Microcrédit en Afrique: le système bancaire orienté vers le social Marco Leofrigio La naissance du microcrédit est attribuée à l économiste du

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1 Microcrédit en Afrique: le système bancaire orienté vers le social Marco Leofrigio La naissance du microcrédit est attribuée à l économiste du Bangladesh et prix Nobel en 2006 Muhammad Yunus, fondateur de la célèbre Grameen Bank, même si en réalité la Grameen Bank est basée sur les principes du crédit coopératif, déjà énoncés en Allemagne par Frédéric Guillaume Raiffeisen dans la moitié du XIXe siècle. En 1840, dans un contexte agricole, Raiffeisen fonda la première caisse rurale laquelle, en opérant dans un petit marché (deux villages maximum), en réservant le crédit aux membres (qui avaient une responsabilité illimitée) et en pratiquant un taux d intérêt bas, chercha de faire circuler dans le territoire les maigres ressources disponibles, afin de faciliter les investissements et la modernisation du secteur agricole et des économies locales. Ensuite en 1850 Hermann Schulze- Delitzsch, en se basant sur les mêmes principes du crédit coopératif mais dans un contexte urbain, fonda la première banque populaire, qui avait le but de moderniser le petit commerce et l artisanat urbain. Les origines de la Grameen Bank, au contraire, remontent à 1976, quand le professeur Muhammad Yunus, qui était responsable du programme sur l économie rurale de l Université de Chittagong, pensa qu il était nécessaire de lancer un projet de recherche ayant le but de concevoir une banque qui pouvait satisfaire les exigences de la population rurale, qui vivait dans des conditions de grande pauvreté et de totale dépendance de leurs employeurs. De cette recherche est née «The Grameen Bank Project» (dans la langue bengali, Grameen signifie rural ou village), c est-à-dire une banque spécialisée dans 1

2 l allocation de petits crédits en faveur des plus pauvres et des femmes entrepreneuses. Pour M. Yunus «l objectif est de faire tout le possible pour mettre fin à la pauvreté, une condition qui mortifie la personne dans sa nature la plus profonde». La construction d un «social welfare» orienté vers les associations sans but lucratif est donc le défi avancé par M. Yunus et par beaucoup d autres qui ont suivi son exemple. Le microcrédit se caractérise par des spécificités uniques: «inclusion» et «orientation vers le social», qui représentent la naissance d un système totalement neuf, soit pour le type d approche vers les pauvres, soit pour la gestion directoriale qui guide les institutions de microcrédit et de microfinance. C est une différente façon de «faire une banque», une banque orientée au bien-être social. Donner du «crédit» aux gens Quand on parle de microcrédit, on entend l allocation de petits crédits à ceux qui vivent dans des conditions de grande pauvreté, afin de faire réaliser des projets qui leur permettent de disposer d un revenu et de devenir autosuffisants. Avec le terme microfinance on entend, au contraire, l élargissement des services offerts, qui ne se limites pas aux microcrédits, mais qui comprennent aussi l offre de microassurances, de micro-leasing et d autres choses encore. Avoir la disponibilité de crédit de la part d un système avec les susmentionnées caractéristiques, c est avoir la possibilité de choisir, sans être opprimés par les usuriers ou par les employeurs. Les définitions de microcrédit varient de pays à pays, mais ce qui est vraiment important souligner ce sont les bénéfices, les retombées du 2

3 microcrédit et de la microfinance sur les systèmes économiques et sociaux locaux. Les bénéficiaires de la microfinance sont principalement les communautés rurales, surtout les femmes et les jeunes, et ceux qui travaillent dans le secteur de l économie informelle. Le puissant mécanisme de «donner valeur au petit épargne», pour ensuite le remettre en circulation dans la communauté, dans le village, déclenche un circuit qui a une énorme valeur positive et qui, avec la possibilité d accéder aux services de la microfinance directement dans son village, constitue un des piliers du succès et de la diffusion ininterrompue de la microfinance parmi les communautés rurales et parmi les habitants des villages. Le point focal est que ces personnes reçoivent du «crédit» au sens le plus large du mot, c est-à-dire de la confiance: confiance en euxmêmes et dans leurs capacités de travailleurs ou d entrepreneurs et confiance dans les communautés des villages qui, depuis toujours, constituent la cellule fondamentale de beaucoup de pays du sud. Donner crédit, c est donc déclencher le circuit de l épargne qui, avec la croissance du capital humain et du capital social, devient garantie de développement. C est aussi important et crucial que dans cette façon l épargne de la communauté puisse rester dans le territoire: la richesse qu un territoire produit reste là-bas, augmente, entraîne la croissance, apporte des bénéfices aux communautés et permet la réalisation d une économie circulaire qui crée le développement dans les campagnes et dans les zones marginales de la ville. 3

