% 24% France métropolitaine 34% 40% 12% 13% En 2011, 42 % des habitants non scolarisés n ont pas de diplôme qualifiant (leur diplôme le plus élevé est le brevet) contre 29 % en Ile-de-France. Seuls 22 % ont un diplôme supérieur au baccalauréat (37 % en moyenne en Ile-de-France). Taux d'inactivité des ans en 2011 Inactifs Elèv. Etud. Stag. non rémunérés Retraités Préretraités Autres inactifs Inactifs Elèv. Etud. Stag. non rémunérés Retraités Préretraités Autres inactifs Paris 23% 12% 4% 7% Hauts-de-Seine 22% 11% 5% 6% Seine-Saint-Denis 27% 11% 5% 11% Val-de-Marne 24% 11% 6% 7% Île-de-France 24% 11% 6% 8% France métropolitaine 27% 10% 9% 9% Plus de habitants de la Seine-Saint-Denis âgés de 15 à 64 ans sont inactifs, c est-à-dire ni en emploi, ni au chômage. Cela représente 27 % des ans, soit un taux supérieur à la moyenne régionale (24 %) mais dans la moyenne nationale (27 %). Parmi les inactifs, la catégorie des autres inactifs 1 est bien plus représentée que dans les autres territoires de la métropole (11 % en Seine-Saint-Denis, 8 % en Ile-de- France). 1 La catégorie «autres inactifs» est composée, selon la définition de l Insee, en majeure partie de personnes au foyer ou de ceux qui se sont éloignés du marché du travail. Page 8 Service de l Observatoire départemental / DSOE

9 Taux d'activité et taux d'emploi des ans en Taux d'activité des ans Evolution en points Taux d'emploi des ans Actifs, actifs occupés et emplois en Seine- Saint-Denis en Evolution en points Paris 76,8% 1,3 69,5% 1,5 Hauts-de-Seine 77,8% 0,9 70,7% 1,0 Seine-Saint-Denis 73,0% 0,9 60,7% 0,1 Val-de-Marne 75,8% 0,9 67,5% 0,4 Île-de-France 75,7% 1,0 67,6% 0,6 France métropolitaine 72,6% 1,1 64,3% 0,3 Avec 73 % d actifs parmi les ans ( actifs en 2011), la Seine-Saint-Denis a un taux d activité en légère progression par rapport à 2006 (+ 0,9 point) mais qui reste plus faible que dans les autres départements de petite couronne. La part de la population occupant un emploi (60,7 %) est stable et bien plus faible qu en moyenne dans la région (67,6 %) ou en France (64,3 %). Son rythme de croissance est plus faible qu en moyenne francilienne (+ 0,1 point contre + 0,6 point entre 2006 et 2011) Effectifs emplois Effectifs actifs occupés Effectifs actifs Service de l Observatoire départemental / DSOE Page 9

