COMMUNAUTE ECONOMIQUE ET MONETAIRE DE L AFRIQUE CENTRALE CEMAC
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- Jeannine Bibeau
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1 COMMUNAUTE ECONOMIQUE ET MONETAIRE DE L AFRIQUE CENTRALE CEMAC RAPPORT INTERIMAIRE D EXECUTION DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE POUR L ANNEE 2005 ET PERSPECTIVES POUR 2006 Novembre 2005
2 TABLE DES MATIERES 1 RESUME...3 INTRODUCTION ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL EVOLUTION ECONOMIQUE ET FINANCIERE DE LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE ET MONETAIRE DE L AFRIQUE CENTRALE (CEMAC) SECTEUR REEL PRIX FINANCES PUBLIQUES BALANCE DES PAIEMENTS MONNAIE PERSPECTIVES ECONOMIQUES DE LA COMMUNAUTEEN SITUATION SOCIALE ETAT DE LA CONVERGENCE DANS LA COMMUNAUTE CRITERES DE CONVERGENCE INDICATEURS DE SURVEILLANCE MULTILATERALE ETAT DES RELATIONS DE LA CEMAC AVEC LES INSTITUTIONS FINANCIERES INTERNATIONALES CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS DE POLITIQUE ECONOMIQUE...30 ANNEXE 1 : SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE DES PAYS MEMBRES CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO GABON GUINEE EQUATORIALE TCHAD ANNEXES 2 : STATISTIQUES ECONOMIQUES...49
3 LISTE DES TABLEAUX 2 Tableau 1.: Evolution des critères de convergence Tableau 2 : Evolution de quelques indicateurs de surveillance Tableau 3 : Vue synoptique des résultats prévisionnels de la Surveillance Multilatérale dans la CEMAC au 31 décembre Tableau 4 : Vue d ensemble de l économie mondiale : PIB et Prix à la consommation Tableau 5 : Evolution des prix des matières premières Tableau 6 : CEMAC : Produit Intérieur Brut Tableau 7 : CEMAC : Ressources et Emplois Tableau 8 : CEMAC : Inflation (moyenne annuelle, en pourcentage) Tableau 9 : CEMAC : Tableau des opérations financières des Etats Tableau 10 : CEMAC: Balance des paiements Tableau 11 : CEMAC : Situation monétaire Tableau 12 : CEMAC : Synthèse des opérations financières de l'etat et principaux indicateurs macroéconomiques Tableau 13 : CAMEROUN : Synthèse des opérations financières de l'etat et principaux indicateurs macroéconomiques Tableau 14 : CENTRAFRIQUE : Synthèse des opérations financières de l'etat et principaux indicateurs macroéconomiques Tableau 15 : CONGO : Synthèse des opérations financières de l'etat et principaux indicateurs macroéconomiques Tableau 16 : GABON : Synthèse des opérations financières de l'etat et principaux indicateurs macroéconomiques Tableau 17 : GUINEE EQUATORIALE : Synthèse des opérations financières de l'etat et principaux indicateurs macroéconomiques Tableau 18 : TCHAD : Synthèse des opérations financières de l'etat et principaux indicateurs macroéconomiques Tableau 19 : CEMAC : Produit Intérieur Brut (PIB) par secteur Tableau 20 : CEMAC : Ressources et Emplois... 64
4 3 RESUME En 2005, la situation économique mondiale se caractériserait par un taux de croissance du PIB réel de 4,3 %, en léger retrait par rapport à son niveau de 2004 qui était de 5,1 %, une inflation modérée, et un approfondissement des déséquilibres. Sur les marchés monétaires et financiers, les taux d intérêt de long terme seraient relativement bas. Le dollar se déprécierait légèrement par rapport à l euro. Les prévisions pour 2006 suggèrent une stabilité du taux de croissance de l économie mondiale à 4,3 %. C est dans cet environnement international relativement favorable que s inscriraient les activités économiques et financières de la Communauté pour l année Celle-ci connaîtrait une croissance économique modérée, une situation budgétaire renforcée, une stabilité de la monnaie commune, un allègement des tensions inflationnistes et une amélioration du solde du compte courant. En effet, l activité économique des Etats membres de la CEMAC en 2005 s inscrirait en hausse de 3,9 % contre 6,5 % un an auparavant, tirée notamment par la consommation privée, entraînant ainsi une croissance du PIB réel par habitant de 1,4 %. La variation de l indice des prix à la consommation des ménages augmenterait sensiblement, atteignant 2,9 % en moyenne annuelle en 2005 et respectant la norme communautaire (inférieure à 3 %). Dans le domaine des finances publiques, l excédent budgétaire, base engagements, hors dons, s inscrirait en hausse à 6,0 % du PIB contre 3,1 % en S agissant des comptes extérieurs, le solde du compte courant de la balance des paiements, hors dons, déficitaire de 4,8 % du PIB en 2004 deviendrait excédentaire en 2005, s inscrivant ainsi à 6,1 % du PIB. De son côté, la situation monétaire se consoliderait, avec un taux de couverture extérieure de la monnaie de 81,2 % en décembre 2005 contre 73,8 % un an plus tôt. Ces résultats macroéconomiques favorables n ont pas encore eu d impacts significatifs sur les indicateurs socio-économiques. Dans les Etats, un premier groupe (Cameroun et Tchad) s attèlent à l évaluation de leur DSRP à travers les rapports d étape, alors qu un deuxième groupe de pays est entrain, soit de finaliser, soit d envisager sa rédaction. Pour 2006, les performances économiques communautaires demeurent soutenues, avec un taux de croissance réelle de l ordre de 4,3 %, conduisant à une augmentation du revenu réel par habitant de 1,8 % pour un taux de croissance de la population de 2,5 % ; le taux d inflation serait légèrement audessus de 2,0 %. En attendant d obtenir les premiers programmes pluriannuels et sur la base des données disponibles, les résultats de la surveillance multilatérale dans la Communauté en 2005 font ressortir que deux pays sur six respecteraient les quatre critères de la surveillance multilatérale (Cameroun et Gabon). La Guinée Equatoriale respecterait trois critères sur quatre. Le Congo et le Tchad observeraient deux critères sur quatre, et la Centrafrique un seul. Les données agrégées pour la Communauté font apparaître que les critères du solde budgétaire de base, du taux d inflation et du taux d endettement public seraient observés. Toutefois, le critère de solde budgétaire de base structurel ne serait pas respecté par la Communauté. Les relations de la Communauté et des Etats membres avec la Communauté financière internationale demeurent globalement satisfaisantes. La revue annuelle des politiques économiques régionales avec les institutions de la CEMAC, par le FMI, en complément des consultations annuelles dans les Etats au titre de l article IV, a fait l objet d un examen par le Conseil d administration du Fonds en juin Au niveau des Etats, l exécution du programme de référence du Cameroun a été jugée satisfaisante et le Conseil d administration du Fonds au cours de sa session du 24 octobre 2005 a approuvé le Programme triennal de ce pays au titre de la FRPC. En Centrafrique, les conclusions de la consultation pour l année 2005 au titre de l article IV ont été éxaminées par le Conseil d administration du Fonds le 24 octobre 2005 et le pays pourrait bénéficier d un second programme post conflit. La 1 ère revue du programme triennal du Congo, a été jugée satisfaisante. Le Gabon, poursuit les discussions avec les services du Fonds pour un programme économique à moyen terme. La Guinée Equatoriale s est soumise en 2005 aux consultations de l article IV du FMI et explore les moyens de renforcemment de sa coopération avec le Fonds. Le Tchad, exécute avec détermination son nouveau programme triennal soutenu par la FRPC en février 2005 et entend tout mettre en œuvre pour atteindre le point d achèment
