en Île-de-France au 31 décembre 2012
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- Albert Poitras
- il y a 7 ans
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1 Données statistiques allocataires relatives à la pauvreté et la précarité en Île-de-France au 31 décembre Fiches thématiques - Les allocataires Les bénéficiaires d une aide au logement Les allocataires à bas revenus Les allocataires du revenu de solidarité active 1 Données statistiques allocataires relatives à la pauvreté et la précarité en Île-de-France au 31 décembre 2012
2 LES ALLOCATAIRES Figure 1 : Les allocataires des Caisses d'allocations Familiales d Île-de-France au 31 décembre 2012 Paris -et- Nombre d'allocataires dont : Isolés hommes Isolées femmes Couples sans enfants Familles monoparentales (*) Couples avec 1 ou 2 enfant(s) Couples avec 3 enfants ou Population couverte Population Insee (année 2009) Île-de- France Part de la population couverte (**) par la CAF (en %) 39,9 46,6 57,6 48,7 51,0 50,6 47,7 49,5 52,6 50,0 48,4 Sources : Caisses d'allocations Familiales d'ile-de-france, Insee recensement de la population 2009 (*) y compris les femmes enceintes sans enfants (**) Il s'agit des allocataires des CAF plus les conjoints, enfants, et autres personnes à charge, rapportés à la population recensée par l'insee en 2009 Définition Allocataires : il s'agit des bénéficiaires d'une ou plusieurs prestations versées par les Caisses d'allocations Familiales pour décembre 2012, ou ayant perçu, entre avril et septembre, une allocation de garde d'enfant à domicile ou une aide à la famille pour l emploi d une assistante maternelle agréée, ou ayant reçu une allocation pour la rentrée scolaire 2012/2013 ou ayant perçu entre juillet et décembre une prime à la naissance de la Prestation d accueil du jeune enfant (PAJE). En outre, sont intégrés les bénéficiaires d un contrat aidé ou d un dispositif de retour à l emploi même s ils ne sont pas bénéficiaires de prestations versées par la Caf. Sont considérés ici comme enfants à charge, au sens des prestations familiales, les enfants de moins de 20 ans à condition s'ils travaillent au-delà de 16 ans, de percevoir une rémunération inférieure à 55 % du SMIC. Commentaires Fin décembre 2012, foyers perçoivent une ou plusieurs prestations versées par la Caf. 48,4 % de la population de l'ile-de-france est couverte par la Caf. Parmi les foyers allocataires, un tiers des allocataires sont des personnes vivant seules et 62.5 % des familles avec enfants. Un peu plus de la moitié de ces familles sont composées d'un couple et d'au plus 2 enfants, et un quart d'entre elles, d'un seul parent avec ses enfants. 2 Données statistiques allocataires relatives à la pauvreté et la précarité en Île-de-France au 31 décembre 2012
3 LES BÉNÉFICIAIRES D UNE AIDE AU LOGEMENT Figure 2 : Les bénéficiaires d'une aide au logement au 31 décembre 2012 Paris -et- Nombre d'allocataires CAF dont bénéficiaires d'une aide au logement - en nombre en % du nombre d'allocataires CAF 59,0 45,1 56,0 49,3 50,5 40,8 37,4 40,7 44,5 40,8 48,3 Evolution 2011/2012 (en %) -1,3-0,3 2,2 0,0 0,8 0,5 0,7 1,4-1,3 0,3 0,1 Population couverte par une aide au logement Part de la population couverte par une aide au logement en % (*) Structure par type de prestation (en %) Île-de- France ,3 15,2 30,2 19,7 21,7 17,0 13,5 16,4 20,3 16,6 18,7 Bénéficiaires d'apl 30,6 49,1 59,6 53,4 54,8 59,5 59,0 59,2 61,5 59,8 50,6 - Location ou "foyer" (**) 30,5 48,8 57,4 52,5 53,6 55,3 57,3 56,7 58,7 57,0 49,1 - Accession 0,1 0,3 2,1 0,9 1,3 4,2 1,7 2,5 2,8 2,8 1,5 Bénéficiaires d'alf 10,7 15,2 22,7 18,9 19,5 