Congrès de la SAMEV Institut Pasteur Delly Brahim 20, 21, 22 Mai 2011.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Congrès de la SAMEV Institut Pasteur Delly Brahim 20, 21, 22 Mai 2011."

Transcription

1 4ème Congrès de la SAMEV Institut Pasteur Delly Brahim 20, 21, 22 Mai Cas clinique FMC sur les Statines Les Statines : une des armes multi-cibles précoce du Syndrome Métabolique Pr Fifi OTMANI, Service de Médecine Interne du CHU Mustapha Bacha.

2 Un homme de 53 ans, directeur d une petite entreprise consulte car on lui a découvert de façon fortuite une hyperlipidémie. - Cholestérol total = 2,7 g/l - Triglycérides = 2,5 g/l - HDL-cholestérol = 0,52 g/l - LDL -cholestérol = 1,78 g/l ( par la formule de friedwald) - Glycémie à jeûn = 1,07 g/l - Il n a pas d antécédents familiaux connus de pathologie vasculaire précoce - C est un patient pléthorique pesant 85 Kg pour 1m70 (IMC=29,4 Kg /m2) et a un tour de taille de 113 cm. - Il est, par ailleurs hypertendu avec des chiffres à 140 / 90 mm Hg sous traitement. - Tabagisme: 10 cigarettes/jour, Son traitement actuel associe : Aténolol ( Tenormine ):100 mg/j et Ramipril (Triatec ): 10 mg/j. L examen vasculaire périphérique ne note aucune anomalie. On relève un arc cornéen bilatéral L enquête alimentaire révèle une alimentation excessive riche en calories et une consommation d alcool appréciable ( 3 à 4 consommations /j ).

3 1 ère Question A quoi correspond le profil clinique de ce patient? Argumenter

4 Réponse 1 ère Question Profil du Syndrome Métabolique ( SM) (3/5 des éléments du syndrome métabolique) Obésité abdominale ( Tour de taille > 102 cm) Hypertension artérielle ( HTA) traitée Triglycérides ( TG) élevés

5 Depuis quelques années, il existe une définition pratique du syndrome métabolique (SM) proposée par l Adult Treatment Panel III (ATP III) du National Cholesterol Education Program (NCEP), selon laquelle le SM se définit par un score de points basé sur la présence de cinq critères (1 point/critère). Un SM est présent dès que ce score atteint 3/5, qu il y ait ou non diabète : obésité abdominale (taille > 102 cm chez l homme et > 88 cm chez la femme), triglycérides à jeun 150 mg/dl, HDL-cholestérol < 40 mg/dl chez l homme et < 50 mg/dl chez la femme, pression artérielle 130/ 85 mm Hg ou patient sous traitement antihypertenseur, glycémie à jeûn 100 mg/dl (en pratique intolérance glucidique ou diabète).

6

7 Les remarques sur la dyslipidémie du SM : 25 à 45% chez les hommes de plus de 40 ans (OMS), le risque d événement coronarien est multiplié par 3, La mortalité cardiovasculaire est multipliée par 1.8. TG hauts HDL bas Apo B augmentés LDL petites et denses Dyslipidémie métabolique avec obésité viscérale -Pas nécessairement associée à un LDL augmenté - Se méfier si LDL est apparemment normal(constitué de lipoparticules petites et denses particulièrement athérogènes dont rend compte l augmentation des taux d apoprotéine B. La perte de poids s accompagne d une amélioration du profil lipidique avec, fait remarquable une élévation du HDL-cholestérol estimée à 0,02 mmol/kg de poids perdu. Un traitement conventionnel par des fibrates ou des statines, selon l anomalie dominante, est recommandé.

8 Insulinorésistance et Athérosclérose HTA Obésité Hyperinsulinémie Insulinorésistance Diabète Hyperetriglycéridémie LDL petites et denses HDL bas Hypercoagulabilité Athérosclerose

9 2 ème Question Indiquez les facteurs de risque cardiovasculaire présents chez ce patient.quels autres facteurs de risque cardiovasculaires rechercheriez-vous éventuellement pour apprécier le niveau de risque cardiovasculaire global du patient

10 Réponse 2 ème Question FR identifiés dans l observation : +1= Sexe et âge (homme sup à 50 ans) +1 = HTA (ici TTT/Ramipril et Aténolol) 0 = ATCD précoce de coronaropathie chez parent 1 degré avant 55 ans chez homme et 65 ans chez femme ou ATCD d AVC précoce avant 45 ans 0 = HDL-c < à 0.4 g/l 0 = HDL-c > à 0.6 g/l +1= tabac actif ou arrêt de moins de 3 ans 0= Diabète sucré ( ni intolérance au glucose ) Autres facteurs de risque à rechercher: marqueurs de l inflammation ( CRP hs, IL-6, inhibiteur de l activateur du plasminogène ) ; Apo B ; Ferritine.

