Sciences de la vie et de la terre

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1 Sciences de la vie et de la terre Terminale S Corrigés des exercices Rédaction : Sylvie Bouton Michel Aguelon Marie-Laure Gueuné Yannick Gaudin Coordination : Yannick Gaudin Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit respectifs. Tous ces éléments font l objet d une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu à des fins strictement personnelles. Toute reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d un cours ou d une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits. Cned-2013

2 Séquence 1 Sommaire Correction des exercices du chapitre 1 Correction des activités du chapitre 2 Correction des exercices du chapitre 2 Correction des activités du chapitre 3 Correction des exercices du chapitre 3 Correction des activités du chapitre 4 Correction des exercices du chapitre 4 Correction du devoir autocorrectif n 1 Corrigés des exercices Séquence 1 SN02 3

3 Correction des exercices du chapitre 1 Exercice 1 Des outils pour connaître la structure interne de la Terre Savoir raisonner et s informer Les tremblements de Terre sont à l origine de la création d ondes sismiques, enregistrées à l aide de sismographes. Ces ondes sismiques sont des ondes élastiques. Elles se propagent dans toutes les directions. Le sismographe doit donc faire des enregistrements dans les trois plans définissant l espace : horizontalement N-S, E-O et verticalement. Sismogramme A enregistré à Hawaï, 6630 Km et B en Australie, 7870 Km. L P S Sismogramme A L P S Sismogramme B h Corrigés des exercices Séquence 1 SN02 5

4 Hawaii (Camberra) Australie Distance foyer-station en KM Délai (min.) Vitesse (KM.s- 1 ) Délai (min. Vitesse (KM.s- 1 ) Ondes P 11 10, ,089 Ondes S 19 5, ,96 Plus les stations d enregistrement sont éloignées de l épicentre, plus la vitesse de l onde est importante. Il y a une augmentation de la vitesse avec la profondeur. La Terre n est pas homogène. Temps (Km) Ondes L Ondes P 8 4 O Distance à l épicentre (Km) La célérité des ondes sismiques à une profondeur donnée dépend de la nature de la roche et des conditions physiques (pression et température) qui règnent à ces niveaux. L augmentation progressive de la vitesse des ondes P dans le manteau indique une augmentation de densité du matériel à mesure qu on s enfonce dans ce manteau. Exercice 2 Principes de propagation des ondes Raisonner Les ondes qui ont permis le calcul de ces vitesses sont les plus rapides donc ce sont les ondes P L analyse des enregistrements obtenus à la suite de tremblements de terre permet de connaître la structure interne de la planète terre c est à dire l organisation des différents éléments la constituant. On aboutit ainsi à la constitution d un modèle sismologique du globe caractérisé par l existence de couches concentriques séparées les unes des autres par des discontinuités. 6 Corrigés des exercices Séquence 1 SN02

5 Principe de propagation des rais sismiques Exercice 3 Un modèle sismologique de la Terre interne S informer, réaliser un graphique et construire un modèle et Vitesse des ondes sismiques (km.s -1 ) km km Profondeur (km) Sur les 15 premiers kilomètres de la croûte, la vitesse de propagation des ondes P est de 6 km.s -1 ce qui correspond à la vitesse de propagation des ondes dans les basaltes et gabbros. Le profil de la faille de Véma nous montre bien la présence de basaltes et gabbros «posés» sur de la péridotite. Or les vitesses de propagations plus profondes sont de 8 km.s -1, ce qui correspond à la vitesse de propagation des ondes dans de la péridotite. Corrigés des exercices Séquence 1 SN02 7

6 Pression (Gpa) Exercice 4 Comparaison de la croûte océanique et continentale Recenser, extraire et organiser des informations De 0 à 30 km la vitesse de 5,5 km.s -1 montre la présence de granites et gneiss. De 30 à 120 Km la vitesse de 8,5 Km.s - 1 révèle la présence de péridotite hydratée et en dessous le ralentissement de la vitesse indique la présence de péridotite déshydratée. Voir le schéma bilan àla fin du chapitre 1. Exercice 5 L origine de la lithosphère Recenser, extraire et organiser des informations Température ( C) Géotherme de dorsale Profondeur (km) Géotherme de plaine abyssale Solidus 2, Domaine de fusion partielle des péridotites 7,5 Les profondeurs et pressions correspondantes à cette fusion sont 0,5 à 3 GPa et 20 à 90 km. Le taux de fusion partielle de la péridotite qui permet d obtenir le magma basaltique au niveau de la dorsale est de 15 %. En effet, la composition du basalte de la dorsale est la plus proche de la composition du magma obtenu par une fusion partielle de 15 %. Au niveau des dorsales ; sous l effet de la baisse de la pression à température constante, la fusion partielle des péridotites de l asthénosphère entraîne la création d un magma acide. Les cristaux qui se forment dans la chambre magmatique formeront les gabbros et le magma basaltique remontant vers la surface et se refroidissant ainsi rapidement formera le complexe filonien et la couche de basalte pré- 8 Corrigés des exercices Séquence 1 SN02

7 sente à la surface de la croûte océanique. Ainsi se crée la lithosphère océanique. Il reste sous les gabbros, la péridotite résiduelle appauvrie de ses éléments acides partis dans le magma : elle est extrêmement basique, elle formera le manteau de la lithosphère océanique. Schéma bilan : l origine de la lithosphère Basaltes Filons Gabbros Chambre magmatique Péridotites résiduelles 5 km MOHO Manteau en fusion partielle Corrigés des exercices Séquence 1 SN02 9

8 Correction des activités du chapitre 2 et : Document 2 Altitude à la surface de la Terre -71 m 181 m 5591 m m La croûte au niveau de la Manche est de nature continentale. Les altitudes sont négatives au-dessous du niveau de la mer. Les roches les plus représentatives de la croûte continentale sont : des gneiss, des granites et des roches sédimentaires. Activité 1 Document 3 Des outils pour calculer la profondeur du Moho La profondeur du Moho sous les Alpes Les ondes sismiques émises au cours des séismes se propagent dans le globe. La propagation de ces ondes doit nous apporter des informations quant à la structure du globe. On étudie un séisme qui a eu lieu en Italie (région d Asti) le Corrigés des activités Séquence 1 SN02