21,0 16,8 19,9 22,3 20,1 17,6 - Location ou "foyer" (**) 10,2 13,9 17,8 16,1 16,2 14,5 13,1 15,1 15,3 14,5 14,2 - Accession 0,5 1,4 4,9 2,9 3,3 6,5 3,7 4,8 6,9 5,6 3,4 Bénéficiaires d'als 58,7 35,7 17,7 27,7 25,7 19,5 24,3 20,9 16,2 20,1 31,8 - Location ou "foyer" (**) 58,2 35,2 16,9 27,1 25,1 18,7 23,6 20,2 15,3 19,3 31,2 - Accession 0,5 0,5 0,8 0,6 0,6 0,8 0,6 0,7 0,9 0,8 0,6 Logement en «foyers» Nombre de bénéficiaires d'une aide au logement en "foyer" (**) % de bénéficiaires d'une aide au logement en "foyer" (**) 8,2 8,3 5,4 7,6 6,9 7,5 9,1 8,4 7,7 8,1 7,6 Sources : Caisses d'allocations Familiales d'ile-de-france, Insee recensement de la population 2009 (*) Il s'agit des allocataires d'une aide au logement et des conjoints, enfants et personnes à charge pris en compte pour le calcul de l'aide, rapportés à la population recensée par l'insee en 2009 (**) Ou en structure collective ou en résidence sociale. 3 Données statistiques allocataires relatives à la pauvreté et la précarité en Île-de-France au 31 décembre 2012
4 Définitions Il existe trois types d'aide au logement destinés aux ménages de ressources modestes, locataires ou accédants à la propriété : l'aide Personnalisée au Logement (APL), l'allocation de Logement Familiale (ALF) et l'allocation de Logement Sociale (ALS). Ces aides ne sont pas cumulables, l'ordre de priorité est le suivant : APL, ALF, ALS. Leur montant varie selon le niveau de ressources, la taille de la famille, les dépenses (plafonnées) de logement et le statut d'occupation. L'aide personnalisée au logement (APL) est destinée à toute personne, locataire d'un logement neuf ou ancien qui a fait l'objet d'une convention entre le propriétaire et l'etat fixant, entre autres, l'évolution du loyer, la durée du bail, les conditions d'entretien et les normes de confort ; accédant à la propriété ou déjà propriétaire, ayant contracté un prêt d'accession sociale (PAS), un prêt aidé à l'accession à la propriété (PAP) ou encore un prêt conventionné (PC) pour l'acquisition, l'amélioration ou l'agrandissement du logement, neuf ou ancien. L'APL est versée au bailleur ou à l'organisme de crédit qui la déduit du montant des loyers ou de la mensualité remboursée. L'allocation de logement à caractère familial (ALF) concerne les personnes qui n'entrent pas dans le champ d'application de l'apl mais qui attendent un enfant, ont des enfants ou certaines autres personnes à charge, ou forment un ménage marié depuis moins de cinq ans (le mariage ayant eu lieu avant les 40 ans de chacun des conjoints). L'allocation de logement à caractère social (ALS) s'adresse à ceux qui ne peuvent bénéficier ni de l'apl ni de l'alf. Le logement en "foyers" inclut outre les logements strictement en foyers pour jeunes travailleurs, personnes âgées ou handicapées, ceux en résidence universitaire, en maison de retraite, et dans certains cas, l'hébergement en unité ou centre de long séjour. Commentaires Parmi les allocataires franciliens, (soit 48, 3 %) perçoivent une aide pour leur logement. En un an, le nombre d'allocataires percevant une allocation logement est resté stable (0.1%). Dans les départements de Paris et du Val-d Oise, la baisse est d'au moins 1.3 % entre 2011 et Seule la affiche une croissance supérieure à 2% du nombre de bénéficiaires d'une aide au logement. La population couverte par une aide au logement reste quasiment stable entre 2011 et 2012 passant de 18,9 % à 18,7 %. La moitié des bénéficiaires d'une aide au logement perçoivent l'aide Personnalisée au Logement (APL), 32 % l'allocation de Logement à caractère Social (ALS) et 18 % l'allocation de Logement à caractère Familial (ALF). Toutes aides confondues, ces bénéficiaires sont plus souvent locataires que propriétaires. De même, ils sont 7,6 % à vivre en foyer. 4 Données statistiques allocataires relatives à la pauvreté et la précarité en Île-de-France au 31 décembre 2012