11

12 CRP hs, Apo-B, IL-6,PAI-1, Ferritine dans le SM CRP-hs : contribue à l du RCV, elle entraine une du RR de 2 à 5 fois en présence d un taux de CT élevé.la CRP est prédictive du RCV et du DT; elle augmente avec le SM.Les Statines diminuent le taux de CRPhs. ApoB : les patients atteints de SM ont un taux d ApoB > 1,2 g/l. Un taux d Apo B élevé associé à un taux de TG élevé multiplie le RCV par 6 /absence de FDR. Il existe aussi une relation étroite entre le nombre de critères du SM et l incidence des maladies CV ( voir figure ) Autres marqueurs : IL-6 et inhibiteur de l activateur du Plasminogène sont élevés dans le SM Ferritinémie : son élévation est un facteur prédictif de la survenue du diabète après ajustement pour les facteurs inflammatoires ( CRP, IL6)

13

14 Évaluation du risque CV global Trois niveaux de risque : Risque faible : Si aucun autre FDR associé à la dyslipidémie, Risque intermédiaire : Si > 1 FDR associé à la dyslipidémie, Haut Risque: Prévention secondaire ou risque équivalent Si HDL > 0.60 g/l, soustraire un FDR au score global. Exemple: un homme de 55 ans, avec un HDL à 0.67 g/l est considéré comme n ayant aucun FDR CV.

15 Facteurs de Risque CV associés à une dyslipidémie L âge : Hommes > 50 ans, Femmes > 60 ans ou ménopausée Hérédité CV précoce (IDM ou mort subite) Chez le Père ou parent du 1er degré < 55 ans, Chez la Mère ou parente du 1er degré < 65 ans. Tabagisme actuel ou arrêté < 3 ans. HTA permanente traitée ou non. Diabète type 2 traité ou non. HDL < 0.40 g/l.

16

17 TNT: HDL-c comme facteur de risque indépendant Nous savons que HDL-c est un facteur de risque indépendant d évènements CV. Mais il n est pas clair que ce risque persiste avec un taux LDL-c très bas. Dans cette analyse post-hoc, le HDL-c est un facteur prédictif pour des maladies CV majeures chez des patients sous statines même avec un taux LDL-c < 70 mg/dl!!

18 La présence d un SM fait qu il est plus exposé au DT2 et aux maladies CV Risque de DT2 L insulinorésistance fait partie intégrante du SM avec comme conséquence une hyperinsulinémie. Le SM est un bon indicateur d un stade pré-diabétique (voir Etude Woscop). Risque de maladies CV Un patient atteint de SM devrait toujours être considéré au moins à risque modéré de maladies CV. Sans être d emblée considéré à risque élevé comme c est le cas du DT, le patient avec SM voit le niveau de stratification de son risque passer du faible ( - de 10%) à modéré ( 11% à 19%) ou de modéré à élevé ( 20% ou plus ). Le RR de mortalité CV est de 3,5 fois plus grand chez le patient atteint de SM ( voie étude Finlandaise )

19 Le risque du DT2 dépend du nb de FDR du SM, il faut donc agir rapidement pour prévenir ou retarder l apparition du DT +++.

20

21 3 ème Question Des conseils lui sont proposés dans un premier temps, préciser lesquels?

22 Réponse 3 ème Question: 1 ère étape = s attaquer aux habitudes de vie +++ Arrêt du tabac complet et définitif Réduction de l apport sodé à 6 g/j en raison de l hypertension artérielle Réduction pondérale + Activité physique régulière : pierre angulaire du SM. Modification du régime avec : - limitation des apports d acides gras saturés (d origine animale) - augmentation de la consommation des acides gras poly insaturés oméga 3(poissons) - augmentation de la consommation de fibres : fruits, légumes et produits céréaliers - limitation du cholestérol alimentaire (voire alimentation riche en stérols végétaux)

23 Prise en charge du SM Perte de poids +++ ( 7-10% / 6 12 mois ) Augmenter l activité physique: 30 à 45 min au moins 3 fois /sem sur une période de 3 à 6 mois Prévenir le diabète = Effet diète et exercice : 1 Kg = 16% risque de diabète 5 Kg = 55% > 5 % poids = 90% Modification de l alimentation = aliments faibles en gras saturés, en gras trans, réduction de l apport en sel, limitation de l alcool à 1 ou 2 consommations /j, augmentation de la consommation en poissons riches en Oméga3, augmentation de l apport en fibres alimentaires, augmentation de l apport d aliments riches en anti-oxydants. Traitement médicamenteux = Dyslipidémies = Statines ++, Fibrates (?) HTA = IEC, ARA II, ASA (?)

24 Le patient a suivi vos conseils et est revenu au bout de huit mois avec les résultats suivants : - Poids = 75 Kg ( IMC : 25,9 Kg / m2) - Cholestérol total = 2,4 g/l - Triglycérides = 1,5 g/l - HDL-cholestérol= 0,42 g/l - LDL- cholestérol = 1,68 g/l Il a été mis sous traitement anticoagulant type Acénocoumarol ( Sintrom ) 1cp par jour à la suite de la survenue d un trouble du rythme à type d ACFA.

