Un siècle de séminaire

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1 Par Casey Paul Griffiths

2 Par Casey Paul Griffiths Publié par L Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours Salt Lake City (Utah)

3 2012 Intellectual Reserve, Inc. Tous droits réservés Imprimé aux États-Unis d Amérique Approbation de l anglais : 12/11 Approbation de la traduction : 12/11 Traduction de A Century of Seminary French PD

4 Table des matières Les années 1910 Des débuts modestes 1 Les années vingt Le séminaire passe au premier plan 5 Les années trente Tracer la voie 8 Les années quarante Surmonter la tourmente 11 Les années cinquante Nouvelles méthodes et nouveaux dirigeants 12 Les années soixante Vers une expansion mondiale 16 Les années soixante-dix À toutes les nations 19 Les années quatre-vingt Enseigner les Écritures 23 Les années quatre-vingt-dix Élargir les horizons 24 Le vingt-et-unième siècle Maintenir le cap 25 Épilogue 28

5 Par Casey Paul Griffiths Il y a plus de cent ans, le premier programme de séminaire entre les cours est lancé au lycée de Granite à Salt Lake City (Utah, États-Unis) 1. Commencé en grande partie à titre d expérience par un seul pieu, le programme s est depuis développé en un système mondial d instruction religieuse, enseignant l Évangile à la jeunesse de l Église dans le monde entier. Après des débuts modestes, le séminaire et son équivalent pour les étudiants, l institut de religion, sont devenus les principales institutions d enseignement de l Église, avec un effectif plus important que tous les autres projets éducatifs de l Église et que presque toutes les autres institutions scolaires mondiales. Aujourd hui, le séminaire et l institut instruisent plus de sept cent mille élèves dans cent quarantetrois pays grâce aux efforts de près de cinquante mille enseignants et administrateurs à plein temps, à temps partiel et bénévoles 2. Comme pour toute organisation, l exploration des origines du séminaire et de l institut éclaire considérablement non seulement la façon dont l organisation a vu le jour, mais aussi ses objectifs et ses idéaux. En 1977, Boyd K.Packer constate : «Dans l histoire de l Église, il n y a pas de meilleure illustration de la préparation de ce peuple conseillée par les prophètes que les débuts des programmes du séminaire et de l institut. Au départ, ces programmes étaient bons mais ne répondaient pas à un besoin urgent. Ils ont eu le temps de prospérer et de grandir afin de devenir un rempart pour l Église. Maintenant, ils sont devenus un don du ciel pour le salut de l Israël moderne à une des époques les plus difficiles 3.» Une tentative de traiter un siècle entier de séminaire ne donne inévitablement qu un portrait à grands traits, mais même d un simple aperçu émerge une histoire fascinante d adaptation, d innovation et de révélation. Les années 1910 Des débuts modestes Joseph et Annie Merrill avec leurs enfants vers Publié avec l autorisation d Annie Whitton De nombreux facteurs historiques complexes conduisent à la création du programme du séminaire. Mais, pour résumer, le programme commence dans le cadre inattendu d une soirée familiale. Joseph F. Merrill, qui vient d être appelé dans la présidence du pieu de Granite (Utah, États-Unis), s est assis pour écouter sa femme, Annie, raconter des histoires de la Bible et du Livre de Mormon à leurs enfants à l heure du coucher. «Elle connait tellement d histoires que son mari en est émerveillé et il est aussi captivé que les enfants pendant qu elle les raconte avec beaucoup de talent 4.» Plus tard, quand frère Merrill demande à sa femme où elle a appris toutes ses histoires, elle répond qu elle a appris la plupart d entre elles dans une classe de théologie dirigée par frère James E. Talmage de l Académie de Salt Lake, une école de l Église qu elle a fréquentée dans sa jeunesse. Profondément touché par l efficacité de sa femme en tant qu instructrice, frère Merrill commence immédiatement Notes 1. Le bâtiment du séminaire de Granite est représenté sur la couverture de ce document. 2. Voir «Seminaries and Institutes of Religion Annual Report for 2011», p Les chiffres exacts des S&I donnent un effectif de élèves inscrits au séminaire dans le monde entier et inscrits à l institut. Il y a employés à temps plein ou à temps partiel et missionnaires et instructeurs appelés. En 2011, heures de service ont été effectuées pour les S&I par des missionnaires à plein temps, des missionnaires à temps partiel et des instructeurs appelés. 3. Boyd K. Packer, «Teach the Scriptures», discours prononcé le 14 octobre 1977 devant les éducateurs du DEE, p Joseph F. Merrill, «A New Institution in Religious Education», Improvement Era, janvier 1938, p

6 à réfléchir à la façon dont les autres enfants fréquentant l école publique peuvent recevoir le même genre de formation spirituelle que sa femme. Il est poursuivi par l idée de fournir aux élèves une expérience religieuse pendant la journée scolaire, quelle que soit l école qu ils fréquentent. Quelques semaines plus tard, il présente sommairement à la présidence de pieu un nouveau programme d instruction religieuse 5. Naturellement, bien que cette expérience simple montre les facteurs révélateurs menant à la création du séminaire, il faut reconnaître que le programme du séminaire n est pas né par hasard. Depuis le début, le désir d acquérir de l instruction, particulièrement l instruction religieuse, a toujours été un élément essentiel de l état d esprit des saints des derniers jours. Des révélations de Joseph Smith, le prophète, conseillent aux membres de s instruire (voir D&A 88: ) et proclament que «la gloire de Dieu, c est l intelligence» (D&A 93:36). Dès le début, l enseignement des sujets spirituels et celui des sujets profanes vont de pair parmi les Saints, comme le montre le large éventail de sujets profanes enseignés à l origine dans la première construction religieuse : le temple de Kirtland 6. Quand l Église grandit et se déplace à l ouest des États-Unis, l instruction demeure une constante parmi les gens de foi. Tout au long du dix-neuvième siècle, l Église prend des mesures pour organiser ses efforts en matière d instruction. En 1888, l Église organise un Conseil général d éducation pour superviser son propre réseau scolaire. Une lettre de la Première Présidence explique la nécessité de ces efforts. «Nous estimons que le moment est arrivé où nous, peuple de l Église, devons prendre en main la bonne instruction de nos enfants 7.» Les dirigeants de l Église s inquiétaient pour les enfants qui fréquentaient l école publique sans recevoir d instruction religieuse. Les initiatives en matière d instruction ont offert un réseau d établissements scolaires de l Église dispersés à travers les régions montagneuses de l ouest des États-Unis 8. C est dans une de ces écoles qu Annie Merrill a reçu la formation théologique dispensée par James E. Talmage et d autres enseignants talentueux. Pour répondre aux besoins des élèves dans l impossibilité de fréquenter une école de l Église, les dirigeants de l Église ont lancé un ensemble de cours de religion destinés à compléter l instruction publique en donnant une formation religieuse en dehors de l école 9. Les deux systèmes ont été une réussite, mais avec l augmentation du nombre d écoles publiques, il est devenu de plus en plus difficile pour les familles membres de l Église de soutenir deux systèmes différents. Par la suite, le nombre d élèves inscrits dans les établissements scolaires de l Église a commencé à chuter par manque de financement. En 1911, au moment où Joseph Merrill commence à réfléchir à un nouveau système, le nombre d élèves dans les écoles publiques dépasse pour la première fois l effectif des établissements scolaires de l Église 10. Joseph F. Merrill, jeune professeur dynamique de l Université d Utah, veut trouver le moyen pour que l instruction de l Église fonctionne aux côtés de l instruction publique et non en concurrence avec elle. Probablement inspiré par un séminaire religieux qu il a suivi à Chicago pendant ses études, frère Merrill a l idée de construire une structure séparée près d une école publique où les élèves peuvent assister aux cours de religion pendant leur journée scolaire ordinaire. Ce plan est approuvé par le Conseil d éducation du pieu de Granite et par le Conseil d Éducation de l Église. Lors d une réunion ultérieure avec le conseil scolaire de l école publique locale, Joseph Merrill s arrange pour que les élèves aient du temps libre entre les cours et qu ils reçoivent même des points crédités pour leur étude des sujets bibliques 11. Maintenant, la tâche de frère Merrill est de choisir le bon instructeur pour le projet. Dans une lettre soulignant les qualités souhaitées pour le poste, il écrit : La présidence de pieu souhaite que ce soit un homme jeune, convenablement qualifié pour accomplir la tâche de la façon la plus satisfaisante qui soit. Par jeune, nous ne voulons pas forcément 5. Voir Albert Theodore Tuttle, «Released Time Religious Education Program of the Church of Jesus Christ of Latter-day Saints», mémoire de fin d études, Stanford University, 1949, p Voir Joseph F. Darowski, «Schools of the Prophets: An Early American Tradition», Mormon Historical Studies, vol. 9, n 1, printemps 2008, p James R. Clark, Messages of the First Presidency of The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints, 6 vol., , 3: Voir John D. Monnett, «The Mormon Church and Its Private School System in Utah: The Emergence of the Academies, », thèse de doctorat, Université d Utah, Voir D. Michael Quinn, «Utah s Educational Innovation: LDS Religion Classes, », Utah Historical Quarterly, 43:8, p L étude la plus complète sur ces premières classes de religion de l Église a été faite par Brett D. Dowdle, «A New Policy in Church School Work : The Founding of the Mormon Supplementary Religious Education Movement», mémoire de fin d étude, Université Brigham Young, Voir Milton L. Bennion, Mormonism and Education, 1939, p Voir Charles Coleman et Dwight Jones, comp., «History of Granite Seminary, 1933», p. 4-5, manuscrit inédit, MS 2337, bibliothèque d histoire de l Église. 2

7 Les années 1910 Des débuts modestes dire un instructeur qui soit jeune en âge, mais un homme jeune dans ses sentiments, qui aime les jeunes, qui se réjouit d être avec eux, qui peut leur inspirer le respect et l admiration et exercer une grande influence sur eux Nous voulons un homme qui soit un étudiant rigoureux, qui enseigne avec conviction, dont l enseignement est animé par une personnalité forte et engageante et qui fait preuve d une compréhension et d une connaissance approfondies des choses qu il enseigne Nous voulons un instructeur qui soit un dirigeant et qui sera considéré par tous comme n étant inférieur à aucun autre enseignant de l école 12. L homme finalement choisi pour la tâche est Thomas J. Yates, membre du grand conseil du pieu de Granite (Utah) 13. Il n a pas de compétences particulières en religion et ne fait pas carrière dans l enseignement. Sa seule expérience dans ce domaine date de vingt ans plus tôt lorsqu il a travaillé pendant un an dans les établissements scolaires de l Église dans le comté de Millard (Utah). Diplômé de l université Cornell, frère Yates travaille, au moment de son appel, comme ingénieur pour la construction de la centrale électrique de Murray, localité avoisinante. Mais Thomas Yates est un disciple qui se surpasse. Il a servi fidèlement au grand conseil de pieu et dans de Thomas J. Yates, le premier instructeur du séminaire, photographié vers Publié avec l autorisation de la bibliothèque d histoire de l Église. nombreuses tâches missionnaires importantes. Le président de pieu, Frank Taylor, fait un jour cette remarque : «Frère Yates me fait toujours penser à Joseph qui a été vendu en Égypte : c est un géant de pureté et de force 14.» Une fois que le bon instructeur est choisi, frère Merrill et frère Yates se mettent à travailler sur les détails du nouveau projet. Ils prennent la décision primordiale de centrer les cours sur les Écritures, avec deux cours permettant d obtenir des points crédités, l un sur l Ancien Testament et l autre sur le Nouveau Testament, et un troisième cours ne rapportant aucun point, combinant l étude du Livre de Mormon et de l histoire de l Église 15. Frère Yates rencontre à plusieurs reprises le personnel enseignant de l école de Granite pour s assurer une collaboration totale. Au même moment, le président Taylor garantit un prêt de dollars provenant des fonds de la banque de Sion pour la construction d un bâtiment près de l établissement secondaire. La construction du premier bâtiment pour le séminaire commence seulement quelques semaines avant la rentrée. La construction finale est constituée de trois pièces : un bureau, un vestiaire et une salle de classe. La salle de classe comprend un tableau, des sièges avec accoudoirs et un poêle pour le chauffage. Il n y a rien pour éclairer. Les seuls manuels sont la Bible et le Livre de Mormon. La bibliothèque du séminaire ne contient en tout et pour tout que le dictionnaire biblique appartenant à frère Yates. Les élèves dessinent leurs propres cartes de la terre sainte, de l Amérique du nord, de la Mésopotamie et de l Arabie 16. Le bâtiment d origine du séminaire de Granite. Au sommet du bâtiment se trouve Paul Reiman, l un des premiers diplômés, en train de tenir le rôle de Paul prêchant du haut des toits. Publié avec l autorisation de la bibliothèque d histoire de l Église. À l automne 1912, la première classe compte environ soixante-dix élèves 17. De nombreux élèves ne peuvent pas assister au séminaire la première année parce que le bâtiment n est terminé que trois semaines après la rentrée 18. Pendant toute la première année, Thomas Yates passe la matinée à travailler à la centrale électrique de Murray puis il se rend à cheval au bâtiment du séminaire 12. Merrill, «A New Institution», p Voir Casey Paul Griffiths, «The First Seminary Teacher», Religious Educator, vol. 9, n 3, 2008, p Thomas J. Yates, «Autobiography and Biography of Thomas Jarvis Yates», bibliothèque d histoire de l Église, p Voir Merrill, «A New Institution», p Voir Coleman et Jones, «History of Granite Seminary, 1933», p Voir Coleman et Jones, «History of Granite Seminary, 1933», p Voir Yates, «Autobiography», p

8 pour enseigner pendant le reste de la journée 19. Dans un entretien qui date de 1950, il décrit comment le cours s est déroulé pendant la première année. Il demandait aux élèves de préparer un chapitre entier de la Bible puis de le présenter à la classe. Ensuite, les élèves en parlaient. On n utilisait pas de manuel. Il n y avait aucun divertissement pour les élèves sous quelque forme que ce soit, il n y avait pas de fêtes, de danses, d événements concernant la classe ni aucune activité de détente pour changer des habitudes 20. Thomas Yates n enseigne que pendant un an. Le président Taylor lui demande de revenir la deuxième année, mais les allers et retours à la centrale électrique de Murray s avèrent trop contraignants et il refuse. Frère Yates propose comme remplaçant Guy C. Wilson, un éducateur professionnel qui arrive de Colonia Juarez et qui vient d emménager à Salt Lake City 21. Frère Wilson dit plus tard que, selon l avis général, c est le manque de financement et d équipement qui a empêché frère Yates de prolonger l expérience. Malgré les difficultés, le nouveau projet a déjà commencé à porter ses fruits. Près d un siècle plus tard, Henry B. Eyring de la Première Présidence parle de l impact qu a eu la première classe du séminaire de Granite. Se sentant dépassé par son nouveau poste de commissaire adjoint de l Église chargé de l éducation, frère Eyring se souvient : La tâche d aider un si grand nombre d instructeurs semblait écrasante jusqu à ce que quelqu un me tende un petit registre. Il concernait la première classe de séminaire enseignée dans l Église. C était l année scolaire Sur cette feuille de présences figurait le nom de Mildred Bennion. Elle avait seize ans cette année-là. Trente-et-un ans plus tard elle devenait ma mère. Elle était la fille d un homme qu on qualifierait aujourd hui de «non pratiquant». Sa mère était devenue veuve à l automne de la même année, après ce premier cours du séminaire. Seule, elle a élevé et soutenu ma mère ainsi que cinq autres enfants dans une petite ferme. Il se trouve que cet instructeur du séminaire s est suffisamment soucié d elle et a prié avec suffisamment de ferveur pour cette jeune fille pour que l Esprit implante l Évangile dans son cœur. Cet unique instructeur a fait du bien à des milliers de personnes en enseignant simplement une fille au milieu d une foule de soixante-dix personnes 22. Granite reste le seul séminaire de l Église jusqu en 1915, date à laquelle le séminaire de Box Elder ouvre à Brigham City (Utah) avec Abel S. Rich comme instructeur 23. Pendant le reste de la décennie, le séminaire commence à prendre un nouvel élan, avec de plus en plus de séminaires établis en Utah, Idaho et Arizona. À la fin de la décennie, il y a en tout vingt séminaires en activité 24. Le séminaire continue aussi d acquérir une légitimité en tant qu institution éducative. En janvier 1916, le Conseil d Éducation de l État d Utah approuve officiellement l octroi par l établissement secondaire de points crédités pour l étude de l Ancien et du Nouveau Testament au séminaire 25. Tout au long de la décennie, le séminaire commence à devenir une alternative valable au système éducatif qui continue d être éclipsé par l expansion de l école publique. Joseph F. Smith estime que le système éducatif a atteint les limites de son expansion et se trouve face au fait que l Église «doit adapter ses voiles éducatives aux vents financiers 26». Les écoles devenant trop onéreuses à entretenir, le séminaire offre aux jeunes de l Église une méthode d enseignement des Écritures moins chère qui peut toucher plus d élèves que les établissements scolaires de l Église. 19. Voir «New Building Dedicated at Granite, the Oldest Seminary in the Church», 10 septembre 1994, articles/24154/new-building-dedicated-at-granite-the-oldest-seminary-in-the-church.html. 20. Ward H. Magleby, «Granite Seminary 1912», Impact: Weekday Religious Education Quarterly, hiver 1968, p Voir Coleman et Jones, «History of Granite Seminary», p. 8 ; Yates, «Autobiography», p Henry B. Eyring, «To Know and to Love God», une soirée avec Henry B. Eyring, 26 février 2010, p Voir Tuttle, «Released Time Religious Education», p Voir Tuttle, «Released Time Religious Education», p Voir le procès-verbal du Conseil d Éducation de l État d Utah, 5 janvier 1916, cité dans Tuttle, «Released Time Religious Education», p Procès-verbal du Conseil Génaral d Éducation de l Église, 27 janvier 1915, Centennial History Project Papers, UA 566, box 24, folder 8, BYU Special Collections. 4

9 Les années vingt Le séminaire passe au premier plan En 1920, la structure du programme éducatif de l Église est réorganisée. David O. McKay est nommé commissaire de l éducation pour l Église. Adam S. Bennion, ancien directeur de l établissement secondaire de Granite, est nommé responsable de l éducation pour l Église 27. Au début des années vingt, en Utah, quatre-vingt-dix pour cent des élèves fréquentent l école publique. En mars 1920, la commission de l Église en charge de l éducation propose la fermeture ou le transfert à l État de tous les établissements scolaires de l Église et appelle à une expansion importante du programme du séminaire pour répondre aux besoins des jeunes de l Église 28. Dans les années qui suivent l organisation du système éducatif, les membres de l Église sont plus à l aise avec l instruction publique et le séminaire offre maintenant aux élèves saints des derniers jours la possibilité d étudier les Écritures en même temps que les sujets profanes enseignés dans les établissements secondaires. Avec la fermeture de la plupart de ses écoles, l Église se met à concentrer ses efforts sur le genre d instruction qu elle est la seule à pouvoir offrir : la formation religieuse. Au cours des années vingt, avec la fermeture de la plupart des établissements scolaires, le nombre de séminaires augmente à une vitesse fulgurante. Dès la fin de la décennie, le nombre de séminaires est déjà passé de vingt à quatre-vingt-un 29. La transformation du système éducatif en faveur du séminaire ne signifie pas que les dirigeants de l Église pensent que le séminaire peut remplacer complètement les établissements scolaires. Frère Bennion est préoccupé par le fait qu «avec le système actuel, notre façon de travailler au séminaire est trop théorique. En fait, il n est pratiquement question que d instruction, sans actes ou mises en application 30». Le responsable de l éducation veut que le séminaire atteigne un niveau plus professionnel et assure une plus grande collaboration avec les dirigeants de prêtrise de l Église 31. Avec ces objectifs à l esprit, il commence à élever les normes éducatives du séminaire et il instaure des programmes pour la formation des instructeurss. Les années vingt Le séminaire passe au premier plan À Aspen Grove, un groupe d instructeurs du séminaire assiste à une session de formation d été. Un des premiers changements effectués par frère Bennion est d établir une école de formation d été pour les instructeurs du séminaire. À partir de 1920, on demande aux instructeurs du séminaires d uniformiser les cours. Avant cela, les Écritures servaient de manuel pour les cours du séminaire. Frère Bennion présente les premiers manuels allant de pair avec les Écritures. En 1921, plusieurs autorités générales, notamment James E. Talmage, Melvin J. Ballard, Joseph Fielding Smith, George F. Richards et Anthony W. Ivins font des conférences devant les instructeurs 32. En 1926, les cours commencent à Aspen Grove, dans le canyon de Provo. Les cours se déroulent sur six semaines, avec la majorité des instructeurs dormant sous des tentes. Un enseignant se souvient avec plaisir de son expérience dans les montagnes : «Nous étions environ quatre-vingt-dix instructeurs. Nous avions un bâtiment qui servait à la fois pour les cours et comme lieu d étude Pendant les heures de détente l après-midi, la plupart d entre nous jouaient au softball et au volleyball Les amitiés faites pendant cet été étaient chaleureuses et durables Je me sentais proche de mon Créateur et émerveillé par la majesté de ses créations 33.» En 1926, de nouvelles questions se posent concernant l avenir de l instruction dans l Église. En février 1926, lors d une réunion du Conseil d Éducation de l Église, frère Bennion présente un rapport montrant que l instruction d un élève dans un établissement scolaire de l Église revient à 204,97 dollars par an alors que l instruction 27. Voir Kenneth G. Bell, «Adam Samuel Bennion: Superintendant of LDS Education 1919 to 1928», mémoire de fin d études, Université Brigham Young, 1969, p Voir Bell, «Adam Samuel Bennion», p Pendant que la majorité des établissements ferment, plusieurs écoles sont conservées et même améliorées pour servir de collèges pour la formation des instructeurs. Parmi les écoles retenues se trouvent Dixie College, Snow College, Weber College, LDS University à Salt Lake City, Brigham Young College à Logan, Gila College en Arizona et Ricks College en Idaho. L Académie Juarez de Mexico est maintenue et est toujours ouverte en Voir Scott C. Esplin, «Education in Transition: Church and State Relationships in Utah Education, », thèse de doctorat, Université Brigham Young, 2006, p Voir Tuttle, «Released Time Religious Education», p Procès-verbal du Conseil Général d Éducation de l Église, 3 mars 1920, cité dans Bell, «Adam Samuel Bennion», p Voir Bell, «Adam Samuel Bennion», p Voir Bell, «Adam Samuel Bennion», p William E. Berrett, «My Story», p. 38, manuscrit inédit, BYU Special Collections. 5

10 d un élève au séminaire revient à 23,73 dollars par an. Le rapport demande expressément : «L Église reçoitelle des bénéfices en contrepartie d un investissement dans les établissements scolaires de l Église plutôt que dans le séminaire 34?» Adam S. Bennion demande que l Église se retire totalement du domaine de l instruction profane et concentre ses ressources exclusivement sur l instruction religieuse. Comme ce changement signifie la fermeture de toutes les universités de l Église, frère Bennion propose la création de «séminaires universitaires» pour répondre aux besoins des étudiants saints des derniers jours. Son plan est d «avoir à l université un homme fort qui peut capter l attention des élèves, qu ils peuvent consulter personnellement et dont ils peuvent recevoir les conseils ; un tel homme serait d une valeur infinie 35». La première école choisie pour le projet est l université d Idaho à Moscow 36. Quelques mois plus tard, en octobre 1926, la Première Présidence rencontre James Wyley Sessions 37, qui vient de rentrer d Afrique du Sud où il a été président de mission pendant sept ans. Physiquement épuisé et financièrement démuni par son service missionnaire, frère Sessions rencontre la Première Présidence dans l espoir de s assurer un poste dans la compagnie sucrière d Utah-Idaho. Au milieu de la réunion, Charles W. Nibley, J. Wyley Sessions, le premier instructeur de l institut deuxième conseiller dans la Première Présidence, s interrompt, se tourne vers le président Grant et annonce brusquement : «Heber, nous faisons erreur! Je n ai jamais vu d un bon œil frère Sessions rejoignant le commerce du sucre, il se peut que cela ne lui plaise pas. Il y a quelque chose d autre pour lui.» Après quelques instants de silence, le président Nibley regarde directement frère Sessions et dit : «Voici l homme que nous devons envoyer à l université d Idaho pour s occuper de nos garçons et de nos filles qui sont là-bas et de voir ce que l Église doit faire pour nos étudiants qui fréquentent les universités d État.» Frère Sessions n est pas immédiatement enthousiaste à cette nouvelle et répond : «Oh, non! Cela fait douze jours que je suis de retour chez moi après plus de sept ans dans le champ de la mission, êtes-vous en train de m appeler à faire une autre mission?» Le président Grant prend alors la parole et dit : «Non, non, frère Sessions, nous vous offrons simplement une merveilleuse occasion professionnelle.» Des années plus tard, frère Sessions se souvient des sentiments contradictoires qu il avait en quittant l entretien : «Je suis parti en pleurant presque tout le long du chemin. Je ne voulais pas le faire. Mais juste quelques jours plus tard, nos bagages étaient enregistrés pour Moscow (Idaho) et nous nous y sommes rendus et là, nous avons commencé l Institut de Religion de l Église 38.» Le choix de J. Wyley Sessions pour le nouveau projet est inattendu. Il n a aucune expérience dans l instruction classique, ni dans le séminaire et n a pas de diplôme d études supérieures. Il est allé à l université, mais son diplôme touche au domaine agricole. Quand il part pour l Idaho, la seule consigne que lui donne le président Grant est : «Frère Sessions, allez là-bas et voyez ce que nous devons faire pour les garçons et les filles qui fréquentent les universités d État, et que le Seigneur vous bénisse 39. Arrivé à Moscow, Wyley Sessions reçoit un accueil mitigé. Cela fait des années que les dirigeants locaux de l Église demandent instamment au Conseil d Éducation de l Église d envoyer quelqu un pour enseigner la religion. Les jeunes étudiants l accueillent chaleureusement 40. Mais les non-membres de la collectivité se méfient de ce nouvel enseignant. Un comité local est même mis en place pour s assurer que frère Sessions ne «mormonise» pas l université 41! Malgré son hésitation initiale, J. Wyley Sessions se plonge dans le travail avec enthousiasme. Il devient membre de la chambre de commerce locale et du Kiwanis Club, et s inscrit même à l université pour obtenir un master, lui donnant le 34. Cité dans Bell, «Adam Samuel Bennion», p. 84, Cité dans Bell, «Adam Samuel Bennion», p Voir William E. Berrett, A Miracle in Weekday Religious Education, 1988, p Pour plus de renseignements sur J. Wyley Sessions, voir Griffiths, «The First Institute Teacher», p Histoire orale de J. Wyley et Magdalene Sessions, entretien par Richard O. Cowan, 29 juin 1965, transcription de l enregistrement audio par Casey P. Griffiths, p Voir également l histoire orale de J. Wyley Sessions, entretien par Marc Sessions, 12 août 1972, Laguna Hills, Californie, «The Joint Oral History Project», Brigham Young University Alumni Association Emeritus Club, 1982, BYU Archives, MS 15866, bibliothèque d histoire de l Église ; Leonard J. Arrington, «The Founding of LDS Institutes of Religion», Dialogue, vol. 2, n 2, été 1967, p ; Ward H. Magleby, «1926, Another Beginning, Moscow, Idaho», Impact, hiver 1968, p. 22 ; Dennis A. Wright, «The Beginnings of the First LDS Institute of Religion at Moscow, Idaho», Mormon Historical Studies, 10:1, printemps 2009, p Sessions, 1965, histoire orale, p Pour plus de renseignements sur les premières tentatives faites pour introduire l instruction religieuse à Moscow, voir Wright, «Beginnings of the First LDS Institute», p Sessions, 1972, histoire orale, p. 5. 6

11 Les années vingt Le séminaire passe au premier plan diplôme nécessaire pour enseigner à un niveau universitaire 42. Ayant le rire facile et un sourire continuel sur le visage (ses étudiants le surnommaient «Smiley Wyley» [ndt «souriant Wyley 43»]), il commence rapidement à nouer des amitiés pour l Église. À Salt Lake City, Adam S. Bennion démissionne et est remplacé par Joseph F. Merrill, qui reçoit le titre de commissaire de l Église en charge de l éducation. Seize ans après la création du séminaire de Granite, frère Merrill a l occasion de voir ses idées appliquées à un niveau universitaire. En correspondant, frère Sessions et frère Merrill déterminent les fondements philosophiques du nouveau programme. Se souvenant de l instruction qu il a reçu dans l Est, frère Merrill souhaite Joseph F. Merrill. Publié avec l autorisation de la bibliothèque d histoire de l Église. que le nouveau projet serve de pont entre l enseignement profane de l université et les vérités de l Évangile. Pour lui, l objectif du travail de frère Sessions est de «permettre à nos jeunes fréquentant l université de faire les ajustements nécessaires entre les choses qu on leur enseigne à l Église et les choses qu ils apprennent à l université, pour leur permettre d être fermement ancrés dans la foi en tant que membres de l Église 44». Frère Merrill, scientifique de profession, souhaite que l institut soit spécialement conçu pour permettre une réconciliation entre la foi et la raison. En ce sens, il conclut : Personnellement, je suis convaincu que la religion est aussi légitime que la science ; que les vérités religieuses et les vérités scientifiques ne rentrent jamais en conflit ; qu il y a un grand objectif unificateur qui s étend à toute la création ; que nous vivons dans un monde merveilleux, bien qu encore actuellement profondément mystérieux ; et qu il y a un Créateur plein de sagesse et tout puissant derrière tout cela. Cette même foi peut-elle se développer dans l esprit de tous nos étudiants? Nos instituts universitaires sont établis dans ce but 45. J. Wyley Sessions utilise aussi l aide du personnel enseignant de l université pour l aider à créer ce nouveau programme. Le docteur Jay G. Eldridge, professeur d allemand, non-membre et doyen des enseignants, suggère même à frère Sessions d appeler le nouveau bâtiment : L Institut de Religion des Saints des Derniers Jours. Il souhaite que d autres congrégations construisent des structures similaires et les appellent Instituts de Religion des Méthodistes, etc. 46 Le nom plait à frère Sessions qui le propose à frère Merrill à Salt Lake City. Ce dernier approuve officiellement le nom en avril Quelques jours plus tard, une lettre arrive, provenant de Joseph F. Merrill et adressée au «Directeur de l Institut de Religion des Saints des Derniers Jours à Moscow, Idaho» officialisant ainsi le nom 48. Le premier bâtiment de l Institut à Moscow (Idaho) peu de temps après son achèvement. Publié avec l autorisation de BYU Special Collections Frère Sessions souhaite que, dans le premier bâtiment de l Institut, on soit «comme chez soi à l Église, loin de chez soi 49». Il ne contient pas que des salles de classe, mais aussi une salle de réception, une salle de culte, une salle 42. Voir Magleby, «1926, Another Beginning», p. 23 ; Sessions, 1965, histoire orale, p En mai 2011, lors d une présentation sur J. Wyley Sessions à laquelle il assistait pendant la conférence de l Association de l Histoire Mormon, Casey P. Griffith est abordé par un homme âgé qui a connu personnellement frère Sessions. Il éclate de rire immédiatement à la pensée de son ancien instructeur et confirme le surnom qu on lui donnait : «Smiley Wyley». 44. Dans Magleby, «1926, Another Beginning», p Dans Magleby, «1926, Another Beginning», p. 32. Étant un des premiers étudiants originaires d Utah à obtenir son doctorat, frère Merrill connaît parfaitement les difficultés qu il décrit dans sa lettre. Il en a fait lui-même l expérience quand il était jeune et fréquentait l université John Hopkins. Voir Casey P. Griffiths, «Joseph F. Merrill: Latter-day Saint Commissioner of Education, », mémoire de fin d études, Université Brigham Young, 2007, p ; Joseph F. Merrill, «The Lord Overrules», Improvement Era, juillet 1934, p. 413, Voir Sessions, 1965, histoire orale, p Voir Wright, «Beginnings of the First LDS Institute», p Magleby, «1926, Another Beginning», p J. Wyley Sessions à Ward H. Magleby, 29 décembre 1967, Laguna Hills, Californie, Sessions Collection, box 2, folder 5, BYU Special Collections. 7

12 de bal, une bibliothèque et une cuisine. La totalité du deuxième étage est occupée par onze chambres convenablement meublées, pouvant loger vingt-deux étudiants masculins. L architecture du bâtiment est de style gothique-tudor comme les autres bâtiments de l université 50. Wyley Sessions estime que le fait d obtenir des fonds pour construire le bâtiment est un petit miracle en soi, particulièrement après les objections de frère Merrill que frère Sessions appela plus tard en plaisantant «l autorité générale la plus économe et la plus conservatrice de cette dispensation 51». Le 25 septembre 1928, le bâtiment de l institut de Moscow est consacré par Charles W. Nibley 52. Il est tout à fait à-propos que le président Nibley consacre le bâtiment puisque c est grâce à son inspiration que J. Wyley Sessions a été envoyé à Moscow presque deux ans plus tôt. Frère Merrill et d autres dignitaires de l Église sont aussi présents. En quelques années seulement, l institut gagne le respect général sur le campus. D autres personnes le visitent dans l espoir de fabriquer une construction identique pour d autres confessions religieuses. Ernest O. Holland, président de l université d État de Washington, visite le bâtiment à plusieurs reprises et, au cours de plusieurs réunions avec des enseignants, fait remarquer que le programme de l institut est le plus à même de résoudre le problème de l instruction religieuse des étudiants que tout autre programme de sa connaissance 53. Après les débuts réussis de leur travail, frère et sœur Sessions quittent Moscow en 1929 et emménagent à Pocatello (Idaho) pour y lancer un autre programme de l institut. À cette époque, un deuxième programme de l institut a déjà vu le jour à Logan (Utah), avec W. W. Henderson comme premier instructeur 54. J. Wyley Sessions va lui-même fonder un autre institut à Laramie (Wyoming) et commence à travailler pour en fonder un autre à Flagstaff (Arizona) avant de recevoir un appel à servir comme président du foyer de la mission (précurseur des centres modernes de formation missionnaire) à Salt Lake City 55. Expliquant la valeur du programme de l institut, il fait le commentaire suivant : Le religion trouve une application concrète dans la vie. Elle n est pas de la théorie mais est absolument nécessaire pour fournir une instruction complète et équilibrée. Il ne peut pas y avoir d instruction complète sans formation religieuse. Il ne faut donc pas l évincer mais lui laisser ou lui faire une place dans le programme d études, et il faut la maintenir vivante, abondante et en continuel développement 56. Les années trente Tracer la voie Les années trente commencent de façon fracassante pour le programme de séminaire. Le 7 janvier 1930, l inspecteur des établissements secondaires de l État d Utah, Isaac L. Williamson, publie un rapport virulent sur les relations entre les établissements publiques d enseignement secondaire et le séminaire. Deux jours plus tard, le rapport est publié intégralement dans le Salt Lake Tribune, occupant une page entière en tout petits caractères 57. Isaac Williamson, un non-membre originaire d Oklahoma, qui a travaillé pendant près de vingt ans dans le domaine de l éducation en Utah lance une attaque sérieuse contre la légalité du programme du séminaire. Son rapport évoque des enseignements sectaires signalés dans les cours donnant lieu à des points crédités, les conséquences sur les études du fait de libérer les élèves pendant le temps scolaire et le coût du programme pour l État. Sur un plan plus fondamental, Monsieur Williamson pose la question de la légitimité constitutionnelle du séminaire, le voyant comme un affront à la séparation de l Église et de l État. D après Williamson, le séminaire et l école publique sont «considérés comme une seule et même institution 58» dans l esprit des gens. Certaines accusations portées par Monsieur Williamson sont mesquines. Par exemple, il accuse le séminaire de dépenser l argent des impôts de l État parce que les 50. Voir J. Wyley Sessions, «The Latter-day Saint Institutes», Improvement Era, juillet 1935, p J. Wyley Sessions à Ward H. Magleby, 6 janvier 1968, Laguna Hills, Californie, Sessions Collection, box 2, folder 5, BYU Special Collections. 52. Voir Magleby, «1926, Another Beginning», p Voir Arrington, «Founding of LDS Institutes», p Voir Arrington, «Founding of LDS Institutes», p Voir Griffiths, «First Institute Teacher», p Sessions, «The Latter-day Saint Institutes», p Voir «Seminaries of LDS Church Put under Study by School Officials», Salt Lake Tribune, 9 janvier 1930, p.1, «Seminaries of LDS Church», p

13 Les années trente Tracer la voie établissements d enseignement secondaire et les séminaires sont les uns à côté des autres et les élèves qui prenent le bus pour se rendre au séminaire utilisent les fonds de l État 59. D autres accusations sont plus graves. Monsieur Williamson cite par exemple des points de doctrine spécifiques de l Église enseignés pendant les cours et qui donnent lieu à des points crédités. Ces exemples précis sont l emplacement du jardin d Eden au Missouri, la supériorité de la traduction de la Bible par Joseph Smith et l enlèvement au ciel, au sens littéral, d Hénoc et de la ville de Sion 60. Frère Merrill répond publiquement à toutes les accusations du rapport en disant : «L auteur de ce rapport n est-il pas en train de couler le moucheron et d avaler le chameau? Par exemple, en quoi la présence d un séminaire près d un établissement scolaire ajoute-t-il un penny au prix des allers et retours des élèves à l école 61? Lors de la conférence générale d avril 1930, Heber J. Grant appelle à un vote public pour décider de l avenir du séminaire 62. En mai 1930, après des mois de préparation, frère Merrill se présente devant le Conseil d Éducation de l État d Utah avec l argument suivant : L adoption des propositions de la commission signifie la fin du séminaire et les ennemis du séminaire le savent bien. Mais pourquoi veulent-ils mettre fin à quelque chose que tous les directeurs d école disent par expérience être bon, étant l une des institutions les plus efficaces pour forger la personnalité des élèves et en faire de bons citoyens. Les préjugés religieux ne cherchentils pas à se cacher derrière les vêtements de brebis de la légalité dans le but de porter un coup au séminaire, cette institution qui a une influence tellement merveilleuse en apportant une aide conjointe à l instruction publique 63? La défense de Joseph F. Merrill semble mettre fin aux menaces légales contre le séminaire. Pendant plus d un an, le Conseil d Éducation de l État d Utah reporte le vote sur la question qui a finalement lieu en septembre Le verdict rendu public donne six voix contre trois en faveur de la continuation du système de points crédités au séminaire. Le conseil d Éducation de l État permet aussi la continuation des avantages accordés aux élèves inscrits au séminaire entre les cours 64. Bien que le vote soit une victoire pour le programme du séminaire, il provoque aussi des remous dans le système qui donnent lieu à des changements dans presque tout le programme d éducation de l Église. Un grand nombre des problèmes importants signalés dans le rapport de Monsieur Williamson proviennent d erreurs faites par des instructeurs mal formés. À partir de l été 1930, des spécialistes arrivent de la faculté de théologie de l université de Chicago pour donner une formation aux instructeurs afin d améliorer leurs connaissances. Pendant les années qui suivent, des noms éminents dans le domaine des études bibliques, tels qu Edgar Goodspeed Jr., William C. Graham et John T. McNeil, assurent l enseignement des formations d été 65. En outre, frère Merrill demande à plusieurs jeunes instructeurs saints des derniers jours d aller à l université de Chicago afin de recevoir une formation en théologie. Parmi les noms les plus connus de ce groupe on trouve Sidney B. Sperry, T. Edgar Lyon, Russel B. Swensen et Heber C. Snell 66. En 1931, Joseph F. Merrill est appelé apôtre ; deux ans plus tard, il succède à John A. Widtsoe comme président de la mission européenne 67. Quand John A. Widtsoe rentre chez lui, il retrouve son poste de commissaire de l Église en charge de l éducation, prenant la place de frère Merrill. Il est ensuite remplacé par Franklin L. West, professeur de physique de l université d État de l Utah, qui entre en fonction en À cette époque, certains ont le sentiment que la réaction à la crise de 1930 semble avoir conduit les programmes du séminaire et de l institut à adopter une approche beaucoup trop profane. Joseph Fielding Smith s inquiète lorsqu il entend un discours prononcé lors d une formation de l institut qui défend ouvertement une approche plus profane dans 59. Voir «Seminaries of LDS Church», p Voir «Seminaries of LDS Church», p «Head of System Answers Attack upon Seminaries», Deseret News, 9 janvier 1930, p Voir «Church Leaders Protest Battle on Seminaries» Deseret News, 7 avril 1930, p Merrill au Conseil d Éducation de l État d Utah, «A Reply to Inspector Williamson s Report to the State Board of Education on the Existing Relationship between Religious Seminaries and Public High Schools in the State of Utah and Comments Thereon by a Special Committee of the Board», 3 mai 1930, Buchanan Collection, box 57, folder 13, University of Utah Special Collections, p Voir «State Retains Credit Rating of Seminaries», Salt Lake Tribune, 24 septembre Voir Ernest L. Wilkinson, éd., Brigham Young University: The First One Hundred Years, 4 vol., , 2: Voir Russel B. Swensen, «At the University of Chicago Divinity School: A Personal Reminiscence», Dialogue, été 1972, p ; T. Edgar Lyon, fils, T. Edgar Lyon: A Teacher in Zion, 2002, p ; Casey Paul Griffiths, «The Chicago Experiment: Finding the Voice and Charting the Course of Religious Education in the Church», BYU Studies, vol. 49, n 4, 2010, p Voir «Dr Joseph F. Merrill Succeeds Dr. Widtsoe in Europe», Deseret News, 18 juillet 1933, p. 1. 9

14 l enseignement de l Évangile. En mars 1937, le président Smith écrit alors à frère West : «Si le point de vue de ces hommes devient majoritaire dans l Église, alors nous pouvons tout aussi bien fermer boutique et dire au monde que le mormonisme ne vaut rien 68.» Avec ses préoccupations à l esprit, J. Reuben Clark, fils, premier conseiller dans la Première Présidence, s adresse aux instructeurs de religion de l Église à Aspen Grove pendant l été Son discours, intitulé «The Charted Course of the Church in Education» devient un document fondamental définissant le rôle de l instruction religieuse dans l Église. Le président Clark commence en exposant ce que la Première Présidence attend principalement des instructeurs. La première chose qui est exigée d un instructeur pour l enseignement de ces principes est un témoignage personnel de leur véracité. Ni la quantité de connaissances, ni le nombre d heures d études, ni le nombre de diplômes ne peuvent remplacer ce témoignage, qui est la condition sine qua non pour être instructeur dans le système éducatif de l Église. Un instructeur n a pas sa place dans le système éducatif de l Église s il n a pas un témoignage réel des vérités de l Évangile telles qu elles ont été révélées aux saints des derniers jours et en lesquelles ils croient, et un témoignage de Jésus comme Fils de Dieu et Messie et de la mission divine de Joseph Smith, notamment la réalité de la Première Vision. S il n en a pas, et je prie et j espère qu il en a, il doit se retirer tout de suite ; si le commissaire en connaît qui ne se retirent pas, il doit leur demander de le faire. La Première Présidence attend que cet élagage soit fait 69. Les paroles du président Clark sont prises comme une réprimande sévère par certains instructeurs dans l assemblée. Un jeune instructeur remarque : «On en a énormément parlé autour de nos feux de camp» ; il se souvient même d un instructeur plus âgé qui, le soir même, a donné sa démission à frère West bien qu elle ait été refusée 70. Quand le discours est diffusé dans l Église, un proche du président Clark lui écrit, disant : «C était tellement opportun, tellement nécessaire et me faisait l effet d une véritable révélation 71.» Le président Clark répond : «J ai dit un bon nombre de choses alors auxquelles je pensais et que je voulais dire depuis très longtemps. Je pense que la plupart des parents de l Église seront d accord avec ce que j ai dit 72.» Le discours du président Clark clarifie le rôle des éducateurs religieux dans l Église. Pendant que les programmes du séminaire et de l institut cherchent à élever leur niveau professionnel, on est tenté d adopter une approche plus profane des Écritures. Les études critiques bibliques de haut niveau, avec leur point de vue séculier des Écritures, commencent à influencer le système J. Reuben Clark et ses instructeurs. Le discours du président Clark dit clairement que le témoignage est un but plus élevé que l érudition et que les paroles des prophètes sont un guide plus important pour l étude des Écritures que les écrits des derniers intellectuels en date. Les outils du monde peuvent être utilisés, mais seulement dans la mesure où ils aident à réaliser le but le plus élevé qui est d amener l Évangile dans le cœur des élèves. Le commentaire probablement le plus pénétrant du discours du président Clark concerne directement les élèves : «Les jeunes de l Église ont faim des choses de l esprit ; ils sont enthousiastes d apprendre l Évangile et ils veulent qu il soit clair et sans mélange 73.» Tous ces changements philosophiques ont lieu dans le contexte des années austères de la Grande Dépression. Malgré les dures réalités économiques de l époque, le séminaire et l institut continuent de se développer. Les années trente voient l ouverture de dix-sept nouveaux séminaires 74 et de huit nouveaux instituts 75. Un événement marquant de cette époque est l ouverture, après des années de négociations, de l institut de l université d Utah 76. Frères Merrill, Widstoe et West demandent tous 68. Cité dans Richard Sherlock, «Faith and History: The Snell Controversy», Dialogue, vol. 12, n 1, printemps 1979, p J. Reuben Clark, fils, «The Charted Course of the Church in Education», discours prononcé le 8 août 1938 devant les dirigeants du séminaire et de l institut, p. 4-5 ; voir également Improvement Era, septembre 1938, p Sterling M. McMurrin et L. Jackson Newell, Matters of Conscience: Conversations with Sterling M. McMurrin on Philosophy, Education, and Religion 1996, p S. O. Bennion, Deseret News Publishing Co., à J. Reuben Clark, 15 août 1938, Clark Papers, MSS 303, box 215, folder 8, bibliothèque d histoire de l Église. 72. J. Reuben Clark à Samuel O. Bennion, 20 août 1938, Clark Papers, box 215, folder 8, bibliothèque d histoire de l Église. 73. Clark, «Charted Course», p Voir Tuttle, «Released Time Religious Education», p Voir Berrett, Miracle in Weekday Religious Education,p Voir Berrett, Miracle in Weekday Religious Education,p

15 Les années quarante Surmonter la tourmente aux instructeurs du système une plus grande austérité. Un instructeur se souvient que son salaire a diminué de quarante pour cent pendant les années sombres de la Dépression 77. Pendant cette période, l inspiration est claire : Il faut s acheminer vers un système moins coûteux. Dans l Église, l instruction touche plus d étudiants que jamais, malgré les difficultés de l époque. Les années quarante Surmonter la tourmente Les années tumultueuses de la deuxième guerre mondiale ralentissent la croissance du nombre de séminaires et d instituts. En raison des grands changements démographiques en lien avec l effort de guerre, cinq séminaires ferment pendant les années de guerre 78. À la suite du discours «Charted Course», la Première Présidence, et particulièrement J. Reuben Clark, fils, continue de garder un œil attentif sur l instruction religieuse. Le président Clark a de nombreuses conversations avec John A. Widtsoe et Joseph F. Merrill, les deux apôtres les plus impliqués dans l instruction religieuse, au cours desquelles il exprime ses inquiétudes. Lors d une réunion tenue en mars 1940, le président Clark prend à part frère Widtsoe et frère Merrill. Le président Clark écrit au sujet de cet entretien : «Je leur ai dit que tout ce que la Présidence veut, c est l Évangile 79.» Parce qu il a un fils qui enseigne dans le système, le président Clark se sent obligé de surveiller l évolution des choses 80. En 1941, il exprime ses préoccupations dans une lettre adressée à un directeur de séminaire : «J espère que tous les séminaires de l Église vont abandonner leurs généralités fondées sur des concepts sectaires qui sont souvent, et en fait presque toujours, en contradiction avec les principes et la doctrine de l Église, et revenir aux grands principes fondamentaux de l Évangile et de la Prêtrise rétablis 81.» Une classe du séminaire matinal de West High à Salt Lake City, vers Publié avec l autorisation de Eldon Taylor Pendant cette décennie, le séminaire tente une nouvelle expérience à l école indienne d Intermountain à Brigham City (Utah). Six cents élèves Navajo arrivent à l école en novembre 1949, dont six jeunes saints des derniers jours. Deux représentants des pieux locaux, J. Edwin Baird, membre de la présidence du pieu de Box Elder, et Boyd K. Packer, jeune instructeur du séminaire et membre du grand conseil du pieu de North Box Elder, reçoivent l appel de veiller aux besoins de ces élèves 82. Frère Packer se souvient d une réunion au tabernacle de Brigham City au cours de laquelle George Albert Smith a parlé de la nécessité d aider le peuple indien. Le président Smith a dit que quiconque aidait les Indiens serait grandement béni. Ce message a galvanisé Boyd K. Packer 83. Grâce aux efforts de frère Baird et de frère Packer, le programme du séminaire pour les Indiens se développe afin d apporter une instruction religieuse aux jeunes Indiens membres de l Église dans tous les États- Unis. Pendant la décennie suivante, seize séminaires indiens différents ouvrent leurs portes pour répondre aux besoins des élèves dispersés dans le pay Berrett, «My Story», p Voir Tuttle, «Released Time Religious Education», p J. Reuben Clark office journal, 21 mars 1940, addendum book, Clark Papers, box 11, folder 11, bibliothèque d histoire de l Église ; italiques dans l original. 80. Voir M. Lynn Bennion, Recollections of a School Man: The Autobiography of M. Lynn Bennion, 1987, p J. Reuben Clark à J. Karl Wood, 27 mai 1941, Clark Papers, MS 303, box 224, bibliothèque d histoire de l Église. 82. Voir Boyd K. Packer, «A History of the Indian Seminaries of the Department of Education, Church of Jesus Christ of Latter-day Saints», p. 1, manuscrit inédit, William E. Berrett Collection, MSS 1955, box 1, folder 1, BYU Special Collections. 83. Entretien de George Durant par Leland Gentry au bureau central, 14 juin 1991, archives de l Église , bibliothèque d histoire de l Église, p Voir Packer, «History of the Indian Seminaries», p

16 Les années d après-guerre assistent à une autre montée brusque du nombre de séminaires. Pendant cette décennie, dix-sept nouveaux séminaires ouvrent leurs portes, amenant leur nombre total à cent neuf. Le séminaire fait partie intégrante du programme de l Église mais il suscite quand même la controverse dans certaines régions. Au début des années quarante, une bataille politique virulente se déchaîne à Salt Lake City concernant le droit des élèves à avoir du temps libre entre les cours pour assister au séminaire 85. Le 22 juin 1943, une annonce apparaissant à la fois dans le Salt Lake Tribune et le Salt Lake Telegram exhorte «tout citoyen américain lucide, qu il soit mormon, catholique, juif, protestant ou de n importe quel groupe religieux» à assister à une réunion du Conseil scolaire de Salt Lake et de «protestez! protestez! protestez!» contre une nouvelle loi autorisant le temps libre au sein du secteur scolaire 86. Paradoxalement, le manque de temps libre dans le secteur de Salt Lake donne lieu à une autre adaptation : le séminaire matinal. Vers la fin des années quarante, au séminaire de l école de West High à Salt Lake City, Marion D. Hanks, avocat local, commence à enseigner les cours de séminaire matinal. Comme les cours se déroulent en dehors du temps scolaire et ne donnent pas lieu à des points crédités, frère Hanks peut utiliser le Livre de Mormon comme texte principal. Le cours a tellement de succès qu il recueille l attention de frère West, qui va parler personnellement du cours à frère Hanks. D après un récit : Frank West demande à frère Hanks ce qu il est en train de faire. Il répond qu il enseigne le séminaire tôt, le matin. Combien y viennent? demande West. Soixante, répond frère Hanks. Que leur enseignez-vous? demande West. Le Livre de Mormon, dit frère Hanks. Comment l enseignez-vous? demande West. J ouvre simplement le livre, nous lisons et nous parlons de ce que nous avons lu. Combien viennent chaque jour? demande West. Tous, dit frère Hanks 87. Les années cinquante Nouvelles méthodes et nouveaux dirigeants Pendant la conférence générale d avril 1950, dix présidents de pieu de la région de Los Angeles rencontrent Joseph Fielding Smith, du Collège des douze apôtres, pour parler de la possibilité d établir le programme du séminaire sous une forme ou une autre pour les jeunes de leur région. L un des présidents de pieu fait valoir que leurs jeunes «ont besoin de quelque chose auquel il peuvent se rallier, en plus des réunions du dimanche 88». Les présidents de pieu reçoivent l assurance de frère Smith que la question sera étudiée. Il demande ensuite à trois présidents de pieu, Howard W. Hunter, du pieu de Pasadena, Noble Waite, du pieu de Los Angeles Sud et Hugh C. Smith, du pieu de San Fernando, de commencer les travaux préparatoires pour débuter un programme à l automne En quelques semaines, Franklin L. West demande à Ray L. Jones, un directeur du séminaire à Logan (Utah), de lancer un nouveau programme de séminaire matinal en Californie. Frère Jones, venant juste de terminer sa nouvelle maison, est un peu hésitant à déménager sa famille. En réponse à cela, frère West propose que, pendant une période d essai, frère Jones quitte sa famille à Logan pendant qu il «fait la navette» périodiquement à Los Angeles! Sa première réaction est de rejeter l offre mais après en avoir parlé avec sa femme et y avoir réfléchi dans le temple de Logan, frère Jones choisit d accepter la proposition 90. La tâche est encore considérablement expérimentale et au cours de son entrevue d orientation, Ray Jones bombarde frère West de questions, recevant très peu de réponses satisfaisantes : 85. Voir Frederick S. Buchanan, «Masons and Mormons: Released-Time Politics in Salt Lake City, », Journal of Mormon History, vol. 19, n 1, 1993, p Cité dans Buchanan, «Masons and Mormons», p David W. Saunders, l homme qui a payé pour la publicité et dont le nom apparaît comme étant son sponsor, a reconnu plus tard qu il n avait pas compris ce qu était le séminaire entre les cours et à quoi il servait. Arrivé d Indiana un an plus tôt, Saunders ne savait même pas ce que signifiaient les lettres LDS. Saunders dit que la publicité a été payée par des «Jack Mormons» (à moitié Mormon et à moitié rien du tout) ; il n a même pas assisté à la réunion du comité à laquelle la publicité conviait pour protester. Tout au long des années quarante et cinquante, le séminaire entre les cours est peu à peu supprimé des écoles du secteur de Salt Lake. Voir également Buchanan, p Kenneth W. Godfrey à David B. Rimington, 17 mars 1986, dans David B. Rimington, Vistas on Visions: A Golden Anniversary History of Church Education in Southern California, 1988, p. 22. Voir également «Early-Morning Seminary Celebrates 60 Years», 27 septembre 2010, Interview de E. Garrett Barlow par David Rimington, juin 1985, dans Rimington, Vistas on Visions,p Voir Dennis A. Wright, «Good Morning Los Angeles: The Beginning of the Early Morning Seminary Program» dans Regional Studies in Latter-day Saint Church History: California, éd. David F. Boone, Robert C. Freeman, Andrew H. Hedges et Richard Neitzel Holzapfel, 1998, p Voir Wright, «Good Morning Los Angeles», p

17 Les années cinquante Nouvelles méthodes et nouveaux dirigeants Dans quelles parties de la région faut-il organiser les cours? Sa réponse : Je ne sais pas, il faudra que vous le décidiez après être arrivé en Californie du sud. Où les cours auront-ils lieu? Sa réponse : Je ne sais pas, peut-être dans le salon d un particulier, dans une salle louée ou si vous le jugez utile, nous pouvons fournir une salle de classe mobile qui peut se déplacer de campus en campus. Qui va enseigner les cours? Sa réponse : Je ne sais pas, il faudra que vous preniez cette décision après avoir fait connaissance avec la région et les gens. Quand les cours auront-ils lieu? Sa réponse : Je ne sais pas. Beaucoup d établissements secondaires accueillent le double de leurs élèves et il faudra peut-être rassembler les élèves vingt à trente minutes le matin ou une demi-heure l après-midi après l école 91. Un cours matinal à San Diego en Dans David B. Rimington, Vistas on Visions : A Golden Anniversary History of Church Education in Southern California Avec seulement une vague idée de la façon de lancer le nouveau projet, frère Jones embarque pour de bon pour la Californie du Sud. L Église ne finançant pas son voyage, il trouve le moyen d aller en Californie du Sud en se faisant embaucher comme conducteur de bestiaux à bord d un train transportant du bétail de l Utah à Buena Park (Californie), en échange d un aller-retour entre Logan et la Californie. Tout d abord, il travaille sans relâche pour s assurer le soutien des dirigeants de prêtrise locaux puis il passe le reste de l été 1950 dans un tourbillon de préparatifs. Il s astreint à trouver les bons instructeurs, à les former et à obtenir les installations convenant au nouveau projet. Le programme du séminaire matinal est lancé en septembre 1950, moins de cinq mois après la rencontre de Joseph Fielding Smith avec les dix présidents de pieu. Pendant la première année scolaire, six pieux participent avec un effectif de 195 élèves répartis dans 7 classes différentes 92. Pour la plupart, les élèves répondent avec enthousiasme au programme. Ina Easton, membre locale, raconte : «Ce n était pas à cause de l instructeur. C était grâce au comportement et à la beauté des jeunes. Ils voulaient que le séminaire soit bien et c est ce qu il était La plupart des parents et des dirigeants de la prêtrise étaient d un grand soutien, mais c étaient vraiment les jeunes qui portaient le programme 93.» Au bout de cinq ans, le programme en Californie passe à un effectif de presque élèves répartis dans 90 classes 94. Après des débuts modestes dans les six pieux de la région de Los Angeles, le programme s est développé pour devenir aujourd hui la méthode principale de l Église pour apporter l instruction. Le séminaire matinal est à même de suivre les membres de l Église à travers le pays et de répondre aux besoins des jeunes saints des derniers jours à un niveau national. Aujourd hui, ce modèle est adapté pour que, selon les circonstances locales, les élèves puissent se retrouver pour le cours le matin, l après-midi ou le soir et on l appelle le séminaire quotidien. Le nombre d élèves suivant ce genre de programme du séminaire a fini par dépasser le nombre d élèves assistant au séminaire entre les cours Ray L. Jones, rapport de cinq pages sur les débuts du séminaire matinal à Los Angeles, cité dans Wright, «Good Morning Los Angeles», p Voir Wright, «Good Morning Los Angeles», p Les six pieux choisis sont ceux de Los Angeles, Inglewood, Los Angeles Sud, Pasadena, San Fernando et Los Angeles Est. 93. Entretien de Ina Easton par David B. Rimington, juillet 1985, cité dans Wright, «Good Morning Los Angeles», p Voir Wright, «Good Morning Los Angeles», p En 2010, l effectif du séminaire quotidien est de et pour le séminaire entre les cours. Voir «Seminaries and Institutes of Religion Annual Report for 2010», p

18 William E. Berrett et les éducateurs religieux à la fin des années cinquante. William E. Berrett est le cinquième en partant de la gauche, immédiatement à sa droite se trouve Boyd K. Packer. Publié avec l autorisation de Leland Bruderer On assiste aussi dans les années cinquante à un changement important parmi les dirigeants de l Église chargés de l éducation. En 1953, Franklin L. West prend sa retraite, après avoir dirigé le système pendant près de vingt ans. Il est remplacé par Ernest L. Wilkinson, président de l université Brigham Young, à qui David O. McKay demande de diriger une nouvelle entité : le système scolaire unifié de l Église. Le nouveau système fournit une direction unifiée à toutes les organisations éducatives de l Église 96. Frère Wilkinson choisit William E. Berrett, enseignant au département de religion de BYU, pour être à la tête de tous les programmes d instruction religieuse. Frère Berret apporte une sensibilité différente aux programmes du séminaire et de l institut. Mise à part une brève période où il est procureur général adjoint en Alaska, il passe toute sa vie professionnelle à écrire et à enseigner au sein du programme du séminaire et de l institut. William Berret est un enseignant et un écrivain exceptionnel, auteur d un grand nombre de textes à l usage du séminaire et de l institut. Son expérience dans le système remonte au premier été de formation sous la direction d Adam S. Bennion 97. L une des premières décisions de frère Berrett est de réorganiser les sessions de formation d été. En 1954, tous les instructeurs du séminaire et de l institut se retrouvent à l université Brigham Young. Les programmes d été débutés trente ans plus tôt ont commencé avec des autorités générales enseignant des cours puis ils ont évolué en invitant des érudits de la Bible, comme les professeurs de l université de Chicago. Frère Berrett souhaite revenir aux principes fondamentaux. Dans ce but, il invite Harold B. Lee à enseigner. Des orateurs sont invités pendant l été, notamment Joseph Fielding Smith et J. Reuben Clark. Contrairement aux formations d été de 1930 qui se concentraient sur l archéologie biblique, la théologie et l analyse de texte, frère Lee accorde une plus grande importance à la foi et au témoignage. Il recommande aux instructeurs de ne pas se lancer dans des hypothèses, de rendre leur témoignage souvent pendant le cours et de dire «Je ne sais pas 98» au lieu de donner une réponse dont ils ne sont pas sûrs. Au lieu d insister sur l érudition des instructeurs, frère Lee met l accent sur la protection de la foi des élèves. Les notes du premier cours de frère Berrett contiennent une citation de frère Lee disant : «Quand j étais jeune, je tenais beaucoup à montrer ma grande intelligence, mais en prenant de l âge, je tiens beaucoup à cacher mon ignorance 99.» Frère Berrett s entoure également d une solide équipe pour l aider. Frère Lee lui conseille de «rompre avec les anciennes pratiques du département de l Éducation» en choisissant de nouveaux assistants 100. Pour suivre ce conseil, frère Berrett choisit comme superviseurs du programme A. Theodore Tuttle, directeur de l institut de Reno (Nevada) et Boyd K. Packer, un responsable du séminaire à Boyd K. Packer Brigham City (Utah). Bien que les deux nouveaux superviseurs ne se connaissent pas, ils se lient bientôt d une grande amitié. Frère Berrett les décrit plus tard comme étant «unis comme David et Jonathan. Ils étaient plus proches que des frères 101.» Tout le personnel du bureau se lie d amitié sous la direction de William E. Berrett. Un membre du personnel se souvient : «Le président Berrett [était] le genre d homme envers qui il était facile d être loyal 102.» 96. Voir Ernest L. Wilkinson et W. Cleon Skousen, Brigham Young University: A School of Destiny, 1976, p La meilleure source d information sur l expérience de William E. Berrett au sein du programme d éducation de l Église est «My Story» dont il est l auteur. 98. Frère Lee cite Matthew Cowley. 99. Cours d été, 1954, notes inédites d Harold B. Lee, situées dans la bibliothèque de recherche du séminaire et de l institut Berrett, «My Story», p Berrett, «My Story», p Marshall T. Burton citant George D. Durrant, entretien par Casey P. Griffiths, 3 février 2011, p

19 Les années cinquante Nouvelles méthodes et nouveaux dirigeants Le séminaire et l institut continuent de se développer ce qui n empêche pas les organisateurs de rester très unis. Boyd K. Packer se souvient affectueusement : «Le président Berrett [était] un administrateur hors du commun, un patriarche, un sage, et très patient avec un personnel restreint, c était un peu une entreprise familiale 103.» Tuttle dira plus tard : «J ai toujours pensé que c était l âge d or du séminaire, parce que, pendant quelques années, nous connaissions tous les hommes du programme et avions rendu visite à leur classe une, deux ou trois fois par an Frère Packer et moi engagions chaque homme, avions une entrevue avec lui, le connaissions et nous occupions de lui quand il était nouveau 104.» En tant que superviseurs itinérants du système, frère Tuttle et frère Packer contribuent à la formation des instructeurs. La devise qu ils se sont donnée personnellement et aux autres instructeurs est «Suivez les dirigeants 105». Frère Packer et frère Tuttle insistent aussi sur la nécessité d être fidèle à la doctrine dans tout le système. Frère Packer raconte plus tard qu il évoluait «nerveusement et avec hésitation parmi les hommes, la plupart desquels étaient supérieurs à moi en âge, en années de service, en accomplissements universitaires et, pensais-je, dans presque tous les autres domaines 106». Frère Packer se souvient d une fois où, alors qu il assiste à une session de formation parmi les enseignants, un instructeur plus âgé cherche à jouer le rôle du «briseur de mythes», en faisant une présentation critique de l histoire de l Église et en contestant l intégrité de plusieurs dirigeants de l Église passés et actuels. L enseignant termine sa présentation par un appel aux instructeurs à «se réveiller et à être plus critiques et plus sélectifs». Invité à s exprimer, frère Packer se lève et se sent poussé à parler de la célèbre sculpture grecque «la Victoire de Samothrace». Il fait remarquer qu avec les années, la statue a subi beaucoup de craquelures et d éraflures, a perdu sa tête et ses bras, mais est toujours considérée comme extrêmement précieuse. Comparant la statue à l Église, il continue : Concernant l Église je suppose que si nous regardons bien, nous pouvons trouver des défauts, des signes d usure et un fragment manquant ici ou là. Je suppose que nous pouvons voir une aberration ou une imperfection chez un dirigeant du passé et peut-être du présent. Néanmoins, il existe toujours une preuve absolue, solide comme le roc, incontestable, irréfutable parce que l Église est ce qu elle est grâce à quelqu un qui, un jour, avec un génie suprême spirituellement inspiré, s est mis docilement au travail sous l inspiration et l a organisée, et c est ainsi qu elle a vu le jour. Il vaut mieux que nous ayons l esprit plus ouvert pour apprécier sa beauté et son génie au lieu de contester et de chercher les défauts 107. Frère Packer fait ensuite cet avertissement : «Mes chers collègues, ce n est pas l Église ou l Évangile qui est mis à l épreuve. C est nous 108.» À l incitation de frère Berrett, les administrateurs du séminaire et de l institut travaillent en vue d une collaboration plus étroite entre les instructeurs du séminaire et de l institut et les dirigeants de l Église. Frère Tuttle se souvient : «Il y avait une tentative évidente de notre part de rapprocher les dirigeants et les instructeurs 109.» L amitié de frère Tuttle et de frère Packer continue après l appel de A. Theodore Tuttle comme membre du premier Collège des soixante-dix en Quelques années plus tard, quand Boyd K. Packer est appelé assistant du Collège des Douze, «frère Berrett déclare en plaisantant que son bureau est un lieu de formation pour les autorités générales 110». Sous la direction de frère Berrett sont instaurées les réunions locales et régionales du personnel enseignant. Un nouveau programme pour les futurs instructeurs commence et les formations d été continuent. Frère Berrett commence aussi à encourager les instructeurs à obtenir un diplôme d études supérieures. Il augmente les salaires et fait en sorte que les instructeurs aient une couverture médicale avec leur emploi 111. C est probablement le souvenir des années difficiles qu il a vécues quand il était instructeur pendant la Dépression qui pousse frère Berrett à travailler sans relâche pour rendre la vie des instructeurs du séminaire et de l institut plus confortable Entretien de Boyd K. Packer au bureau central par Leland Gentry, 17 janvier 1992, archives de l Église , box 2, folder 31, bibliothèque d histoire de l Église, p Histoire orale d A. Theodore Tuttle, entretien par Gordon Irving, OH 360, bibliothèque d histoire de l Église, p Dans Lucille C. Tate, Boyd K. Packer: A Watchman on the Tower, 1995, p Boyd K. Packer Teach Ye Diligently, 1991, p Packer, Teach Ye Diligently,p Packer, Teach Ye Diligently,p Entretien avec Tuttle, p Tate, Boyd K. Packer, p Voir Berrett, «My Story», p

20 Les années soixante Vers une expansion mondiale En 1961, arrive au siège de l Église une demande provenant du président du pieu de Brisbane (Australie) pour instaurer un programme de séminaire 112. David O. McKay et le Conseil d Éducation de l Église étudient attentivement la demande et commencent à chercher des moyens d étendre l instruction religieuse dans les autres parties du monde où l Église est présente. A. Theodore Tuttle et Boyd K. Packer, maintenant autorités générales, prônent fortement l expansion du programme du séminaire et de l institut. Moins de deux mois après son arrivée en Amérique du Sud comme président d interrégion, frère Tuttle envoie une demande pour que le séminaire soit établi en Uruguay. Au cours des cinq années pendant lesquelles frère Tuttle est en poste en Amérique du Sud, les demandes pour avoir le séminaire dans cette région continuent de se multiplier 113. Au même moment, au siège de l Église à Salt Lake City, frère Packer continue de défendre le programme du séminaire et de l institut au Conseil d Éducation de l Église. En 1963, quand l Église connaît une crise budgétaire, frère Packer présente une lettre au président McKay soutenant ardemment que le séminaire et l institut constituent «un moyen efficace et ayant fait ses preuves d apporter l instruction religieuse» aux jeunes de l Église 114. Au cours de la même période, des demandes d ouverture de séminaire dans le monde entier continuent d affluer dans le bureau de frère Berrett. Une lettre d un officier américain en Allemagne qui vient de recevoir la tâche d enseigner le séminaire matinal commence par ces quelques mots : «Cher président Berrett, AIDEZ-MOI!» L officier explique ensuite qu il vient d être informé que le fils du président d interrégion et neuf autres sont inscrits et il conclut la lettre comme il l a commencée, «Alors AIDEZ-MOI 115!» D autres demandes commencent à affluer de l étranger 116. À la demande d Ernest L. Wilkinson et de la Première Présidence, William E. Berrett se rend en Europe en 1963 et à nouveau en 1965, pour essayer de trouver le meilleur moyen d introduire le séminaire dans ces pays 117. Chaque fois après son retour, frère Berrett est profondément découragé par ce qu il a vu. Aucun de ces pays n a assez d élèves saints des derniers jours dans ses écoles pour un programme entre les cours, et le manque de transports rend le programme de séminaire matinal irréalisable. Contrarié, il écrit : «À moins que nous n élaborions un nouveau programme, nous ne pourrons pas étendre le séminaire à l Angleterre et à d autres pays étrangers 118. Frère Don Bond, à droite, en compagnie de Duane H. Banks, président de pieu local, pendant le programme pilote d étude à domicile à Davenport (Iowa). Publié avec l autorisation de Don Bond La solution est trouvée par inspiration par un certain nombre de personnes différentes. Donald Wilson, instructeur du séminaire à Cardston (Canada), propose un programme où les élèves étudient les Écritures personnellement dans leur temps libre, se réunissant de temps en temps avec un instructeur et un groupe plus important de camarades. Les trajets peuvent se limiter à des réunions hebdomadaires ou mensuelles 119. Ernest L. Eberhard, fils, directeur du programme, reprend l idée 112. Voir le journal de David O. McKay, 20 avril 1961, David O. McKay Papers, MS 668, box 46, folder 5, Universtiy of Utah Special Collections Voir Mark L. Grover, A Land of Promise and Prophecy: Elder A. Theodore Tuttle in South America, , 2008, p ; procès-verbal d une réunion avec Ernest L. Wilkinson et William E. Berrett, 1er juin 1961, dossiers administratifs du DEE, archives de l Église , box 11, folder 10, bibliothèque d histoire de l Église. Les dossiers administratifs du DEE de cette période montrent un nombre important de demandes de programmes du séminaire et de l institut provenant d Amérique Latine, certaines étant écrites par Tuttle lui-même et qui coïncident avec la période de cinq ans au cours de laquelle il a supervisé l œuvre dans la région. Les demandes pour le Guatemala, le Brésil, l Uruguay, l Argentine et la mission des Andes (Pérou, Équateur et Bolivie) se trouvent dans les registres correspondant à cette période (voir dossiers administratifs du DEE, box 11, folders 8-10, bibliothèque d histoire de l Église) Boyd K. Packer à David O. McKay et ses conseillers, 18 février 1963 ; un exemplaire complet de cette lettre se trouve dans le journal de frère McKay, 5 mars 1963, box 53, folder 7, McKay papers, University of Utah Special Collections ; italiques dans l original Lettre du Lieutenant Colonel A. E. Haines à William E. Berrett, 1er septembre 1963, New York, Dossiers administratifs du DEE, box 10, folder 10, bibliothèque d histoire de l Église Voir entretien de William E. Berrett par E. Dale LeBaron, 6 mai 1991, p. 2 (exemplaire en possession de Casey P. Griffiths) Voir Berrett, 1991, entretiens, p. 5 ; Berrett, Miracle in Weekday Religious Education,p Histoire orale de William E. Berrett, entretien par Thomas E. Cheney, 27 janvier 1982, UA OH 69, BYU Special Collections, p. 16. Voir aussi Berrett, 1991, histoire orale, p Voir Donald Wilson, «History of the Latter-day Saint Home Study Program», p. 1, manuscrit inédit, MS 4941, bibliothèque d histoire de l Église. 16

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