5 LES ALLOCATAIRES À BAS REVENUS Figure 3 : Les allocataires à bas revenus au 31 décembre 2012, sous le seuil de 1001 par UC (60% de la médiane) Paris -et- Île-de- France Nombre d'allocataires à bas revenus dont (en %) Hommes isolés 32,6 27,5 23,6 25,8 25,1 21,4 25,3 22,9 20,2 22,2 25,7 Femmes isolées 26,6 20,2 14,6 17,4 16,7 16,0 16,9 14,9 14,3 15,4 18,3 Hommes isolés avec enfant(s) 0,9 1,1 1,1 1,3 1,2 1,6 1,3 1,4 1,3 1,4 1,2 Femmes isolées avec enfant(s) 17,2 23,4 24,5 25,1 24,4 29,6 25,8 28,4 26,6 27,6 24,0 Couples sans enfant 7,2 6,1 6,2 5,8 6,0 4,9 5,5 4,8 5,7 5,2 6,0 Couples avec 1 ou 2 enfant(s) 10,4 14,7 18,4 15,9 16,8 16,6 15,8 17,0 19,0 17,2 15,6 Couples avec 3 enfants ou plus 5,1 7,0 11,7 8,7 9,7 10,0 9,4 10,7 12,9 10,9 9,2 Dont percevant : (en %) RSA (1) 49,2 45,0 55,1 50,7 51,5 46,1 44,0 44,5 46,9 45,5 48,9 AAH (2) 8,5 9,5 6,5 7,6 7,5 8,9 10,2 9,7 7,4 8,9 8,2 Une aide au logement 60,7 60,7 59,9 58,9 59,8 58,3 58,2 55,7 57,1 57,3 59,1 Population (*) des foyers allocataires à bas revenus en % de la population recensée en ,7 10,3 24,8 14,2 16,5 11,9 8,6 11,9 15,5 11,8 13,5 dont enfants de moins de 20 ans en % des moins de 20 ans estimés en ,7 17,4 41,5 25,2 28,7 17,4 14,4 21,0 26,7 19,5 23,3 Sources : Caisses d'allocations Familiales d'ile-de-france, Insee recensement de la population 2009 (1) Revenu de Solidarité Active, (2) Allocation aux Adultes Handicapés (*) Il s'agit des allocataires à bas revenus augmentés des conjoints, enfants, et autres personnes à charge 5 Données statistiques allocataires relatives à la pauvreté et la précarité en Île-de-France au 31 décembre 2012
6 Définitions Le seuil des bas revenus de référence est calculé par l'insee qui l'établit à 60 % du revenu disponible médian par unité de consommation, avant impôt, de la population enquêtée lors de l'enquête revenus fiscaux et sociaux (hors les personnes de 65 ans ou plus). L'échelle d'équivalence pour déterminer le nombre d unités de consommation est inchangée. Le nombre d'unités de consommation des foyers allocataires est obtenu en appliquant les coefficients de pondération suivants : - 1 pour le premier adulte (l'allocataire) ; - + 0,5 par adulte supplémentaire et enfant de 14 ans ou plus ; - + 0,3 par enfant de moins de 14 ans ; - + 0,2 pour une famille monoparentale. Les ressources sont appréciées à partir des revenus annuels déclarés par l'allocataire et son conjoint ou concubin éventuel. Ces revenus sont ramenés par mois et augmentés du montant des prestations versées par la Caf perçues pour le mois de décembre. Pour des raisons méthodologiques, les allocataires étudiants sans enfant et percevant seulement une aide au logement, les allocataires de 65 ans ou plus et ceux dont le conjoint est âgé de 65 ans ou plus sont exclus de l approche revenus. Le seuil des bas revenus pour les allocataires figurant dans le fichier au 31/12/2012 Le seuil de bas revenus à 60 % de la médiane est de 1001 par unité de consommation, pour les revenus 2011 figurant dans les fichiers des allocataires au 31/12/2012. A titre indicatif, un couple ayant deux enfants de moins de 14 ans est à bas revenus si ses ressources mensuelles sont inférieures à ; si les deux enfants ont plus de 14 ans, les ressources mensuelles doivent être inférieures à Commentaires allocataires sont considérés comme vivant sous le seuil des bas revenus, c'est-à-dire avec moins de 1001 par unité de consommation et par mois, soit 33,2 % des allocataires. Les foyers allocataires à bas revenus abritent personnes, soit 13,5 % de la population francilienne. 6 Données statistiques allocataires relatives à la pauvreté et la précarité en Île-de-France au 31 décembre 2012