25 4 ème Question Devant ces nouveaux résultats, comment expliquer l évolution des paramètres lipidiques sous régime?

26 Réponse 4 ème Question Ce sont principalement les TG qui se sont abaissés en relation avec la perte pondérale, la réduction des calories et de la consommation d alcool. Cholestérol total et LDL-cholestérol ne se sont abaissés que plus modérément. Le HDL-cholestérol s est également abaissé.sa concentration initiale était relativement importante, compte tenu de l hypertriglycéridémie ( qui s accompagne habituellement d une concentration basse de HDL-c) ; Elle pouvait être en rapport avec la consommation d alcool.

27 5 ème Question Quels doivent être les objectifs du traitement de la dyslipidémie chez ce patient?

28 Réponse 5 ème Question LDL-c 1,3 g/l Cholestérol total 1,95 ou 2 g/l TG 1,5 g/l Il persiste donc sous régime une cholestérolémie trop élevée.le traitement médicamenteux est indiqué puisque les MHD n ont pas suffi à atteindre ces objectifs: il faut faire appel aux fibrates ou aux statines.

29 OBJECTIFS THÉRAPEUTIQUES Au moins huit interventions sont envisageable au niveau de la dyslipidémie du SM,combinant la réduction de la déposition centripète du cholestérol par les LDL à l accroissement de l efflux de cholestérol à visée catabolique centrifuge par la voie des HDL: réduire quantitativement le CT et le LDL-C ; élever quantitativement le HDL-C ; réduire le rapport CT/HDL-C et LDL/HDL-C ; améliorer qualitativement les particules LDL-C ; améliorer qualitativement les particules HDL-C ; réduire quantitativement les TG à jeûn améliorer l insulinosensibilité ; diminuer la glycémie en cas de diabète. Ces interventions thérapeutiques sont soit des mesures hygiéno-diététiques (MHD), soit pharmacologiques, à l aide de molécules «anti-dyslipidémiantes».

30

31 6 ème Question Un traitement médicamenteux hypolipémiant est indiqué, préciser lequel et pourquoi?

32 2 ème étape : les médicaments, oui mais quand? On ne devrait pas entreprendre de traitement pharmacologique avant d avoir accordé 6 mois au patient pour qu il travaille sur ses habitudes de vie. Le seul médicament offert d emblée au moment du dépistage du SM est l Aspirine ( mg /j ) afin de réduire le risque de thrombose ( H> 40 ans) (? Discuté) Si après 6 mois, les anomalies métaboliques sont peu améliorées ou que le patient avoue ne pas pouvoir changer ses habitudes de vie => traitement pharmacologique. On connait les obstacles aux changements des habitudes alimentaires et de l activité physique => il est plus simple de prescrire un pilule ou une << Polypill>> en ciblant les FDR les plus perturbés ( ici Cholestérol et HTA = Aspirine (?) + Statine + ARA 2

33 Il faut cependant préciser que le phénotype << métabolique >> ( obésité / HDL bas / Hypertriglycéridémie ) nécessite une correction par le régime et l exercice physique +++ AVANT TOUT. Réponse 6 ème Question Majoration des règles hygiéno-diététiques + Statine+++ Pas d association statine-fibrate à priori, malgré l HTG. En fait il y a peu de preuves que les médicaments hypotriglycéridémiants réduisent le risque cardio-vasculaire ( échec des études de Fibrates ( Field.) Du coup, le meilleur traitement des dyslipidémies reste les Statines, car plus le LDL cholestérol est bas, plus le risque cardio-vasculaire est réduit ( Lower is Better ) : Baisser le taux de LDL-c de 0,40 g/l permet de réduire de 21% les évts CV majeurs, 9% la mortalité coronaire et 12% la mortalité toutes causes.

34 Les hypolipémiants : en dehors des Statines qui ont prouvé leur efficacité, les autres traitements n ont pas été concluants. Statines Fibrates Résines Inhibiteur d absorption du Chol Atorvastatine, Fluvastatine, Pravastatine, Rosuvastatine, Simvastatine Bézafibrate, Ciprofibrate, Fénofibrate, Gemfibrozil Cholestyramine Ézétimibe Séquestrant des acides biliaires Colesevelam Niacine Ac. nicotinique

35

36

37

38

39 STATIN and FIBRATE = Non EFFECTS ON LIPID METABOLISM HDL-C 18% TG 35% LDL-C 35-40% LDL Small, dense LDL Levels LDL Quality Plaque Stability

