6-8 Mai 2014, Dakar, Sénégal

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1 Atelier régional HHA pour le renforcement des capacités de la société civile, des parlementaires et des media dans l analyse des budgets et le plaidoyer pour la santé de la mère et de l enfant 6-8 Mai 2014, Dakar, Sénégal

2 Résumé La transparence et la redevabilité dans le secteur de la santé constituent des éléments essentiels pour accélérer les progrès vers l amélioration des résultats en santé pour les populations et pour l atteinte des OMD 4 et 5. Le plaidoyer budgétaire est une stratégie qui peut promouvoir cette transparence et une redevabilité dans le système de santé, tout en assurant une optimisation dans l utilisation des ressources disponibles. Dans la plupart des pays de la région de l Afrique de l Ouest et du Centre, toutes les parties prenantes du processus de planification et budgétisation du système de santé ne sont souvent pas impliquées dans le processus, et n ont donc pas accès à l information sur les budgets de santé. Ceci se rapporte à un groupe de personnes clés du processus qui n ont ni la capacité requise ni les moyens de comprendre et analyser les budgets de santé afin de pouvoir les influencer à travers un plaidoyer budgétaire efficace. Cet atelier régional organisé par HHA et ses partenaires, avait pour but d apporter des éléments de réponses à ces lacunes, en réunissant plus de soixante-dix participants dont des représentants des organisations de la société civile (OSC), des représentants des Ministères de la Santé et des Ministères de l Economie et des Finances, des médias et des parlementaires du Comité de Santé et Comité du Budget venant de cinq pays de l Afrique de l Ouest et du Centre. Les présentations, discussions et travaux de groupe ont porté sur la redevabilité et la transparence des acteurs de la santé, l équité, l efficience et la viabilité des systèmes et enfin sur la participation citoyenne pour la santé de la mère et de l enfant. L atelier a permis de renforcer le dialogue et le partage d expérience entre les divers profils de participants, et a mis en évidence le rôle que chaque partie prenante devrait jouer dans le processus, afin de promouvoir une plus grande redevabilité et transparence dans le secteur de la santé. Les principaux messages clés de cet atelier sont entre autres : La transparence dans la planification et le cycle budgétaire de santé à un impact significatif sur la mortalité maternelle et infanto-juvénile. Plus de transparence dans le processus est associé à de meilleurs résultats pour la santé des mères et des enfants; Les gouvernements doivent rendre publics les documents et informations sur les plans et les budgets de santé ; Les partenaires techniques et financiers et bailleurs de fond, doivent mieux s aligner sur les priorités de santé des pays, y compris leurs processus et cycle de planification et budgétisation du système de santé ; Le plaidoyer est une action concrète et stratégique et la participation et le contrôle citoyen sont des éléments essentiels pour la transparence et la redevabilité dans le secteur de la santé ; Les médias, les OSC et les parlementaires devront de plus en plus s impliquer dans le processus, et devront continuer à communiquer et travailler ensemble afin de mettre en œuvre des actions de plaidoyer stratégiques, qui pourront accroître la transparence et la redevabilité dans le secteur santé de leurs pays respectifs. L atelier s est clôturé suite à des séances de travaux de groupes durant lesquelles, les participants ont élaborer une première ébauche de plan de plaidoyer qu ils devront finaliser et mettre en œuvre dans leurs pays respectifs.

