COMMUNIQUE DE PRESSE Conférence de presse 12 avril 2012 à 14h30 ADOC 18 - IRSA Route de Varye, St Doulchard

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1 COMMUNIQUE DE PRESSE Conférence de presse 12 avril 2012 à 14h30 ADOC 18 - IRSA Route de Varye, St Doulchard Le dépistage organisé du cancer du col de l utérus a commencé en juin 2010 dans le Cher, comme dans 13 départements en France. Plus de femmes de 25 à 65 ans sont concernées dans notre département. Mars 2012, 2 ème phase de la campagne dans le Cher, département pilote sur toute la France : invitation par l ADOC 18 à un frottis gratuit réalisé par une sage femme, dans 6 centres répartis sur tout le département. Le cancer du col de l utérus provoque chaque année près de décès en France. Or, il est possible d agir très précocement face à ce cancer. Le dépistage par frottis cervico-utérin permet, en effet, de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l utérus et de pouvoir ainsi mieux soigner ce cancer, voire de prévenir son apparition. Le dépistage du cancer du col de l utérus est aujourd hui en France majoritairement individuel. Il repose sur l initiative du professionnel de santé. On estime qu il couvre près de 60 % des femmes de la population-cible (25-65 ans). Toutefois, il existe des freins au dépistage liés à l âge (les femmes de plus de 55 ans se font moins dépister) ou à des facteurs socioéconomiques. D où l importance de continuer à sensibiliser la population concernée et de travailler à la réduction des inégalités de recours à cette pratique de santé. Des expérimentations de dépistage organisé sont actuellement en cours dans 13 départements, dont le Cher. Elles associent des actions de prévention et d éducation à la santé et de dépistage gratuit. Ces programmes pilotes font écho au Plan cancer qui prévoit d expérimenter des stratégies d actions de dépistage du cancer du col-utérin, permettant l accès au dépistage des femmes peu ou non dépistées. Ces programmes, qui permettront notamment de toucher les femmes en situation de vulnérabilité sociale, répondent ainsi à l objectif phare du Plan cancer en matière de lutte contre les inégalités d accès et de recours au dépistage. En 2009, l ADOC 18 a été sélectionnée pour mettre en place le programme pilote de dépistage organisé du cancer du col de l utérus. Les premiers courriers de sensibilisation au dépistage individuel, dans le cadre de l expérimentation du dépistage organisé, ont été envoyés début juin Mars 2012, début de la deuxième phase : invitation des femmes non dépistées à réaliser un frottis cervico vaginal, par des sages femmes sur 6 sites différents : Saint Doulchard, Bourges Nord, Vierzon, Saint Amand Montrond, Sancergues et Aubigny. Partenaires contre le cancer L ADOC 18, en tant que structure de gestion, participe à la sensibilisation et à l information des femmes de 25 à 65 ans, envoie les lettres d invitation et les relances, et assure le dépistage et le suivi du processus. La CPAM du Cher, la MSA, le RSI et les mutuelles complémentaires permettent à cette population cible de bénéficier du dépistage organisé du cancer, en tiers payant, grâce à une prise en charge de la part obligatoire et de la part complémentaire relatives aux actes de prélèvement (frottis cervico-utérin) et de lecture par un laboratoire d anatomocyto-pathologie. ADOC 18 - IRSA Route de Varye St Doulchard tél : Contact presse : Cécile Forestier CPAM Bourges cecile.forestier@cpam-bourges.cnamts.fr Dossier de presse : dépistage du cancer du col de l utérus dans le CHER Avril

