SOMMAiRE. SOMMAiRE. Programme. Résumés des posters. Principales activités de la SMGT. Prix poster du 4 ème congrès national de médecine générale

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "SOMMAiRE. SOMMAiRE. Programme. Résumés des posters. Principales activités de la SMGT. Prix poster du 4 ème congrès national de médecine générale"

Transcription

1 Bulletin N 08 2 ème Semestre 2013 Bulletin d information de la Société des Médecins Généralistes de Tunisie Première société scientifique des médecins généralistes en Tunisie visa N 2065 JORT N 166 du 4 octobre 2005 SOMMAiRE SOMMAiRE Programme du 5 ème congrès national de médecine générale de Tunis éditorial RÉsumés des conférences Troubles fonctionnels du cycle menstruel chez l adolescente Pr Mohamed Khrouf Conduite a tenir du praticien face à un jeune consommateur de cannabis Dr Lilia Fekih Zaghdoudi Dr Soumaya Halayem La décennie de la vaccination Dr Mohamed BEN GHORBAL Dr Essia BEN FARHAT Nouveautés thérapeutiques dans l ulcère gastroduodénal Dr Sofiène CHOUAIB Constipation du sujet âgé Dr Sofiène CHOUAIB Les probiotiques : la controverse Dr Monia FEKIH Les urgences ophtalmologiques Pr Salim Ben Yahia Depistage des troubles de la vision en premiere ligne Dr Zied LAAJILI Principales activités de la SMGT Prix poster du 4 ème congrès national de médecine générale REMRCIEMENTS

2

3

4

5 Programme du 5 ème congrès national de médecine générale Samedi 7 décembre 2013, Hôtel Sheraton-Tunis 8h 15 : 9h 10 : Accueil des participants Ouverture du congrès : Dr Saïda HAJJI-ZARROUK 9h 15 : Adolescentologie : Modérateurs : Dr Mohamed Hechmi BESBES et Dr Mounir KAROUI Troubles fonctionnels du cycle menstruel chez l adolescente : Dr Mohamed KHROUF Epilepsie de l enfant et de l adolescent : nouveautés thérapeutiques : Pr Chahinez TRIKI Diabète type 1 et sport chez le jeune : Dr Leïla ESSADDAM Conduite à tenir du praticien face à un jeune consommateur de cannabis : Dr Lilia FEKIH ZAGHDOUDI et Dr Soumaya HALAYEM 10h 30 : 11h 00 : Pause café, visite et visite des stands SYMPOSIUM Abbott : LES VERTIGES : Pr Imed MILED 12h :00 Cardiologie Modérateurs : Dr Nadia MAROUANI-ABDELMOUMEN et Dr Rafika MANSOURI-BELHASSEN Hypertension artérielle nouvelles recommandations : Pr Ag. Salem ABDESSALEM Les nouveaux anti-thrombotiques oraux : Pr Ag. Salem ABDESSALEM La fréquence cardiaque : marqueur de survie : Pr Ag. Salem ABDESSALEM 13H 15 : Déjeuner 14H 45 : Présentation de La Société Maghrébine des Médecins Généralistes 15H 15 : Gastroentérologie Modérateurs : Dr Morched ABDELMOULA et Dr Jalel BEN YOUSSEF Nouveautés thérapeutiques dans l ulcère gastroduodénal : Dr Sofiène CHOUAIB Constipation du sujet âgé : Dr Sofiène CHOUAIB Dépistage et prévention du cancer colorectal : Pr Jalel BOUBAKER Les probiotiques : la controverse : Dr Monia FEKIH 16h 15 : Pause café, visite et visite des stands 16h 40 : Infectiologie Modérateurs : Dr Hayet BAYOUDH-LAJILI et Dr Soumaïa JEMILI- BEN YOUSSEF L usage rationnel des antibiotiques : Pr Hanène TIOUIRI-BEN AÏSSA Les infections respiratoires basses : Pr Hanène TIOUIRI-BEN AÏSSA 17h 20 : Ophtalmologie Modérateurs : Dr Sihem BELHAJ KACEM- ESSAAFI et Dr Samira SRASRA-MILED Les urgences ophtalmologiques : Pr Ag. Salim BEN YAHIA Dépistage des troubles de la vision en âge préscolaire : Dr Zied LAJILI 18h 00 : Prix SMGT des trois meilleurs Posters 18H 30 : Clôture du congrès SMGT SMGT, 38 rue 8600 ZI Charguia 1, 2035 Tunis Carthage (Centre SOGEFOIRES) Tél. : / / / Fax : smgt@laposte.net Site web :

6 éditorial éditorial éditorial La société des médecins généralistes de Tunisie a éteint dans la joie et la gaité sa huitième bougie, sœur ainée de toutes les sociétés scientifiques des médecins de première ligne en Tunisie, elle aborde sa neuvième année d existence avec un bilan que ses adhérents jugent satisfaisant. Les objectifs que les membres fondateurs de la SMGT se sont fixés en 2005 sont largement atteints grâce au dévouement et la solidarité des membres qui se sont succédé à son bureau. Les congrès nationaux et internationaux ainsi que les tables rondes organisés par la SMGT ont été des cercles de rencontre et de discussion entre les médecins généralistes de toute la Tunisie, la qualité des thèmes abordés à nos différents congrès ainsi que la haute compétence des conférenciers conviés à aborder ces thèmes ont fait de la SMGT un rayonnement de plus en plus large générant un nombre de plus en plus croissant de nos adhérents, à chaque manifestation scientifique nous recevons un nombre de plus en plus croissant de résumés de posters qui abordent des sujets qui reflètent la morbidité des différentes régions de la Tunisie ainsi que la disparité du niveau d équipement médical des différentes régions. Le comité de lecture de ces communications affichées était contraint à une sélection qui exclu plusieurs travaux de haute qualité d où l idée de prévoir des projections d E- POSTERS dans les prochaines manifestations scientifiques. Notre souci c est de valoriser la médecine générale et le médecin généraliste tunisien dans un cadre d exercice touchant aussi bien le développement professionnel continu ainsi que la médecine familiale et la médecine communautaire. Cette médecine de première ligne n est autre que la prise en charge continue intégrée et globaliste du citoyen tunisien réunissant autour de lui tous les déterminants de la santé. Nous avons aussi constaté que nos objectifs sont les mêmes que ceux de nos confrères algériens et marocains et notre vision perspectiviste s inscrit dans les mêmes horizons avec des décalages plus ou moins marqués, d où l idée de fonder la fédération maghrébine des médecins généraliste ou la société maghrébine de médecine générale afin d œuvrer ensembles (médecins généralistes, médecins de famille, médecins de première ligne) et dans un contexte socio culturel maghrébin pour la création et l accréditation des terrains de stage en médecine générale ainsi que la reconnaissance des maîtres de stages en médecine générale afin d atteindre la reconnaissance de cette spécialité médicale qu est la médecine générale vitrine de tout système de santé et générateur du bien être physique mental et social de tout citoyen. Les idées foisonnent et l avenir est prometteur. Dr Mohamed Hechmi BESBES Vice Président de la SMGT Président du congrès

