TUNISIE. Coordination des enseignements scientifique et technique. par Daniele Cros

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Damien Maurice Laurent
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1 Document à diffusion restreinte Rapport technique PP/i /1/4.4/02 IE Programmes de participation et de coopération pour le développement Coordination des enseignements scientifique et technique par Daniele Cros N de série : FMR/ED/STE/84/138 Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Paris, 1984

2 IE COORDINATION DES ENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE par Daniele Cros Rapport établi â l'intention du Gouvernement de la Republique tunisienne par l'organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) U N E S C O

3 Rapport technique PP/ /1/4.4/02 FMR/ED/STE/84/138(Cros) le 7 mai 1984 Unesco 1984 Printed in France

4 1 INTRODUCTION 1. Le present rapport couvre la mission que Mme Daniele Cros a effectuée à Tunis, du 16 au 29 février 1984, comme consultant de 1'Unesco. La mission a été financée au titre du Programme de Participation de 1'Unesco pour Elle avait pour objet principalement, 'd'animer des journées d'études sur la coordination des enseignements scientifique et technique, aussi bien au niveau des objectifs et méthodes qu'au niveau du contenu des programmes, en vue d'une généralisation de l'enseignement des Sciences Physiques dès la première année de l'enseignement secondaire.' Déroulement des journées 2. Deux cycles de séminaires avaient été organisés, l'un a Tunis les 20 et 21 février, l'autre à Sfax les 23 et 24 février. Ces séminaires s'adressaient à des Inspecteurs de Sciences Physiques et de Technologie (Mécanique et Electricité) et des conseillers pédagogiques des deux disciplines. Une liste des participants est donnée en annexe. 3. Depuis quelques années, un enseignement en Eveil Scientifique a été généralisé à l'école primaire en Tunisie, ainsi qu'un enseignement des sciences techniques en troisième année du secondaire. Par contre, l'enseignement des sciences physiques ne débute qu'à partir de la quatrième année du secondaire. Une lacune reste donc à combler entre la fin de l'école primaire et la quatrième année de l'école secondaire. 4. Le problème posé était le suivant: Dans le cas de l'introduction des sciences physiques en première année de l'enseignement secondaire, faut-il: - Un seul programme pour les enseignements de sciences physiques et techniques, ou deux? - Un seul enseignant pour les deux disciplines,ou deux? Synthese des journées A la fin des séminaires, les propositions faites par les participants sont les suivantes: (i) Enseignement - Pas de fusion possible entre les deux enseignements. (ii) Enseignants - Deux enseignants, un pour chaque discipline. (iii) Durée des Cours a) Un enseignement des sciences physiques et de science techniques échelonné sur les.trois premières années du secondaire avec un programme de technologie complémentaire à celui des sciences physiques, en tenant compte du programme actuel de l'initiation Technique.

5 2. b) Un enseignement unique la première année avec un programme des sciences physiques 'teinté' de technologie. Un enseignement séparé les deux années suivantes. c) Un enseignement de sciences physiques sur trois ans. d) Un enseignement de technologie la troisième année avec rénovation du programme actuel (Contenu, Enseignants, Matériel). 6. Dans l'avis du consultant, et si les conditions matérielles le permettent (locaux, enseignants, matériel expérimental...) un enseignement des sciences physiques et de technologie dès la première année de l'école secondaire est préférable aux autres solutions. Le joint serait ainsi fait entre l'école primaire où sont abordées toutes les disciplines scientifiques et la quatrième année de l'école secondaire. Dans ce cas, le programme actuel d'initiation technique étalé sur trois ans, devrait être revu en fonction du programme de sciences physiques en étroite collaboration avec les physiciens. Projets 7. La mise en place d'un enseignement expérimental de sciences physiques et éventuellement de technologie dès la première année de l'école secondaire dans tous les établissements de la Tunisie, entraînera des besoins de différentes natures:. (i) Fabrication de materiel experimental 8. La Tunisie se trouve confrontée à plusieurs problèmes dans l'obtention du matériel expérimental: délai de livraison important, coût élevé, et divers problèmes liés à la maintenance des appareils. Un essai de création d'atelier destiné à la maintenance des appareils a été fait au Centre de Formation Régional de Tunis. Après une visit à ce Centre,le consultant s'e'st lapperçue que non seulement l'essai était concluant, bien que" limité, mais qu'on pourrait améliorer l'état de fait en installant une 'UIN'ITE DE PRODUCTIGU qui serait chargée de la fabrication et de la maintenance des appareils pour tous les lycées. Ce projet pourrait être mené à bon terme à condition de procéder par étapes successives: a) Au cours d'un stage préliminaire, une étude sur la mise au point du matériel expérimental pourrait être entreprise par des professeurs de l'enseignement technique et des sciences physiques. Objectifs de ce stage: Recenser le matériel à fabriques Etude de la faisabilité et de la rentabilité en fonction de la documentation et des prototypes déjà existants, et des possibilités fournies par l'industrie locale. le stage d'une durée de 4 jours devrait être organisé le plus tôt possible, dans le courant du premier semestre 1984.

