Être à Copacabana le 5 août, c est toute une aventure!

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Paulette Gagnon
il y a 7 ans
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1 Copacabana ou surréaliste la journée À noter : l ensemble des faits relatés dans cet article sont véridiques, se sont tous déroulés dans la même journée, et ont été observés sans consolation de substances psychotropes quelles qu elles soient, pas même une goutte d alcool. Vendredi 5 août Copacabana. (la date à toute sont importance) Être à Copacabana le 5 août, c est toute une aventure! Ce jour, c est celui de la fête de la vierge. Pour l occasion, la ville est transformée en un immense marché avec des stands de décoration et d accessoires plus kitsch les uns que les autres, des stands de nourriture, des fanfares, des défilés et des centaines de personnes qui campent au milieu de ce joyeux bordel. Oui mais pourquoi les Boliviens viennent de tous le pays à Copacabana le 5 août? Je vous préviens, la réponse est tout ce qu il y a de plus étrange puisqu ils viennent faire bénir Leur voiture! Laisser moi vous raconter comment cela se passe. D abord, ils décorent leurs voitures de fleurs, de symboles religieux et ils les coiffent d un chapeau (mmm). Ensuite, sur le capot, ils installent tout un tas d objets symbolisant ce qu ils demandent lors de la bénédiction : maquettes de maison, poupons, tas de faux billets, faux diplômes d Harvard, crapaud/prince charmant Tout y passe. Puis, un prêtre passe de voiture en voiture, ouvre les portes

Enfin, les voitures bénites montent vers une statut qui domine la ville pour terminer le processus.

2 et le capot et asperge l ensemble d eau sous le regard admiratif des familles. Après, une bouteille de «champagne» est ouverte, ils arrosent la voiture en même temps qu ils y jettent des confettis. Enfin, les voitures bénites montent vers une statut qui domine la ville pour terminer le processus. Un moment complètement surréaliste pendant lequel, même si nous respectons bien évidement leurs croyances, il est difficile de ne pas prononcer «Mais ils sont fous ces Boliviens» une fois par minute!

Après cette journée «agitée», nous quittons Copacabana pour rejoindre La Paz le soir même en bus Et nous étions loin de nous douter que ce transfert qui devait durer 2h30 allait lui

), nous avons dû marcher avec nos sacs à dos (Billy pese quand même 22kg!) pour rejoindre notre bus.

16 Après cette journée «agitée», nous quittons Copacabana pour rejoindre La Paz le soir même en bus Et nous étions loin de nous douter que ce transfert qui devait durer 2h30 allait lui aussi se transformer en un moment surréaliste! D abord, comme la ville est encombrée de voitures venues se faire bénir (j ai toujours du mal à me faire à cette idée!), nous avons dû marcher avec nos sacs à dos (Billy pese quand même 22kg!) pour rejoindre notre bus. Une fois arriver en haut, et nos sacs chargés dans le bus, nous avons attendu une petit demi heure pour que le chauffeur daigne démarrer Jusque là rien d anormal! Sauf que pendant cette demi heure, nous apprenons que nous ne serons pas à La Paz à 21h mais plutôt autour de 23h30 et que

Au bout d une heure, nous arrivons donc au bord du lac, il fait nuit, il fait froid et comme

17 d ici une heure notre bus sera chargé sur une barge pour traverser le Lac Titicaca. Le bus? Sur une barge? Bon OK. Mais nous? Ça c est surprise! Au bout d une heure, nous arrivons donc au bord du lac, il fait nuit, il fait froid et comme le reste de la journée le seul mot qui puisse décrire ce moment est surréaliste. Notre bus est poussé sur une plateforme en bois plus que

sommaire, elle même poussée avec de grands bâtons par plusieurs hommes pour la faire avancer sur le lac. On rit. On rit encore Puis on fini par se demander comment ils vont nous faire traverser.

18 sommaire, elle même poussée avec de grands bâtons par plusieurs hommes pour la faire avancer sur le lac. On rit. On rit encore Puis on fini par se demander comment ils vont nous faire traverser. Après la journée que nous venons de passer, on est sûrs d une seule chose : les Boliviens sont capables de tout! On fini par nous montrer une barque rouge sur lequel nous embarquons. On rit, encore. Beaucoup. Un bateau, beaucoup de monde, de nuit Y a presque un côté réfugiés clandestins. Alors que nous sommes tous à bord, le bateau (la barge devrais-je dire), reste à quai. Etrange. Nous nous demandons tous ce que nous pouvons bien attendre comme ça Là franchement il ne manquerai plus que nous attendions une des fanfare de la fête de la vierge «Et les gars, c est pas un mec avec une trompette qui arrive là?» Nous, la fanfare Al capone, ses trompettes et autres instruments, la nuit, le lac Titicaca, sur un bateau sans lumière où une lampe de poche sert de phare On est pas bien là! Le mot de la fin? Mais ils sont fous ces Boliviens! Et nôtre arrivée à La Paz? Et bien Surréaliste. Pour changer : )

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