2 SOMMAIRE Communiqué de presse 2 Le cancer du col de l utérus : des moyens pour agir 4 1. Virus HPV, prévention et dépistage 4 2. Le dépistage pour agir précocement Les modalités : le frottis cervico-utérin Le dépistage individuel et ses limites Dépistage organisé : une expérimentation menée dans 13 départements pour favoriser la participation et réduire les inégalités d accès au dépistage La vaccination préventive contre les HPV Les vaccins La couverture vaccinale 7 Expérimentation du dépistage organisé du cancer du col de l utérus, le Cher département pilote 8 1. Dans le Cher Pourquoi envisager une telle démarche? La population cible et couverture actuelle du frottis Stratégies de dépistage dans le Cher Première phase : sensibilisation au dépistage individuel, de juin 2010 à février Deuxième phase : invitation au frottis gratuit, démarrage en mars Troisième phase : le dépistage par auto-prélèvement, démarrage en janvier Modalités de prise en charge du frottis et de son interprétation Modalités d évaluation du site pilote 14 Dossier de presse : dépistage du cancer du col de l utérus dans le CHER Avril

3 Le cancer du col de l utérus : des moyens pour agir 1. Virus HPV, prévention et dépistage Les papillomavirus humains (HPV) constituent la cause principale des cancers du col de l utérus. Les virus les plus fréquemment rencontrés sont les HPV de types 16 et 18, présents dans plus de 70 % des cas de cancer invasif du col utérin en France. Ces HPV sont également associés à certains cancers du canal anal, de la vulve, du vagin et certains cancers ORL. Les femmes sexuellement actives sont susceptibles d être infectées par un ou plusieurs HPV à un moment ou à un autre de leur vie, le plus souvent dès le début de leur vie sexuelle. La prévalence de l infection est élevée avant 30 ans et diminue ensuite progressivement avec l âge. La majorité des femmes exposées aux HPV développe une immunité suffisante pour éliminer le virus. Cependant, celui-ci persiste chez certaines femmes et cette persistance peut conduire au développement d une lésion précancéreuse. L évolution vers un cancer invasif du col utérin met en moyenne une quinzaine d années à se produire, laissant donc une fenêtre d action importante pour pouvoir détecter précocement les lésions précancéreuses et cancéreuses du col. Il existe aujourd hui deux moyens pour agir face au cancer du col de l utérus : le dépistage par frottis cervico-utérin, proposé tous les trois ans aux femmes de 25 à 65 ans et la vaccination préventive destinée aux jeunes filles de 14 ans et en rattrapage aux jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans dans l année suivant le début de la vie sexuelle. 2. Le dépistage pour agir précocement 2.1. Les modalités : le frottis cervico-utérin Du fait de son évolution lente et de l existence de nombreuses lésions précancéreuses que l on peut guérir, le cancer du col de l utérus peut être dépisté à un stade précoce et même prévenu par la détection de ces lésions précancéreuses. Le dépistage du cancer du col de l utérus repose actuellement sur un test cytologique : le frottis cervico-utérin (FCU), recommandé par la Haute Autorité de Santé (HAS) chez les femmes de 25 à 65 ans tous les trois ans après deux frottis normaux effectués à un an d intervalle. Ce dépistage s effectue généralement sur proposition du médecin traitant, du gynécologue ou de la sage femme et maintenant de l ADOC18. La loi HPST 1 du 21 juillet 2009 a élargi le champ de compétence des sages-femmes : consultation de contraception avec la possibilité de prescription de contraceptifs tout au long de la vie sexuelle, suivi gynécologique de prévention et notamment dépistage du cancer du col de l utérus. Cette extension du rôle de la sage-femme va ainsi permettre d augmenter l offre de soins en termes de frottis. Au cours d un examen gynécologique, après mise en place d un spéculum, le médecin traitant, le gynécologue ou la sage-femme prélève des cellules sur le col de l utérus au fond du vagin, à l aide d une petite brosse ou d une spatule. Le prélèvement est ensuite adressé à un médecin spécialiste, l anatomocyto-pathologiste, pour lecture et interprétation. Le frottis est pris en charge par l Assurance maladie à hauteur de 70 %, hors dépassement d honoraires et remboursement des organismes complémentaires. Le dépistage du cancer du col de l utérus peut être également réalisé dans un certain nombre de structures de soins (établissements hospitaliers, centres de santé, laboratoires d analyses avec une 1 HPST : Hôpital, Patients, Santé et Territoire Dossier de presse : dépistage du cancer du col de l utérus dans le CHER Avril