40 Principales Statines: En plus de leur effet bénéfique sur la diminution de la synthèse du cholestérol, les statines agissent en diminuant l inflammation et le stress oxydatif et en exerçant une «up» régulation de l activité de la NO synthétase endothéliale, les statines améliorent les fonctions endothéliales et stabilisent ou entraînent une résorption de la plaque athéromateuse Molécule Atorvastatine Fluvastatine Pravastatine Rosuvastatine Simvastatine Nom commercial Tahor Lescol Elisor Crestor Zocor

41

42

43

44 Remarques importantes Les recommandations du NCEP ATP III considèrent qu outre l abaissement du LDL-C, la présence d un SM constitue un objectif interventionnel de réduction de risque. Ces recommandations ont insisté, au-delà de l emphase sur le LDL, sur l importance du HDL bas, dont la définition en tant que facteur de risque majeur a été «remontée» de 35 à 40 mg/dl, ce changement de 5 mg ajoutant un nombre considérable de nos concitoyen(ne)s dans les groupes à risque Un autre changement dans les recommandations est d inclure le calcul du non-hdl cholestérol (obtenu simplement par la soustraction du HDL du cholestérol total, calcul à privilégier en cas d élévation des triglycérides) comme cible secondaire, à côté du LDL, avec un objectif < 130 mg/dl dans le syndrome métabolique.

45 Le non-hdl = LDL et toutes les autres lipoprotéines potentiellement athérogènes= Manière élégante chez un patient d avoir une double information : le risque athérogène duquel on soustrait le rôle protecteur du HDL. La controverse selon laquelle une dyslipidémie athérogène nécessite soit un fibrate soit une statine n a plus lieu d être, puisque le LDL-cholestérol et le couple triglycérides/hdl-cholestérol sont des facteurs modifiables indépendants, nécessitant chacun une intervention par MHD ou pharmacologique appropriée. L idéal dans le SM est d atteindre un LDL-cholestérol < 100 mg/dl, un non- HDL-cholestérol < 130 mg/dl (Davidson, NCEP) et de remonter le HDLcholestérol au moins au-dessus de 40 mg/dl chez les adultes des deux sexes (Sacks), voire plus haut chez la femme (> 50 mg/dl est un chiffre souvent avancé).

46 0 facteur de risque 1 facteur de risque 2 facteurs de risque 3 facteurs de risque LDL 2.2g/l LDL 1.9g/l LDL 1.6g/l LDL 1.3g/l Hauts facteurs de risque LDL 1 g/l Régime diététique hypocholestérolémiant Activité physique régulière (trente minutes de marche rapide par jour) Prise en charge du ut des risques associés Pendant au moins 3 mois définitivement Nouveau bilan par exploration d une anomalie lipidique (EAL) : Cholestérol-LDL (c-ldl), Cholestérol-HDL (c-hdl), triglycérides LDL 2.2g/l LDL 1.9g/l LDL 1.6g/l LDL 1.3g/l Traitement médicamenteux en supplément du régime diététique, de l activité physique régulière, de la prise en charge des facteurs de risque associés : En première intention (plus haut niveau de preuve) : statines En deuxième intention : fibrates, résines, inhibiteurs de l absorption intestinale du cholestérol ( ézétimibe), acide nicotinique

47 7 ème Question Y a-t-il une interaction des traitements hypolipémiants avec les autres médications qu a ce patient? Argumentez.

48 Réponse 7 ème Question : oui Les fibrates fortement liés à l albumine vont déplacer les AVK donc augmenter leur efficacité. Il faut systématiquement diminuer d environ un tiers leur posologie à l initiation du traitement par les fibrates, puis rechercher un nouvel équilibre du traitement anticoagulant en présence de cette association. Les statines n ont habituellement pas d interaction significative avec les AVK Les BB peuvent aussi majorer les TG ( 10% à 30% ) et abaisser le HDL-c ( - 10%).Ils inhibent en effet la lipoprotéine lipase, donc le catabolisme des lipoprotéines riches en TG; l effet est moins marqué avec les béta-1 sélectifs dont l Aténolol.Ces modifications modérées sont nettes en début de traitement et ne doivent pas occulter l intérêt du traitement hypotenseur.

49 8 ème Question Comment et à quelle fréquence contrôler le traitement hypolipémiant?

50 Réponse 8 ème Question Tout patient porteur d une dyslipidémie et devant bénéficier d un traitement, doit avoir un dosage des transaminases hépatiques et une EAL avant traitement et 1 à 3 mois après l initiation du traitement. La fréquence de ce bilan est ensuite fonction du contexte clinique. Elle est généralement entre 3 et 12 mois. Le dosage des CPK est justifié avant traitement en présence d un facteur de risque musculaire et ne doit être envisagé dans le suivi des patients qu en présence d un terrain à risque ou l apparition de symptômes musculaires.

51 La prescription et l exploration d une anomalie lipidique (EAL) AFSSAPS Cholestérol total, des triglycérides du HDL-cholestérol. LDL-cholestérol est calculé par la formule de Friedewald ( si TG < 3,4g/l ): = CT(g/l) - HDL-c(g/l) TG (g/l)/5 Si les TG > 3,4 g/l, le LDL-cholestérol peut être alors mesuré par une méthode directe.

