Situation de l épidémie de maladie à virus Ébola (MVE) en Guinée Professeur René Migliani Bilan des données disponibles le 20 décembre 2015

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1 1 Situation de l épidémie de maladie à virus Ébola (MVE) en Professeur René Migliani Bilan des données disponibles le 2 décembre 215 J-8 1

2 2 La situation de l épidémie doit être appréciée en tenant compte de la probable sous-déclaration qui n a pas été à ma connaissance évaluée. Les données sont issues des rapports de situation quotidiens de la coordination nationale de lutte contre Ebola selon la date de déclaration, sauf indication contraire. Les données analysées dans ce document sont celles du 2 décembre 215. Certaines informations sont postérieures à cette date. Depuis le début de l épidémie jusqu à la date du 2 décembre 215, le total des cas déclarés (probables et confirmés) en est de 387 cas dont 2536 décès (67%) ainsi répartis : 3351 cas confirmés dont 283 décès (62%) et 453 cas probables dont 453 décès (décès communautaires non sécurisés avec lien épidémiologique). Au total 1268 cas confirmés sont sortis guéris des centres de traitement Ébola (CTE) depuis le début de l épidémie. Le tableau 1 donne la répartition, le 2 décembre 215, du nombre cumulé de cas et de décès (probables-confirmés) de maladie à virus Ébola selon la date de déclaration, ainsi que l incidence pour 1, la létalité globale, la date de confirmation du dernier cas selon la préfecture de résidence. Tableau 1 Préfecture Guéckédou Lola N'Zérékoré Tougué Cas cumulés Décès cumulés incidence cas p. 1 Létalité Date confirmation dernier cas Date confirmation dernier cas + 42 jours ,6% 81,1% 61,1% 52,7% 57,4% 1,% 22,2% 1,% 63,1% 78,6% 69,3% 58,8% 8/1/215 21/4/215 1/7/215 13/1/215 21/7/215 24/12/214 9/1/214 3/3/214 25/8/215 28/1/215 29/1/215 11/7/215 19/2/215 1/6/215 12/8/215 24/11/215 1/9/215 4/2/215 21/11/214 11/5/214 6/1/215 11/3/215 9/12/215 22/8/215 82,7% 65,6% 6,9% 75,2% 78,7% 2/12/214 11/1/215 18/12/214 2/4/215 7/2/215 31/1/215 22/2/215 29/1/215 31/5/215 21/3/215 65,% 29/12/214 9/2/215 75,7% 67,3% 6,% 23/2/215 26/2/215 19/2/215 6/4/215 9/4/215 2/4/ ,44 25,11 8,1 36,63 92,37 7,11 6,6,51 48,72 24,95 198,24 17,61, 13,9 6,78 76,3 25,78 47,95,, 7,46,, 63,35 249,43 1,72,, 64,63 2,89 4,89 15,16 1,63 6,23 7,7% 5,% 7,6% 46,5% 5,% 45,5% 23/1/215 5/1/214 26/3/215 3/12/214 1/2/215 7/9/214 6/3/215 17/11/214 7/5/215 1/2/215 15/3/215 19/1/ ,79 66,7% 29/1/215 9/12/ Date d élimination* 28/12/215 Vert : Absence de cas au-delà de 42 jours, Bleu : Aucune notification depuis le début de l épidémie. * La ne sera déclarée libre que 42 jours après la date de la sortie du dernier cas guéri le 16 novembre 215, soit le 28 décembre 215. Sept préfectures (,,,,,, ) n ont notifié aucun cas confirmé ou probable depuis le début de l épidémie. Vingt-sept préfectures (,,,,,,,,,,, Guéckédou,,,,,, Lola,,, N Zérékoré,,,, Tougué, ) n ont pas notifié de cas depuis plus de 42 jours. Il n y a plus aucun contact à suivre. 2

3 3 Figure 1 : Évolution des cas, des décès et de la létalité cumulée par semaine de début des signes cliniques de la MVE en de la semaine à la semaine (Coordination nationale). 2 Décès probables Décès confirmés 18 Guéris Létalité cumulée 16 9% 8% 7% 66,7% % % % % % % % Létalité cumulée (%) Incidence déclarée 14 1% Semaine de début des signes Le dernier malade hospitalisé était la petite fille, surnommée «la petite reine» par les soignants, dont la mère infectée était décédée après sa mise au monde au CTE de MSFBelgique dans le quartier de Nongo à. Elle a bénéficié du Zmapp et du GS-5734 à titre compassionnel et exceptionnel comme l infirmière écossaise. Elle a été déclarée guérie le 16 novembre 215 [semaine 47] (2 PCR négatives). Le décompte des 42 jours sans Ébola a commencé le 17 novembre. Si aucun cas ne survient après cette date, la sera déclarée libre d Ébola le 28 décembre (beau cadeau de fin d année, 24 mois après l émergence du virus à Méliandou). Ensuite s ouvrira la période de 3 mois de surveillance renforcée, qui s arrêtera à la fin du mois de mars (24 mois après la confirmation biologique par l Institut Pasteur et l Inserm). Concernant la létalité (cumulée), on note qu à partir de la semaine celle-ci reste stable à environ 67% jusqu à la fin de l épidémie. La définition du lien épidémiologique pour les décès probables a été modifié (Circulaire 953/CNRE de 2 Mars 215). Les critères de lien épidémiologique sont les suivants : un contact possède un lien prouvé avec un cas confirmé ou probable OU un patient est en résidence ou en provenance d une communauté dite active dans les 21 jours précédents ET les personnels en charge de lutte contre la Maladie à Virus Ebola possèdent à son égard des éléments raisonnables pour suspecter la Maladie à Virus Ebola. 3

4 4 Figure 2 : Évolution des cas et des décès par mois de déclaration en depuis décembre 213 (Coordination nationale). 6 Augmentation de novembre en rapport avec une extension de l'épidémie vers l'est de la forestière et en Haute Prévision fin décembre* Incidence déclarée** Baisse de décembre atténuée par un enterrement non sécurisé dans la préfecture de (85 cas dont 63 décès du 15 décembre au 1 janvier*) * Victory KR et al. MMWR 215;64: Incidence non déclarée 5 Baisse de janvier. Effet de l'intensification de la lutte +++. Autres co-facteurs : - Facteurs socio-culturels? - Facteur saisonnier (saison de l'harmattan)? - Baisse naturelle de l'épidémie ( Ro )? - Baisse d'incidence au et en forestière? - Autres facteurs? * Si la tendance reste la même ** Situation au 2 décembre 215 Incidence déclarée 4 Augmentation de février et mars liée à l'extension de l'épidémie en Basse (,,,,, ) avec des rebonds à la levée des réticences (augmentation des décès communautaires avec lien épidémiologique [cas probables], décès confirmés et cas confirmés à partir des villages et des quartiers qui deviennent accessibles aux équipes de lutte) Cas probables rétrospectifs "Zéro Ebola en 6 jours" Union du fleuve Mano du 15 février au 15 avril Objectif non atteint le 15 avril : 53 cas (décembre à janvier) Plan "Zéro Ebola en 6 jours" du 1 janvier au 1 mars (voir bilan Bulletin hebdomadaire R. Migliani du 15 mars) Décembre Février Avril Juin Août Octobre Décembre Février Avril Juin Août Octobre Décembre 4

5 5 Figure 3 : Évolution du taux d incidence mensuel pour 1 des cas confirmés et probables selon la région naturelle en de décembre 213 au 2 décembre 215 (Coordination nationale) René Migliani Moyenne 15 Haute 1 Km Basse Forestière DEC-13 FEV-14 AVR-14 JUN-14 AOU-14 OCT-14 DEC-14 FEV-15 AVR-15 JUN-215 AOU-15 OCT-15 DEC-15 Taux d'incidence pour 1 en (aire grise) Taux d'incidence pour 1 par région naturelle 5 5

6 6 () (5) () () () () (2) (43) (2) (9) (8) () (113) (16) (7) (32) (244) (611) (485) (136) Iles de Los () (13) (17) (53) (34) (1) (36) (161) (244) (611) Figure 4 : Répartition des cas confirmés et probables cumulés de maladie à virus Ébola (MVE) selon la préfecture le 2 décembre 215 (Coordination nationale). Nombre cumulé de cas Guéckédou (382) et + (485) (744) Cas récents Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale N Zérékoré (256) 1 Km (Coordination nationale 2 décembre 215) (47) Lola (111) (11) () (1,7) () () () () Tougué (1,6) (15,2) (25,1) (17,6) (48,7) (2,9) (25,8) (92,4) (36,6) (7,5) (6,6) () (7,1) () (25,) (6,8) (198,2) : 35,8 p 1 (4,9) (,5) (8,) Figure 5 : Répartition des taux d incidence p. 1 des cas confirmés et probables cumulés de MVE selon la préfecture le 2 décembre 215 (Coordination nationale). (198,2) Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale (Coordination nationale 2 décembre 215) (48,) (76,3) Taux d incidence cumulé p. 1 Guéckédou (13,9) (valeur du taux),1 9,9 1, 19,9 2, 29,9 3, 99,9 1, 149,9 15, et + (249,4) Cas récents (14,4) 1 Km N Zérékoré (64,6) (6,2) Lola (63,4) 6

7 7 Figure 6 : Répartition des préfectures selon la date de dernière notification des cas confirmés et probables de MVE en le 2 décembre 215 (Coordination nationale). Cumul des cas confirmés dans les 21 jours et + Guéckédou Cas confirmés dans les 21 jours Les 2 En alerte avec contacts à suivre Pas de cas confirmés depuis > 21 j. - < 42 jours N Zérékoré Route nationale Pas de cas confirmés depuis 42 jours Chef-lieu de Préfecture Aucun cas notifiés Capitale régionale Lola 1 Km (Coordination nationale 2 décembre 215) (-) * (6,%) [3/5] (-) (-) (-) (-) (61,1%) [22/36] (46,5%) [2/43] (81,1%) [43/53] (5,%) [4/8] (58,8%) [1/17] (75,2%) [85/113] (63,1%) [11/16] Létalité (66,7%) [2536/384] Iles de Los Tougué* (5,%) [1/2] * (1,%) [1/1] (7,6%) [24/34] (22,2%) [2/9] (65,%) [13/2] (1,%) [13/13] (-) Figure 7 : Létalité cumulée des cas confirmés et probables de MVE selon la préfecture en le 2 décembre 215 (Coordination nationale). (78,6%) [55/7] (-) (63,6%) [21/33] (52,7%) [322/611] (78,7%) [17/136] Létalité (%) (57,4%) [14/244] [Décès cumulés/cas cumulés] Guéckédou (82,7%) [316/382] Absence de cas, %,1 % 24,9% 25, % 49,9% 5, % 74,9 % 69,3%) [336/485] <5 cas Capitale régionale (Coordination nationale 2 décembre 215) 75, % 1, % * A interpréter en tenant compte des très faibles effectifs (6,9%) [98/161] (59,6%) [28/47] (67,3%) [51/744] Cas récents Route nationale Chef-lieu de Préfecture 1 Km N Zérékoré (7,7%) [181/256] (45,5%) [5/11] Lola (75,7%) [84/111] 7

8 8 Figure 8 : Distribution de l incidence cumulée (cas confirmés et probables) de l épidémie d Ébola en par sous-préfecture de décembre 213 au 2 décembre 215 selon les axes routiers (Coordination nationale) (2 décembre 215 Coordination nationale) c d 1 8 a g b a Port de Kamsar b Ile Kito, Koba (réticences) c Cas importé de d Cas importé de e Cas associés à une matrone f Ville minière de Banankoro g Ville frontalière Kourémalé Incidence cumulée e Sierra Léone 17 2 Chefs-lieux de Préfectures touchés Chefs-lieux de Préfectures non touchés 1 Km Réseau routier (état variable) Méliandou Village du cas index guinéen 11 et + Foyers particuliers (voir liste alphabétique) f 1 Km Chefs-lieux touchés Guéckédou N Zérékoré 24 Lola 25 Chefs-lieux non touchés (+) Tougué (+) (+) Cas notifié(s) hors chef-lieu 8

9 9 Données concernant les professionnels de santé La figure 9 indique l évolution des cas et décès confirmés et probables cumulés de MVE des personnels de santé en. De la semaine à la semaine le nombre d infections chez les professionnels de santé est stable (22 cas confirmés et probables), ainsi que nombre de décès (19 décès confirmés et probables). De la semaine à la semaine , après une accalmie de 1 semaines, 8 personnels de santé ont été infectés. Une nouvelle infection le 23 août 215 en semaine 34 (garçon de salle [ATS] contact vacciné le 2 août 215 travaillant dans la clinique où a été pris en charge le chauffeur de taxi confirmé le 18 août 215 dans la commune de Ratoma). Ce malade est décédé en semaine Depuis la semaine plus aucun cas n a été notifié chez des personnels de santé. 9

