Vulvovaginite : Dépistage et prise en charge de la trichomonase, de la candidose vulvovaginale et de la vaginose bactérienne

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Vulvovaginite : Dépistage et prise en charge de la trichomonase, de la candidose vulvovaginale et de la vaginose bactérienne"

Transcription

1 N 320, mars 2015 (remplace n 211, août 2008) Vulvovaginite : Dépistage et prise en charge de la trichomonase, de la candidose vulvovaginale et de la vaginose bactérienne La présente directive clinique a été rédigée par le comité sur les maladies infectieuses, analysée par le comité CANPAGO et le comité consultatif de médecine familiale, et approuvée par le comité exécutif et le conseil d administration de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. AUTEURS PRINCIPAUX Julie van Schalkwyk, MD, Vancouver (C.-B.) Mark H. Yudin, MD, Toronto (Ont.) COMITÉ SUR LES MALADIES INFECTIEUSES Mark H. Yudin, MD (président), Toronto (Ont.) Victoria Allen, MD, Halifax (N.-É.) Céline Bouchard, MD, Québec (Québec) Marc Boucher, MD, Montréal (Québec) Isabelle Boucoiran, MD, Vancouver (C.-B.) Sheila Caddy, MD, Calgary (Alb.) Eliana Castillo, MD, Calgary (Alb.) V. Logan Kennedy, inf. aut., Toronto (Ont.) Deborah M. Money, MD, Vancouver (C.-B.) Kellie Murphy, MD, Toronto (Ont.) Gina Ogilvie, MD, Vancouver (C.-B.) Caroline Paquet, s.-f. aut., Trois-Rivières (Québec) Julie van Schalkwyk, MD, Vancouver (C.-B.) Tous les collaborateurs nous ont fait parvenir une déclaration de divulgation. Résumé Objectif : Analyser les données probantes et formuler des recommandations quant au dépistage et à la prise en charge de la candidose vulvovaginale, de la trichomonase et de la vaginose bactérienne. Issues : Parmi les issues évaluées, on trouve l efficacité de l antibiothérapie, les taux de guérison en ce qui concerne les infections simples et compliquées, et les implications de ces pathologies pendant la grossesse. Résultats : La littérature publiée a été récupérée par l intermédiaire de recherches menées dans MEDLINE, EMBASE, CINAHL et The Cochrane Library en juin 2013 au moyen d un vocabulaire contrôlé (p. ex. «vaginitis», «trichomoniasis», «vaginal candidiasis») et de mots clés (p. ex. «bacterial vaginosis», «yeast», «candidiasis», «trichomonas vaginalis», «trichomoniasis», «vaginitis», «treatment») appropriés. Les résultats ont été restreints aux analyses systématiques, aux essais comparatifs randomisés / essais cliniques comparatifs et aux études observationnelles. Aucune restriction n a été appliquée en matière de date, mais les résultats ont été limités aux documents rédigés en anglais ou en français. Les recherches ont été mises à jour de façon régulière et intégrées à la directive clinique jusqu en mai La littérature grise (non publiée) a été identifiée par l intermédiaire de recherches menées dans les sites Web d organismes s intéressant à l évaluation des technologies dans le domaine de la santé et d organismes connexes, dans des collections de directives cliniques et auprès de sociétés de spécialité médicale nationales et internationales. Valeurs : La qualité des résultats est évaluée au moyen des critères décrits par le Groupe d étude canadien sur les soins de santé préventifs (Tableau 1). Déclarations sommaires Mots clés : bacterial vaginosis, yeast, candidiasis, trichomonas vaginalis, trichomoniasis, vaginitis, treatment J Obstet Gynaecol Can 2015;37(3 esuppl A):S1 S11 1. La candidose vulvovaginale affecte 75 % des femmes à au moins une reprise. Les azoles antifongiques topiques et oraux comptent une efficacité équivalente. (I) 2. Pour être qualifiée de récurrente, la candidose vulvovaginale doit donner lieu à quatre épisodes ou plus par année. (II-2) Ce document fait état des percées récentes et des progrès cliniques et scientifiques à la date de sa publication et peut faire l objet de modifications. Il ne faut pas interpréter l information qui y figure comme l imposition d un mode de traitement exclusif à suivre. Un établissement hospitalier est libre de dicter des modifications à apporter à ces opinions. En l occurrence, il faut qu il y ait documentation à l appui de cet établissement. Aucune partie de ce document ne peut être reproduite sans une permission écrite de la SOGC. MARCH JOGC MARS 2015 S1

2 Tableau 1 Critères d évaluation des résultats et de classification des recommandations, fondés sur ceux du Groupe d étude canadien sur les soins de santé préventifs Niveaux de résultats* Catégories de recommandations I: Résultats obtenus dans le cadre d au moins un essai comparatif convenablement randomisé. II-1: Résultats obtenus dans le cadre d essais comparatifs non randomisés bien conçus. II-2: Résultats obtenus dans le cadre d études de cohortes (prospectives ou rétrospectives) ou d études analytiques cas-témoins bien conçues, réalisées de préférence dans plus d un centre ou par plus d un groupe de recherche. II-3: Résultats découlant de comparaisons entre différents moments ou différents lieux, ou selon qu on a ou non recours à une intervention. Des résultats de première importance obtenus dans le cadre d études non comparatives (par exemple, les résultats du traitement à la pénicilline, dans les années 1940) pourraient en outre figurer dans cette catégorie. III: Opinions exprimées par des sommités dans le domaine, fondées sur l expérience clinique, études descriptives ou rapports de comités d experts. A. On dispose de données suffisantes pour appuyer la mesure clinique de prévention. B. On dispose de données acceptables pour appuyer la mesure clinique de prévention. C. Les données existantes sont contradictoires et ne permettent pas de formuler une recommandation pour ou contre l usage de la mesure clinique de prévention; cependant, d autres facteurs peuvent influer sur la prise de décision. D. On dispose de données acceptables pour déconseiller la mesure clinique de prévention. E. On dispose de données suffisantes pour déconseiller la mesure clinique de prévention. L. Les données sont insuffisantes (d un point de vue quantitatif ou qualitatif) et ne permettent pas de formuler une recommandation; cependant, d autres facteurs peuvent influer sur la prise de décision. *La qualité des résultats signalés dans les présentes directives cliniques a été établie conformément aux critères d évaluation des résultats présentés dans le Rapport du Groupe d étude canadien sur les soins de santé préventifs 76. Les recommandations que comprennent les présentes directives cliniques ont été classées conformément à la méthode de classification décrite dans le Rapport du Groupe d étude canadien sur les soins de santé préventifs Trichomonas vaginalis est un organisme à l origine d une infection transmissible sexuellement non virale courante. Le dépistage des antigènes (écouvillonnages vaginaux analysés au moyen d un immunoessai ou d un test d amplification des acides nucléiques) constitue la meilleure façon d en détecter la présence. (II-2) 4. La prise en charge de la trichomonase au moyen de métronidazole oral, que ce soit à raison de 2 g en une dose unique ou de 500 mg deux fois par jour pendant 7 jours, permet l obtention de taux de guérison équivalents pouvant atteindre 88 %. Le traitement du partenaire, même sans dépistage préalable, améliore les taux de guérison. (I-A) 5. Les données probantes dont nous disposons à l heure actuelle quant à l efficacité des traitements de médecine parallèle contre la vaginose bactérienne (probiotiques, vitamine C) sont limitées. (I) Recommandations 1. À la suite du traitement initial, la réussite de la prise en charge de la candidose vulvovaginale récurrente est favorisée par la mise en œuvre d un traitement d entretien hebdomadaire au fluconazole oral pendant une période pouvant atteindre six mois. (II-2A) 2. La résolution de la candidose vulvovaginale symptomatique prise en charge au moyen d azoles topiques pourrait nécessiter un traitement d une durée prolongée. (1-A) 3. À la suite de la prise en charge de la trichomonase au moyen de métronidazole oral, la tenue d un test de guérison n est pas recommandée. (I-D) 4. Le recours à des doses accrues pourrait être requis dans les cas de trichomonase qui présentent une résistance au traitement. (I-A) 5. En présence d une infection à Trichomonas vaginalis symptomatique pendant la grossesse, la prévention de l accouchement préterme justifie la mise en œuvre d un traitement au métronidazole oral. (I-A) 6. La vaginose bactérienne devrait être diagnostiquée au moyen de critères cliniques (Amsel) ou de laboratoire (coloration de Gram et système objectif de notation). (II-2A) 7. La vaginose bactérienne symptomatique devrait être prise en charge au moyen de métronidazole oral, à raison de 500 mg deux fois par jour pendant sept jours. Parmi les solutions de rechange, on trouve le gel vaginal de métronidazole et la clindamycine (comprimés oraux ou crème vaginale). (I-A) 8. Chez les femmes qui présentent de multiples récurrences documentées, la prolongation du traitement contre la vaginose bactérienne est recommandée. (I-A) ABRÉVIATIONS ASPC Agence de la santé publique du Canada CVV candidose vulvovaginale ITS infection transmissible sexuellement TAAN test d amplification des acides nucléiques VIH virus de l immunodéficience humaine Le résumé du présent document a été publié antérieurement dans : J Obstet Gynaecol Can 2015;37(3): S2 MARCH JOGC MARS 2015