4 prescription médicale...) ou de prévention (centres d examens de santé dans le cadre du bilan de santé, centres de planification...). En cas de test positif, des examens complémentaires sont réalisés afin de déterminer la nature de l anomalie. Par ailleurs, en cas de symptômes (saignements inexpliqués...) entre deux frottis, il est important de consulter son médecin. Le test HPV Aujourd hui, la recherche de l HPV au niveau du col utérin (ou test HPV) est uniquement recommandée en deuxième intention à la suite de certains frottis présentant des anomalies.le test HPV, s il est positif, oriente d emblée vers la réalisation par le gynécologue d examens complémentaires Le dépistage individuel et ses limites La pratique du dépistage individuel du cancer du col de l utérus est bien implantée en France. Le taux global de couverture des femmes de ans par le frottis cervico-utérin est estimé, sur la période , à 57,4 % 2. Toutefois, plusieurs freins au dépistage du cancer du col de l utérus peuvent être identifiés : L âge tout d abord. Le taux de couverture moyen des ans par le frottis est estimé à 57,4%, avec un pic à 65,3 % chez les femmes âgées de 35 à 44 ans. Ce taux diminue, en revanche, très sensiblement avec 46 % au-delà de 55 ans. Même tendance observée dans le Baromètre cancer , enquête déclarative menée auprès de personnes dont plus de femmes de 20 ans ou plus. 70,8 % de ces femmes déclaraient avoir pratiqué au moins un frottis cervico-utérin (FCU) au cours des trois dernières années, avec pour les femmes âgées de 25 à 54 ans, des pourcentages oscillant entre 77,9 et 89,4 %. Au-delà de 55 ans, le taux de recours déclaré était en baisse : 73,6 % pour les ans et 69 % pour les ans. Le niveau socioéconomique. Le Baromètre cancer 2005 identifie plusieurs caractéristiques d ordre socioéconomique liées à la pratique du frottis, notamment le fait d avoir un niveau d études supérieur ou égal au baccalauréat, une activité professionnelle ou de bénéficier d une mutuelle de santé complémentaire. Par ailleurs, le suivi par un gynécologue est un élément déterminant de la pratique de frottis. Selon le Baromètre cancer 2005, 88 % des femmes déclarant s être fait dépister ont indiqué avoir effectué cet acte chez le gynécologue et dans le cadre d un suivi régulier (87 %) Dépistage organisé : une expérimentation menée dans 13 départements pour favoriser la participation et réduire les inégalités d accès au dépistage. À ce jour, il n existe pas de programme national de dépistage organisé du cancer du col de l utérus en France, à l inverse des programmes de dépistage organisé du cancer du sein ou du cancer colorectal. 2 Échantillon permanent inter-régimes des bénéficiaires de la Caisse nationale d Assurance Maladie des travailleurs salariés (Epib-CNAMTS). 3 Guilbert P., Peretti-Watel P., Beck F., Gautier A. (dir.). Baromètre cancer 2005, INPES Paris Dossier de presse : dépistage du cancer du col de l utérus dans le CHER Avril