3 Introduction Une plus grande redevabilité et transparence au sein du système de santé est une condition préalable à l accélération du progrès vers l amélioration des résultats en santé pour les populations africaines, et surtout vers l atteinte des OMD 4 et 5 et l amélioration de la santé des mères et des enfants. Ceci fut l un des principaux messages de la conférence ministérielle de Tunis en 2012, sur l optimisation des ressources, la soutenabilité et la redevabilité dans le secteur de la santé, qui a réuni plus de 50 Ministres des Finances et de la Santé ou leurs représentants issus de 33 pays Africains et qui a incité les participants à : Prendre des mesures concrètes dans leurs pays respectifs pour optimiser les ressources, accroître la soutenabilité et la redevabilité dans le secteur santé. Renforcer la redevabilité en associant l ensemble des partenaires pertinents, s appuyer sur la voix des citoyens qui porte de plus en plus afin de permettre aux ressources financières dépensées de produire les meilleurs résultats possibles. La planification et la budgétisation pour la santé sont des composantes essentielles de redevabilité pour la santé des mères et des enfants. Pour assurer que les budgets de santé sont alignés sur les besoins prioritaires des populations et que les budgets sont utilisés et dépensés de manière optimale, les pays doivent avoir un groupe d acteurs dynamiques (la société civile, les parlementaires et les médias) qui sont capables d influencer le processus de planification et de budgétisation du système de santé à travers l analyse des politiques de santé et le suivi des budgets et des dépenses en santé. Cependant dans la plupart des pays de la région de l Afrique de l Ouest et du Centre, toutes les parties prenantes n ont souvent pas accès à l information budgétaire, ni la capacité de comprendre et d analyser les budgets, afin de pouvoir l influencer et assurer une redevabilité dans le secteur. En vue de répondre à ce besoin imminent et de contribuer à la mise en œuvre des recommandations de la déclaration de Tunis, un atelier régional de renforcement des capacités de la société civile, des parlementaires et des médias dans l analyse des budgets et le plaidoyer pour la santé de la mère et de l enfant a été organisé du 6-8 Mai 2014 à Dakar/Sénégal. Cet atelier était organisé par les partenaires du mécanisme régional «Harmonisation pour la Santé en Afrique» avec l appui de Save the Children, Family Care International, l Union Interparlementaire et la Communauté de Pratique Planification et Budgétisation du Système de Santé (CoP PBSS). Cet atelier avait pour objectifs de permettre aux divers participants d avoir : Une meilleure connaissance des budgets pour la santé, du cycle budgétaire, et du processus de planification nationale de la santé au sein d un cycle de redevabilité ; Une meilleure capacité à influencer les budgets, et les processus de planifications ; Une meilleure compréhension mutuelle des perspectives, attentes et besoins d'informations des différents participants ; L ébauche d un plan d action provisoire de plaidoyer par pays, pour renforcer le dialogue et le suivi du financement de la santé de la mère et de l enfant. Ce rapport présente une synthèse des messages clés des présentations et les échanges qui ont eu lieu durant l atelier et met en évidence les principaux enjeux, questions et conclusions issus des discussions de l atelier.

4 Déroulement de l Atelier L atelier a réuni plus de soixante-dix participants dont des représentants des organisations de la société civile (OSC), des représentants des Ministères de la Santé et des Ministères de l Economie et des Finances, des médias et des parlementaires du Comité de Santé et Comité du Budget venant de cinq pays de l Afrique de l Ouest et du Centre : le Sénégal, la République Démocratique du Congo, le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Une approche participative a été adoptée, afin de favoriser le partage d expériences et de connaissances entre les divers profils de participants. L atelier, qui s est tenu à l hôtel King Fadh Palace de Dakar, a débuté le mardi 6 Mai 2014 par une cérémonie d ouverture ponctuée par une allocution de la Directrice Générale Adjointe de l UNICEF-Bureau Régional de l Afrique de l Ouest et du Centre et le discours d ouverture de la 1 ere Vice- Présidente de l Assemblée Nationale du Sénégal. La cérémonie d ouverture a été suivie d une série d exposés thématiques. A travers des présentations spécifiques et adaptées, des sessions de discussions et de partage d expériences, des études de cas, des panels de discussions d experts nationaux et des travaux de groupes, les capacités des participants à comprendre les processus de planification et de budgétisation y compris à analyser et influencer les budgets à travers le plaidoyer ont été renforcée. Le jeudi 8 Mai 2014, dernier jour de l atelier, a servi de cadre à la présentation de la CoP PBSS aux participants et à l élaboration d une ébauche de plan de plaidoyer pour chacun des 5 pays représentés avant la cérémonie de clôture qui a noté une déclaration des organisations de la société civile et un discours de la Représentante de l Organisation Mondiale de la Santé du Sénégal. Messages Clés des Présentations et Principaux Enjeux des Sessions de Discussions Cette section présente un résumé des principaux messages des présentations faites lors de l atelier, ainsi que les commentaires et questions clés soulevés par les participants durant les sessions de discussions et de partage. Cette section se conclut en soulignant des points clés transversaux et des recommandations ou attentes formulées tout au long de l atelier. Jour 1 : Redevabilité et Transparence des Acteurs de la Santé