9 Extraction des sismogrammes. Les ondes P retardées n ont pas fait le même trajet. Celui-ci a été plus long. Celles arrivant donc après les ondes P ayant pris le chemin le plus court. Corrigés des activités Séquence 1 SN02 11

10 Calcul de la profondeur du Moho Calculs : v d = t d = distance (km) t = temps (seconde) Temps d arrivée des ondes : pointer P et la différence Tp-To s affiche automatiquement (= 13.8 s) pointer autre (PmP) et le retard par rapport à P directe apparaît (= 8.6 s) Distance parcourue par P directe = 5.5 x13.8 = 75,9 km. Distance parcourue par PmP = 5.5x( ) = 123 km On a (FH)² = (FG)² + (GH)² Profondeur du Moho GH = (61.5²-37.9²)^ 1/2 = 48,3 km. PMP Activité 2 L équilibre de la croûte continentale sur l asthénosphère : l isostasie Un modèle analogique Niveau de l eau 12 Corrigés des activités Séquence 1 SN02

11 La partie émergée est très petite par rapport à la partie immergée. Il faut une racine crustale de 4 cm pour avoir une partie émergée d un centimètre. Un modèle numérique et : Pour avoir une altitude de 8848m, il faut une racine crustale de 60138m de profondeur. Après érosion de 100m, il y a un rééquilibrement isostatique. C està-dire que la croûte continentale remonte un peu, il n y a donc pas réellement une perte de 100m d altitude. Dès 68m il y a présence d une racine crustale. Activité 3 Composition de la croûte continentale et isostasie Mesure de la masse de chaque échantillon Peser chaque échantillon à l aide de la balance. Noter le résultat obtenu. Mesure du volume de chaque échantillon Verser de l eau dans l éprouvette jusqu à une graduation repère ; Immerger l échantillon dans l eau de l éprouvette ; Lire le niveau atteint par l eau, une fois l échantillon totalement immergé au cm 3 près ; Sachant que le volume de l échantillon correspondant au volume d eau déplacé, calculer la densité de l échantillon masse d = volume Corrigés des activités Séquence 1 SN02 13

12 La densité étant le rapport g/v en ml on peut calculer la densité de la péridotite : 3/10=0,3 La croûte continentale, essentiellement composée de granite et de gneiss, a une densité proche de 2,6. Celle-ci est plus faible que la densité de la croûte océanique (3) essentiellement constituée de basalte. Le manteau constitué de péridotite est donc le plus dense (3,3). Le verre gradué et la balance ne permettent pas des mesures précises. Les éléments majeurs de la croûte océanique sont : l oxygène, la silice, l aluminium, le fer et le calcium. Les éléments majeurs de la croûte continentale sont : l oxygène, la silice et l aluminium. Le fer, très présent dans la croûte océanique est un élément très lourd. L oxygène et la silice sont des éléments plus légers. Ils constituent à 80 % la croûte continentale et à 60 % la croûte océanique. Activité 4 Datation de l âge de la croûte continentale : Évolution de la quantité d élément père P en fonction du temps o Si l on connait une valeur du rapport P/P 0, on peut déterminer graphiquement le temps, donc l âge géologique de la roche. On peut conclure que la proportion d atomes radioactifs qui se désintègrent par unité de temps est une constante pour un élément donné. Activité 5 Datation de l âge de la croûte continentale Application Au bout de 5820 années la moitié de la quantité initiale est restante. Au bout de années, il en reste le quart. 14 Corrigés des activités Séquence 1 SN02

13 Le temps de demi-vie correspond au moment où la moitié des noyaux radioactifs d une source se sont désintégrés. Élément Temps de demi-vie 14 C 5820 ans 40 K 1,244GA 87 Rb U 4,473GA 235 U 0,698GA Domaines d application Datations d objets peu anciens (peintures) ou ossements préhistoriques Événements géologiques très anciens L axe des abscisses représente le rapport 87 Rb/ 86 Sr où 87 Rb est l élément père et 86 Sr est l isotope de référence sur les grandeurs du système de coordonnées choisi. L axe des ordonnées représente le rapport 87 Sr/ 86 Sr où 87 Sr est l élément fils. Les échantillons dont la teneur en 87 Sr augmente le plus sont ceux qui ont le plus de 87 Rb au début. 87 Sr sont issus de la désintégration de 87 Rb. La disposition des points représentant les divers échantillons à un instant t quelconque est toujours alignée sur une droite. Le rapport isotopique 87 Sr initial / 86 Sr initial est constant dans tous les minéraux d une même roche, et la quantité d isotope 86 Sr (isotope stable) ne varie pas au cours du temps. S il n y a pas de 87 Rb au départ, il n y aura pas formation de 87 Sr. Le système reste toujours le même. La formule donnant le temps t (en années) en fonction de la pente A de ln( A + 1) la droite isochrone est : t = 14210,. 11 L âge d une roche dont la droite isochrone a une pente de 0,0143 est de 0, ans. En supprimant la dernière valeur, les conditions sont réunies. Les points sont alignés sur une droite isochrone de pente : 0,0048 L âge des roches donné par la méthode est de 339,67Ma. Cet âge correspond à la date de mise en place de la roche. Les roches de la croûte continentale sont âgées de plus 2500Ma à 200Ma alors que les roches de la croûte océanique vont de l actuel à 180Ma. Dans les chaînes de montagnes, les roches sont les moins anciennes de la croûte continentale. La croûte océanique est plus âgée au niveau des côtes et est récente au centre des océans. Corrigés des activités Séquence 1 SN02 15

14 Activité 6 Comparaison de la croûte océanique et continentale Croûte continentale Croûte océanique Répartition à la surface de la planète Épaisseur Organisation Roches et minéraux : les roches sont des assemblages de minéraux. Le domaine de la croûte continentale ne se limite pas aux terres émergées. Il englobe également les plateaux et les talus continentaux sous-marins. Les bordures continentales qui se raccordent à la croûte océanique portent le nom de marges. Elle est de 20 à 80 km, avec une moyenne de 30 km. Elle présente une hétérogénéité verticale et horizontale. Des roches sédimentaires et volcaniques ne forment qu un placage de quelques kilomètres d épaisseur au maximum, reposant sur des roches essentiellement métamorphiques, telles que les gneiss, et roches magmatiques, comme des granitoïdes (terme désignant l ensemble des granites et des roches apparentées), cristallisés en profondeur. L érosion permet l observation de ces dernières à l affleurement. Les roches de type granite sont représentatives de la croûte continentale. Elles sont grenues, totalement cristallisées, ce qui indique un refroidissement lent. Chaque minéral cristallisé correspond à une espèce chimique précise. Elle est d environ 7 km en moyenne. Elle a une organisation verticale et horizontale homogène. Elle est constituée de plusieurs couches rocheuses de propriétés différentes : en surface, des sédiments plus ou moins consolidés, puis des roches volcaniques, basaltes en coussins (sur une épaisseur de 0,5 km) et basaltes en filons (sur une épaisseur de 1,5 km) et à la base des roches magmatiques de profondeur, des gabbros (sur une épaisseur de 5 km). L ensemble des fonds océaniques jusqu à la base des talus continentaux est donc tapissé de basaltes. Les basaltes sont des roches volcaniques effusives généralement de couleur foncée. 16 Corrigés des activités Séquence 1 SN02