3 Vulvovaginite : Dépistage et prise en charge de la trichomonase, de la candidose vulvovaginale et de la vaginose bactérienne CANDIDOSE VULVOVAGINALE La CVV est une pathologie très courante qui affecte jusqu à 75 % des femmes à au moins une reprise au cours de leur vie 1. Parmi les facteurs de risque de CVV, on trouve l activité sexuelle, l utilisation récente d antibiotiques, la grossesse et l immunosuppression attribuable à des situations telles que la mauvaise maîtrise de l infection au VIH ou du diabète 2,3. Organismes en cause Plus souvent qu autrement, la CVV est causée par Candida albicans 4 ; cependant, d autres espèces, telles que Candida glabrata, Candida parapsilosis et Candida tropicalis, sont en émergence 5. Bien que l on estime que le rectum constitue le principal réservoir de Candida, la colonisation du vagin est également courante. Le passage de la colonisation à l apparition d une infection symptomatique est associé à de multiples facteurs qui mettent en jeu une combinaison des paramètres suivants : la sensibilité de l hôte, les réactions inflammatoires de l hôte et les facteurs de virulence de la ou des espèces Candida en cause. On estime que les symptômes sont causés par une surabondance de levure et sa pénétration dans les cellules épithéliales vulvovaginales 6. Maladie Parmi les symptômes de la CVV non compliquée, on trouve un écoulement épais dont l apparence évoque celle du fromage cottage et qui est associé à un prurit vaginal et vulvaire, à de la douleur, à des sensations de brûlure, à de l érythème et/ou à de l œdème. Une dyspareunie et une dysurie externes peuvent également se manifester. La CVV compliquée pourrait être définie comme une CVV récurrente (quatre épisodes ou plus au cours d une période de 12 mois), associée à des symptômes graves, attribuable à une espèce autre que Candida albicans ou se manifestant chez un hôte immunodéprimé 7. Cette pathologie est plus courante chez les personnes qui sont aux prises avec une immunosuppression, le diabète ou les deux 8. La tenue de mesures additionnelles de dépistage du VIH 9 et du diabète pourrait être justifiée dans de telles situations. Diagnostic Le diagnostic de la CVV nécessite la tenue d un examen pelvien. La présence concomitante d un écoulement épais de couleur blanche et d un prurit vulvaire ne dispose pas, à elle seule, de la sensibilité et de la spécificité nécessaires à l établissement d un diagnostic. La présence d érythème et d œdème en ce qui concerne les tissus vulvaires et vaginaux, conjointement avec celle d un écoulement vaginal épais, blanc et grumeleux, permet de soutenir le diagnostic. Les sécrétions vaginales de la CVV présentent un ph < 4,5; de plus, la présence de filaments pseudo-mycéliens et d un bourgeonnement de levure peut être constatée dans une préparation à l état frais. Le test à la potasse est négatif et la coloration de Gram pourrait révéler la présence de cellules polymorphonucléaires, de filaments pseudo-mycéliens et d un bourgeonnement de levure. Lorsque des résultats indiquent la présence d une CVV compliquée, le prélèvement de sécrétions vaginales à des fins de mise en culture et de spéciation de la levure en cause pourrait contribuer à l orientation du traitement, en raison de la probabilité accrue de la présence de souches autres que Candida albicans dans de tels cas 10. Traitement La mise en œuvre d un traitement contre la CVV n est nécessaire qu en présence de symptômes. L identification de levure au moyen d une préparation à l état frais, d une coloration de Gram / d une mise en culture ou d un test de Pap ne justifie pas la mise en œuvre d un traitement en l absence de symptômes connexes. La levure pourrait faire partie du microbiome vaginal naturel chez plus de 20 % des femmes et la majorité d entre elles seront asymptomatiques 11. Les options quant au traitement et à la posologie en ce qui concerne la CVV non compliquée, récurrente et attribuable à une espèce autre que Candida albicans sont résumées au Tableau Grossesse Pendant la grossesse, la CVV peut être prolongée et associée à des symptômes plus graves, et la résolution de ceux-ci nécessite habituellement un traitement de plus longue durée. Seule l utilisation d azoles topiques est recommandée pendant la grossesse. La mise en œuvre d un traitement à l imidazole en crèmes externes et en ovules intravaginaux pendant une période pouvant atteindre 14 jours pourrait s avérer requise. La mise en œuvre de traitements répétés pourrait également s avérer nécessaire. L utilisation de fluconazole oral devrait être évitée pendant la grossesse, car elle pourrait accroître le risque de tétralogie de Fallot 18. L innocuité du fluconazole oral au cours des deuxième et troisième trimestres n a pas fait l objet d études. L administration intravaginale d acide borique a été associée à un risque plus que doublé d anomalies congénitales lorsqu elle est mise en œuvre au cours des quatre premiers mois de la grossesse 19 ; elle devrait donc être évitée au cours de cette période. Déclarations sommaires 1. La candidose vulvovaginale affecte 75 % des femmes à au moins une reprise. Les azoles antifongiques topiques et oraux comptent une efficacité équivalente. (I) MARCH JOGC MARS 2015 S3

4 Tableau 2 Options de traitement contre la candidose vulvovaginale CVV non compliquée* Traitement Médicament Posologie CVV récurrente CVV attribuable à une espèce autre que Candida albicans Antifongiques à l imidazole (vente libre) Antifongiques au triazole Clotrimazole Crème / onguent Comprimé gynécologique / ovule / suppositoire Miconazole Crème / onguent Comprimé gynécologique / ovule / suppositoire Fluconazole (oral) (vente libre) Terconazole (crème) (sous ordonnance seulement) 1 % : une fois par jour 7 jours ou 2 % : une fois par jour 3 jours ou 10 % : dose unique 200 mg : une fois par jour 3 jours ou 500 mg : dose unique 2 % : une fois par jour 7 jours ou 4 % : une fois par jour 3 jours 100 mg : une fois par jour 7 jours, ou 400 mg : une fois par jour 3 jours ou 1200 mg : dose unique 150 mg : dose unique 0,4 % : une fois par jour 7 jours Initial Imidazole (crème) jours, comme pour la CVV non compliquée ci-dessus 12 Fluconazole (oral) Acide borique (comprimé gynécologique) Clotrimazole (comprimé gynécologique) 150 mg : 3 doses, à 72 heures d intervalle mg par jour 14 jours mg : une fois par mois 6 mois 15 Entretien Fluconazole (oral) 150 mg : une fois par semaine 11 Acide borique (comprimé gynécologique) 300 mg par jour 5 jours au début de chaque cycle menstruel 13 Kétoconazole (oral) 100 mg une fois par jour 14 Acide borique (comprimé gynécologique) Flucytosine (crème) Amphotéricine B (suppositoire) Nystatine (suppositoire) mg au coucher 14 jours 5 g une fois par jour 14 jours 50 mg une fois par jour 14 jours unités une fois par jour pendant de 3 à 6 mois 1 *Ces types de schémas posologiques antifongiques présentent une efficacité équivalente, une résolution des symptômes étant obtenue dans jusqu à 90 % des cas 10. La prise en charge de la CVV récurrente nécessite un traitement initial, lequel est immédiatement suivi d un traitement d entretien. Le traitement d entretien devrait se poursuivre pendant 6 mois. En présence de récurrences à la suite de la mise en œuvre complète d un cycle «traitement initial-traitement d entretien», un nouveau cycle «traitement initial-traitement d entretien» devrait être mis en œuvre. Bien que les taux de récurrence pendant l administration d un traitement d entretien soient faibles, ils peuvent atteindre pas moins de 50 % chez les femmes qui ne reçoivent plus aucun traitement. La mise en œuvre d une surveillance visant à dépister les rares cas d hépatotoxicité est recommandée en présence d une utilisation à long terme et d interactions médicamenteuses. Les comprimés gynécologiques d acide borique, la crème de flucytosine et l amphotéricine B peuvent être utilisés en combinaison. S4 MARCH JOGC MARS 2015