5 Cette première session a introduit les principes de redevabilité et de transparence dans le secteur de la santé, plus particulièrement durant le cycle de planification et le développement des budgets pour la santé. L importance de ces principes dans un contexte où la mortalité maternelle et infantile est largement élevée, a été soulignée. L importance du plaidoyer budgétaire pour renforcer la redevabilité et la transparence dans le secteur de la santé, a également été présentée. Présentations: Objectifs de l Atelier ; Harmonisation pour la Santé en Afrique(HHA) + La Santé de la Mère et de l Enfant en Afrique Francophone Kadi Touré (PMNCH), Alice Soumaré (HHA Secrétariat) & Jerome Pfaffmann (UNICEF-Wcaro) L atelier régional sur le renforcement de la capacité des parlementaires, des médias et des OSC dans l analyse des budgets et le plaidoyer pour la santé, se situe dans un contexte marqué par un engagement croissant pour la santé des mères et des enfants, afin d atteindre de meilleurs résultats et les objectifs fixés aux niveaux national et international. Un atelier similaire qui avait déjà été organisé à Nairobi pour les pays anglophones, a engendré de bons résultats en termes de plaidoyer pour une meilleure budgétisation et une redevabilité dans le secteur santé. Le cas du Liberia en est un exemple, où un plaidoyer a été fait pour la participation des OSC dans la budgétisation des plans de santé, afin de pouvoir mieux se positionner dans le plaidoyer budgétaire. C est suite au succès de l atelier de Nairobi, que cet atelier régional pour les pays francophones a été organisé. Il vient combler un vide en faisant un lien explicite entre l analyse de la situation, la planification, l estimation des coûts, la budgétisation, l espace fiscal, le suivi des dépenses et l analyse des résultats. Harmonisation pour la Santé en Afrique (HHA) est un mécanisme régional des pays africains, créé en 2006 pour coordonner les actions des partenaires internationaux dans le cadre de leur objectif commun : le renforcement du système de santé. HHA est actuellement composé de 16 membres institutionnels, et agit à travers et selon les demandes d appui des Etats Africains. L avantage comparatif de ce mécanisme régional, réside dans le fait qu il peut mobiliser en une seule action, les diverses expertises techniques et moyens financiers provenant de ces 16 partenaires et bailleurs de fonds internationaux. Tandis que la courbe de la mortalité maternelle et infantile a diminué dans la région de l Afrique de l Ouest et du Centre, les mères et les enfants dans la région continuent de mourir disproportionnément en comparaison avec des femmes et des enfants dans d autres pays du monde, et ce malgré l existence de 56 interventions à haut impact connues pour leurs efficacités à réduire la morbidité et la mortalité. En moyenne, 1 enfant sur 9 né en Afrique Occidentale et Centrale ne vivra pas jusqu à l âge de 5 ans. Alors que cette moyenne est de 1 enfant sur 152 dans les pays développés. Présentations: Redevabilité, Planification et Processus Budgétaire-Sensible au Genre + Structurer un Plaidoyer pour une Budgétisation Juste & Equitable Dheepa Rajan (WHO), Mbarou Gassama (UN Woman) & Kone Roland (Save the Children) La redevabilité est l obligation de rendre compte, de justifier et d être responsable pour les conséquences des actions, décisions et politiques prises. Il ne peut exister de