15 Les minéraux sont essentiellement : des feldspaths (silicates) potassiques et des plagioclases (feldspaths calco-sodiques) riches en sodium, du quartz c est-à-dire de la silice (SiO 2 ). d autres minéraux, dits accessoires, sont souvent présents, tels que les micas et les amphiboles. Ils sont constitués : de gros cristaux (appelés macrocristaux ou phénocristaux), surtout des pyroxènes et des péridots (comme l olivine), qui sont des silicates généralement riches en fer et magnésium, de cristaux de petite taille ou microlites, essentiellement des feldspaths plagioclases riches en calcium, une pâte amorphe où aucune organisation géométrique n est observable. Éléments chimiques Elle est riche en silicium (Si), en aluminium (Al), en potassium (K) et en sodium (Na). Les gabbros sont des roches grenues, totalement cristallisées, mais ils ont la même composition minéralogique que les basaltes. Elle est plus pauvre en silicium (Si) et plus riche en fer (Fe), magnésium (Mg) et calcium (Ca). Corrigés des activités Séquence 1 SN02 17

16 Correction des exercices du chapitre 2 Exercice 1 Nature géologique de la Manche Terres émergées Plateau continental MANCHE Lille Post Crétacé sup. Crétacé sup. Caen Paris Reims Crétacé inf. Jurassique sup. Terres émergées Rennes Jurassique inf. Socle anté-triasique Les roches sont de nature continentale. Exercice 2 Calcul de la profondeur du Moho Foyer d Station h x MOHO Schéma des ondes directes et réfléchies obtenues par Mohorovicic Le théorème de Pythagore donne d d où h= x d h x 2 + = 2 2 En domaine continental, la vitesse des ondes est v=d/t 1 donc v=100/18,1=5,52km.s Corrigés des exercices Séquence 1 SN02

17 v t Par ailleurs, v=2x/t 2 donc x =. 2 2 x=5,52.21/2=58 km. 2 2 On a donc h = ( 58, 02) ( 100 / 2) = 29, 4 km. En domaine océanique, la vitesse des ondes est v=d/t 1 v=80/13,6=5,88 km.s -1. Par ailleurs, v=2x/t 2 donc x = v. t 2 / 2 x=5,88.14,4/2= 42,3 km. 2 2 On a donc h = ( 42, 3).( 80 / 2) = 13, 7 km. La croûte océanique est beaucoup moins épaisse que la croûte continentale. Exercice 3 La profondeur du Moho sous l Himalaya x 2 d 2 2 Pythagore donne h x 2 + = d où h x 2 d = 2 En domaine continental, la vitesse des ondes est v=d/t t 1 =150/27,1=5,53 km.s -1. Par ailleurs, v=2x/t 2 donc x=vt 2 /2, x=5,53 x 37,1/2=102,7 km. On a donc h= (102, 7) 2 (150/2) 2 = 70,1 km. Habituellement, au niveau des croûtes continentales, l épaisseur moyenne est de 30 km. Ici, on constate que l épaisseur est très supérieure. Peut-être est-ce dû à la collision de deux masses continentales, qui est responsable de la surrection de l Himalaya. 2 Exercice 4 Formation d un bassin sédimentaire le bassin est comble si S est tel que d = 0.Smax = D ρ e ρ m ρs. ρm Smax = 14,4 km. Corrigés des exercices Séquence 1 SN02 19

18 Exercice 5 Glace et isostasie a = 5000-p 5000x0,91=px3,3 soit a = 5000-(5000x0,91/ 3,3) 3620 m Le déficit de masse entraîne une remontée isostatique jusqu à l équilibre mais il y a un retard à l isostasie car la fonte des glaces est plus rapide que le réajustement isostatique. Exercice 6 Collision et isostasie Soit Ei l épaisseur initiale de la croûte continentale (donc Ei = 30 km), r l épaisseur de la racine crustale et h l altitude du relief formé (donc hauteur de la montagne), p la densité de la croûte continentale (2,7) et d celle du manteau (3,2), Ef l épaisseur finale de la croûte (donc Ef = 60 km). On sait qu à l équilibre isostasique, il y a équilibre des masses sur différentes verticales tel que : px( Ei + h + r ) = px( Ei ) + d (r ). Comme Ef - Ei = r + h ce qui fait : h= Ef Ei - r Alors px( Ef ) = px( Ei ) + d (r ). r= px( Ef Ei)/d r=2,7(60-30)/3,2=25,31 km h= Ef Ei r donc h= ,31 h= 4,68 km Exercice 7 Détermination de l âge d une roche magmatique à l aide du couple Rubidium-Strontium (Rb/Sr) L âge d une roche dont la droite isochrone a une pente de 0,0143 est de 0,9989GA La pente étant de 0,005 on obtient un âge de 354,41Ma La pente est obtenue en prenant les rapports 87Rb/86SR et 87SR/86SR dans 2 échantillons. Exemple : 87SR / 86SR échantillon A 87SR / 86SR échantillon B 87Rb / 86SR échantillon A 87SR / 86SR échantillon B 0, , 7726 = 31, 50 13, Corrigés des exercices Séquence 1 SN02

19 C orrection des activités Cdu chapitre 3 Pour débuter Les altitudes culminantes des Alpes sont aux alentours de 4810m. Activité 1 Les indices sur le terrain : les indices tectoniques et : Plaine Montagne Axes des synclinaux : vallées Axes des anticlinaux : sommets Plaine Corrigés des activités Séquence 1 SN02 21