52

53 Relation entre la posologie de Statine et l incidence d élévation persistante des ALAT au dessus de 3N Placebo % Statine 10mg % Statine 25mg % Statine 40 mg % Statine 80 mg% Lovastatine 0,1 0,1 0,9 2,3 Simvastatine 0,7 0,9 2,1 Pravastatine 1,3 1,4 Fluvastatine 0,3 0,2 1,5 2,7 Atorvastatine 0,2 0,2 0,6 2,3 Rosuvastatine 0 0 0,1

54 Conclusion En dépit du succès des statines dans la réduction du LDL cholestérol, demeure le risque résiduel de la maladie cardiovasculaire auquel il est possible de répondre en réduisant le danger constitué par des taux élevés de triglycérides, des taux de HDL cholestérol bas et un état pré inflammatoire.

55

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Eugène Sobngwi, MD, PhD Service d Endocrinologie d Diabétologie Hôpital Saint-Louis, Paris 10 / INSERM U 671 Le diabète sucré en

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Système cardiovasculaire - CV CV111 CV110. aliskirène Rasilez

Système cardiovasculaire - CV CV111 CV110. aliskirène Rasilez aliskirène Rasilez CV111 Pour le traitement de l hypertension artérielle, en association avec au moins un agent antihypertenseur, si échec thérapeutique, intolérance ou contre-indication à un agent de

Plus en détail

Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI

Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI La pression artérielle normale n existe plus. L hypertension artérielle n existe plus. On soigne un risque cardiovasculaire. Plus celui-ci est élevé

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Risque Cardiovasculaires au cours des Vascularites et des pathologies inflammatoires chroniques

Risque Cardiovasculaires au cours des Vascularites et des pathologies inflammatoires chroniques Risque Cardiovasculaires au cours des Vascularites et des pathologies inflammatoires chroniques Dr Jérôme CONNAULT Service de Médecine Interne et Vasculaire CHU Nantes Société Algérienne de Médecine Interne

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an DEFINITION APPAREIL CARDIO-VASCULAIRE Buts : apporter aux organes ce dont ils ont besoin(o2 ) eliminer les déchets(co2.) APPAREIL : Pompe=cœur Tuyaux=artéres/veines PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an

Plus en détail

LES FACTEURS DE RISQUE

LES FACTEURS DE RISQUE LES FACTEURS DE RISQUE C EST QUOI UN FACTEUR DE RISQUE? C est une caractéristique lié à une personne, à son environnement à sa culture, à son mode de vie qui entraine pour elle une probabilité plus importante

Plus en détail

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» «Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» Boire peu pour boire longtemps. Marcel Aymé Le vin est dans notre pays synonyme de plaisir (gastronomique) ou de déchéance (alcoolique). Le débat

Plus en détail

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement DIU HTA François Gueyffier Service de pharmacologie clinique UMR CNRS 5558 CIC 201, LYON francois.gueyffier@chu-lyon.fr

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DU PATIENT DYSLIPIDÉMIQUE ARGUMENTAIRE

PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DU PATIENT DYSLIPIDÉMIQUE ARGUMENTAIRE PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DU PATIENT DYSLIPIDÉMIQUE ARGUMENTAIRE Ce document est une actualisation des Recommandations de Bonne Pratique "Prise en charge des dyslipidémies" publiées par l'afssaps en

Plus en détail

FORMATION CONTINUE. L obésité abdominale NUMÉRO 19

FORMATION CONTINUE. L obésité abdominale NUMÉRO 19 FORMATION CONTINUE NUMÉRO 19 L obésité abdominale N???? - CAHIER 2???????? DÉCEMBRE 2006 PHOTO BSIP Dossier réalisé par le Dr Jean-Michel BORYS, diabétologue-endocrinologue, Armentières, et le Dr François

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

Le VIH et votre apparence physique

Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Les personnes séropositives subissent-elles souvent des changements de l apparence physique? Il est difficile de dire avec exactitude

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir pour comprendre le cholestérol et l alimentation lipidique Les questions que l on se pose

Tout ce qu il faut savoir pour comprendre le cholestérol et l alimentation lipidique Les questions que l on se pose Tout ce qu il faut savoir pour comprendre le cholestérol et l alimentation lipidique Les questions que l on se pose Questions : cherchez la réponse Comment se présente le cholestérol dans le sang? Quels

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux PF Plouin, ESH Hypertension Excellence Center, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris La prise en charge de l hypertendu l concerne

Plus en détail

Pour la prévention des maladies cardiovasculaires dans le diabète, le taux d'hba1c cible recommandé est <7,0% (<53 mmol / mol).