7 Résumés des CONFéRENCES Résumés des CONFéRENCES Résumés des CONFéRENCES Troubles fonctionnels du cycle menstruel chez l adolescente Mohamed Khrouf Gynécologue Obstétricien. Service de Gynécologie Obstétrique de l hôpital Aziza Othamna Assistant Hospitalo-universitaire à la Faculté de Médecine de Tunis Les troubles fonctionnels du cycle touchent près d une adolescente sur quatre. Les principales manifestations sont les irrégularités du cycle et les ménorragies (flux menstruel exagéré). La plupart de ces troubles sont la conséquence de l immaturité de l axe hypothalamo-hypophysaire entraînant des cycles anovulatoires. Il faut cependant savoir éliminer une pathologie sous-jacente tel qu un syndrome des ovaires polykystique, des troubles constitutionnels de l hémostase ou des lésions organiques. Le plus souvent ces troubles sont anodins, même s ils s associent souvent à une détresse psychologique d une jeune fille devenue femme et faisant face à de nouveaux équilibres. Ainsi, la prise en charge, qui peut être assurée dans la majorité des cas par le médecin généraliste, doit toujours commencer par une information éclairée et une rassurance aussi bien pour les parents que la patiente associés à un soutien psychologique. Le traitement médical proprement dit fait appel aux pilules oestroprogestatives (POP), progestatifs, antifibrinolytique (l acide tranexamique) et les anti-inflammatoires de synthèse (AINS). A côté de ces troubles, les dysménorrhées (douleurs pelvienne concomitantes des règles) sont aussi une manifestation fonctionnelle fréquente qui peut être invalidante et source d absentéisme scolaire. Le plus souvent, elle apparaît avec les cycles devenus ovulatoire. Le traitement de première ligne fait appel aux AINS qui doivent être débuté dès l apparition du syndrome prémenstruel. En cas d échec les POP peuvent proposés. En cas d inefficacité thérapeutique ou d une symptomatologie exagérée, il faut chercher une cause organique tel que l endométriose retrouvée dans 10% des cas. CONDUITE A TENIR DU PRATICIEN FACE A UN JEUNE CONSOMMATEUR DE CANNABIS L. FEKIH ZAGHDOUDI, S HALAYEM La consommation de cannabis commence chez des adolescents jeunes. L expérimentation se fait en moyenne vers ans, environ quatre jeunes sur dix déclarent avoir fumé du cannabis au moins une fois dans leur vie. C est le produit illicite le plus précocement expérimenté puisqu elle est perçue par eux pour être de peu de tort. Les données des études épidémiologiques ont affiché une association complexe entre la dépendance au cannabis et l apparition de troubles psychiatriques comme la schizophrénie.

8 Résumés des conférences Résumés des conférences Résumés des conférences Quand la première exposition se produit chez de jeunes adolescents, les répercussions sont les troubles des conduites sociales aboutissant à la délinquance, l éviction scolaire et la consommation croisées d autres substances illicites. Plusieurs signes peuvent en faire évoquer la consommation: absences ou baisse des résultats scolaires, perte d intérêt pour ses loisirs, difficultés «financières». L odeur typique du cannabis peut rester sur des vêtements portés en présence de personnes qui ont fumé des joints, yeux rouges, fatigabilité Pour le dépistage : La conduite préconise de questionner la consommation de cannabis de manière indirecte ; on peut aussi s inspirer de questionnaires standardisés pour faciliter le dépistage ; et d exprimer au patient qui ne désire pas aborder cette question, qu il pourra le faire lorsqu il le souhaitera Lorsqu un adolescent prend du cannabis, l évaluation de la sévérité est impérative : elle prend en compte le contexte personnel ainsi que les habitudes de consommation. La prise en charge dépend de la sévérité de la consommation et de ses répercussions. Dans les cas modérés, une bonne alliance thérapeutique avec l adolescent et aussi la famille, ainsi que la détermination avec l adolescent d objectifs réalistes sont à la base d une prise en charge positive. Nouveautés thérapeutiques dans l ulcère gastroduodénal Dr Sofiène CHOUAIB Centre médical ELFERABI, Menzah 6 Le traitement de maladie ulcéreuse gastroduodénale à été bouleversé par la découverte du rôle primordial de l infection à Helicobacter Pylori (HP). La stratégie classique d éradication d HP via la trithérapie : IPP + amoxicilline + clarithromycine (ou métronidazole) pendant 7 jours se heurte a une résistance croissante. De nombreuses stratégies ont été proposées pour améliorer l éradication d HP, en particulier un traitement antibiotique séquentiel. Le traitement séquentiel de 10 jours consiste a associer pendant les 5 premiers jours, amoxicilline et IPP double dose puis les 5 jours suivants IPP double dose, clarithromycine et métronidazole.la taux d éradication est de 80 à 90 %. Une nouvelle quadrithérapie bismuthée (sans clarithromycine) : bismuth, tétracycline et métronidazole en association à l oméprazole double dose, pendant 10 jours permet d obtenir un taux d éradication bactérienne de 93,3 %. En cas d échec l idéal étant faire une culture de HP sur des biopsies gastriques et un antibiogramme testant in vitro la sensibilité de la bactérie.

9 Résumés des conférences Résumés des conférences Résumés des conférences Constipation du sujet âgé La constipation est une affection fréquente chez les sujets âgés. Dr Sofiène CHOUAIB La symptomatologie peut être variable. Elle est favorisée par la diminution de la sensation de soif chez le sujet âgé, le manque d activité physique et de l apport nutritionnel. Elle peut être primitive ou secondaire à une prise médicamenteuse, à une autre maladie métabolique ou une affection neurologique. Le traitement est basé sur une prise en charge globale : conseil diététique, activité physique et prescription de laxatifs. Le meilleur traitement est le traitement préventif. Les probiotiques : la controverse Dr Monia FEKIH Le tube digestif comporte des micro organisme ( bactéries, virus et parasites ) qui colonisent le corps humain et vivent en accord avec l hôte et qu on appelle le microbiote intestinal. Ce dernier est impliqué dans le métabolisme énergétique, la digestion des nutriments, le système immunitaire, la perméabilité intestinale (effet barrière), la production de molécules bactéricides et bactériophages et la tolérance alimentaire. A l état normal, il existe un état d équilibre quantitatif et qualitatif du microbiote qu on appelle EUBIOSE. Certaines pathologies sont liées à un déséquilibre quantitatif ou qualitatif du microbiote appelé DYSBIOSE Les probiotiques sont des microorganismes vivants qui, lorsqu ils sont administrés en quantité adéquate, ont des effets bénéfiques sur la santé de l hôte. Il a été suggéré que l administration de ces probiotiques au cours des pathologies liées à un déséquilibre du microbiote intestinal pourrait être bénéfique. Les principaux probiotiques sont les lactobacilles (présents dans le lait fermenté), les bifidobactéries et les Saccharomyces boulardii. Ils peuvent être intégrés dans différents types de produits, y compris les aliments, les médicaments et les suppléments alimentaires. Ils peuvent se présenter sous forme de capsules ou sachets. Des études ont démontré l effet bénéfique des probiotiques dans un grand nombre de pathologies liées à une dysbiose, dont la diarrhée infectieuse ou associée aux ATB, l intolérance au lactose, le syndrome de l intestin irritable, les maladies inflammatoires chroniques de l intestin (MICI) et l obésité. Les résultats observés sont variables en fonction des souches étudiées et des pathologies.