5 Le Plan cancer prévoit d expérimenter des stratégies d actions intégrées de dépistage du cancer du col de l utérus en direction des femmes peu ou non dépistées. Dans les années 90, quatre départements (Bas-Rhin, Haut-Rhin, Isère et Martinique) ont mis en place un programme de dépistage organisé du cancer du col de l utérus. Une étude épidémiologique de l InVS 4, menée de 2002 à 2005 dans ces quatre départements, montre que le programme de dépistage organisé contribue à une augmentation de la couverture de dépistage et maintient cette couverture à un niveau élevé après 50 ans en Alsace et en Isère 5. Ces quatre départements «pilotes» ont été rejoints en 2009 par neuf autres départements (Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Cher, Indre-et-Loire, Maine-et-Loire, La Réunion, Val-de-Marne). Dans ces 13 sites expérimentaux mettant en place un programme organisé de lutte contre le cancer du col de l utérus, sont associées des actions de dépistage (invitation par courrier des femmes n ayant pas fait de frottis depuis trois ans, relance des femmes ne donnant pas de suite à l annonce d une anomalie sur leur frottis ), des actions de prévention (campagne en faveur de la vaccination ) et d éducation à la santé (information des jeunes filles, travail avec des groupes de femmes précaires ). Chaque département doit, de plus, mettre en place un projet innovant pour toucher les femmes particulièrement éloignées de la prévention (consultations décentralisées, travail avec les associations en contact avec les publics précaires, actions vers les bénéficiaires de la CMU-C, actions dans les territoires enclavés ). Au total en France, ce sont plus de deux millions de femmes qui bénéficient ou vont bénéficier de cette action de santé publique. 3. La vaccination préventive contre les HPV Deuxième moyen d agir face au cancer du col de l utérus : la vaccination préventive contre certains types d HPV. Un mode d action d autant plus important que la prévention de la transmission des virus HPV est difficile. Le virus étant présent sur l ensemble de la zone anogénitale, l utilisation du préservatif n est que partiellement efficace Les vaccins Ces vaccins préventifs, pour être pleinement efficaces, doivent être administrés avant les premiers contacts avec les virus, soit avant le début de la vie sexuelle. Les deux vaccins existants ont obtenu leur autorisation de mise sur le marché à environ un an d intervalle, le 29 septembre 2006 pour le quadrivalent et le 20 septembre 2007 pour le bivalent 6. La vaccination a fait l objet d une recommandation conjointe du Comité technique de vaccinations et du Conseil supérieur d hygiène publique de France (avis du 9 mars 2007). La population ciblée par cette vaccination se compose : des jeunes filles de 14 ans avant l exposition au risque de l infection HPV, des jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans (population de rattrapage) qui n auraient pas eu de rapports sexuels ou, au plus tard, dans l année suivant le début de la vie sexuelle. 4 Institut de veille sanitaire 5 Duport N. at al, Dépistage organisé du cancer du col de l utérus, évaluation épidémiologique des quatre départements «pilotes», InVS, juin Dans son avis complémentaire du 14 décembre 2007, le Haut Conseil de la Santé Publique recommande préférentiellement le vaccin quadrivalent. Dossier de presse : dépistage du cancer du col de l utérus dans le CHER Avril

6 Le schéma de vaccination comporte trois injections quel que soit le vaccin utilisé. Ces trois injections sont indispensables pour que le vaccin soit efficace. Les travaux menés auprès de cohortes de jeunes femmes vaccinées montrent, que la protection est maintenue si le schéma initial a bien été respecté. Il n est donc pas recommandé de rappel ultérieur à ce jour. La dose de vaccin coûte environ 130 euros, elle est prise en charge par l Assurance maladie à hauteur de 65 % (hors remboursement des organismes complémentaires). Les vaccins actuellement mis sur le marché ne protègent pas contre l ensemble des virus HPV à l origine du cancer du col de l utérus. La vaccination constitue un réel progrès en matière de prévention du cancer du col mais elle ne doit cependant pas faire oublier la nécessité des frottis de dépistage dès l âge de 25 ans, même pour les jeunes femmes vaccinées La couverture vaccinale Plusieurs sources permettent d estimer la couverture vaccinale des jeunes filles âgées de 14 à 23 ans : > Selon les données du régime général de l Assurance maladie 7, près d 1,2 M de jeunes filles de 14 à 23 ans ont bénéficié fin 2009 du remboursement d au moins une dose du vaccin quadrivalent contre les HPV (vaccin remboursé depuis juillet 2007). Les jeunes filles commencent, pour la plupart, à se faire vacciner entre 15 et 17 ans. > L étude de l Institut de veille sanitaire (InVS) qui repose sur des données de remboursement fournies par l Assurance maladie 8, permet d estimer la couverture vaccinale des jeunes filles âgées de 14 à 17 ans en 2008 : 38 % d entre elles avaient débuté leur vaccination (au moins une dose remboursée) ; 23 % étaient vaccinées (3 doses remboursées soit un schéma vaccinal complet). Le taux de couverture vaccinale varie ainsi de 15,4 % à 27,7 % selon les âges (27,7 % pour les jeunes filles de 16 ans). 7 Données du régime général issues de ERASME v1 - France entière - CNAMTS-DSES 8 Estimation des couvertures vaccinales en secteur libéral à travers l échantillon généraliste des bénéficiaires. InVS-CNAMTS. Février 2010 (échantillon représentatif des bénéficiaires du régime général de l Assurance maladie). Étude menée sur la période juillet juillet Dossier de presse : dépistage du cancer du col de l utérus dans le CHER Avril