Pour la prévention des maladies cardiovasculaires dans le diabète, le taux d'hba1c cible recommandé est <7,0% (<53 mmol / mol). Discussion par le Dr Boustani : les nouvelles recommandations européennes sur la prévention nous invitent à une révolution intellectuelle dans l identification des patients à risques. La majorité des cardiologues,

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Un diabète de type 2. Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec. Atelier animé par :

Un diabète de type 2. Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec. Atelier animé par : Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec Un diabète de type 2 Atelier animé par : Pr Martine Duclos CHU Montpied, Clermont-ferrand Dr Julien Aucouturier UFR STAPS, Lille Séminaire interactif

Plus en détail

APRÈS L'ACCIDENT CORONAIRE

APRÈS L'ACCIDENT CORONAIRE APRÈS L'ACCIDENT CORONAIRE CE QUE JE DOIS FAIRE POUR PRÉVENIR LA RÉCIDIVE! Informations et conseils pour une bonne réadaptation La fédération française de cardiologie finance : prévention, recherche, réadaptation

Plus en détail

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir?

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le diabète de type 2 est une maladie chronique et progressive dont l incidence va en augmentant. Il n existe pas de traitement

Plus en détail

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition Emilie MONTASTIER, Carle PAUL Endocrinologie, Nutrition, Dermatologie Université Paul Sabatier, Hôpital Larrey UMR CNRS 5165,

Plus en détail

éviter UNE RÉCIDIVE APRÈS UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

éviter UNE RÉCIDIVE APRÈS UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC éviter UNE RÉCIDIVE APRÈS UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR SES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur ses connaissances 3 Vrai Faux Rappel 4 Un AVC peut-il

Plus en détail

Nouvelles lignes directrices sur les lipides mieux cibler pour mieux traiter

Nouvelles lignes directrices sur les lipides mieux cibler pour mieux traiter L athérosclérose coronarienne Nouvelles lignes directrices sur les lipides mieux cibler pour mieux traiter 1 Jean Grégoire et Ragui Ibrahim Vous êtes à votre cabinet le premier lundi de janvier, premier

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Artériopathie oblitérante des membres inférieurs

GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Artériopathie oblitérante des membres inférieurs GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE Artériopathie oblitérante des membres inférieurs Mars 2007 Ce guide médecin est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service communication 2 avenue

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

RAPPORT D ORIENTATION. Développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées

RAPPORT D ORIENTATION. Développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées RAPPORT D ORIENTATION Développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées Avril 2011 Ce rapport d orientation est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont

Plus en détail

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! SANTÉ stop cholesterol diabete hypertension E-BOOK équilibre Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! un peu d histoire... Il y a 200 ans, un Français faisait en moyenne entre

Plus en détail

Recommandations SFC/ALFEDIAM sur la prise en charge du patient diabétique vu par le cardiologue

Recommandations SFC/ALFEDIAM sur la prise en charge du patient diabétique vu par le cardiologue RECOMMANDATIONS SFC/ALFEDIAM Recommandations SFC/ALFEDIAM sur la prise en charge du patient diabétique vu par le cardiologue Recommandations, argumentaire, références B. Charbonnel, B. Bouhanick, C. Le

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Cazenove & Stédo. départ pour : RCV. Nous ne sommes pas que des super héros, nous sommes avant tout des Hommes comme les autres! Scénario.

Cazenove & Stédo. départ pour : RCV. Nous ne sommes pas que des super héros, nous sommes avant tout des Hommes comme les autres! Scénario. Cazenove & Stédo départ pour : RCV Nous ne sommes pas que des super héros, nous sommes avant tout des Hommes comme les autres! Scénario Cazenove Dessins Stédo Couleurs Christian Favrelle et Pierre Schelle

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

Manger de bon cœur. Conseils santé et recettes savoureuses. Thérèse Laberge Samson, Margot Brun Cornellier. Guy Saint-Jean. diététiste.

Manger de bon cœur. Conseils santé et recettes savoureuses. Thérèse Laberge Samson, Margot Brun Cornellier. Guy Saint-Jean. diététiste. Manger de bon cœur Conseils santé et recettes savoureuses Thérèse Laberge Samson, Recettes de diététiste Margot Brun Cornellier En collaboration avec la Guy Saint-Jean Excerpt of É Dthe I Tfull E Upublication

Plus en détail

UN ENNEMI DU CŒUR ET DES ARTÈRES

UN ENNEMI DU CŒUR ET DES ARTÈRES DIABÈTE UN ENNEMI DU CŒUR ET DES ARTÈRES La Fédération Française de Cardiologie finance : prévention, recherche, réadaptation et gestes qui sauvent grâce à la générosité de ses donateurs UN ENNEMI DU CŒUR

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Bien manger pour mieux vieillir. Aline Pageau Lauzière Dt.P., M.A. diététiste-nutritionniste