20 Coupe simplifiée selon A-B. A Oligocène inférieur Éocène-Sénonien Urgonien B Hauterivien-Valanginien Berriasien 5 km A B La structure géologique témoignant de l épaississement est un pli. Les strates les plus anciennes (Berriasien) se situant à l intérieur de la courbure, il s agit d un anticlinal. Activité 2 Les indices pétrographiques L association glaucophane jadéite est stable dans des conditions de pression et température définies (de 100 à 300 C et de 0,6 à 1,2 GPa). Si cette roche est portée à une profondeur différente donc soumise à des conditions de pression et température différentes, alors des réactions chimiques entre les minéraux formant la roche se produiront donnant naissance à de nouveaux minéraux. C est le métamorphisme. Une roche peut être portée à une profondeur différente lors d une subduction mais également en cas d épaississement de la croûte par empilement par exemple. Activité 3 Étude des déformations profondes de la lithosphère dans les Alpes et Profil sismique ECORS manteau lithosphérique Croûte continentale Asthénosphère Racine centrale On observe des failles inverses, des plis, des chevauchements dans les formations sédimentaires. La racine centrale est formée d écaille de croûte compilées. Ces structures témoignent d un épaississement et d un raccourcissement de la croûte. 22 Corrigés des activités Séquence 1 SN02

21 Collision Le granite du massif de Belledone recoupe tous les terrains environnants comme un emporte pièce. C est un granite intrusif. Il a été formé par fusion partielle de la croûte continentale lors d une décompression de la chaîne de montagne. A la base de la racine, le flux géothermique est plus élevé: si la décompression des roches due à la remontée de la racine est suffisamment rapide cela entraîne une fusion partielle à l origine de la formation des granites intrusifs. Chevauchements et charriages de nappes Collision Croûte continentale Croûte océanique Manteau Isotherme 800 C Mise en place des granites Fusion crustale et mantellique Croûte continentale Croûte océanique Érosion des reliefs Rééquilibration isostatique Manteau Le granite est intrusif et présente une auréole de métamorphisme dans les terrains en contact. Il est donc postérieur à ces terrains. Les terrains sont plissés et présentent un métamorphisme en plus de l auréole mais le granite ne présente pas de métamorphisme. Il est donc postérieur à la phase de plissement. Les terrains au contact du granite sont plus anciens que les terrains un peu plus loin. Le granite est remonté au niveau d un anticlinal. Ensuite, il y a eu érosion. C est le scénario B Granite Isotherme 800 C Corrigés des activités Séquence 1 SN02 23

22 Croûte continentale Schéma bilan Nappe de charriage Faille Pli Granite issu de fusion partielle MOHO Roches sédimentaires Granite et roches métamorphiques (gneiss...) 5 km Péridotite 24 Corrigés des activités Séquence 1 SN02

23 Correction des exercices Cdu chapitre 3 Exercice 1 Principe de datation relative L histoire géologique de la formation 1 : Sédimentation Granite Sédimentation Distension/ faille Sédimentation L histoire géologique de la formation 2 : Sédimentation Compression/ plis Granite Érosion Sédimentation Exercice 2 De la coupe à la carte et vice versa B A B A C C D D Corrigés des exercices Séquence 1 SN02 25

24 E E F F G G H H Exercice 3 Faille inverse Chevauchement W-NW E-SE Aravis Bormes Belledonne Grand Paradis Sesia Plaine du Pô Apennins Profondeur (km) Pli Epaississement 150 Distance (km) Dans les Alpes actuelles, on observe en surface : des failles inverses (= déformations cassantes se mettant en place lors d une compression et entraînant un raccourcissement horizontal et un épaississement des terrains affectés par la faille). des plis (= déformations ductiles des couches géologiques). des chevauchements (= recouvrement d un terrain par un autre terrain). 26 Corrigés des exercices Séquence 1 SN02

25 des charriages (= chevauchements de grande ampleur. La nappe de charriage est l ensemble des terrains déplacés venu recouvrir un terrain initialement éloigné du précédent). Exercice 4 Les géothermomètres et géobaromètres de la chaîne de l Himalaya Pression (kb) Zone à disthène + grenat Sillimanite Andalousite Disthène Sillimanite Zone à sillimanite + disthène Grenat Cordiérite Zone à cordiérite + sillimanite Température ( C) Globalement les conditions P et T révélées par ce secteur de la chaîne Himalayenne sont de haute pression et basse température. Exercice 5 Évolution tectonique de la Sainte-Baume (Provence) L évolution tectonique comporte 4 étapes principales : une première phase de plissement à la limite Crétacé inférieur/crétacé supérieur ; une deuxième phase de plissement post-crétacé supérieur ; la mise en place d unités charriées ; une déformation cassante postérieure au charriage. Exercice 6 Analyse comparée de 3 échantillons de roches Il convient de faire une analyse comparée. Dans les deux échantillons on observe : Corrigés des exercices Séquence 1 SN02 27

26 uniquement des cristaux visibles à l œil nu (pas de matrice ou de pâte). Ces deux roches sont entièrement cristallisées et sont donc des roches plutoniques (cristallisées en profondeur). des minéraux clairs abondants et de grande taille, de petits minéraux sombres. Il est possible de les identifier : les minéraux blancs de grande taille sont des feldspaths ; les minéraux gris correspondent à du quartz. Quant aux minéraux sombres, plusieurs hypothèses peuvent être proposées : pyroxène, amphibole ou biotite. Leur forme n est pas parfaitement géométrique (à cette échelle d observation) mais elle apparaît néanmoins en tablettes (vues de face en X et de profil en Y) et, comme quartz et feldspath (alcalin) sont abondants, on peut conclure à de la biotite, minéral sombre des roches riches en silice (présence du quartz). Mais l agencement des minéraux diffère entre les deux échantillons. Aucune structure particulière n est observable dans l échantillon X ce qui permet de qualifier de grenue sa pétrofabrique. Cette roche peut être un granite. Au contraire, dans l échantillon Y, on note la présence de lits, bien soulignés par l alignement des minéraux sombres ou gris. Ce qui fait penser à une schistosité. La structure foliée et la composition minéralogique de Y permettent de placer cet échantillon dans les roches métamorphiques. Il s agit d un gneiss. L échantillon Z présente une structuration sous la forme de plans. Il semble être un gneiss un peu plus métamorphisé que l échantillon Y. Nous pouvons relier ces roches selon l hypothèse : une roche magmatique plutonique (X) donnera une roche métamorphique (Y) et (Z). Ceci peut être dû à une augmentation de pression par enfouissement lors d une collision. Exercice 7 Détermination d un processus tectonique à partir de l analyse d une lame mince Le gabbro est une roche essentiellement constituée de pyroxènes et de feldspaths. L échantillon montre la présence de pyroxène et quartz en majorité avec quelques grenats et une auréole réactive d amphibole autour des grenats. On peut donc écrire la réaction suivante : Pyroxène + feldspath = Pyroxène + quartz + grenat Si on replace cette réaction sur un diagramme température/ pression, on peut voir que ce type de métamorphisme est caractéristique d une zone de haute pression et basse température. Le phénomène tectonique peut donc être une collision entraînant l empilement de croûte donc l enfouissement de la roche mère lors de la formation des montagnes. 28 Corrigés des exercices Séquence 1 SN02