5 4 de l initiative PPTE. Au total, et en attendant une évaluation financière de ces interventions pour 2005, il convient de rappeler que celles de 2004 se sont traduites par un flux financier pratiquement équilibré entre les tirages et les remboursements des Etats membres. Pour ce qui est des autres partenaires, la Banque mondiale dispose d un programme de prêts actifs avec la majorité des pays membres. La revue à mi-parcours des programmes indicatifs nationaux (PIN) effectuée par la Commission européenne s est traduite par une révision à la baisse des dotations initiales. Enfin, les engagements de la BAD au titre de prêts et dons aux Etats se sont améliorés. Les efforts ainsi engagés par les pays pour normaliser et renforcer leurs relations tant sur le plan multilatéral que bilatéral doivent être poursuivis. En définitive, les Etats sont invités dans le cadre de leurs programmes économiques respectifs à poursuivre la transparence dans la gestion de l économie ainsi que l assainissement des finances publiques, et à mettre en œuvre une stratégie de diversification afin de réduire la pauvreté et de s acheminer vers la réalisation des Objectifs de développement du millénaire.
6 5 INTRODUCTION Le présent texte constitue le dixième rapport d exécution de la surveillance multilatérale dans la Communauté. Il s articule autour de l analyse de la situation économique, financière et sociale de la Communauté et de celle des Etats membres au premier semestre 2005 et, sur cette base, fournit des indications prévisionnelles pour l année Cette analyse débouche sur l appréciation de la convergence et de la conformité aux grandes orientations de politiques économiques et à la discipline communautaire. S agissant de l état de la convergence, le rapport s appuie sur les critères et indicateurs macroéconomiques de la surveillance multilatérale. Les programmes triennaux de convergence ne sont toujours pas élaborés par les Etats membres. Ainsi, la première partie de ce rapport, en se basant sur les faits et événements économiques et financiers survenus au niveau de l environnement international au cours du premier semestre, esquisse les tendances pour toute l année La situation économique et financière de la Communauté est décrite à la deuxième partie. Quant à la troisième partie, elle examine l état de la convergence dans la communauté et la position de chaque Etat au regard des critères de convergence. La quatrième partie porte sur l état des relations de la Communauté et des Etats membres avec la Communauté financière internationale. Enfin, la dernière partie du rapport est une conclusion sous forme de recommandations de politiques économiques. L annexe 1 présente la situation économique et financière de chaque Etat membre et l annexe 2 fournit des statistiques économiques sur la Communauté et chacun des Etats membres..
7 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL 6
8 En 2005, la situation économique mondiale se caractériserait par un taux de croissance du PIB réel de 4,3 %, en léger retrait par rapport à son niveau de 2004 qui était de 5,1 %, une inflation modérée, et un approfondissement des déséquilibres. Sur les marchés monétaires et financiers, les taux d intérêt de long terme seraient relativement bas. Le dollar se déprécierait légèrement par rapport à l euro. Les prévisions pour 2006 suggèrent une stabilité du taux de croissance de l économie mondiale à 4,3 %. 1.1 Croissance économique Pour l année 2005, les performances économiques mondiales seraient relativement fortes, avec un taux de croissance de 4,3 %, en léger retrait par rapport à son niveau de 2004 qui était de 5,1 %. Comme en 2004, ces performances sont disparates dans la plupart des pays ou régions. Aux Etats-Unis, la croissance économique s établirait à 3,5 % en 2005, contre 4,2 % en Elle continuerait d être soutenue par l amélioration continue des conditions du marché du travail et du marché financier, ainsi que par la hausse des prix de l immobilier. Néanmoins, dans le court terme, les dégâts causés par les ouragans affecteraient les performances économiques des Etats-Unis. L effet direct de ces catastrophes naturelles serait néanmoins modeste en raison de la faible dimension de la zone touchée. Mais vue l importance de cette zone en matière de production d hydrocarbures et de transport, les effets indirects de ces ouragans (hausse des prix des produits pétroliers) sur la consommation et les investissements seraient élevés ; ce qui entraînerait la révision à la baisse des prévisions de croissance des Etats-Unis en Le déficit du compte courant des Etats-Unis représenterait en 2005 plus de 6 % du PIB, et reflèterait le déséquilibre global de l épargne et de l investissement mondial qui permet à ce pays de connaître une croissance relativement plus forte que celle des autres économies avancées, et de continuer à enregistrer des déficits publics importants. Les prévisions pour 2006 suggèrent une reprise de la croissance, en liaison avec la hausse des investissements, impulsée par la bonne santé et la forte rentabilité des entreprises. Au Japon, l activité économique connaîtrait une forte expansion au cours du premier semestre 2005, en liaison avec une augmentation de la demande finale privée, impulsée par la bonne tenue du marché du travail, l amélioration de l investissement privé, lui-même soutenu par la forte rentabilité des entreprises. Cette embellie du premier semestre se poursuivrait tout au long de l année. Le taux de croissance annuel s établirait à 2,0 % en 2005 contre 2,7 % un an plus tôt. Les efforts consentis dans les années récentes dans le secteur des entreprises et des banques commenceraient à porter des fruits. Le volume des crédits non remboursés diminuerait de plus de la moitié dans la majorité des banques, la dette des entreprises baisserait, le rendement des avoirs des banques et entreprises augmenterait. Les prévisions pour 2006 indiquent une stabilité de la croissance à 2,0 %. Dans la zone Euro, la timide reprise de l activité économique observée en 2004 ne se consoliderait pas dans le temps. La croissance économique s établirait à 1,2 % en 2005 contre 2,0 % en 2004, particulièrement en liaison avec le ralentissement de l activité en Italie, la faiblesse de la demande finale intérieure, et la sensibilité de la zone aux chocs