Bien manger pour mieux vieillir. Aline Pageau Lauzière Dt.P., M.A. diététiste-nutritionniste Bien manger pour mieux vieillir Dt.P., M.A. diététiste-nutritionniste Manger «Manger c est l acte social par excellence» «Non seulement nous sommes ce que nous mangeons, mais ce que nous avons mangé» (Richard

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2 Docteur R.POTIER DEFINITION DU DIABETE soit : Syndrome polyuro-polydipsique + amaigrissement + 1 glycémie > 2g/L 2 glycémies à jeun > 1,26g/l 1 glycémie

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer

Plus en détail

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique Université d été E-Santé Castres-Mazamet 4, 5, 6 juillet 2012 «Des supports numériques au service de l éducation thérapeutique des patients» Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Plus en détail

Le psoriasis est reconnu depuis

Le psoriasis est reconnu depuis et comorbidités cardiométaboliques Résumé : Les études récentes ont montré que le psoriasis est associé à un risque accru de comorbidités incluant le syndrome métabolique, l obésité, le diabète, l hypertension,

Plus en détail

Primeurs en cardiologie I

Primeurs en cardiologie I Primeurs en cardiologie I Chicago Emmanuèle Garnier Le congrès de l American College of Cardiology (ACC), qui avait lieu du 29 mars au 1 er avril, a permis le dévoilement en primeur de nombreux résultats

Plus en détail

Activité physique et diabète de type 2

Activité physique et diabète de type 2 Activité physique et diabète de type 2 D après le référentiel de la Société francophone du diabète : Duclos M et al, Médecine des maladies Métaboliques. 2011; 6 : 80-96 Forum Santé Vertolaye Le 10/10/2013

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

6 novembre 2014. Modifier son style de vie pour améliorer la dyslipidémie? et pour diminuer le risque cardiovasculaire

6 novembre 2014. Modifier son style de vie pour améliorer la dyslipidémie? et pour diminuer le risque cardiovasculaire 6 novembre 2014 Modifier son style de vie pour améliorer la dyslipidémie? et pour diminuer le risque cardiovasculaire Ulrich Keller, Prof. Dr. med. FMH Endocrinologie-Diabétologie Consultant, Clinique

Plus en détail

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool)

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) F. FLAISLER Service de Rhumatologie Groupe Hospitalo-Universitaire CAREMEAU, Nîmes OSTÉOPOROSE DEFINITION AFSSAPS «Maladie diffuse

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida.

TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida. TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida. Malgré une prescription qui date maintenant de quelques dizaines d années, le traitement hormonal substitutif de la ménopause

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

1.3 Recherche de contaminants au cours de la production de Saccharomyces boulardii

1.3 Recherche de contaminants au cours de la production de Saccharomyces boulardii Série STL Biochimie génie biologique EPREUVE PRATIQUE 1. CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DE PROBIOTIQUES Les préparations de probiotiques sont utilisées préventivement comme additifs dans l alimentation humaine

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

LES OMEGA 3 OU LES ACIDES GRAS ESSENTIELS D ORIGINE MARINE

LES OMEGA 3 OU LES ACIDES GRAS ESSENTIELS D ORIGINE MARINE LES OMEGA 3 OU LES ACIDES GRAS ESSENTIELS D ORIGINE MARINE Pourquoi les Oméga 3 : Les huiles de poisson riches en EPA et DHA constituent les principaux apports en acides gras poly-insaturés de la famille

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Le cœur et les artères des femmes sont en danger

Le cœur et les artères des femmes sont en danger Le cœur et les artères des femmes sont en danger Dossier de presse Contact Luc-Michel Gorre Association de Cardiologie Nord Pas de Calais Coordination et Communication 03 20 21 07 58 06 16 48 13 35 luc-michel.gorre@orange.fr

Plus en détail

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE D APRES «THROMBOTIC COMPLICATIONS OF MYELOPROLIFERATIVE NEOPLASMS : RISK ASSESSMENT AND RISK-GUIDED MANAGEMENT

Plus en détail

maladies des artères Changer leur évolution Infarctus du myocarde Accident vasculaire cérébral Artérite des membres inférieurs

maladies des artères Changer leur évolution Infarctus du myocarde Accident vasculaire cérébral Artérite des membres inférieurs maladies des artères Infarctus du myocarde Accident vasculaire cérébral Artérite des membres inférieurs maladies des artères : comment, pourquoi? La principale maladie de nos artères, appelée athérosclérose,

Plus en détail

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08 Diabète de type 2 et Sport Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008 Mise à jour 24-06-08 L activité physique est recommandée depuis longtemps aux patients diabétiques Dès la fin du 19 ème siècle,

Plus en détail

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

BULLETIN TRAITEMENT Un guide complet à la santé et au bien être des7né aux personnes a9eintes du VIH/sida. Décembre 2011

BULLETIN TRAITEMENT Un guide complet à la santé et au bien être des7né aux personnes a9eintes du VIH/sida. Décembre 2011 BULLETIN TRAITEMENT Un guide complet à la santé et au bien être des7né aux personnes a9eintes du VIH/sida. Décembre 2011 CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LE VIH ET LA MALADIE CARDIOVASCULAIRE Fonda7on des personnes