10 1 Figure 9 : Évolution des cas et décès confirmés et probables cumulés et de la létalité cumulée et par période de lutte* de la maladie à virus Ébola chez les personnels de santé et en population de la semaine à la semaine (Coordination nationale) * Trois périodes sont prises en compte : avant la mise en œuvre de la riposte [semaine à semaine 1-214], du début de la riposte à l ouverture d un centre de prise en charge spécifique des soignants [semaine à semaine 3-215] et à compter de l ouverture du centre de traitement des soignants [semaine à semaine par CTS et à/c semaine par CTE MSF]. Début de la riposte CTS G'Bessia SSA France semaines 4 à Centre de prise en charge destiné aux soignants CTE Nongo MSF Belgique à/c semaine % 1,% ,8% ,1% 66,7% 55,6% 8% 67,2% 7% ,5% 6,% 55,8% 5,6% 6% 57,3% Décès confirmés et probables Professionnels Santé * Moyenne par période % % % _15 48_15 46_15 44_15 42_15 39_15 37_15 35_15 33_15 3_15 28_15 26_15 24_15 22_15 2_15 18_15 16_15 14_15 12_15 1_15 8_15 6_15 4_15 2_15 52_14 5_14 48_14 46_14 44_14 42_14 4_14 38_14 36_14 34_14 32_14 3_14 28_14 26_14 24_14 22_14 2_14 18_14 16_14 14_14 12_14 1_14 8_14 6_14 4_14 2_14 52_ % ,2% 68 Létalité en Population par période (hors santé) (%)* 12 5% Létalité des Professionnels Santé par période (%)* Létalité cumulée Professionnels Santé (%) 66 54,5% 54,1% 54,% Cas confirmés et probables Professionnels Santé 88 9% ,2% Létalité (%) Nombre de cas et décès 7,8% ,8% ,9% 72,4% % Semaine de début des signes cliniques Avant l alerte début mars 214, la létalité est de 1% chez les professionnels de santé et de 93,8% en population. Après la mise en place de la riposte à l épidémie, la létalité moyenne en population (66,9%) et chez les professionnels de santé (55,6%) diminue jusqu à la mise en place d un centre de prise en charge spécifique des soignants. A partir de cette date (CTS SSA de semaine à semaine et CTE MSF Nongo à/c semaine ) la létalité moyenne chez les soignants continue de diminuer (38,2%) et reste identique en population (67,2%). Le centre de traitement des soignants (CTS) du service de santé des armées de France durant sa période d activité a pris en charge 26 soignants (sur 29 soignants infectés sur la période) dont 8 sont décédés (3,8%). 1

11 11 Données concernant les structures de prise en charge Ébola en Le tableau 4 indique la capacité en lits d hospitalisation pour l ensemble des CTE en. Les capacités d hospitalisation ont été réévaluées dans les CTE de et de compte-tenu de la situation épidémiologique de la semaine Le CTE de Guéckédou a été fermé le 5 avril-215. Le CTE de Donka a réduit sa capacité à 15 lits en semaine Le CTS a réduit ses capacités à 5 lits en semaine Après une fermeture de 4 semaines, le CTE de est ré-ouvert en semaine Le 5 juillet 215 le CTE de Donka est transféré sur le site de Nongo (Commune de Ratoma, voir figure 5A en annexe 5) dans un CTE neuf dirigé par MSF et l activité de prise en charge des nouveaux soignants infectés y est transférée (fermeture du CTS). Le CTE de est fonctionnel depuis la semaine (29 lits). Le CTS géré par le service de santé des armées de France, après avoir été décontaminé, est maintenant fermé et démonté depuis la semaine 31. Le nombre de lits d hospitalisation a été revu à la baisse en semaine (215 lits 197 lits). Les centres de transit de Kamsar, de et de ont été fermés. Un CTE provisoire de 3 lits a été ouvert à. Tableau 4 : Capacité en lits des Centres de traitement fonctionnels en le 2 décembre 215 Centres Lits Suspects Lits Probables Lits Confirmés Total des Lits CTE* Nongo CTE CTE CTE N'Zérékoré CTE CTE CTE CTE provisoire Total * Centre de traitement Ebola La figure 1 montre l impact des évolutions de l épidémie, des événements épidémiologiques majeurs sur l activité des centres de prise en charge et de l amélioration de l offre de soins. L essentiel de l activité des laboratoires (figure 11) est liée à l analyse des prélèvements sur des sujets défunts en communauté et dans les structures hospitalières avec morgue (CHUs Donka et Ignace Deen notamment). La grande majorité des défunts prélevés sont négatifs. La figure 12 indique la répartition géographique des structures de prise en charge et de diagnostic sur l ensemble du territoire guinéen. La figure 13 montre l évolution l activité hebdomadaire moyenne dans les CT/CTE et le nombre de structures de prise en charge en activité. 11

12 12 Figure 1 : Evolution de l activité hebdomadaire moyenne des centres de soins Ebola en de la semaine à la semaine (Coordination nationale) 9 Diffusion à l'est et au Nord de la forestière et en Haute des cas pris en charge au CTE de par prise en charge des cas de Basse au CTE de Saturation des lits de confirmés dans les CTE de et en semaines 11, 12 et 13 ac vité des CTE et CT en lien avec la de l'incidence des cas 8 Levée de réticences et des cas à Anadémie après enterrements non sécurisés dans la préfecture de et des cas à Lola Nombre moyen d'hospitalisés par semaine 7 activité du CTE de et en lien avec la recrudescence de l'épidémie et la recherche active des cas par porte-à-porte à Fermeture du CTE de Guéckédou en fin de semaine 14 (5 avril) activité des CTE de et, du CT de Forékariah et du CTE de N'Zérékoré liée à la levée des réticences de et de Lola CTS entre en activité en semaine 5 CTE en activité semaine 1 CTE Guéckédou (MSF) activité du CTE de (Nongo MSF) avec la recrudescence des cas dans la capitale et la reprise des activités du CTS en semaine 28 activité du CTE de et en lien avec la recherche active des cas par porte-à-porte à Forékariah activité du CTE de par transfert des malades du CTE de fermé en semaine 26 pour cause de travaux de réparation activité du CTE de avec mis en oeuvre du CTE de et diminution de l'incidence des cas hors 6 CTE (MSF) 5 CT (MSF) Plus forte activité au CTE de (CRF) depuis la semaine 4 en lien avec les cas infectés dans la sous-préfecture de Kaliah et la recherche active de cas suspects Plus forte activité au CTE de Nongo à (MSF) de semaine 31 à semaine 39 CTE (CRF) Reprise d'une faible activité au CTE de Nongo (MSF) dans la capitale en semaine 5 et 51 (cas suspects) Fermeture du CTS et réouverture du CTE de en semaine 3 CTE N'Zérékoré (Alima) CTE () Plus forte activité au CTE de Nongo à (MSF) et au CTE de depuis la semaine 43 CTE (Waha) 4 CTE (Russie) Aucune activité déclarée en semaine 48 et 49 CT/CTE (CRF) 3 CT () 2 CT () CT Kamsar () 1 CTS (SSA) S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 S23 S25 S27 S29 S31 S33 S35 S37 S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 Très faible activité dans les CTE de Nongo et pour tester quelques cas suspects en semaine Aucune activité déclarée en semaine 48 et Trois cas suspects hospitalisés au CTE de en semaine et 3 cas suspects en semaine également. Tous négatifs en RT-PCR Ébola. 12

13 13 Figure 11 : Évolution de l activité hebdomadaire moyenne du réseau des laboratoires Ébola* en de la semaine à la semaine (Coordination nationale). * Laboratoires des centres de traitement et laboratoires de dépistage Ébola des personnes décédées Nombre moyen hebdomadaire d'échantillons analysés et des nouveaux cas et décès confirmés ,1 13, ,3 2, 19, , ,3 14,9 1,7 13,3 1,9 11, 13,4 1,9 15 S41 S43 S45 S47 S49 S51 13,6 1,4 9,3 6, S39 2 S1 3,6 4,3 S3 5,7 S5 7,4 S7 5, 7,3 8,3 S9 S11 6,4 8,1 S13 3, 4, 2,7 3,1 S15 Nombre moyen d'échantillons analysés S17 1,3 1, S19 3,9 2,6 1,9 3,1 1,3 1,9 1,7 1,4 1,7 1,7,6,1,3,4,4,3,1,3,6 S21 S23 S25 S27 S29 S31 S33 S35 S37 S39,4,4,1 S41 S43 S45 S47 S49 S51 Nombre moyen de nouveaux cas confirmés 13

14 14 Figure 12 : Répartition des structures de prise en charge Ébola en (Coordination nationale) (Situation du 2 décembre 215) Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale Kourémalé Labo REDC Labo EUWAM Labo IP Dakar Labo K-Plan MSF Labo mobile CREMS (russe) Russe CHU Donka CHU I. Deen Labo mobile européen GUI CRF Labo K-Plan CTE actif CT/CPT actif en construction WAHA CRF Guéckédou N Zérékoré CTCOM actif Lola Labo mobile Laboratoire actif Laboratoire à venir ALIMA INSP IP Dakar Structure Santé CTE : Centre de Traitement Ebola CT : Centre de Transit CPT : Centre Provisoire de Transit CTCOM : Centre Transit Communautaire 1 Km Le centre de traitement des soignants (CTS) géré par le Service de santé des armées français (SSA), qui fonctionnait depuis le 23 janvier 215, est maintenant fermé. Le bilan du CTS du 19 janvier au 19 juillet 215, concernant la prise en charge des soignants atteints par la MVE est le suivant : 26 cas confirmés avec 18 guéris (64%) et 8 patients décédés. Les prélèvements du CTE de étaient analysés jusqu en semaine 6 par le laboratoire de l Institut Pasteur de Dakar à l hôpital Donka de. Compte-tenu de l afflux de patients en provenance du CT de lié à la levée des réticences le laboratoire mobile européen de Guéckédou est fonctionnel à depuis le 18 février. Le CT de géré par la Croix Rouge Française est depuis le2 avril 215 un CTE. Le CTE de dirigé par une équipe russe est opérationnel depuis le 6 mars. Le laboratoire mobile russe est en charge des confirmations par technique PCR. Le laboratoire K-Plan de est fonctionnel depuis le 12 avril 215. Le laboratoire K-Plan, pour la recherche de l infection Ebola des décès communautaires de la commune de Kaloum et des décès hospitaliers au CHU I. Deen, a été inauguré le 13 mai (semaine 2-215). Un laboratoire mobile avec PCR technologie BioFire a été mis en place dans la commune de Matoto, quartier G Bessia pour la confirmation des décès communautaires. Plusieurs autres laboratoires mobiles venant de différents pays (Etats-Unis, Canada, Japon, France) ont été mis en place dans la capitale pour la surveillance virologique des décès communautaires et des décès hospitaliers (prélèvement buccal). Le laboratoire mobile canadien a été transféré à Kamsar. Il est opérationnel depuis le 24 mai dans cette ville. Un centre de transit (CT) est en cours de réalisation à Kamsar (Unicef/Waha). Le CT de Kamsar est fonctionnel depuis la fin de la semaine Un centre provisoire de traitement est fonctionnel à sous la direction de MSF qui en assurera la gestion médicale (fonctionnel à partir de la semaine ). Le laboratoire mobile canadien a été transféré à près du CTP. Le laboratoire mobile du ministère de la santé est mis en œuvre au niveau de la sous-préfecture de Tanéné () en semaine Le CTE en place au CHU Donka à a été fermé en semaine et remplacé par le CTE du quartier de Nongo (MSF Belgique) qui de plus prend en charge les soignants avec le désengagement du CTS du service de santé des armées de France. C est le laboratoire REDC qui est en place au niveau du CTE de Nongo. Le laboratoire de l IP Dakar, toujours situé au CHU Donka, participe maintenant à la surveillance des défunts de. Le CTE de a été fermé en semaine Le laboratoire du ministère de la santé (Laboratoire mobile de l INSP) a été transféré à N Zérékoré pour la surveillance de la zone forestière car le laboratoire de l Institut Pasteur à a été fermé à partir de la semaine 49. Les centres de transit de Kamsar, de et de ont été fermés. Un CTE provisoire de 3 lits a été ouvert à. Huit laboratoires sont toujours fonctionnels en (figure 12). 14

15 15 Figure 13 : Évolution de l activité hebdomadaire moyenne dans les structures de prise en charge (CT/CTE) et du nombre de structures (Coordination nationale*). * Données des Sitreps quotidiens S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 Centres actifs S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 S23 S25 S27 S S S S31 S33 S S ,4 S39 S41 S43 S45 S47 2 1,4 1,4 S49 S51 Nombre de centres de prise en cahrge (CT/CTE) Nombre hebdomadaire moyen de malades 12 Nombre moyen hebdomadaire de malades et suspects pris en charge De la semaine à la semaine le nombre de cas confirmés et le nombre de cas suspects pris en charge dans les centres Ébola a augmenté (CTE Nongo, CTE, CTE en semaine 4-215). Compte tenu des derniers cas de et de le nombre de patients pris en charge, dont une part est constituée de cas suspects, est stable autour de 5 cas en moyenne de la semaine à la semaine Ce nombre diminue depuis la semaine Le CTE de a été fermé en semaine Les CDT de Kamsar, de et de ont été fermés en semaine et un CTE provisoire a été ré-ouvert à. 15