10 Résumés des conférences Résumés des conférences Résumés des conférences LES URGENCES OPHTALMOLOGIQUES Salim Ben Yahia, Professeur en Ophtalmologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir Les urgences ophtalmologiques constituent un motif fréquent de consultation. En plus du contexte évident de traumatisme, la rougeur oculaire et la baisse de l acuité visuelle représentent les principaux signes amenant le patient à consulter. Si dans la majorité des cas, un examen ophtalmologique par un spécialiste s avère nécessaire, le médecin généraliste ou urgentiste, grâce à une étude soigneuse de la symptomatologie fonctionnelle et l examen du segment antérieur recherchant les principaux signes d orientation «macroscopiquement» visibles, peut en général poser le diagnostic, évaluer le degré de l urgence, prescrire un traitement approprié ou faire les soins nécessaires avant de référer le patient au spécialiste. La douleur oculaire et la baisse de l acuité représentent un signe de gravité et témoignent souvent d une pathologie oculaire sérieuse. Les conjonctivites représentent la principale cause d œil rouge non douloureux. Devant une baisse brutale de la vision avec œil rouge, il faut avant tout éliminer une crise aigue de glaucome par fermeture de l angle, qui non traitée à temps peut entrainer en quelques heures une cécité définitive. Le décollement de la rétine idiopathique et les occlusions vasculaires rétiniennes représentent les principales causes de baisse brutale de la vision avec œil blanc. DEPISTAGE DES TROUBLES DE LA VISION EN PREMIERE LIGNE Dr Zied LAAJILI Le dépistage des troubles visuels, dès les premiers mois de la vie, peut permettre de repérer très tôt les situations à risque d amblyopie, cause la plus fréquente de mauvaise vision unilatérale chez l enfant. L objectif est de dépister, par des examens simples, des anomalies pour la plupart réversibles sous traitement dans les toutes premières années de la vie, permettant de faire passer la prévalence de l amblyopie de 3% à 1%. Par ailleurs, la précocité du diagnostic d amblyopie est essentielle à la réussite de la rééducation, qui est d autant plus efficace que la prise en charge est précoce. Chez l enfant plus grand, le dépistage de troubles visuels, en particulier des troubles de la réfraction, reste de première importance du fait de la prévalence élevée de ces troubles (20%), responsables de difficultés scolaires et de gêne dans la vie courante. Nous rapporterons pour les principales étiologies les éléments d orientation diagnostique, les traitements et le pronostic.

11 Ces résumés des communications affichées sont classés selon l ordre alphabétique des noms du premier auteur cité. A LES ENFANTS DE MERES PSYCHOTIQUES RISQUES ET PERSPECTIVES. F. Akrimi Jouini, R. Werda, L. Fenniche, N. Lakhal Circonscription sanitaire d Utique- Bizerte Introduction et objectif : L évolution des thérapeutiques antipsychotiques et la politique de santé mentale qui encouragent l insertion des malades mentaux, la vie des femmes souffrant de trouble psychotique a changé. Elles peuvent mener une vie proche de la normale généralement et en particulier avoir des enfants. Les enfants nés de mères psychotiques sont identifiés comme à haut risque par l Organisation Mondiale de la Santé (OMS) depuis C est-à-dire qu ils justifient des mesures d accompagnement et de prévention. L enfant court essentiellement trois risques : risque de développer une maladie mentale en partie héréditaire, risque quant à son développement, risques liés aux souffrances, lorsque l enfant est confronté à la maladie de la mère. Nous nous proposons, à travers une revue de la littérature, d étudier les risques auxquels sont exposés les enfants de mères psychotiques et d essayer de repérer les mesures préventives. Résultats et discussion : La plupart des études ont mis l accent sur la transmission génétique des troubles psychotiques. D autres ont souligné l importance du premier environnement du bébé qui est représenté par sa mère. En effet, la mère psychotique peut être en difficulté pour exercer sa fonction parentale, qu on pourrait définir par la perception des besoins de l enfant à chaque moment de son âge. L impact du système familial perturbé, du fait de la communication paradoxale, soupçonneuse et/ou insignifiante a été aussi étudié. Les capacités de penser et de raisonner peuvent être sérieusement atteintes. Conclusion : L étude de ces différents facteurs de risque permettra au médecin généraliste de déterminer les mesures préventives possibles en agissant essentiellement sur l environnement à plusieurs niveaux. L INCESTE : IDENTIFICATION DES SIGNES PREMIERS EVOCATEUR EN 1er LIGNE DE SOIN F. Akrimi Jouini, R. Werda, L. Fenniche, N. Lakhal Circonscription sanitaire d Utique- Bizerte Introduction : L abus sexuel porte atteinte à l intégrité physique et psychique et a de nombreuses répercussions sur la santé et la vie de la victime et ce d autant plus qu il s agit d inceste dont la fréquence reste souvent sous estimée. Objectif : Nous nous proposons dans ce travail, d analyser à travers la présentation d un cas clinique les répercussions psychologiques de l inceste et d identifier les signes premiers évocateurs en première ligne de soin.

12 Patient et méthodes : De point de vue méthodologie, il s agit de l étude d un cas clinique concernant une patiente âgée de 26 ans victime d inceste. Résultats et discussion : Présentation du cas : Il s agit d une patiente âgée de 26 ans qui a été suivie en milieu psychiatrique depuis 2009 et qui a été hospitalisée suite à une tentative de suicide médicamenteuse ayant nécessité une hospitalisation en réanimation à l Hôpital Militaire de Tunis. Les entretiens psychiatriques avec la patiente ont révélé que la patiente a été victime d un inceste. La patiente a toujours été réticente à extérioriser sa souffrante. Le diagnostic retenu était un trouble dépressif sévère. Plusieurs tableaux psychiatriques peuvent être retrouvés dans la clinique de la victime d inceste, informant sur son état de stress et de souffrance. Conclusion : L inceste est un traumatisme qui peut rester latent comme il peut avoir des conséquences dramatiques. Une prise en charge multidisciplinaire est indispensable. Dans ce cadre l identification des signes premiers évocateurs est primordiale par le médecin généraliste. EVALUATION DU DEPISTAGE DU CANCER DU SEIN EN PREMIERE LIGNE DE SOINS F. Akrimi Jouini, R. Werda, L. Fenniche. Circonscription sanitaire d Utique- Bizerte Introduction: qw La main est un moyen simple, efficace et peu couteux pour le dépistage du cancer du sein. La mammographie non pas de masse mais demandée suite à un examen clinique douteux et/ou un facteur de risque élevé ou moyen peut être considérée comme un moyen adaptée à nos ressources nationales. Objectifs : Evaluer la prévalence des tumeurs sein en milieu rural (Zhana) Apprécier l intérêt de l éducation sanitaire en matière d auto palpation et d information sur les facteurs de risques des tumeurs du sein et valoriser d avantage le rôle de la première ligne dans la lutte contre les cancers. Patients et méthodes : Il s agit d une étude descriptive transversale effectuée sur un échantillon de 185 femmes en âge de procréation consultant aux CSB de la CS d Utique Un questionnaire ainsi qu un examen clinique complet en particulier des deux seins et des aires ganglionnaires ont été assurés. Principaux résultats Aucune femme n a bénéficié d un dépistage antérieur 12,5% des femmes ont des antécédents de maladies du sein dont 32% personnel et 68% familiaux La prévalence des tumeurs du sein dépistées cliniquement dans cette population est de 4,52% et d écoulement mammaire de 1,3% 6% des femmes examinées ont été référées à l institut Salah Azaiez de carcinologie. Conclusion : Les tumeurs du sein dépistées cliniquement sont assez fréquentes dans notre population d étude qui manque d éducation sanitaire à propos de ce sujet. Notre population d étude n est pas très représentative certes ; mais a eu l intérêt de bénéficier d un dépistage actif des lésions qui peuvent graves.