6 redevabilité sans l existence des mesures pour évaluer les actions pour lesquelles on est censé être responsable. L absence d expertise pour suivre et évaluer les conséquences d une politique, se traduit donc, en une absence de redevabilité. Le cycle de redevabilité comprend l analyse de la situation, la planification qui englobe le coût et la budgétisation, et le suivi des dépenses budgétisées. Dans la plupart des pays de la région, on note des faiblesses générales dans l étape de planification notamment le manque de priorités des plans de santé, le manque de synchronisation entre plusieurs plans de santé stratégiques, et le faible lien souvent fait entre la planification globale et la budgétisation du système de santé. L importance de prendre en compte le genre (sexe) dans le processus de planification et de budgétisation a été soulignée, étant donné que ce facteur influe sur la demande et l utilisation des services de soins. Dans ce contexte, le plaidoyer budgétaire en santé est un engagement stratégique dans les processus budgétaires nationaux, pour tenir les gouvernements redevables/comptables de la manière dont les ressources sont mobilisées, allouées et dépensées pour l atteinte de certains objectifs clés. Le plaidoyer peut se faire à tous les niveaux, et comprend certaines étapes stratégiques, qui permettent de réunir les évidences, mobiliser des ressources, mettre en œuvre un plan d action et suivre/évaluer l impact du plaidoyer afin d en tirer des leçons. Présentation et Etude de cas : Les Défis pour Accéder aux Budgets de la Santé + Rendre les Comptes Transparents Babacar Sarr (International Budget Partnership) & Boubacar Bougoudogo Il existe une corrélation négative entre la transparence budgétaire et la mortalité infantile et maternelle. Ce résultat a été démontré par une enquête sur l indice de transparence budgétaire dans 100 pays du monde, par le Partenariat Budgétaire International (IBP) en Dans plusieurs pays de la région, y compris les 5 pays représentés, les OSC, les parlementaires et les médias ont une capacité et un pouvoir limités à influencer les budgets pour plusieurs raisons au nombre desquelles on note, un faible accès aux informations budgétaires et une capacité de recherche inadéquate pour comprendre et analyser le projet de Loi. L enquête sur l indice de transparence budgétaire, réalisée par IBP, démontre l importance de promouvoir la transparence et la responsabilité dans les processus budgétaire, afin d améliorer la santé des mères et des enfants. Discussions Le rôle stratégique des collectivités locales et communautaires ainsi que le secteur privé dans le processus de planification et budgétisation du système de santé a été soulevé lors des discussions. Les participants ont aussi longuement débattu sur les raisons qui pourraient expliquer les faiblesses générales identifiées dans le cycle de redevabilité, plus particulièrement durant l étape de planification. Prenant l exemple de la fragmentation des plans, ceci pourrait être dû à une stratégie de mobilisation de fonds auprès des bailleurs internationaux. En effet ces derniers ont diverses approches et mécanismes de financement des programmes de santé. Les participants ont sollicité HHA ainsi que d autres partenaires présents, de faire un plaidoyer auprès d autres bailleurs de fonds afin de mieux s aligner sur les priorités et processus budgétaires des pays, pour améliorer la santé des mères et des enfants. La nécessité d investir suffisamment de fonds pour

7 effectuer de manière régulière une bonne analyse de la situation sanitaire, pourrait faciliter une meilleure priorisation des stratégies et interventions dans les plans de santé. Un autre aspect également débattu, a été la capacité qu avaient, les parlementaires dans les 5 pays d influencer les budgets de santé, ainsi que la possibilité des OSC et des médias à participer lors des processus de planification et budgétisation. Il semble y avoir un accord sur l idée que, les parlementaires tandis qu ils ont le pouvoir d influencer le budget, ils n ont cependant pas la capacité technique requise ni assez de temps pour pouvoir exercer cette influence. Jour 2: Thème: Equité, Efficience et Viabilité des Systèmes Cette deuxième session avait pour objectif de renforcer la capacité des participants à mieux comprendre et analyser les budgets de santé, l espace fiscal pour la santé et d avoir une connaissance du processus et le cycle budgétaire dans les pays. Présentations et Etude de Cas: Elaboration des Politiques Nationales et Simulation des Coûts + Le Processus de Budgétisation Seydou Coulibaly (OMS) & Boubacar Bougoudou Les étapes du processus d élaboration des plans nationaux de développement sanitaire débutent avec une analyse de la situation, la définition des priorités, la planification, la mise en œuvre et enfin le suivi et l évaluation. L estimation des coûts détaillés du plan doit se faire en même temps que la planification stratégique et non pas à la fin de la planification. De même, la budgétisation du plan doit être en adéquation avec les priorités identifiées à travers l analyse de la situation. L importance de développer des scénarii de coûts et ensuite examiner les coûts et l impact de différents scénarii vis-à-vis l espace fiscal a été souligné, ceci afin de s assurer de la viabilité financière des plans. Finalement, les plans doivent être développés de manière participative et inclusive, impliquant toutes les parties prenantes : collectivités locales, le secteur privé, les médias, les OSC, les parlementaires, etc. Prenant l étude de cas du Mali, le budget a été défini comme un ensemble de documents votés par le parlement, qui prévoient et autorisent les recettes et les dépenses de l Etat au cours d une année. Le cycle budgétaire comprend la phase d élaboration du budget, la phase d exécution et enfin la phase de contrôle du budget. A chaque niveau de ce cycle budgétaire, il existe des points d entrées pour faire un plaidoyer et influencer le budget. Par exemple pendant la phase d élaboration du budget, plus particulièrement durant l étape de la détermination du cadrage budgétaire à moyen terme et la tenue des conférences budgétaires, un plaidoyer peut-être fait soit auprès du Ministère des Finances pour allouer plus de ressources dans le secteur de la santé, soit auprès du Ministère de la Santé pour une meilleure distribution des ressources entre les sous-secteurs de la santé. Durant l étape suivante, à savoir l exécution du budget, des enquêtes de suivi des dépenses publiques peuvent être effectués avec des outils disponibles, afin de vérifier le niveau d exécution du budget et faire un plaidoyer pour l exécution totale du budget planifié.