16 16 Données concernant le suivi des décès communautaires La figure 14 présente l évolution de la surveillance des décès communautaires (mise en place depuis la semaine 46) et de la proportion de décès sécurisés. Ces indicateurs sont ceux issus des rapports de situation («Sitreps») quotidiens établis par la Coordination nationale de la lutte contre Ébola en. Le nombre de décès communautaires déclarés a augmenté de façon importante à partir de la semaine 11 (multiplication par 4 en semaine 16). La proportion de décès sécurisés (EDS) a augmenté de la semaine 3 à la semaine 14 (43% à 91%), mais est en baisse jusqu en semaine 16 (-33%). Cette baisse est associée à des réticences de la population qui n accepte pas dans son ensemble la sécurisation systématique des décès communautaires (Déclaration d Urgence Sanitaire Renforcée). En semaine 17 cette proportion a augmenté (8%) et se poursuit avec 99,6% en semaine , très proche de l objectif de 1%. Le dernier décès sécurisé confirmé Ébola l a été le 14 octobre en semaine Il s agissait d une femme de 35 ans avec un nourrisson, qui lui-même a été confirmé Ébola le 16 octobre. Le séquençage de la souche virale du cas décédé indique que cette souche était celle des autres cas de la sous-préfecture de Kaliah à. De mars 214 jusqu en semaine en, la Croix-Rouge a sécurisé enterrements, a désinfecté habitations et locaux, a apporté un soutien psychosocial à 1 75 personnes, et réalisé des actions de mobilisation et de communication auprès de personnes (source Les décès communautaires sont sous-déclarés (figure 15). Ces décès surviennent pour une grande partie d entre-eux, surtout en milieu rural, au domicile des intéressés (4 corps ont été trouvés au domicile lors de la première campagne de sensibilisation et de recherche active de en avril215). Les autres décès surviennent dans les structures hospitalières urbaines avec un temps de préparation des corps dans les morgues. Dans les villages des personnes ont pour tâche de laver les corps des défunts («laveurs de corps»). Ils sont une des cibles des activités de sensibilisation et de prévention de l infection à virus Ébola en collaboration avec les Imams. 16

17 17 Figure 14 : Évolution hebdomadaires du nombre de décès communautaires déclarés et de la proportion d enterrements sécurisés (EDS) (Coordination nationale*). * Données des «Sitreps» quotidiens 96,3% 93,8% 9,8% 55 88,6% 86,9% 94,6% 99,3% ,5% 99,% 98,1% 99,8% 98,8% 99,8% ,% 95,9% 93,5% 9,2% 89,6% 96,7% 98,6% 99,4% 99,% 98,9% ,% ,1% 61,% ,8% 55,6% 55,6% 6% ,% 55,2% 53,4% 7% ,4% ,5% % ,2% 1% % 47,8% 45,% 25 42,6% Déclaration d'urgence Sanitaire Renforcée 44,2% 38,2% 4% % EDS et EDS positifs Nombre de décès communautaires déclarés ,5% 69,8% 99,% 1,% ,1% 99,8% 99,4% 9% 5 79,9% 8,% 99,8% ,3% 79,5% 99,% 99,6% 99,1% ,8% ,3% 15 * ,4%27,9% 25,5% 191 3% 25,% 2% ,% 17,4% ,7% ,7% 3,4% 3,3% 2,5% 3,1% S12 S14 S S46 1% S48 S5 S52 S2 S4 S6 S8 Nombre de décès déclarés S1 1,5% 1,2% 1,7%,9% 1,1%,9% 1,1%,7%,8%,9%,5%,4%,%,%,2%,%,2%,2%,%,%,%,%,%,%,2%,%,%,%,%,% S18 S2 S22 S24 S26 S28 Proportion d'enterrements dignes et sécurisés (EDS) S3 S32 S34 S36 S38 S4 Proportion d'eds positifs S42 S44 % S46 * Jusqu'au 19 novembre Les indicateurs suivis ne sont plus fournis par les sitreps quotidiens depuis le milieu de la semaine La surveillance des décès a été relancée au plan national (figure 15 page suivante). 17

18 18 Figure 15 : Carte des décès toutes causes déclarés en selon la préfecture en semaine (Coordination nationale) (semaine Coordination nationale) Chef-lieu de Préfecture (11/28) (2/35) (27/56) (7/35) (14/63) (5/91) (8/56) (3/42) (36/56) (9/21) Tougué (9/21) (22/35) (46/133) (7/28) (13/49) (18/63) (15/84) (7/56) (16/91) (68/49) (47/49) (38/56) (19/42) Pourcentage de décès déclarés/attendus* par semaine <5% 5 24 % (9/63) (4/35) (15/21) (25/63) (293/329) Capitale régionale Route nationale Guéckédou (24/56) Pourcentage de décès déclarés/attendus en semaine 5 en (21/56) 46,8% N Zérékoré (34/77) % 5 74 % >= 75 % (16/63) * Décès attendus à partir de mortalité brute toutes causes pour 1 = 1,19 (source EDS 212) 1 Km (4/35) Lola (14/35) Les estimations des décès attendus ne tiennent pas compte des variations saisonnières de la mortalité notamment lors des variations de l endémie palustre. Elles donnent un ordre de grandeur pour une meilleure gestion des alertes attendues. La surveillance des décès est loin d être parfaite dans l ensemble de la en semaine 51 (46,8% ; 47,1% en semaine 5), sauf dans les deux dernières préfectures actives : la capitale (89,1%) et (95,9%) et dans la préfecture de (138,8%). 18

19 19 Figure 16 : Proportion de décès déclarés toutes causes par rapport aux décès attendus en selon la préfecture depuis la semaine (Coordination nationale) (49) Forékariah (49) Guéckédou (56) (329) (42) (35) (91) (56) (35) (49) (21) (272) (63) (35) (63) (28) (56) (21) (133) (56) Tougué (21) (84) (63) N'Zérékoré (77) (91) (63) (56) Lola (35) S48 (35) (28) S49 (42) S5 (35) (63) Préfecture (Nombre de décès attendus) (56) % 25% 5% 75% 1% 125% S51 15% Proportion de décès déclarés / attendus 19

20 2 Surveillance des mouvements de population à La figure 17 présente le bilan des activités de surveillance aux postes de contrôle sanitaire (PCS) routiers et frontaliers dans la préfecture de du 15 novembre au 15 décembre, avec l aide de l organisation internationale des migrations (OIM). Figure 17 : Bilan des activités aux postes de contrôle sanitaire dans la préfecture de du15 novembre 215 au 15 décembre 215 (Coordination préfectorale de ). KM66- Mafranyah ALLASOYAH LAYA - Moussayah 4187 PAMELAP- Farmoyah Passagers contrôlés Alerte 94 DAKHAGBÉ- Benty 2922 La coordination de la lutte contre la MVE de la préfecture de ne baisse pas la garde après la fin de la dernière chaine de transmission mi-novembre dans la sous-préfecture de Kaliah (Kouriah sur la carte). La ville de Maférinyah est le poste de contrôle sanitaire qui a présenté la plus forte activité (près de 35 personnes contrôlées en un mois), compte-tenu de son important marché qui se tient plusieurs fois par semaine et attire de nombreux vendeurs et acheteurs (photo). Aucune des 94 alertes (voyageurs fébriles pour l essentiel) n a permis d identifier un cas de MVE. Le PCS d Allassoyah filtre les entrées dans la ville de des voyageurs venant de Maférinyah. Le principal point de passage frontalier vers la est celui de Pamelap. Il est à noter que sur cette frontière entre la préfecture de et la il existe des dizaines de points de passage formels et informels. Des fortes activités de sensibilisation de la population, de formation-supervision des structures de santé et de surveillance des décès (figures 15 et 16) et des fièvres complètent ce dispositif de surveillance post-ébola. (Photo René Migliani - Marché de Maférinyah 215) 2

21 21 Données concernant les contacts en (à consolider) Plus aucun contact n est suivi depuis le 13 novembre 215. La figure 18 présente la distribution par préfecture du nombre cumulé de contacts identifiés depuis le début de la riposte en mars 214 jusqu au 13 novembre 215 (sources : Sitrep national quotidien et Sitreps de quelques préfectures). On constate que la distribution des contacts est comparable à la distribution des cas, avec cependant un nombre plus important dans la capitale et la préfecture de sans doute en partie en lien avec la stratégie vaccinale (prise en compte des contacts et des contacts de contacts). Dans les préfectures de, de, de et de, où aucun cas n a été diagnostiqué, un peu plus de 4 contacts identifiés dans d autres préfectures ont été suivis pendant l épidémie. Au total, à partir des sitreps nationaux quotidiens et des sitreps de fin d épidémie de certaines préfectures, contacts ont été identifiés au cours de l épidémie. La différence moyenne entre les données déclarées dans les sitreps nationaux et celles des sitreps de quelques préfectures (,,,,,,,,,, N Zérékoré, ) est de 6,3% de contacts en plus dans les sitreps préfectoraux, sauf dans celui de la préfecture de (1467contacts en moins sans doute en lien avec des doublons de déclaration dans le sitrep national). En appliquant ce pourcentage moyen aux préfectures sans bilan de fin d épidémie disponible, le nombre total de contacts identifiés peut être estimé à , soit 54 5 contacts environ. Le nombre de contacts devenus positifs n est disponible dans les rapports diffusés que pour 5 préfectures ( [48+], Lola [97+], N Zérékoré [198+], [18+], kissidougou [25+]). Le taux de positivité des contacts pour ces 5 préfectures est égal à 5,8% (386 contacts positifs/6619 contacts identifiés). Cet indicateur, calculé à partir de données très parcellaires, est à interpréter avec beaucoup de prudence. La figure 19 indique le nombre moyen de contacts pour un cas confirmé ou probable selon la préfecture (étendue 5 à 58 contacts). Pour la le nombre moyen de contacts est de 13,6. Le nombre moyen de contacts par cas est supérieur au nombre moyen pour la dans la plupart des préfectures dans lesquelles la vaccination en ceinture a été appliquée (,,,, et ) et dans des préfectures où peu de cas ont été notifiés (Tougué,, ). La figure 2 montre l évolution du nombre moyen hebdomadaire de sujets contacts à suivre et de contacts suivis déclarés par les préfectures des semaines 39/214 à ainsi que la proportion de contacts parmi les cas confirmés/probables. Figure 18 : Distribution géographique des contacts identifiés par préfecture le 13 novembre 215 (Coordination nationale). Route nationale Chef-lieu de Préfecture (4) Capitale régionale (169) (6) () () Tougué (115) (281) (38) (871) (992) (383) (739) (231) (69) (1411) (2644) (11 744) () (141) (783) (13) (453) (598) (1 66) (1658) (859) : 54 5 contacts* (11 744) Iles de Los (1477) (1 66) * Nombre estimé de contacts identifiés (Source Coordination nationale 13 novembre 215) et + (332) Guéckédou (4864) Nombre de contacts (5543) Cas récents N Zérékoré (3166) (15) 1 Km Lola (1232) 21

22 22 Figure 19 : Nombre moyen de contacts identifiés par cas confirmé ou probable selon la préfecture le 13 novembre 215 (Coordination nationale). Tougué Forékariah Guéckédou N'Zérékoré Lola 57,5 46,1 38, 33,8 27,6 25,6 21,9 19,2 18,7 17,5 16,5 13,9 13,6 13,6 12,7 12,5 12,4 12,2 11,6 11,1 1,8 8,9 7,7 7,5 Préfecture avec vaccination Préfecture sans vaccination 7,1 6,5 6,1 5, Nombre moyen de contacts identifiés par cas déclaré 22

23 23 Figure 2 : Évolution du nombre moyen hebdomadaire de sujets contacts à suivre et de contacts suivis déclarés par les préfectures des semaines à ainsi que la proportion de contacts parmi les cas confirmés/probables (Coordination nationale). 1% 1% 4 1% 1% 1% 95% 36 85% 9% 83% 8% 28 67% 69% 69% 67% 7% 67% 24 6% 53% 53% 5% 47% 49% 53% 5% 48% 5% 5% 5% 44% 43% 16 4% 33% 32% 12 32% 32% 3%3% 28% 23% 8 17% 15% 14% 31% 29% 33% 27% 3% 26% 2% 14% 1% 4 Proportion (%) Nombre de sujets-contacts % 1% % S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 S23 S25 S27 S29 S31 S33 S35 S37 S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 contacts identifiés à suivre contacts déclarés suivis % Proportion de contacts parmi les cas confirmés (sem. 47 à 3), parmi les cas confirmés et probables (à partir sem. 4) Aucun cas n a été notifié depuis la semaine A partir du 13 novembre plus aucun contact n est suivi. Les proportions de contacts parmi les cas confirmés sont issues des bulletins hebdomadaires de l OMS. A partir de la semaine 4 cette proportion concerne les cas confirmés et probables. Des modifications de l indicateur ont été apportées par l OMS à partir de cette même semaine. Des mises à jour de la base de données sont parfois à l origine de modifications des indicateurs d une semaine à l autre. 23