13 Les années potentielles de vie perdues chez les femmes tunisiennes en âge de reproduction W. Allouche, A. Mrabet, O. Saïdi, H. Ben Romdhane Laboratoire de Prévention des Maladies Cardiovasculaires, Faculté de Médecine de Tunis Introduction : Les années potentielles de vie perdues (APVP) représentent le nombre d années qu un sujet mort prématurément, c est à dire avant un âge seuil prédéterminé, n a pas vécu. Cet indicateur de santé exprimant le degré moyen de prématurité des décès, a été déterminé dans le cadre d une enquête nationale sur la mortalité des femmes en âge de reproduction en Méthodes : Une investigation de tous les décès des femmes en âge de reproduction (15-49ans) survenus en 2008 a été réalisée. L âge seuil choisi était de 77 ans, correspondant à l espérance de vie à la naissance chez les femmes tunisiennes en Les années potentielles de vie perdues ont été calculées en faisant la différence entre l âge seuil et l âge de décès. Les années potentielles de vie perdue par décès maternels ont été déduites. Résultats : En 2008, les décès des femmes en âge de reproduction étaient responsables de 65644,5 APVP dont les 2/3 étaient attribuées aux causes médicales. La moitié de ces APVP était due aux cancers, avec 1657 années liées aux cancers de l utérus et 6636 années aux cancers du sein. Les morts violentes étaient responsables de APVP et les maladies chroniques de 17758,5 APVP. Les femmes les plus touchées avaient entre 40 et 44 ans. Les décès maternels étaient responsables de 3584 APVP soit 5,5% de l ensemble des années de vie perdues. Conclusion : La mesure des années potentielles de vie perdues a permis de quantifier l importance de la mortalité prématurée et de déterminer ses principales causes dominées par les cancers précoces et les morts violentes. Mots clés : années potentielles de vie perdues femmes en âge de reproduction - Tunisie Les causes de décès des femmes tunisiennes en âge de reproduction en 2008 W. Allouche, A. Mrabet, O. Saïdi, H. Ben Romdhane Laboratoire de Prévention des Maladies Cardiovasculaires, Faculté de Médecine de Tunis Introduction : Les indicateurs de la santé des femmes figurent parmi les indicateurs mesurant l engagement d un pays en faveur des droits des femmes. Le fait de disposer de données fiables et de les diffuser a un impact important auprès des acteurs du système de santé. Dans cette perspective, une enquête nationale sur la mortalité des femmes en âge de reproduction en 2008 a été menée en Tunisie. Méthodes : Il s agissait d une enquête nationale rétrospective, basée sur l investigation de tous les décès des femmes en âge de reproduction survenus en Les causes de décès ont été déterminées et ont été classées selon la 10ème révision de la Classification Internationale des Maladies -ICD-10. Résultats : Parmi les 2002 décès survenus en 2008, 1611 décès de femmes âgées de 15 à 49 ans ont été retenus dans l étude. Le taux de mortalité était de 0,670 pour mille. 61,2% des décès étaient en milieu urbain. L indice de surmortalité urbaine était de 0,87. L âge moyen au décès était de 36±9,6 ans, il variait significativement en fonction du milieu (p<10-3) et du niveau de vie (p=0,007). La classification des causes de décès a montré une prédominance des cancers (33%), les maladies de l appareil circulatoire (14,9%) et les morts violentes (10,1%). Le nombre des décès le plus élevé a été enregistré au Centre-Est (21,5%) et le plus bas au Sud-Ouest (5,6%).

14 Conclusion : Cette étude a permis de cerner la mortalité chez les femmes tunisiennes en âge de reproduction, ses causes médicales, ses déterminants sociaux et de dresser une cartographie régionale des décès survenus chez ces femmes. Mots clés : mortalité - femmes en âge de reproduction -enquête - population tunisienne Etude de la mortalité maternelle en Tunisie en 2008 W. Allouche, A. Mrabet, O. Saïdi, H. Ben Romdhane Laboratoire de Prévention des Maladies Cardiovasculaires Faculté de Médecine de Tunis Introduction : La mortalité maternelle demeure un problème de santé mondiale majeur. Dans son rapport de 2005, l OMS avait situé le taux tunisien de mortalité maternelle à 120 pour NV. Cette estimation semblait excessive au regard des indicateurs socioéconomiques et au niveau des soins de santé en Tunisie. Ainsi, une enquête nationale a été réalisée en 2008 pour déterminer objectivement ce taux. Méthodes : L enquête était basée sur l investigation de tous les décès des femmes en âge de reproduction (15-49ans) survenus en 2008, parmi lesquels les décès maternels ont été déterminés. Le TMM a été établi, les causes de décès ont été précisées et la répartition régionale de ces décès a été tracée. Résultats : En 2008, 82 sur 2002 décès de femmes âgées de 15 à 49 ans ont été considérés comme décès maternels. Le TMM était de 44,83 pour NV. Le TMM le plus élevé était notifié à Jendouba (88,24 pour NV) et le plus bas à Sousse (8,55 pour NV). Le taux de décès maternels le plus élevé était enregistré au district de Tunis (22%) et le plus faible au Sud Ouest (5%). Les causes directes étaient dominées par l hémorragie de la délivrance et celles indirectes par les maladies cardiovasculaires. Entre 1994 et 2008 la réduction du TMM était de 35%. Les décès maternels étaient responsables de 3584 années potentielles de vie perdue. Conclusions : La réduction du TMM n a pas atteint les 75% (5ème objectif du millénaire pour le développement entre 1990 et 2015). Malgré les progrès réalisés, un travail énorme reste à faire surtout que les causes de décès maternels Introduction : Les personnes âgées dépendantes sont exposées à nombreuses complications. Les complications de décubitus sont souvent observées et peuvent être facilement prévenues. L objectif de ce travail est d élaborer des recommandations pratiques pour le médecin généraliste visant la prévention des complications de décubitus chez les personnes âgées dépendantes. Matériels et méthodes : Recueil des recommandations pour la prévention des complications de décubitus chez les personnes âgées dépendantes et proposition de recommandations pratiques pour le médecin généraliste en Tunisie. Résultats : Le décubitus prolongé peut avoir des répercussions sur de multiples appareils : cutané, cardio-circulatoire, ostéo articulaire Le médecin généraliste doit veiller à: une installation correcte du patient avec supports adaptés, postures alternées des membres et changement régulier de position pour varier les points d appui, garder un état de propreté et un équilibre nutritionnel suffisant, encourager la verticalisation et la marche de la personne dés que possible en veillant à l utilisation d aides techniques adaptées et l élimination des obstacles pour prévenir les chutes, correction de problèmes métaboliques ou carentiels, positionnement correct au cours de l alimentation, adaptation des aliments et éducation de l entourage familial Discussion : Ce travail montre la multiplicité des domaines sur lesquels un médecin généraliste peut intervenir chez une personne âgée dépendante.