extérieurs. Une forte diversité serait observée quant à la contribution du secteur extérieur à la croissance économique des trois grands pays membres : alors qu en Allemagne les exportations nettes soutiendraient nettement la croissance ; ces exportations affecteraient négativement la croissance réelle en Italie, de même qu en France. Sur le plan politique, le rejet de la constitution de l Union Européenne par les Français et les Néerlandais affecterait la confiance des marchés financiers avec une légère dépréciation de la monnaie européenne. Néanmoins, les secteurs des exportations et de l industrie continueraient de s améliorer, en liaison avec la rentabilité croissante des entreprises, elle-même soutenue par des politiques salariales prudentes. Les prévisions pour 2006 suggèrent un taux de croissance de 1,8 %. Le manque de dynamisme interne de la zone l exposerait aux chocs exogènes, notamment la flambée des prix du pétrole. La différence de compétitivité resterait forte dans la zone, tandis que les différentiels d inflation se réduiraient quelques peu aux deux extrêmes (Allemagne, Espagne), rendant l élaboration d une politique monétaire plus adaptée à la zone toute entière moins malaisée. Les taux d intérêt réels à long terme pourraient remonter dans les différentes économies avec des conséquences en matière d expansion économique. Dans les pays émergents d Europe, la croissance économique resterait robuste mais à taux décroissant, à la fois comme conséquence de la faible croissance en Europe occidentale et de la baisse de la demande intérieure. Le taux de croissance s établirait à 4,3 % en 2005 contre 6,6 % une année 7
9 8 plus tôt. La forte croissance du crédit dans la sous-région - plus particulièrement dans les pays baltiques, la Bulgarie, la Hongrie et la Roumanie - soulève la question de la capacité de ces économies à gérer les crises financières, qui par expérience, surviennent dans de pareilles situations. Le fléchissement de l activité serait plus prononcé en Turquie où le taux de croissance du PIB réel reviendrait de 8,9 % en 2004 à 5 % en 2005, en raison de la baisse de la demande intérieure qui avait commencé depuis le deuxième semestre de Celle-ci se raffermirait en 2005 sous l effet de la baisse des taux d intérêt et de la hausse du crédit. Il faut noter que ce pays vient de démarrer les négociations avec l Union Européenne en vue de son adhésion à celle-ci. Les performances de 2006 seraient de 0,3 point au dessus de celles de 2005, avec un taux de croissance projeté à 4,6 %. L Asie en développement a connu depuis mi-2004 une augmentation des divergences régionales : alors qu elle continuerait d être robuste en Chine et en Inde, la croissance dans le reste de la sousrégion fléchirait sous l impact de la flambée des prix du pétrole et des ajustements du secteur de la technologie de l information (IT). En conséquence, le taux de croissance réel accuserait un léger repli, s établissant à 7,8 % en 2005 contre de 8,2 % en L inflation, avec un taux de 3,9 %, resterait contenue en 2005, mais la persistance de prix élevés du pétrole affecterait négativement la croissance dans nombre de pays dont l Inde, l Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande. Sur le plan extérieur, le surplus du compte courant de la sous-région déclinerait légèrement de 0,4 % pour se fixer à 3,7 % du PIB en 2005, alors qu en Chine il représenterait plus de 6 % du PIB. Les prévisions de 2006 resteraient dans la tendance de 2005 avec un taux de croissance de 7,2 %. En Amérique Latine, après la forte croissance de 2004 (5,6 %), l activité économique retrouverait un rythme raisonnable en 2005 (4,1 %), soutenue par la bonne tenue des exportations de biens et des matières premières, et l amélioration des termes de l échange. La tendance montre que la croissance resterait solide en , en liaison avec l augmentation de la demande intérieure et extérieure. Dans le court terme, les risques de récession proviendraient particulièrement du marché des matières premières non pétrolières, à travers la baisse de l activité dans l industrie, notamment aux Etats-Unis, si l impact des catastrophes naturelles dépassait les prévisions, ou à travers la hausse des taux d intérêt dans les pays industrialisés. L Argentine et le Chili resteraient en tête du peloton avec des taux de croissance du PIB réel de 7,5 % et 5,9 % respectivement en 2005, en liaison avec les politiques fiscales prudentes et les réformes structurelles pour la première, et la bonne tenue des exportations et des investissements pour le second. Au Brésil, les 3,3 % de croissance seraient la résultante de la faiblesse de la demande intérieure amorcée depuis la mi-2004 en liaison avec le durcissement de la politique monétaire. Les projections pour 2006 restent dans la tendance baissière de 2005, avec un taux de croissance de 3,8 % dans la zone. Dans la Communauté des Etats Indépendants, après la forte accélération observée sur la période , la croissance s essoufflerait en 2005 pour s établir à 6,0 %, soit 2,4 point en dessous de son niveau de Les contre performances viendraient plus particulièrement du côté de la Russie où l incertitude politique, l affaire Yukos, et l ampleur de la taxation dans le secteur du pétrole affecteraient à la baisse l investissement et la production dans ce secteur. Il en est de même pour l Ukraine où l activité économique et les investissements seraient perturbés par l incertitude politique. Toutefois, la bonne tenue des prix des matières premières, la forte croissance des salaires et l expansion rapide du crédit contribueraient à soutenir la consommation. Les projections pour 2006 indiquent une stabilité du taux de croissance à 5,3 %. Au Moyen Orient, malgré la forte augmentation des prix du pétrole, le taux de croissance économique fléchirait légèrement en 2005 pour s établir à 5,4 % contre 5,5 % en La République islamique d Iran profiterait de la robustesse de la demande intérieure et de la reprise dans l agriculture pour réaliser un taux de croissance de 5,7 % en 2005 contre 5,6 % en L Arabie Saoudite connaîtrait une légère accélération de la croissance à 6,0 % en 2005, alors qu elle était à 5,8 % en Pour l ensemble de la zone, la croissance resterait stable autour de 5,0 % en L Afrique réaliserait un taux de croissance économique de 4,5 % en 2005, soit 0,8 point de moins par rapport celui de L Afrique continue de tirer profit de l amélioration des politiques macroéconomiques, des remises de dette sous l initiative PPTE et des progrès dans les réformes structurelles. En revanche, l impact net de la flambée des prix du pétrole sur les performances économiques africaines resterait faible dans la mesure où, aux gains des pays pétroliers, il faut soustraire les surcoûts enregistrés par les pays non pétroliers. Les projections pour 2006 tablent sur une reprise de la croissance dans la zone avec un taux de 5,9 %.