24 24 Quelques données sur les orphelins de la maladie à virus Ébola (MVE) L Unicef recense les enfants orphelins de la MVE en. Actuellement 6 22 orphelins ont été recensés. La carte du nombre des orphelins (figure 21) se superpose grossièrement avec la carte de l incidence cumulée de l infection. Le poids le plus lourd est supporté par les préfectures forestières et de, cette observation est nuancée en particulier par la structure des ménages (nombre d enfants, personnes sans enfant), en particulier dans la capitale. Les préfectures de Guéckédou, de, de et de représentent plus de la moitié des orphelins d Ébola recensés (54% [3 363/6 22]). La mise à jour du 9 novembre 215 complète le recensement du 2 septembre dans les préfectures de, et. Pour plus de détails, consultez le site de l Unicef. Le nombre d orphelins recensés est de 12 en et 3 62 au (Rapport ACAPS du 11 novembre 215 «Ebola outbreak in West Africa Challenges to the reintegration of affectedgroups into communities»). Par ailleurs, depuis le début de l épidémie l Unicef a apporté un soutien psychologique à enfants (Rapport Unicef en du 28 octobre 215). Figure 21 : Carte de répartition des orphelins de la MVE selon la préfecture de résidence le 9 novembre 215 (Unicef) Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale (11) Tougué (4) (34) (82) (82) (725) (622 orphelins) (2916 filles / 334 garçons) (21) (456) Dixinn (148) (36) (166) (59) [243] (442) Nombre d orphelins et + (86) Guéckédou (162) (131) Cas récents Kaloum (46) Matam Matoto (35) (111) (545) (221) (35) (21) (18) (12) (21) Ratoma (25) (5) (8) (725) Forékariah [49,5%] 1 Km (Source Unicef 9 novembre 215) 1 Km N Zérékoré (163) (48) Lola (415) 24

25 25 Figure 22 : Répartition des orphelins dus à la MVE recensés par l Unicef en fonction de l âge le 9 novembre 215 (Unicef) 1981 Classes d'âge des orphelins <= 5 ans ans ans ans et

26 26 Situation dans la sous-région Aucun cas n a été confirmé en et au en semaine Figure 23 : Répartition des cas (S-P-C) et décès cumulés de MVE le 2 décembre 215 selon la préfecture/le comté et la date de dernière notification dans les 3 pays épidémiques (, Sierra Leone, ) (Bulletin OMS 23 décembre 215). Kiouroussa Dubreka Koinadugu Bombali Kambia Moyamba Kenema Rural 1 5 Kono Urban Cas cumulés (début épidémie) Guékédou Tonkolili Port Loko Bonthe Cas cumulés (21 derniers jours) N Zérékoré Bo Pujehun Lola Gbarpolu Grand Cape Mount Bong Bomi Nimba Montserrado Grand Bassa River Cess Grand Gedeh Sinoe River Gee (OMS 2 décembre 215) Maryland 1 Km Grand Kru 26

27 27 Figure 24 : Répartition des cas et décès cumulés (S-P-C) en, au et en 2 décembre 215 (OMS) Cas Décès Cas Décès Cas Décès Aucun cas confirmé ou probable notifié en Sierra éone à partir du 27 septembre 215 (OMS 2 décembre) Déclaration d'élimination d'ébola le 7 novembre 215 Nombre de cas et de décès déclarés Cas suspects négatifs?. Estimation fin septembre 214*, par l'oms du nombre de cas confirmés et probables, le 2 novembre, sans changement dans les efforts de contrôle, pour les 3 pays = 2 63 cas. Nombre total de cas notifiés confirmés et probables par les 3 pays le 2 novembre 214 (semaine 44) = cas ( 5% de l'estimation) 1ére déclaration d'élimination d'ébola le 9 mai 215 *(WHO Ebola response team, nejm 214;371: ) 2ème déclaration d'élimination d'ébola le 3 septembre 215 Aucun cas confirmé ou probable notifié au à partir du 28 mars /3/214 1/5/214 24/6/214 8/8/214 22/9/214 6/11/214 21/12/214 4/2/215 21/3/215 5/5/215 19/6/215 3/8/215 17/9/215 1/11/215 16/12/215 27

28 28 Les proportions de cas suspects cumulés restent hétérogènes (53% au [4 laboratoires actifs (plus de cas suspects depuis septembre 215], 36% en Sierra Leone [9 laboratoires actifs] et % en [8 laboratoires pour le diagnostic des cas suspects]) ainsi que les létalités brutes (Sierra Leone 28%, 45% et 67%) (Tableau 5). La létalité des patients hospitalisés dont l évolution est connue est un indicateur qui permet de mieux comparer les trois pays épidémiques. Elle est égale à 57% [août] en, 44% [mai] en Sierra Leone et 49% [décembre] au (Bulletin OMS 23 décembre 215). Tableau 5 : Données du 2 décembre Pays Définition de cas Cas cumulés (%) Décès cumulés (%) Confirmé (62) Probable Sierra Léone Suspect Ensemble (67) Confirmé (41) Probable Suspect (36) 158 Ensemble (28) Confirmé Probable Total Suspect (53) - Ensemble (45) Ensemble (4) Nombre de guéris Nombre d orphelins * 12 * * * Source : Rapport ACAPS 11 novembre 215 «Ebola outbreak in West Africa Challenges to the reintegration of affectedgroups into communities» 28

29 29 Aucun cas n a été confirmé en et au en semaine (figures 25 à 27). Figure 25 : Évolution de l incidence des cas confirmés et probables de la MVE dans les trois pays épidémiques depuis la première semaine de 215 (OMS). 3 Incidence déclarée des cas confirmés et probables S1 S3 S5 S7 S9 S S 13 S 15 S S S 21 S 23 S 25 S 27 S 29 S 31 S 33 S 35 S 37 S 39 S 41 S 43 S 45 S 47 S 49 S Figure 26 : Évolution du taux d incidence pour 1 des cas confirmés et probables de la MVE dans les trois pays épidémiques depuis la première semaine de 215* (Données populations 21) *Échelle logarithmique 1, Taux d'incidence p. 1 1,,1,1, S1 S3 S5 S7 S9 S 11 S 13 S 15 S 17 S 19 S 21 S 23 S 25 S 27 S 29 S 31 S 33 S 35 S 37 S 39 S 41 S 43 S 45 S 47 S 49 S 51 29

30 3 Figure 27 : Évolution de l épidémie dans les trois pays épidémiques (présentation schématique) Sierra Léone Foyers actifs Zone contrôlée Le est libre d Ébola («Ebola free») depuis le 18 Janvier 215. Le, libre d Ébola depuis le 9 mai 215, a présenté des cas confirmés à partir du 29 juin 215. Le est à nouveau libre d Ébola le 3 septembre 215. Mais trois nouveaux cas ont été confirmés en semaine durant la surveillance renforcée de 9 jours. Un des 3 cas est décédé. Si aucun nouveau cas ne survient, le sera pour la troisième fois déclaré libre d Ébola le 16 janvier 216. La est libre d Ébola depuis le 7 novembre 215. Si aucun nouveau cas ne survient en, le pays sera déclaré libre d Ébola le 29 décembre 215. Figure 28 : Répartition des cas et des décès (S-P-C) en lien avec l épidémie des pays de l Afrique de l ouest le 2 décembre 215 (OMS). Mauritanie Bamako Tchad Kayes Burkina (384/2536) Sierra Leone (14122/3955) Bénin Ghana Nigéria (2/8) Lagos Absence de notification Pays épidémiques Zéro cas (C+P) < 21 jours Zéro cas (C+P) > 21 j. / < 42 j. Zéro cas (C+P) notifié > 42 jours (8/6) Cas [S-P-C]/Décès Cameroun (1675/489) équatoriale Gabon (Sitrep OMS 23 décembre 215) Centrafrique Gambie Niger (8/6) Congo Cap Vert (1/) Togo Dakar 3

31 31 Figure 29 : Taux d incidence cumulé pour 1 des cas confirmés et probables selon la préfecture et le district et évolution de l incidence mensuelle dans les trois pays épidémiques à la date du 2 décembre 215*. * Remerciements à Anton Camacho de la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM) pour la fourniture des données d incidence compilées et des données démographiques du et de la ** déc oct sept nov juil.-15 août-15 1 Km Maryland Grand Kru (4,4) (38,) River Gee (18,) mai-15 Sinoe (21,5) ** Cas à la date de notification juin-15 (143,8) Grand Gedeh (3,2) avr.-15 (OMS 2 décembre 215) 1 2 River Cess (5,3) (399,2) févr.-15 Montserrado (24,5) ** Cas à la date de notification mars-15 Grand Bassa (53,2) Cas récents Nimba (52,6) 1769 déc.-14,1 9,9 1, 19,9 2, 29,9 3, 99,9 1, 199,9 2, 299,9 3, et + Bong (54,) 2 oct.-14 (valeur du taux) Grand Cape Mount (111,) Lola (63,4) (6,2) Gbarpolu (27,6) Bomi (234,2) des cas confirmés et probables N Zérékoré (64,6) 7 25 nov.-14 Pujehun (1,4) (17,5) ** sept.-14 Bonthe (1,2) Kenema (81,9) (158,5) (249,4) juil.-14 Bo (64,7) (14,4) août-14 Moyamba (112,5) Guékédou (13,9) Kono (157,8) Tonkolili (14,9) (76,3) janv.-15 (48,) Bombali (215,9) 1 mai-14 Kambia (87,8) Port Loko (391,4) (urban & rural) Taux d incidence cumulé p. 1 Koinadugu (58,1) (18,4) (6,8) (25,) (198,2) (347,3) 5 juin-14 (25,8) Coya (92,4) (,) Guéckédou avr.-14 (36,6) (7,1) (,) (48,7) 1 (7,5) févr.-14 (17,6) (25,1) 15 mars-14 (2,9) 2 déc.-13 (6,6) 25 janv.-14 (15,2) (,5) (1,6) (4,9) Incidence mensuelle des cas confirmés et probables (,) (,) (,) (1,7) (8,) * Cas à la date de début des signes 3 (,) (,) (35,8) * 31