15 restent évitables dans la majorité des cas. Mots clés : mortalité maternelle taux de mortalité maternelle enquête nationale Diabète type 1 et sport : Proposition d un guide pratique pour l éducation thérapeutique Inès Aloulou1, Catherine Dziri1 1 Service de Médecine Physique et de Réadaptation Fonctionnelle, Institut Kassab, Tunis Introduction : L activité sportive est recommandée chez l adolescent diabétique. L éducation thérapeutique est nécessaire pour éviter les complications. L objectif de ce travail est de proposer un guide pratique permettant d informer les adolescents diabétiques sur l intérêt du sport et les différentes précautions. Matériels et méthodes : Revue de la littérature sur les recommandations pour le sport chez les adolescents diabétiques et élaboration d un guide pratique en arabe et en français. Résultats : Les principales recommandations dans la littérature : le choix du type d exercice doit être personnalisé, privilégier les exercices aérobies, éviter les exercices violents pouvant provoquer de graves déséquilibres glycémiques, faire une surveillance glycémique avant, pendant et après l activité, ajuster les doses d insuline selon les conditions de l exercice et assurer un apport hydrique satisfaisant. Elaboration d un guide pratique en arabe et en français rapprochant ces différentes recommandations à l adolescent. Discussion : Cette revue de la littérature montre que la pratique de l activité physique est recommandée chez l adolescent diabétique. Les conditions pour une activité sportive sans danger impliquent l éducation thérapeutique de l adolescent et de sa famille et des précautions avant, au cours et après l activité sportive. Ce guide constitue un outil d éducation thérapeutique pour les adolescents diabétiques. Conclusion : L activité physique chez l adolescent diabétique doit être préservée. L éducation thérapeutique des adolescents diabétiques pour la pratique de l activité sportive est utile pour un sport sans danger. Comment doit procéder le médecin généraliste pour prévenir les complications de décubitus chez les personnes âgées dépendantes? Inès Aloulou1, Hbiba Ferchichi2, Rym Ben Souilah3, Imen Aouichri3, Mehrez Chatti2, Catherine Dziri1. 1 Médecin, service de Médecine Physique, Institut Kassab de Tunis 2 Kinésithérapeute, service de Médecine Physique, Institut Kassab de Tunis 3 Ergothérapeute, service de Médecine Physique, Institut Kassab de Tunis

16 La famille doit être impliquée dans la prévention des complications de décubitus. Conclusion : Le vieillissement de la population implique de grands défis dans notre population. L optimisation des formations des médecins généralistes dans le domaine de la gériatrie est nécessaire. Troubles posturaux chez les adolescents À propos de 36 cas suivis dans un service de médecine physique Inès Aloulou1, Sonia Lebib1, Olfa Kharrat1, Imen Miri1, Fatma Zohra Ben Salah2, Catherine Dziri1. 1Service de Médecine Physique, I.Kassab, Tunis, 2Institut Supérieur de l Education Spécialisée, Tunis Introduction : Différents tableaux cliniques sont observés chez les adolescents présentant des troubles posturaux. L objectif de ce travail est de déterminer les circonstances de découverte, bilan clinique et moyens de prise en charge des troubles posturaux chez les adolescents. Matériels et méthodes : Il s agit d une étude rétrospective au service de Médecine Physique à l Institut Kassab entre Janvier 2009 et 0ctobre Les patients inclus sont âgés entre 10 et 19 ans, ayant consulté aux staffs de posturologie et de rachis. Résultats : Nous avons colligés 36 cas, la moyenne d âge est de ans et le sex ratio de Nous avons notés une scoliose neurologique dans 38.88% des cas, scoliose idiopathique dans 30.55% des cas, attitude scoliotique dans 11.11% des cas, et syndrome de Scheurmann dans 11.11% des cas. La scoliose idiopathique est découverte par les parents dans 36.36% des cas et à l occasion de douleurs dans 54.55% des cas. La rééducation est prescrite dans tous les cas pour les scolioses neurologiques, idiopathiques et maladie de Scheurmann. Un corset est prescrit dans 85.71% des cas de scoliose neurologique. La natation est conseillée dans tous les cas de scoliose idiopathique et de syndrome de Scheurmann. Discussion : Cette étude montre que les étiologies des troubles posturaux chez l adolescent sont variables. Les scolioses idiopathiques sont découvertes le plus souvent par les parents ou à l occasion de douleurs. La prise en charge nécessite souvent un milieu spécialisé. Conclusion : Les troubles posturaux chez les adolescents nécessitent une vigilance et un suivi au long cours. Le médecin généraliste doit être plus impliqué dans le dépistage. B COMPORTEMENT ALIMENTAIRE D UN GROUPE DE FUMEURS AVANT ET AU BOUT D UN MOIS DE SEVRAGE TABAGIQUE Raja BEJI SERAIRI, Nawal AZZOUZ, Asma LANDOLSI, Leila GHARBI. Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de la Santé de Tunis, Tunisie raja_serairi@yahoo.fr Introduction : Des désordres de comportement alimentaire et en particulier de l appétit sont particulièrement présents au cours du sevrage tabagique. Objectifs : Etudier, sur le plan quantitatif et qualitatif, le comportement alimentaire d un groupe de sujets ex fumeurs au bout d un mois de sevrage tabagique et le comparer à leur propre comportement avant le sevrage.

17 Sujets et méthodes : Des volontaires sont inclus dans notre étude (17 hommes et 8 femmes). Leur âge était compris entre 29 et 64 ans. La moyenne d âge au début de la consommation de tabac était de 19 ± 3,5 ans avec un maximum à 37 ans et un minimum à 13 ans. Résultats : Aussi bien chez les hommes que chez les femmes, l IMC n a pas varié entre le début du sevrage et un mois après. L enquête alimentaire a montré que notre population a changé ses préférences alimentaires. En effet, concernant les produits laitiers, les fruits et les légumes et les céréales les sujets en cours de sevrage paraissent les préférer moins qu avant le sevrage. Cependant, leur consommation des sucreries a significativement augmenté après le début du sevrage tabagique (P<0,01). Quantitativement, les apports caloriques moyens de nos sujets ont sensiblement diminué (p<0,05). Les apports en glucides et en lipides ont diminué au bout d un mois de sevrage tabagique mais cette diminution n est significative que pour les lipides. La part des protides a significativement augmenté lorsque nos patients ont entamé leur cure de sevrage. Les apports en calcium et en fer ont significativement diminué (respectivement p<0,02 et p<0,01). Concernant l appétit au cours du sevrage tabagique, on a remarqué que 76% trouve que leur appétit est stimulé par rapport à la période d avant le sevrage, 8% de la population considère qu au cours de sevrage l appétit diminue, par contre 12% pense qu il n ya aucun changement de l appétit. Conclusion : Nos résultats confirment un changement important, sur le plan quantitatif et qualitatif, du comportement alimentaire de notre population de sujets tabagiques. Une prise en charge individuelle et ciblée par une équipe multidisciplinaire est fortement recommandée. Le nutritionniste y occupe une place de choix. Intérêt de l acupuncture dans le traitement du stress à propos de 36 cas. R.Belaid, A.Zerzeri, M.Mekki Introduction : Le stress est une situation contraignante et l organisme, pour s y adapter, met en place des processus physiologiques régulateurs. À court terme, le stress n est pas nécessairement mauvais, sinon indispensable, mais ses effets à long terme peuvent engendrer de graves problèmes de santé. Le traitement est symptomatique, reste aléatoire avec souvent des échecs thérapeutiques, effets secondaires non négligeables parfois même graves, et des coûts élevés. Le recours à d autres moyens thérapeutiques moins agressifs comme l acupuncture pourrait être un moyen thérapeutique complémentaire anodin peu coûteux et sans effets secondaires. Matériel et méthodes : Nous avons mené notre étude sur 36 patients pris en charge au centre d acupuncture à l Hôpital Mongi Slim- La Marsa entre mai 2010 et mai Nous avons évalué le niveau de stress avant et après les séances d acupuncture avec l aide de l échelle d évaluation du stress de Cungi. Notre critère d évaluation principal est l amélioration du score de stress après traitement par acupuncture défini par un score de stress plus bas que celui du début de la cure. Résultats : Les malades souffrant de stress consultaient le service d acupuncture avec une ancienneté allant de 3 à 5 ans. Tous les patients ont bénéficié de 10 séances d acupuncture à raison de 3 séances par semaine. Nous avons constaté une nette diminution de l échelle de stress de Cungi, à la 5ème séance et essentiellement à la fin de la 10ème séance. Cette diminution était statistiquement significative (P < 0,05). Discussion : Le stress est une pathologie fréquente, son évolution est imprévisible. Son traitement médical reste inconstamment efficace du fait de ses mécanismes physiopathologiques peu connus. Il constitue un problème de santé publique responsable d abus de médicaments au long cours et de dépenses