8 Présentations: Quel Espace Fiscal pour Améliorer la Santé Maternelle et Infanto- Juvénile + Gestion des Finances Publiques Thi Minh Phuong (UNICEF-Wcaro) & Bakari Coulibaly (Ministère des Finances- Mali) L espace budgétaire est la marge qui permet au gouvernement d affecter des ressources à la poursuite d un objectif déterminé sans mettre en péril la viabilité de sa position financière ou la stabilité de l économie. Considérant les perspectives de croissance économique dans chacun des pays représentés à l atelier durant la période de 2013 à 2018, par des estimations du FMI et tenant compte de la déclaration d Abuja, signé par les pays, il existe des opportunités de plaidoyer pour accroître l assiette fiscale pour la santé maternelle et infanto-juvénile. Des exemples de stratégies pour augmenter l espace fiscal comprennent (i) la redistribution des allocations budgétaires, (ii) l amélioration du rapport coût-efficacité des allocations, (iii) une meilleure efficience et gouvernance des dépenses publiques, (iv) combattre l évasion fiscale-corruption, (v) réforme fiscaletaxation progressive sur les revenus élevés : industrie ressources naturelles et minière etc. Des exemples de bonnes pratiques en gestion des finances publiques selon les normes de l Union Economique et Monétaire Ouest Africaine incluent : la légalité et la publication des opérations financières publiques, l élaboration et la présentation des budgets publics, la mise en œuvre des recettes et des dépenses et l information du public. Il existe également des outils d évaluations pour mesurer la performance de la gestion des finances publiques. Un indicateur de l outil PEFA (Dépenses Publiques et Responsabilité Financière) permet de faire cela en mesurant le rapprochement obligatoire et systématique des dépenses réelles avec les prévisions budgétaires. Les enquêtes budgets ouverts de IBP, tentent également à rendre opérationnels, certains principes, standards et normes liés à des pratiques et systèmes budgétaires transparents et responsables. Discussions En rapport avec les stratégies pour augmenter l espace fiscal pour la santé maternelle et infanto-juvénile, les représentants des ministères des Finances ont partagé leurs inquiétudes sur les défis pour accroître l assiette fiscale notamment : un manque de fonds et la difficulté de mobiliser des fonds supplémentaires, de fortes pressions fiscales, un large secteur informel qui rend difficile la taxation, et les diverses méthodes d estimation des coûts des plans de santé dans les pays. Ils ont également souligné l importance de bien dépenser les budgets de santé disponibles afin d améliorer la santé des mères et des enfants, avant de demander plus d argent pour la santé. Le rôle des OSC au cours du cycle budgétaire de la santé a aussi été soulevé. Au Burkina Faso par exemple, les OSC peuvent influencer les budgets jusqu au moment du