32 32 Figure 3 : Évolution spatio-temporelle mensuelle de l épidémie de maladie à virus Ébola dans les trois pays épidémiques de décembre 213 au 2 décembre 215*. * Remerciements à Anton Camacho de la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM) pour la fourniture des données compilées (cas confirmés et probables) du et de la. Bonthe Grand Cape Gbarpolu Mount Pujehun Bong Bonthe Port Loko Bo Bonthe Grand Cape Gbarpolu Mount Pujehun Bong Nimba Bomi Nimba Grand Gedeh Port Loko Bo Bonthe Bong Nimba Bomi Kambia (urban & rural) Kono Tonkolili Moyamba Bo Bonthe Pujehun Guékédou Grand Cape Gbarpolu Mount Bong Bomi Nimba Kono Tonkolili Moyamba Bo Bonthe Pujehun Grand Gedeh Maryland Grand Kru Guékédou Grand Cape Gbarpolu Mount Bong Nimba Bo Bonthe Pujehun River Gee Grand Cape Gbarpolu Mount Bong Nimba Bonthe Pujehun Grand Gedeh Maryland Grand Kru Guékédou Grand Cape Gbarpolu Mount Nimba Maryland Grand Kru Kono Tonkolili Moyamba Bo Bonthe Grand Cape Gbarpolu Mount Nimba Koinadugu Bombali Port Loko Kono Tonkolili Moyamba Bo Bonthe Pujehun Grand Cape Gbarpolu Mount Grand Gedeh Maryland Grand Kru N Zérékoré Lola Bong River Cess (OMS 2 décembre 215) Nimba Grand Bassa Montserrado River Gee 1 Km Bomi Sinoe Guékédou Kenema River Cess Kambia Grand Bassa (urban & rural) Bong N Zérékoré Lola Guékédou Kenema Pujehun Bombali Port Loko Montserrado Grand Gedeh River Gee 1 Km Bomi Sinoe River Cess Kambia Grand Bassa (urban & rural) Koinadugu N Zérékoré Lola Bong River Gee Maryland Grand Kru 1 Km Kenema Montserrado River Gee 1 Km Bo Bomi Sinoe Kono Tonkolili Moyamba Bombali Port Loko River Cess Kambia (urban & rural) Grand Bassa N Zérékoré Lola Grand Gedeh Sinoe Koinadugu River Cess Nimba Grand Bassa Maryland Grand Kru Montserrado Grand Gedeh Maryland Grand Kru Guékédou Kenema Bomi Sinoe 1 Km Kono Tonkolili Moyamba River Cess Bombali Port Loko Bong Bomi River Gee Grand Cape Gbarpolu Mount Pujehun Sinoe 1 Km N Zérékoré Lola Montserrado Décembre 215 Koinadugu Kambia Grand Bassa (urban & rural) N Zérékoré Lola Bonthe Grand Gedeh Kenema Montserrado River Gee 1 Km Bombali Port Loko Bomi Sinoe River Cess Kambia Grand Bassa Montserrado (urban & rural) N Zérékoré Lola Koinadugu Kenema Bombali Port Loko Koinadugu Novembre 215 Bo Kenema River Cess Nimba Moyamba Guékédou Kono Tonkolili Grand Bassa River Gee Maryland Grand Kru 1 Km Bong Bombali Port Loko (urban & rural) Grand Cape Gbarpolu Mount Koinadugu Kambia N Zérékoré Lola Montserrado Pujehun Sinoe Bomi Grand Gedeh Octobre 215 Bonthe Guékédou Kenema River Cess Nimba Bo Grand Bassa River Gee Bong Montserrado Maryland Grand Kru 1 Km (urban & rural) N Zérékoré Lola Grand Cape Gbarpolu Mount Pujehun Sinoe River Gee Maryland Grand Kru 1 Km Kono Tonkolili Moyamba Bombali Port Loko Grand Gedeh Sinoe Koinadugu Kambia River Cess Bomi Grand Gedeh Bonthe Nimba Grand Bassa River Cess Guékédou Bong Kenema Grand Cape Gbarpolu Mount Pujehun Kono Bo Grand Bassa Septembre 215 Nimba Tonkolili Moyamba (urban & rural) Bong Bomi N Zérékoré Lola Juin 215 Bombali Port Loko 1 Km Montserrado River Gee Maryland Grand Kru Koinadugu Kambia N Zérékoré Lola Grand Cape Gbarpolu Mount Pujehun River Gee Maryland Grand Kru 1 Km Bomi Grand Gedeh Bonthe Kenema Bo Guékédou Kono Tonkolili Moyamba Sinoe Montserrado Bonthe Grand Gedeh Août 215 Bo Sinoe Guékédou Kenema River Cess River Gee Nimba Nimba River Cess Montserrado Kono Tonkolili Moyamba Grand Bassa Montserrado Maryland Grand Kru 1 Km Bong Bombali Port Loko (urban & rural) Grand Cape Gbarpolu Mount Pujehun Koinadugu Kambia N Zérékoré Lola Port Loko Grand Bassa Mai 215 Sinoe Bomi Grand Gedeh Juillet 215 Bonthe River Cess Guékédou 1 Km Bong Bomi Koinadugu Bombali Kambia Grand Cape Gbarpolu Mount Pujehun (urban & rural) N Zérékoré Lola River Gee Maryland Grand Kru Kono Bonthe Kenema Bo Guékédou Kono Tonkolili Moyamba Grand Gedeh Kenema Bo Grand Bassa Montserrado Tonkolili Moyamba (urban & rural) N Zérékoré Lola Grand Cape Gbarpolu Mount Port Loko Bombali Kambia Kenema Pujehun Guékédou Kono Tonkolili Moyamba (urban & rural) Port Loko Sinoe Koinadugu Bombali Kambia Koinadugu River Cess Montserrado River Gee Maryland Grand Kru Grand Gedeh Nimba Bombali Grand Bassa Avril 215 Bong Bomi Koinadugu Kambia Grand Cape Gbarpolu Mount Pujehun (urban & rural) N Zérékoré Lola Sinoe 1 Km Bonthe Kenema Bo Guékédou Kono Tonkolili River Cess Mars 215 Nimba Bong Moyamba (urban & rural) Grand Bassa River Gee Maryland Grand Kru 1 Km Port Loko Bomi Sinoe Bombali Kambia River Gee Maryland Grand Kru 1 Km Koinadugu Grand Cape Gbarpolu Mount Pujehun N Zérékoré Lola Montserrado Bonthe River Cess Montserrado Février 215 Bong Grand Bassa River Gee Maryland Grand Kru Grand Cape Gbarpolu Mount Pujehun Kenema Bo Guékédou Kono Tonkolili Bombali Moyamba (urban & rural) N Zérékoré Lola Bomi Grand Gedeh 1 Km Janvier 215 Sinoe Bonthe Sinoe Décembre 214 Koinadugu Port Loko Kenema River Cess Bo Guékédou Kono Tonkolili Moyamba Grand Bassa Montserrado Port Loko (urban & rural) N Zérékoré Lola Kambia Grand Gedeh Novembre 214 River Cess River Gee Maryland Grand Kru 1 Km Nimba Grand Bassa Montserrado Sinoe Bong Bomi Grand Gedeh River Gee Maryland Grand Kru 1 Km N Zérékoré Lola Grand Cape Gbarpolu Mount River Cess Pujehun Kenema Bo Bonthe Nimba Moyamba Guékédou Kono Tonkolili Grand Bassa Sinoe Bong Montserrado Grand Gedeh Grand Cape Gbarpolu Mount Pujehun Bomi Bombali Kambia Koinadugu Kenema Guékédou Kono Tonkolili Moyamba (urban & rural) Bombali Kambia Koinadugu Bonthe Port Loko (urban & rural) N Zérékoré Lola Bombali Kambia River Cess Octobre 214 Bo Koinadugu Guékédou Kono Kenema Moyamba Nimba Tonkolili Grand Bassa River Gee Maryland Grand Kru 1 Km Bong Montserrado Sinoe Grand Cape Gbarpolu Mount Pujehun Bombali Port Loko (urban & rural) N Zérékoré Lola Koinadugu Kambia Bomi Grand Gedeh River Cess Bo Bonthe Nimba Moyamba Guékédou Kono Kenema Tonkolili Grand Bassa Montserrado Bong Bomi Port Loko (urban & rural) N Zérékoré Lola Grand Cape Gbarpolu Mount Pujehun River Gee Maryland Grand Kru Bonthe Bombali Kambia Koinadugu Septembre 214 Bo Kenema Sinoe 1 Km Moyamba Guékédou Kono Tonkolili * 1 décès probable Commune de Matam le 12 mars 214 Grand Gedeh Août 214 River Cess Nimba Grand Bassa River Gee Bong Montserrado Maryland Grand Kru Port Loko Bombali Kambia (urban & rural) N Zérékoré Lola Grand Cape Gbarpolu Mount Pujehun Sinoe 1 Km Koinadugu Bomi Grand Gedeh Bo River Cess Moyamba Kenema Guékédou Kono Tonkolili Grand Bassa Montserrado Juillet 214 Nimba Bomi Port Loko (urban & rural) N Zérékoré Lola Bombali Kambia * Bo Kenema Mois d atteinte des capitales Juin 214 (urban & rural) Guékédou Kono Tonkolili Moyamba Port Loko Koinadugu Bombali Kambia Koinadugu Mai 214 Avril 214 Mars 214 Février 214 Décembre 213-Janvier 214 Grand Gedeh Sinoe River Gee 1 Km Maryland Grand Kru Aucun cas confirmé notifié en en semaine et trois cas confirmés au dans le Comté de Monserrado. Aucun nouveau cas depuis la semaine

33 33 Stratégies de lutte La lutte contre le virus Ébola est globale (annexe) et associe plusieurs stratégies : - mobilisation de la population et de ses leaders crédibles pour l engagement communautaire, par l écoute et le dialogue avec l aide des socio-anthropologues, des spécialistes de la communication communautaire et de supports de communication adaptés (messages radiodiffusés en langues vernaculaires au niveau des radios rurales, distribution de dépliants, utilisation d une boite à images, ), pour la prévention et le contrôle des réticences par la négociation avec l appui des ressortissants (personnalités ne vivant plus dans la localité) des localités réticentes et l adaptation des protocoles d intervention des équipes de sensibilisation et d investigation ; les forces de sécurité ne sont mises en œuvre qu à titre dissuasif et pour protéger les équipes de riposte en contexte de réticences et la force n est réellement mise en œuvre qu en dernier recours dans les situations les plus graves de troubles à l ordre public ; dans ce cadre l initiative de remobilisation intitulée «Zéro Ebola en 6 jours» a été mise en œuvre à partir de la semaine 2/215. Elle s est poursuivie jusqu au 15 avril à la demande des présidents des pays de l Union du fleuve Mano («Mano River Union») et se poursuit toujours (figure 11) ; la vaccination en anneau (en ceinture) des contacts et des contacts de contacts autour des cas confirmés par le vaccin Ebola rvsv-ebov s est inscrit dans cette initiative ; - mise en place d un système d alerte précoce par les agents communautaires, les tradipraticiens et les comités de veille villageois (CVV) et de quartier dans la capitale (CVQ), lors de l apparition de cas et/ou de décès communautaires suspects ; - enterrements sécurisés par les équipes de la croix rouge guinéenne en présence de membres de la famille associés à des mesures d accompagnement (sensibilisation préalable par les CVV/CVQ et les autorités traditionnelles villageoises/de quartier, condoléances, offrandes) ; l objectif de 1% d enterrements suspects sécurisés est un des objectifs de l initiative «Zéro Ebola en 6 jours» (figure 11) ; - identification des sujets contacts et suivi à 1% de ces contacts pendant une durée de 21 jours au maximum (incubation maximale de la maladie à virus Ebola [MVE]) avec mesures d incitation au maintien à domicile par la fourniture de denrées alimentaires adaptées (riz, haricots, huile ) (stratégie de cerclage) ; le suivi de 1% des contacts est un objectif majeur pour contrôler la transmission et atteindre l élimination de la MVE en ; - alerte par l entourage, le CVV/CVQ ou les agents communautaires en cas de départ effectif (ou suspicion par non présentation au contrôle quotidien pendant 2 jours consécutifs) de la préfecture d un sujet contact par tous les moyens possibles (coursier vers le centre de santé le plus proche, téléphone ou appel au 115, alerte auprès des services aéroportuaire de et des capitales régionales ainsi que dans les pays frontaliers) en indiquant l identité du contact et autant que possible le lieu probable de destination et les coordonnées de la famille d accueil (figure 3) ; - prise en charge médicale rapide des contacts présentant des signes de MVE avec transport médical sécurisé vers le centre de transit/centre de traitement Ébola (CTE) le plus proche. Le pronostic des patients infectés est influencé par la rapidité et la qualité de la prise en charge, notamment la réhydratation. 33

34 34 Annexe 1 : Schéma synthétique des stratégies de lutte contre l infection hémorragique à virus Ebola Une approche globale, complexe à mettre en œuvre. À risque Gestion des corps Enterrement digne, rassurant et sécurisé Non à risque Notification DC com. Alerte Comité de veille Guéri Soutien psychosocial Décédé Négatif Population Décédé (village/quartier urbain) Transport sécurisé médicalisé Centre de de traitement traitemnt Centre Malade Gestion des malades Soutien psychologique Laboratoire Notification Non malade Transport sécurisé médicalisé Environnement Contacts Mobilisation sociale Sensibilisation Suivi comme contact Assainissement «Sanitation» Surveillance et Suivi des contacts Malade en phase de début Mesures accompagnement Suivi 21 jours Non malade après 21 jours de surveillance Education pour la santé Virus Mesures accompagnement 34