7 LES ALLOCATAIRES DU REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE Figure 4 : Les allocataires du revenu de solidarité active au 31 Décembre 2012 Paris -et- Île-de- France Nombre d'allocataires du RSA Evolution / (en %) 1,7 3,4 7,1 1,8 5,4 8,1 5,9 7,9 5,9 6,9 5,1 Allocataires du RSA: dont RSA socle seul (en %) 69,4 66,5 73,4 72,3 71,6 66,2 66,4 66,7 69,2 67,2 69,7 dont RSA socle + activité (en %) 12,3 11,4 8,9 9,6 9,7 10,6 10,2 11,5 10,3 10,6 10,5 dont RSA activité seul (en %) 18,3 22,1 17,6 18,1 18,7 23,2 23,3 21,8 20,5 22,1 19,8 Structure par âge (en %) < 25 ans 2,4 3,9 5,0 4,4 4,6 8,1 6,4 7,4 6,6 7,1 5, ans 18,2 19,1 17,6 18,5 18,1 21,8 21,5 21,3 19,6 21,0 19, ans 26,4 30,1 30,2 30,1 30,1 29,9 30,7 30,0 29,6 30,0 29, ans 24,0 23,7 23,9 24,1 23,9 22,1 21,9 22,7 23,0 22,5 23,5 50 ans ou + 29,0 23,2 23,4 22,9 23,2 18,1 19,4 18,6 21,2 19,4 23,2 Structure familiale (en %) Homme seul 41,7 36,0 31,8 34,7 33,5 28,3 34,1 29,5 28,5 29,9 34,0 Femme seule 24,5 19,3 15,0 17,3 16,5 15,5 16,6 15,5 15,9 15,9 18,0 Famille monoparentale 22,3 29,3 33,0 31,7 31,8 37,3 31,9 36,6 51,1 35,4 31,0 Couple sans enfant 3,0 2,8 3,4 3,0 3,2 3,2 2,9 2,9 3,3 3,1 3,1 Couple avec enfant(s) 8,5 12,6 16,8 13,4 15,0 15,7 14,5 15,5 17,0 15,8 13,6 Ancienneté dans le dispositif y compris dans Rmi et Api (en %) moins d'un an 26,5 26,4 22,3 24,0 23,6 27,7 31,3 26,0 25,6 27,5 25,5 de 1 an à 4 ans 47,7 50,4 48,1 47,7 48,5 52,8 50,5 49,9 49,8 50,8 49,1 plus de 4 ans 25,5 23,1 29,4 28,1 27,7 19,1 18,1 24,0 24,2 21,5 25,2 Part des allocataires du RSA avec une majoration pour isolement (en %) 6,8 9,5 11,3 10,6 10,5 15,1 12,1 14,0 13,4 13,7 10,9 Montant moyen mensuel (en ) Situation par rapport au logement (%) Logement autonome avec aide au logement 48,8 49,6 52,2 49,2 50,8 50,2 48,1 46,2 47,3 48,0 49,5 Hébergés gratuit, propriétaires 36,3 40,6 36,8 39,3 38,3 37,0 40,0 41,6 41,9 40,1 38,5 Mal logés, SDF, en CHRS 14,9 9,7 11,0 11,5 10,8 12,8 11,9 12,3 10,8 11,9 12,0 Part des allocataires du RSA en emploi (en %) 32,2 35,3 27,6 28,7 29,6 35,2 33,8 34,5 32,2 33,9 31,5 Population (*) des foyers bénéficiaires du RSA en % de la population recensée 5,7 4,5 12,7 6,8 8,0 5,4 3,7 5,0 6,6 5,1 6,3 Sources : Caisses d'allocations Familiales d'ile-de-france, Insee recensement de la population 2009 * il s'agit des allocataires du RSA, des conjoints, des enfants et des autres personnes à charge prises en compte pour le calcul de la prestation 7 Données statistiques allocataires relatives à la pauvreté et la précarité en Île-de-France au 31 décembre 2012
8 Définitions Le revenu de Solidarité active : La prestation est entrée en vigueur le 1 er juin 2009 et recouvre plusieurs situations. On distingue trois catégories d allocataires : -Les bénéficiaires du RSA socle seul n ont pas de revenus d activité (ou sont en période de cumul intégral durant les 3 mois de la reprise d emploi) -Les bénéficiaires du RSA socle et activité ont de faibles revenus d activité et l ensemble de leurs ressources est inférieur à un montant forfaitaire (intervenant dans le calcul du montant de la prestation dépendant de la composition du foyer) -Les bénéficiaires du RSA activité seul ont des revenus d activité modestes et l ensemble de leurs ressources est supérieur au montant forfaitaire. Le