4 La croissance du microcrédit et de la microfinance en Afrique La réalisation dans le continent africain d un écosystème financier orienté vers le social, comme s est déjà vérifié au Bangladesh, en Inde et en Amérique Latine, constitue une pierre milliaire dans le parcours de croissance et de développement des communautés africaines. La microfinance qui s appuie sur la présence d un «capital social» a pris pied et s est répandue dans le continent africain, où le sens de la communauté et de l aide réciproque est fort et où l économie informelle l emporte, puisque elle se relie plusieurs fois aux traditions locales. Depuis toujours ils existent dans plusieurs parties de l Afrique des «banques de village», où les villageois mettent ensemble leurs épargnes afin de les investir dans quelque chose utile pour toute la communauté. En Afrique aussi les clients des services de microcrédit et de microfinance sont surtout des femmes, des propriétaires de micro-entreprises, des petits cultivateurs et éleveurs et, parfois, des villages entiers qui ont besoin de capitaux (par exemple pour des exigences dans le secteur sanitaire et de l éducation) pour bâtir des infrastructures qui l Etat ne construit pas. Un autre point crucial du succès de la microfinance est la tentative de surmonter les énormes distances qui caractérisent, plus encore que les autres continents, le très grand territoire africain. Les différents opérateurs se sont organisés dans l emploi de plusieurs méthodes, afin de pouvoir rapprocher les services financiers aux gens des villages, qui n auraient pas d autre façon d y accéder. Grâce à ces services mobiles, la microfinance arrive dans les communautés, en rompant la barrière de la mobilité. 4

5 Une façon classique est l emploi de bus ou de camions modifiés, afin qu ils puissent se déplacer sur le territoire, en rendant l utilisation des services de microfinance à portée de main. La technologie est l agent facilitateur qui intègre ces services mobiles. Dans la réalité vaste et variée de la microfinance mondiale, les technologies sont de plus en plus utilisées: même si elles sont de conception compliquée, leur emploi se révèle facile. C est proprement dans ce contexte que la technologie présente son meilleur visage de facteur habilitant et de facilitateur envers toutes les personnes qui n ont pas (ou qui ont très peu) d éducation scolaire. En Inde, par exemple, la banque ICICI a réalisé environ kiosques Internet, qui ont été placés dans des villages ruraux; ces kiosques, qui sont équipés avec des dispositifs de billetterie à bon marché, sont en train de fournir, depuis longtemps et avec succès, soit des services financiers, soit des services d autre nature. Mais en Bolivie la technologie est venue en aide des analphabètes. La Prodem FFP a réalisé une billetterie, nommée Smart ATM, qui est spécifique pour les paysans, en considération du fait que presque 30% de ses clients sont des illettrés. Cette Smart ATM utilise l empreinte digitale, des symboles en couleurs et elle est complétée par une voix préenregistrée, qui aide dans les différents passages des opérations. Au Malawi, ils ont fait le choix d employer des données biométriques et dans ce cas l empreinte digitale est utilisée pour la compilation des formulaires, en venant ainsi en aide des personnes analphabètes. Le boum de la téléphonie mobile, comme il est témoigné par le succès énorme qu elle a eu au Kenya, a depuis plusieurs années atteint les populations africaines, même si d une façon relative par rapport au 5

6 nombre d habitants qui possèdent un portable. Le téléphone mobile est un moyen de communication qui se prête très bien, grâce à sa simplicité d utilisation, à effectuer tous les services de «mobile banking»; il est très répandu dans les centres urbains, où des investissements ont été effectués pour installer les stations d émissions, tandis que la présence dans les zones rurales est très réduite ou nulle. Toutes les transactions les plus fréquentes sont véhiculées par le portable, qui est un instrument qui est en train de donner, même si de façon relative, une importante impulsion à la diffusion des services de microfinance. En juin 2011, un important accord pour la diffusion en Afrique des télécommunications mobiles dans le secteur bancaire a été signé. Ce récent accord concerne l Ecobank Transnational, un des groupes bancaires leader en Afrique, et la Bharti Airtel, la société de télécommunications du Bangladesh. Les deux entreprises qui ont signé l accord ont décidé d investir dans l étude et dans le développement de services financiers innovateurs, qui utilisent la technologie mobile, visant à servir le grand groupe d usagers qui utilisent peu les banques (ou qui ne les utilisent pas du tout). Selon les administrateurs délégués d Ecobank et d Airtel, ces nouveaux services de mobile banking pourront aussi donner une contribution efficace à l amélioration des économies des 14 pays où les nouveaux services technologiques seront distribués. 6