35 35 Annexe 2 : Publications sur l épidémie d Ébola en ou publications qui intègrent les données de la (liste non exhaustive) Baize S, Pannetier D, Oestereich L et al. Emergence of Zaire Ebola Virus Disease in Guinea- Preliminary Report, N Engl J Med 214;371: Bah EI, Lamah M-C, Fletcher T, et al. Clinical Presentation of Patients with Ebola Virus Disease in, Guinea. N Engl J Med 215 Jan 1;372(1):4-7. doi: 1.156/NEJMoa Epub 214 Nov 5 WHO Ebola Response Team (214).Ebola Virus Disease in West Africa. The First 9 Months of the Epidemic and Forward Projections. N Engl J Med 214 Oct 16;371(16): Barry M, Traoré FA, Sako FB, Kpamy DO, Bah EI, Poncin M et al. Ebola outbreak in, Guinea: epidemiological, clinical, and outcome features. Med Mal Infect 214;44:491-4 Baggi F, Taybi A, Kurth A, Van Herp M, Di Caro A, Wolfel R, Gunther S, Decroo T, Declerck H, Jonckheere S. Management of pregnant women infected with Ebola virus in a treatment centre in Guinea, June 214 Euro Surveill 214;19(49) Kuhn JH, Andersen KG, Baize S et al. Nomenclature- and database-compatible names for the two Ebola virus variants that emerged in Guinea and the Democratic Republic of the Congo in 214. Viruses 214; 6: Bausch DG, Schwarz L. Outbreak of ebola virus disease in Guinea: where ecology meets economy PLoS Negl Trop Dis 214;8:e356 Calvignac-Spencer S, Schulze JM, Zickmann F, Renard BY. Clock rooting further demonstrates that Guinea 214 EBOV is a member of the Zaïre lineage. PLoS Curr 214 Dudas G, Rambaut A. Phylogenetic analysis of Guinea 214 EBOV Ebolavirus outbreak. PLoS Curr 214 Nau JY. [Why does the Ebola virus (which is prevalent in Guinea today) not scare us?] Rev Med Suisse 214 Faye O, Boëlle PY, Heleze E, Faye O, Loucoubar C, Magassouba N et al. Chains of transmission and control of Ebola virus disease in, Guinea, in 214: an observational study. Lancet Infect Dis 215; S : Victory KR, Coronado F, Ifono SO, Soropogui T, Dahl BA. Ebola transmission link to a single funeral ceremony,, Guinea, decembre 214-janvier 215. MMWR April 215;64: Walker PGT, White MT, Griffin JT, Reynolds A, Ferguson NM, Ghani A. Malaria morbidity and mortality in Ebolaaffected countries caused by decreased health-care capacity, and the potential effect of mitigation strategies: a modelling analysis. Lancet Infect Dis Published online April 24, 215, Ndawinz JDA, Cissé M, Diallo MSK, Sidibé CT, D Ortenzio E. Prevention of HIV spread during the Ebola outbreak in Guinea. Lancet 215;385,April 11,1393. Qureschi AI, Chughtai M. Acute specialized care of patients with Ebola virus disease: gaps and opportunities. JVNI 215;8:S1-3. Qureschi AI, Chughtai M, Bah EI, Barry M, Béavogui K, Loua TO et al. High survival rates and associated factors among Ebola virus disease patients hospitalized at Donka national hospital,, Guinea. JVNI 215;8:S4-11. Shuchman M. Ebola vaccine trials in west Africa faces criticism. TheLancet.com 215;385: Simon-Loriere E, Faye O, Faye O, Koivogui L, Magassouba N, Keita S et al. Distinct lineages of Ebola virus in Guinea during the 214 West African epidemic. Nature 215;524: Røttingen JA. Ebola vaccine trial in Guinea. TheLancet.com 215;385: Carroll JW, Matthews DA, Hiscox JA et al. Temporal and spatial analysis of the Ebola virus outbreak in West Africa. Nature 215; doi:1.138/nature Sagui E, Janvier F, Baize S, Foissaud V, Koulibaly F, Savini H et al. Severe Ebola virus infection with encephalopathy. Evidence for direct virus involvement. Clin Infect Dis. 215 Jul 21. pii: civ66. [Epub ahead of print]. Plucinski MM, Guilavogui T, Sidikiba S, Diakité N, Diakité S, Dioubaté M et al. Effect of the Ebola-virus-disease epidemic on malaria case management in Guinea, 214: a cross-sectional survey of health facilities. Lancet Infect Dis Published online June 24, 215, Qureshi AI, Chughtai M, Loua TO, Pe Kolie J, Camara HF, Ishfaq MF et al. Study of Ebola Virus Disease Survivors in Guinea. Clin Infect Dis 215 Jun 9. pii: civ453. [Epub ahead of print]. Henao-Restrepo AM, Longini IM, Egger M, Dean NE, Edmunds WJ, Camacho A et al. Efficacy and effectiveness of an rvsv-vectored vaccine expressing Ebola surface glycoprotein: interim results from the Guinea ring vaccination cluster-randomised trial. The Lancet 215;386: Li Z, Teng Z, Feng X, Li Y, Zhang H. Dynamical Analysis of an SEIT Epidemic Model with Application to Ebola Virus Transmission in Guinea. Comput Math Methods Med 215;215: doi: /215/ Epub 215 Jul 2. 35

36 van Griensven J, De Weiggheleire A, Delamou A, Smith PG, Edwards T, Vandekerckhove P et al. The use of Ebola Convalescent Plasma to treat Ebola Virus Disease in resource constrained settings: A perspective from the field. Clin Infect Dis 215 Aug 1. pii: civ68. [Epub ahead of print]. 27. Pigott DM, Golding N, Mylne A, Huang Z, Henry AJ, Brady OJ et al. Mapping the zoonotic niche of Ebola virus disease in Africa. elife 214;3: e4395. DOI: 17554/eLife Dhillon RS, Kelly JD. Community trust and the Ebola endgame. N Engl J Med 215;373: Barden-O'Fallon J, Barry MA, Brodish P, Hazerjian J. Rapid Assessment of Ebola-Related Implications for Reproductive, Maternal, Newborn and Child Health Service Delivery and Utilization in Guinea. PLOS Currents Outbreaks. 215 Aug 4. Edition 1. doi: /currents.outbreaks.bba69dd91bc39ddb3c6d7b Krause PR. Interim results from a phase 3 Ebola vaccine study in Guinea. TheLancet.com 215;386: Cournac JM, Karkowski L, Bordes J, Aletti M, Duron S, Janvier F et al. Rhabdomyolysis in Ebola virus disease. Results of an observational study in a treatment center in Guinea. Clin Infect Dis. 215 Sep 3. pii: civ779. [Epub ahead of print]. 32. Dong F, Xu D, Wang Z, Dong M. Evaluation of Ebola spreading in West Africa and decision of optimal medicine delivery strategies based on mathematical models. Infect Genet Evol 215 Sep 4. pii: S (15)37-6. doi: 1.116/j.meegid [Epub ahead of print] 33. Cleaton JC, Viboud C, Simonsen L, Hurtado AM, Chowell G. Characterizing Ebola transmission patterns based on internet news reports. Clin Infect Dis 215 Sep 3. pii: civ748. [Epub ahead of print] 34. Hersey S, Martel L, Jambai A, Keita S, Yoti Z, Meyer E. Ebola Virus Disease - Sierra Leone and Guinea, August 215. MMWR Sept. 215;64: Leuenberger D, Hebelamou J, Strahm S, De Rekeneire N, Balestre E, Wandeler G, Dabis F; IeDEA West Africa study group. Impact of the Ebola epidemic on general and HIV care in, Forest Guinea, 214. AIDS 215;29: Dopson SA, Rodriguez R, Rouse EN. Providing Logistics Support to CDC-Deployed Staff for the Ebola Response in Liberia, Guinea, and Sierra Leone. Health Promot Pract 215 Sep 18. pii: [Epub ahead of print] 37. Grinnell M, Dixon MG, Patton M, Fitter D, Bilivogui P, Johnson C et al. Ebola Virus Disease in Health Care Workers - Guinea, 214. MMWR Oct 2;64: Naidoo D, Durski K, Formenty P. Réponse des laboratoires à l épidémie d Ebola en Afrique de l Ouest, Relevé Epidémiologique Hebdomadaire OMS 215;32: Liu W, Tang S & Xiao Y. Model Selection and Evaluation Based on Emerging Infectious Disease Data Sets including A/H1N1 and Ebola. Computational and Mathematical Methods in Medicine 215;Article ID 2715,14 pages Ivorra B, Ngom D & Ramos AM. Be-CoDiS: A mathematical model to predict the risk of human diseases spread between countries. Validation and application to the 214 Ebola Virus Disease epidemic. Bull Math Biol. 215 Oct 8. [Epub ahead of print] 41. Janvier F, Gorbatch S, Queval L, Top J, Vigier C et al. Difficulties of interpretation of Zaire Ebola Virus PCR results and implication in the field. J Clin Virol 215 Jun;67: Cellarier GR, Bordes J, Karkowski L, Gagnon N, Billhot M, Cournac JM et al. Safety, feasibility, and interest of transthoracic echocardiography in a deployed French military Ebola virus disease treatment center in Guinea. Intensive Care Med 215 Aug;41(8): Enserink M. Infectious diseases. In Guinea, a long, difficult road to zero Ebola cases. Science 215 May 1;348(6234): Agusto FB, Teboh-Ewungkem MI, Gumel AB. Mathematical assessment of the effect of traditional beliefs and customs on the transmission dynamics of the 214 Ebola outbreaks. BMC Med 215; 13: Helleringer S, Noymer A. Magnitude of Ebola relative to other causes of death in Liberia, Sierra Leone, and Guinea. Lancet Glob Health 215 May;3(5):e Cenciarelli O, Pietropaoli S, zia A, Carestia M, D'Amico F, Sassolini A et al. Ebola virus disease outbreak in west Africa: an analysis of the epidemic spread and response. Int J Microbiol 215;215: Moreau M, Spencer C, Gozalbes JG, Colebunders R, Lefevre A, Gryseels S et al. Lactating mothers infected with Ebola virus: EBOV RT-PCR of blood only may be insufficient. Eurosurveillance 215;2:22 January Frieden TR, Damon IK. Ebola in West Africa-CDC's Role in Epidemic Detection, Control, and Prevention. Emerg Infect Dis 215 Nov;21(11): Dixon MG, Taylor MM, Dee J, Hakim A, Cantey P, Lim T et al. Contact Tracing Activities during the Ebola Virus Disease Epidemic in and, Guinea, 214. Emerg Infect Dis 215 Nov;21(11): Enanoria WTA, Worden L, Liu F, Gao D, Ackley S et al. Evaluating subcriticality during the Ebola epidemic in West Africa. PLoS One 215 Oct 2;1(1):e

37 Ivorra B, Ngom D, Ramos AM. Be-CoDiS: A mathematical model to predict the risk of human diseases spread between countries Validation and application to the Ebola Virus Disease epidemic. Bull Math Biol 215 Oct 8. [Epub ahead of print]. 52. Bordes J, Janvier F, Aletti M, de Greslan T, Gagnon N, Cotte J et al. Organ failures on admission in patients with Ebola virus disease. Intensive Care Med 215;41: Bordes J, Gagnon N, Cotte J, de Greslan T, Rousseaul C, Billhot M et al. Caring for critically ill patients infected with the Ebola virus caring for patients with Ebola: logistic and human challenges. Chest 215;148:e Kirigia JM, Masiye F, Kirigia DG, Akweongo P. Indirect costs associated with deaths from the Ebola virus disease in West Africa. Infect Dis Poverty 215 Oct 29;4: Glynn JR. Age-specific incidence of Ebola virus disease. Lancet 215 Aug 1;386(9992): Nadhem S, Nejib HD. The Ebola contagion and forecasting virus: evidence from four African countries. Health Econ Rev 215; 5: Shen M, Xiao Y, Rong L. Modeling the effect of comprehensive interventions on Ebola virus transmission. Sci Rep 215 Oct 3;5: doi: 1.138/srep Webb GF, Browne CJ. A model of the Ebola epidemics in West Africa incorporating age of infection. J Biol Dyn 216 Dec;1: Horby PW, Endzt H, Muyembe-Tamfum JJ, van Griensven J, Gevao S, Goossens H et al. Ebola: Europe-Africa research collaborations. Lancet Infect Dis 215 Nov;15(11): Cotte J, Cordier PY, Bordes J, Janvier F, Esnault P, Kaiser E et al. Fluid resuscitation in Ebola Virus Disease: A comparison of peripheral and central venous accesses. Anaesth Crit Care Pain Med 215 Nov 2. pii: S (15) doi: 1.116/j.accpm [Epub ahead of print]. 61. Greiner AL, Angelo KM, McCollum AM, Mirkovic K, Arthur R, Angulo FJ. Addressing contact tracing challenges Critical to halting Ebola virus disease transmission. Int J Infect Dis 215 Nov 4. pii: S (15) doi: 1.116/j.ijid [Epub ahead of print]. 62. Marcon S, Filhos N. : les infirmiers militaires au chevet des soignants atteints d Ébola. Rev Infirm 215 Nov;64(215): Hsieh YH. Temporal Course of 214 Ebola virus disease (EVD) outbreak in west Africa elucidated through morbidity and mortality data: a tale of three countries. PloS One 215 November 11. doi:1.1371/journal. pone Faye O, Faye O, Soropogui B, Patel P, El Wahed AA, Loucoubar C et al. Development and deployment of a rapid recombinase polymerase amplification Ebola virus detection assay in Guinea in 215. Euro Surveill 215;2(44): Wölfel R, Stoecker K, Fleischmann E, Gramsamer B, Wagner M, Molkenthin P et al. Mobile diagnostics in outbreak response, not onlyfor Ebola: a blueprint for a modular and robust field laboratory. Euro Surveill 215;2(44): Zachariah R, Ortuno N, Hermans V, Desalegn W, Rust S, Reid AJ et al. Ebola, fragile health systems and tuberculosis care: a call for preemptive action and operational research. Int J Tuberc Lung Dis 215;19(11): Seytre B. Time to change Ebola communication. African Affairs, 19 November 215, journals.org/letters/114/454/136# Janvier F, Foissaud V, Delaune D, Flusin O, Dubrous P, Nab CM et al. Deployment of the french military field laboratory dedicated to Ebola virus infected patients in Guinea, January 215 to July 215. J Infect Dis 215 Nov 23. pii: jiv Dedkov VG, Magassouba NF, Safonova MV, Deviatkin AA, Dolgova AS, Pyankov OV et al. Development and evaluation of a real-time RT-PCR assay for the detection of Ebola virus (Zaire) during an Ebola outbreak in Guinea in J Virol Methods 215 Nov 17. pii: S (15) Faye O, Andronico A, Faye O, Salje H, Boëlle PY, Magassouba N et al. Use of viremia to evaluate the baseline case fatality ratio of Ebola virus disease and inform treatment studies: a retrospective cohort study. PLOS Medicine; December 1, 215. DOI:1.1371/journal.pmed Saéz AM, Weiss S, Nowak K, Lapeyre V, Zimmermann F, Düx A et al. Investigating the zoonotic origin of the West African Ebola epidemic. EMBO Mol Med 215;7: Chretien JP, Riley S, George DB. Mathematical modeling of the West Africa Ebola epidemic. Elife 215 Dec 8;4. pii: e9186. doi: /eLife [Epub ahead of print]. 73. Petti S, Messano GA, Vingolo EM, Marsella LT, Scully C. The face of Ebola: changing frequency of haemorrhage in the West African compared with Eastern-Central African outbreaks. BMC Infect Dis 215;15:

38 Grélot L, Koulibaly F, Maugey N, Janvier F, Foissaud V, Aletti M et al. Moderate thermal strain in healthcare workers wearing personal protective equipment during treatment and care activities in the context of the 214 Ebola virus disease outbreak. J Infect Dis 215 Dec 9. pii: jiv585. [Epub ahead of print]. 75. Ladner JT, Wiley MR, Mate S, Dudas G, Prieto K, Lovett S et al. Evolution and Spread of Ebola Virus in Liberia, Cell Host Microbe 215;18: Camacho A, Eggo RM, Funk S, Watson CH, Kucharski AJ, Edmunds WJ. Estimating the probability of demonstrating vaccine efficacy in the declining Ebola epidemic: a Bayesian modelling approach. BMJ Open 215 Dec 15;5(12):e9346. doi: /bmjopen Janvier F, Sagui E, Foissaud V. ReEBOV Antigen Rapid Test kit for Ebola. Lancet 215;386: Sacks JA, Zehe E, Redick C, Bah A, Cowger K et al. Introduction of Mobile Health Tools to Support Ebola Surveillance and Contact Tracing in Guinea. Glob Health Sci Pract 215;3: Caluwaerts S, Fautsch T, Lagrou D, Moreau M, Camara AM et al. Dilemmas in managing pregnant women with Ebola: 2 cases reports. Clin Infect Dis 215 Dec 17. pii: civ124. [Epub ahead of print]. 8. Kucharski AJ, Eggo RM, Watson CH, Camacho A, Funk S, Edmunds WJ. Effectiveness of ring vaccination as control strategy for Ebola virus disease. Emerg Infect Dis 216 Jan;22(1):15-8. L article de Ladner et coll. (référence 75 du présent bulletin) est particulièrement intéressant. Il décrit l évolution et la diffusion de l épidémie de maladie à virus Ébola (MVE) au à partir de l analyse des souches virales ayant été identifiées au (14 génomes) et dans les pays frontaliers (782 séquences). La figure 1 ci-dessous, qui apparait en tête de la version numérique de l article, résume l essentiel de ce qu il faut retenir de l origine et de la diffusion de la MVE au. La première introduction dans le Comté de, entre fin mars et mi-avril 214, a comme origine la. Elle a été localement contrôlée. La deuxième vague épidémique est ensuite liée à l introduction entre fin mai et mi-juin 214 du virus depuis la (le premier cas documenté est une malade qui est venue de le 23 mai, qui décède dans le Comté de et dont le corps a été ramené en pour son enterrement). Enfin les résultats montrent que plusieurs introductions du virus en forestière ont eu lieu depuis le à partir de juin-juillet 214 (lignées LB1, 4 et 5). La figure 2, tirée de l article, montre la distribution des différentes lignées libériennes (LB1 à 8) du virus Ébola au, en et au. Figure 1 : Diffusion des virus Ebola au Figure 2 : Distribution des lignées libériennes du virus Ebola 38

39 39 Annexe 3 : Critères OMS pour déclarer la fin de la flambée d Ébola en, au ou en Sierra Leone. Note d information mise à jour de mai 215 (*) Définition de «zéro» cas d Ébola La flambée de maladie à virus Ébola (MVE) sera considérée comme terminée dans l un des pays cités ci-dessus lorsque 42 jours se seront écoulés après que le dernier cas confirmé ait donné deux tests négatifs à la recherche du virus dans des échantillons sanguins (voir Note 1 ci-dessous). Une fois terminée cette période de 42 jours, chaque pays doit maintenir un système de surveillance renforcée pendant encore 9 jours, puis ensuite assurer la surveillance continuelle et la notification. La fin de la flambée d Ébola dans la sous-région de l Afrique de l Ouest sera déclarée quand la période de 42 jours sera terminée dans le dernier pays affecté. Note 1. Il y a trois scénarios possibles pour le dernier cas lors d une flambée d Ébola Le cas a été isolé et sa positivité confirmée. La personne a guéri et a donné ultérieurement des tests négatifs à la PCR sur deux échantillons sanguins prélevés par ponction veineuse à au moins 48 heures d intervalle. Le décompte des 42 jours commence alors le lendemain du jour au cours duquel le second échantillon négatif à la PCR a été prélevé. Le cas a été isolé et sa positivité confirmée. La personne est décédée dans l Unité de traitement d Ébola (UTE) et l inhumation sans risque a été organisée par l UTE. Le décompte des 42 jours commence le lendemain de l enterrement. Le cas était un contact d un cas confirmé d Ébola. La personne est décédée et a été enterrée dans la communauté. Sa positivité a été confirmée (échantillons prélevés positifs aux tests en laboratoire) ou c est un cas probable (pas d échantillons prélevés pour des analyses en laboratoire). Le décompte des 42 jours commence le lendemain de l enterrement. Note 2. Explication du critère des 42 jours, suivis de 9 jours supplémentaires de surveillance renforcée. On considère que les 42 jours représentent le double de la durée maximale d incubation pour les infections à virus Ébola. On peut donc juger que le délai de 42 jours après que le dernier cas a donné un test négatif par deux fois permet de confirmer l interruption de la transmission interhumaine. Compte tenu du risque permanent de nouvelles importations de la MVE dans n importe quel pays jusqu à ce que la transmission ait été interrompue dans toute la sous-région de l Afrique de l Ouest, les conséquences d une nouvelle émergence à partir d un réservoir animal et la possibilité d une transmission par voie sexuelle ou d une chaîne de transmission passée inaperçue font qu il faut maintenir une surveillance renforcée pendant 9 jours au-delà de la période initiale de 42 jours. À cet égard, les considérations sont les suivantes : Tant que la transmission du virus Ébola persiste en Afrique de l Ouest, sa réintroduction par le biais d un patient en phase d incubation ou malade est possible, compte tenu de la porosité des frontières et des déplacements fréquents de personnes entre les pays. Pour cette raison, il faut maintenir un contrôle rigoureux aux frontières et une stricte surveillance jusqu à ce que le virus Ébola ait disparu de toute la sous-région de l Afrique de l Ouest. Ces activités supposent une solide collaboration transfrontalière et une mise en œuvre efficace des plans de préparation. Selon les données disponibles, le virus Ébola peut persister à l état viable dans le sperme pendant au moins 82 jours et peut-être pendant plus de 6 mois. Toutefois, on ignore encore la fréquence de la transmission par voie sexuelle et la durée de l infectiosité potentielle du virus dans le liquide séminal. Par conséquent, avec des milliers de survivants en Afrique de l Ouest, il y a une possibilité de réémergence du virus Ébola par transmission sexuelle au-delà de 42 jours. En dehors de la transmission interhumaine, la réintroduction du virus Ébola à partir d un réservoir animal dans la population humaine peut également se produire. Sur les six pays ayant connu des flambées d Ébola dans le passé, deux ont signalé une deuxième flambée dans l année qui a suivi (le Congo et la République démocratique du Congo), un dans les deux ans (le Gabon) et un dans les trois ans (le Soudan). Au total, quatre des six pays ont connu une seconde flambée dans un délai de trois ans. Deux pays (l Ouganda et la ) n ont pas eu d autres flambées au cours des cinq années suivantes. Note 3. L importance d éviter la stigmatisation pour les survivants Hommes ou femmes, ceux qui survivent à une infection par le virus Ébola risquent d être stigmatisés. Il ne faut ménager aucun effort pour réduire le plus possible la stigmatisation, au moyen de la mobilisation sociale, de l engagement des communautés et de l éducation. Des messages clairs doivent être élaborés pour : (1) expliquer clairement que les survivants sont complètement guéris et ne présentent aucun risque pour l ensemble de la communauté et (2) veiller à ce que les survivants prennent des précautions suffisantes (c est-à-dire l abstinence ou l utilisation des préservatifs) jusqu à ce que le risque de transmission sexuelle ait disparu (voir ci-après). Modalités de la surveillance et des tests de laboratoire Pendant la période finale des 42 jours Au cours de cette période, les pays doivent : 1) assurer la recherche active des cas autour des cas confirmés et des chaînes de transmission, 2) mettre en œuvre la surveillance active et passive de la maladie à virus Ebola (par exemple au moyen de visites régulières dans les établissements de santé et en maintenant un système d alerte et de signalement dans l ensemble du pays), 3) faire des tests post-mortem de recherche du virus Ebola après les décès dans les communautés et 4) proposer l analyse d échantillons de sperme aux survivants et, pour ceux qui donnent un résultat positif, faire des tests mensuels jusqu à l obtention de deux tests négatifs consécutifs. 1 Les autorités nationales doivent aussi veiller à un dépistage approprié des donneurs de sang et des produits dérivés. D autres activités de surveillance de la maladie à virus Ebola peuvent inclure, en fonction des circonstances et des buts recherchés, des enquêtes sur les femmes enceintes sans antécédent d Ébola 2 et une surveillance par réseau sentinelle des patients présentant une affection fébrile. Après la fin de la période de 42 jours Une fois la période de 42 jours écoulée, il convient de maintenir des mesures de surveillance active et passive pendant 9 jours, de préférence intégrées à la surveillance d autres maladies à potentiel épidémique (par exemple un système de surveillance intégrée des maladies et de riposte, IDSR). La surveillance passive de la maladie à virus Ebola et des autres maladies doit se poursuivre 39

40 4 indéfiniment. De même, les mesures de lutte contre l infection et les plans de préparation à Ebola doivent toujours rester en place et contrôlés dans tous les pays qui ont été touchés par cette maladie. Les tests post-mortem et les tests sur les échantillons de sperme des survivants doivent également se poursuivre pendant ces 9 jours supplémentaires dans chaque pays. D autres activités de surveillance d Ebola par réseau sentinelle pourront être envisagées en fonction des circonstances nationales et des buts recherchés (par exemple pour assurer la confiance dans le système de santé). 1 Il faut vivement recommander aux survivants les pratiques sexuelles sans risque (utilisation du préservatif) ou l abstinence. 2 Pour les femmes enceintes qui survivent à Ebola et poursuivent leur grossesse, il faut mettre en place les mécanismes d un suivi clinique rigoureux. Des précautions de haut niveau pour la prévention et le contrôle de l infection, dont le port d un équipement de protection individuelle complet, doivent être appliquées pour la prise en charge des accouchements. Des tests de détection du virus Ebola et des tests sérologiques seront pratiqués pour les nouveau nés et il faudra prendre les précautions nécessaires pour les soins de l enfant jusqu à que les tests s avèrent négatifs. (*) Mise à jour du 7 mai 215 Explications ajoutées pour le critère des 42 jours. Sections ajoutées sur la définition de «zéro» cas, l approche pendant et après la période de 42 jours, et la stigmatisation en rapport avec ceux qui ont survécu à Ebola. 4

41 41 Annexe 4A : Boite à images pour la lutte contre la maladie à virus Ébola (Coordination nationale) [Dessins Oscar, Novembre 214] 41

42 42 Annexe 4C : Affichette pour l information de la population sur les dispositions de l état d urgence sanitaire renforcé en (Coordination nationale) [Dessins Oscar, Mars 215] 42

43 43 Annexe 4C : Jeu de 4 affiches pour la lutte contre les maladies épidémiques (Plan International) [Dessins Oscar*, Août 215] * sauf une partie de l affiche pour les communautés Affiche pour les communautés Déclarer tout cas de maladies présentant de signes non connus aux agents de santé et/ou aux responsables communautaires. Affiche pour les comités de santé Veiller sur le bon fonctionnement du Centre/poste de Santé de la Communauté. Disponibilité des médicaments. Hygiène du centre ou poste de santé. Sensibiliser les membres de la communauté à fréquenter le centre/poste de santé pour tout cas de maladie constaté. Maintenir les mesures d'hygiènes dans la famille (utilisation appropriée des latrines, lavage régulier de mains, assainissement de la concession, désinfection et bonne conservation de l'eau de boisson dans les récipients propres et fermés, bonne conservation et lavage des aliments crus - fruits et légumes - ainsi que les aliments non crus viande, pains ). Signaler tout disfonctionnement aux responsables de la communauté et au district sanitaire. Affiche pour les leaders communautaires Déclarer tout cas de maladies présentant de signes non connus aux agents de santé et/ou aux responsables communautaires. Maintenir les mesures d'hygiènes dans les familles (utilisation des latrines, lavage régulier de mains, assainissement de la concession, désinfection et bonne conservation de l'eau de boisson dans les récipients propres et fermés, bonne conservation et lavage des aliments crus [fruits et légumes] ainsi que les aliments non crus- viande, pains ). Disponibilité de l agent de santé. Affiche pour les personnels de santé Rester vigilant pour tout éventuel cas de maladies suspectes qui peut avoir un potentiel épidémique. Observer scrupuleusement les règles d'hygiènes avant et après toutes consultations d'un malade (port de gangs et de masques, utilisation de désinfectants). Remonter aux districts sanitaires de leurs zones respectives toute affection inhabituelle constatée. Poursuivre la sensibilisation des communautés pour le maintien des mesures d'hygiènes individuelles et collectives. 43

