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1 BTIME Modèles physiopathologiques : les grands types de cancer 1/12/2014 LANDRIOT Fanny L2 CR : CHABERT Julie BTIME Pr Garcia 14 pages Modèles physiopathologiques : les grands types de cancer Plan A. Généralités I. L'oncogenèse II. Les classifications histopronostiques B. La classification ptnm I. Le statut tumoral II. Le statut ganglionnaire III. Le statut métastatique IV. Les significations des lettres avant et après TNM C. Principes des grades histopronostiques I. Évaluation des marges II. Les grading histologiques D. Les différentes familles de tumeurs I. Incidence des tumeurs malignes en France II. Classification des tumeurs E. Conclusion Qu'est ce que l'anatomie pathologique? C'est une spécialité médicale faisant appel à des examens macroscopiques, histologiques et cytologiques. Le diagnostic est basé sur les altérations morphologiques des tissus ou cellules. Elle n'est pas exclusivement tournée vers la pathologie tumorale, mais représente un acteur majeur de la cancérologie : diagnostic, pronostic, identification des cibles thérapeutiques. Les objectifs : Comprendre les bases physiopathologiques des classifications Comprendre leur intérêt Connaître les principes de la classification TNM Comprendre les principes des grading histologiques Connaître les grands types de tumeurs 1/14

2 BTIME Modèles physiopathologiques : les grands types de cancer A. Généralités I. L'oncogenèse L'oncogenèse la transformation maligne d'une cellule normale en une cellule cancéreuse. Cette transformation résulte de lésions génétiques (mutations) non létales, acquises ou héréditaires. Les cellules cancéreuses acquièrent pour la plupart de nouvelles propriétés : prolifération autonome insensibilité aux signaux inhibiteurs résistance à l'apoptose potentiel de réplication illimité néo-angiogenèse potentiel invasif et métastatique Malgré ces propriétés communes, l'émergence, le comportement biologique et la prise en charge des tumeurs diffèrent selon l'origine embryologique des cellules tumorales, d où l importance de les classer. II. Les classifications histopronostiques Le terme "histopronostique" signifie que l'on va faire des pronostics en fonction de l'histologie. a. Les objectifs des classifications histopronostiques Il faut regrouper les tumeurs de physiopathologie commune afin de prévoir par la suite leur pronostic ; cela permet d'adapter la thérapeutique à la situation clinique. On va créer des groupes de malades relativement homogènes pour pouvoir comparer les résultats thérapeutiques. Cela va aussi permettre des études thérapeutiques nécessaires pour la mise en évidence d'un progrès thérapeutique. b. Les critères histopronostiques Il existe deux grands types de critères histopronostiques: Stade ou TNM: Le stade caractérise le degré d'avancement de la maladie cancéreuse. Il est basé sur des critères macroscopiques d'invasion. Ces critères sont plutôt cliniques : taille, épaisseur... ils ne sont pas propres au cancer. Grade ou Grading: Le grade caractérise l'agressivité du cancer. Il est déterminé à partir de critères microscopiques (différenciation). Cette notion est exclusivement utilisée en anatomopathologie. Deux tumeurs de même taille peuvent avoir un grade différent et donc une évolution différente. 2/14

3 BTIME Modèles physiopathologiques : les grands types de cancer B. La classification TNM (Tumeur, Nodule, Métastase) La classification TNM a été créée par l'union Internationale Contre le Cancer (UICC).et est régulièrement mise à jour. Elle permet de décrire l'atteinte locale ( ou T), ganglionnaire (ou N) et métastatique (ou M). Elle est adaptée à toutes les spécialités. Par exemple : - ctnm : clinique - ptnm : pathologie Cette classification est essentiellement adaptée aux tumeurs épithéliales. NB : Chaque organe a sa classification TNM. I. Le statut tumoral : le ptnm Le T caractérise la tumeur qui est cotée de T0 à T4 Les deux grands critères permettant de déterminer la statut tumoral sont : la taille de la tumeur : pour les organes pleins, par exemple le rein ; son infiltration pariétale : pour les organes creux, par exemple le côlon. Exemple de la caractérisation d'une tumeur par co-infiltration : tumeur au niveau du côlon : Un T1 du côlon correspond à une atteinte de la muqueuse seulement. Un T2 du côlon est une atteinte de la muqueuse et de la musculeuse sans la franchir. Un T3 du côlon correspond à un franchissement de la musculeuse sans atteinte de la sous-séreuse et ni de la séreuse. Un T4 du côlon est une atteinte jusqu'à la séreuse. Ainsi, une tumeur de 3 cm qui atteint le péritoine n'aura pas le même pronostic qu'une tumeur de 8cm qui atteint le péritoine. Plus l'atteinte est profonde, plus le pronostic sera mauvais. II. Le statut ganglionnaire, le ptnm : N0 : absence de métastase ganglionnaire N1 : présence de métastase ganglionnaire (proche de la tumeur) Parfois N2 (il y a une possibilité chirurgicale), parfois N3 (contre-indiqué à la chirurgie) Nx : statut ganglionnaire inconnu. Dans certains organes, un nombre minimum de ganglions est nécessaire pour que le curage soit significatif. III. Le statut métastatique, le ptnm : M0 : absence métastase M1 : présence de métastase Mx : statut métastatique inconnu 3/14