5 Vulvovaginite : Dépistage et prise en charge de la trichomonase, de la candidose vulvovaginale et de la vaginose bactérienne 2. Pour être qualifiée de récurrente, la candidose vulvovaginale doit donner lieu à quatre épisodes ou plus par année. (II-2) Recommandations 1. À la suite du traitement initial, la réussite de la prise en charge de la candidose vulvovaginale récurrente est favorisée par la mise en œuvre d un traitement d entretien hebdomadaire au fluconazole oral pendant une période pouvant atteindre six mois. (II-2A) 2. La résolution de la candidose vulvovaginale symptomatique prise en charge au moyen d azoles topiques pourrait nécessiter un traitement d une durée prolongée. (1-A) TRICHOMONAS VAGINALIS Organisme en cause T. vaginalis est un protozoaire flagellé parasite anaérobie qui adhère aux cellules épithéliales de l appareil urogénital. Dans la plupart des cas, l infection se limite à ce dernier. En présence d une infection, la pathologie ainsi constatée est connue sous le nom de trichomonase. Maladie Aux États-Unis, on signale que la prévalence de T. vaginalis se situe à 3,1 % chez les femmes en âge de procréer (14-49 ans) 20. À l échelle mondiale, on considère que cet organisme est à l origine de l ITS (trichomonase) non virale la plus courante (estimation du nombre de cas signalés annuellement : 170 millions) 21. Il ne s agit pas d une maladie à déclaration obligatoire au Canada; ainsi, nous ne disposons pas de données précises quant à sa prévalence au pays. Les symptômes associés à l infection peuvent varier : de 64 % à 90 % des personnes infectées pourraient ne présenter aucun symptôme 22,23 et l infection (particulièrement chez les personnes asymptomatiques) pourrait persister pendant des mois, voire des années. Les hommes ont tendance à connaître moins de symptômes que les femmes; il est donc possible qu ils agissent à titre de vecteurs asymptomatiques d infection 24. Les hommes symptomatiques pourraient connaître des symptômes d urétrite : une dysurie et un écoulement clair ou mucopurulent 25. Chez les femmes, l organisme en cause peut être repéré dans le vagin, le col utérin, la vessie ou les glandes de Bartholin, de Skene ou périurétrales 26. Les femmes symptomatiques connaissent habituellement un volume grandement accru d écoulement vaginal; ce dernier peut être malodorant, de couleur verte ou jaune et d apparence écumeuse 27. De plus, un prurit considérable (s accompagnant d une vulvite et d une vaginite), une dysurie et une dyspareunie peuvent en venir à se manifester. Chez certaines femmes, on pourrait constater la présence de points hémorragiques (pétéchies) sur la muqueuse génitale, soit un phénomène connu sous le nom de colpite ponctuée (strawberry cervix) 24. Diagnostic La visualisation au microscope du parasite mobile dans une préparation à l état frais compte une sensibilité pouvant atteindre 65 %; les échantillons devraient être visualisés dans les 10 minutes de leur prélèvement afin de rehausser la probabilité d observer une mobilité 28. Pour ce qui est du diagnostic, la mise en culture de T. vaginalis compte une forte spécificité (pratiquement 100 %), mais une sensibilité moindre (pouvant atteindre 75 %). Idéalement, le transport vers le laboratoire devrait s effectuer rapidement afin d assurer la viabilité de l organisme 29. Bien que l organisme puisse être détecté au moyen d un test de Papanicolaou, une telle détection n est pas considérée diagnostique en raison de la faible sensibilité de ce test en ce qui concerne T. vaginalis 30. Dépistage des antigènes La mise en œuvre d un immunoessai par bandelette réactive constitue une méthode de dépistage rapide des antigènes, les résultats pouvant être obtenus en 10 minutes. La sensibilité (82 %-95 %) et la spécificité (97 %-100 %) sont toutes deux élevées 29. Les TAAN constituent, à l heure actuelle, les tests les plus sensibles pouvant être mis en œuvre au moyen d écouvillonnages vaginaux. Des écouvillonnages urinaires et cervicaux peuvent également être utilisés. Les TAAN présentent une sensibilité et une spécificité se situant toutes deux entre 95 % et 100 % 31. Puisque T. vaginalis donne lieu à une ITS, le diagnostic de celle-ci constitue une occasion de procéder au dépistage d autres ITS. Traitement La prise en charge de l ITS attribuable à T. vaginalis s effectue au moyen de métronidazole oral, à raison de 2 g en une dose unique ou de 500 mg, deux fois par jour, pendant 7 jours. Les taux de guérison que permettent ces schémas posologiques atteignent pas moins de 88 % (ils sont encore plus élevés lorsqu un traitement est administré simultanément aux partenaires sexuels) 32. Environ 5 % des souches de T. vaginalis présenteront une résistance au métronidazole. L administration de fortes doses de métronidazole et/ou d un traitement prolongé au métronidazole a tendance à s avérer efficace dans de telles situations 33. En présence d une résistance au métronidazole, on peut également avoir recours à du tinidazole, à raison de 2 g en une dose unique par voie orale 34,35. Cet agent n est disponible que par l intermédiaire MARCH JOGC MARS 2015 S5

6 du programme «Accès spécial aux médicaments et aux produits de santé» de Santé Canada 36. Traitement du partenaire Bien que les lignes directrices 2010 de l ASPC sur les ITS ne recommandent pas le dépistage des partenaires, elles recommandent toutefois l administration d un traitement à tous les partenaires 7. De nombreux hommes seront asymptomatiques. Le même type de schéma de traitement devrait être administré tant aux patientes qu à leurs partenaires. Quant à elles, les lignes directrices 2010 des Centres for Disease Control suggèrent l abstinence jusqu à ce que les deux patients aient été traités et soient devenus asymptomatiques 37. La tenue d un test de guérison n est pas recommandée, mais celle d une réévaluation est suggérée en présence d une récurrence des symptômes. Puisque le risque d acquisition du VIH est accru chez les hommes et les femmes qui présentent une infection concomitante à T. vaginalis, le dépistage et la prise en charge de cette infection s avèrent particulièrement importants chez les couples sérodiscordants en ce qui concerne le VIH 38. Grossesse La présence d une infection à T. vaginalis pendant la grossesse a été associée à l accouchement préterme. Lorsque la patiente est symptomatique et que les tests révèlent la présence d une infection, la mise en œuvre d un traitement est justifiée. Une certaine controverse entoure le dépistage et la prise en charge de l infection chez les femmes asymptomatiques qui comptent des antécédents d accouchement préterme ou de rupture prématurée des membranes préterme. Certaines études ont constaté que de telles interventions s avéraient avantageuses, tandis que d autres ont plutôt constaté des taux accrus d accouchement préterme chez les patientes traitées 39. L utilisation de métronidazole pendant la grossesse est considérée comme étant sûre; de nombreuses métaanalyses indiquent que le métronidazole ne donne pas lieu à une hausse du risque d effets tératogènes 40. La dose de métronidazole dont l utilisation est recommandée pendant la grossesse est la même que celle qui est recommandée en l absence de grossesse. Effets indésirables Parmi les effets indésirables du métronidazole, on pourrait trouver la nausée, le vomissement, les maux de tête, l insomnie, les étourdissements, la somnolence, le rash, la sécheresse de la bouche et un goût métallique. Un effet disulfiram peut se manifester en présence d alcool. La monographie de produit publiée par le fabricant du métronidazole recommande aux patientes d éviter de consommer de l alcool pendant au moins un jour après la fin du traitement. Déclarations sommaires 3. Trichomonas vaginalis est un organisme à l origine d une infection transmissible sexuellement non virale courante. Le dépistage des antigènes (écouvillonnages vaginaux analysés au moyen d un immunoessai ou d un test d amplification des acides nucléiques) constitue la meilleure façon d en détecter la présence. (II-2) 4. La prise en charge de la trichomonase au moyen de métronidazole oral, que ce soit à raison de 2 g en une dose unique ou de 500 mg deux fois par jour pendant 7 jours, permet l obtention de taux de guérison équivalents pouvant atteindre 88 %. Le traitement du partenaire, même sans dépistage préalable, améliore les taux de guérison. (I-A) Recommandations 3. À la suite de la prise en charge de la trichomonase au moyen de métronidazole oral, la tenue d un test de guérison n est pas recommandée. (I-D) 4. Le recours à des doses accrues pourrait être requis dans les cas de trichomonase qui présentent une résistance au traitement. (I-A) 5. En présence d une infection à Trichomonas vaginalis symptomatique pendant la grossesse, la prévention de l accouchement préterme justifie la mise en œuvre d un traitement au métronidazole oral. (I-A) VAGINOSE BACTÉRIENNE Organisme La flore vaginale normale est composée tant de bactéries aérobies que de bactéries anaérobies, les espèces Lactobacillus constituant les microorganismes prédominants (ces espèces représentent plus 95 % de toutes les bactéries en présence) 41,42. On estime que la protection contre l infection que permettent les lactobacilles s explique en partie par leur capacité à maintenir un ph acide dans le vagin et à y assurer la présence de peroxyde d hydrogène. En revanche, la vaginose bactérienne est un syndrome polymicrobien qui donne lieu à une baisse de la concentration en lactobacilles et à une augmentation du nombre de bactéries pathogènes. Aucun organisme ne peut, par sa seule présence, permettre aux praticiens de confirmer un diagnostic de vaginose bactérienne, et ce, car de nombreuses bactéries distinctes peuvent être mises en cause, dont Gardnerella vaginalis, les espèces Mobiluncus, les espèces Bacteroides et Prevotella, et les espèces Mycoplasma 43,44. Maladie La vaginose bactérienne constitue le trouble des voies génitales inférieures le plus courant chez les femmes en âge de procréer, la cause la plus courante de vaginite tant chez les S6 MARCH JOGC MARS 2015