10 En Afrique sub-saharienne, le taux croissance économique reviendrait de 5,4 % en 2004 à 4,8 % en Les économies de cette région continueraient d être soutenues par la vigueur de la demande globale, l amélioration des politiques macroéconomiques nationales, les réformes structurelles et la diminution du nombre des conflits armés. L augmentation de la production de pétrole en Angola, au Tchad et en Guinée Equatoriale compenserait largement la baisse de production de pétrole prévue en 2005 au Nigeria. En revanche, si les pays pétroliers de la région bénéficient de la hausse continue des prix du pétrole, les autres pays en subiraient plutôt les conséquences, dans un environnement où les prix des produits non-pétroliers n augmenteraient pas comme en L Afrique du Sud réaliserait une croissance soutenue, s établissant à 4,3 % en 2005, contre 3,7 % une année plus tôt. Les perspectives pour 2006 tablent sur un taux de croissance de 5,9 % pour l Afrique sub-saharienne. Au Maghreb, la croissance se replierait de 1,3 point par rapport à 2004 pour s établir à 3,7 % en 2005, en liaison principalement avec une baisse substantielle de la croissance observée au Maroc et un léger fléchissement en Algérie. Au Maroc en effet, les aléas climatiques et les contre performances du secteur du textile, conséquence de l élimination des quotas et de la concurrence chinoise, affecteraient fortement la croissance économique, dont le taux reviendrait de 4,2 % en 2004 à 1,0 % en En Algérie, alors que la hausse des prix du pétrole soutiendrait l activité dans le secteur des hydrocarbures, la consolidation de la fiscalité et la fermeté de la politique monétaire affecteraient à la baisse la croissance dans les autres secteurs de l économie de ce pays. Les autorités continuent de progresser dans la libéralisation du commerce international et des secteurs de l énergie et des télécommunications. Le taux de croissance économique s établirait à 4,8 % en 2005 contre 5,2 % en En revanche, en Tunisie, les performances économiques pour l année 2005 resteraient robustes en dépit de la baisse dans le textile. Les performances attendues dans cette région pour 2006 seraient en nette amélioration par rapport à 2005 avec un taux de croissance de 5,6 % en liaison notamment avec une reprise de l activité au Maroc. 1.2 Evolution des prix à la consommation En 2005, l évolution des prix à la consommation dans les différents blocs de pays indiquerait une maîtrise de l inflation dans la plupart des régions. Ce résultat doit être salué dans un contexte marqué par l augmentation rapide des prix de nombreux produits de base, dont le pétrole. En effet, dans les économies avancées, l inflation atteindrait 2,2 % en 2005 contre 2,0 % en 2004, dont respectivement 3,1 % contre 2,7 % aux Etats-Unis. La Zone euro connaîtrait une stabilité du taux d inflation à 2,1 % sur les deux années, alors que le Japon continuerait dans la déflation en 2005 avec un taux de 0,4 %. Dans les économies de l Asie en développement, l inflation se stabiliserait autour 4,0 %. En Chine, après avoir atteint 3,9 % en 2004 sous l effet de la politique de soutien du revenu agricole, l inflation retomberait à 3,0% en Dans les autres grandes sous-régions d Asie, l on assisterait plutôt à une reprise de l inflation. Dans les pays émergents d Europe, la décélération des prix se poursuivrait en 2005, avec un taux d inflation de 4,9 % contre 6,7 % en Il en est de même pour ceux d Amérique Latine où le taux d inflation se replierait à 6,3 % en 2005 contre 6,5 % une année auparavant. Dans la Communauté des Etats Indépendants, la bonne tenue des prix des matières premières et la forte croissance des salaires et l expansion rapide du crédit, en contribuant à soutenir la consommation, auraient pour conséquence de faire pression sur l inflation qui atteindrait 12,6 % en 2005 contre 10,3 % une année plus tôt. Au Moyen Orient, en dépit de la forte demande intérieure, les pressions inflationnistes resteraient faibles sauf en Républiques islamiques d Iran où l inflation atteindrait 18,5 % en 2005 contre 15,6 % en Pour l ensemble de la zone, l inflation s établirait à 10,0 % en 2005 contre 8,4 % un an auparavant. En Afrique, l on noterait une poussée d inflation, avec un taux s établissant à 8,2 % en 2005, contre 7,8 % en Cette évolution s observerait dans la plupart des sous-régions, sauf au Maghreb où l inflation resterait stable à 2,9 % sur 2004 et Pour autant, si l on exclut le Nigeria et l Afrique du Sud du 9
11 10 groupe des pays d Afrique sub-saharienne, la prévision suggère plutôt au total un ralentissement de l inflation en 2005, lié très nettement à la réduction du nombre de conflit sur le continent. 1.3 Conditions monétaires et financières Les marchés monétaires et financiers continuent d être influencés par le raffermissement des cours du pétrole, alors que le dollar s apprécierait par rapport à l Euro, rompant ainsi avec la tendance observée au cours des années précédentes. Sur les marchés financiers, les conditions resteraient favorables, marquées dans la plupart des pays par des taux d intérêt de long terme, quoique volatiles, mais relativement bas dans le monde. Les marchés des capitaux seraient globalement soutenus par les profits élevés des entreprises. Les conditions financières des marchés émergents seraient très favorables, en partie en relation avec l amélioration des fondamentaux économiques et la présence croissante des investisseurs à long terme qui recherchent les entreprises les plus profitables. Les taux d intérêt réels resteraient en dessous de leurs moyennes historiques ; les raisons à cela étant multiples : les politiques monétaires resteraient dans de nombreux pays et régions accommodantes, la Réserve Fédérale américaine poursuivrait sa politique de resserrement très graduel, enfin l excédent d épargne des pays d Asie, de l Opep et de la Russie continuerait à se recycler dans les titres publics à long terme. L excès d épargne des pays émergents, notamment d Asie, en provoquant une abondance de l épargne mondiale, tirerait vers le bas les taux d intérêt mondiaux, contribuant ainsi à financer la désépargne publique des pays avancés et permettant la poursuite de la croissance de la consommation privée, par exemple aux Etats Unis. 1.4 Evolution des prix des matières premières En 2005, le pétrole reste la matière première dont la hausse du prix serait la plus significative (+52 %), en liaison avec le développement global de l économie, en particulier la vigueur de la croissance de l Asie (Chine) et de l Amérique du Nord, mais aussi du fait d une croissance peu probante de l offre. On noterait également une forte hausse du cours du caoutchouc (20 %) et du café robusta (38 %). Le bois en grumes connaîtrait une hausse modérée, alors que l huile d arachide, l huile de palme et le coton accuseraient des baisses de cours respectives de 18 %, 15 % et 11 %. Le cours du cacao de 2005 resterait à son niveau de 2004.
