Blé tendre et colza. Choisir ses variétés selon son terroir NORD. BLÉ TENDRE Précocité Caler le cycle pour éviter les accidents climatiques p.

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1 JUIN 2012 NORD BLÉ TENDRE Précocité Caler le cycle pour éviter les accidents climatiques p. 3 Variétés Des milieux caractérisés par leurs stress p. 6 Les conseils associés aux pédo-climats de votre région p. 8 à 12 Semis La densité se raisonne selon le pédo-climat p. 14 Le catalogue variétal p. 16 COLZA Variétés Bien choisir son colza pour sécuriser sa conduite p. 20 Implantation Soignez l'implantation p. 25 Blé tendre et colza Choisir ses variétés selon son terroir Retrouvez à la fin de ce numéro tout sur Oléopro 2012 Membres de

2 Précocité du blé tendre 3 Caler le cycle pour éviter les accidents climatiques Pour limiter les dégâts liés aux aléas climatiques, une solution consiste à éviter que les stress ne surviennent dans les moments-clés du cycle du blé tendre. Adapter simultanément la date de semis et la variété peut y aider. Dans de nombreuses situations, c est le climat qui est le principal responsable de la stagnation des rendements. L augmentation des fréquences d échaudage en fin de cycle et du déficit hydrique ont pesé sur la production de ces quinze dernières années pour 6 à 9 q/ha à l échelle nationale. Bien qu élevé et continu, le progrès génétique, estimé entre 9 et 14 q/ha sur la même période, a été absorbé par les effets liés au climat mais aussi aux conduites de culture. Dans une moindre mesure, diminution des surfaces de protéagineux, augmentation de la sole des variétés BPS, développement des techniques du travail du sol, stabilisation des doses d azote, voire protection réduite ont aussi contribué à la stagnation des rendements. Une phase de sensibilité dès la levée Pour esquiver les effets du climat, l une des pistes consiste à bien positionner le cycle de la céréale pour éviter les stress au mauvais moment en sachant toutefois que le calage ARVALIS-Institut du végétal Choisir les bons leviers Avancer la phase de remplissage des grains ne passe pas par la précocification des dates de semis. En effet, les variétés d hiver de blé tendre ont besoin de la vernalisation (caractère «hiver» de cumul minimal de froid) et dans certains cas des durées de jours allongées pour réaliser leur transition florale. Ces caractéristiques freinent le développement des céréales en automne et en début d hiver. Ainsi, un semis plus précoce de 15 ou 20 jours ne provoque une avancée du stade épi 1 cm que d une semaine Mais il expose la culture à plus de risques de froid ainsi qu à de nombreuses complications agronomiques (ravageurs, salissement, etc). Il entraîne à peine 2 à 3 jours d avance à la floraison, ce qui ne permet pas une esquive suffisante de déficits hydriques ou échaudage. Le levier de précocification le plus efficace est la précocité des variétés à montaison et épiaison. En changeant de gamme de précocité à épiaison, en passant par exemple d une variété demiprécoce (6,5) à très précoce (7,5), l esquive est mieux maitrisée. des stades sur un climat moyen ne prémunit pas vis-à-vis des années atypiques. De la germination à l émission des premières feuilles, le blé tendre reste sensible au sec, au froid et à l excès d eau. Tous ces facteurs peuvent pénaliser le nombre de plantes levées par m². En fonction des régions et selon les types de sol (limons hydromorphes, argilo-calcaires caillouteux), l hiver, plus ou moins rude et humide, peut également provoquer des pertes de pieds. Il est donc préférable d éviter de semer tard dans les zones à froid précoce, sans pour autant trop anticiper. Pas trop de froid au stade épi 1 cm La phase de début à mi-tallage est la moins sensible aux accidents climatiques. Elle peut donc se dérouler sous un climat un peu moins propice. Sur cette période, les talles se mettent en place sous l influence des températures cumulées en base 0 C. L alimentation azotée ne fait que permettre le maintien de talles supplémentaires. À partir du stade épi 1 cm, les températures inférieures à -4 C sous abri peuvent entraîner une destruction des épis. Au cours du tallage, les plantes réalisent de manière complètement invisible leur transition florale : les apex évoluent progressivement, cessent de produire des ébauches de feuilles et préparent ce qui deviendra l épi. À partir de là, les plantes perdent progressivement leur résistance au froid. C est parce que les blés étaient déjà à ce stade que le gel de février 2012 a causé autant de dégâts : à par- Dans une parcelle donnée, l arrivée des différents stades du blé (ici l épiaison) diffèrent selon la précocité de la variété.

3 4 Précocité du blé tendre M. Moquet, ARVALIS-Institut du végétal tir du stade épi 1 cm, les températures inférieures à -4 C sous abri peuvent entraîner une destruction des épis. Bien qu il existe des différences de sensibilité entre variétés, ce seuil permet de raisonner le calage du cycle de la culture : l objectif est d éviter les gels d épi à ce stade et donc de repousser le stade épi 1 cm à un moment où ce risque est écarté en tendance. Méïose et floraison délicates La montaison constitue la phase de mise en place d un potentiel de rendement. La surface foliaire et l enracinement progressent rapidement. Durant cette phase, se définissent les nombres d épillets par épi puis de fleurs par épillet. Une montaison longue favorise la mise en place d un nombre élevé de grains/m² et d une biomasse importante. Vient ensuite le stade de la méiose, où se fabrique le pollen, qui influence le nombre potentiel de fleurs fertiles. La floraison correspond à la phase de fécondation. C est au cours de ces stades que se forme le nombre de grains par épillet, donc le nombre de grains par m². De mauvaises conditions climatiques font chuter le potentiel de grains par épillet. Méiose et floraison sont très sensibles à des accidents ponctuels (températures extrêmes, rayonnement). Il faut au minimum 200 calories/cm²/jour et des températures comprises entre 5 et 25 C pour que la méiose puis la floraison se déroulent dans les meilleures conditions. Éviter l échaudage de fin de cycle Le poids de mille grains (PMG) s élabore quant à lui dès la floraison. Il est donc fortement sensible aux conditions climatiques entre ce stade et celui dit grain pâteux. Une première phase va jusqu au stade grain laiteux : elle détermine la taille de l enveloppe du grain et donc le PMG potentiel. Elle est très sensible à l échaudage (températures maximales au-delà de 25 C). La deuxième séquence va jusqu au stade grain pâteux : elle correspond au remplissage en amidon de cette enveloppe. Elle dépend du maintien de la photosynthèse et des possibilités de remobilisation internes à la plante. Les conditions climatiques de fin de cycle peuvent entraîner de gros écarts de productivité car le PMG est une composante importante dans l expression du rendement. Lorsque des risques existent, c est donc sur cette base qu il faut essayer de caler la fin de cycle de la variété, en cherchant à précocifier la phase de remplissage afin d éviter l échaudage lorsqu il est fréquent. Limiter des impacts négatifs du climat En s appuyant sur des analyses fréquentielles du climat, il est possible de déterminer les risques dans une zone (gel précoce, gel montaison, échaudage) et de raisonner le calage du cycle de la céréale de façon à éviter au maximum ces accidents : un tallage long est préférable dans des zones froides ou humides, un remplissage précoce est plus efficace dans des secteurs échaudants, mieux vaut une montaison retardée là où des gelées tardives sont à craindre. Sur la majorité du territoire, l échaudage est l accident le plus fréquent et le plus préjudiciable : il est présent tous les ans ou presque, et touche toutes les variétés. La stratégie d évitement consiste donc à avancer la fin du cycle de la céréale, tout en veillant à ne pas accroître les autres risques climatiques tels que le gel autour du stade épi 1 cm (encadré). Le poids de mille grains s élabore dès la floraison, il est donc fortement sensible aux conditions climatiques entre ce stade et grain pâteux. L échaudage en fin de cycle est l un des principaux risques sur blé tendre.

4 6 Production du blé tendre Des milieux caractérisés par leurs stress ARVALIS-Institut du végétal a entrepris de caractériser les différents milieux de production du blé tendre en fonction des facteurs qui limitent le rendement. Ce travail a abouti à la cartographie de huit grands types d environnements, susceptibles de permettre l adaptation du bouquet variétal. Parce que la variété apparaît comme l une des clés d une meilleure gestion des risques climatiques, ARVALIS-Institut du végétal a entrepris de caractériser les différents types d environnements pédo-climatiques français afin d y associer les blés tendre adaptés. Objectif final : définir les profils agronomiques attendus des variétés et cibler les conseils par entité homogène d indicateurs pédoclimatiques pour proposer le «bouquet variétal» le plus approprié, tant en termes de rendement que de gestion des risques. La première phase de ce travail a consisté à définir les différents environnements grâce à l étude des indicateurs agrométéorologiques calculés sur les 24 années historiques de 312 stations météorologiques. De l écophysiologie et des statistiques Premier temps de l étude : caractériser l offre climatique historique des stations ainsi que les facteurs limitants d origine abiotique (stress thermiques, hydriques et nutritionnels) ou biotique (risques de maladies) susceptibles d entraver la production. Pour y parvenir, il a d abord fallu préciser le contexte de production associé à ces stations. Y ont été rattachées les variétés habituellement cultivées à proximité ainsi que les propriétés des sols dominants localement, telles que la réserve utile en eau et l hydromorphie. L affectation des variétés a permis de définir les dates de début et de fin des séquences d installation des composantes de rendement, grâce à des modèles tenant compte de leurs besoins en températures, de la vernalisation et de leur photopériode. Les propriétés des sols dominants ont quant à elles servi à estimer les déficits hydriques et les excès d eau. Pour chaque station météorologique et pour les huit phases du cycle de développement du blé tendre (2), un grand nombre d indicateurs ont ensuite été calculés année par année en fonction des dates de Des classes qui tiennent compte des facteurs biotiques et abiotiques Figure 1 : Le choix des nombres de classes résulte d un compromis entre précision et nécessité de simplifi er pour une approche nationale à grosses mailles. Cette cartographie sera affi née ultérieurement en tenant compte notamment de la variabilité intra régionale des sols et des systèmes de production. Des fins de cycle chaudes et sèches Excès d eau assez faible pendant l hiver, échaudage moyen, défi cit hydrique assez important en fi n de cycle, septoriose assez présente. De la chaleur et peu d eau Défi cit hydrique important tout le long du cycle, échaudage important en fi n de cycle, offres en température et en rayonnement élevées. Peu de maladies mais des hivers froids Excès d eau important en hiver, froid important au tallage et à la méiose, échaudage et défi cit hydrique moyen durant le cycle, offre en rayonnement assez bonne. De bons potentiels mais de la nuisibilité Échaudage et défi cit hydrique plutôt faible, pas d excès d eau en hiver, offres en température et en rayonnement moyennes.