7 Vulvovaginite : Dépistage et prise en charge de la trichomonase, de la candidose vulvovaginale et de la vaginose bactérienne Tableau 3 Système de notation (0 10) pour la coloration de Gram de frottis vaginaux Score Morphotypes Lactobacillus Morphotypes Gardnerella et Bacteroides Bâtonnets courbés Gram variable ou ou femmes enceintes que chez celles qui ne le sont pas et la cause la plus prévalente d odeurs et d écoulements vaginaux 45,46. Ses taux de prévalence sont semblables tant chez les femmes enceintes que chez celles qui ne le sont pas. La vaginose bactérienne a été liée à de nombreuses complications obstétricales et gynécologiques distinctes, telles que le travail et l accouchement préterme, la rupture prématurée des membranes préterme, l avortement spontané, la chorioamnionite, l endométrite postpartum, les infections de plaie post-césarienne, les infections post-chirurgicales et le syndrome inflammatoire pelvien subclinique Plusieurs facteurs donnant lieu à une hausse du risque de contracter une vaginose bactérienne ont été identifiés. Cette pathologie est plus courante chez les femmes de race noire 56, chez les fumeuses 57 et chez les femmes qui utilisent des douches vaginales ou des produits intravaginaux 58,59. Bien qu elle ne soit pas actuellement considérée comme une ITS, la vaginose bactérienne a régulièrement été associée à l activité sexuelle. Elle est plus courante chez les femmes qui sont actives sur le plan sexuel et le risque semble être proportionnel au nombre de partenaires sexuels et à la fréquence des relations sexuelles 60,61. Diagnostic La vaginose bactérienne peut être diagnostiquée de façon clinique et/ou microbiologique. Les critères diagnostiques cliniques publiés en 1983 par Amsel et coll., toujours utilisés de nos jours, recommandent l établissement d un diagnostic de vaginose bactérienne lorsque trois des quatre facteurs suivants sont présents 62 : écoulement vaginal adhérent et homogène; ph vaginal supérieur à 4,5; détection de cellules indicatrices (cellules épithéliales vaginales recouvertes si abondamment de bactéries que leurs contours s en trouvent estompés) dans une préparation à l état frais faisant appel à une solution saline; et/ou odeur d amine à la suite de l ajout d hydroxyde de potassium (test à la potasse positif). Aux fins du diagnostic de la vaginose bactérienne, la coloration de Gram des sécrétions vaginales constitue la méthode microbiologique la plus vastement utilisée et celle qui a fait l objet du plus grand nombre d études. La plupart des laboratoires utilisent un outil diagnostique objectif qui quantifie le nombre de morphotypes Lactobacillus et de bactéries pathogènes en vue d établir un score qui est utilisé pour déterminer si l infection est présente. Le système le plus couramment utilisé a été développé par Nugent et ses collègues, et est connu sous le nom de score de Nugent (Tableau 3) 63. L obtention d un score de 7 ou plus permet l établissement d un diagnostic de vaginose bactérienne. Un score se situant entre 4 et 6 est considéré comme intermédiaire, tandis qu un score se situant entre 0 et 3 est considéré comme normal. Traitement Bien que la vaginose bactérienne ait été associée à des issues gynécologiques indésirables, nous ne disposons pas de données irréfutables indiquant que le traitement atténue la probabilité de constater de telles complications. Ainsi, le traitement est habituellement réservé aux femmes qui connaissent des symptômes incommodants. Les traitements contre la vaginose bactérienne qui sont recommandés au Canada par les lignes directrices de l ASPC sur les ITS sont présentés au Tableau 4 7. L administration de métronidazole oral, à raison de 500 mg deux fois par jour pendant une semaine, constitue le traitement de première intention. Des taux de guérison se situant entre 75 % et 85 % ont été signalés à la suite du traitement; aucune différence n a été constatée entre le métronidazole oral et le métronidazole vaginal en matière de taux de guérison L utilisation de tinidazole oral (à titre de solution de rechange au métronidazole) a été analysée dans le cadre d essais menés en Europe et aux États-Unis. Les résultats obtenus à ce jour en ce qui concerne le tinidazole révèlent l obtention de taux de guérison similaires, ainsi qu une baisse possible du nombre de doses requises et une atténuation des effets indésirables gastro-intestinaux 67,68. Ce médicament n est actuellement pas disponible au Canada. MARCH JOGC MARS 2015 S7