12 2. EVOLUTION ECONOMIQUE ET FINANCIERE DE LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE ET MONETAIRE DE L AFRIQUE CENTRALE (CEMAC) 11
13 Selon les projections effectuées au cours du premier semestre 2005, la situation macroéconomique de la Communauté pour l année 2005 profiterait d un environnement international relativement favorable, marqué par la bonne tenue des cours du pétrole brut et des principaux produits agricoles. Elle se caractériserait par une croissance économique soutenue, bien qu en recul par rapport à 2004, une situation budgétaire renforcée, une stabilité de la monnaie commune, des tensions inflationnistes contenues et une amélioration du solde du compte courant. 2.1 Secteur réel 12 En 2005, les performances macroéconomiques dans la CEMAC se caractériseraient par une croissance modérée, avec une hausse attendue du PIB réel de 3,9 %, contre 6,5 % en 2004, entraînant ainsi une croissance du PIB réel par habitant de 1,4 %. Cette évolution de la croissance économique s observerait dans la plupart des Etats membres de la Communauté : + 2,8 % au Cameroun, + 1,4 % en Centrafrique, + 9,6 % au Congo, + 2,9 % au Gabon, + 8,9 % en Guinée Equatoriale, et + 6,0 % au Tchad. Les paragraphes qui suivent, relèvent les principales sources de croissance dans la Communauté dans l optique offre et dans l optique demande. 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Graphique 1 : Croissance du PIB sousrégional aux prix de PIB Total PIB Pétrolier PIB Non pétrolier Du côté de l offre, la croissance économique serait tirée tant par le secteur pétrolier (0,5point) que par le secteur non pétrolier (3,4 points). Dans le secteur primaire, la branche de l agriculture, de l élevage, de la chasse et de la pêche contribuerait à la croissance à hauteur de 0,4 point, sous l effet principalement du redressement des cultures vivrières et maraîchères, grâce au retour à de bonnes conditions climatiques. Quant à l apport de la branche sylvicole, il a été marginal, à cause de la limitation effective des exportations de grumes dans certains pays de la Communauté.Néanmoins, la production de bois tropicaux augmenterait au Cameroun, en Centrafrique et au Congo (cf Annexe 2, tableau 6 bis). Pourcentage 10,0 5,0 0,0-5,0-10,0-15,0 Graphique 2 : Contribution à la croissance sous-régionale Secteur primaire Secteur tertiaire DTI Secteur secondaire Pétrole Dans le secteur secondaire, le pétrole contribuerait à la croissance à hauteur de 0,5 point, reflétant l accroissement de 2,9 % de la production de pétrole brut qui se situerait à 57,4 millions de tonnes pour l ensemble des pays producteurs de la CEMAC. La Guinée Equatoriale, avec 18,0 millions de tonnes en 2005, serait le premier pays producteur dans la Communauté, suivie du Gabon (13,6 millions de tonnes), du Congo (12,6 millions), du Tchad (8,9 millions de tonnes) et du Cameroun (4,2 millions de tonnes). La production de méthanol suivrait le pétrole brut en Guinée Equatoriale et se situerait à ,0 tonnes en 2005 contre ,3 tonnes en L apport des industries manufacturières à la croissance atteindrait également 0,4 point, grâce à la fermeté de la demande intérieure et à l extension des capacités de production des unités industrielles, notamment dans la filière bois et du développement de la cimenterie et de la métallurgie, particulièrement au Cameroun et au Gabon. Toutefois, cette branche serait confrontée à l attentisme des opérateurs économiques face à la perspective des prochaines échéances électorales au Gabon. Le concours des bâtiments et travaux publics (BTP) serait de 0,4 point, grâce à la poursuite des travaux de construction et au dynamisme de la construction de logements privés.