9 vote à l Assemblée Nationale. En RDC, un travail de plaidoyer a été fait pour permettre aux OSC de participer aux conférences budgétaires. Au Mali, les OSC peuvent participer dans le processus une fois que l enveloppe budgétaire a été envoyée aux différents ministères. Une question a été soulevée, de savoir comment les OSC peuvent mener un plaidoyer efficace sur la base des évidences dans des contextes où les systèmes nationaux d information sanitaire sont faibles et peu fiables? Une autre observation a été faite sur l importance d impliquer davantage les médias tout au long du processus de planification et budgétisation de la santé, afin qu ils puissent communiquer au large public, les activités prioritaires et les enjeux du plan national de développement sanitaire. Jour 3: Thème: Participation Citoyenne pour la Santé de la Mère et de l Enfant Cette dernière session de l atelier de Dakar a porté sur l importance de la participation citoyenne dans la planification et le cycle budgétaire de la santé. Des mécanismes de contrôles citoyens des budgets de santé ont été présentés à travers des études de cas et la valeur ajoutée de comptes nationaux de la santé comme un autre mécanisme de suivi des dépenses nationales de la santé a été également souligné. Présentations: Suivi des Dépenses avec les Comptes Nationaux de la Santé + Les Audits Citoyens-Responsabilité Sociale Nathalie Van de Maele (WHO-Geneva), Thi Minh Phuong (UNICEF-Wcaro) & Itunu Kuku (World Vision) Les comptes nationaux de la santé (System of Health Accounts-SHA 2011), sont des systèmes comptables (reconnus internationalement) qui permettent de suivre les dépenses de santé par bénéficiaire, par maladie, par groupe d âge ou par région. Ils permettent d analyser les flux financiers pour répondre à certaines questions clés des systèmes de santé comme : d où viennent les fonds, qui gère ces ressources, et où vont ces fonds. Le SHA 2011 fait un meilleur lien entre le système sanitaire et l environnement macroéconomique, et permet de (i) comparer le budget planifié avec les dépenses effectuées, (ii) vérifier les niveaux de dépenses en santé par rapport au produit intérieur brut des pays (15% comme convenu dans la déclaration d Abuja), (iii) vérifier si les dépenses effectuées respectent les priorités nationales identifiées dans les PNDS. Le SHA 2011 ne permet pas, cependant, de savoir si les allocations en santé sont justes et équitables et si elles sont allouées aux bons endroits ou pas. La plupart des pays de la région y compris les 5 pays présents à l atelier, ont inscrit dans leurs constitutions nationales, le droit à la santé. Ceci implique une responsabilité sociale citoyenne, qui permet aux populations d exercer leurs droits à la santé, soit en demandant une réponse au gouvernement, soit en accédant à des mécanismes d appels pour s assurer que le gouvernement met en œuvre une décision/politique prise, ou encore, en demandant à ce dernier de rendre des comptes sur certaines décisions/actions prises. Les budgets participatifs, le suivi budgétaire ou encore les audits participatifs, sont des mécanismes de contrôle citoyen sur la gestion des finances publiques. L exemple d un audit citoyen et la responsabilité sociale au Burkina Faso a été souligné notamment à travers «le projet

10 d appui au contrôle citoyen à la redevabilité et la transparence des dépenses publiques de l éducation de base dans 20 communes du pays». Panel des Journalistes Le panel des journalistes a débattu sur la question «quel est le rôle du média dans la redevabilité, la planification et la budgétisation du système de santé»? Les points clés ci-dessous ont été relevés : Les médias sont indispensables pour diffuser l information et permettre au large public de comprendre les enjeux de leurs engagements dans le processus ; Les médias doivent de plus en plus se former sur le domaine et acquérir une compréhension adéquate du budget de santé, y compris l ensemble du processus de planification et de budgétisation. Ils doivent aller sur le terrain, interagir avec les communautés, suivre les dépenses en santé effectuées et s informer des mécanismes de gestion et de contrôle budgétaire, afin de pouvoir jouer un rôle d activiste pour la santé des mères et des enfants ; Les journalistes doivent faire du journalisme citoyen, en traitant et respectant les informations publiques comme telles, et en se gardant de faire passer des messages propagandistes ; Les journalistes doivent inciter le débat public et susciter une réflexion approfondie au sein des populations, sur les initiatives de santé promues par les gouvernements. Ex : la couverture maladie universelle ; Les journalistes doivent être associés tout au long (avant, durant et après) des processus de planification et budgétisation des systèmes de santé. Discussions et Travaux de Groupe Des commentaires pertinents ont été faits sur la SHA 2011, plus particulièrement sur comment les médias peuvent utiliser les résultats du SHA pour inciter un dialogue citoyen sur les dépenses nationales de la santé. Les difficultés que pourraient rencontrer les médias dans leurs rôles d inciter le dialogue citoyen sur les budgets et dépenses en santé ont également été soulevées comme le fait