4 BTIME Modèles physiopathologiques : les grands types de cancer L'existence de métastases n'est pas toujours connue du pathologiste! IV. Les significations des lettres avant et après TNM : ptnm : p pour pathologie (anapath) rp = récidive tumorale yp = pièce opératoire examinée après un traitement radio et/ou chimiothérapie ptnmr s'adresse aux patients pris en charge chirurgicalement. Le R signifie Résidu tumoral = marge chirurgicale R0 : l'exérèse est complète R1 : il subsiste des résidus microscopiques R2 : des résidus macroscopiques n'ont pas pu être enlevés. L existence de résidus macroscopiques n'est pas toujours connue de l'anatomo-pathologiste (le chirurgien peut avoir oublié ou ne pas avoir vu certains résidus). C. Principes des grades histopronostiques I. Évaluation des marges Elle est aisée dans certains organes, où l'on peut laisser une distance entre la tumeur et la tranche de section. La tache sombre est la tumeur. Les deux flèches représentent cette distance. Mais l'évaluation des marges peut être complexe dans les organes pleins ou difficiles d'accès. Par exemple, l'analyse d'un cancer du sein peut être très compliquée car les orientations restent difficiles à cerner. Le chirurgien pourra alors mettre des fils en haut ou sur le coté externe de la tumeur, pour définir une orientation. Mais ce n'est pas forcément une bonne méthode. Utilité de l'encre de chine pour marquer les différentes zones tumorales : interne : encre de couleur jaune superficielle : encre de couleur orange externe : encre de couleur rouge supérieure : encre de couleur bleue profondeur : encre de couleur noire inférieure : encre de couleur verte L'encre va rester sur la pièce opératoire et on saura où l'on se trouve quand on regardera au microscope. Ainsi, on pourra détecter, selon la couleur des cellules, s'il reste des cellules tumorales en interne ou sur la partie inférieure par exemple. II. Les grading histologiques Les grading histologiques reflètent l'agressivité de la tumeur. 4/14

5 BTIME Modèles physiopathologiques : les grands types de cancer Il permettent de réaliser un score. Les grading ont des noms propres fréquents (Gleason, SBR...). Ils sont basés sur des critères microscopiques (anatomo-pathologie) variables d'un organe à l'autre : atypies cytologiques nécrose compte mitotique différenciation taille tumorale nucléoles Chaque score prend en compte un certain nombre de critères, mais pas tous. Par exemple, le score du cancer du rein ne prend en compte que les nucléoles ; le score SBR du sein prend en compte les mitoses, les atypies cytologiques et la différenciation. Les grading apportent donc une valeur pronostique importante. La photo en bas à droite est celle d'un cancer beaucoup plus agressif que celui en haut à gauche, par les cellules qui sont plus atypiques, par les nucléoles plus gros etc.. D. Les différentes familles de tumeur I. Incidence des tumeurs malignes en France Pour le grand public, quand on parle de cancer, on parle généralement de l'organe touché et non pas du type de cancer. Il faut savoir quels sont les cancers les plus fréquents : chez l'homme : prostate chez la femme : sein Chez les deux sexes : cancer du colo-rectum essentiellement. Le cancer est la 1ère cause de mortalité. 5/14