14 Dans le secteur tertiaire, les activités commerciales, touristiques et de transports soutiendraient la croissance à hauteur de 1,3 point, en liaison avec l augmentation des revenus des ménages, l expansion continue de la téléphonie mobile, la poursuite des travaux de réhabilitation des infrastructures routières et le développement des activités liées aux nouvelles technologies de l information et de la communication (informatique et internet). Enfin, les services non marchands contribueraient à hauteur 0,3 point à la croissance, en rapport avec les salaires versés dans la fonction publique, liés aux recrutements intervenus en particulier dans les secteurs prioritaires dans la plupart des Etats membres. Au total, le secteur non pétrolier contribuerait à hauteur 3,4 points à la croissance du PIB communautaire en 2005, pendant que l apport du secteur pétrolier en la matière serait de 0,5 point. S agissant de la demande, la croissance économique serait soutenue aussi bien par la demande intérieure que la demande extérieure qui contribueraient respectivement à hauteur de 1,4 point et 2,5 points. L évolution de la demande intérieure résulterait de l impulsion de la consommation privée expliquée notamment par les recrutements dans les secteurs prioritaires de la plupart des Etats membres. Celle de la demande extérieure nette s expliquerait par la progression des exportations de pétrole brut, notamment en Guinée Equatoriale et au Tchad (cf annexe 2, tableaux 7,74 bis et 7 ter). 13 Graphique 3 : Croissance de la demande sous-régionale Graphique 4 : Contribution à la croissance sous-régionale % Pourcentage PIB Consommation Importations Exportations FBCF Pourcentage 80% 60% 40% 20% 0% -20% -40% Demande intérieure Demande extérieure 2.2 Prix Dans le domaine des prix, les tensions inflationnistes resteraient contenues en 2005 en deça de la norme communautaire. Toutefois, elles connaitraient une légère reprise par rapport au niveau observé en A fin décembre 2005, la variation de l indice des prix à la consommation des ménages dans la Communauté s établirait à 2,9 % en moyenne annuelle contre 0,4 % en Cette évolution s expliquerait par la persistance de crise énergétique et les interruptions sporadiques du trafic ferroviaire entre Brazzaville et Pointe-Noire au Congo, l incidence défavorable des conditions climatiques sur les circuits de distribution des biens de consommation courante en Guinée Equatoriale, et les mauvaises récoltes de la campagne agricole au Tchad (cf Annexe 2, tableau 5). Pourcentage 15,0 10,0 5,0 0,0-5,0-10,0 Graphique 5 : Inflation dans la Sousrégionale CEMAC Cameroun RCA Congo Gabon Guinée E, Tchad 2.3 Finances publiques Au cours de l année 2005, les Etats membres poursuivraient l assainissement de leurs finances publiques, avec d une part, l amélioration du rendement de l administration fiscale qui se traduirait par une augmentation des recettes non pétrolières, malgré une hausse substentielle des dépenses budgétaires (cf Annexe 2, tableau 9):
15 Ainsi, sur la base des informations disponibles à fin juin 2005, les résultats escomptés pour l année 2005 se présenteraient de la manière suivante : Les recettes budgétaires totales, hors dons, progresseraient de 29,2 % en 2005, à 5 436,2 milliards, équivalent à 22,4 % du PIB contre 4 182,1 milliards (21,1 % du PIB) en 2004, sous l effet principalement d un accroissement sensible (43,2 %) des recettes pétrolières, en liaison avec la hausse de la production pétrolière (2,9 %) et la hausse des prix du baril du pétrole brut. Cette évolution serait également imputable à une augmentation des recettes non pétrolières (+ 13,3 %) dans la plupart des Etats membres. Les recettes non pétrolières atteindraient 2 231,1 milliards en 2005 contre 1 943,9 milliards un an plus tôt, grâce à l expansion économique, à l élargissement de l assiette fiscale, notamment au Cameroun, et au meilleur recouvrement des impôts et taxes par les régies financières. Les dépenses budgétaires totales, quant à elles, atteindraient 3 987,8 milliards en 2005, en augmentation de 11,1 %, soit 16,4 % du PIB en 2005 contre 18,1 % du PIB un an plus tôt. Cette évolution découlerait essentiellement d un accroissement de 17,5 % des dépenses en capital, en liaison avec la poursuite des efforts de mobilisation des ressources extérieures destinées à financer les projets de réhabilitation des infrastructures et de lutte contre la pauvreté dans la plupart des Etats membres. Pour leur part, les dépenses courantes croîtraient modérement (+8,2 %), en relation avec la discipline budgétaire imposée dans la plupart des Etats de la Communauté, la baisse des intérêts de la dette et la hausse modérée des transferts et subventions. 100% 80% 60% 40% 20% 0% Graphique 6 : Evolution de la structure des dépenses courantes Biens et services Transferts et subventions Salaires et trairements Dette extérieure Dette intérieure Le solde primaire excédentaire s inscrirait à 2 190,9 milliards, en progression de 9,0 % du PIB en 2005 contre 7,1 % du PIB une année plus tôt (1 395,7 milliards), ainsi que le solde budgétaire de base, à 7,3 % du PIB en 2005 contre 4,7 % du PIB en En conséquence, la gestion des finances publiques dégagerait un excédent budgétaire, base engagements, hors dons, de 1 448,5 milliards, équivalents à 6,0 % du PIB contre 612,8 milliards (+3,1 % du PIB) en ,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 Graphique 7 : Ratios budgétaires (en % du PIB) de la Sous-région Solde primaire Solde budgétaire de base Solde global, base engagements, hors dons En prenant en compte l apurement à hauteur de 1 612,2 milliards des arriérés intérieurs et extérieurs, de 703,7 milliards de l amortissement de la dette extérieure et autres et de 1 316,0 milliards du désengagement net vis-à-vis du système bancaire et non bancaire, le besoin de financement global des Etats, qui s élèverait à 2 183,4 Milliards, serait entièrement couvert par la mobilisation des financements extérieurs à concurrence de 173,5 milliards au titre des dons, de 185,7 milliards d emprunts et de 1 824,3 milliards d allègements de la dette extérieure. 2.4 Balance des paiements S agissant des échanges extérieurs, le solde des transactions courantes (hors dons) des Etats membres, déficitaire en 2004, deviendrait excédentaire en 2005, atteignant 1 478,9 milliards, soit 6,1 % du PIB, contre un déficit de 936,0 milliards un an plus tôt (-7,2 % du PIB). Cette évolution résulterait notamment d une augmentation de 4 291,6 milliards de l excédent commercial, d une quasi-stabilité du déficit des services, d une aggravation du déficit de la balance des revenus et de la diminution de l excédent des transferts courants (cf Annexe 2, tableau 10).