RSA remplace le revenu minimum d insertion, l allocation de parent isolé et les mécanismes d intéressement à la reprise d activité pour ces bénéficiaires mais le volet RSA activité seul s adresse à de nouveaux bénéficiaires : les travailleurs pauvres. Une majoration d isolement est versée, sous certaines conditions, aux bénéficiaires du RSA assumant seuls la charge d un enfant né ou à naître. Le RSA Socle est un minimum social, le RSA activité seul est un revenu garanti. Ancienneté dans le dispositif : L ancienneté dans le RSA prend en compte l'ancienneté dans le dispositif RMI et dans le dispositif API. Structure familiale : Il s agit de la structure du foyer de l allocataire bénéficiaire du RSA considérée administrativement par rapport aux conditions d ouverture du droit. Ainsi, un allocataire «isolé» (sans conjoint ni enfant à charge) peut vivre chez ses parents, être hébergé par des amis. Les enfants sont ici considérés à charge au sens du RSA et ont moins de 25 ans. Situation par rapport au logement : si le bénéficiaire du RSA perçoit une aide au logement ou s'il n'a aucune dépense de logement, tout en étant logé, un "forfait logement" est déduit de l'allocation de RSA (de 56,99 pour une personne seule à 141,05 pour trois personnes ou plus). Les personnes très mal logées, dans un habitat de fortune, un squat ou encore dans un logement insalubre ou surpeuplé, comme les sans domicile fixe, ne peuvent prétendre à une aide au logement, de ce fait, le forfait logement ne leur est pas retiré. Allocataires en emploi : il s'agit des foyers bénéficiaires du RSA activité, associé éventuellement avec du RSA socle, et des foyers bénéficiaires du RSA socle seul en période de cumul intégral du socle avec le revenu d'activité (pendant 3 mois suivant la reprise d'emploi). Dans un couple les deux adultes allocataires (l'allocataire proprement dit et son conjoint éventuel) peuvent être en emploi. 8 Données statistiques allocataires relatives à la pauvreté et la précarité en Île-de-France au 31 décembre 2012
9 Commentaires Au 31 décembre 2012, allocataires franciliens bénéficient du RSA. En un an, ce nombre a augmenté de 5,1%. Des différences d'évolution apparaissent en fonction des départements. C'est surtout en et que les bénéficiaires du RSA ont principalement augmenté (8,1%) alors que dans les autres départements (Paris, les, le ), ils tendent à se maintenir. C'est sensiblement en grande que les évolutions sont les plus importantes (6,9%) personnes sont couvertes par le RSA, soit 6,3% de la population francilienne. 7 allocataires sur 10 perçoivent le RSA socle seul, 10% le RSA socle et activité et 20% le RSA activité seul. Les personnes isolées, surtout les hommes, ainsi que les familles monoparentales sont les plus concernés par le bénéfice de cette prestation. Par ailleurs, 11% des bénéficiaires du RSA perçoivent une majoration pour situation d'isolement. Un peu plus de 7 allocataires bénéficiaires du RSA sur 10 sont dans le dispositif depuis plus d'un an, les nouvelles entrées dans le dispositif concernent un quart des allocataires bénéficiaires du RSA. Un peu moins d'un tiers des allocataires bénéficiaires du RSA exercent une activité professionnelle. Cette part varie de 27% en et dans le à près de 34% en -et- et dans le Yvelines. 9 Données statistiques allocataires relatives à la pauvreté et la précarité en Île-de-France au 31 décembre 2012