5 Production du blé tendre 7 E. Jouanneau, ARVALIS-Institut du végétal La cartographie présentée ici s appuie sur les données de 312 stations météorologiques recueillies sur 24 années. Du froid l hiver et de la chaleur l été mais de l eau Échaudage important en milieu et fi n de cycle, défi cit hydrique faible, température froides l hiver. Les 8 classes La nuisibilité des maladies, principal facteur limitant Excès hydrique assez important en début de cycle, pas d échaudage, défi cit hydrique moyen. Un contexte «ultra océanique» Des saisons très marquées Températures basses importantes au tallage et à la méiose, échaudage important en fi n de cycle, défi cit hydrique moyen, offre en rayonnement assez bonne. Peu d échaudage thermique, défi cit hydrique très faible durant le cycle, offre en température plutôt faible pendant le cycle. semis et types de précocité conseillés. Pour caractériser l offre climatique, ont été retenues les sommes de températures en base 0 C, les températures moyennes sur la période, les sommes de rayonnement et de précipitations ainsi que les quotients photothermiques. Cinq types de facteurs limitants abiotiques ont également été pris en compte : les excès d eau, les déficits hydriques, le froid, les excès thermiques et les faibles rayonnements. Se fonder sur les «similaritésdissimilarités» Dans un second temps, l étude a cherché à identifier des environnements homogènes à travers la France en superposant les paramètres. Cette étape a été réalisée avec une méthode statistique dite de «dissimilarité». Son principe : regrouper les stations qui se ressemblent le plus puis créer des classes de stations les plus dissemblables sur toutes les années historiques pour les caractéristiques retenues. La méthode été appliquée sur chacun des indicateurs d origine abiotique et biotique, puis sur des combinaisons d indicateurs et plus globalement sur tous les indicateurs d offre climatique et de facteurs limitants. Les classes obtenues ont fait l objet de cartographies et d estimations de valeurs fréquentielles. Des stress inégalement répartis La cartographie de l offre climatique a fait ressortir sans surprise un gradient nord-sud, ainsi que l influence des climats océaniques ou continentaux, visible dans un gradient est-ouest. La prise en compte des facteurs limitants a nuancé ce premier zonage. Au final, il ressort de l analyse que l Ile-de-France, la Picardie et la Champagne font partie des zones les moins touchées par les facteurs limitants abiotiques : les risques d échaudages et de déficits hydriques y sont faibles pour les sols considérés, les stress hivernaux pas trop forts. Le sud de la Beauce et la plaine d Alsace seraient principalement concernés par des risques de déficits hydriques. Le Nord-Est, le Centre-Est et le sud de la zone Centre rencontrent surtout des stress hivernaux de froid, avec dans les parties les plus au sud, des risques d échaudage. En Pays de la Loire, Poitou-Charentes et dans le Sud-Ouest, ce risque apparaît moyen, mais les déficits hydriques sont plutôt élevés avec des manques de rayonnement possibles à la méïose. Les côtes atlantiques de la Bretagne subissent en médiane surtout des excès d eau hivernaux, avec des déficits hydriques de fin de cycle moyens. Les situations peuvent néanmoins varier dans toutes les régions selon les caractéristiques de sols. Une classification a également été effectuée sur des variables agroclimatiques représentant des risques de pressions de septoriose, rouilles jaune et brune. Cette approche repose sur des modèles dont la précision est à améliorer et ne considère pas les potentiels d infection des parcelles. Comme attendu, des gradients géographiques ont été observés. L étude met en évidence le sud-ouest pyrénéen, la Bretagne, la Normandie, le Nord et Nord-Est parmi les zones les plus touchées par la septoriose en fréquence et intensité. Les régions du Centre- Ouest et du Centre sont elles aussi concernées mais avec une moins forte intensité. En rouille jaune, un gradient nord-ouest/sud-est existe tandis que la rouille brune concerne de façon plus fréquente le grand Sud. Pas de continuum géographique La compilation des facteurs limitants biotiques et abiotiques a permis de mettre en évidence huit types d environnement de production du blé tendre. Attention : ces classes ne correspondent pas à un zonage géographique. Elles décrivent avant tout les environnements des stations météorologiques. Or ceux-ci peuvent ne pas être tout à fait représentatifs de la région, en raison notamment de la variabilité des sols, ce qui empêche de faire des continuum géographiques. Ce premier travail permet néanmoins d étoffer le conseil variétal de règles de décision. Les caractéristiques des différents contextes pédo-climatiques étant pour ainsi dire quantifiées Ce premier travail permet d étoffer le conseil variétal de règles de décision. en valeur médiane, il devient possible de mettre en face des variétés «idéales», autrement dit d identifier tous les points forts nécessaires à un blé pour faire face aux situations généralement rencontrées dans la zone et donner le meilleur de son potentiel. (1) Etude de classifi cation des environnements réalisée dans le cadre d un contrat de branche du CTPS «Diversifi cation du réseau CTPS pour une meilleure caractérisation de l adaptation des variétés de blé tendre à des itinéraires techniques à hautes performances environnementales». (2) Semis à fi n tallage, fi n tallage à épi 1 cm, épi 1 cm à méïose, méïose à épiaison, épiaison à fl oraison, fl oraison à stade laiteux, stade laiteux à maturité physiologique et maturité physiologique au stade de récolte. Pour en savoir plus Retrouvez Perspectives Agricoles de mai 20.

6 8 Zone orange La nuisibilité des maladies, principal facteur limitant En Haute-Normandie ainsi que dans les parties plus maritimes du Nord-Pas-de- Calais et de la Picardie, les conditions de production se rapprochent fi nalement de celles de Bretagne. L eau ne manque pas et peut même être présente en excès l hiver. Associée à une certaine douceur, elle favorise le développement des maladies, principal facteur limitant. Dans cette zone qui regroupe des territoires situés dans l ouest et la bordure maritime du nord de la France, la forte pression des maladies fongiques constitue le facteur limitant le plus marquant. Dans les secteurs les plus touchés, les maladies foliaires peuvent conduire à des pertes supérieures à 20 quintaux par ha et par an dans les situations non protégées. Il faut donc impérativement éviter les variétés les plus sensibles à la septoriose et à la rouille jaune. Les facteurs abiotiques sont sinon dans l ensemble très Préconisations Beaucoup de choix en sols profonds favorables à la production. Les températures inférieures à zéro sont rares, rendant inutile la prise en compte de la sensibilité au froid dans le choix variétal. Les risques d échaudage sont très faibles. Le déficit hydrique est moyen voire faible dans certaines sous-zones comme la bordure maritime nord. Allonger le cycle Dans un certain nombre de situations, le cycle peut donc être allongé tout en restant assez souple sur le rythme de développement. La gamme variétale est large Sous réserve de bien prendre en compte le risque maladie. Dans les situations à fort risque piétin verse, mieux vaut choisir une variété résistante. Attention également aux excès hydriques en début de cycle : ils peuvent pénaliser des semis un peu plus tardifs, non souhaitables par ailleurs. Regarder le critère de la germination sur pied peut être utile, des pluies pouvant survenir en fin de cycle. Les blés de cette zone se destinent à l amidonnerie, la meunerie ou l alimentation animale. Dans certains cas, les pertes liées aux maladies foliaires peuvent dépasser 20 q/ha/an en situation non protégée. Semis précoces Semis intermédiaires Semis tardifs Sols profonds Expert, Barok, Boregar, Scor, As de cœur, Prévert, Dialog, Intérêt Sweet, Sokal, Karillon, Fluor, Hybery Barok, Scor, Expert, Boregar, Prevert, Phare, Hystar, Nucleo, Brentano, Dialog, Intérêt Sweet, Karillon, Fluor, Arkeos Arezzo, Altigo, Paledor, Altamira, Hystar, Premio, Prevert, Nucleo Sweet, Karillon, Arkeos, Fluor Risque piétin verse élevé Boregar, Azzerti, Phare, Intérêt Allez-Y, Musik, Karillon, Fluor, Hybery Précédent maïs En vert : permet un allègement de la couverture fongicide En bleu : nécessite une bonne protection fongicide contre la rouille jaune Barok, Oxebo Fluor, Sokal Apache, Tulip, Barok Hysun G. Couleaud, ARVALIS-Institut du végétal