27 C orrection des activités du chapitre 4 Pour débuter Le massif armoricain est le plus ancien massif en France. Il culmine à 400m d altitude alors que les Alpes culminent à 4810m et font partie de la chaîne la plus récente. Plus les chaînes de montagnes sont anciennes moins leur reliefs sont élevés. Cours Activité 1 Documents 3 et 4 Document 5 Document 6 Activité 2 Des données de terrain Sur le document 3, on peut observer de nombreuses failles ainsi que des plis. Ce sont des marqueurs tectoniques de la formation d une montagne. Ces plis se retrouvent aussi à l échelle de l affleurement. Le long de la Rance, on observe des faciès contenant des roches métamorphiques à l affleurement. Du Sud vers le Nord, on peut voir la présence de roche de plus en plus déformées. Les minéraux rencontrés sont : la chlorite/ muscovite/ biotite puis la chlorite et la biotite sont remplacées par la cordiérite. La cordiérite et la muscovite laissent ensuite place à la sillimanite. A l embouchure de la Rance, le métamorphisme est tellement important que les roches entrent en fusion partielle (anatexie). Les roches rencontrées sont des roches présentant à l œil nu un aspect plissé et en alternance de bandes sombres et claires. Ces roches présentent une fusion partielle. Ces faciès montrent un gradient croissant de métamorphisme du Sud vers le Nord, témoin de zone soumises à de fortes températures, haute pression témoignage pétrologique de l enfouissement des matériaux lors de la formation des montagnes. L effacement des reliefs Les montagnes en arrière plan sont hautes et acérées. Celles en avant plan sont moins hautes et arrondies, elles ont été érodées. Dans ces montagnes on trouve des traces de ruissellement, des vallées glaciaires ou fluviales pouvant expliquer les phénomènes d érosion des montagnes. Corrigés des activités Séquence 1 SN02 29

28 On peut observer les bords s effondrer et le tas de terre prendre la forme caractéristique des montagnes réelles. Le matériel ruisselle le long des pentes. La couche d argile imperméable protège la couche de terre inférieure. L érosion ne touche que la couche de terre du dessus. Le granite sain a une surface presque lisse, sans cristaux proéminents. Les cristaux sont fortement engrenés les uns dans les autres. On peut reconnaître des micas noirs, des feldspaths (clair et brillant) et du quartz (translucide, de forme irrégulière). Le granite altéré a une surface rugueuse et de couleur brune. Les grains perdent leur cohérence après désagrégation des biotites par l eau. Les minéraux plus résistants apparaissent en relief et le granite devient friable. La teinte brune est due à la libération d oxyde de fer au cours de l altération de la biotite. L arène granitique est constituée de peu de micas qui ont été altérés, des feldspaths plus ou moins altérés et des quartzs non altérés. Il y a aussi une poudre argileuse résultat de l altération chimique des feldspaths et des micas. En circulant dans les fissures du massif granitique, l eau de pluie chargée de CO 2 provoque une hydrolyse minérale et découpe ainsi le massif en blocs anguleux entourés par un matériau grossier fait de quartz, de feldspaths, micas altérés, et d argiles : l arène granitique. Les argiles résultent principalement de la transformation des feldspaths plagioclases et des biotites. Schéma fonctionnel expliquant la formation d un chaos granitique. Massif granitique fissuré Massif granitique présentant des blocs anguleux Granite Massif granitique présentant des blocs arrondis Arène granitique Les pressions tectoniques les ont fait éclater selon des plans de clivage d orientations multiples, qui se recoupent. Ainsi la roche est-elle «prédécoupée» en prismes, relativement faciles à désassembler. Activité 3 Quantifier l érosion d un massif actuel À la Roubine, la pente des terrains est élevée et les sols n ont pas de couvert végétal. La quantité de produit érodé est de 5mm et le taux de production de sédiments est de 8848 t.an Corrigés des activités Séquence 1 SN02

29 A Laval, la pente est plus douce et les sols sont nus. L érosion est tout aussi importante mais la production de sédiments n est que de 29,8 t. an -1. Par contre, au Brusquet, où la pente est identique à celle de Laval, mais où les terrains ont un couvert végétal important ; l érosion et la production de sédiments ronds est peu importante. Lorsqu il y a eu érosion, selon le principe de l isostasie, il y a eu un rééquilibrage des masses entrainant une remontée de la croûte continentale donc nouvelle augmentation de l altitude des reliefs et une diminution de la racine crustale. Les phénomènes d isostasie participent donc aussi à la disparition des reliefs. Activité 4 Le devenir des produits de démantèlement Affleurement de grès rose de Fréhel Strate Le grès est formé d une accumulation de grains de quartz : c est une roche sédimentaire. Ce quartz peut être issu de l altération de granite. Les résidus issus de l arénisation ont été transportés puis déposés au niveau du lieu de formation de ces grès. Le temps géologique nécessaire pour former une strate d un mètre d épaisseur est : Il faut 1,25 mètre pour fabriquer 1 m de grès. Sachant qu on estime qu actuellement il se dépose environ 20 µm (ou m) de sédiment sableux par mois au fond de la mer, il faut donc : 1,25/ =62500 mois donc 5208 ans. Au Cap Fréhel, la falaise de grès rose dépasse les 70 m, il a fallu ans. Corrigés des activités Séquence 1 SN02 31