8 Tableau 4 Schémas posologiques recommandés en présence d une vaginose bactérienne Recommandés Métronidazole : 500 mg par voie orale, deux fois par jour, pendant 7 jours Gel de métronidazole à 0,75 % : un applicateur (5 g) par voie intravaginale, une fois par jour, pendant 5 jours Crème de clindamycine à 2 % : un applicateur (5 g) par voie intravaginale, une fois par jour, pendant 7 jours Solutions de rechange Métronidazole : dose unique de 2 g par voie orale Clindamycine : 300 mg par voie orale, deux fois par jour, pendant 7 jours Vaginose bactérienne récurrente Malheureusement, de nombreuses études ont constaté des taux élevés de récurrence à la suite de la mise en œuvre d un traitement contre la vaginose bactérienne : jusqu au tiers des femmes traitées ont connu une récurrence dans un délai de trois mois 69 et la prolongation de la durée du suivi a mené à la constatation d une hausse du nombre des femmes connaissant une récurrence 70,71. Avant la mise en œuvre de multiples périodes de traitement, la reconfirmation du diagnostic est recommandée. Chez les femmes qui présentent des récurrences documentées, il a été démontré que la prolongation du traitement (pour assurer une suppression continue de la croissance de bactéries anormales) constitue une stratégie efficace pour atténuer la probabilité de voir d autres récurrences se manifester. La première option consiste en l utilisation de métronidazole oral, à raison de 500 mg deux fois par jour pendant de 10 à 14 jours. Lorsque cette option ne s avère pas efficace, le traitement recommandé consiste en l administration quotidienne d un applicateur (5 g) de gel de métronidazole vaginal à 0,75 % pendant 10 jours, puis en l administration d un tel applicateur deux fois par semaine pendant de 3 à 6 mois 7,72. Ce schéma posologique entraîne une atténuation considérable de la probabilité de constater des récurrences pendant le traitement et par la suite, par comparaison avec un placebo 72. Certaines données probantes indiquent également que l utilisation de condoms pourrait atténuer la probabilité de constater des récurrences chez les femmes actives sur le plan sexuel 49. Une hausse de l intérêt envers l exploration de l utilisation de probiotiques et d autres agents dans la prise en charge de la vaginose bactérienne incidente et récurrente a récemment été constatée. Malheureusement, la littérature existante qui permettrait de guider les cliniciens quant à l utilisation de ces produits n est que très peu étoffée. Dans le cadre d une étude chinoise publiée, des femmes présentant une vaginose bactérienne récurrente ont été affectées au hasard à un groupe devant utiliser quotidiennement des probiotiques vaginaux ou à un groupe «placebo». Les femmes du groupe «probiotiques» ont connu des taux de récurrence plus faibles que ceux des femmes du groupe «placebo» 73. Une autre étude s est penchée sur l utilisation de comprimés vaginaux de vitamine C, par comparaison avec un placebo, pour la prise en charge de la vaginose bactérienne. Un plus grand nombre de femmes du groupe «placebo» connaissaient toujours une vaginose bactérienne à la fin de la période d étude 74. Malheureusement, dans le cadre de ces deux études, le diagnostic se fondait sur des critères cliniques (Amsel) plutôt que sur le score de Nugent ou une coloration de Gram; de plus, dans le cadre de l étude portant sur la vitamine C, la durée totale du suivi n a été que de 20 jours. Jusqu à ce que nous disposions de plus de données publiées issues d essais bien conçus dans ce domaine, nous ne pourrons nous prononcer avec certitude quant à l efficacité de ces traitements de rechange. Grossesse La présence d un écoulement vaginal est courante pendant la grossesse et pourrait être physiologique. Chez les femmes qui connaissent des écoulements persistants, la tenue d un dépistage des infections affectant les voies génitales inférieures (vaginales et cervicales) est recommandée. Lorsqu un diagnostic de vaginose bactérienne est établi chez une femme enceinte symptomatique, la mise en œuvre d un traitement s avère indiquée. Les lignes directrices de l ASPC sur les ITS recommandent l utilisation de métronidazole, à raison de 500 mg par voie orale deux fois par jour pendant sept jours, ou de clindamycine, à raison de 300 mg par voie orale deux fois par jour pendant sept jours 7. L utilisation d agents topiques n est pas recommandée. Le traitement donne lieu à des taux de réussite relativement modérés, certaines femmes en venant à connaître des taux élevés de récurrence. Pour une discussion détaillée sur les implications de la vaginose bactérienne pendant la grossesse et sur ses liens avec les issues de grossesse indésirables, ainsi que sur les stratégies de dépistage et de prise en charge chez les femmes enceintes, nous vous prions de consulter la directive clinique de la SOGC sur le dépistage et la prise en charge de la vaginose bactérienne pendant la grossesse 75. S8 MARCH JOGC MARS 2015

9 Vulvovaginite : Dépistage et prise en charge de la trichomonase, de la candidose vulvovaginale et de la vaginose bactérienne Déclaration sommaire 5. Les données probantes dont nous disposons à l heure actuelle quant à l efficacité des traitements de médecine parallèle contre la vaginose bactérienne (probiotiques, vitamine C) sont limitées. (I) Recommandations 6. La vaginose bactérienne devrait être diagnostiquée au moyen de critères cliniques (Amsel) ou de laboratoire (coloration de Gram et système objectif de notation). (II-2A) 7. La vaginose bactérienne symptomatique devrait être prise en charge au moyen de métronidazole oral, à raison de 500 mg deux fois par jour pendant sept jours. Parmi les solutions de rechange, on trouve le gel vaginal de métronidazole et la clindamycine (comprimés oraux ou crème vaginale). (I-A) 8. Chez les femmes qui présentent de multiples récurrences documentées, la prolongation du traitement contre la vaginose bactérienne est recommandée. (I-A) RÉFÉRENCES 1. Sobel JD. Management of patients with recurrent vulvovaginal candidiasis. Drugs 2003;63: Ohmit S, Sobel J, Schuman P, Duerr A, Mayer K, Rompalo A, et al.; HIV Epidemiology Research Study (HERS) Group. Longitudinal study of mucosal Candida species colonization and candidiasis among human immunodeficiency virus (HIV)-seropositive and at-risk HIV-seronegative women. J Infect Dis 2003;188: De Leon E, Jacober SJ, Sobel JD, Foxman B. Prevalence and risk factors for vaginal Candida colonization in women with type 1 and type 2 diabetes. BMC Infect Dis 2002;2:1. 4. Odds FC. Candidosis of the fenitalia. Dans : Odds FC. Candida and candidosis: a review and bibliography, 2 e éd. London: Bailliere Tindal; 1988, p Vermitsky JP, Self MJ, Chadwick SG, Trama JP, Adelson ME, Mordechai E, et al. Survey of vaginal-flora Candida species isolates from women of different age groups by use of species-specific PCR detection. J Clin Microbiol 2008;46: Sobel JD. Vulvovaginal candidosis. Lancet 2007;369: Agence de la santé publique du Canada. Lignes directrices canadiennes sur les infections transmissibles sexuellement-mise à jour de janvier Ottawa: ASPC; Disponible : sti-its/cgsti-ldcits/index-eng.php. Consulté le 6 novembre Nyirjesy P, Sobel JD. Genital mycotic infections in patients with diabetes. Postgrad Med 2013;125: Watts DH, Springer G, Minkoff H, Hillier SL, Jacobsen L, Moxley M, et al. The occurrence of vaginal infections among HIV-infected and high-risk uninfected women: longitudinal findings of the Women s Interagency HIV Study. J Aquir Immune Defic Syndr 2006;43: Sobel JD, Kapernick PS, Zervos M, Reed BD, Hooton T, Soper D, et al. Treatment of complicated Candida vaginitis: comparison of single and sequential doses of fluconazole. Am J Obstet Gynecol 2001;185: Pirotta MV, Garland SM. Genital Candida species detected in samples from women in Melbourne, Australia, before and after treatment with antibiotics. J Clin Microbiol 2006;44: Nurbai M, Grimshaw JM, Watson M, Bond CM, Mollison J, Ludbrook A. Oral versus intra-vaginal imidazole and triazole anti-fungal treatment of uncomplicated vulvovaginal candidiasis (thrush). Cochrane Database Syst Rev. 2007;(4):CD Sobel JD, Wiesenfeld HC, Martens M, Danna P, Hooton TM, Rompalo A, et al. Maintenance fluconazole therapy for recurrent vulvovaginal candidiasis. N Engl J Med 2004;351: Pappas PG, Rex JH, Sobel JD, Filler SG, Dismukes WE, Walsh TJ, et al.; Infectious Diseases Society of America. Guidelines for treatment of candidiasis. Clin Infect Dis 2004;38: Guaschino S, De Seta F, Sartore A, Ricci G, De Santo D, Piccoli M, et al. Efficacy of maintenance therapy with topical boric acid in comparison with oral itraconazole in the treatment of recurrent vulvovaginal candidiasis. Am J Obstet Gynecol 2001;184: Sobel JD. Recurrent vulvovaginal candidiasis. A prospective study of the efficacy of maintenance ketoconazole therapy. N Engl J Med 1986;315: Roth AC, Milsom I, Forssman L, Wahlen P. Intermittent prophylactic treatment of recurrent vaginal candidiasis by postmenopausal application of a 500 mg clotrimazole vaginal tablet. Genitourin Med 1990;66: Molgaard-Nielsen D, Pasternak B, Hviid A. Use of oral fluconazole during pregnancy and the risk of birth defects. N Eng J Med 2013;369: Acs N, Banhidy F, Puho E, Czeizel AE. Teratogenic effects of vaginal boric acid treatment during pregnancy. Int J Gynaecol Obstet 2006;93: Sutton M, Sternberg M, Koumans EH, McQuillan G, Berman S, Markowitz LE. The prevalence of Trichomonas vaginalis infection among reproductive age women in the United States, Clin Infect Dis 2007;45: Gerbase AC, Rowley JT, Heymann DH, Berkeley SBF, Piot P. Global prevalence and incidence estimates of selected curable STDs. Sex Transm Dis 1998;74(Suppl 1):S12 S Peterson P. Trichomonas vaginalis vaginitis. A comparative study of treatment and incidence. Am J Obstet Gyn 1938;35: Paterson BA, Tabrizi SN, Garland SM, Fairley CK, Bowden FJ. The tampon test for trichomoniasis: a comparison between conventional methods and a polymerase chain reaction for Trichomonas vaginalis in women. Sex Transm Infect 1998;74: Cudmore SL, Delgaty KL, Hayward-McClelland SF, Petrin DP, Garber GE. Treatment of infections caused by metronidazole-resistant Trichomonas vaginalis. Clin Microbiol Rev 2004;17; Kuberski T. Trichomonas vaginalis associated with nongonococcal urethritis and prostatitis. Sex Transm Dis 1980;7: Gupta PK, Frost JK. Cytopathology and histopathology of the female genital tract in Trichomonas vaginalis infection. Dans : Honigberg BM (réd.). Trichomonas parasitic in humans. New York: Springer-Verlag; 1990, pp Heine P, MacGregor JA. Trichomonas vaginalis: a re-emerging pathogen. Clin Obstet Gynecol 1993;36: Nye MB, Schwebke JR, Body BA. Comparison of APTIMA Trichomonas vaginalis transcription-mediated amplification to wet mount microscopy, culture, and polymerase chain reaction for diagnosis of trichomoniasis in men and women. Am J Obstet Gynecol 2009;200:188 e1 e Huppert JS, Mortensen JE, Reed JL, Kahn JA, Rich KD, Miller WC, et al. Rapid antigen testing compares favorably with transcription mediated amplification assay for the detection of Trichomonas vaginalis in young women. Clin Infect Dis 2007;45: MARCH JOGC MARS 2015 S9