10 La Seine-Saint-Denis reste un territoire à dominante résidentielle (1,4 actifs pour 1 emploi), comparativement au département des Hauts-de-Seine par exemple (0,9 actif pour 1 emploi). Cependant l activité économique a progressé au cours de la période récente, malgré les conséquences de la crise économique sur la population. Entre 2006 et 2011, la Seine-Saint-Denis a gagné emplois, soit une hausse de 4,5 %, supérieure à l évolution régionale de 2,6 %. Toutefois, le nombre d actifs occupant un emploi connaît une hausse moins importante, signe que les emplois créés ne profitent pas en premier lieu aux actifs du territoire. Evolution des actifs, actifs occupés et de l'emploi entre 2006 et 2011 Evolution emplois Evolution actifs occupés Evolution actifs % Evolution emplois % Evolution actifs occupés % Evolution actifs Paris % 5% 5% Hauts-de-Seine % 4% 4% Seine-Saint-Denis % 2% 3% Val-de-Marne % 3% 3% Île-de-France % 3% 3% France métropolitaine % 2% 3% Même si d importantes mutations sont en cours, l inadéquation entre type d emplois et qualification des actifs reste forte. La Seine-Saint-Denis compte ainsi plus de actifs ouvriers ou employés (57 % des actifs) pour seulement emplois de ce type sur le territoire (45 % des emplois). A l inverse, 23 % des emplois du département sont destinés à des cadres ( ) alors que seuls 13 % des actifs ont ces compétences (95 769). Les catégories socioprofessionnelles les plus défavorisées sont donc particulièrement confrontées au chômage Agriculteurs Artisans, Commerçants Cadres Prof. intel. sup. Prof. Intermédiaires Employés Ouvriers Chefs entreprise Mobilité domicile/travail en Seine-Saint-Denis en Catégories socioprofessionnelles des emplois du territoire et des actifs de 15 à 64 ans en 2011 en Seine-Saint-Denis Entrée : habite un autre dept Actif qui habite et travaille dans le dépt Sortie : habite le dépt et travaille ailleurs Emploi dans le territoire Actifs occupés ans Actifs ans Les Séquano-dionysiens occupent seulement 50 % des emplois présents sur le territoire. La majorité des habitants de Seine-Saint-Denis travaille à l extérieur du département (56 %). Cela représente chaque jour, personnes qui quittent le département pour aller travailler. Pour se rendre à leur travail, la moitié des habitants de Seine-Saint-Denis emprunte les transports en commun. C est moins qu à Paris (64 %) mais plus que dans les Hauts-de-Seine ou le Val-de-Marne (45 %). 37 % prennent leur voiture, contre 42 % en Ile-de-France. Le taux de motorisation des ménages est le plus faible de la région à l exception de Paris (41 %). Seuls 63 % des ménages disposent d au moins une voiture (67 % en moyenne en Ile-de-France) Page 10 1 Service de l Observatoire départemental / DSOE

11 Conditions d'exercice de l'activité professionnelle des 15 ans et plus en 2011 et évolution entre 2006 et 2011 Portrait de Territoire Seine-Saint-Denis 2011 Taux de dont Evolution en % Actifs occupés Salariés en Salariés à Salariés Nonsalariés Actifs CDD, Intérim ou temps occupés Salariés à temps Emplois aidés partiel partiel Paris % 85% 11% 16% 5% 3% 3% Hauts-de-Seine % 89% 8% 14% 4% 2% 4% Seine-Saint-Denis % 92% 12% 16% 2% 1% 7% Val-de-Marne % 91% 9% 14% 3% 2% 6% Île-de-France % 90% 9% 15% 3% 1% 4% France métropolitaine % 88% 11% 18% 2% 1% 3% Les salariés sont légèrement surreprésentés en Seine-Saint-Denis (92 %) par rapport à la moyenne francilienne (90 %). Les contrats à durée déterminée sont plus répandus en Seine-Saint-Denis et à Paris qu en moyenne régionale. Même si les qualifications des emplois peuvent différer, la précarité professionnelle des salariés est donc comparable dans les deux territoires mais l évolution à la hausse des temps partiels est plus marquée pour les Séquano-dionysiens. Approche des travailleurs pauvres en 2013 Actifs occupés ans en 2011 Nombre allocataires RSA activité Seul 12/2013 Approche des travailleurs pauvres en 2013 Paris ,3% Hauts-de-Seine ,2% Seine-Saint-Denis ,7% Val-de-Marne ,4% Île-de-France ,4% France métropolitaine ,8%, CAF De nombreux travailleurs sont confrontés à la pauvreté : en Seine-Saint-Denis, on estime à 2,7 % la part des travailleurs pauvres (entendus ici comme la part des actifs occupés touchant le RSA activité). Cela représente personnes, soit 22 % des travailleurs pauvres résidant en Ile-de-France, alors que la Seine-Saint-Denis compte 13 % des habitants franciliens. Taux de chômage et évolution Taux de chômage ans en 2011 Evolution en points Taux de chômage ans en 2011 Paris 12% 0,2 20% Hauts-de-Seine 10% 0,1 22% Seine-Saint-Denis 18% 1,1 33% Val-de-Marne 12% 0,9 25% Île-de-France 12% 0,7 24% France métropolitaine 12% 1,2 27% Le taux de chômage est également bien plus élevé en Seine-Saint-Denis qu ailleurs : 18 % des ans sont au chômage contre 12 % en moyenne en Ile-de-France et en France. Le chômage touche sévèrement les jeunes de moins de 25 ans : près d un jeune sur trois est au chômage en Seine-Saint-Denis (contre moins d un sur quatre en Ile-de-France). Service de l Observatoire départemental / DSOE Page 11