6 3. b) Atelier de Fabrication Les stagiaires constitués d'enseignants et de techniciens auraient pour mission de réaliser le matériel défini au stage précédent avec possibilité de réaliser des contrôles et de faire des essais. Une durée minimum de 15 jours parait souhaitable si possible au cours du premier trimestre c) Mise en place de 1'UNITE DE PRODUCTION 9. Si les deux stages se révèlent positifs, la phase d'installation d'une UNITE DE PRODUCTION peut alors être envisagée. Pour une baisse de prix de revient des appareils, le consultant suggère que cette Unité de Production mise en place en Tunisie puisse également fournir en matériel expérimental bon marché les établissements scolaires d'algérie et du Maroc, après analyse des programmes scolaires de ces pays. (ii) Formation de techniciens 10. Il est évident que si le point i se réalise(et même dans le cas contraire), le problème de la maintenance sera posée. Il faudra alors prévoir des Stages, de FORMATION DE TECHNICIENS au niveau maghrébin (Algérie, Maroc, Tunisie) (iii) Formation des enseignants 11. Les professeurs des science physiques et de technologie provenant d'horizons divers, il sera nécessaire sinon indispensable, de prévoir différents stages: a) Stage de MISE A JOUR DES CONNAISSANCES dans les centres de formation des différentes régions et les institutions d'enseignement Supérieur. b) Stage d'initiation AUX TECHNIQUES PEDAGOGIQUES: Pédagogie par Objectifs, Evaluation, Initiation aux techniques Audio-Visuelles, Initiation à l'enseignement Assisté par Ordinateur, etc. (iv) Evaluation des programmes d'enseignement 12. Les enseignements généralisés de sciences physiques et techniques devront être obligatoirement évalués et éventuellement modifiés. En conséquence, des stages sur l'evaluation devraient être organisés. (v) Eveil scientifique 13. Après une visite de l'ecole Normal Supérieure de l'enseignement Technique à Tunis, le consultant a pu constater qu'un effort important avait été effectué en vue de la fabrication de matériel destiné a l'eveil Scientifique dans l'enseignement Primaire.

7 4. Cet effort doit être poursuivi à une échelle internationale (Pays Francophones) par l'organisation d'un atelier de mise au point de matériel peu coûteux qui déboucherait sur la publication d'un ouvrage recensant ce matériel avec fiches techniques et proposition d'expériences. (vi) Enseignement experimental des sciences physiques dans l'enseignement secondaire. 14. Un atelier sur l'enseignement expérimental dans l'enseignement secondaire pourrait également déboucher sur la publication d'un livre de ressources avec proposition de plusieurs expériences pour les enseignants. (vii) Enseignement experimental des sciences techniques dans l'enseignement secondaire -5. Même objectif que ci-dessus avec publication d'un livre de ressources.

8 5 ANNEXE 1 LISTE DES PARTICIPANTS AUX JOURNEES DE. 20 et 21 Février HOUISSA M. Chaker BEN SEDRINE Bechir KHAMMASSI M. Mougi KSONTINI Taoufik SAIDIA Mohreddine JAZI Fredj SCARDIGLI Gilbert DAOUD Ftouh FITOUHI Larbi BELKHIRIA Fredj BITRI Mohamed YEMMEN M.Habib Conseiller Pédagogique(Elec) Tunis Conseiller Pédagogique(Mëca) La Goulette LE KEF Conseiller Pédagogique(Elec) Conseiller Pédagogique(Méca) LE KEF Inspecteur(Elec) NABEUL Conseiller Pédagogique(SC.PHY.) Inspecteur(Elec) Inspecteur(Se.Phy.) BIZERTE Inspecteur(Se.Phy.) BEJA BEN AMMAR Mokhtar AIDI Sadok MASMOUDI Mahmoud Directeur des Programmes et de la Formation continue Sous-Directeur des Programmes et de la Formation Continue Sous-Directeur des Programmes et de la Formation Continue

9 6 ANNEXE 2 LISTE DES PARTICIPANTS AUX JOURNEES DE SFAX. 23 et 24 Février DEBBABI Mohamed GHENINIA Mohamed MANDHOUF Salem KAMOUN Abderrazek DJELLOULI Mohamed MAHJOUB Belkacem HAMDI M.Salah DAHMOUNI Mahmoud KHOUADJA Ali NAFEDH Abdelhédi REFIFA Abdelaziz Inspecteur(Elec) Inspecteur(Elec) MONASTIR MAHDIA SFAX GAFSA SFAX SFAX SFAX AIDI Sadok MASMOUDI Mahmoud Sous-Directeur des Programmes et de la Formation Continue Sous-Directeur des Programmes et de la Formation Continue

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