7 Expérimentation du dépistage organisé du cancer du col de l utérus, le Cher département pilote 1. Dans le Cher 1.1 Pourquoi envisager une telle démarche? La situation dans le Cher est préoccupante. Le tableau suivant permet de situer notre département par rapport aux autres départements de la Région Centre. Département Nombre de femmes de 25 à 65 ans Nombre de décès par cancer du col de l utérus 18 Cher Eure et Loire Indre Indre et Loire Loir et Cher Loiret Estimation de la population des femmes de 25 à 65 ans (Source INSEE) nombre de décès par cancer du col de l utérus, en Les départements du Cher et du Loir-et-Cher ont une population proche en effectif mais il y a 10 décès en plus dans le Cher (environ +50%). Les départements du Loiret et de l Indre-et-Loire ont un nombre de décès similaire à celui du Cher mais l effectif de population est pratiquement le double. Indice comparatif de mortalité (ICM) par cancers du col de l utérus, dans les départements de la région Centre, en Source : ORS Dossier de presse : dépistage du cancer du col de l utérus dans le CHER Avril

8 Ainsi d après l état des lieux de l ORS 9 de janvier 2005 : «le département du Cher présente une surmortalité significative (au seuil de 5%) par rapport à la moyenne nationale (+48%)» Indices comparatifs de mortalité (ICM) par cancers de l utérus, dans les zones d emploi de la région Centre, en Source : ORS Quatre zones d emploi présentent une mortalité par cancers de l utérus significativement supérieure à celle observée en moyenne en France : trois sont situées dans le Cher (Bourges : +55 % ; Saint- Amand-Montrond : +57 % ; Vierzon : +63 %), et une en Indre-et-Loire (Amboise : +64 %). On peut avancer quelques explications sur ces chiffres : faible densité des gynécologues (cf. figure 2, page 11) dans le Cher et donc d un accès difficile (délai d attente pour un rendez-vous de 6 à 9 mois), faible densité de médecins généralistes (cf. figure 2) dans le Cher, réalisation des FCU peu faite par les médecins généralistes, population cible insuffisamment sensibilisée au frottis cervico-utérin (FCU). 9 ORS : Observatoire Régional de Santé Dossier de presse : dépistage du cancer du col de l utérus dans le CHER Avril

9 1.2 La population cible et couverture actuelle du frottis : Dans le Cher, la population cible du dépistage du cancer du col est de femmes de 25 à 64 ans (en 1999, avec estimation corrigée en 2010). âge Nombre de femmes 25 à 29 ans à 34 ans à 39 ans à 44 ans à 49 ans à 54 ans à 59 ans à 64 ans total Nombre de femmes selon leur âge, dans le Cher, estimation 2010 (source INSEE) Les 3 principaux régimes d assurance maladie (Caisse Primaire d Assurance Maladie, Mutualité Sociale Agricole et Régime Social des Indépendants), qui représentent 95% de la population cible, ont fourni le dénombrement des frottis cervico-utérin (FCU) réalisés pour des femmes du département. La participation au dépistage individuel est de l ordre de 42,3% (rappel : ce chiffre est estimé à 57,4% en France entre 2005 et 2007). Dossier de presse : dépistage du cancer du col de l utérus dans le CHER Avril