30 Détail de l affleurement, stratification entrecroisée 1 cm Cette organisation ressemble à la stratification observée dans les sables d une plage. On peut donc penser que : Les grains de quartz se sont accumulés en milieu marin, par strates horizontales. L environnement marin à l époque du dépôt des grès de Fréhel correspondait vraisemblablement à ce que l on connaît aujourd hui au niveau du Mt St Michel où de vastes étendues sableuses irrégulières sont modelées par des dunes ou des rides de sable. Des chenaux de marées, comblés à la faveur des flux et des reflux recoupent l ensemble des formations. Activité 5 Le transport des matériaux de démantèlement % de refus cumulés et de tamisats cumulés. Tamis (mm) Refus cumulés (g) Refus cumulés en % Tamisats cumulés (%) ,95 98,05 2,5 21,5 10,75 89,25 1, ,5 67,5 0, , , ,5 4,5 0, ,25 0,75 Granulat filtré Corrigés des activités Séquence 1 SN02

31 Le mode de transport de ces graviers peut être un courant de débit élevé. Activité 6 Une roche sédimentaire particulière, le bassin molassique péri- Alpin Les molasses sont souvent des grès à ciment de calcaire argileux. Les molasses plus proximales présentent des galets, formant ainsi des conglomérats. Ce sont donc des roches sédimentaires. Les éléments présents dans les molasses sont de toutes les tailles : galets, graviers et argiles. Ils ne sont pas classés (pas de granulo-classement). On peut penser que ce sont des torrents de très forts débits qui ont charrié ces blocs ou bien que ce sont des éboulements de pente. Les molasses sont des formations de roches sédimentaires détritiques syn-orogéniques, qui s accumulent dans des bassins périphériques d une chaîne de montagnes. Les molasses sont fréquemment accumulées dans des bassins flexuraux (créés par la flexure de la lithosphère sous le poids de la chaîne de montagne en cours de formation.) Les molasses sont des sédiments marins peu profonds (littoraux) ou continentaux Corrigés des activités Séquence 1 SN02 33

32 Correction des exercices du chapitre 4 Exercice 1 Observation d un paysage breton On observe des strates de grès (roches sédimentaires). Le principe de continuité latérale : Une même couche sédimentaire est de même âge en tous ses points permet de dire que chaque strate est de même âge sur toute sa longueur. Le principe de superposition : De deux couches superposées, la plus basse est la plus ancienne permet d indiquer que les strates les plus superficielles se sont déposées après les plus profondes. Le principe de recoupement : un corps rocheux qui en recoupe un autre est nécessairement plus jeune que celui qu il recoupe. Les filons de dolérites sont donc postérieurs au banc de grès. Puis ces filons ont été altérés. On a donc eu : dépôt/ (basculement) / remontée de filons/ érosion Filon de dolérite dolérite matériau issu de l altération et 4 (1) Situation avant l altération. Le filon de dolérite, avec son réseau de diaclases, à quelques mètres ou dizaines de mètres sous la surface. (2) L eau de pluie, en circulant dans les fissures du filon de dolérite, provoque une hydrolyse et attaque les minéraux qui constituent la roche. Les blocs se dégradent progressivement en partant de la périphérie, seul reste le cœur solide. On parle d une érosion en pelure d oignon. (3) et (4) Après érosion, avec le départ du couvert végétal et des produits issus de l altération, il reste sur place des boules de doléite dont la surface se desquame en pelure d oignon après altération périphérique du granite. 34 Corrigés des exercices Séquence 1 SN02

33 Exercice 2 La formation des sols et : Diaclases L eau de pluie et les diaclases favorisent et permettent l érosion. L arène granitique accélère le phénomène. L érosion d un granite aboutit à une arène granitique constituée de peu de micas qui ont été altérés, des feldspaths plus ou moins altérés et des quartzs non altérés. Il y a aussi une poudre argileuse résultat de l altération chimique des feldspaths et des micas. Après transport de ces éléments, ils seront sédimentés puis soudés par un ciment d argile ou de calcaire. Les éléments susceptibles d être modifiés par l eau sont le ciment et les restes de micas et feldpaths. Exercice 3 Les dunes de Normandie Les sédiments présents à l Est de l embouchure de l Orne sont des produits de l érosion d un massif de l arrière pays. Ces sédiments sont emportés par les eaux de ruissellement dans les cours d eau qui se jettent dans l Orne. Arrivé à son embouchure, le débit du fleuve diminue et les sédiments sont déposés. Cet amas de sable est ensuite déplacé par les courants marins. Corrigés des exercices Séquence 1 SN02 35

34 Les roches affleurant de cette région qui pourraient être à l origine des sables sont des roches riches en quartz : les granites et les grès. Exercice 4 Document 1 Document 2 Les sables de Fontainebleau Le sable de Fontainebleau est un sable fin, blanc de très grande pureté (97 à 99 % de quartz). Ces sables s étendent de Nemours à Etampes et Dourdan sur près de 50 km. On cherche à connaître l origine de ces sables. Le sable de Fontainebleau, très riche en quartz, est une roche sédimentaire issue de l érosion d une roche elle aussi riche en quartz. On peut émettre l hypothèse que ce sable provient de l érosion d une chaîne de montagne lors de sa formation. La localisation de ces sables peut faire penser que ces sables sont issus de l érosion du massif armoricain ou du massif central. Ces deux massifs sont constitués en partie de granite, roche riche en quartz qui peut être à l origine de la formation des sables. Mais comment ces sables issus de l érosion du massif armoricain ou du massif central sont-ils arrivés dans le bassin parisien? L hypothèse la plus simple est de penser que ces sables ont été transportés par l eau. À l époque de l orogénèse hercynienne, au moment de la formation du massif central, coulait un fleuve en direction du bassin parisien et qui se jetait dans la mer qui s y trouvait. Le sable transporté par ce fleuve s accumulait au niveau des rivages lorsque le débit du fleuve diminuait en arrivant à son embouchure. Le sable de Fontainebleau est donc un produit d érosion des granites du massif central à l époque de la formation de celui-ci. Ces sables ont été transportés par un fleuve présent à cet époque. 36 Corrigés des exercices Séquence 1 SN02