6 BTIME Modèles physiopathologiques : les grands types de cancer II. Classification des tumeurs Toutes les cellules de l organisme peuvent générer des tumeurs bénignes ou malignes. Classification : Carcinomes : tumeurs malignes épithéliales Sarcomes : tumeurs malignes conjonctives Lymphomes : tumeurs malignes lymphocytaires Tumeurs germinales Tumeurs mélanocytaires Tumeurs du SNC (Leucémies : elles sont plutôt étudiées par les hématologues que par les anatomo-pathologistes) a. Les tumeurs épithéliales Les cellules épithéliales sont caractérisées par leur cohésion, elles forment des épithéliums de deux types : malpighien (épidermoïde) glandulaire Les épithéliums donnent fréquemment des tumeurs bénignes ou malignes, par transformation du tissu normal en tissu cancéreux via des phénomènes dysplasiques. CR:phénomènes dysplasiques = anomalies cellulaires différenciant un tissu normal d'un tissu tumoral. Il existe de nombreux facteurs de risques identifiés mais les deux majeurs sont l'âge et le tabac. Les tumeurs épithéliales peuvent avoir une évolution métastatique par voie lymphatique ou hématogène. Le traitement se fait par surtout par chirurgie mais aussi par radio et chimiothérapie. Les tumeurs bénignes sont : soit des papillomes (pour les épithéliums malpighiens) soit des adénomes (pour les épithéliums glandulaires) Les tumeurs malignes sont appelées carcinomes, dont il existe plusieurs sous-types : les carcinomes épidermoïdes (formés à partir d'épithéliums malpighiens) les adénocarcinomes le carcinome urothélial : cet exemple est un peu à part, étant donné que l'urothélium est un épithélium particulier, à mi-chemin entre épithélium glandulaire et malpighien. NB : dire «adénome bénin» est un pléonasme! Un adénome est forcément bénin. L'immense majorité des tumeurs est représentée par les carcinomes. Tant que les cellules sont enfermées par la lame basale, elles n'ont pas accès à la vascularisation : les cancers 6/14

7 BTIME Modèles physiopathologiques : les grands types de cancer intra-épithéliaux ou in-situ sont des maladies locales. Quand il y a rupture de la membrane basale, les cellules tumorales ont accès a la circulation et la maladie devient générale, elle va s'étendre par voie lymphatique ou hématogène. Les carcinomes épidermoides concernent: la peau la sphère ORL l'œsophage le larynx la sphère génitale (vagin, col utérin mais pas le corps utérin) le poumon : malgré l'absence d épithélium malpighien physiologique, dans le poumon peut se produire un phénomène métaplasique (transformation d'un tissu normal en autre tissu normal mais à localisation anormale) notamment lorsque le poumon est agressé par la fumée ; il va alors transformer une partie de son tissu glandulaire en épithélium malpighien : c'est un mécanisme défensif. Au microscope les carcinomes se ressemblent beaucoup. Exemple de vue microscopique de carcinomes épidermoides : Rappel histologique : 1. Un épithélium malpighien normal comprend une assise basale qui correspond à une couche de petites cellules en contact avec la lame basale, et ce sont les seules à se multiplier (mitoses physiologiques). Lorsqu'elles s éloignent de la lame basale, elles s aplatissent, leur noyau devient plus petit et elles ne se divisent plus. 2. Si on a une dysplasie, les cellules conservent leur propriété de division même lorsqu'elles s'éloignent de la lame basale. Les adénocarcinomes concernent : la prostate, le sein, le colon et le rectum (le cancer colo-rectal se dépiste par recherche de sang dans les selles chez les personnes de plus de 50ans), le poumon, le rein, l'estomac, la thyroïde, 7/14

8 BTIME Modèles physiopathologiques : les grands types de cancer le foie, le corps de l'utérus, les ovaires le pancréas Les adénocarcinomes se ressemblent moins même s'ils ont des points communs (par exemple : présence de glandes). Exemples de vue au microscope d'adénocarcinomes. b. Les tumeurs conjonctives Les tumeurs conjonctives sont issues du tissu de soutien. Elles n'ont pas de caractéristique d'organe. Les tumeurs bénignes sont très fréquentes mais les tumeurs malignes sont plus rares. De plus, les transformations de tumeurs bénignes en tumeurs malignes est rare. Le traitement est essentiellement chirurgical. Classification des tumeurs conjonctives : Les tissus conjonctifs Tumeurs bénignes Tumeurs malignes Endothélium Angiome Angiosarcome Tissu fibreux Fibrome Fibrosarcome Os Ostéome Ostéosarcome Cartilage Chondrome Chondrosarcome Tissu adipeux Lipome Liposarcome Muscles lisses Léiomyome Léiomyosarcome Muscles striés Rhabdomyome Rhabdomyosarcome Les cellules de Schwann Schwannome Schwannosarcome Exemple de vues microscopiques de sarcomes : 8/14