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13 IV. Une population modeste, des inégalités qui se creusent Revenus mensuels médians par unité de consommation et évolution entre 2007 et 2011 Revenu médian 2011 Revenu médian 2007 Evolution revenu médian entre 2007 et 2011 Ecart en point / Evolution Ile de France Paris % 2,2 Hauts-de-Seine % 2,2 Seine-Saint-Denis % -3,2 Val-de-Marne % -0,5 Ile-de-France % 0,0 France métropolitaine % 1,7 Source : Insee-DGFiP Revenus fiscaux localisés des ménages Avec euros par mois 2, les ménages de Seine-Saint-Denis sont les plus modestes de la métropole parisienne. Ce sont également les ménages qui ont le moins vu leur revenu augmenter entre 2007 et 2011 (+ 5 % en Seine-Saint-Denis ; + 8 % en Ile-de-France). Plus de 30 % des ménages vivent sous le seuil de pauvreté national 3 (soit 961 par mois). 2 Le revenu mensuel médian indiqué ici est calculé à partir du revenu médian annuel déclaré, avant impôts et hors prestations sociales. Le revenu médian est le revenu qui partage la population en deux parties égales : 50% gagne moins, 50% gagne plus. 3 Il correspond à 60 % du revenu médian national par unité de consommation (soit 961 par mois en 2011) et est calculé à partir du revenu fiscal déclaré. Service de l Observatoire départemental / DSOE Page 13

14 Lorsque l on regarde plus en détail l évolution des revenus, on s aperçoit que les ménages les plus pauvres (1 er décile) sont ceux qui ont le plus pâti de la crise économique. Ils ont vu leur revenu diminuer entre 2007 et 2011 alors qu il est en augmentation dans tous les autres départements d Ile-de-France. A l inverse, les 10 % les plus riches ont vu leur revenu augmenter, en Seine-Saint-Denis comme dans les autres départements. Ces évolutions des extrêmes témoignent d un creusement des inégalités sur le territoire, nettement plus marqué que dans les autres départements, et qui s explique davantage par une dynamique d appauvrissement des plus pauvres que par l amélioration de la situation des plus riches. Ce constat est confirmé par le rapport interdécile (rapport entre le revenu des 10 % les plus riches et celui des 10 % les plus pauvres). Il est le 2 ème le plus élevé d Ile-de-France après Paris, et celui qui connaît la plus forte augmentation entre 2007 et Revenus fiscaux mensuels des ménages par unité de consommation en er décile 2ème décile 3ème décile 4ème décile Médiane 6ème décile 7ème décile 8ème décile 9ème décile Rapport interdécile Paris ,6 Hauts-de-Seine ,6 Seine-Saint-Denis ,6 Val-de-Marne ,0 Ile-de-France ,5 France métropolitaine ,6 Source : Insee-DGFiP Revenus fiscaux localisés des ménages En saumon, déciles sous le seuil de pauvreté, 961 /mois Les déciles sont les valeurs qui partagent la distribution des revenus en dix parties égales : le 1 er décile est le salaire au-dessous duquel se situent 10 % des salaires ; le 9 ème décile est le salaire au-dessous duquel se situent 90 % des salaires ; le rapport interdécile (rapport entre le 9 ème décile et le 1 er décile) permet de mesurer les inégalités sur un territoire. Le Revenu de Solidarité Active Nb de bénéficiaires du RSA 12/2013 Nombre de personnes couvertes par le RSA en 12/2013 Taux de population couverte par le RSA Paris % Hauts-de-Seine % Seine-Saint-Denis % Val-de-Marne % Île-de-France % France métropolitaine %, CAF La population du département est fortement dépendante des prestations familiales et de solidarité. En décembre 2013, 14 % de la population a pour revenu principal le revenu de solidarité active (RSA), soit deux fois plus qu en moyenne en Ile-de-France. Près d un allocataire de la CAF sur quatre (24 %) a pour seul revenu les prestations versées par cet organisme. Page 14 Service de l Observatoire départemental / DSOE