35 C orrection du devoir autocorrectif n 1 Partie 1 Histoire de la chaîne alpine Les chaînes de collisions résultent de la convergence des plaques lithosphériques qui amènent en contact deux croûtes continentales. Problème : comment évolue la lithosphère lorsque la convergence aboutit à la rencontre de deux lithosphères continentales? Par l examen successif des marqueurs morphologiques et structuraux puis tectoniques, nous montrerons ici l épaississement et le raccourcissement qui président à la formation d une chaîne de montagnes. 1. Les indices d un épaississement : une topographie particulière Topographie = figuration des formes du terrain sur une carte. Dans les Alpes, l épaississement de la croûte est mis en évidence par : Des reliefs élevés (Mont Blanc à 4807 m) : marqueurs morphologiques omniprésents dans les Alpes. Une racine c est-à-dire un épaississement de la croûte continentale, le Moho pouvant descendre jusqu à 70 à 80 km de profondeur. La connaissance de ces marqueurs structuraux découle de l observation et de l analyse de profils sismiques. 2. Les marqueurs tectoniques d un raccourcissement Des plis : Il s agit de marqueurs tectoniques prouvant un raccourcissement qui s effectue de façon continue. Des failles inverses : Ces autres marqueurs tectoniques prouvent un raccourcissement discontinu. Les failles inverses provoquent un raccourcissement, contrairement aux failles normales témoins d une extension. Des charriages : Nappe de charriage = ensemble de terrains qui a été déplacé (allochtone) et est venu recouvrir un autre ensemble (autochtone) dont il était éloigné à l origine. Chevauchement : Superposition verticale de deux ensembles de terrains dont la succession n est pas normale. La superposition de ces écailles entraîne l épaississement de la croûte. Corrigé du devoir autocorrectif SN02 37

36 L analyse de l ensemble des marqueurs permet de démontrer que des chaînes de collision résultent d un raccourcissement de la lithosphère continentale à l origine de structures tectoniques caractéristiques : plis, failles inverses, charriages et chevauchement. Ce raccourcissement contribue à l épaississement de la lithosphère continentale et à la formation d une racine crustale. Partie 2 QCM 1-b : L élément père se désintègre en élément fils. 2-a : C est le principe de la décroissance radioactive. Cette quantité initiale d élément père décroît en fonction de sa constante de radioactivité. 3-a 4-b : Un système ouvert signifie un système où des échanges se déroulent avec l extérieur. Dès que ce système se ferme, les échanges avec l extérieur cessent. C est le moment de la fermeture du système que l on peut dater. 5-a : Un minéral totalement cristallisé lorsque le magma s est refroidi n effectue plus aucun échange avec l extérieur. 6-c : Pour cela il faut mesurer les quantités actuelles de ces éléments en rapport avec le Sr86 qui est isotope stable, dans plusieurs minéraux. 7-b : Plus la roche est ancienne, plus la pente de l isochrone est forte. 8-b : Plus la pente est faible, plus la roche est récente. Partie 3 Documents 2a et 2b La mesure du temps dans l histoire de la Terre et de la vie Les calcaires contiennent des ammonites du Jurassique. Les roches A contiennent des trilobites du Cambrien. Application du principe d identité paléontologique : Les calcaires se sont formés entre -200 et -145 millions d années. Les roches A se sont mises en place entre -570 et -510 millions d années. Document 1 On constate que les dolomies et les calcaires recouvrent le granite et les roches A.Les calcaires sont au-dessus des dolomies érodées. Application du principe de superposition : Les calcaires se sont déposés après les dolomies. L application du principe de superposition place après les roches A, les dolomies et les calcaires. (La définition des principes de superposition et de recoupement n est pas attendue). 38 Corrigé du devoir autocorrectif SN02

37 Document 3 Détermination de l âge du granite grâce à la méthode des isochrones : a = x/ y Avec le couple ( 0,8; 25 ) du mica blanc et le couple (0,9 ; 50) du mica noir : 09, 08, 1 a = = Les autres couples donnent la même valeur de a a= soit 0,004 t = 281 millions d années, le granite s est donc mis en place après la roche A Mise en relation et synthèse : 1 er événement : mise en place des roches A(-570 à -510 millions d années) 2 e événement : mise en place du granite dans les roches A (-281 millions d années) 3 e événement : dépôt des dolomies et des calcaires (dépôt des calcaires entre -200 et -145 millions d années) 4 e événement : mise en place de la faille Corrigé du devoir autocorrectif SN02 39

38 Séquence 2 Sommaire Correction des exercices du chapitre 1 Correction des activités du chapitre 2 Correction des activités du chapitre 3 Correction des exercices Corrigés des exercices Séquence 2 SN02 41

39 Correction des exercices du chapitre 1 Exercice 1 Lithosphère continentale et lithosphère océanique Principales caractéristiques de la lithosphère continentale et de la lithosphère océanique. Lithosphère continentale : a, c, e, f, i. Lithosphère océanique : a, b, d, f, g, h. 1. L expansion des fonds océaniques a) La proposition est correcte. La lithosphère océanique nouvellement mise en place au niveau de la dorsale «repousse» le plancher océanique plus ancien de part et d autre. Par conséquent, plus on s éloigne de la dorsale plus les basaltes qui constituent la partie superficielle du plancher océanique sont anciens. b) La proposition est incorrecte. Au niveau d une dorsale la croûte océanique est en formation ; la lithosphère océanique constituée de la croûte et de la partie supérieure du manteau supérieur (l asthénosphère) est peu épaisse, elle s épaissira en s éloignant de la dorsale en refroidissant. c) La proposition est correcte. Au niveau des dorsales, les roches, basaltes et gabbros, de la croûte océanique se mettent en place en raison d une activité magmatique provoquée par la fusion partielle de l asthénosphère du fait de la montée de cette dernière par convection. Associées aux péridotites du manteau supérieur, elles constituent la lithosphère océanique. d) La proposition est incorrecte. Les sédiments les plus récents se déposent sur la nouvelle lithosphère océanique créée au niveau des dorsales. Lorsqu on s éloigne de la dorsale, l épaisseur des sédiments augmente et les sédiments au contact des basaltes sont de plus en plus anciens. 2. Les fonds océaniques a) On peut considérer que cette proposition est correcte, car une grande partie des fonds océaniques présentent des basaltes en pillow lavas qui constituent les roches les plus superficielles de la croûte océanique. b) La proposition est incorrecte. Les fonds océaniques commencent à la suite du plateau et du talus continental qui font partie de la lithosphère continentale. Corrigés des exercices Séquence 2 SN02 43