10 30. Lobo TT, Feiho G, Carvalho SE, Costa PL, Chagas C, Xavier J, et al. A comparative evaluation of the Papanicolaou test for the diagnosis of trichomoniasis. Sex Transm Dis 2003;30: Andrea SB, Chapin KC. Comparison of Aptima Trichomonas vaginalis transcription-mediated amplification assay and BD affirm VPIII for detection of T. vaginalis in symptomatic women: performance paramenters and epidemiological implications. J Clin Microbiol 2011;49: Thin RN, Symonds MAE, Booker R, Cook S, Langlet F. Double-blind comparison of a single dose and a five-day course of metronidazole in the treatment of trichomoniasis. Br J Ven Dis,1979;55: Schmid G, Narcisi E, Mosure D, Secor WE, Higgins J, Moreno H. Prevalence of metronidazole-resistant Trichomonas vaginalis in a gynecology clinic. J Reprod Med 2001;46: Forna F, Gulmezoglu AM. Interventions for treating trichomoniasis in women. Cochrane Database Syst Rev 2003;(2):CD Sorvillo F, Kerndt P. Trichomonas vaginalis and amplification of HIV-1 transmission. Lancet 1998;351: Santé Canada. Ligne directrice à l intention de l industrie et des praticiens - Programme d accès spécial - médicaments. Mise à jour : 20 décembre Disponible : drugs-drogues/sapg3_pasg3-fra.php. Consulté le 17 mai Centers for Disease Control. Trichomoniasis. Atlanta (GA): CDC; Disponible : Consulté le 10 janvier Ling J, Christensen J. A double-blind study of the value of treatment with a single dose tinidazole of partners to females with trichomoniasis. Acta Obstet Gynecol Scand 1981;60: Klebanoff MA, Carey JC, Hauth JC, Hillier SL, Nugent RP, Thom EA, et al.; National Institute of Child Health and Human Development Network of Maternal-Fetal Medicine Units. Failure of metronidazole to prevent preterm delivery among pregnant women with asymptomatic Trichomonas vaginalis infection. N Engl J Med 2001;345: Burtin P, Taddio A, Ariburnu O, Einarson TR, Koren G. Safety of metronidazole in pregnancy: a meta-analysis. Am J Obstet Gynecol 1995;172(2 Pt 1): Spiegel CA, Amsel R, Eschenbach D, Schoenknecht F, Holmes KK. Anaerobic bacteria in nonspecific vaginitis. N Engl J Med 1980;303: Eschenbach DA. Bacterial vaginosis: emphasis on upper genital tract complications. Obstet Gynecol Clin North Am 1989;16: Hill GB, Eschenbach DA, Holmes KK. Bacteriology of the vagina. Scand J Urol Nephrol Suppl 1985;86: Hillier SL. Diagnostic microbiology of bacterial vaginosis. Am J Obstet Gynecol 1993;169: Rein MF, Holmes KK. Non-specific vaginitis, vulvovaginal candidiasis, and trichomoniasis: clinical features, diagnosis and management. Curr Clin Top Infect Dis 1983;4: Fleury FJ. Adult vaginitis. Clin Obstet Gynecol 1987;24: Hillier SL, Nugent RP, Eschenbach DA, Krohn MA, Gibbs RS, Martin DH, et al.; Vaginal Infections and Prematurity Study Group. Association between bacterial vaginosis and preterm delivery of a lowbirth-weight infant. N Engl J Med 1995;333: Gravett MG, Hammel D, Eschenbach DA, Holmes KK. Preterm labor associated with subclinical amniotic fluid infection and with bacterial vaginosis. Obstet Gynecol 1986;67: Minkoff H, Brunebaum AN, Schwartz RH, Feldman J, Cummings M, Crombleholme W, et al. Risk factors for prematurity and premature rupture of membranes: a prospective study of the vaginal flora in pregnancy. Am J Obstet Gynecol 1984;150: Leitich H, Bodner-Adler B, Brunbauer M, Kaider A, Egarter C, Husslein P. Bacterial vaginosis as a risk factor for preterm delivery: a meta-analysis. Am J Obstet Gynecol 2003;189: Hillier SL, Martius J, Krohn MA, Kiviat N, Holmes KK, Eschenbach DA. A case-control study of chorioamnionic infection and histologic chorioamnionitis in prematurity. N Engl J Med 1988;319: Watts DH, Krohn MA, Hillier SL, Eschenbach DA. Bacterial vaginosis as a risk factor for post-cesarean endometritis. Obstet Gynecol 1990;75: Soper DE, Bump RC, Hunt WG. Bacterial vaginosis and trichomonas vaginitis are risk factors for cuff cellulites after abdominal hysterectomy. Am J Obstet Gynecol 1990;163: Korn AP, Bolan G, Padian N, Ohm-Smith M, Schacter J, Landers DV. Plasma cell endometritis in women with symptomatic bacterial vaginosis. Obstet Gynecol 1995;85: Wiesenfeld HC, Hillier SL, Krohn MA, Amortegui AA, Heine RP, Landers DV, et al. Lower genital tract infection and endometritis: insight into subclinical pelvic inflammatory disease. Obstet Gynecol 2002;100: Goldenberg R, Klebanoff M, Nugent R, Krohn M, Hillier S, Andrews W; Vaginal Infections and Prematurity Study Group. Bacterial colonization of the vagina during pregnancy in four ethnic groups. Am J Obstet Gynecol 1996;174: Jonsson M, Karlsson R, Rylander E, Gustavsson A, Wadell G. The associations between risk behaviour and reported history of sexually transmitted diseases, among young women: a population based study. Int J STD AIDS 1997;8: Hawes SE, Hillier SL, Benedetti J, Stevens CE, Koutsky LA, Wolner-Hanssen P, et al. Hydrogen peroxide-producing lactobacilli and acquisition of vaginal infections. J Infect Dis 1996;174: Brown JM, Hess KL, Brown S, Murphy C, Waldman AL, Hezareh M. Intravaginal practices and risk of bacterial vaginosis and candidiasis infection among a cohort of women in the United States. Obstet Gynecol 2013;121: Verstraelen H, Verhelst R, Vaneechoutte M, Temmerman M. The epidemiology of bacterial vaginosis in relation to sexual behaviour. BMC Infect Dis 2010;10: Fethers KA, Fairley CK, Hocking JS, Gurrin LC, Bradshaw CS. Sexual risk factors and bacterial vaginosis: a systematic review and meta-analysis. Clin Infect Dis 2008;47: Amsel R, Totten PA, Spiegel CA, Chen KCS, Eschenbach D, Holmes KK. Nonspecific vaginitis: diagnostic criteria and microbial and epidemiologic associations. Am J Med 1983;74: Nugent RP, Krohn MA, Hillier SL. Reliability of diagnosing bacterial vaginosis is improved by a standardized method of Gram stain interpretation. J Clin Microbiol 1991;29: Lugo-Miro VI, Green M, Mazur L. Comparison of different metronidazole therapeutic regimens for bacterial vaginosis. A meta-analysis. JAMA 1992;268: Hanson JM, McGregor JA, Hillier SL, Eschenbach DA, Kreutner AK, Galask AP, et al. Metronidazole for bacterial vaginosis. A comparison of vaginal gel vs. oral therapy. J Reprod Med 2000;45: Hillier S, Lipinski C, Briselden AM, Eschenbach DA. Efficacy of intravaginal 0.75% metronidazole gel for treatment of bacterial vaginosis. Obstet Gynecol 1993;81: Livengood CH, Ferris DG, Wiesenfeld HC, Hillier SL, Soper DE, Nyirjesy P, et al. Effectiveness of two tinidazole regimens in treatment of bacterial vaginosis. A randomized controlled trial. Obstet Gynecol 2007;110: S10 MARCH JOGC MARS 2015