16 1 En effet, l excédent de la balance commerciale s établirait à 9 389,7 milliards en 2005 (38,7 % du PIB), en liaison avec une amélioration des termes de l échange de 38,5 % expliquée par : (i) une croissance vigoureuse aux Etats-Unis et en Asie entraînant une forte hausse de la demande des matières premières (croissance des quantités exportées), (ii) une augmentation de l offre des matières premières à un prix plus élevé (hausse du prix des exportations), (iii) une maîtrise de l inflation dans les pays avancés entraînant une stabilité des prix des importations. Milliards Graphique 8 : Commerce extérieur sousrégional Imports formelles B S n-facteur Exportations formelles B S n-facteur Balance commerciale Le déficit de la balance de services resterait stable aux alentours de 2840,0 milliards (11,7 % du PIB). Pour sa part, l aggravation du déficit du solde des revenus serait imputable à la hausse des revenus des investissements. L excédent des transferts courants se contracterait à 84,1 milliards contre 111,5 milliards en Quant au compte de capital et d opérations financières, il passerait d un exédent de 1 074,5 milliards en 2004 à un déficit de 236,5 milliards en En définitive, le solde de la balance des paiements consolidée dégagerait un excédent de 346,9 milliards (1,4 % du PIB) en 2005 contre 70,3 milliards une année auparavant (+0,3 % du PIB). En poucentage du PIB Graphique 9 : Soldes du compte courant de la Sous-région Solde du compte courant (transf. publics inclus) Solde du compte courant (transf. publics exclus) En tenant compte d une reconstitution des réserves officielles de change de 752,1 milliards et du paiement des arriérés extérieurs de 1 419,1 milliards, le besoin de financement extérieur se situerait à 1 824,3 milliards et serait entièrement couvert par le réaménagement de la dette extérieure. S agissant de la dette publique, l amélioration des comptes extérieurs se traduirait par une diminution du ratio du service de la dette par rapport aux exportations de biens et services non-facteurs, revenant de 12,3 % en 2004 à 7,6 % en De même, le ratio du service de la dette sur les recettes budgétaires et celui de l encours de la dette sur le PIB s amélioreraient, pour se situer respectivement à 19,4 % et 40,3 % en 2005 contre 28,0 % et 51,1 % en Monnaie A fin juin 2005, la situation monétaire dans les Etats membres de la Communauté a été caractérisée par une consolidation des avoirs extérieurs nets, une régression des créances nettes sur les Etats et une hausse des crédits à l économie, et par conséquent un accroissement de la masse monétaire (cf Annexe 2, tableau 11). En effet, les avoirs extérieurs nets du système monétaire se sont inscrits en hausse de 567,7 milliards pour s établir à 2 046,4 milliards contre 1 478,7 milliards à fin décembre 2004, soit un accroissement de 38,4 %. Cette consolidation des avoirs extérieurs nets résulte notamment de l impact positif sur les recettes d exportation, de la bonne tenue des cours du pétrole et du bois. En définitive, le taux de couverture extérieure de l émission monétaire s est établi à 79,2 % en juin 2005 contre 73,8 % en décembre Les créances nettes sur l Etat ont baissé de 95,7 %, pour se fixer à 19,4 milliards à fin juin 2005, traduisant l amélioration sensible de la trésorerie publique dans certains Etats.
17 Quant aux crédits à l économie, en augmentation de 2,9 %, ils se sont établis à 1 672,1 milliards en juin 2005 contre 1 624,9 milliards un an plus tôt, en liaison avec le niveau soutenu de l activité économique dans certains pays membres (Cameroun, Guinée Equatoriale et Tchad). Traduisant ces évolutions, en particulier celle des avoirs extérieurs nets, la masse monétaire a progressé de 3,9 % au 30 juin 2005 à 3 037,7 milliards contre 2 924,3 milliards à fin décembre Sur la base des réalisations du premier semestre, les perspectives monétaires au 31 décembre 2005 se caractériseraient par un renforcement de la position extérieure nette, avec un taux de couverture extérieure de la monnaie autour de 81,2 % contre 73,8 % en Perspectives économiques de la communauté en 2006 Pour l année 2006, les projections macroéconomiques s annoncent globalement favorables, avec une croissance économique soutenue, bien qu en recul par rapport à 2005, la maîtrise des tensions inflationnistes, la poursuite de l assainissement des finances publiques, l amélioration du solde extérieur courant et une couverture extérieure satisfaisante de la monnaie. Ainsi, les prévisions pour 2006 laissent entrevoir un raffermissement de la croissance économique dans la Communauté, avec un taux de croissance réelle de 4,3 %, entraînant une augmentation du revenu réel par habitant de 1,8 % pour un taux de croissance démographique de 2,5 %. Les tensions inflationnistes seraient contenues, avec un taux d inflation légèrement au-dessus de 2,0 % en moyenne annuelle durant l année Du côté de l offre, le développement rapide des activités du secteur tertiaire constituerait l un des moteurs de la croissance au niveau communautaire en 2006, compte tenu de l essor continu de la téléphonie mobile conjugué avec l'expansion des activités commerciales. Par ailleurs, le secteur pétrolier continuerait d exercer un impact significatif sur la croissance économique. S agissant de la demande, le principal moteur de la croissance demeurerait la demande intérieure nette, en liaison avec la bonne tenue de la consommation globale et des investissements bruts. L évolution de linflation s expliquerait notamment par la mise en œuvre de politiques budgétaires et monétaires prudentes, la résorption de la crise énergétique au Cameroun et au Tchad et le retour progressif de la sécurité et l amélioration du trafic fluvial et routier en Centrafrique et au Congo. Au niveau des finances publiques, l excédent budgétaire, base engagements, hors dons, resterait quasiment stable, aux environs de 6,3 % du PIB, traduisant une diminution relative des dépenses budgétaires, combinée avec une réduction des recettes publiques. Enfin, l excédent du compte courant, hors dons, fléchirait légèrement, revenant de 6,1 % du PIB en 2005 à 4,4 % du PIB en Les perspectives monétaires indiqueraient un raffermissement des avoirs extérieurs nets au 31 décembre 2006, avec un taux de couverture extérieure de la monnaie de 90,2 % contre 81,2 % en Les crédits à l économie progresseraient de 5,3 %. En conséquence, la masse monétaire s accroîtrait de 0,6 %. 2.7 Situation sociale Les résultats macroéconomiques favorables n ont pas encore eu d impacts significatifs sur les indicateurs socio-économiques. Dans les Etats, un premier groupe (Cameroun et Tchad) s attèlent à l évaluation de leur DSRP à travers les rapports d étape, alors qu un deuxième groupe est entrain, soit de finaliser, soit d envisager sa rédaction. Dans ce contexte, la mise en œuvre de la stratégie de réduction de la pauvreté met particulièrement l accent sur les stratégies sectorielles notamment de l éducation et de la santé. S agissant de l éducation, les actions en cours de réalisation ou retenues par les Etats membres concernent principalement l amélioration de la couverture du système éducatif, la mise à jour de la carte scolaire, le soutien à l éducation de base, la construction et l équipement des salles de classe dans des 16