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Profil démographique 1 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4 Groupe d âge 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Sexe Niveau de scolarité Homme 48,0 40,5 47,8 52,3

Plus en détail

Le diabète en pédiatrie

Le diabète en pédiatrie Le diabète en pédiatrie Dre Isabelle Bouchard Pédiatre Clinique de diabète pédiatrique du CHUL Janvier 2012 Objectifs 1) Connaître les différences physiopathologiques entre le diabète type 1 et type 2

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

CANRISK. Questionnaire canadien sur le risque de diabète. Guide de l utilisateur à l intention des pharmaciens

CANRISK. Questionnaire canadien sur le risque de diabète. Guide de l utilisateur à l intention des pharmaciens CANRISK Questionnaire canadien sur le risque de diabète Guide de l utilisateur à l intention des pharmaciens CANRISK Questionnaire canadien sur le risque de diabète Guide de l utilisateur à l intention

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF Organisation Tunisienne pour L Éducation et de la Famille Elaboré par Diabète infantile Boughanmi Hajer Encadré par : Licence appliquée en Biotechnologie JAOUA Noureddine Membre du bureau exécutif de l

Plus en détail

LA DIETETIQUE DU DIABETE

LA DIETETIQUE DU DIABETE LA DIETETIQUE DU DIABETE (Ed. ALPEN) 95 pages Docteur Eric MENAT PRENEZ-VOUS EN CHARGE ET EVITEZ LES ERREURS ALIMENTAIRES Pendant des siècles, les épidémies, fléaux de l humanité, étaient principalement

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

epm > nutrition Formation & Conseil

epm > nutrition Formation & Conseil CATALOGUE FORMATIONS THEME : NUTRITION et SANTE Septembre 2011 Juin 2012 Journée Spéciale pour les Pharmaciens «Conseils Nutritionnels en Officine» Journées de Formation sur Paris «Nutrition de l Adulte»

Plus en détail

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive. 13 aliments pour une bonne santé Valeurs nutritives Grande compétence A Rechercher et utiliser de l information Groupe de tâches A2 : Interpréter des documents Grande compétence C Comprendre et utiliser

Plus en détail

Ac#vité Physique et Diabète

Ac#vité Physique et Diabète Ac#vité Physique et Diabète DIAPASON 36 MSA Châteauroux 2012 Dr Thierry KELLER 27 & 28 septembre 2012 Quels Constats? L inac#vité TUE!! "30% Mortalité totale 9% Risque Cardio-Vasculaire (coronaropathie)

Plus en détail

CENTRE DU DIABETE CLINIQUE SAINT-JEAN. Centre de traitement multidisciplinaire pour personnes diabétiques

CENTRE DU DIABETE CLINIQUE SAINT-JEAN. Centre de traitement multidisciplinaire pour personnes diabétiques CLINIQUE SAINT-JEAN Centre de traitement multidisciplinaire pour personnes diabétiques 1 Madame, Mademoiselle, Monsieur, Bienvenue au Centre du Diabète de la. Nous sommes un centre de traitement multidisciplinaire

Plus en détail

Femmes, prenez soin de votre cœur! LIVRET DE PREVENTION

Femmes, prenez soin de votre cœur! LIVRET DE PREVENTION LIVRET DE PREVENTION Femmes, prenez soin de votre cœur! TOUT SAVOIR SUR LA SANTE DU CŒUR DES FEMMES, par la Fondation Cœur et Artères, reconnue d utilité publique Introduction Ce livret s adresse à toutes

Plus en détail

Faites marcher votre cerveau, il a besoin d exercice!

Faites marcher votre cerveau, il a besoin d exercice! L aide d aujourd hui. L espoir de demain... MD Faites marcher votre cerveau, il a besoin d exercice! Ce qu il faut savoir sur la santé du cerveau, l Alzheimer et les maladies apparentées Votre cerveau

Plus en détail

Vous avez subi une ICT.

Vous avez subi une ICT. Vous avez subi une ICT. Apprenez comment éviter d en subir une autre. Vous avez subi une ict. apprenez comment éviter d en subir une autre. Une ischémie cérébrale transitoire (ou ICT) est une urgence médicale.

Plus en détail

Diabète. Entretenez votre capital santé! www.ml.be

Diabète. Entretenez votre capital santé! www.ml.be Diabète Entretenez votre capital santé! www.ml.be Contenu Le diabète en bref 4 Qu est-ce que le diabète? 4 Différents types de diabètes 4 Diagnostic 6 Diabète de type 2 7 Origine 7 Complications 7 Test

Plus en détail

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011 Note de synthèse Assurance Maladie Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011 Au début des années 2000, l Assurance Maladie a commencé à construire puis développer une

Plus en détail