9 BTIME Modèles physiopathologiques : les grands types de cancer La cellule la plus fréquemment rencontrée dans le sarcome est la cellule fusiforme. Il s'agit de cellules non cohésives et sans organisation particulière. Le grading des sarcomes : (le prof est passé très vite dessus): Différenciation tumorale : score 1 : sarcomes ressemblant à un tissu adulte normal score 2 : sarcomes pour lesquels le diagnostic histologique est certain score 3 : sarcomes pour lesquels le diagnostic histologique est incertain Index mitotique : score 1 : 0 à 9 mitoses pour 10 HPF (pour 10 champs à l'objectif x40) score 2 : 10 à 19 mitoses pour 10 HPF score 3 : plus de 19 mitoses pour 10 HPF Nécrose Tumorale : score 0 : absence de nécrose score 1 : <50% de nécrose tumorale score 2 >50% de nécrose tumorale On définit le grade 1 si la somme des scores est égale à 2-3 (risque métastatique faible). On définit le grade 2 si la somme des scores est égale à 4-5 (risque métastatique réel). Enfin, le grade 3 est défini si la somme des scores est égale à 6-8 (risque métastatique élevé). c. Les lymphomes Le tissu lymphoïde est composé de vaisseaux lymphatiques et de ganglions de répartition ubiquitaire. Dans les ganglions, l'unité fonctionnelle est le follicule lymphoïde. Les tumeurs bénignes des ganglions lymphatiques sont très rares. Les tumeurs malignes lymphoïdes s'appellent des lymphomes. Les lymphomes correspondent à une prolifération lymphocytaire maligne. Ils atteignent surtout les ganglions, mais aussi les organes lymphoïdes (rate,amygdales) et tous les organes. Un lymphome peut aussi se développer à partir d'une des 2 grandes familles de lymphocytes : les lymphocytes B ou T. La cause d'un lymphome est le plus souvent inconnue. Le risque est plus élevé en cas d'immunodépression. Certains virus peuvent favoriser l'apparition d'un lymphome mais il ne s'agit en aucun cas d'une maladie contagieuse. La fréquence des lymphomes est en augmentation : l'incidence a été doublée en 20ans( facteurs environnementaux?). Le traitement s'effectue essentiellement par chimiothérapie (ce n'est pas un organe donc pas de chirurgie possible). Les facteurs pronostiques des lymphomes : types histologiques 9/14

10 BTIME Modèles physiopathologiques : les grands types de cancer Il existe environ 50 types de lymphomes. L immunohistochimie et la biologique moléculaire sont très importantes pour établir un diagnostic. Il existe deux principaux types de lymphomes : B et T. Deux profils évolutifs différents sont possibles : indolent (bas grade) ou agressif (haut grade). Les lymphomes indolents (bas grade) ont un développement lent. Leur diagnostic est tardif, à un stade avancé de la maladie. Le traitement est non systématique. Il peuvent disparaître sous traitement, mais les récidives sont fréquentes. La survie du patient est prolongée mais la guérison reste rare, et certains lymphomes indolents peuvent se transformer en lymphomes plus agressifs. Les lymphomes agressifs (haut grade) sont caractérisés par un développement rapide. Leurs signes cliniques sont précoces. Un traitement rapide est indispensable et se fait par chimiothérapie et radiothérapie (ces lymphomes sont chimio- et radio-sensibles).la guérison est possible. Le lymphome (maladie) de Hodgkin : La maladie de Hodgkin représente environ 15% des lymphomes. Elle touche plus souvent les hommes que les femmes, et est plus fréquente dans les tranches d'âge entre 15 et 30 ans et après 55 ans. La cause de ce lymphome est actuellement inconnue. Il en existe quatre sous-types histologiques : scléro-nodulaire à cellularité mixte à prédominance lymphocytaire avec déplétion lymphocytaire Les facteurs pronostiques des lymphomes : stades (classification purement clinique) stade I : atteinte d'un seul ganglion ou d'un seul organe stade II : atteinte de plusieurs ganglions ou de plusieurs organes mais la maladie reste limitée à la partie inférieure ou à la partie supérieure du corps stade III : atteinte de plusieurs ganglions à la partie inférieure et à la partie supérieure du corps stade IV : atteinte disséminée des organes. E : en cas atteinte extra-ganglionnaire S : en cas d'atteinte splénique A : absence de symptômes cliniques (fièvre, sueurs nocturnes et perde de poids inexpliquée) B : présence de symptômes spécifiques (fièvre, sueurs nocturnes et perte de poids inexpliquée) d. Les tumeurs germinales Les tumeurs germinales sont issues de la transformation de cellules germinales primitives totipotentes. Ce sont des tumeurs rares (4 cas sur par an) mais en augmentation. Il s'agit du cancer le plus fréquent de l'homme entre 15 et 35 ans. Les organes concernés sont : Le testicule surtout L'ovaire en dehors des gonades : dans le médiastin, le rétropéritoine, ou la glande pinéale. 10/14