44 44 Annexe 4D : Images avec message illustrant des cahiers scolaires pour la rentrée 215 [Dessins Aïssatou Kadé Baldé, Nov. 215]. Je m engage pour la Santé de ma Communauté Plus vite j irai à l hôpital, Plus vite je serai SOIGNÉ Mon amie a survécu à Ébola, Notre amitié aussi Coordination Nationale de Lutte contre Ebola En collaboration avec les partenaires Communication 44

45 45 Annexe 5 : Les figures A5 à D5 présentent l incidence cumulée pour 1 habitants selon les communes de la capitale et les sous-préfectures des préfectures de, de et de Guéckédou à la date du 13 octobre. L incidence à est près de 7 fois plus élevée, celle de est plus de 5 fois plus élevée et celle de Guéckédou est 3,5 fois plus élevée que dans la capitale (249, 198 et 131 versus 37 pour 1 ). La létalité y est également plus importante (67%, 69% et 83% versus 53%), de même que celle des cas confirmés (66%, 65% et 76% versus 5%). La proportion de décès probables* est la plus élevée à Guéckédou (36%) et la moins élevée à (5%), peut-être sous-estimé, par rapport à (16%) et (12%). * Décès avec lien épidémiologique sans confirmation biologique. Figure A5 : Incidence cumulée pour 1 habitants de la maladie à virus Ébola depuis le début de l épidémie en dans la capitale et ses communes le 15 novembre 215 et incidence mensuelle depuis janvier 214 (Coordination nationale). 6 Incidence mensuelle déclarée Kaloum 4 6 Port de pêche 2 Matam 4 C CTE Nongo* (MSF) C CTE Donka** (MSF) C CTS Gbéssia*** (SSA) Commune de Kaloum 59 cas (94,1 p 1 ) 27 décès (Létalité 45,8%) Décès probables : 25,9% Ratoma 4 JAN-14 AVR-14 JUL-14 Décès probables OCT-14 JAN-15 AVR-15 Décès confirmés JUL-15 OCT-15 Malades guéris 2 C Commune de Dixinn 69 cas (5,3 p 1 ) 32 décès (Létalité 46,4%) Décès probables : 6,3% Iles de Los Commune de Matoto 214 cas (31,9 p 1 ) 127 décès (Létalité 59,3%) Décès probables : 1,2% 12 1 C CTE : Centre de traitement Ébola Centre de traitement des soignants * À compter de la semaine 28 ** Jusqu en semaine 27 *** Jusqu en semaine Océan 4 6 Matoto 2 Commune de Ratoma 183 cas (28, p 1 ) 89 décès (Létalité 48,6%) Décès probables : 6,7% Cas pris en charge dans plusieurs CTE (,CTS, ) et cas décédés non pris en charge Dixinn Incidence mensuelle déclarée cas (36,6 p 1 ) 322 décès (Létalité 52,7%) Décès probablesɏ : 11,8% Létalité cas confirmés : 49,7% 2 6 (15 novembre Coordination nationale) 8 Taux d incidence cumulée p 1 C ] 24,9] [25, 49,9] [5, 74,9] [75, 1,] Commune de Matam 76 cas (52,9 p 1 ) 43 décès (Létalité 56,6%) Décès probables : 16,3% Ɏ Proportion sur l ensemble des décès Cas avec indication de la commune (1 données manquantes) 4 km JAN-14 AVR-14 JUL-14 Décès communautaires OCT-14 JAN-15 AVR-15 Décès confirmés JUL-15 OCT-15 Malades guéris 45

46 46 Figure B5 : Incidence cumulée pour 1 habitants de la maladie à virus Ébola depuis le début de l épidémie en dans les sous-préfectures de la préfecture de le 15 novembre 215 et incidence mensuelle depuis février 214 (Coordination nationale). 4 Watanka Bofossou Panziazo Balizia Daro Préfecture de Watanka Sérédou Vassérédou (Taux 5,) (Létalité 69,7%) Sengbedou FEV-14 JUN-14 Décès probables OCT-14 FEV-15 Décès confirmés JUN-15 OCT-15 Malades guéris Incidence mensuelle déclarée Préfecture de 4 2 Vasseredou 3 Balizia 2 (Taux 23,4) (Létalité 64,7%) C (Taux 21,7) (Létalité 1,%) (Taux 276,4) (Létalité 7,%) Préfecture de Kouankan Sengbédou C Daro Kouankan 24 Binikala 1 Bofossou (Taux 31,9) (Létalité 57,1%) Incidence mensuelle déclarée 2 Binikala (Taux 165,3) (Létalité 62,1%) (Taux 127,9) (Létalité 73,%) 1 16 Panziazou (Taux 236,5) (Létalité 6,%) -Centre (Taux 462,9) (Létalité 68,9%) Fassankoni Ourémaï 12 Sérédou (Taux 1,8) (Létalité 1,%) (Taux 25,2) (Létalité 62,7%) N Zébéla N'Zebela Fassankoni (Taux 511,4) (Létalité 66,7%) 12 -Centre Préfecture de N Zérékoré (Taux 191,) (Létalité 67,7%) 2 4 (15 novembre Coordination nationale) (Taux 474,1) (Létalité 64,5%) Préfecture de Ourémaï Incidence mensuelle déclarée 3 Incidence mensuelle déclarée Préfecture de Guéckédou 4 C CT* (MSF) C CTE** (CRF) * Jusqu en semaine ** à/c de semaine FEV-14 JUN-14 Décès probables Koyamah Koyamah (Taux 23,9) (Létalité 5,%) 744 cas (249,4 p 1 ) 51 décès (Létalité 67,3%) Décès probablesɏ : 5,4% Létalité cas confirmés* : 65,8% OCT-14 FEV-15 Décès confirmés JUN-15 OCT-15 Malades guéris Ɏ Proportion sur l ensemble des décès * Cas pris en charge dans plusieurs CT/CTE (Quéckédou, ) et cas non pris en charge Taux d incidence cumulé p. 1 (valeur du taux) 125, Cas <récents 1 km Préfecture de 125, 249,9 25, 374,9 375, FEV-14 JUN-14 Décès probables OCT-14 FEV-15 Décès confirmés JUN-15 OCT-15 Malades guéris FEV-14 JUN-14 Décès probables OCT-14 FEV-15 Décès confirmés JUN-15 OCT-15 Malades guéris 46

47 47 Figure C5 : Incidence cumulée pour 1 habitants de la maladie à virus Ébola depuis le début de l épidémie en dans les sous-préfectures de la préfecture de le 15 novembre 215 et incidence mensuelle depuis août 214 (Coordination nationale). 3 Incidence mensuelle déclarée 4 Maferinya Kakossa Kaback Kaliah Benty AOU-14 NOV-14 Décès probables Sikhourou (15 novembre 215 Coordination nationale) Incidence mensuelle déclarée FEV-15 MAI-15 Décès confirmés AOU-15 NOV-15 Malades guéris Préfecture de C CT/CTE (CRF) Préfecture de Alassoya 4 Sikhourou (Taux 14,7) (Létalité 57,1%) Alassoyah (Taux 456,3) (Létalité 73,5%) Maferinyah (Taux 219,1) (Létalité 67,4%) Kakossa (Taux 86,1) (Létalité 62,5%) Moussayah -Centre C Océan (Taux 82,) (Létalité 9,6%) Kaliah (Taux 158,5) (Létalité 64,5%) (Taux 297,5) (Létalité 65,7%) Taux d incidence cumulé p. 1 (valeur du taux) Cas< 125, récents 125, 249,9 25, 374,9 AOU-14 NOV-14 Décès probables FEV-15 MAI-15 Décès confirmés AOU-15 NOV-15 Malades guéris 375, Incidence mensuelle déclarée Préfecture de 8 Farmoriah Farmoriah 12 1 (Taux 239,4) (Létalité 73,9%) Kaback -Centre Moussayah (Taux 241,9) (Létalité 72,%) 485 cas (198,2 p 1 ) 336 décès (Létalité 69,3%) Décès probablesɏ : 15,8% Létalité des cas confirmés* : 65,3% Benty (Taux 119,6) (Létalité 62,1%) 1 km Ɏ Proportion sur l ensemble des décès * Cas pris en charge dans plusieurs CTE (,,, CTS) et cas non pris en charge AOU-14 NOV-14 Décès probables FEV-15 MAI-15 Décès confirmés AOU-15 NOV-15 Malades guéris Dans la préfecture de l épidémie de MVE a débuté à -Centre à partir d août 214 pour persister tous les mois jusqu en mai 215 et un cas décédé en CTE en juillet. Puis après quelques cas en octobre 214 dans la sous-préfecture de Farmoriah, l épidémie s est étendue dans les 3 sous-préfectures du nord de la préfecture : Maférinyah où elle a été la plus intense avec de nombreux décès communautaires les premiers mois, Kaback et Alassoyah où de nombreux décès communautaires ont été également notifiés les premiers mois. L épidémie a ensuite concerné les sous-préfectures de kaliah, Kakossa, Farmoriah et Sikourou pour continuer dans les sous-préfectures de Moussayah et Benty où plusieurs décès communautaires en juin ont été à l origine de l alerte épidémique. Quatre cas sont survenus fin septembre dans la sous-préfecture de Kaliah autour d un cas en phase terminale venant de la commune de Dixinn, quartier de Dixinn Port, à. Un décès communautaire confirmé, femme de 35 ans, est survenue le 14 octobre dans la sous-préfecture de Kaliah. Le 16 octobre le nourrisson de cette femme décédé a été confirmé. Le 24 octobre, 3 contacts de cette femme ont été confirmés. L un de ces contacts était une femme enceinte qui a accouché au CTE de Nongo et donné naissance à une fillette infectée. Cette femme est décédée après l accouchement. 47

48 48 Figure D5 : Incidence cumulée pour 1 habitants de la maladie à virus Ébola depuis le début de l épidémie en dans les sous-préfectures de la préfecture de Guéckédou le 15 novembre 215 et incidence mensuelle depuis décembre 213 (Coordination nationale). 4 Incidence mensuelle déclarée Kassadou 3 1 Koundou C 1 3 (Taux 7,3) (Létalité 1,%) 4 3 (Taux 259,2) (Létalité 9,1%) Koundou Tékoulo Tékoulo 3 (Taux 314,4) (Létalité 95,8%) 1 8 Préfecture de Guéckédou 7 Fangamadou 6 Nongoa Guéckédou-Centre (Taux 13,1) (Létalité 75,%) Méliandou (Taux 154,6) (Létalité 74,%) Ouendé-Kénéma (Taux 32,1) (Létalité 66,7%) (Taux 24,) (Létalité 83,3%) Guéckédou-Centre 2 Préfecture de C Ouendé Kénéma 2 1 (Taux 2,2) (Létalité 83,3%) Nongoa 1 Termessadou-Dibo 3 Guendembou CTE (MSF) Termessadou-Dibo Bolodou Fargamadou 2 4 Létalité cas confirmés* : 75,6% Cas récents Guendembou 2 Décès probablesɏ : 35,4% Kassadou Aucun cas déclaré ] 124,9 125, 249,9 25, 374,9 375, cas (13,9 p 1 ) (valeur du taux) 2 Incidence mensuelle déclarée décès (Létalité 82,7%) Taux d incidence cumulé p. 1 Bolodou 3 4 Guéckédou Préfecture de (15 novembre 215 Coordination nationale) Préfecture de DEC-13 AVR-14 AOU-14 DEC-14 Décès probables AVR-15 AOU-15 Décès confirmés Malades guéris (Taux 19,1) (Létalité 74,6%) km Ɏ Proportion sur l ensemble des décès * Cas pris en charge dans plusieurs CT/CTE (Quéckédou, ) et cas non pris en charge DEC-13 AVR-14 AOU-14 DEC-14 Décès probables AVR-15 AOU-15 Décès confirmés Malades guéris C est dans cette préfecture, dans la sous-préfecture de Tékoulo, où se trouve le village de Méliandou du cas index, que la létalité a été une des plus élevée de *. [* Hormis les souspréfectures avec moins de 5 cas tous décédés comme -Centre, Sengbédou et Ourémaï dans la préfecture de, et treize cas tous décédés à -Centre.] 48

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