40 c) La proposition est incorrecte. Les fonds océaniques ne contiennent pas de quartz et sont donc pauvres en silice, car ils sont constitués de basalte (et gabbros). d) La proposition est correcte. Ces basaltes comme d ailleurs les gabbros, situés plus en profondeur dans la croûte présentent la même chimie : ils sont riches en Pyroxène, minéral ferromagnésien contenant les éléments Si, O, Mg, Fe et Ca. e) La proposition est correcte. Exercice 2 Les mouvements des plaques lithosphériques : utilisation de données GPS Il s agit de montrer en utilisant le logiciel Tectoglob que les plaques Pacifique et Nazca divergent les plaques Nazca et Sud-américaine convergent. Les plaques Pacifique et Nazca divergent alors que les plaques Nazca et Sud-américaine convergent. Les tirets représentent des zones de dorsales. Le déplacement relatif des plaques est mesuré en temps réel à l aide de satellites. Les vecteurs GPS (Global Positionning System = Système de Positionnement par Satellite) indique à la fois la direction du déplacement et l intensité du mouvement. On constate que, de part et d autre de la dorsale Est Pacifique, la plaque Pacifique se déplace vers le Nord Ouest à une vitesse d environ 9 cm.an -1 alors que la plaque Nazca se déplace vers l Est à une vitesse de 7 cm.an -1. Ces deux plaques divergent. La plaque Nazca se déplace vers l Est à une vitesse de 7 cm.an -1 alors la plaque Sud-américaine se déplace plutôt vers le Nord Est à une vitesse moyenne de 3 cm.an -1. Le mouvement relatif entre les deux plaques est par conséquent un mouvement de convergence au niveau de leurs frontières matérialisées par la fosse océanique, puisque la plaque Nazca va plus vite que la plaque Sud-américaine. 44 Corrigés des exercices Séquence 2 SN02

41 Exercice 3 Le modèle de la tectonique des plaques Le modèle de la tectonique des plaques : les différents types de frontières de plaques. FRONTIÈRE DE CONVERGENCE ZONE DE SUBDUCTION FRONTIÈRE DE COULISSAGE FAILLES TRANSFORMANTES Séismes superficiels à profonds Volcans Chaîne de montagne ou arc insulaire Fosse océanique D Séismes E A, B, C, D, E = plaques lithosphériques - peu déformables sauf au niveau de leurs frontières - d'épaisseur variable Lithosphère C B A Asthénosphère FRONTIÈRE DE DIVERGENCE : DORSALES - Reliefs symétriques - Séismes superficiels Exercice 4 Introduction : L expansion océanique : l étude des anomalies magnétiques Les plaques lithosphériques auxquelles appartiennent des continents tels que l Afrique et l Amérique du Nord sont animées de mouvements relatifs de divergence, convergence et coulissage. Il s agit de justifier la reconstitution proposée dans le document 6 de la position des continents il y a 148 Ma. Conditions de l observation, de l expérience = ce que les chercheurs ont fait. Document 6 Il s agit d une reconstitution de la position des continents Afrique et Amérique du Nord, il y a 148 Ma Les résultats observés L Amérique du Nord et l Afrique sont très proches. Le plancher océanique de l océan Atlantique correspond à la zone située entre les limites des deux plateaux continentaux. Les déductions On peut supposer qu il s est formé à partir du fonctionnement de la dorsale figurée en noir sur le document. Corrigés des exercices Séquence 2 SN02 45

42 Conclusion : Document 5 On a enregistré et daté au niveau des basaltes du plancher océanique, les anomalies magnétiques de l océan Atlantique central actuellement. Ces dernières sont dues au champ magnétique «fossilisé» par les basaltes au moment de leur formation au niveau de la dorsale. On constate que : les anomalies magnétiques les plus anciennes (148 Ma) se situent près de la limite du plateau continental ; elles sont de plus presque symétriques par rapport à la dorsale, zone de création de plancher océanique ; elles sont segmentées comme la dorsale par des failles transformantes dont la présence est repérable grâce aux décalages observables. Le fonctionnement de la dorsale médio atlantique est donc sensiblement symétrique : il y a formation de plancher océanique à l axe de la dorsale «fossilisant» le champ magnétique, puis les basaltes anciens sont repoussés de part et d autre de la dorsale. La dorsale est par conséquent une zone de divergence et il y a eu expansion du plancher de l océan Atlantique depuis au moins 148 Ma, âge de l anomalie magnétique la plus ancienne enregistrée. La reconstitution proposée dans le document 6 supprime tout le plancher océanique qui s est formé de façon symétrique de part et d autre de la dorsale depuis 148 Ma (document 5). Elle figure le commencement du fonctionnement de la dorsale médio atlantique. Temps (Ma) Amérique du Nord Dorsale Croûte océanique en formation Afrique Actuel M22 M M0 M22 Document 5-76 M22 M M0 M22 future Amérique du Nord future Afrique M22 M22 Document 6 46 Corrigés des exercices Séquence 2 SN02

43 Exercice 5 La création de lithosphère océanique au niveau des zones de dorsales Titre du document 7 : Modèle de la création de la lithosphère océanique au niveau d une dorsale océanique Basalte en coussins 5 Gabbro 7 Divergence 14 Fusion partielle 2 Croûte océanique 10 Moho (discontinuité de Mohorovicic) 13 Lithosphère océanique 11 Asthénosphère 12 Péridotites asthénosphériques 9 Chambre magmatique 3 Montée par convection de l asthénosphère 1 Magma à composition basaltique avec des cristaux en formation 4 Basaltes en filons 6 Manteau lithosphérique : péridotites résiduelles 8 Les images Roche A Roche B Roche C Image d après une observation en Lumière Polarisée et non Analysée Petits cristaux en baguettes, globuleux ou de forme géométrique : microlites Feldspaths : translucides avec un aspect «sale» Pyroxènes : formes géométriques légèrement teintées en marron pâle Olivines : cristaux incolores translucides, globuleux, craquelés Pyroxènes : formes plus géométriques, légèrement teintés jaunâtres. Structure de la roche Présence de microlites, petits cristaux en baguettes, globuleux ou de forme géométrique, dans une pâte : structure microlitique Présence de cristaux juxtaposés : structure grenue Présence de cristaux juxtaposés : structure grenue Identification de la roche Basalte Gabbro Péridotite Corrigés des exercices Séquence 2 SN02 47

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