11 BTIME Modèles physiopathologiques : les grands types de cancer Certains types histologiques sont associé à des marqueurs tumoraux plus ou moins spécifiques. Les tumeurs associant plusieurs types histologiques(«tumeurs mixtes») sont fréquentes (50 à 80%) Le traitement relève de la chirurgie avec parfois de la chimiothérapie. Il y a guérison dans la majorité des cas. Les tumeurs germinales testiculaires : Elles sont toutes malignes. Les facteurs de risques sont essentiellement : la cryptorchidie (risque multiplié par 5 à 10). L'orchidopexie est recommandée avant l'âge de 2 ans. L'apparition d'un cancer testiculaire controlatéral est de 1% le syndrome de Klinefelter L'importance des marqueurs tumoraux (marqueurs censés être le reflet de l'évolution de la tumeur) Le dosage des marqueurs tumoraux constitue l'examen-clé du bilan pré-thérapeutique. Ces marqueurs sont à doser dans le sérum et éventuellement dans le sang du cordon spermatique, pendant l'intervention. Cet examen permet d'obtenir une véritable valeur pronostique car celle-ci est corrélée à la masse tumorale (inclus dans la classification TNM). Le dosage des marqueurs tumoraux est également reconnu sur le plan médico-légal (c'est dire s'il est important). Puisque ce sont les cellules germinales qui sont impliquées dans ce type de cancer, tout type histologique tumoral sera possible. Le séminome est le type de tumeur germinale le plus fréquent (40%). Il n'existe pas de marqueur tumoral spécifique mais une élévation des LDH est fréquente et il y a 15 à 20% de résultats positifs pour les dosages d'hcg. Le carcinome embryonnaire est un type de tumeur germinale hautement agressif. Ils touchent les cellules épithéliales «primitives». Il n'y pas de marqueur tumoral. Dans les tumeurs mixtes, le contingent de cellules épithéliales doit être quantifié, c'est lui qui détermine la conduite thérapeutique 11/14

12 BTIME Modèles physiopathologiques : les grands types de cancer La tumeur du sac vitellin, ou tumeur du sac endodermique, présente une composante tumorale agressive. Elle est associée à l'élévation de l'α-fp sanguine. Le choriocarcinome correspond à une différenciation de type extra-embryonnaire («placentaire»). La forme histologique pure est rare (1%) : on retrouve plus souvent des choriocarcinomes dans des tumeurs polymorphes (15%). Ce type tumoral est caractérisé par une sécrétion d'hcg ainsi qu'une gynécomastie. Le tératome correspond à une différenciation dans le sens somatique, avec une représentation des trois feuillets embryonnaires (ecto-,endo-, et mésodermique). La forme histologique pure est rare (3%), on retrouve plus souvent les tératomes dans les tumeurs polymorphes (30%). Les tératomes matures sont des tumeurs dans lesquelles les tissus sont «matures» c'est-à-dire «normaux». La tumeur est maligne dans le testicule et bénigne dans l'ovaire. Les tératomes immatures sont des tumeurs dans lesquelles les tissus sont de type embryonnaires. Ce sont des tumeurs agressives. e. Les tumeurs mélaniques :tumeurs cutanées mélaniques. Elles se développent à partir des mélanocytes, cellules d'origine neurectodermique chargées d'élaborer le pigment mélanique. Pendant l'embryogenèse, les cellules migrent des crêtes neurales vers leurs sites définitifs : la basale de l'épiderme, les muqueuses, l'uvée, les méninges. Le nævus est la tumeur mélanocytaire bénigne. Le mélanome est la tumeur mélanocytaire maligne. Les nævocytes sont de petits mélanocytes arrondis ou ovalaires, à l'origine des nævus. Il faut savoir que 3% des nouveaux-nés sont porteurs d' un ou plusieurs nævus congénitaux. La plupart des nævus se développent dans les premières décennies de la vie : ce sont les nævus acquis. En Europe, il y a environ 10 cas sur par an ; ce chiffre est en stabilisation. Les facteurs de risques sont : des nævus congénitaux ; un grand nombre de nævus, d'éphélides, ou plus de 5 nævus atypiques ; les phototypes 1 à 3 ; des antécédents de coups de soleil (c'est-à-dire des expositions solaires occasionnelles intenses, plus que des doses cumulées). Transformation des nævus 15 à 40% des mélanomes se développent sur des lésions pigmentées préexistantes (nævus jonctionnels ou composés). Les signes cliniques devant faire évoquer la survenue d'un mélanome sur un naevus sont les modifications : de taille, de contours qui deviennent indentés, irréguliers de couleur : couleur plus foncée, irrégulière, avec des zones blanchâtres ou zones érythémateuses inflammatoires du relief qui s'accentue ou une infiltration en profondeur une ulcération associée à un saignement, un prurit. 12/14