10 2. Stratégies de dépistage dans le Cher La stratégie proposée est le fruit de 3 ans de réflexion et de contacts. Les professionnels de santé du département et les gynécologues en particulier ont été étroitement associés à son élaboration. Cette stratégie de dépistage se partage en trois phases : La première correspond à la sensibilisation au dépistage individuel qui concerne toute la population cible, de juin 2010 à février 2012 : on envoie une lettre aux femmes n ayant pas fait de frottis depuis plus de 3 ans afin de leur rappeler l importance de se faire dépister par un professionnel de santé. La deuxième correspond à l invitation de la population cible à réaliser un frottis cervicoutérin gratuitement, par une sage-femme, dans le cadre du projet d expérimentation du dépistage organisé de mars 2012 à décembre 2012 La troisième phase correspond à l envoi à domicile d un kit d auto prélèvement pour les femmes qui n ont pas donné suite aux 2 premières, à partir de janvier phase 1 phase 2 phase 3 Dépistage individuel? Schéma de protocole 50 % 50 % NON Proposition d un dépistage organisé OUI 50 % OUI 50 % NON Auto prélèvement par SWAPS Résultat Frottis en phase liquide OUI NON 30 % 70 % Dosage HPV seul - Resultat Relance Sortie du dépistage organisé - suivi spécialisé par un gynécologue Réinvitation dans 3 ans Dosage HPV - suivi selon résultat Réinvitation dans 3 ans + suivi selon ésultat - Réinvitation dans 3 ans Dossier de presse : dépistage du cancer du col de l utérus dans le CHER Avril

11 2.1. Première phase : sensibilisation au dépistage individuel, de juin 2010 à février 2012 Notre première action est de promouvoir le dépistage individuel (DI). Les femmes de 25 à 65 ans présentes dans les fichiers transmis par l assurance maladie et n ayant pas bénéficié de FCU 10 durant les trois dernières années, reçoivent à domicile une lettre d invitation à le réaliser auprès des professionnels de son choix (gynécologue, médecin généraliste, laboratoire). Pour la campagne juin 2010 à février 2012 cela a représenté invitations et relances. Comme pour les invitations aux dépistages du cancer du sein ou du cancer du colon et du rectum, l invitation au dépistage du cancer du col utérin (CCU) comporte une partie réponse qui autorise une procédure d exclusion définitive ou temporaire. Critères d exclusion définitive ou temporaire femmes de moins de 25 ans et de plus de 65 ans, femmes suivies par un médecin (gynécologue, médecin généraliste), femmes ayant une pathologie engageant le pronostic vital à court terme, femmes ayant eu une hystérectomie sans conservation du col, refus : exclusion temporaire, refus : exclusion définitive si présence d une lettre manuscrite, signée de la bénéficiaire. Fort de l expérience des dépistages actuels, les médecins ont à leur disposition des enveloppes réponses T leur permettant d inclure une femme qui n a pas reçu une invitation. Ce processus a particulièrement bien fonctionné lors de la campagne du dépistage organisé du cancer du sein. Critères d inclusion au dépistage femmes dont le FCU date de plus de 3 ans, les femmes de plus de 65 ans n ayant pas eu de FCU depuis plus de 3 ans, sans limite d âge et qui font la demande de participer au dépistage, les femmes de moins de 25 ans qui font la demande de FCU (et n ayant pas eu de FCU depuis 3 ans). Résultats de la première phase Durant cette première phase qui s est déroulé de juin 2010 à février 2012, courriers d invitations et relances ont été envoyés, la cible initiale était de femmes de 25 à 65 ans qui n ont pas bénéficié de FCU depuis plus de trois ans. 10 Frottis cervico-utérin Dossier de presse : dépistage du cancer du col de l utérus dans le CHER Avril