10 Figure 5 : Les allocataires du revenu de solidarité active "Socle" au 31 Décembre 2012 Paris -et- Île-de-France Nombre d'allocataires du RSA "socle": dont du RSA socle seul dont du RSA socle + activité Evolution / (en %): allocataires du RSA socle 2,1 4,1 7,2 3,9 5,7 8,8 6,5 8,7 6,6 7,6 5,5 allocataires du RSA socle seul 2,1 3,3 7,1 4,0 5,5 9,2 6,2 8,6 6,5 7,6 5,4 allocataires du RSA socle + activité 2,0 9,2 8,6 3,7 7,4 6,3 8,4 9,6 6,7 7,6 6,1 Structure par âge (en %) < 25 ans 2,3 3,9 5,1 4,4 4,7 8,3 6,4 7,6 6,8 7,3 5, ans 18,0 19,7 17,8 18,5 18,4 22,4 22,2 22,0 20,0 21,6 19, ans 26,0 30,1 30,0 29,9 30,0 29,4 30,7 29,4 29,0 29,6 29, ans 23,4 22,5 23,0 23,3 23,0 21,1 20,3 21,6 21,9 21,3 22,5 50 ans ou + 30,3 23,8 24,0 24,0 24,0 18,7 20,3 19,4 22,2 20,3 24,1 Structure familiale (en %) Homme seul 46,0 42,1 36,2 39,5 38,3 33,2 40,5 34,4 32,9 34,9 38,9 Femme seule 24,9 20,1 15,7 18,0 17,2 16,3 17,6 16,4 16,9 16,8 18,7 Famille monoparentale 20,6 26,6 32,2 29,9 30,4 36,3 29,0 34,8 33,7 33,7 29,3 Couple sans enfant 2,5 2,3 3,1 2,6 2,8 2,5 2,3 2,5 2,9 2,6 2,7 Couple avec enfant(s) 6,0 8,9 12,8 10,1 11,2 11,8 10,6 11,9 13,6 12,1 10,4 Source : Caisses d'allocations Familiales d'ile-de-france Commentaires Au 31 décembre 2012, allocataires franciliens bénéficient du RSA socle dont 87% du RSA socle seul et 13% du RSA socle et activité. Ses bénéficiaires n'ont pas de revenus d'activité ou sont en période de cumul intégral durant les trois premiers mois de reprise d'emploi. En 1 an, le nombre de bénéficiaires de cette prestation a augmenté de 5,5%; cette augmentation est due autant à celle du nombre de bénéficiaires de la partie socle et activité (6,1%) que de la partie socle seul (5,4%). Cette moindre évolution s'explique par le fait que la bascule des anciens bénéficiaires du RMI et de l'api dans le RSA socle seul est maintenant terminée et qu'elle est essentiellement liée aux nouvelles entrées dans le dispositif. Les trois quart des bénéficiaires du RSA socle sont âgés de 30 ans ou plus. C'est parmi la tranche d'âge des ans que la proportion d'allocataires bénéficiaires de cette prestation est la plus forte (29%). Les principales bénéficiaires de cette prestation sont les personnes isolées (58%), en particulier les hommes. Ce sont par la suite les familles monoparentales les plus touchées (29%), ceci s'expliquant principalement par le fait que le RSA socle seul a remplacé l'api destinée aux parents isolés. 10 Données statistiques allocataires relatives à la pauvreté et la précarité en Île-de-France au 31 décembre 2012
11 Figure 6 : Les allocataires du Revenu de solidarité active "Activité Seul" au 31 Décembre 2012 Paris -et- Île-de- France Définition Nombre d'allocataires du RSA activité seul Evolution / (en %) 0,0 0,8 6,3 3,9 4,2 6,0 3,9 5,1 3,3 4,6 3,5 Structure par âge (en %) < 25 ans 2,7 4,0 4,4 4,8 4,4 7,4 6,1 6,5 5,8 6,5 4, ans 19,0 16,9 16,3 18,6 17,0 19,8 19,3 19,1 17,8 19,0 18, ans 28,2 29,7 30,9 31,3 30,7 31,7 30,7 31,8 31,7 31,5 30, ans 26,7 28,2 28,1 27,4 27,9 25,2 27,4 26,9 27,4 26,7 27,2 50 ans ou + 23,3 21,1 20,3 18,0 20,0 15,9 16,6 15,7 17,2 16,3 19,3 Structure familiale (en %) Homme seul 22,6 14,4 11,2 13,3 12,5 12,2 13,0 12,1 11,8 12,2 14,4 Femme seule 22,7 16,5 11,6 14,2 13,5 12,8 13,5 12,4 12,1 12,7 15,0 Famille monoparentale 29,9 38,7 36,5 39,7 37,9 40,8 41,2 43,0 41,1 41,5 37,6 Couple sans enfant 5,2 4,6 5,0 4,6 4,8 5,6 4,9 4,3 4,9 4,9 4,9 Couple avec enfant(s) 19,5 25,8 35,8 28,3 31,3 28,6 27,4 28,1 30,1 28,6 28,0 Source : Caisses d'allocations Familiales d'ile-de-france Le revenu de solidarité active activité seul : les bénéficiaires du RSA activité seul ont de faibles revenus d'activité et l'ensemble de leurs ressources est supérieur au montant forfaitaire (dépendant de la situation familiale), le volet RSA activité seul s'adresse