11 Vulvovaginite : Dépistage et prise en charge de la trichomonase, de la candidose vulvovaginale et de la vaginose bactérienne 68. Schwebke JR, Desmond RA. Tinidazole vs metronidazole for the treatment of bacterial vaginosis. Am J Obstet Gynecol 2011;204:211.e1 e Hay P. Recurrent bacterial vaginosis. Curr Infect Dis Rep 2000;2: Koumans EH, Markowitz LE, Hogan V; CDC BV Working Group. Indications for therapy and treatment recommendations for bacterial vaginosis in nonpregnant and pregnant women: a synthesis of data. Clin Infect Dis 2002;35(Suppl 2):S152 S Bradshaw CS, Morton AN, Hocking J, Garland SM, Morris MB, Moss LM, et al. High recurrence rates of bacterial vaginosis over the course of 12 months after oral metronidazole therapy and factors associated with recurrence. J Infect Dis 2006;193: Sobel JD, Ferris D, Schwebke J, Nyirjesy P, Wiesenfeld HC, Peipert J, et al. Suppressive antibacterial therapy with 0.75% metronidazole vaginal gel to prevent recurrent bacterial vaginosis. Am J Obstet Gynecol 2006;194: Ya W, Reifer C, Miller LE. Efficacy of vaginal probiotic capsules for recurrent bacterial vaginosis: a double-blind, randomized, placebocontrolled study. Am J Obstet Gynecol 2010:203:120.e1 e Petersen EE, Magnani P. Efficacy and safety of vitamin C vaginal tablets in the treatment of non-specific vaginitis. A randomised, double blind, placebo-controlled trial. Eur J Ob Gyn Reprod Biol 2004;117: Yudin MH, Money DM; comité sur les maladies infectieuses de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. Dépistage et prise en charge de la vaginose bactérienne pendant la grossesse. Directive clinique de la SOGC, n 211, août J Obstet Gynaecol Can 2008;30: Woolf SH, Battista RN, Angerson GM, Logan AG, Eel W, Canadian Task Force on Preventive Health Care. New grades for recommendations from the Canadian Task Force on Preventive Health Care, CMAJ 2003;169: MARCH JOGC MARS 2015 S11

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

InfoPOEMs. CHAQUE MOIS, Le Médecin du Québec publie une sélection de résumés d articles de recherche provenant de la banque

InfoPOEMs. CHAQUE MOIS, Le Médecin du Québec publie une sélection de résumés d articles de recherche provenant de la banque Fédération des médecins omnipraticiens du Québec The Clinical Awareness System TM CHAQUE MOIS, Le Médecin du Québec publie une sélection de résumés d articles de recherche provenant de la banque d articles

Plus en détail

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters Le pansement idéal pour cathéters IV3000 diminue sensiblement le risque d infection en maintenant sec le site de ponction. IV3000 est jusqu à 8 fois plus efficace en terme d évaporation d humidité que

Plus en détail

Un test Pap pourrait vous sauver la vie

Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Vous avez 21 ans ou plus et êtes sexuellement active? Passez un test Pap! Si vous saviez qu un test Pap, qui prend 5 minutes,

Plus en détail

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF Laurent ABRAMOWITZ Unité de proctologie médico-chirurgicale Hôpital Bichat Claude Bernard 95, Rue de Passy 75016

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien L Incontinence Urinaire au FEMININ Dr Isabelle Kaelin-Gambirasio Erika Vögele Dr Johanna Sommer Examen pelvien Inspection : Atrophie vulvovaginale Inflammation vaginale Pertes d urines à la toux Prolapsus

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Complément québécois. C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s

Complément québécois. C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s S y p h i l i s V I H C h l a m y d i a H e r p è s g é n i t a l C o n d y l o m e s G o n o r r h é e L G V S y p h i l i s V I H C h l a m y d i a Herpès génital Condylomes Gonorrhée LGV Syphilis VIH

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES GUIDE PR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Catalogage à la source : Bibliothèque de l OMS Organisation mondiale de la Santé. Guide pour la

Plus en détail

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6 Des soins après avortement : Amis des Jeunes Cartes à conseils 1-6 SAA: Avant l intervention Accueillir cordialement la cliente et la mettre à l aise Garantir la confidentialité et l intimité Prendre les

Plus en détail

La Cohorte des Grossesses du Québec

La Cohorte des Grossesses du Québec La Cohorte des Grossesses du Québec Outil pour la recherche en pharmacoépidémiologie périnatale Anick Bérard PhD FISPE Professeur titulaire, Faculté de pharmacie, Université de Montréal, Titulaire de la

Plus en détail

Extrait des Mises à jour en Gynécologie et obstétrique

Extrait des Mises à jour en Gynécologie et obstétrique COLLÈGE NATIONAL DES GYNÉCOLOGUES ET OBSTÉTRICIENS FRANÇAIS Président : Professeur J. Lansac Extrait des Mises à jour en Gynécologie et obstétrique Tome XXX publié le 29.11.2006 TRENTIÈMES JOURNÉES NATIONALES

Plus en détail

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille XVIIe Journée Régionale de Pathologie Infectieuse 12 octobre 2010 Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

Indications de la césarienne programmée à terme

Indications de la césarienne programmée à terme Indications de la césarienne programmée à terme Janvier 2012 Quelles sont les indications de la césarienne programmée? Utérus cicatriciel Transmissions mère-enfant d infections maternelles Grossesse gémellaire

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

Evidence-based medicine en français

Evidence-based medicine en français Evidence-based medicine en français MÉDECINE FACTUELLE (Office de la langue française) Médecine fondée sur des faits démontrés Médecine fondée sur des preuves Médecine fondée sur des données probantes

Plus en détail

Connaissance et observance de la rééducation périnéale en grossesse

Connaissance et observance de la rééducation périnéale en grossesse Faculté de médecine Université de Montréal Connaissance et observance de la rééducation périnéale en grossesse Fanny Parent Résidente 1, médecine familiale HMR Projet d érudition 30 mai 2014 Introduction

Plus en détail

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST)

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) MST est le terme utilisé pour décrire toute maladie, toute infection transmise par un rapport sexuel avec une personne déjà contaminée, et qui

Plus en détail

Prise en charge de la ménopause

Prise en charge de la ménopause N 311, septembre 2014 (remplace n 222, janvier 2009) Prise en charge de la ménopause La présente directive clinique a été rédigée par le groupe de travail sur la ménopause et l ostéoporose, analysée par

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris Incontinence urinaire DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris INCONTINENCE URINAIRE : DEFINITION 2002 ICS (Internationnal Contience Society) : perte involontaire d urine, on distingue Symptôme : élément décrit

Plus en détail

Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec

Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec AVIS DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LA RUBÉOLE Comité sur l immunisation du Québec Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec Juin

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

La «période fenêtre» des ITSS

La «période fenêtre» des ITSS Les ITSS II : comment relever le défi La «période fenêtre» des ITSS pour optimiser et non empêcher la prévention! Marc Steben et Rhonda Y. Kropp 4 Josée a eu des relations sexuelles extraconjugales sans

Plus en détail

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Bon usage Mise au point Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Actualisation Octobre 2008 MESSAGES CLÉS L évolution de la résistance du gonocoque aux quinolones

Plus en détail

papillome humain) VPH(virus Le virus du papillome humain: la plus répandue des infections transmissibles sexuellement

papillome humain) VPH(virus Le virus du papillome humain: la plus répandue des infections transmissibles sexuellement du VPH(virus papillome humain) Le virus du papillome humain: la plus répandue des infections transmissibles sexuellement Table des matières Un message du D r André B. Lalonde, vice-président administratif

Plus en détail

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Quiz de la radio-oncologie Rôle de l infirmière en radio-oncologie Mise en contexte (création des outils) Premier outils:

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Série de Webinaires de l AIIC : Progrès de la pratique Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Caroline Quach Pédiatre microbiologiste-infectiologue, Hôpital de Montréal

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux PF Plouin, ESH Hypertension Excellence Center, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris La prise en charge de l hypertendu l concerne