18 énormes. L effet bénéfique de l acupuncture sur le stress a été prouvé par plusieurs études antérieures internationales randomisées. La consommation de médicaments allopathiques a été réduite après la cure. Conclusion : L Acupuncture est un moyen facile, anodin et peu coûteux efficace sur le niveau du stress. Cette méthode thérapeutique non pharmacologique a apporté un bénéfice certain sur cette pathologie, elle pourrait être proposée comme traitement adjuvent au traitement médicamenteux. INTERET DE LA LETTRE DE LIAISON ENTRE LES MEDECINS C. BEN CHAOUACHA, C. GARSAA, L. GHILEN, R. BENZARTI, A.K. KHARROUBI Service de Médecine d Urgence- Hôpital Régional de Siliana- Tunisie Introduction : Caractéristiques de la lettre de liaison entre médecins, Intérêt d une bonne communication entre médecin à travers le courrier. Matériels et méthodes : Etude prospective de 235 lettres d admission aux urgences colligées sur une periode de 20 jours. Anlyse de la forme et du contenu de ces courriers. Résultats : Identification du nom du médecin dans 19,15%, sa qualification dans 12,76% La date a été mentionnée dans 78% des courriers et la formule de politesse dans 62,98%. Concernant le patient, l état civil a été objectivé dans 71,06% des courriers, par contre les antécédents étaient absents dans 61,28% des lettres de liaison L histoire de la maladie a été absente dans les deux tiers des lettres. Le motif d admission était identifié dans 87,66%. L examen clinique n a été rédigé que dans un quart des courriers, avec prédominance dans les lettres reçus des structures de la santé publique. L écriture n a été compréhensible que dans la moitié des courriers. Discussion : Souvent les lettres de liaisons sont incomplètes Les informations qui concernaient les patients tels que son identité, ses antécédents et essentiellement son traitement habituel étaient souvent incomplets. Les informations d ordre social qui pourraient influer sur l orientation des patients étaient quasi absentes. Les données de l examen clinique n ont était mentionnés que dans seulement un quart des courriers. L écriture était illisible dans sa totalité ou en partie dans près de 1/5 des cas et lisible avec difficulté dans 1/3. Conclusions : Ce travail consistait à mettre l accent sur l état des lieux des lettres de liaisons échangés entre les médecins dans leur forme et leur continu. Le dialogue dans sa forme actuelle reste un élément crucial dans la communication et le transfert de l information. Une lettre bien renseignée constituerait un gain de temps pour le médecin qui reçoit le patient, que ce soit sur le plan clinique, diagnostique et thérapeutique et aussi économique.

19 LA SANGSUE : CAUSE INHABITUELLE D HEMOPTYSIE S. Ben Kemla (1), I. Ben Hafsa (2), S. El Farhati (3). 1: GSB Siliana. 2 : Service de Médecine Générale, Hôpital régional de Siliana. 3 : Service de pneumologie, Hôpital régional de Siliana. Introduction : L hémoptysie est une cause fréquente d hospitalisation en milieu de pneumologie dont les étiologies sont multiples. L infestation des voies aériennes par une sangsue est une étiologie rare d hémoptysie. Observations : Nous rapportons les observations de trois patients âgés entre 31 et 37 ans sans antécédents pathologiques particuliers, ayant été hospitalisés pour l exploration d hémoptysie de faible abondance. Ce symptôme est associé à une dysphonie dans un cas, une épistaxis dans un cas et à une dysphagie dans un autre cas. L examen physique était normal dans tous les cas. Tous les patients ont consommé une eau douce non traitée. Le délai entre l infestation et l apparition des premiers symptômes variait de deux à 4 jours. La fibroscopie bronchique pratiquée chez le premier patient a mis en évidence une sangsue au niveau de l orifice laryngée. Elle a permis le retrait de la sangsue à l aide de la pince. Le deuxième patient a expulsé spontanément une sangsue après un effort de toux. L examen ORL du troisième patient a mis en évidence une sangsue au niveau de l oropharynx et a permis d extraire le parasite directement à la pince. L évolution après extraction du parasite est rapidement favorable, avec disparition totale de tous les symptômes. Conclusion : La sangsue est un corps étranger exceptionnel dans les voies aériennes. L éventualité d endoparasitisme par sangsue doit toujours être évoquée chez les patients qui présentent des hémorragies aérodigestives hautes intermittentes avec un antécédent de contact avec une eau douce infestée. La symptomatologie clinique est variable selon la localisation et le diagnostic doit être rapide pour éviter les complications. LA DEPRESSION CHEZ LE SUJET AGE ATTEINT DE CANCER A PROPOS DE 31 CAS W. Ben jamil 1, S. Brik 1, A. Daldoul 1, R. Chafai 2, I. Belaid 2, L. Ben Fatma 1, O. Gharbi 1, M. Houchlef 1, I. Chabchoub 1, F. Zaairi 1 et S. Ben Ahmed 1 (1) Service de Médecine Carcinologique CHU F. Hached Sousse, (2) Service de Médecine Carcinologique H. Ibn Jazzar. Kairouan Introduction : La dépression chez le sujet âgé atteint de cancer est sous estimé et sous traité. L objectif principal est d évaluer la dépression chez les sujets âgés atteint de cancer et d estimer sa fréquence et sa sévérité. Méthode : Nous avons recruté des patients suivis pour cancer dans deux services de médecine carcinologique de Sousse et Kairouan, sur une période de 2 mois. L évaluation de la dépression s est fait grâce à une échelle spécifique pour le sujet âgé qui est le Geriatric Depression Scale (GDS). Résultats : Trente et un patients ont été recrutés d âge moyen de 72 ans chez qui on a trouvé un syndrome dépressif dans les 2 tiers des patients (21 patients soit 67%) répartie en sévère (10 patients) et modéré (11 patients). Discussion : La dépression est fréquente chez les sujets atteints de cancer mais souvent elle est sous estimée. Les troubles psychiques varient d un moment à un autre au cours de l évolution de la maladie, avec des moments charniers, qui sont ; le diagnostique, le début du traitement, la rémission et la rechute. Plusieurs facteurs de risque de la dépression d ordre socio-démographique ont été identifié, parmi eux on retrouve, outre l âge lui-même, la présence de comorbidité, le sexe féminin, le bas niveau socioéconomique et instructionnel, les pertes sociales (retraite) et affectives (veuvage, deuil), l habitation en milieu rural, l isolement