15 100% Répartition par ville de la population en fonction du revenu médian* des IRIS en ou plus 90% % % Revenu médian d'ile-de-france % Revenu médian national 50% Revenu médian de Seine-Saint- 40% Denis % Seuil de pauvreté % 10% 0% moins de 746 Source : INSEE, RP 2009, revenus fiscaux localisés 2009 * Revenu médian mensuel par unité de consommation En 2009, habitants de Seine-Saint-Denis vivaient dans un quartier 4 où le revenu médian était inférieur au seuil de pauvreté (918 euros par mois en 2009). Cela représente 19,4 % des habitants du département, quand ce taux n est que de 5,5 % pour l Ile-de-France. Cela signifie que 45 % des Franciliens vivant dans un territoire à population précaire résident en Seine-Saint-Denis. Ces territoires sont principalement localisés dans l ouest du département. Population dans des IRIS dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté Revenus 2009 population 2009 totale population dans IRIS avec Médiane<60%* % de la population dans IRIS avec Médiane<60%* Part de population dans des IRIS avec Médiane<60%* Paris ,6% 8,9% Hauts-de-Seine ,7% 4,1% Seine-Saint-Denis ,4% 45,4% Val-de-Marne ,1% 6,3% Seine-et-Marne ,2% 14,7% Yvelines ,7% 5,5% Essonne ,2% 6,9% Val-d'Oise ,4% 8,3% Ile-de-France ,5% 100,0% * inférieur au seuil de pauvreté = /an/uc, soit à 60 % de la médiane nationale métropolitaine Source : Insee-DGFiP Revenus fiscaux localisés des ménages 4 Les quartiers mentionnés ici correspondent aux IRIS : les îlots regroupés pour l'information statistique (IRIS) sont l'un des niveaux de collecte et de diffusion des données statistiques et démographiques en France, à l'échelle infra-communale, utilisés par l'insee. Service de l Observatoire départemental / DSOE Page 15

16 Il existe d importantes inégalités entre les communes de Seine-Saint-Denis qui sont plus ou moins touchées par la grande précarité et disposent de ressources très inégales pour y faire face. Le graphique ci-dessous met en regard la part de la population vivant dans un territoire précaire et le potentiel financier par habitant. 80% Taux de population vivant dans un territoire* dont le revenu médian est inférieur au seuil de pauvreté national en 2009 et potentiel financier par habitant en % 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 68% % % % 33% % % % % % 29% 23% % 22%21% 19% 18% 16% 20% 9% 8% 8% 5% 5% 5% 5% % 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% Source : INSEE-DGI Page 16 Service de l Observatoire départemental / DSOE

17 Annexes ; population légale 2014 et extrait du portrait social de l ODDS Service de l Observatoire départemental / DSOE Page 17

18 Page 18 Service de l Observatoire départemental / DSOE

19 Pour toutes informations ou définitions complémentaires sur les données du portrait social, vous pouvez contacter l ODDS : contact : observatoire.departemental@caf.cnafmail.fr Service de l Observatoire départemental / DSOE Page 19

20 Retrouvez la Seine-Saint-Denis sur le portail cartographique de la Seine-Saint-Denis : Ou en flashant ce code depuis votre téléphone mobile ou votre tablette : Toutes nos études sont consultables et téléchargeables sur WebCommunes, le site destiné aux partenaires du Département : Publication réalisée par le Service de l observatoire départemental (SOD) de la Direction de la stratégie, de l organisation et de l évaluation (DSOE). Directrice : Caroline Rattier Directeur adjoint : Gilles Alfonsi Equipe du SOD : Mathilde Aladame, Nathalie Auclair, Mathieu Charton, David Delhorbe, Anne Foussat, Eric Galland, Pierre Lombard, Bérengère Mouré, Cédric Poissonnet. Page 20 Service de Contact l Observatoire : observatoire@cg93.fr départemental / DSOE

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Saint-Vallier-de-Thiey Bar-sur-Loup. Grasse. Grasse-sud PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR 17 rue Menpenti 13387 MARSEILLE CEDEX 1 Tél. : 4 91 17 57 57 Fax : 4 91 17 59 59 http://www.insee.fr TERRITOIRE CA POLE AZUR PROVENCE 5 communes, 2 chefs lieux de cantons, unité

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