13 BTIME Modèles physiopathologiques : les grands types de cancer Les quatre types de mélanomes : Le mélanome superficiel (SSM) : Il est le plus fréquent : 60 à 65% des mélanomes. Il débute par une phase d extension horizontale, puis s'ensuit une phase d'extension verticale qui correspond à l'invasion des couches plus profondes de la peau ; cette invasion est corrélée la sévérité du pronostic. Le mélanome nodulaire (MN) Le mélanome sur mélanose de Dubreuih Le mélanome acrolentigineux (ALM) Les facteurs histopronostiques (à savoir) Indice de BRESLOW : il traduit l'épaisseur tumorale mesurée sur des coupes histologiques 3 niveaux : <0,75 ; de 0,75 à 1,5 ; > 1,5 mm Cet indice a une valeur pronostique très importante. Niveaux d'invasion CLARK = ils traduisent l'invasion relative des couches du derme. Le traitement des mélanomes : Il se fait surtout par chirurgie, mais il faut noter des progrès récents en chimiothérapie. La procédure consiste en une reprise d exérèse cutanée, en fonction de l'indice de Breslow : marges de 0,5cm pour une épaisseur inférieure à 0,75 mm marges de 1cm pour une épaisseur de 0, 75 à 1,5 mm marges de 2 à 3 cm pour une épaisseur de plus de 1,5mm f. Les tumeurs du SNC Leur topographie est critique tant sur le plan de la symptomatologie clinique que sur les possibilités thérapeutiques. Les lésions bénignes présentent une gravité potentielle. Les tumeurs malignes, quant à elles, sont d'une extrême gravité. La symptomatologie est dépendante de la localisation et du volume tumoral. L'utilisation de l'imagerie est primordiale pour ce type de cancer. Il est important de noter l'absence de métastase pour les tumeurs du SNC. Les tumeurs neuroépithéliales : Les gliomes se développent aux dépens des cellules gliales. Le terme regroupe différents types de tumeurs cérébrales, bénignes ou malignes. Les glioblastomes sont des tumeurs gliales malignes. Les astrocytomes sont des tumeurs bénignes ou malignes développées aux dépens des astrocytes, cellules du tissu de soutien cérébral. Les oligodendrocytomes ou oligodendrogliomes sont des tumeurs bénignes des cellules dendritiques. Leur pronostic est favorable mais une récidive est possible. Les médulloblastomes sont des tumeurs malignes de la région postérieure de l'encéphale. Ils sont assez 13/14

14 BTIME Modèles physiopathologiques : les grands types de cancer fréquents parmi les tumeurs de l'enfant. Les épendymomes sont des tumeurs généralement bénignes développées à partir de l'épendyme, membrane qui tapisse les ventricules et le canal de la moelle épinière. Les méningiomes sont des tumeurs bénignes se développant à partir de l arachnoïde, feuillet moyen du SNC. Ils surviennent entre 20 et 60 ans. Les neurinomes: tumeurs bénignes développées à partir des cellules de Schwann qui élaborent la gaine de myéline. Les grades des tumeurs du SNC : grade 0 : tissu sain, normal grade I : bénin grade II : bas grade ou prémalin grade III : anaplasique ou malin grade IV:anaplasique ou très agressif E. Conclusion L'origine embryologique des cellules détermine la classification des tumeurs. Les grands types tumoraux ont des facteurs de risques, des oncogenèses et des comportements biologiques distincts qui conditionnent leur prise en charge thérapeutique. Une tumeur se caractérise par un stade évolutif, un grade histologique qui reflètent respectivement l avancement dans la maladie cancéreuse et l'agressivité de la tumeur. Le prof a signalé au début du cours que l'examen sur cette matière serait sous forme de QCM 14/14

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