18 17 établissements primaires et secondaires. En outre, des progrès sensibles ont été réalisés en ce qui concerne les taux de scolarisation bruts et la réduction des disparités entre garçons et filles; toutefois, les taux de redoublement et d abandon scolaire demeurent élevés. En matière de santé, les programmes spécifiques (paludisme, VIH/sida, médicaments et vaccination) ont été exécutés en parallèle avec un programme de sensibilisation. A cet égard, les actions ont visé (i) réduire le prix des moustiquaires traités; (ii) réduire le coût de traitement du VIH/sida; (iii) soigner gratuitement la tuberculose; et (iv) intensifier les campagnes de vaccination. En ce qui concerne l emploi, la politique des Etats consiste à développer les secteurs à forte intensité de main d œuvre tels que ceux du bois, de l agriculture, du bâtiment et des travaux publics, de l habitat, des mines et du tourisme. Par ailleurs, dans leurs différentes stratégies de réduction de la pauvreté, les Etats membres mettent un accent particulier sur la prise en charge des personnes vulnérables notamment les indigents, les orphelins, les handicapés, les filles-mères, les enfants en situations difficiles et les personnes du troisième âge. Enfin, pour permettre de faire le diagnostic de la situation sociale ou de mettre à jour les données y relatives, certains Etats (Cameroun, RCA, Gabon et Tchad) ont réalisé des enquêtes auprès des populations : enquêtes sur les conditions de vie des ménages et enquêtes démographiques et de santé.
19 3. ETAT DE LA CONVERGENC E DANS LA COMMUNAUTE 18
20 3.1 Critères de convergence 19 Les critères de convergence dans la CEMAC dont le non-respect entraîne des sanctions à l encontre des Etats membres sont au nombre de quatre. Il s agit : du solde budgétaire de base rapporté au Produit Intérieur Brut (PIB) qui doit être positif ou nul ; du taux d inflation annuel qui doit être inférieur à 3 % ; du taux d endettement public (intérieur et extérieur) qui doit être inférieur ou égal à 70 % du PIB ; de la non-accumulation par l Etat d arriérés intérieurs et extérieurs sur la gestion courante. Les programmes triennaux de convergence glissant ne sont toujours pas disponibles au niveau des Etats membres. Ceci rend difficile l exercice de la surveillance dans un cadre prospectif comme c est le cas depuis la prise en main effective de cet exercice par le Secrétariat Exécutif de la CEMAC. Une solution radicale s avère être indispensable pour la bonne marche de cet exercice. Sur la base des données disponibles au 30 juin 2005, le solde budgétaire de base projeté au 31 décembre 2005, dégagerait, au niveau global de la CEMAC, un excédent de 7,3 % du PIB, supérieur à la norme communautaire. Dans les Etats pris individuellement, seul, un pays (République Centrafricaine) n observerait pas ce critère, avec un résultat négatif ( 1,1 % du PIB). Toutefois, pour tenir compte de la volatilité des prix du pétrole sur les marchés internationaux, la détermination d un solde budgétaire de base structurel, fondée sur le lissage sur les cinq dernières années 1 des recettes pétrolières réalisées par chaque Etat pétrolier permettrait de réduire l impact des chocs conjoncturels sur les performances budgétaires des Etats de la CEMAC. Dans cette optique, le solde budgétaire de base de la Communauté deviendrait déficitaire de 0,7 % du PIB. Il s établirait à 1,3 % du PIB au Cameroun contre 3,0 % pour le solde budgétaire non lissé. Le Congo, le Gabon et la Guinée Equatoriale n observeraient pas le critère du solde budgétaire de base structurel, le Tchad n étant qu à sa deuxième année de production de pétrole brut. Avec un taux d inflation de 2,9 % à fin décembre 2005, la Communauté respecterait le plafond fixé pour ce critère. Deux pays membres de la Communauté ne respecteraient pas ce critère pour 2005, à savoir la Guinée Equatoriale (5,9 %) et le Tchad (8,4 %). Le critère relatif au taux d endettement public a été calculé sur la base de la dette publique extérieure et intérieure pour l ensemble des Etats, à l exception de la Guinée Equatoriale. Ainsi, les données disponibles indiqueraient un niveau d endettement de la Communauté de 48,1 % du PIB avec une situation préoccupante 1 La méthode de lissage consiste à adopter comme recettes pétrolières de l année, la moyenne des recettes pétrolières des cinq dernières années, lesquelles intègrent la moyenne sur cinq ans des prix du baril de pétrole brut, des quantités produites et des cours du dollar. mais en voie de résorption pour le Congo (110,8 % du PIB) et pour la République Centrafricaine (84,5 % du PIB). S agissant du Cameroun, du Gabon et du Tchad, ces taux seraient respectivement de 53,1 %, 40,7 % et 30,1 %. Enfin, la Guinée Equatoriale enregistrerait un taux d endettement public le plus faible de 2,6 % du PIB. Enfin, pour le critère relatif à la nonaccumulation des arriérés extérieurs et intérieurs pendant la gestion courante, les chiffres disponibles pour 2005 laisseraient apparaître une accumulation d arriérés de 5,7 milliards pour le Tchad, et de 4,4 milliards pour la République Centrafricaine. Il importe de signaler que, malgré la Directive communautaire, la plupart des Etats n ont engagé, à ce jour, aucune action pour évaluer le stock des arriérés intérieurs, et encore moins, mis en oeuvre un plan de leur apurement. Arriérés de paiement Graphique 10 : Carré Magique de la Convergence de la Cemac Inflation 0,0-2,0-1,0 0,0 1,0 2,0 1,0 2,0 3,0 4,0 80 Solde budgétaire de base structurel Taux d endettement public
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