20 et la solitude. On a remarqué que certains facteurs existaient chez nos patients qui ont présenté un syndrome dépressif comme la comorbidité (15 patients), l analphabétisme, l habitation en milieu rural (15 patients) et l absence du travail (45% retraités). Sur le plan clinique on insisté sur 2 signes importants qui sont décrit comme facteurs de risque important de la dépression. Conclusion La dépression chez le sujet âgé atteint de cancer est assez sérieuse et nécessite une prise en charge multidisciplinaire. Varices et grossesse, À propos de 124 cas suivis au service de la maternité de l hôpital de Djerba K. Ben Kraiem, W. Abdelkafi, W. Kallel, R. Ben jemâa, H. Hadj Taeib Service de gynécologie obstétrique, Hôpital Régional Djerba Introduction : Les varices tiennent encore du paradoxe. Considérée comme mineure, il s agit pourtant d une pathologie très fréquente, altérant la qualité de vie, source de handicap et affectant le budget de la santé. Le but de notre travail est de montrer l effet de la grossesse sur les varices. Matériels et méthodes : Etude prospective descriptive faite au service de maternité de l hôpital régional de Djerba, dans la période allant du 01 Mars 2011 au 15 Mars Cette étude concerne toute les patientes hospitalisées dans le service pendant cette période. Elle consiste à rechercher systématiquement, par un examen clinique, l existence ou non des varices des membres inférieures. Une fiche de renseignement à été effectué pour chaque patiente. Les donnés recueillis ont été analysés par SPSS. Résultats : Nous avons recensé 124 patientes, la moyenne d âge était de 29 ans, 85.5% de la population étudiée étaient enceintes, la moyenne de parité était de 2.8, la moyenne de l IMC était de 28.5, aucune patiente n est suivie pour problème de varice. On n a pas trouvé de relation significative entre l existence de varice et l âge, une corrélation significative entre la surcharge pondérale et l existence de varice a été montré, par contre on n a pas trouvé de relation entre la surcharge pondérale et le type de varice. On n a pas montré de relation entre la grossesse et l apparition de varices, de même pas d effet aggravant de la grossesse sur les varices, aussi pas de différence significative de la prévalence des varices selon l âge de la grossesse, par contre, on a remarqué une différence significative de la prévalence des varices en fonction du degré de parité. Discussion : La varice est une maladie plurifactorielle. La grossesse n est pas responsable de varices mais représente un facteur aggravant ou révélateur sur un terrain prédisposé. La principale caractéristique des varices de la grossesse est leur régression lors de la délivrance. Ces troubles ont tendance à se majorer avec le nombre de grossesses. Ces varices peuvent être une origine de complications thrombo-emboliques ou de complications hémorragiques surtout en cas de localisation vulvaire. Conclusion : Dans notre pays, rare sont les consultations qui ont pour motif un gène rapporté aux varices, encore plus rare chez la femme enceinte. On recommande de pousser l interrogatoire à la recherche des antécédents familiaux de varices, de faire un examen systématique pour rechercher des varices des membres inférieurs ou de la vulve et de reformer le cadre médical et paramédical pour insister sur l importance de dépistage de la pathologie veineuse et sur l intérêt d un traitement préventif pour éviter des complications qui seraient graves. Grossesse et hémodialyse À propos d un cas suivi à l hôpital de Djerba K. Ben Kraiem (1), W. Abdelkafi (2), W.Kallel (1), H. Lymayem (2), H. Hadj Taeib (2) (1) Service de gynécologie obstétrique, Hôpital Régional Djerba., (2) Service de Dialyse, Hôpital Régional Djerba

21 Introduction : La grossesse chez les patientes hémodialysées reste un évènement rare et à haut risque materno-fœtal. Le pronostic s est nettement amélioré grâce au suivi conjoint et rapproché des obstétriciens et des médecins dialyseurs. Le But de notre travail est de décrire le suivi de grossesse d une patiente hémodialysée à l hôpital de Djerba. Patients et Méthodes : Il s agit d une étude observationnelle, à propos d une patiente N.S. âgée de 33 ans, en hémodialyse chronique depuis 2007, son insuffisance rénale chronique remonte à 2003 suite à une toxémie gravidique compliquant sa 1ère grossesse. Le suivi de sa 2ème grossesse a commencé à 13 SA par collaboration entre son gynécologue et son médecin dialyseur. Le rythme de dialyse était de 4 heures, 3 fois par semaine, un taux de calcium à 1,75 mmol/l, de sodium à 140 mmol/l et une anticoagulation par une héparine non fractionnée. Résultats : Le rythme de dialyse n a pas été modifié devant la constatation d un bon état hémodynamique au cours et en dehors des séances d hémodialyse avec des taux moyens d urée ne dépassant pas 15 mmol/l. cependant, la composition du bain de dialyse a été modifié avec utilisation d un taux de calcium à 1,5 mmol/l. L anticoagulant a été modifié par une héparine à bas poids moléculaire. Une anémie a été corrigée par des transfusions de culots globulaires et une supplémentation en fer et en calcium. Le déroulement de la grossesse au cours et en dehors des séances d hémodialyse était sans incident, la croissance fœtale a été harmonieuse jusqu au troisième trimestre où elle a commencé à ralentir. Accouchement programmé à 36 SA par césarienne, donnant naissance à un enfant vivant pesant 2300 g. Les suites sont simples aussi bien pour la mère que pour l enfant. La mère a eu sa première dialyse en post-partum trois jours après l accouchement. Discussion : La dialyse chronique était considérée une condition dans laquelle une grossesse est rare si non presque impossible. Une bonne dose de dialyse assurée par une réduction efficace des chiffres d urémies ou par augmentation de temps de dialyse, une correction de l anémie, peut améliorer les résultats en réduisant l incidence de la prématurité et en augmentant l âge gestationnel. Conclusion : La grossesse en hémodialyse est un événement rare, mais désiré et précieux. Cette observation illustre qu en dépit de moyens limités, une prise en charge multidisciplinaire, associant le gynécologue pour le bon suivi obstétrical et le médecin dialyseur pour assurer une bonne dialyse peut avoir une issue heureuse de grossesse. ETUDE DES CONNAISSANCES, ATITUDES ET PRATIQUES DES GYNECOLOGUES SUR L APPORT DE L ACUPUNCTURE DANS LES NAUSEES ET VOMISSEMENTS GRAVIDIQUES B. BenNejma, B. Essafi, A. Bebchia, S. Ghanem, L. Dandana Introduction : Les nausées et les vomissements gravidiques touchent 50 à 80% des femmes enceintes. Ils sont décrits comme étant des signes physiologiques de la grossesse. Cependant, leurs impacts sur la qualité de vie de la femme enceinte dans son activité familiale, sociale et professionnelle sont bien décrits. Le recours au traitement médical pour améliorer la symptomatologie est souvent la règle. L Acupuncture, par la stimulation du point P6, est reconnue potentiellement efficace dans des essais cliniques de haut niveau de preuve. But du travail: Etudier les connaissances des médecins gynécologues concernant l intérêt de l Acupuncture dans la prise en charge des nausées et vomissements gravidiques et leurs représentations de cette Médecine dans leur pratique quotidienne. Méthodes: Notre enquête a été réalisée par questionnaire, administré par voie électronique (e mail), auprès d un échantillon de 100 médecins gynécologues et résidents en gynécologie constitués par tirage au sort parmi la liste des médecins gynécologues du secteur public et privé membres de la société tunisienne de Gynécologie et obstétrique (STGO).