Plus en détail

Césarienne pour toutes

Césarienne pour toutes Césarienne pour toutes Méthodologie Revue de la littérature : - PUBMED de 2003 à nos jours - Mots clefs: urinary incontinence AND cesarean section (210 publications) fecal incontinence AND cesarean section

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre)

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre) Annales de dermatologie et de vénéréologie (2012) 139, A57 A61 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com I. MODULES TRANSDISCIPLINAIRES Module 7 : Santé et environnement, maladies transmissibles Item

Plus en détail

Maladies transmises sexuellement (MTS)

Maladies transmises sexuellement (MTS) Maladies transmises sexuellement (MTS) La sexualité est une dimension normale et saine de la vie De nos jours, de nombreuses infections se transmettent par les relations sexuelles. On les appelle infections

Plus en détail

L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves

L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves Cet atelier portera sur 1. la recherche dans la documentation de sources pertinentes; 2. l évaluation

Plus en détail

Demande de résumés! 71 e conférence clinique et scientifique annuelle Du 9 au 12 juin 2015 Québec (Québec) Centre des congrès de Québec

Demande de résumés! 71 e conférence clinique et scientifique annuelle Du 9 au 12 juin 2015 Québec (Québec) Centre des congrès de Québec Demande de résumés! 71 e conférence clinique et scientifique annuelle Du 9 au 12 juin 2015 Québec (Québec) Centre des congrès de Québec La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), l

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Tuméfaction douloureuse

Tuméfaction douloureuse Santé bucco-dentaire Médecin de 1 er recours et problèmes dentaires fréquents Dre May SALMAN, médecin dentiste HUG Dr Jean-Pierre RIEDER, médecin interniste HUG Plan de présentation Santé bucco-dentaire

Plus en détail

ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD

ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD Brazil Burkina Faso (Bobo Dioulasso) Cambodia (Phnom Penh) Cameroon (Yaounde) Côte d Ivoire (Abidjan) Senegal (Dakar) Vietnam (Ho Chi Minh City) South Africa,

Plus en détail

Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires

Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires Jade GHOSN Laboratoire de Virologie CHU Necker-Enfants Malades EA MRT 3620 Paris 5 Réservoirs anatomiques du VIH:

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus Otite Moyenne Aiguë OMA / modèle Origine bactérienne dans 70 % des cas Première infection bactérienne tous âges confondus Efficacité prouvée des antibiotiques Une des première cause d utilisation des antibiotiques

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative Références Sélection

Plus en détail

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS 1 LECTURE CRITIQUE D UN ARTICLE SCIENTIFIQUE 1 ER PAS FORUM PCI 20,05,14 MJ Thévenin / Inf. EPIAS/ SMPH BUTS ET ORGANISATION DE LA PRÉSENTATION Utiliser une grille de lecture critique d un article Comprendre

Plus en détail

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Il est prévu que les recommandations contenues dans ce document resteront valables jusqu

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

9. Les registres d essais cliniques

9. Les registres d essais cliniques 9. Les registres d essais cliniques Les registres d essais thérapeutiques sont des bases de données qui enregistrent les essais thérapeutiques planifiés, en cours de réalisation ou terminés, possédant

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

Réseau sur. Médicaments. l Innocuité et l Efficacité des. Document d orientation pour la présentation de requêtes au RIEM

Réseau sur. Médicaments. l Innocuité et l Efficacité des. Document d orientation pour la présentation de requêtes au RIEM Réseau sur l Innocuité et l Efficacité des Médicaments Document d orientation pour la présentation de requêtes au RIEM Instituts de recherche en santé du Canada Canadian Institutes of Health Research Version

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

De meilleurs soins :

De meilleurs soins : De meilleurs soins : une analyse des soins infirmiers et des résultats du système de santé Série de rapports de l AIIC et de la FCRSS pour informer la Commission nationale d experts de l AIIC, La santé

Plus en détail

Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA?

Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA? Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA? (césarienne élective = césarienne pratiquée "à froid", en dehors du travail) C Dageville réanimation néonatale,

Plus en détail

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 WHA63/200/REC/ WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins... 9 WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 La Soixante-Troisième Assemblée mondiale de la

Plus en détail

Déclenchement du travail

Déclenchement du travail N 296, septembre 2013 (remplace n 107, août 2001) Déclenchement du travail La présente directive clinique a été rédigée par le comité de pratique clinique - obstétrique, analysée par les comités consultatifs

Plus en détail

Le Transfert sélectif d un seul embryon à la suite de la fécondation

Le Transfert sélectif d un seul embryon à la suite de la fécondation DIRECTIVE CLINIQUE COMMUNE SOGC SCFA N o 241, avril 2010 Le Transfert sélectif d un seul embryon à la suite de la fécondation La présente directive clinique a été rédigée par le comité commun Société des

Plus en détail

TUBERCULOSE Nouveautés 2009

TUBERCULOSE Nouveautés 2009 TUBERCULOSE Nouveautés 2009 Dr Grégoire Gex Rencontres Genevoises de Pneumologie Avril 2010 Introduction 6044 articles dans PubMed avec Tuberculose dans titre en 2009 Stratégie de recherche : Sélections

Plus en détail

Que sont les. inhibiteurs?

Que sont les. inhibiteurs? Que sont les inhibiteurs? TABLE DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2010 La FMH encourage la redistribution de ses publications à des

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis Conférence de Presse ABL SA - Chambre de Commerce de Luxembourg - Mardi 29 Septembre 2009, 18h Annonce de Presse ABL and

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

urinaire féminine à l effort de la femme

urinaire féminine à l effort de la femme Evaluation clinique préopératoire d une incontinence urinaire féminine à l effort de la femme Jean-François HERMIEU Service d Urologie CHU Bichat 46, rue Henri Huchard 75018 Paris E mail : jean-francois.hermieu@bch.aphp.fr

Plus en détail

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure Troubles périnéaux du post-partum La déchirure T. Linet La déchirure Les risques Entre 2 et 6 % de périnée complet mais TRES sous diagnostiqué car ± rupture du sphincter interne sur périnée semblant intact

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Édition Conseil du médicament www.cdm.gouv.qc.ca Coordination Anne Fortin, pharmacienne Élaboration Conseil du médicament Fédération

Plus en détail

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Edouard BINGEN, Robert COHEN, Corinne LEVY, France de La ROCQUE, Emmanuelle VARON, Yannick AUJARD, pour le GPIP-ACTIV Objectifs de l Observatoire des Méningites

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim.

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim. Les données des études pivots de phase III STARTVerso démontrent l'efficacité du faldaprevir * dans des populations de patients difficiles à guérir telles que celles co-infectées par le VIH et celles avec

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Docteur, j ai pris froid!

Docteur, j ai pris froid! Dr j ai pris froid: Objectifs Docteur, j ai pris froid! Jean-Paul Humair Avec la contribution de MC Kramer Colloque SMPR 21.12.2011 Connaitre l épidémiologie des infections des voies respiratoire sup (IVRS)

Plus en détail

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons.

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons. SANS ORDONNANCE Solutions pour le bain et la douche : Huiles Farine d avoine Sels d Epsom Sels de al Mer Morte Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames.

Plus en détail

Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir

Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir Ce pamphlet contient des informations générales que vous devriez connaître avant de traiter une fausse couche avec du misoprostol. Quand

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Qu est ce que la compliance? Une maladie a été diagnostiquée Le diagnostic est correct Le traitement a été bien indiqué, bien choisi,

Plus en détail

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Jean Ruelle, PhD AIDS Reference Laboratory, UCLouvain, Bruxelles Corata 2011, Namur, 10 juin 2011 Laboratoires de référence SIDA (Belgique)

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Crèmes, gels ou lotions? Les traitements topiques de l acné

Crèmes, gels ou lotions? Les traitements topiques de l acné Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Crèmes, gels ou lotions? Les traitements s de l acné Audrée Anne Duchesneau et Caroline Dostie Vous voulez prescrire un traitement de l acné? Lisez ce qui

Plus en détail

Lignes directrices sur le dépistage du cancer du col utérin au Québec

Lignes directrices sur le dépistage du cancer du col utérin au Québec Lignes directrices sur le dépistage du cancer du col utérin au Québec INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Lignes directrices sur le dépistage du cancer du col utérin au Québec Direction des

Plus en détail

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia.

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia. Medication Management Ability Assessment (MMAA) Patterson TL, Lacro J, McKibbin CL, Moscona S, Hughs T, Jeste DV. (2002) Medication management ability assessment: results from a performance based measure

Plus en détail