7 Rubrique 9 M. Moquet, ARVALIS-Institut du végétal Les territoires situés dans cette zone profitent d un climat favorable, avec de l eau et de la chaleur sans excès. Bretagne et Basse-Normandie Expert et Barok dans le peloton de tête grâce à leur tolérance maladies 90 % 95 % 0 % 5 % 0 % CHEVRON HYSTAR (hyb) AS DE COEUR (hyb) EPERT (t) BAROK Mélange TRAPEZ JB DIEGO RAZZANO PREVERT PHARE (t) ALTIGO (t) APACHE (t) BOREGAR (t) BERMUDE (t) SCOR AMADOR ARISTOTE OEBO AZZERTI PREMIO (t) AREZZO (t) ALIGATOR Les variétés présentes 2 ans Les nouveautés KARILLON SOKAL PAKITO FLUOR MUSIK ALLEZ Y ARKEOS ACOUSTIC SWEET ROCHFORT BRENTANO TULIP CROISADE FOLKLOR RACINE CONTREFOR CARRE ALIZEO AMBELLO MIROIR Source : CTPS et ARVALIS-Institut du végétal. Rendements pluriannuels en Bretagne et Basse-Normandie exprimés en % des variétés témoins signalées par un (t). Le chiffre indique le millésime, le losange la moyenne pluriannuelle. Les et les «x» correspondent aux deux années de test avant inscription.

8 Zone vert moyen Peu de maladies mais des hivers froids Dans l est de la France, les basses températures au tallage et à la méiose imposent de s orienter vers des variétés de blé tendre résistantes au froid en évitant les plus précoces à montaison. Les risques de manque d eau existent en première partie de cycle. Plus encore que dans d autres zones, miser sur un panel de précocité peut permettre de valoriser les années climatiquement favorables. Semis précoces Semis intermédiaires Dans certaines parties de la Lorraine, du sud de la Champagne mais aussi de la Bourgogne et de l Allier, le froid de l hiver constitue l un des principaux facteurs limitants. Potentiellement présent au stade tallage comme à la méiose, il oblige à choisir des variétés de type hiver qui supportent bien les températures froides et qui sont assez tardives à montaison. Généralement moyens, les risques de déficit hydrique et d échaudage thermique en fin de cycle peuvent être ponctuellement forts dans les sols à réserve utile limitée. Diversifier les précocités peut permettre de profiter des années favorables et de limiter les risques lors des années plus séchantes. Des excès d eau en hiver peuvent survenir dans cette zone, notamment dans les sols sablolimoneux hydromorphes de la Sologne Bourbonnaise. Ils imposent de semer tôt et peuvent par ailleurs pénaliser indirectement l alimentation en azote des plantes en retardant les apports ou en limitant leur valorisation par le système racinaire. De la sécheresse début montaison Plus dommageable, la sécheresse début montaison survient en moyenne près de 4 années sur. Durant cette période, la régression des talles s amplifie du fait de faims temporaires Préconisations Des différences fonction du précédent et de la réserve utile Sablo-Limoneux hydromorphes et argilo-calcaire superficiel Barok, Boregar, Koreli Allez-y, Sokal Prevert, Goncourt, Altigo, Premio, Alixan, Arezzo, Hystar, Hysun Sweet, Pakito, Karillon, Arkéos, Fluor (en sols argilo-calcaire superficiels uniquement) Arezzo, Altigo, Goncourt, Hystar Semis tardifs Musik, Arkéos, Croisade En bleu : nécessite une bonne protection fongicide En vert : permet un allègement de la couverture fongicide Précédent maïs Réserve utile moyenne Barok, Apache, Hysun Sokal, Fluor Apache, Aligator Sokal, Fluor Trapez, Bermude, Barok, Boregar Hybery, Brentano, Barok, Boregar, Chevron, Prevert, Nucleo, Phare Sweet, Pakito, Karillon, Arkéos, Fluor Hystar, Altigo, Goncourt Croisade, Musik, Arkéos R. Doucet, ARVALIS-Institut du végétal Dans certaines parties de la Lorraine, le froid oblige à choisir des variétés de type hiver supportant bien les températures basses et assez tardives à montaison. d azote. Le positionnement de la fertilisation ou le choix de la forme d engrais ont plus de poids que le choix variétal. Toutefois, implanter un panel de variétés à comportement différent (précocité, composantes de rendement ) est aussi une assurance de stabilité des rendements face aux caprices du climat. En termes de choix variétal, il convient d éviter les variétés trop précoces inadaptées aux dates de semis mais également les variétés tardives à épiaison dans les zones à risque d échaudage. La septoriose étant dominante, il peut être utile de choisir une variété peu sensible. Mais il faut relativiser : la zone se caractérise par une nuisibilité globalement faible. Compte tenu de la proximité avec les zones d élevage, les débouchés sont assez larges, allant du BAU au BPS. Une partie des blés part toutefois à l export par voie fluviale, ce qui doit orienter les choix vers des blés à PS et teneur en protéines élevés.

9 Rubrique Champagne Ardennes et Lorraine Attention aux écarts de rendement entre années 90 % 95 % 0 % 5 % 0 % TRAPEZ BOISSEAU (t) BAROK GLASGOW (t) CHEVRON SCOR HYSTAR (hyb) GONCOURT PREVERT SELEKT (t) LEAR BRENTANO PHARE (t) EPERT (t) RAZZANO OEBO BERMUDE (t) SAMURAI (t) KORELI (t) PREMIO (t) BOREGAR (t) ALTIGO (t) APACHE (t) Les variétés présentes 2 ans 0 Les nouveautés PAKITO HYBERY (hyb) ARKEOS RACINE ACOUSTIC KARILLON SOKAL MUSIK SWEET FLUOR CARRE ALIZEO ALLEZ Y CONTREFOR CROISADE SCENARIO ROCHFORT FOLKLOR MIROIR Source : CTPS et ARVALIS-Institut du végétal. Rendements pluriannuels en Champagne-Ardenne et Lorraine exprimés en % des variétés témoins signalées par un (t). Le chiffre indique le millésime, le losange la moyenne pluriannuelle. Les et les «x» correspondent aux deux années de test avant inscription.

10 12 Zone vert clair Du potentiel mais de la nuisibilité Dans une bonne partie de la Picardie, du Nord-Pas-de-Calais, de Champagne- Ardenne et de l Ile-de-France, les potentiels pédo-climatiques sont bons. Il faut surtout prévenir les maladies foliaires. D ans cette zone qui comprend les sols profonds de la Beauce, les risques d échaudage et de déficit hydrique sont relativement faibles. Les fins de cycle se déroulent donc en général dans des conditions non limitantes, ce qui encourage le semis de variétés tardives à bon potentiel. Le début de cycle est également favorable. L offre en température et en rayonnement global apparaît moyenne sur le cycle. La zone est propice au blé tendre. Dans ce contexte, il est possible de semer tôt et de récolter tard. Miser sur la longueur de cycle permet d augmenter le potentiel de rendement. L'hiver pouvant être parfois marqué, il faut éviter les variétés sensibles au froid. Choisir un panel de précocité La nuisibilité dépasse 15 q/ha en moyenne au centre et à l ouest de la zone. Il est donc déconseillé d utiliser des variétés trop sensibles à la septoriose, principale maladie, voire à la fusariose, car dans le nord de cette zone tout particulièrement, les chances d avoir de l eau à la floraison sont importantes. Il est préférable de choisir un panel de précocité, afin de s adapter notamment à l échelonnage des arrachages de betteraves. Dans certains secteurs, des problématiques maladies ou ravageurs spécifiques s ajoutent : piétin-verse/oïdium en Champagne crayeuse par exemple ou, localement, des risques de cécidomyies orange. La météo hivernale favorable et le début de printemps sont propices à un peuplement sortie hiver important : il faut éviter les variétés trop sensibles à la verse. Les blés partent vers l amidonnerie, la meunerie et l alimentation animale. Tous réclament un minimum de PS, et de plus en plus, de la protéine. Préconisations Des précautions à prendre après un blé, en sols de craie et de sables Semis précoces Semis intermédiaires Sols profonds Barok, Boregar, Bermude, Trapez, Lear, Ambition, Glasgow Hybery, JB Diego, (Allez-y) Barok, Scor, Expert, Trapez, Bermude, Boregar, Chevron, Prevert, Phare, Altigo, Boisseau Sweet, Pakito, Fluor, Goncourt, Hystar, Premio, Prevert, Altigo, Boisseau Semis tardifs Sweet, Pakito, Arkeos (Est), Fluor En bleu : nécessite une bonne protection fongicide En vert : permet un allègement de la couverture fongicide Précédent blé, Craie, Sables, Trapez, Barok Boregar, Phare Allez-y, Expert, Fluor, Hybery Fluor, Altigo Normandie-Nord-Picardie Une année 20 favorable aux variétés tardives TRAPEZ PIERROT HYSTAR (hyb) BAROK CHEVRON Mélange JB DIEGO AS DE COEUR (hyb) EPERT (t) RAZZANO SELEKT (t) SCOR PHARE (t) ALTIGO (t) BERMUDE (t) BOREGAR (t) PREVERT ARISTOTE KALYSTAR PREMIO (t) AMADOR AREZZO (t) OEBO APACHE (t) ALIGATOR HYBERY (hyb) FLUOR PAKITO BRENTANO RACINE SOKAL ROCHFORT ARKEOS CONTREFOR MUSIK ALLEZ Y KARILLON CARRE CROISADE SWEET FOLKLOR ALIZEO ACOUSTIC MIROIR 90 % 95 % 0 % 5 % 0 % Les variétés présentes 2 ans 0 Les nouveautés Source : CTPS et ARVALIS-Institut du végétal. Rendements pluriannuels en Normandie, Nord et picardie exprimés en % des variétés témoins signalées par un (t). Le chiffre indique le millésime, le losange la moyenne pluriannuelle. Les et les «x» correspondent aux deux années de test avant inscription. Cette zone est propice à l implantation de variétés à cycles longs. L. Pelcé, ARVALIS-Institut du végétal

11 14 Semis La densité se raisonne selon le pédo-climat Compte tenu des très grandes capacités de compensation des blés tendres, la densité de semis ne se réfléchit pas ou très peu en fonction de la variété. Il faut avant tout tenir compte du contexte pédo-climatique et faire en sorte de limiter les cas où fertilité et PMG ne peuvent plus parer à un manque de tiges par mètre carré. N. Cornec Faut-il faire varier la densité de semis en fonction de la variété? A priori non. Les essais entrepris n ont pas permis de mettre en évidence de comportements radicalement différents entre variétés. Même pour les hybrides, la courbe de réponse du rendement en fonction de la densité ne change pas, malgré une certaine capacité à taller davantage. Plutôt que de définir une hypothétique dose de semis optimale, fonction du pédo-climat et de la date de semis, il est important de garder en tête que les variétés de blé tendre actuelles ont de très grandes capacités de compensation : il faut souvent atteindre des densités faibles, inférieures à plantes/m² selon les milieux, pour abaisser significativement le rendement. À l inverse, des densités trop fortes peuvent être néfastes (verse, baisse du tallage et de la fertilité épi, consommation précoce d eau et d azote). Si chaque variété a son propre profil de composantes du rendement, la densité ne change pas à date de semis égale car les composantes, fortement liées entre elles, sont contrôlées génétiquement. Il est ainsi inutile de chercher à atteindre de très forts nombres d épis avec un Caphorn en augmentant la densité : il en résultera un tallage-épi très faible et un écroulement de la fertilité épi. Éviter les cas de rattrapage impossible Il faut souvent atteindre des densités faibles (inférieures à plantes/m² selon les milieux) pour abaisser significativement le rendement. Il faut toutefois éviter le point de rupture où tallage, fertilité épi et PMG ne sont plus en mesure de rattraper un déficit de nombre de plantes par m². Ce sont donc les conditions pédo-climatiques qui doivent déterminer les calculs de densité. Plus la date de semis est tardive, plus la culture s expose à des pertes Augmenter la densité d une variété comme Caphorn ne sert à rien car cela risque d entraîner un tallage-épi très faible et un écroulement de la fertilité épi. de pieds pendant l hiver et à un moindre tallage (par diminution de la durée semisfin tallage). Dans les cas extrêmes, il peut être nécessaire d augmenter la densité par rapport aux doses conseillées. Dans les sols difficiles, à faible réserve utile, caillouteux, humides ou battants, la réduction des doses est également à proscrire : le manque de tiges est fréquent et toujours préjudiciable au rendement. Attention aussi aux pratiques culturales, qui peuvent modifier les capacités de compensation des plantes. La présence d adventices pendant l hiver a ainsi pour effet d inhiber le tallage car elle agit comme un excès de végétation. Des écartements faibles entre rangs permettent au contraire de mieux répartir les plantes, et d augmenter le tallage. Une fertilisation azotée précoce conduit aussi à une densité de talles plus importante. Mais elle provoque de la concurrence entre tiges qui peut induire une baisse de la fertilité des épis, un assèchement précoce de la réserve en eau et de la verse, à l origine d une baisse du PMG. Bien semer Le positionnement des graines est crucial, à la fois pour maximiser le pourcentage de levée et aussi, pour permettre à chaque plante de croître dans les meilleures conditions. Le contrôle de la profondeur facilite la levée : il permet de s assurer que les grains seront placés sur une couche humide conduisant à une bonne germination et à une levée rapide. Un bon écartement entre plantes sur la ligne de semis et entre lignes contribue quant à lui à une meilleure valorisation de l espace et des ressources, donc à un meilleur tallage pendant l hiver.

12 16 Variétés de blé tendre Précocité/Physiologie Résistances aux maladies Pied Feuilles Epis Grains Obtenteur/ Représentant Année d inscription Aristation Alternativité Précocité montaison Précocité épiaison Froid Hauteur Nom ALIGATOR Unisigma ,5 4, ALIAN LG ,5 6,5 3,5 6, ,5 ALLEZ Y LG 3 (1) 6 8 3,5 7 5 (6) ,5 6 (6) 3 (3,5) ALTAMIRA LG 09 b ,5 3, (6) 3,5 3 ALTIGO LG 07 b ,5 7, , (5) 4 AMBELLO RAGT b 2 (2) 6,5 8 3,5 6,5 6 (6) ,5 7 (6) 5,5 (5,5) AMBITION Sem Partners DK-05 (2) 0 4,5 3,5 5,5 4 (2) ,5 APACHE LG , ,5 APRILIO LG , ,5 4,5 ARAMIS LG (6) (5) 5 4 4,5 4,5 AREZZO RAGT 08 b ,5 5, (5,5) 4,5 ARISTOTE LG b ,5 4 7, ARKEOS LG 2 (2) 7 7,5 3,5 6,5 7 (3) ,5 5 (6) 3,5 (4) ARLEQUIN LG ,5 4, , (6) 5 AS DE CŒUR (h) LG , (6) 5,5 5 ASCOTT LG ,5 3 6, ,5 6 (6) 4 AZZERTI RAGT b ,5 4 5, , ,5 BAGOU Saaten Union ,5 6, (4) 3,5 BAROK Agri Obtentions , (6) 5 8 6,5 6 BERGAMO RAGT ,5 8,5 4 6, (5) 5,5 BERMUDE Florimond Desprez , (4) 3 BOISSEAU Saaten Union , (3) 3 BOREGAR RAGT 08 b , (3) 3,5 BRENTANO Sem Partners CZ- 1 (2) 5,5 7,5 4 5, (6) 5 5,5 CALABRO RAGT 12 b ,5 5 (4) 5 CAMPERO Secobra , , ,5 CAPHORN Florimond Desprez , CAVALINO RAGT 12 b 2 6,5 6 3, (6) 6 CELLULE Florimond Desprez 12 b 5 6,5 6 3, ,5 5 (5) 5 CHEVALIER Sem Partners AT-06 (2) 2 5,5 4 7,5 4 (2) 8 (9) 6 (6) CHEVRON Saaten Union ,5 7, (5) COMPIL Florimond Desprez b 2 3 6,5 4,5 3 7, CONTREFOR Unisigma b 3 (3) 6 8 3,5 7 3 (5) ,5 4 (5) 4 (4,5) CROISADE Florimond Desprez 3 (3) 7 7,5 3,5 5,5 1 (6) (6) 5 (5,5) DINOSOR Unisigma , ,5 EPHOROS Agri Obtentions 04 (3) 2 5,5 6,5 5, EUCLIDE Florimond Desprez 07 b , (5) 4 EPERT Syngenta ,5 6,5 3, , (3) 3,5 FAIRPLAY Secobra ,5 6 3,5 7, (5) 4 FIGARO Momont 12 b 8 6,5 1,5 4, ,5 (5) FLAMENKO Agri Obtentions b 4 (3) 7 5,5 4 6,5 5 (5) ,5 6 (6) 4 (4) FLUOR Unisigma 4 (3) 6,5 7,5 3,5 7 5 (5) (6) 5,5 (6) FOLKLOR Agri Obtentions 3 (4) 6 7,5 3,5 6,5 3 (5) (6) 4,5 (4,5) GALACTIC Secobra 08 b 3 4 6, ,5 (4) (7) 5 6 (4) 3 GLASGOW Saaten Union GB-04 5, (2) (3) GONCOURT RAGT (4) ,5 GRAINDOR Unisigma ,5 4, (5) 7 HAUSSMANN Florimond Desprez HENDRI Agri Obtentions 12 b (6) 5 HYBERY (h) Saaten Union 3 (0) 5,5 8,5 4,5 6 3 (6) (5) 5,5 (5) HYSTAR (h) Saaten Union ,5 4,5 3,5 (5) (5,5) 5 Verse Germination sur pied PMG Piétin verse Oïdium Rouille jaune Septoriose tritici Helminthosporiose Rouille brune Nuisibilité globale maladies (Septoriose dominante) Fusariose épi Risque mycotoxine (DON)

13 Variétés de blé tendre 17 Critères spécifiques Complexe Mosaïques Chlortoluron Cécidomyies orange Poids spécifique Teneur en protéines Classe (ARVALIS - Institut du végétal) Qualité technologique VRM (ANMF) BPMF (ANMF) Dureté W à % de protéines (14 % pour les BAF) Nom ALIGATOR S T 4 4 BPS VRMp p - ab m-h ALIAN R S S 5 4,5 BPS VRMp p h ALLEZ Y S T R 6 (6) BPS VOp p m-h ALTAMIRA S T 8 6 BP m-s ALTIGO R T R 5 5,5 BP m-h AMBELLO S S 6 (6) BPS VOp p m-h AMBITION R T 4 4,5 (BAU-BB) b m-h APACHE S T S 6 5 BPS VRMp p m-h APRILIO S T 6 5 BPS VRMp p m-h ARAMIS S T 6 4 BP m-h AREZZO S T 8 6,5 BPS VRMp p - ab m-h ARISTOTE S T 5 5 BPS p m-h ARKEOS S S 4 (5) BB VOb b s ARLEQUIN S T 4 2,5 BPS VRMp p m-h AS DE CŒUR (h) S T 6 6,5 BPS VOp p m-h ASCOTT R T (6) h AZZERTI S T R 6 (7,5) BAU s BAGOU S T 3 5,5 BB VRMb b s BAROK S T R 6 6 BAU m-h BERGAMO S (5) m-h BERMUDE S T S 6 4,5 BPS VRMp p m-h BOISSEAU S T 3 5 BP m-h BOREGAR S T R 5 6,5 BPS p m-s BRENTANO T 7 5,5 BPS p m-h CALABRO T (6) Vr p m-h CAMPERO R T 5 4,5 BPS p m-h CAPHORN S T S 5 5,5 BPS VRMp p - ab m-h CAVALINO S (5) m-h CELLULE T (8) h CHEVALIER S T 7 4,5 BPS p - ab h CHEVRON S T 6 6 BP m-h COMPIL S T 7 5 BPS p m-h CONTREFOR (R) T 6 (6,5) (m-h) ( ) CROISADE S T 6 (6,5) BP m-h DINOSOR S T 5 4 BPS m-h EPHOROS S T 8 (2,5) BP m-h EUCLIDE S T 7 5 BPS p m-h EPERT S T S 5 5 BP m-h FAIRPLAY R T (4) m-h FIGARO S S (7) BAF f h FLAMENKO S T 4 (5) ab (m-h) ( ) FLUOR S T 6 (5,5) BP m-h FOLKLOR T 4 (2,5) BPS p m-h GALACTIC S T 5 5,5 BAU m-h GLASGOW R R 4 3 BB VRMb b s 75-5 GONCOURT S T 4 7 BPS VRMp p m-h GRAINDOR S T S 8 5 BPS p m-h HAUSSMANN S S 6 4 BPS VRMp p m-h HENDRI T (7) m-h HYBERY (h) (R) T 5 (6) BPS m-s HYSTAR (h) R T S 6 6 BP m-s LEGENDE () : peu de données, valeur à confirmer Rythme de développement Alternativité Précocité 1 : très hiver 4 : tardive 1,5-3 : hiver 5,5 : ½ tardive 3,5-4,5 : ½ hiver 6,5 : ½ précoce 5-6 : ½ alternative 7 : précoce 6,5-7 : alternative 8 : très précoce 7,5-8 : altern. à print. Aristation - b : blé barbu Précocité Epiaison : de 4,5 très tardif à 8 très précoce Montaison : de 0 très tardif à 6 très précoce Physiologie Froid, germination sur pied : 1 = caractère défavorable à 9 = caractère favorable Hauteur de paille : de 2 très courte à 7 très haute Verse : 1 à 3 = très sensible, 4 à 5 = sensible, 6 = moyennement sensible, 7 = assez résistante, 8 à 9 = très résistante PMG : 2 = très petit (Glasgow), 3 = petit (Soissons), 5 = moyen (Apache/Caphorn), 6 = assez gros (Premio), 8 = très gros (Altigo) Maladies Piétin verse : 1 = très sensible, 2 = sensible, 3 à 4 = moyennement sensible, 5 = assez résistante, 6 à 9 = très résistante Oïdium, rouille jaune, rouille brune, helminthosporiose, septoriose, nuisibilité globale : 1 à 3 = très sensible, 4 = sensible, 5 = moyennement sensible, 6 à 7 = assez résistante, 8 à 9 = très résistante Fusariose et risque Don : 1 à 2 = très sensible, 3 = sensible, 4 = moyennement sensible, 5 = assez résistante, 6 à 9 = très résistante Qualité PS : 3 = faible, 4 = assez faible, 5 = correct (Caphorn, Premio), 6 = assez bon (Apache), 7 = très bon (Soissons), 8 = excellent Teneur en protéines : 3 = très faible, 4 = assez faible, 4,5 = moyen, 5 = assez élevé, 5,5 = élevé, 6 = très élevé, 7 = très élevé (variété de type améliorante) Classe ARVALIS : BAF = Blé améliorant ou de force, BPS = Blé panifiable supérieur, BP = Blé panifiable, BB = blé biscuitier, BAU = blé pour autres usages Avis de l ANMF (Association nationale de la meunerie française) : VRM = variété recommandée par la meunerie semis 20 (récolte 2012), VO = variété en observation, Vr = variété repérée (admise dans les essais (ANMF/ARVALIS) BPMF : Blé pour la meunerie française récolte 20 avec p = blé panifiable, f = blé de force, b = blé biscuitier, ab = blé convenant pour l agriculture biologique. Dureté : m-h = medium hard, h = hard, m-s = medium soft, s = soft AVERTISSEMENT Ces informations comparatives sont fournies à titre indicatif. Elles peuvent varier en fonction de la climatologie, des milieux et des techniques de culture. La résistance aux maladies concerne les maladies ou souches actuellement connues en France. Les variétés présentes sont les dernières inscrites au catalogue français et les variétés développées car multipliées en France (plus de 20 à 0 ha selon les usages). Un seul représentant en France est indiqué. favorable correct défavorable

14 18 Variétés de blé tendre Précocité/Physiologie Résistances aux maladies Pied Feuilles Epis Grains Obtenteur/ Représentant Année d inscription Aristation Alternativité Précocité montaison Précocité épiaison Froid Hauteur Nom HYTECK (h) Saaten Union , (6) 4 ILLICO Syngenta , (5) 6 7 INTERET Syngenta , (5) 5 7 (3) 3,5 INTRO RAGT ,5 8,5 4 6, ,5 5 (5) 4 ISTABRAQ LG GB (6) (5) 6 (9) 4 5 (7) 3 4,5 JB DIEGO Sem Partners GB-06 (2) (2) (5) (7) 5 (3) 6 8 (5) (4) (4) 4,5 KARILLON Agri Obtentions 3 (3) 6,5 5 3,5 6 3 (3) (6) 4 (4) KORELI Agri Obtentions 06 b 3 2 5,5 7,5 4 5, LAURIER Florimond Desprez 12 b 3 6,5 7,5 3,5 5, (5) 4 LEAR LG GB-07 (6) (1) 4,5 3,5 (5) 3 (2) 6 8 (6) (6) 9 6 4,5 LYRIK Agri Obtentions ,5 6, ,5 6 (6) 5 MERCATO Florimond Desprez 05 b 2 2 6,5 5, ,5 MOSKITO RAGT ,5 6 3, ,5 6 4,5 MUSIK Agri Obtentions b 3 (4) 7 6,5 2,5 7 2 (4) ,5 4 (5) 4 (2,5) NOBLESKO RAGT 12 b 3 5,5 7,5 4 5, ,5 7 (5) 4,5 NUCLEO RAGT 3 3 6, ,5 ODYSSEE Unisigma ,5 3 (6) 4 ORVANTIS Syngenta 00 (4) 3 6,5 3,5 3,5 4, ,5 OEBO Lemaire Deffontaines ,5 7, , ,5 6 PAKITO RAGT 2 (3) 6, ,5 2 (6) ,5 5 (4) 5 (5) PIRENEO Lemaire Deffontaines AT-04 b 5,5 6 (7) (7) (7) (8) PREMIO RAGT 07 b 2 3 6,5 6, , (5) 3 PREVERT Secobra 3 3 6, ,5 3 RONSARD Secobra 12 b 3 6,5 7 2, (5) 5,5 RAZZANO RAGT ,5 3 RENAN Agri Obtentions 89 b (9) 6,5 ROCHFORT Lemaire Deffontaines GB-09 (6) (2) (5) (3,5) (7) (3) 7 (9) (3) (4) (4,5) RUBISKO RAGT 12 b 3 6,5 6 3, ,5 8 (6) 5,5 RUSTIC Momont BE-05 (2) 3 6,5 3 5,5 4 (3) ,5 SAINT E Secobra b 4 (3) ,5 6 (4) (5) 5 (6) SAMURAI Sem Partners , SANKARA Florimond Desprez , ,5 SCENARIO RAGT 2 (3) 7 7,5 3 6,5 4 (4) (6) 3,5 (4,5) SCOR Unisigma ,5 5,5 4 5, (5) 7 6 3,5 3,5 SELEKT Momont ,5 3, (4) 4 SKERZZO Agri Obtentions 12 b 4 6 5, (6) 6 SOKAL Caussade 2 (2) 6, ,5 5 (1) ,5 6 (6) 6 (6) SPONSOR Unisigma ,5 4, SWEET Momont 2 (3) 6,5 5 3,5 5,5 5 (7) (6) 4 (4,5) SY ALTEO Syngenta 7 (5) 7 5, (8) (6) 5 (7) SY BASCULE Syngenta 12 b , ,5 7 (5) 5,5 SY EPSON Syngenta GB- 5 (1) 5, (4) ,5 8 (6) 4,5 (5) SY MATTIS Syngenta 3 (3) 6,5 8,5 3 6,5 2 (5) (6) 5,5 (4,5) SY MOISSON Syngenta 12 b 5 7 4,5 3,5 5, SY TOLBIAC Syngenta , (5) 3,5 TOBAK Florimond Desprez ,5 7,5 4 4, ,5 7 (6) 4 TRAPEZ Unisigma ,5 8 3,5 7, (4) 7 (4) 3 3 TULIP Saaten Union 6 (4) (4) (7) 5 (6,5) WAIMUM Secobra ,5 5,5 3 4, (4) 4 Verse Germination sur pied PMG Piétin verse Oïdium Rouille jaune Septoriose tritici Helminthosporiose Rouille brune Nuisibilité globale maladies (Septoriose dominante) Fusariose épi Risque mycotoxine (DON)

15 Variétés de blé tendre 19 Critères spécifiques Complexe Mosaïques Chlortoluron Cécidomyies orange Poids spécifique Teneur en protéines Classe (ARVALIS - Institut du végétal) Qualité technologique VRM (ANMF) BPMF (ANMF) Dureté W à % de protéines (14 % pour les BAF) Nom HYTECK (h) T (4) s ILLICO S T S 8 5,5 BPS VOp p m-h INTERET S T S 6 5,5 BPS p h INTRO T (5) Vr p m-h ISTABRAQ S T 4 (1) BAU s JB DIEGO S 5 5 BPS m-h KARILLON S S 5 (5) BP m-h KORELI S T R 8 5,5 BPS p m-h LAURIER T (7) m-h LEAR S (T) R 4 4 BB VRMb b s LYRIK T (6) m-h MERCATO S S S 5 5 BPS m-h MOSKITO R T (5) m-h MUSIK R T 5 (6,5) BPS m-h NOBLESKO T S (6) m-h NUCLEO S T 5 5,5 BPS VOp p m-h ODYSSEE T (5) m-h ORVANTIS S T S 6 4,5 BPS p m-h OEBO S T R 5 4,5 BPS p m-h PAKITO (S) T 6 (5) BPS VOp p m-h PIRENEO S 8 (6) BAF VRMf-ab f - ab PREMIO S S S 5 7 BPS VRMp p m-h PREVERT S T 4 5 BPS VRMp p m-h RONSARD R T (5) Vr b s RAZZANO S S 3 6 BPS m-h RENAN S T R 7 BAF VRMab ab m-h ROCHFORT (7) (5) BP m-h RUBISKO S R (5) m-h RUSTIC S T 7 5,5 BP m-h SAINT E S T 6 (5,5) BPS VOp p m-h SAMURAI S T S 4 4,5 BAU s SANKARA S T S 5 5,5 BPS m-h SCENARIO R T 6 (5,5) BPS VOp p m-h SCOR S S 5 5 BPS p m-h SELEKT S T 6 4 BPS VRMp p m-h SKERZZO T (8) m-h SOKAL S T 6 (3,5) BPS m-h SPONSOR R S 8 (4) BP s SWEET S T 5 (4,5) BPS VOp p m-h SY ALTEO S 5 (4,5) (s) ( ) SY BASCULE S (6) m-h SY EPSON T 3 (4,5) BB s 80-0 SY MATTIS R T 6 (4,5) BPS VOp p m-h SY MOISSON S S (8) m-h SY TOLBIAC T (5) Vr p h TOBAK T (4) m-h TRAPEZ S S S 5 5 BP m-h TULIP (S) T 7 (7) BP m-h WAIMUM T (4) m-h Source : GEVES / ARVALIS - Institut du végétal LEGENDE () : peu de données, valeur à confirmer Rythme de développement Alternativité Précocité 1 : très hiver 4 : tardive 1,5-3 : hiver 5,5 : ½ tardive 3,5-4,5 : ½ hiver 6,5 : ½ précoce 5-6 : ½ alternative 7 : précoce 6,5-7 : alternative 8 : très précoce 7,5-8 : altern. à print. Aristation - b : blé barbu Précocité Epiaison : de 4,5 très tardif à 8 très précoce Montaison : de 0 très tardif à 6 très précoce Physiologie Froid, germination sur pied : 1 = caractère défavorable à 9 = caractère favorable Hauteur de paille : de 2 très courte à 7 très haute Verse : 1 à 3 = très sensible, 4 à 5 = sensible, 6 = moyennement sensible, 7 = assez résistante, 8 à 9 = très résistante PMG : 2 = très petit (Glasgow), 3 = petit (Soissons), 5 = moyen (Apache/Caphorn), 6 = assez gros (Premio), 8 = très gros (Altigo) Maladies Piétin verse : 1 = très sensible, 2 = sensible, 3 à 4 = moyennement sensible, 5 = assez résistante, 6 à 9 = très résistante Oïdium, rouille jaune, rouille brune, helminthosporiose, septoriose, nuisibilité globale : 1 à 3 = très sensible, 4 = sensible, 5 = moyennement sensible, 6 à 7 = assez résistante, 8 à 9 = très résistante Fusariose et risque Don : 1 à 2 = très sensible, 3 = sensible, 4 = moyennement sensible, 5 = assez résistante, 6 à 9 = très résistante Qualité PS : 3 = faible, 4 = assez faible, 5 = correct (Caphorn, Premio), 6 = assez bon (Apache), 7 = très bon (Soissons), 8 = excellent Teneur en protéines : 3 = très faible, 4 = assez faible, 4,5 = moyen, 5 = assez élevé, 5,5 = élevé, 6 = très élevé, 7 = très élevé (variété de type améliorante) Classe ARVALIS : BAF = Blé améliorant ou de force, BPS = Blé panifiable supérieur, BP = Blé panifiable, BB = blé biscuitier, BAU = blé pour autres usages Avis de l ANMF (Association nationale de la meunerie française) : VRM = variété recommandée par la meunerie semis 20 (récolte 2012), VO = variété en observation, Vr = variété repérée (admise dans les essais (ANMF/ARVALIS) BPMF : Blé pour la meunerie française récolte 20 avec p = blé panifiable, f = blé de force, b = blé biscuitier, ab = blé convenant pour l agriculture biologique. Dureté : m-h = medium hard, h = hard, m-s = medium soft, s = soft AVERTISSEMENT Ces informations comparatives sont fournies à titre indicatif. Elles peuvent varier en fonction de la climatologie, des milieux et des techniques de culture. La résistance aux maladies concerne les maladies ou souches actuellement connues en France. Les variétés présentes sont les dernières inscrites au catalogue français et les variétés développées car multipliées en France (plus de 20 à 0 ha selon les usages). Un seul représentant en France est indiqué. favorable correct défavorable

16 20 Variétés de colza Bien choisir son colza pour sécuriser sa conduite Le climat extrême de nous rappelle durement que les principes de bon sens restent d actualité : choisissez des variétés peu sensibles à l élongation automnale et soignez l implantation, tout en prenant garde à la tolérance aux maladies de votre région. Le gel de février a endommagé d importantes surfaces en colza, en particulier dans le Nord-Est. S il n existe pas de classification des variétés selon leur sensibilité au froid, des différences de comportement ont été observées dans ce contexte exceptionnel. S il n est pas possible de prévoir tous les aléas que la culture pourra rencontrer au cours de son cycle, il est important de sécuriser au maximum ses choix. Des solutions contre l élongation et la verse L élongation automnale, favorisée par les automnes chauds, comme 20, sensibilise les plantes au gel hivernal - et cela a été confirmé en et vis-à-vis du phoma. Certes, il existe des régulateurs de croissance à même de contrôler l élongation et la verse. Mais le contexte économique, environnemental, sociétal et l expérience de l année doivent inciter fortement à privilégier les solutions les plus respectueuses et les moins onéreuses. La priorité est donc de choisir des variétés à faible risque d élongation, en évitant de semer trop tôt, en particulier en cas de disponibilité en azote élevée, et en maîtrisant la densité (peuplement levé conseillé de 40 pieds/m² ou 15 pieds/ml). Dans la même logique, écartez les variétés qui nécessitent l emploi d un régulateur au printemps, toujours compliqué à gérer (date d intervention, dose) avec parfois des effets néfastes sur le rendement, notamment en cas de stress hydrique. Priorité aux variétés TPS groupe I pour le phoma Si le progrès génétique et des automnes moins favorables à l installation du champignon semblent avoir fait du phoma un problème de second ordre, la gestion du risque de cette maladie doit rester une priorité et le choix variétal doit se porter sur les variétés très peu sensibles (TPS). Les variétés du groupe I possèdent une résistance «quantitative» au phoma, stable dans le temps, alors que les variétés du groupe II comportent une résistance «spécifique» qui peut être contournée. Si vous choisissez une variété du groupe II, il vous faudra cultiver une variété du groupe I l année suivante dans les parcelles environnantes et 2 à 3 ans après dans la même parcelle. L alternance des variétés vise à éviter le contournement du gène «spécifique». Le plus simple est de cultiver des variétés du groupe I à bon comportement (TPS). Des réponses performantes à la hernie et à la cylindroporiose L. Jung, CETIOM L'élongation automnale sensibilise les plantes au gel. La présence de hernie, notamment dans les sols acides, battants et hydromorphes, peut être limitée avec l allongement des rotations et le chaulage. Mais le choix d une variété tolérante (Mendel, Cracker et Sy Alister) reste indispensable dans les situations à forte pression. La quasi-totalité des variétés cultivées présentent des comportements satisfaisants (peu sensible et TPS) vis-à-vis de la cylindrosporiose. Privilégier les variétés TPS est une règle de bon sens pour réduire les interventions fongicides au strict nécessaire sur colza. Comportement des variétés de colza aux dégâts de gel dans le contexte particulier de l hiver 20/2012, susceptible de varier dans un contexte pédoclimatique différent Comportement peu affecté par le gel ATENZO BONANZA DK EPLICIT DK EQUISITE DK ESTORM DYNASTIE EOCET Comportement intermédiaire ou variable ADRIANA DK ECELLIUM DK EPERTISE DK EPOWER DK ETEC HARDI HYBRIROCK LOHANA Comportement très affecté par le gel CASH JETSET PAMELA SY CASSIDY TROUBADOUR Résultats basés sur le pourcentage de pieds détruits fin mars début avril dans les essais variétés CETIOM et partenaires impactés par le gel en 2012 (6 essais dans les départements 89, 54 et 21) Plus d infos sur Consultez pour connaître les caractéristiques des variétés. Aidez-vous de Phom Alt Colza pour vous orienter dans votre choix variétal vis-à-vis du phoma.

17 22 Résultats CETIOM des variétés de colza Les variétés de colza d hiver, après leur inscription au catalogue par le CTPS, font l objet d une évaluation par le CETIOM. Cette évaluation a lieu dans un réseau d essais multi-local couvrant l ensemble des régions de production. Le réseau est structuré en fonction des types variétaux : les lignées et les hybrides restaurés sont évalués séparément. Chaque série variétale comprend des témoins, des variétés en 2 e année et des nouveautés. Les essais font l objet d une double validation agronomique et statistique très rigoureuse. S ils sont retenus, ils sont regroupés par grandes régions agropédoclimatiques. Ces données sont le résultat d un travail collectif. L ensemble du réseau, près de 120 essais mis en place, est réalisé en étroite collaboration avec nos partenaires du développement agricole : organismes stockeurs (coopératives ou négociants) et organismes professionnels agricoles (chambres d'agriculture, GDA, CETA, lycée agricole ), et avec l UFS (Union française des semenciers). Outre les aspects productivité et caractères technologiques, le CETIOM conduit des essais spécifiques pour l évaluation de la tolérance aux maladies des variétés. Le tableau présente les principales caractéristiques des variétés évaluées en 20. Les graphiques reprennent les performances obtenues pour le rendement (en pourcentage de la moyenne des essais) et la régularité de celui-ci. En fonction de votre région ou département, vous devez regarder plus particulièrement les résultats : - Nord-Pas-de-Calais, Oise, Somme, Seine-Maritime résultats Nord- Ouest, - Lorraine, Champagne-Ardenne, Aisne résultats Nord-Est, - Île-de-France, Eure résultats Centre. Pour en savoir plus sur les caractéristiques des variétés, consultez ES AGATHA TOTEM SESAME PAMELA MONICA CASH EOCET NK FESTIVO OVATION ADRIANA ES AGATHA PAMELA CASH TOTEM MONICA SESAME EOCET OVATION NK FESTIVO ADRIANA ES AGATHA CASH MONICA PAMELA SESAME TOTEM EOCET NK FESTIVO ADRIANA OVATION Variétés en 1 ère année Témoins Variétés en 2 e année Série lignées résultats CENTRE indice de rendement Variétés en 1 ère année Témoins Variétés en 2 e année 13 essais, moyenne = 41,5 q/ha indice de rendement Variétés en 1 ère année Témoins Variétés en 2 e année Série lignées résultats NORD - OUEST 20 essais, moyenne = 53,1 q/ha Série lignées résultats NORD - EST indice de rendement essais, moyenne = 42,4 q/ha DIFFUSION DK ESTORM DK EPLICIT DK ECELLIUM HYBRIROCK DK ETEC DK EPOWER TUAREG SENSATION SY CARLO DYNASTIE ALBATROS EDITION DK EPO SHERIFF ARTOGA PALACE EOCET FLASH DK EQUISITE ADRIANA DK ESTORM DK EPLICIT DK ECELLIUM DIFFUSION HYBRIROCK SENSATION DK ETEC DK EPOWER SY CARLO TUAREG PALACE EDITION DYNASTIE DK EPO ALBATROS SHERIFF ARTOGA DK EQUISITE FLASH EOCET ADRIANA DK ESTORM DK EPLICIT DIFFUSION DK ETEC DK ECELLIUM HYBRIROCK TUAREG SY CARLO SENSATION DK EPOWER EDITION DYNASTIE DK EPO PALACE SHERIFF ALBATROS ARTOGA DK EQUISITE EOCET FLASH ADRIANA Variétés en 1 ère année Témoins Variétés en 2 e année Série hybrides restaurés résultats CENTRE indice de rendement Variétés en 1 ère année Témoins Variétés en 2 e année 9 essais, moyenne = 43,0 q/ha indice de rendement Variétés en 1 ère année Témoins Variétés en 2 e année Série hybrides restaurés résultats NORD - OUEST 20 6 essais, moyenne = 54,4 q/ha Série hybrides restaurés résultats NORD - EST indice de rendement 8 essais, moyenne = 47,8 q/ha

18 24 Résultats CETIOM des variétés de colza Variété Type variétal Représentant Sensibilité à l élongation automnale Sensibilité au phoma Groupe phoma Sensibilité à la verse Classe de hauteur Précocité de reprise Précocité de floraison Précocité à maturité Richesse en huile Teneur en glucosinolates Série lignées Témoins ADRIANA L Advanta FA TPS I PS M I MT MP E FA EOCET HR Dekalb M TPS II S H I T T M M NK FESTIVO L Syngenta Seeds M TPS I TPS M I MP MP E FA OVATION L Momont FO TPS I TPS M I MP T M E Variétés en 2 e année de post-inscription CASH L Momont M TPS I TPS M P MP MP E M MONICA L Advanta M TPS I PS M I MP MT M FA PAMELA L Advanta M TPS I PS M I MP T M M SESAME L Semences de France FA TPS I TPS M I MT T M M TOTEM L Caussade Semences FO PS I PS M I MT MT M M Variété en 1 ère année de post-inscription ES AGATHA L Euralis Semences M TPS I TPS M T MT MT M M Série hybrides restaurés & CHL Témoins ADRIANA L Advanta FA TPS I PS M I MT MP E FA COKLICO CHL Dekalb M PS I PS M T MT T M M DK EQUISITE HR Dekalb FA PS I PS H T MT MT E FA EOCET HR Dekalb M TPS II S H I T T M M FLASH HR Dekalb FO PS I PS H I MT MT E M Variétés en 2 e année de post-inscription ALBATROS HR Advanta FA TPS I TPS H I MT MP E FA ARTOGA HR Advanta FA PS I TPS M T MT MP M FA DK EPO HR Dekalb FO TPS II S H I T MT M M DYNASTIE HR DSV/ Sem-Partners FA PS I PS M T MT MP E M EDITION (1) HR DSV/ Sem-Partners FO TPS II PS H I MT MT M FA PALACE HR Semences de France FA PS I PS H I MP MP E FA SHERIFF HR Semences de France FA PS I TPS M I P MP E M Variétés en 1 ère année de post-inscription DIFFUSION HR DSV/ Sem-Partners M TPS II PS H I MT MP M E DK ECELLIUM HR Dekalb FO TPS II PS H P MT MP E M DK EPLICIT HR Dekalb FA TPS II PS/TPS* H I MT MP E FA DK EPOWER HR Dekalb FO TPS II S M P MP MP E FA DK ESTORM HR Dekalb FA TPS II PS H I MT MP E M DK ETEC HR Dekalb FO TPS II PS H P T MT M E ES ULYSSE CHL Euralis Semences M PS I TPS* M I MT MP M M HYBRIROCK HR Momont FO PS/TPS* I PS H P MP MP E FA SENSATION HR Semences de France FA TPS I PS/TPS* H I MT MT E M SY CARLO HR Syngenta Seeds FO PS/TPS* I PS/TPS* M I MP MP M FA TUAREG HR KWS Maïs France FO* PS I TPS H P MT MP M FA Type variétal L : lignée HR : hybride restauré CHL : composite hybride lignée Comportement maladies TPS : très peu sensible PS : peu sensible S : sensible Précocité P : précoce MP : mi-précoce MT : mi-tardive T : tardive I : intermédiaire Hauteur M : moyenne H : haute Sensibilité à l élongation automnale FA : faible M : moyenne FO : forte Richesse en huile Teneur en glucosinolates FA : faible M: moyenne E : élevée (1) Variété non commercialisée en 2012 * A confi rmer

19 Implantation du colza 25 Soignez l implantation L implantation du colza est une étape essentielle. Travail du sol, structure de peuplement, date de semis, choix variétal et protection contre les bioagresseurs doivent permettre au colza d atteindre au moins 8 feuilles à l entrée de l hiver, avec un pivot minimum de 15 cm mais sans élongation ni exubérance à l entrée de l hiver. Un colza d au moins 8 feuilles à l entrée de l hiver, c est autant de bénéfices ultérieurs, en permettant à la culture d exprimer au mieux son potentiel et en la plaçant en situation de moindre sensibilité visà-vis de l élongation, du phoma, des ravageurs et des adventices. Semez entre le 20 août et le 5 septembre La période optimale se situe entre le 20 août et le 5 septembre. Dans le cas d apport d effluents d élevage ou de reliquats azotés importants dans le sol, il est préférable de semer en fin de période optimale pour limiter les exubérances de croissance. Ne semez pas trop tôt (avant le 20 août), car cela conduit souvent à une levée rapide et à une croissance excessive avant l hiver si l azote n est pas limitant, comme cela a été le cas à l automne 20. Une élongation peut alors apparaître, sensibilisant les plantes au gel. Ces élongations sont aussi une porte d entrée potentielle pour le phoma, pouvant entraîner une plus forte sensibilité à la verse. Les semis trop précoces peuvent aussi se trouver en concurrence avec des adventices estivales (mercuriales, chénopodes) ou les sanves. C est aussi un facteur aggravant pour les attaques de mouche du chou.

20 26 Implantation du colza Semer tard, après le septembre, conduit à une implantation aléatoire et dépendante de la douceur du climat d automne à 45 graines/m² en bonnes conditions La densité de semis doit être comprise entre 30 et 45 graines/m² pour obtenir un peuplement de l ordre de 30 plantes/m². L optimum de peuplement sur la ligne est de 8-12 plantes par mètre linéaire pour un écartement de 35 cm. En conditions de levée difficile, augmenter la densité de semis est nécessaire mais toujours en visant une trentaine de plantes levées/m². Le semoir de précision (ou monograine) convient parfaitement aux exigences du colza grâce au positionnement précis et régulier des graines. Les pertes à la levée sont moins importantes qu avec un semoir à céréales. La meilleure gestion du peuplement permet ainsi un moindre risque d élongation automnale. Les plantes bénéficieront d un diamètre au collet conséquent, moins sensible aux attaques parasitaires du type phoma ainsi qu une meilleure résistance aux attaques de ravageurs, notamment à la présence de quelques larves d altises. Les meilleurs résultats pour le colza sont obtenus pour des écartements de 40 à 50 cm. L. Jung, CETIOM Une plante bien enracinée en sortie d hiver est un atout. Jusqu à 60 cm, l incidence sur le rendement reste faible voire nul. La structure du sol conditionne le pivot L. Jung, CETIOM Les semis trop précoces génèrent des colzas exubérants et des élongations à l entrée de l hiver. Adapter sa dose de semis à son outil Type de semoir Densité Pertes à la levée (écartement) souhaitée Faibles Moyennes Fortes gr/m 2 kg/ha* gr/m 2 kg/ha* gr/m 2 kg/ha* Semoir céréales 17 cm 45 1,8 à 2,2 55 2,2 à 2,7 60 2,4 à 3 40 pl./m 2 Semoir de précision 45 cm 35 1,4 à 1,7 45 1,8 à 2, à 2,5 Semoir de précision 55 cm 30 1,2 à 1,5 40 1,6 à ,8 à 2,2 * pour un PMG de 4 à 5 g Dose de semis conseillée (graines/m 2 ou kg/ha) en situation de pertes à la levée moins de 15 pl./m linéaire Le système racinaire du colza est pivotant et par conséquent sensible aux problèmes de structure. Une croissance réduite du pivot entraîne une mauvaise absorption hydrique et minérale des plantes. Une longueur de pivot au moins égale à 15 cm est à rechercher. En cas de doute sur la qualité de la structure du sol des 30 premiers centimètres, observez un profil cultural après la récolte de la céréale. Si le sol est compacté, il sera nécessaire de le fissurer (outils à dents type chisel, canadien) pour obtenir les conditions optimales d enracinement. Attention Les outils animés (herse rotative) lors de la préparation du semis, en conditions trop sèches ou trop humides sont préjudiciables à la levée et à l enracinement. Gérez spécifiquement la paille en semis sans labour En cas de déchaumage, récoltez la céréale à moins de cm pour laisser un minimum de pailles. En semis direct, la hauteur de la coupe

21 lors de la récolte doit être positionnée à plus de 20 cm afin de limiter les résidus au sol. L usage d un chasse-paille rotatif est bénéfique lors de ce type de semis car il permet de dégager la ligne de semis et donc d optimiser les conditions de germination des graines. L écartement, un atout pour la gestion du désherbage Un écartement plus large (de l ordre de cm) présente l avantage de faciliter le désherbage mécanique. Le binage peut ainsi se pratiquer soit classiquement après un désherbage en plein, soit après un désherbage localisé sur le rang. Cette dernière technique répond, pour partie, aux enjeux de demain. Hormis le bémol d un débit de chantier encore souvent limité, elle offre des atouts agronomiques et environnementaux en conjuguant maîtrise des adventices et limitation de l usage d herbicides (réduction de deux tiers la quantité de matière active). Préoccupez-vous des limaces avant le semis Avant le semis, on peut essayer de favoriser des variations brutales d humidité du milieu occupé par les limaces en éliminant les résidus de récolte et en effectuant un déchaumage précoce du précédent. Tout type de travail du sol peut être bénéfique. Privilégiez les semis dans une terre fine, assez tassée et peu motteuse, avec des conditions de température et d humidité du lit de semences favorables à une germination rapide et à une levée vigoureuse. La seule façon de se faire une idée du niveau de risque lié à une parcelle est de connaître l'historique de ce risque, par l'observation de l'activité durant les périodes antérieures favorables. Si, au moment du semis, les conditions sont favorables à un maintien de la fraîcheur en surface sur une parcelle où l'on a observé des limaces, il est conseillé d'appliquer un antilimaces immédiatement après le semis pour assurer le contrôle des limaces avant les dégâts. Si après le semis, le sol est sec en surface, il est possible d'attendre des conditions météo favorables à l'activité des limaces avant de décider d'intervenir. Sur une parcelle à risque, si une pluie est annoncée alors que le colza n'est pas encore levé ou très peu développé (stade cotylédons), il est conseillé d'intervenir plutôt en début de période pluvieuse. Avant toute intervention reportez-vous au BSV de votre région disponible notamment sur www. cetiom.fr. Pour réussir votre colza rubrique Colza : retrouvez les conseils et l expertise du CETIOM à chaque étape de l itinéraire technique de la culture. rubrique Publications : téléchargez la brochure colza 2012 éditée par le CETIOM. ISSN n Dépôt légal à la parution Réf : 12I08 Impression : Corlet Roto (53) Ont collaboré à ce document : les équipes d'arvalis-institut du végétal et du CETIOM Photo de couverture : Nicole Cornec Un encart Editions ARVALIS est jeté dans ce numéro et une carte d'entrée PotatoEurope est posée sur la couverture. Imprimé sur du papier 0 % recyclé Document imprimé par une entreprise Imprim'Vert

22 Publi-rédactionnel 8 pôles et 30 ha d'innovations techniques Oléopro 2012 accueillera les 20 et 21 juin 2012 à Sourches (Sarthe) près de visiteurs et illustrera les liens entre la fi lière des oléagineux et des protéagineux et les fi lières animales. Le salon professionnel agricole de plein champ Oléopro 2012, organisé par le CE- TIOM, l UNIP, l ONIDOL et la FOP, avec la participation des filières animales, s annonce comme le grand rendez-vous technique de l année 2012, consacré aux cultures oléagineuses et protéagineuses (colza, tournesol, soja, lin oléagineux, pois, féverole, lupin, luzerne, chanvre) et à leur valorisation dans l alimentation animale bovine (lait et viande), porcine et avicole. A travers huit pôles techniques et une soixantaine d'exposants, vous pourrez visiter des parcelles d essais, assister à des démonstrations techniques sur de nombreux stands, recueillir des informations directement transposables dans votre exploitation et rencontrer les acteurs du monde agricole, issus des instituts, de la prescription, de la distribution ou de la transformation. «Oléopro 2012 vise à renforcer les liens entre les filières végétales et animales. Les oléagineux et les protéagineux cultivés en France fournissent aux éleveurs des protéines locales. En retour, la valorisation des effluents d élevage est une des pratiques pour optimiser la fertilisation azotée des cultures oléagineuses. Les liens entre les deux filières permettent de développer une agriculture durable, conciliant performance économique, innovation et protection de l environnement» explique Jacques Siret, président d Oléopro Atouts des protéines françaises Oléopro permettra de mettre en évidence l importance des productions végétales dans l alimentation animale, en particulier le rôle des protéines, issues des protéagineux ou des tourteaux d oléagineux produits en France. Le développement de la production de tourteaux en France a suivi en effet celle des oléagineux. Au total, la France produit aujourd hui plus de 50 % des protéines végétales consommées par ses animaux d élevage, alors que l Europe, dans son ensemble, reste dépendante à 70 % des protéines importées, essentiellement du tourteau de soja. Les travaux de recherche et l innovation permettent par ailleurs d améliorer en permanence la qualité nutritionnelle et la digestibilité de ces protéines, notamment celle du tourteau de colza, afin de répondre aux spécificités des différentes espèces animales. Richesses des engrais organiques L amélioration des pratiques de la fertilisation azotée est un enjeu économique et environnemental des grandes cultures, en particulier du colza. A l automne, les effluents d élevage peuvent être particulièrement bien valorisés dans la culture de colza à condition de bien maîtriser l épandage et l apport de complément minéral en fin d hiver. Globalement, les engrais organiques constituent une alternative intéressante aux engrais minéraux, dans le cadre d une agriculture durable. De nouvelles voies de valorisation des effluents des animaux d élevage s ouvrent également avec la méthanisation. Pour en savoir plus :

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