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Infirmieres libérales

Infirmieres libérales Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Contexte de la fistule obstétricale Situation en Mauritanie Progrès au niveau Pays/ Mise en œuvre Défis pour les années à

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

Migraine et mal de tête : des "casse-tête"

Migraine et mal de tête : des casse-tête Migraine et mal de tête : des "casse-tête" Tous concernés! De quoi s agit-il? Les migraines ne doivent pas être confondues avec les céphalées de tension, communément appelées les "maux de tête". En effet,

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

«Les lombalgies chroniques communes à la consultation de rhumatologie du CHU de Fès»

«Les lombalgies chroniques communes à la consultation de rhumatologie du CHU de Fès» 2006-2007 Premier Prix : «La voie d abord postérieure mini-invasive modifiée de la hanche» Dr. Chbani Idrissi Badr Deuxième Prix «Éradication de l helicobacter pylori: quelle trithérapie en première intention?»

Plus en détail

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19 Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Plans et objectifs Pendant la grossesse Troubles mineurs, dépressions

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde Vivre avec une polyarthrite rhumatoïde Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

Études épidémiologiques analytiques et biais

Études épidémiologiques analytiques et biais Master 1 «Conception, évaluation et gestion des essais thérapeutiques» Études épidémiologiques analytiques et biais Roxane Schaub Médecin de santé publique Octobre 2013 1 Objectifs pédagogiques Connaitre

Plus en détail

ASSURANCES ET MANAGEMENT DES RISQUES / SANTE, SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL. Proposition d assurance Professionnels libéraux

ASSURANCES ET MANAGEMENT DES RISQUES / SANTE, SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL. Proposition d assurance Professionnels libéraux ASSURANCES ET MANAGEMENT DES RISQUES / SANTE, SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL Proposition d assurance Professionnels libéraux Questionnaire de déclaration d activité professionnelle Tous les proposants, quelle

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

CRITERES DE REMPLACEMENT

CRITERES DE REMPLACEMENT ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - 7 semestres dans des services agréés pour le DES d anatomie et cytologie pathologiques, dont au moins 5 doivent être accomplis dans des services hospitalouniversitaires

Plus en détail

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper

Plus en détail

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être CONFERENCE DE HAUT-NIVEAU DE L UE ENSEMBLE POUR LA SANTÉ MENTALE ET LE BIEN-ÊTRE Bruxelles, 12-13 juin 2008 Slovensko predsedstvo EU 2008 Slovenian

Plus en détail

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Profil démographique 1 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4 Groupe d âge 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Sexe Niveau de scolarité Homme 48,0 40,5 47,8 52,3

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Module 2. De la conception à la naissance

Module 2. De la conception à la naissance Module 2. De la conception à la naissance ITEM 17. Principales complications de la grossesse Diagnostics différentiels d une hémorragie génitale Hématurie Rectorragie Diagnostics différentiels de l HTA

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Un test Pap pourrait vous sauver la vie

Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Vous avez 21 ans ou plus et êtes sexuellement active? Passez un test Pap! Si vous saviez qu un test Pap, qui prend 5 minutes,

Plus en détail

APS résumé partie III

APS résumé partie III 1 APS résumé partie III Les outils d évaluation de l activité physique Le but est de quantifier/ évaluer les activités physiques habituelles (non-structurées).on a plusieurs méthodes : - Indirectes (subjectives)

Plus en détail

I. Une nouvelle loi anti-discrimination

I. Une nouvelle loi anti-discrimination Extrait du Bulletin de Liaison Le Défi n 17, LHFB, Juillet 2004 Discriminations et assurances ; les apports de la Loi du 25 février 2003 et le rôle du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral Vivre avec un accident vasculaire cérébral Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques?

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Janvier 2011 Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Introduction Les soins dispensés aux patients souffrant d affections chroniques

Plus en détail

Indications de la césarienne programmée à terme

Indications de la césarienne programmée à terme Indications de la césarienne programmée à terme Janvier 2012 Quelles sont les indications de la césarienne programmée? Utérus cicatriciel Transmissions mère-enfant d infections maternelles Grossesse gémellaire

Plus en détail

assurance collective Denis Gobeille, M.Sc. R.I., CRHA Conseiller en assurance collective

assurance collective Denis Gobeille, M.Sc. R.I., CRHA Conseiller en assurance collective Les forces du changement en assurance collective Denis Gobeille, M.Sc. R.I., CRHA Conseiller en assurance collective La pénurie de main-d œuvre ralentira la croissance D ici 2030, il manquera 363 000 travailleurs

Plus en détail

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Indicateur n 2-3 : Indicateurs sur le dépistage du cancer 1 er sous-indicateur : taux de participation au

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique Université d été E-Santé Castres-Mazamet 4, 5, 6 juillet 2012 «Des supports numériques au service de l éducation thérapeutique des patients» Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Plus en détail

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Qu est ce que la compliance? Une maladie a été diagnostiquée Le diagnostic est correct Le traitement a été bien indiqué, bien choisi,

Plus en détail

LISTE DES ETABLISSEMENTS PUBLICS A CARACTERE NON ADMINISTRATIF CONSIDERES COMME ENTREPRISES PUBLIQUES. (Décret n 2006-2579 du 2 octobre 2006)

LISTE DES ETABLISSEMENTS PUBLICS A CARACTERE NON ADMINISTRATIF CONSIDERES COMME ENTREPRISES PUBLIQUES. (Décret n 2006-2579 du 2 octobre 2006) LISTE DES ETABLISSEMENTS PUBLICS A CARACTERE NON ADMINISTRATIF CONSIDERES COMME ENTREPRISES PUBLIQUES (Décret n 2006-2579 du 2 octobre 2006) Présidence de la République - Société des Services Nationaux

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Édition Conseil du médicament www.cdm.gouv.qc.ca Coordination Anne Fortin, pharmacienne Élaboration Conseil du médicament Fédération

Plus en détail

Psoriasis & Sport. Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives. Qui le psoriasis touche-t-il?

Psoriasis & Sport. Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives. Qui le psoriasis touche-t-il? Psoriasis, let s sport together! Psoriasis & Sport Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives Qui le psoriasis touche-t-il? On estime que 2 à 3 % de la population belge est

Plus en détail

pour les citoyens non communautaires

pour les citoyens non communautaires Progetto cofinanziato da UNIONE EUROPEA Fondo Europeo per l Integrazione dei Cittadini dei Paesi Terzi pour les citoyens non communautaires www.inmp.it TABLE DES MATIÈRES Glossaire 2 Informations générales

Plus en détail

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20 RÉVISION DE SURPRIME Nom : Prénom : Date de naissance : - - Année Mois Jour N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail