dossier thématique Coordinateur : N. Milpied Traitement de première ligne de la leucémie myéloïde chronique

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "dossier thématique Coordinateur : N. Milpied Traitement de première ligne de la leucémie myéloïde chronique"

Transcription

1 Traitement de première ligne de la leucémie myéloïde chronique First line therapy for chronic myeloid leukemia F. Guilhot* RÉSUMÉ Le traitement de la leucémie myéloïde chronique est de mieux en mieux codifié. On dispose de nombreuses données publiées, qu il s agisse de résultats d essais thérapeutiques, d analyse de vastes cohortes ou d études ancillaires. Les recommandations récente de l European Leukemia Net permettent maintenant de mieux positionner la greffe de cellules souches et d envisager la place des inhibiteurs de deuxième génération. La surveillance moléculaire et l interprétation des résultats permettent d ajuster avec précision les doses d inhibiteurs. L utilisation des dosages plasmatiques reste à l étude. L inclusion des patients dans les essais et la constitution des bases de données sont fortement encouragées. Mots-clés : Leucémie myéloïde chronique Inhibiteurs de tyrosine kinase Recommandations. Summary. The treatment of chronic myeloid leukemia is now well defined. Outcomes of numerous clinical trials, as well as retrospective analysis of large cohorts and ancillary studies are now available. The recent recommendations of the European Leukemia Net advise physicians on how to perform stem cell transplant and how to treat their patients with second line tyrosine kinase inhibitors. The molecular follow-up of the patients and the use of molecular analysis are helpful in order to adjust the doses of tyrosine kinase inhibitors. The use of tough plasma levels of tyrosine kinase inhibitors is still under study. The inclusion of patients in large clinical trials as well as the recording of their data are still required. Keywords: Chronic myeloid leukemia Tyrosine kinase inhibitors Guidelines. * Service d hématologie, Inserm CIC 0802, CHU de Poitiers. Pendant longtemps, le traitement de la leucémie myéloïde chronique (LMC) a reposé sur l utilisation de chimiothérapies conventionnelles qui, certes, permettaient d obtenir des rémissions hématologiques mais n apportaient aucune réponse cytogénétique. Le décès était inéluctable au bout de 3 à 5 ans. Seule la greffe de moelle osseuse allogénique permettait d obtenir des rémissions prolongées, surtout lorsqu elle était pratiquée en phase chronique de la maladie (1). L interféron a été la première molécule permettant d obtenir des réponses cytogénétiques, c est-à-dire une réduction du nombre de cellules Ph+ médullaires. Ultérieurement, l association interféron α (IFNα)-cytarabine a été sélectionnée comme le traitement standard. À partir de l essai multicentrique français LMC 91, nous avons également pu démontrer qu il y avait une association entre l obtention de la réponse cytogénétique complète et la survie, conférant à la réponse cytogénétique le statut de marqueur de substitution (2). L arrivée de l imatinib a complètement bouleversé les modalités de prise en charge de cette hémopathie. Les essais de phase II testant l imatinib à la dose de 400 mg chez les patients en phase chronique et à une dose de 600 mg ou 128

2 Traitement de première ligne de la leucémie myéloïde chronique Survie (%) Imatinib IFNα + Ara-C plus chez les patients en phase accélérée ou transformée ont montré le potentiel de cette nouvelle molécule, qui a ensuite rapidement été évaluée dans un vaste essai multicentrique de phase III prospectif de traitement de la phase chronique. Cet essai, IRIS, a permis de proposer l imatinib à la dose de 400 mg en tant que traitement de première intention de la phase chronique de la LMC (3-5). Bien que les résultats observés sur le long terme soient excellents, un certain pourcentage de patients résistent ou rechutent, ce qui justifie le recours à des traitements de deuxième ligne avec les inhibiteurs de tyrosine kinase de deuxième génération tels que le dasatinib, le nilotinib ou, plus récemment, le bosutinib (6). La prise en charge des patients atteints de LMC, avec l arrivée des inhibiteurs de tyrosine kinase, a justifié l harmonisation, maintenant internationale, de la prise en charge et du suivi cytogénétique et moléculaire de l hémopathie. De nombreuses réunions internationales ont contribué à cette harmonisation, qui a établi des règles reconnues sur le plan international et proposées par l European Leukemia Net (7, 8). Actuellement, le traitement de première intention de la phase chronique de la LMC est bien codifié, tandis que les phases plus avancées de la maladie, et plus particulièrement les phases transformées myéloïdes ou lymphoïdes, font encore l objet de travaux expérimentaux. On pourrait croire que l utilisation de l imatinib, molécule simple à prendre (une gélule le matin au petit déjeuner), aurait résolu tous les problèmes ou simplifié la prise en charge. Il n en est rien. Tous les groupes académiques Mois après randomisation Figure. Survie des patients traités par imatinib dans le protocole IRIS. des pays modernes insistent sur la nécessité de continuer à inclure les patients dans des essais thérapeutiques. La collaboration est nécessaire entre les spécialistes des maladies du sang et leurs confrères, au sein de réseaux bien constitués et en lien avec les laboratoires de biologie spécialisés pour que le suivi des patients soit de qualité. En France, l appartenance au groupe français France intergroupe des leucémies myéloïdes chroniques (FI-LMC) est clairement encouragée. DE LA PHASE CHRONIQUE DE LMC Validation du traitement par imatinib à la dose de 400 mg L essai international IRIS a clairement établi la supériorité de l imatinib administré à la dose de 400 mg/ j tous les jours sur l association IFNαcytarabine : les taux de réponse hématologique, cytogénétique et moléculaire sont significativement supérieurs. Sur un total de patients inclus entre juin 2000 et janvier 2001, 553 ont reçu l association IFNα-cytarabine, mais 65 % d entre eux ont changé de bras de traitement pour recevoir l imatinib en raison d intolérance ou d inefficacité (3, 4). Dans le bras imatinib, sur les 553 patients inclus, 364 (66 %) continuent de recevoir l imatinib après 6 ans de protocole. Les raisons de l arrêt du traitement ont été un effet thérapeutique insuffisant (12 %), le retrait du consentement (6 %), des effets indésirables (4 %) ; 3 % des patients ont reçu une greffe de cellules souches, 3 % avaient des violations protocolaires, 2 % sont décédés et 1 % ont été perdus de vue. Pour les patients restant dans l étude, la dose journalière moyenne d imatinib est de 402 ± 56 mg. Une réponse cytogénétique complète a été observée pendant l essai chez 456 patients (82 %), laquelle a été durable chez 325 patients. Après 6 ans de traitement, 349 patients (63 %) sont toujours en rémission cytogénétique complète avec l imatinib 400 mg (5). La probabilité d être en vie sans progression vers les phases accélérée ou blastique à 6 ans est de 93 %. Chez les patients toujours sous traitement et en réponse, les taux de progression vers les phases avancées de la maladie sont respectivement de 1,5 %, 2,8 %, 1,6 %, 0,9 %, 0,5 % et 0 % de la 1 re à la 6 e année du protocole. Ainsi, à 6 ans, les survies sans événement, sans progression et globale ont été respectivement de 83 %, 93 % et 88 % (figure). Ce protocole a 129

3 aussi montré que la survie sans événement à 6 ans dépendait du score de Sokal, avec des taux de survie sans événement de 67,3 %, 81,3 % et 90,8 % pour les scores à haut risque, risque intermédiaire et faible risque, respectivement. Le protocole n a pas démontré la supériorité de l imatinib sur l asso ciation IFNα-cytarabine lorsque l analyse est effectuée en intention de traiter, dès lors qu un nombre important de patients ont changé de bras pendant l essai. C est la raison pour laquelle une analyse très précise a comparé la survie des patients traités par imatinib dans ce protocole à la survie des patients traités par IFNα-cytarabine dans le protocole LMC 91 (9). Les résultats montrent clairement une supériorité de l imatinib sur la survie avec, à 3 ans, un avantage significatif pour l imatinib, avec des taux de survie sans progression de 90 % pour l imatinib et 82 % pour l IFNα-cytarabine et des taux de survie de 92 % et 84 %, respectivement. Cette étude a également montré la relation entre la réponse cytogénétique et la survie par la méthode landmark. Qu il s agisse de l imatinib ou de l association IFNα-cytarabine, les patients qui ont obtenu une rémission cytogénétique complète ont eu des probabilités de survie significativement améliorées. À 3 ans, les taux de survie ont été de 96 % pour l imatinib et de 92 % pour IFNαcytarabine (différence non significative). Ainsi, tous ces résultats montrent que l imatinib administré à la dose de 400 mg/ j tous les jours doit être raisonnablement proposé au patient en tant que traitement de première ligne de la phase chronique de LMC. Ces données ont été confirmées sur une série indépendante de patients (10). Des doses plus élevées d imatinib, les associations et les dosages plasmatiques sont à l étude La question de la dose d imatinib a été posée dans différents essais thérapeutiques. Qu il s agisse de l essai français SPIRIT comparant 400 mg et 600 mg ou de l essai TOPS (essai de Novartis) comparant 400 mg et 800 mg, il n y a pas eu après 12 et 24 mois de traitement de différence significative en termes de réponse cytogénétique complète ou de réponse moléculaire (11-14). Dans l essai français, à 12 mois, on a observé des réponses cytogénétiques complètes de 57 % et 65 % dans les bras 400 mg et 600 mg, respectivement et des réponses moléculaires majeures de 40 % et 52 %, respectivement. Dans l essai TOPS, il y avait une réponse moléculaire majeure plus importante à 3 mois avec la dose de 800 mg (12 % versus 3 %). Mais cette différence s estompe à 12 mois (40 % versus 46 %). L étude européenne de l European Leukemia Net (ELN), portant sur 216 patients atteints de LMC, à score de Sokal élevé, n a montré qu une différence modeste et non significative en termes de réponse cytogénétique complète à 12 mois (64 % pour 800 mg versus 58 % pour 400 mg) et de réponse moléculaire majeure à 12 mois (respectivement 40 % versus 33 %) [15]. En première ligne, l intérêt d utiliser des associations 400 mg et chimiothérapie, telle que la cytarabine, ne paraît pas évident. En revanche, l association 400 mg et forme pégylée d IFNα-2a semble prometteuse, avec, là encore pour l essai SPIRIT, une différence hautement significative à 12 mois en termes de réponse moléculaire majeure optimale, voire de réponse complète. L intérêt des dosages plasmatiques d imatinib a été suggéré avec de bonnes corrélations entre les concentrations plasmatiques et la réponse (16, 17). L arrêt du traitement par imatinib après 2 ans de rémission moléculaire complète est possible avec, pour certains patients, l absence de rechute (18, 19). Un travail prospectif est en cours au sein du groupe FI-LMC pour mieux préciser les caractéristiques cliniques et biologiques des patients pour lesquels le traitement peut être arrêté sans risques. La surveillance d un traitement par imatinib est bien codifiée Les tableaux I, II et III (p. 132) décrivent les outils nécessaires à la surveillance d un patient traité par imatinib, les définitions des réponses hématologiques, cytogénétiques et moléculaires et l évaluation de la réponse proposée par l ELN en Cette nouvelle version introduit une réponse optimale avec un début de réponse cytogénétique à 3 mois, et souligne l importance de la réponse cytogénétique complète à 12 mois et celle de la réponse moléculaire majeure à 18 mois. Ces critères sont donc plus stricts ; mais pour décider s il y a lieu ou non de modifier la thérapeutique, il faut prendre en considération la masse tumorale initiale et donc interpréter les réponses en fonction de la sensibilité de l hémopathie à l imatinib, c est-à-dire la décroissance de la masse tumorale régulièrement au cours des 3 à 9 premiers mois. On peut ainsi estimer que, à 3 mois, si un patient garde une spléno mégalie modeste débordant par exemple de 1 ou 2 cm le rebord costal gauche et que, de ce point de vue, il n est pas considéré en rémission hématologique, alors que sa masse tumorale initiale était très importante avec une 130

4 Traitement de première ligne de la leucémie myéloïde chronique Tableau I. Contrôle de la réponse à l imatinib. Hématologique Au diagnostic, puis tous les 15 jours jusqu à obtention et confirmation de la réponse hématologique complète, puis au moins tous les 3 mois ou à la demande Cytogénétique Au diagnostic À 3 mois À 6 mois Tous les 6 mois jusqu à obtention et confirmation de la réponse cytogénétique complète, puis tous les 12 mois s il n est pas possible d effectuer un contrôle moléculaire régulier Systématiquement en cas d échec (résistance primaire ou secondaire) et en cas d anémie inexpliquée, de leucopénie ou de thrombocytopénie Moléculaire (RT-Q-PCR) Tous les 3 mois, jusqu à obtention et confirmation d une réponse moléculaire majeure, puis au moins tous les 6 mois Moléculaire (recherche de mutation) En cas de réponse suboptimale ou d échec Systématiquement avant tout changement d inhibiteur de tyrosine kinase ou d autre thérapie Remarque. Une analyse cytogénétique (marquage chromosomique en bande des cellules métaphasiques de la moelle) est nécessaire à 3 mois, plus tôt que ce qui a été défini dans les précédentes recommandations, afin de permettre l anticipation de la réponse. Une fois les réponses cytogénétique et moléculaire obtenues et confirmées, l analyse par PCR (RT-Q-PCR) tous les 6 mois peut suffire chez la plupart des patients. Tableau II. Définition des réponses hématologique, cytogénétique et moléculaire. Hématologique Complète (RHC) Leucocytes < 10 x 10 9 /l Basophiles < 5 % Absence de myélocyte, promyélocyte, myéloblaste à la formule leucocytaire Nombre de plaquettes < 450 x 10 9 /l Rate non palpable Cytogénétique Complète (RCC)* Partielle (RCP) Mineure (RCM) Minimale (RCmin) Absence de réponse Absence de Ph+ métaphasiques 1-35 % Ph+ métaphasiques % Ph+ métaphasiques % Ph+ métaphasiques > 95% Ph+ métaphasiques Moléculaire Complète (RCM) Majeure (RMM) Transcrit BCR-ABL indétectable en PCR quantitative en temps réel sur 2 échantillons sanguins successifs de qualité adéquate (sensibilité > 10 4 ) Ratio de BCR-ABL sur ABL (ou autres gènes de référence) 0,1 % sur l échelle internationale * Si les cellules métaphasiques de la moelle ne peuvent pas être obtenues ou évaluées par technique chromosomique de bandes, la détermination de la RCC est fondée sur l analyse des cellules sanguines par technique d hybridation in situ par fluorescence (I-FISH), sachant que celle-ci est effectuée au moyen de sondes BCR-ABL1 doublement colorées (D-FISH), et qu au moins 200 noyaux sont évalués. Dans de nombreuses études, les réponses cytogénétiques partielles et les réponses cytogénétiques complètes sont comptabilisées ensemble, et définies comme réponses cytogénétiques majeures. très forte splénomégalie et un score de Sokal élevé, il faut continuer le traitement, car il est logique de considérer que la maladie est sensible à l imatinib. Il est donc important d assurer une surveillance très régulière afin de juger s il y a stagnation de la réponse ou non, et donc de prendre les décisions thérapeutiques en conséquence (20-24). DE LA PHASE ACCÉLÉRÉE DE LMC L imatinib en première ligne reste recommandé pour les patients atteints de LMC en phase d accélération. Mais la dose doit être au minimum de 600 mg, voire de 800 mg. Pour les patients sensibles à l imatinib, dès lors que la rémission hématologique a été observée, et si l âge le permet, la recommandation est de rechercher un donneur compatible afin de programmer dans les plus brefs délais une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques. Il n y a pas lieu d associer à l imatinib en première ligne une quelconque chimiothérapie pour les phases accélérées (1). DE LA PHASE TRANSFORMÉE D EMBLÉE DE LA LMC Les formes myéloïdes Avant l ère de l imatinib, la survie des patients suivis dès la phase de transformation myéloïde de la LMC était extrêmement mauvaise, de l ordre de 3 à 5 mois (25). L amélioration est venue avec l utilisation de l imatinib 400 mg/ j ou 800 mg/ j avec, sur une série de 229 patients (26), des taux de rémission complète de 15 % et une survie médiane améliorée de l ordre de 6 à 9 mois. Par conséquent, l association d imatinib à une chimiothérapie lourde comprenant daunorubicine et cytarabine a été proposée par un groupe français (27) sur une petite série de 38 patients. Chez ceux qui avaient une transformation aiguë myéloïde d emblée de LMC, on a observé 89,5 % de rémission complète et 39,5 % de survie à 5 ans. Si une rémission hématologique complète est notée à l issue du traitement d induction, une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques est indiquée et doit être réalisée dans les plus brefs délais. Les formes lymphoïdes La leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) Ph+ n est pas fréquente ; sa prévalence augmente avec l âge : elle touche 5 % des enfants et 40 % des adultes. Le pronostic est extrêmement mauvais. Avec les chimiothérapies standard, on peut espérer au mieux 20 % de survie à 3 ans. Des études de phase I puis II ont montré l intérêt de l imatinib, avec près de 70 % de réponses hématologiques (28, 29). Malheureusement, un risque quasi constant de rechute est constaté, d où 131

5 Tableau III. Évaluation de la réponse à l imatinib administré en première ligne de phase chronique débutante. Réponse optimale Réponse suboptimale Échec Vigilance Moment NA* NA NA Risque élevé ACCA/Ph+ (1) 3 mois RHC, et au minimum RCy mineure (Ph+ 65 %) 6 mois Au minimum RCyP (Ph+ 35%) Absence de RCyC (Ph+ > 95 %) Moins qu une RCyP (Ph+ > 35 %) 12 mois RCC RCyP (Ph %) Réponse moindre qu une RHC Absence de RCy (Ph+ > 95 %) Réponse moindre qu une RCyP (Ph+ > 35 %) 18 mois RMM (3) Réponse moindre qu une RMM (3) Réponse moindre qu une RCC NA À tout moment (au cours du traitement) Stable ou en progression RMM (3) Perte de RMM (3) Mutations (4) Perte de RHC Perte de RCC Mutations (5) ACC/Ph+ (1) NA NA Réponse moindre qu une RMM (3) Toute élévation des taux de transcrit ACC/Ph (2) (1) ACC/Ph+ : les Ph+, ACC/Ph+ sont un élément de vigilance au diagnostic, tandis que leur apparition au cours du traitement (progression clonale) est un signe d échec. Deux tests cytogénétiques successifs sont nécessaires, porteurs de la même ACC sur au moins deux cellules Ph+. (2) ACC/Ph : anomalies chromosomiques clonales des cellules Ph. (3) RMM : BCR-ABL1:ABL1, ou autres gènes référents, 0,1 % sur l échelle internationale. (4) Mutations BCR-ABL1 KD toujours sensibles à l imatinib. (5) Mutations BCR-ABL1 KD peu sensibles à l imatinib. * NA : non applicable. Eu égard aux recommandations antérieures (7), une nouvelle définition de la réponse optimale est introduite. Il est recommandé de définir la réponse suboptimale plus tôt, à 3 mois, en cas de résistance cytogénétique, ainsi que l échec à 3 mois en cas de résistance hématologique, et à 6 mois en cas de résistance cytogénétique. La progression clonale (CCA/Ph+) au cours du traitement est définie comme un échec ; une délétion du bras long du chromosome 9 (del9q+) n est plus reconnue comme élément de vigilance. l intérêt d un traitement d induction combinant chimiothérapie et imatinib, par exemple vincristine-dexaméthasone avec imatinib 800 mg/ j. Ce protocole, AFR 07 (30), a permis, sur les 31 patients inclus (dont 13 cas de LAL Ph+), d observer une rémission complète chez 28 d entre eux. Dans cet essai, la fréquence des infections fongiques était élevée. Pour améliorer les résultats, on propose maintenant des associations d inhibiteurs de tyrosine kinase de deuxième génération et de chimiothérapie. Par exemple, le protocole EWALL, soutenu par l ELN, propose, pour des patients âgés de plus de 55 ans, un traitement par une préphase de dexaméthasone suivie d une induction utilisant le dasatinib 140 mg/ j, la vincristine à J1, J8, J15 et J22, et une prophylaxie des localisations neuroméningées (31). Les consolidations utilisent des suites de chimiothérapie associant méthotrexate à fortes doses, asparaginase ou cytarabine et dasatinib 100 mg/ j. Ultérieurement, un maintien de la réponse propose 100 mg/ j de dasatinib associés au purinéthol et au méthotrexate, à la dexaméthasone et à la vincristine selon des schémas traditionnels. Le protocole AFR 09, proposé par le groupe GRAALL, combinait 4 molécules en induction suivies d imatinib 600 mg avec cortisone et des traitements de consolidation (32). Sur les 29 patients évaluables, 21 ont obtenu une rémission complète, la survie globale étant de 66 % à 1 an. RECOMMANDATIONS POUR LE SUIVI BIOLOGIQUE DES PATIENTS TRAITÉS POUR LMC EN PREMIÈRE LIGNE Le tableau I résume la stratégie de surveillance des patients traités par imatinib en première ligne. La surveillance est assez simple : elle repose sur un examen clinique régulier et, particulièrement en cas de grosse rate, il est nécessaire de déterminer le moment où la réponse hématologique complète, c est-à-dire un hémogramme normal et la disparition de la splénomégalie, a été observée. Ce dernier élément est malheureusement trop souvent oublié. L échographie abdominale confirmant la disparition de la splénomégalie est souhaitable, surtout chez les sujets obèses pour lesquels la palpation n est pas simple. Le tableau I résume surtout la surveillance cytogénétique et moléculaire. L intérêt d un contrôle cytogénétique dès le 3 e mois peut être critiqué : 132

6 Traitement de première ligne de la leucémie myéloïde chronique il permet cependant d anticiper la réponse qui sera observée au 6 e et au 12 e mois. L analyse en FISH n est pas recommandée et ne doit donc pas être utilisée. Seul le caryotype médullaire reste considéré comme le standard de surveillance de l hémopathie maligne (33-38). DE LA LMC DE L ENFANT (39, 40) Chez l enfant, l hémopathie est rare et l allogreffe de cellules souches hématopoïétiques a longtemps été considérée comme le meilleur traitement permettant l éradication de la maladie. Pour les patients non éligibles pour une allogreffe, un traitement par IFNα avec ou sans cytosine arabinoside était préconisé. La maladie étant rare (2 à 3 % des cas de leucémie chez l enfant), l inscription des patients dans des registres, et surtout dans des essais thérapeutiques, est évidemment nécessaire. L avènement de l imatinib a également modifié les traitements de première ligne chez l enfant. Les essais de phase I-II ont montré que les doses de 260 à 340 mg/ m 2, permettant des concentrations plasmatiques suffisantes pour un effet antileucémique, étaient à recommander. L imatinib a donc été enregistré pour l enfant. La question actuelle est de choisir entre l imatinib et une allogreffe. Un essai prospectif d allogreffe ayant inclus des patients entre 1995 et 2004 a donné d excellents résultats pour les patients greffés en situation allogénique géno-identique, avec une survie à 5 ans de 87 ± 11 %, tandis que les patients qui étaient greffés en situation phénoidentique avaient des résultats moins bons, avec 52 ± 9 % de survie, et, en cas de greffe mismatch, 45 ± 16 %. Le délai entre le diagnostic et l allogreffe influence la survie chez l enfant, et la greffe doit être faite, si elle est décidée, dans les 6 mois qui suivent le diagnostic. La stratégie actuelle s oriente par conséquent vers un traitement initial par imatinib, avec une surveillance rapprochée pendant les 6 premiers mois afin de déterminer si le patient est répondeur ou non selon les critères de réponse de l ELN décrits pour les sujets adultes. L absence d une réponse satisfaisante à l imatinib justifie de procéder à une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques dans les plus brefs délais. Chez les patients en phase accélérée, le traitement initial repose sur l imatinib à une dose plus forte, de 400 mg/m 2 ou de 500 mg/ m 2 en cas de phase blastique. Dès l obtention de la rémission hématologique, une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques doit être proposée dans les plus brefs délais. PLACE DE LA TRANSPLANTATION ALLOGÉNIQUE DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES EN 2009 La décision d allogreffer un patient en première ligne tient compte de multiples paramètres, et l utilisation du score pronostique EBMT, publié en 1998 puis validé par le CIBMTR en 2004, reste d actu alité (41, 42). Si une allogreffe doit être effectuée, l utilisation de cellules souches déplétées en lymphocytes T n est pas raisonnable, du fait des taux de rechute leucémique très importants. En revanche, une nouvelle approche utilisant des conditionnements atténués peut être discutée. Un rapport de l EBMT fait état, pour une cohorte de patients greffés avec un conditionnement atténué entre 1994 et 2002, d une survie globale à 3 ans de 70 % pour les patients qui avaient un score EBMT de 0 à 2. L EBMT a actualisé un certain nombre d analyses de cohortes de patients traités pour les périodes , et Pour les patients qui avaient un score EBMT de 0 à 1, le risque de décès dû à la transplantation était passé de 31 % pour la première cohorte et à 17 % pour la cohorte la plus récente. Un autre travail intéressant a porté sur 80 patients allogreffés en 2002 avec une probabilité de survie à 5 ans de l ordre de 88 %. Un accord international a été conclu pour ne plus proposer l allogreffe en première intention dans les phases chroniques de LMC. Néanmoins, ce traitement est recommandé chez les patients en phase d accélération ou en phase de transformation au moment du diagnostic. Mais l allogreffe devra être précédée d une phase de traitement par imatinib à la dose de 600 mg ou 800 mg, pour réduire la masse tumorale et amener le patient en bonne condition, c est-à-dire en phase chronique ou en bonne réponse, au moment de l allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (43, 44). INHIBITEURS DE DEUXIÈME GÉNÉRATION EN PREMIÈRE LIGNE Trois nouvelles molécules (le dasatinib, le nilotinib et le bosutinib), après avoir été testées chez des patients résistants ou intolérants à 133

7 l imatinib sont maintenant en cours d étude à la phase initiale de la maladie ; le bosutinib étant en cours d étude avec des résultats non publiés. Le nilotinib a été étudié chez 73 patients au cours d un essai de phase II mené par un groupe italien (45). Les patients ont reçu 400 mg 2 fois par jour pendant une durée de 6 mois minimum (12 mois pour 71 % d entre eux). Les taux de réponse cytogénétique complète et de réponse moléculaire majeure à 3, 6 et 12 mois ont été respectivement de 78 %, 96 % et 90 %, et de 59 %, 66 % et 77 %. La tolérance a été excellente, avec cependant 16 % de toxicité hépatique de grade 3 et 4 % d élévation de l amylase. Un groupe de Houston a présenté, à l ASH 2008, les résultats d une étude de phase II randomisée évaluant le dasatinib à la dose de 100 mg administrée 1 ou 2 fois par jour (46). Sur les 50 patients inclus, 98 % des patients évaluables (44 sur 45) ont obtenu une réponse cytogénétique complète et 12 sur 35 patients évaluables (34 %), une réponse moléculaire majeure à 12 mois. Des épanchements pleuraux ont été observés chez 21 % des patients, de grade 3 ou 4 chez seulement 2 % d entre eux. Il y a actuellement 2 grands essais de phase III comparant le nilotinib ou le dasatinib à l imatinib ; les résultats préliminaires de ces essais doivent être présentés au cours du prochain congrès de l ASH. CONCLUSION Le traitement de première ligne de la LMC, quelle que soit sa présentation phases chronique, accélérée ou transformée ; aiguë, myéloïde chez l enfant comme chez l adulte, repose sur l imatinib à la dose de 400 mg à 800 mg en fonction de la phase de la maladie. Les transformations aiguës d emblée lymphoblastiques font encore l objet d essais avec des utilisations prometteuses du dasatinib et de la chimiothérapie. Dans tous les cas, la surveillance du patient est bien codifiée, clinique, hématologique et surtout moléculaire. Elle reste très technique. Les progrès thérapeutiques se poursuivent avec de nouvelles associations, et des recherches sur les possibilités d arrêt du traitement sont en cours. C est dire l importance d une prise en charge par les centres académiques, associés au groupe FI-LMC, l inclusion des patients dans les essais thérapeutiques étant toujours d actualité et conseillée. R ÉFÉRENCES 1. Hehlmann R, Hochhaus A, Baccarani M on behalf of the European Leukemia Net. Chronic myeloid leukemia. Lancet 2007;370: Guilhot F, Chastang C, Michallet M et al. Interferon alpha-2b combined with cytarabine versus interferon alone in chronic myelogenous leukemia. N Engl J Med 1997;337: O Brien SG, Guilhot F, Larson R et al. Imatinib compared with interferon and low-dose cytarabine for newly diagnosed chronic-phase chronic myeloid leukemia. N Engl J Med 2003;348: Druker BJ, Guilhot F, O Brien SO et al. Five-year follow-up of patients receiving imatinib for chronic myeloid leukemia. N Engl J Med 2006;355: Hochhaus A, O Brien SG, Guilhot F et al. Six-year followup of patients receiving imatinib for the first-line treatment of chronic myeloid leukemia. Leukemia 2009;23: Apperley JF. Part I: mechanisms of resistance to imatinib in chronic myeloid leukemia. Lancet Oncol 2007;8: Baccarani M, Saglio G, Goldman JM et al. Evolving concepts in the management of chronic myeloid leukemia. Recommendations from an expert panel on behalf of the European Leukemia Net. Blood 2006;108: Jabbour E, Cortes JE, Giles F et al. Current and emerging treatment options in chronic myeloid leukemia. Cancer 2007;109: Roy L, Guilhot J, Krahnke T et al. Survival advantage from imatinib compared with the combination interferonalfa plus cytarabine in chronic-phase chronic myelogenous leukemia: historical comparison between two phase 3 trials. Blood 2006;108: De Lavallade H, Apperley JF, Khorashad J et al. Imatinib for newly diagnosed patients with chronic myeloid leukemia: incidence of sustained responses in an intentionto-treat analysis. J Clin Oncol 2008;26: Kantarjian HM, Larson RA, Guilhot F et al. Efficacy of imatinib dose escalation in patients with chronic myeloid leukemia in chronic phase. Cancer 2009;115: Cortes J, Kantarjian H, Goldberg S et al. High-dose imatinib in newly diagnosed chronic-phase chronic myeloid leukemia: high rates of rapid cytogenetic and molecular responses. J Clin Oncol Aug 31 (Epub ahead of print). 13. Guilhot F, Mahon FX, Guilhot J et al. Randomized comparison of imatinib versus imatinib combination therapies in newly diagnosed chronic myeloid leukaemia (CML) patients in chronic phase (CP): first results of the phase III (SPIRIT) trial from the French CML Group (FI-LMC). Blood 2008;112:74(abstr.183). Retrouvez l intégralité des références bibliographiques sur 134

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC)

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC) LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC) La leucémie myéloïde chronique (LMC) est une hémopathie maligne appartenant au groupe des syndromes myéloprolifératifs. Elle est caractérisée par la présence d un marqueur

Plus en détail

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement

Plus en détail

Introduction générale

Introduction générale Introduction générale Touchant près de 600 nouvelles personnes chaque année en France, la leucémie myéloïde chronique est une maladie affectant les cellules du sang et de la moelle osseuse (située au cœur

Plus en détail

ANALYSE MUTATIONNELLE DU DOMAINE KINASE DE LA PROTÉINE DE FUSION BCR-ABL (RÉFÉRENCE 2014.02.002) Avis d évaluation

ANALYSE MUTATIONNELLE DU DOMAINE KINASE DE LA PROTÉINE DE FUSION BCR-ABL (RÉFÉRENCE 2014.02.002) Avis d évaluation Analyse tirée de l'avis transmis au ministre le 31 octobre 2014. Pour en savoir plus sur les Processus et critères d'évaluation des analyses de biologie médicale de l INESSS cliquez ici. ANALYSE MUTATIONNELLE

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Centre Hospitalier Pontoise Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Chef de service : Dr Hugo GONZALEZ Accueil secrétariat 01 30 75 49

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

l'institut Paoli-Calmettes (IPC) réunit à la Villa Méditerranée les 29 et 30 mai 2015

l'institut Paoli-Calmettes (IPC) réunit à la Villa Méditerranée les 29 et 30 mai 2015 ANNONCE PRESSE Un donneur pour chaque patient en attente d'une greffe de moelle osseuse, de la chimère à la réalité grâce à la révolution de la greffe haplo mismatch Marseille, le 26 mai 2015. L'Institut

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË. Réseau européen des leucémies (European LeukemiaNet)

MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË. Réseau européen des leucémies (European LeukemiaNet) MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË Réseau européen des leucémies (European Net) Groupe de travail n 6 «leucémie lymphoblastique aiguë (Workpackage

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte Mars 2012 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour faciliter la discussion sur

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE SERVICE DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE CLINIQUE COMITE DES EXPERTS RAPPORT GLOBAL

Plus en détail

Le traitement de la leucémie myéloïde chronique par les interférons œ

Le traitement de la leucémie myéloïde chronique par les interférons œ SYNTHÈSE médecine/sciences 1991 ; 7: 453-9 Le traitement de la leucémie myéloïde chronique par les interférons œ Alors que le pronostic de la leucémie myéloïde chronique n'a pas changé depuis trente ans,

Plus en détail

Glossaire de la LMC et abréviations

Glossaire de la LMC et abréviations Glossaire de la LMC et abréviations Richard Rockefeller, MD. Updated in 2008 by the CML Society of Canada. INTRODUCTION: Vous trouverez dans ce document des termes liés spécifiquement à la LMC, ainsi que

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein à cellules claires métastatique (CRM) Plus de 30 % des CR deviendront métastatiques

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

cytogénétiques 11 8-10, 12, 13, ainsi qu à des travaux moléculaires 14, 15 16, les questions posées par l équipe

cytogénétiques 11 8-10, 12, 13, ainsi qu à des travaux moléculaires 14, 15 16, les questions posées par l équipe LES LYMPHOMES B DE LA ZONE MARGINALE: un nouveau modèle d oncogenèse lymphoïde? Depuis de nombreuses années, l équipe de recherche «Pathologie de Cellules Lymphoïdes» au sein de l UMR5239, en collaboration

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

STAGE À L UNITÉ DE SOINS DES GREFFÉS (5CD)

STAGE À L UNITÉ DE SOINS DES GREFFÉS (5CD) STAGE À L UNITÉ DE SOINS DES GREFFÉS (5CD) An 1 (Clinique) An 2 (Clinique et Recherche) 3 (Recherche et Clinique) An Crédits : 6 Crédits : 6 Crédits : 3 Durée : 6 périodes Durée : 4 périodes Durée : 2

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Indication (selon la monographie du médicament) : Traitement de l'adénocarcinome rénal métastatique

Indication (selon la monographie du médicament) : Traitement de l'adénocarcinome rénal métastatique Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Torisel Par souci de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux produits médicamenteux brevetés effectués par les membres

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

Transplantation de cellules souches du sang

Transplantation de cellules souches du sang Transplantation de cellules souches du sang Rapport d Immersion en communauté NICOLAS BRANDT-DIT-GRIEURIN DAMIEN POLET PHILIPPE REYMOND EHTESHAM SHAMSHER Sous la supervision de : Mme L. Soguel Prof. C.

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Stratégies pour aider les patients et leurs aidants à VIVRE avec le SMD

Stratégies pour aider les patients et leurs aidants à VIVRE avec le SMD Édition canadienne Stratégies pour aider les patients et leurs aidants à VIVRE avec le SMD par Sandra Kurtin Initiative internationale de la MDS Foundation pour la défense des intérêts des patients en

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 décembre 2008 VIRAFERONPEG 50 µg/ 0.5 ml, poudre et solvant pour solution injectable B/1 : code CIP 355 189.3 B/4 : code CIP 355 191.8 VIRAFERONPEG, stylo pré-rempli

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo

Plus en détail

TOUJOURS P L U S D E R E C H E R C H E

TOUJOURS P L U S D E R E C H E R C H E é d i t o r i a l s o m m a i r e la l e t t r e3 TOUJOURS P L U S D E R E C H E R C H E POUR D E M E I L L E U R S T R A I T E M E N T S Télévie 2005... Par Arsène Burny PRÉSIDENT DE LA COMMISSION TÉLÉVIE

Plus en détail

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer LE CANCER C EST QUOI? Généralement, le cancer se présente sous la forme d une tumeur, d une masse, qui se développe dans un organe. Les tumeurs solides, qui représentent 90% de tous les cancers, se distinguent

Plus en détail

Le mot de la présidente

Le mot de la présidente Le mot de la présidente Centpoursanglavie a été créée en 999 avec pour objectif de fédérer les associations qui luttent contre les leucémies. Avec le Professeur Etienne Vilmer, puis le Professeur André

Plus en détail

Les greffes de cellules souches

Les greffes de cellules souches A qui en parler? Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir

Plus en détail

ETUDE AFR 10 (CODE ETUDE CSTI 571 AFR19)

ETUDE AFR 10 (CODE ETUDE CSTI 571 AFR19) Protocole Fi-LMC 2004. Imatinib mésylate + Interféron-alfa 2a pégylé. Version du 26/09/2004 (amendements 1 et 2) ETUDE AFR 10 (CODE ETUDE CSTI 571 AFR19) ESSAI THERAPEUTIQUE DE PHASE I/II EVALUANT L'EFFICACITE

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques L historique 1960 - Pr Jean DAUSSET Découverte des groupes HLA 1970 - Pr Georges MATHE Première greffe de moelle osseuse allogénique 1974 - Pr Donald THOMAS

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Les leucémies de l adulte. Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches

Les leucémies de l adulte. Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Les leucémies de l adulte Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Impressum _Editeur Ligue suisse contre le cancer Effingerstrasse 40 case postale 8219 3001

Plus en détail

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 1 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 1 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 1 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, Forme pharmaceutique, Dosage, Présentation - ARANESP 10 µg, Darbépoétine

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2

Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2 Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2 Hémoglobinopathies Drépanocytose, Thalassémie Anomalies du nombre de cellules sanguines Augmentation du nombre de cellules Maladie

Plus en détail

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France.

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France. dossier thématique Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées The role of surgery in the era of targeted therapy P. Bigot*, J.C. Bernhard** Points forts» En association avec l immunothérapie,

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim.

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim. Les données des études pivots de phase III STARTVerso démontrent l'efficacité du faldaprevir * dans des populations de patients difficiles à guérir telles que celles co-infectées par le VIH et celles avec

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009

PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009 PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009 CHU BAB EL OUED DR OSMANE DR MAHIOU PR NAKMOUCHE Evolution du traitement de hépatite c Découverte du génome de l HVC 1989 1989 1989 Evolution du traitement

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

14. TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES maj 2010 HEMATOPOIETIQUE

14. TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES maj 2010 HEMATOPOIETIQUE 14. TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES maj 2010 HEMATOPOIETIQUE 14.1. INTRODUCTION. 3 14.2. INDICATIONS.. 3 14.3. SOURCES DE CSH 4 14.3.1. La moelle osseuse. 4 14.3.2. Le sang périphérique 4 14.3.3. Le

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder Le don de cellules souches M.Lambermont Pascale Van Muylder 1 Pourquoi avons-nous recours à la greffe de CSH? Certaines maladies causent la destruction ou un fonctionnement anormal de la moelle osseuse.

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches Le don de cellules souches Jean VIVIN 04/2013 1-Nature du problème : 2- Technique Les leucémies représentent

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

MYELOFIBROSE PRIMITIVE (MP)

MYELOFIBROSE PRIMITIVE (MP) MYELOFIBROSE PRIMITIVE (MP) La myélofibrose primitive (MP) est le plus rare des syndromes myéloprolifératifs (600à 800 patients en France, de 3 à 7 nouveaux cas/million d habitants/an) ; elle touche habituellement

Plus en détail

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Introduction Cette brochure vise à vous familiariser avec la greffe de cellules hématopoïétiques (GCH). Elle présente en quelques

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

4 octobre 2011. Le consentement dit «éclairé» Der sogenannte «informed consent» Pr B. Hirschel

4 octobre 2011. Le consentement dit «éclairé» Der sogenannte «informed consent» Pr B. Hirschel 4 octobre 2011 Le consentement dit «éclairé» Der sogenannte «informed consent» Pr B. Hirschel Préambule (1) Le consentement informé est un processus: Explication orales Discussion avec des proches Réponses

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

Thérapies ciblées en Onco-Hématologie

Thérapies ciblées en Onco-Hématologie Thérapies ciblées en Onco-Hématologie 1 er au 4 avril 2014 salle de séminaire Institut Universitaire d Hématologie Hôpital Saint-Louis, Paris Coordination: Dr Guilhem Bousquet Comité scientifique: Philippe

Plus en détail

Lettre à l éditeur. Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles. perspectives?

Lettre à l éditeur. Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles. perspectives? Lettre à l éditeur Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles perspectives? HIV Antiretroviral Drug Resistance: What s new in Mali? What is the future? Maiga AI 1,2, Sangare

Plus en détail

COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES

COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES Approximativement, un tiers de tous les décès dus au cancer sont en relation avec

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale 25 ans de lutte contre les leucémies et l infarctus du myocarde Fondé en 1987 par le Professeur Philippe Hénon et localisé au sein de l Hôpital du Hasenrain

Plus en détail

Unité d onco-hématologie pédiatrique. Procédure de recueil de consentements du donneur. Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer

Unité d onco-hématologie pédiatrique. Procédure de recueil de consentements du donneur. Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer PO 3.2.2 version n 1 page1/5 Unité d onco-hématologie pédiatrique Procédure de recueil de consentements du donneur Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer Date d application : 1/12/2007

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE

IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE Bruno FRANÇOIS, CHU de Limoges IMI2, Demi-journée nationale d information 9 Septembre 2014, Paris Le projet COMBACTE Avantages du modèle IMI

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 4 novembre 2009 IRESSA 250 mg, comprimé pelliculé Boîte de 30 (CIP 395 950-7) ASTRAZENECA géfitinib Liste I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription

Plus en détail

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE!

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SUIVEZ-NOUS SUR : BANQUE PUBLIQUE DE SANG DE CORDON DʼHÉMA-QUÉBEC Lire ce code avec un téléphone intelligent pour accéder à la page S inscrire à la banque de sang de

Plus en détail

Syndromes myélodysplasiques

Syndromes myélodysplasiques Syndromes myélodysplasiques LEUCÉMIE LY M P H O M E MYÉLOM E PS22 50M 3/08 Table des matières Introduction 2 Sang et moelle osseuse normaux 3 Syndromes myélodysplasiques 5 Incidence 6 Causes et facteurs

Plus en détail

Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS

Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS Surveillance des pace makers et des défibrillateurs Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS La stimulation cardiaque La stimulation cardiaque Historique

Plus en détail