12 2.2. Deuxième phase : invitation au frottis gratuit, démarrage en mars 2012 Les femmes, qui n ont pas voulu ou pas pu bénéficier du dépistage individuel, se voient proposer une invitation à réaliser un FCU gratuitement par l ADOC18. La part de réalisation des FCU par les autres structures de santé (Centre d examen de santé, planning familial, sages femmes de PMI, laboratoires d analyses médicales dirigés par un médecin -sur prescription médicale-, les structures d anatomopathologie ) est marginale : 1% en Alsace, 2% dans le Doubs. Devant ce constat de pénurie de médecins préleveurs, l ADOC 18 propose de mettre en place des sites de prélèvements avec des sages-femmes volontaires. Actuellement c est 22 sages femmes qui effectuent les FCU sur leur temps de repos. Ces prélèvements se déroulent sur les sites dont dispose le Centre d Examen de Santé : Bourges Nord, Saint Doulchard, Vierzon, Saint Amand-Montrond, Aubigny sur Nère, Sancergues. Le maillage du département est ainsi assuré. L objectif de cette deuxième phase est de réaliser FCU. En février 2012, l Adoc18 a déjà envoyé invitations au dépistage organisé, offrant ainsi la possibilité à ces femmes de se faire dépister gratuitement sur rendez vous. Les premiers dépistages ont débuté le 12 mars, le 30 mars il y avait déjà 141 FCU réalisés 2.3 Troisième phase : le dépistage par auto-prélèvement, démarrage en janvier 2013 Les études internationales 11 montrent l importance de la sous population cible qui refuse de participer au dépistage. C est dans ce groupe que l on met en évidence le plus de pathologies du col de l utérus. Un test par auto prélèvement en phase «sèche» est proposé à ces femmes. Le test retenu est un test par écouvillon. Il se pratique en position couchée, en dehors des menstruations, avec un mode d emploi illustré. Une fois acheminé au laboratoire, la recherche d HPV est effectuée. En cas de détection d un HPV à haut risque, un suivi est mis en place avec proposition de rendez-vous chez un gynécologue. Si l HPV mis en évidence est à bas risque, une nouvelle invitation est programmée à 3 ou 5 ans. En cas de non-participation à l auto-prélèvement la femme bénéficiera des relances prévues dans le cadre du protocole ci-dessus. 2.4 Modalités de prise en charge du frottis et de son interprétation Le prélèvement et la lecture du FCU dans le cadre du dépistage organisé sont réalisés par la structure de gestion et son laboratoire. Ils sont facturés à la caisse d assurance maladie concernée pour la part obligatoire. Le règlement du ticket modérateur est sollicité auprès des assurances complémentaires. Une demande de financement spécifique est prévue auprès des divers organismes (autres que l Assurance Maladie), pour les femmes sans complémentaire santé. 11 Brink AA, Meijer CJ, Wiegerinck MA et al. High concordance of results of testing for hpv in cervicovaginal samples collected by two methods, with comparison of a novel self-sampling device to a conventional endocervical brush. J Clin Microbiol Jul;44(7)/ Bais AG, van Kemenade FJ, Meijer CJ et al. HPV testing ons elf-sampled cervicovaginal brushes: an effective alternative to protect non responders in cervical screening programs. Int J Cancer Apr 1;120(7)/ Dossier de presse : dépistage du cancer du col de l utérus dans le CHER Avril

13 2.5 Modalités d évaluation du site pilote La structure de gestion collecte toutes les informations concernant le dépistage avant de les envoyer à l InVS qui lui apporte son soutien pour évaluer cette campagne. Un accord de financement pour 3 ans de la part de l INCA a été obtenu, et permet ainsi d espérer que le succès de ce dépistage pilote permette de maintenir ce dispositif dans le futur. Dossier de presse : dépistage du cancer du col de l utérus dans le CHER Avril

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