depuis l'entrée en vigueur de la prestation le 1er juin 2009 à de nouveaux bénéficiaires : les travailleurs pauvres. Le RSA activité seul ne fait pas partie des minima sociaux, c'est plutôt un revenu garanti. Commentaires Fin décembre 2012, travailleurs pauvres perçoivent le RSA activité seul, en complément de leurs revenus d'activité, soit une augmentation de 3% par rapport à fin décembre Les évolutions annuelles sont relativement homogènes en fonction des départements: ainsi, hormis Paris dont le nombre reste atone, tous les départements connaissent une croissance du nombre de bénéficiaires du RSA activité seul sur la période. Précisément, les départements de et de -et- voient leur nombre de bénéficiaires croître de 6% alors que les départements des et du Val-d Oise voient leur nombre de bénéficiaires augmenter respectivement de seulement 0,8% et 3%. Tout comme pour la partie socle du RSA, les bénéficiaires du RSA activité seul sont plus nombreux parmi les 30 ans ou plus (77%) et particulièrement dans la tranche d'âge des ans, âges les plus concernées par l'entrée dans la vie active. La majorité des bénéficiaires de cette prestation sont des familles (71%) y compris les couples sans enfants et en particulier des familles monoparentales. 11 Données statistiques allocataires relatives à la pauvreté et la précarité en Île-de-France au 31 décembre 2012
12 Paris Figure 7: Les allocataires du Revenu de solidarité active jeunes au 31 Décembre et- Île-de-France Nombre d'allocataires du RSA jeunes: dont du RSA socle seul dont du RSA socle + activité dont du RSA activité seul Structure par âge (en %) Moins de 20 ans NC 6,0 NC NC 2,5 NC NC NC NC 1,3 2,0 De 20 à 24 ans 97,0 94,0 98,8 100,0 97,5 97,3 99,0 98,8 100,0 98,7 98,0 Structure familiale (en %) Homme seul 42,4 34,5 43,4 35,1 37,8 37,5 41,8 34,9 34,5 37,4 38,4 Femme seule 47,0 64,3 56,6 54,1 58,5 53,6 44,9 56,6 58,3 53,1 53,7 Couple sans enfant 10,6 1,2 0,0 10,8 3,7 8,9 13,3 8,4 7,1 9,5 7,9 Source : Caisses d'allocations Familiales d'ile-de-france *NC : non communiqué effectifs inférieurs à 5 Depuis le 1er septembre 2010, le RSA est étendu en France métropolitaine aux jeunes âgés de 18 à moins de 25 ans sans enfant à charge. Les conditions d accès, les démarches, et les accompagnements restent les mêmes que ceux celui du RSA généralisé, à l exception de la condition d activité préalable à la demande : obligation de justifier de deux ans d'activité à temps plein (consécutifs ou non) dans les trois dernières années précédant la demande (soit heures). Commentaires Au 31 décembre 2012, 750 jeunes franciliens sont bénéficiaires du RSA jeunes, soit 0,2% de l ensemble des bénéficiaires du RSA. 51% perçoivent le RSA «activité» seul, près d'un sur quatre (38%) le RSA «socle» seul et 12% le RSA «socle et activité». Les jeunes bénéficiaires du RSA de moins de 20 ans sont peu concernés par le RSA jeunes : seulement 2% d entre eux perçoivent cette prestation. Les conditions d attribution de cette prestation, liées notamment à l exercice d une activité professionnelle de deux ans dans les trois dernières années précédant la demande, éclairent en grande partie cette répartition. La grande majorité des allocataires franciliens bénéficiaires du RSA jeunes sont des personnes isolées (92%) : parmi ceux-ci, plus d'un sur deux sont des femmes isolées et 38% des hommes isolés. Les couples ne représentent que 8% des foyers bénéficiaires de cette prestation. 12 Données statistiques allocataires relatives à la pauvreté et la précarité en Île-de-France au 31 décembre 2012
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