11 que l information dans certains pays est contrôlée par le gouvernement et les dangers qui peuvent survenir en essayant de jouer un rôle d activiste. A travers des travaux de groupes, les participants ont ensuite élaboré des ébauches des plans de plaidoyer par pays, qu ils finaliseront et mettront en œuvre dans leurs pays respectifs pour améliorer la transparence et la redevabilité dans le secteur de la santé, afin d améliorer la santé des mères et des enfants. Messages Clés Transversaux et Recommandations Les messages clés transversaux de l atelier régional HHA sur l analyse des budgets et le plaidoyer pour la santé sont les suivants: 1. Nous (OSC, médias, parlementaires, représentants des Ministères de Santé et de Finances, partenaires techniques et financiers/bailleurs de fonds) sommes tous responsables et redevables des engagements nationaux et internationaux pris par nos gouvernements pour améliorer la santé des mères et des enfants. 2. La transparence dans la planification et le cycle budgétaire de santé a un impact significatif sur la mortalité maternelle et infanto-juvénile. Plus de transparence dans le processus est associé à de meilleurs résultats pour la santé des mères et des enfants. De ce fait, toutes les parties prenantes, doivent participer dans le processus de planification et budgétisation du système de santé et exercer leurs divers rôles pour promouvoir une plus grande transparence et redevabilité dans le secteur. 3. Les gouvernements doivent rendre publics les documents et informations sur les budgets de santé une fois que ceux-ci sont finalisés et approuvés. 4. Les partenaires techniques et financiers et bailleurs de fonds, doivent s aligner sur les priorités de santé des pays y compris leurs processus et cycle de planification et budgétisation du système, afin de promouvoir une meilleure transparence et redevabilité pour la santé des mères et des enfants. 5. Le plaidoyer est une action concrète et stratégique qui doit être mis en œuvre en suivant toutes les étapes stratégiques du cycle de plaidoyer afin d apporter des changements positifs et durables. Il existe plusieurs points d entrée dans tout le processus de planification de la santé, l élaboration et l adoption du budget et enfin le suivi et contrôle de l exécution du budget, durant lesquels un plaidoyer peut influencer de manière positive les budgets de santé. La participation et le contrôle citoyen est un élément essentiel pour la transparence et la redevabilité. 6. Les médias, les OSC et les parlementaires devront continuer à communiquer et travailler ensemble afin de mettre en œuvre des actions de plaidoyer stratégiques, qui pourront accroître la transparence et la redevabilité dans le secteur santé dans

12 leurs pays respectifs. Ces deniers pourraient également suivre et s informer des mécanismes d audits et de contrôle (nationaux et internationaux) des dépenses des budgets de santé et s assurer que les gouvernements prennent en compte les recommandations qui résulteront de ces audits/contrôles budgétaires. Prochaines Etapes Au cours des séances des travaux de groupes durant le dernier jour de l atelier, les divers profils de participants de chaque pays se sont regroupés pour élaborer une première ébauche de plan de plaidoyer qu ils devront finaliser et mettre en œuvre dans leurs pays respectifs. Bien que les sujets de plaidoyer qui ont été proposés dans les ébauches des plans de plaidoyer pourraient changer ou être modifiés dans les pays, voici cependant les thèmes de plaidoyer qui ont été suggérés par les équipes pays: L équipe du Burkina Faso : Insuffisance du financement du système d information et de communication sanitaire. L équipe du Mali : Amener le gouvernement à augmenter le budget alloué au secteur de la santé à 15% du budget de l'etat (cf. déclaration d'abuja). L équipe du Niger : Comment améliorer le financement de la gratuité de soins (Assurer la mise à disposition effective des ressources allouées à cette gratuité). L équipe de la RDC : Faible taux d exécution du budget de la Santé (2011 : 42,49% ; 2012 : 49% et 2013 : 16% au premier semestre). L équipe du Sénégal : Amener le ministre de l économie et des finances à relever la ligne budgétaire pour l achat de vaccins et consommables à 1,738 milliard en 2014 et 3,377 milliards en 2015 Les ébauches des plans d action seront finalisées et mises en œuvre dans les pays avec un appui technique et financier des partenaires de HHA.

13 Annexe Liste des Participants : Atelier Régional HHA-Liste des Partici Synthèse de l Evaluation de l Atelier : MACS Évaluation de l'atelier HHA 06.2 HHA Eval results (1).pdf Note Conceptuelle : Atelier Régional HHA-Agenda & Note Déclaration des Organisation de la Société Civile : Déclaration de Dakar_OSC AOC.pdf

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