7 La Déclaration de Dakar et la création d AMFIN La Déclaration de Dakar de 2006 a représenté une importante mise en valeur du microcrédit dans le continent africain. La déclaration finale est la synthèse du prestigieux forum qui a vu la considérable participation de plusieurs gouvernements africains, de différentes organisations régionales, comme le NEPAD (New Africa s Partnership for Development), de banquiers centraux, d administrateurs délégués de banques et d assurances, d entreprises de money-transfer, de donateurs. La déclaration se raccorde aux objectifs du Millennium Development Goals, qui ont été fixés par l Onu, en posant comme grand défi une question considérée d importance capitale, c est-à-dire la «construction d un secteur bancaire/financier réellement inclusif». En bref, ils ont exprimé la nécessité de travailler pour élargir, d une façon considérable, l accès à tous les services de banque-assurance (microcrédits, mise en valeur des épargnes, micro-assurances, etc.) en faveur des pauvres, des revenus très bas, des chômeurs, des petites activités d entrepreneur. Le point fondamental qui a émergé est un développement du secteur de la microfinance qui puisse intéresser toutes les parties en cause, afin de permettre d approuver et de mettre en œuvre des projets soit à niveau national, soit à niveau régional. Les parcours de croissance de la microfinance devront être toujours plus adaptés aux réalités et aux exigences de chaque pays et de sa population. En plus, un comité de pilotage, qui a la fonction de collecter les informations les plus importantes, a été constitué, en tenant compte de la diversité des situations politico-géographiques et avec un regard au développement à long terme du secteur. 7

8 Ils ont aussi souligné la nécessité d une plus grande collaboration de la part des gouvernements nationaux, des opérateurs du secteur, des banques centrales, des financiers privés. En particulier, ils ont demandé aux agences de l Onu d augmenter leur participation financière et aussi leur consultation technique aux projets de microcrédit. Pour leur part les Nations Unies, dans le livre bleu sur la microfinance publié en 2006, ont tracé un parcours pour la Construction d un Secteur Financier inclusif pour le soutien du Développement (Building Inclusive Financial Sectors for Development); avec cette étude sur la microfinance ils ont essayé de fixer les pierres milliaires pour le développement et la consolidation des institutions de la microfinance. L institution de l AFMIN (Africa Microfinance Network), qui s est passée au Bénin à la fin de l année 2000, est un autre considérable pas en avant dans la construction et diffusion du secteur de la microfinance. Cette association sans but lucratif est dirigée par les plus importantes réalités de la microfinance africaine, en témoignage de la croissance et de la vitalité du secteur. L AFMIN est présent en 21 pays, représente plus d un millier d opérateurs dans le secteur qui, avec des dépôts de 1,2 milliards de dollars et des prêts de 2 milliards de dollars, a un bassin de 13 millions de clients et d environ 10 millions de déposants. L AFMIN a comme objectif le développement du microcrédit en Afrique sub-saharienne, à travers la création de nouvelles structures et le renforcement de celles déjà existantes, en essayant de mettre en facteur commun les différentes expériences et en partageant des standards communs afin d opérer au mieux. 8

9 L objectif fondamental d AFMIN est de faire travailler ensemble les différents opérateurs du secteurs, les hommes politiques, les organisations régionales, les donateurs de fonds et les experts de technologie, afin de construire des institutions de microfinance qui puissent répondre toujours mieux à toutes les exigences, soit de solidité économique, soit de variété des produits. Dans ce but se sont déroulées beaucoup d activités de formation technique pour la préparation des opérateurs. De la croissance à la consolidation Pour le système du microcrédit et de la microfinance il y a plusieurs problèmes et risques. Un de ces risques est constitué par le cours des flux de financement, puisque le système se base sur l épargne et sur les donations soit des privés, soit des organisations internationales et des gouvernements. Les flux d investissements étrangers pour le financement du microcrédit en Afrique sont en quantité réduite (seulement 7%) par rapport au total des investissements étrangers et par rapport aux flux qui parviennent en Amérique Latine (28%). De l autre côté, on peut craindre que le microcrédit puisse au fur et à mesure s éloigner de ses origines, c est-à-dire celles d aider les pauvres, se transformer dans une branche de la traditionnelle activité bancaire et devenir une activité purement commerciale. Au niveau des gouvernements africains et avec l appui des organisations internationales, c est important d avoir une stratégie pour faire face à la carence de fonds pour le système du microcrédit. 9

10 Ce n est pas un problème qu on peut éluder. Une des routes à parcourir pourrait être une intervention mixte publique/privé ou bien publique/organisations internationales. C est aussi important que le gouvernement de chaque pays puisse être garant, afin que l orientation vers le social et les coûts très bas du secteur de la microfinance ne soient pas changés. Une récente étude de l UNEP (United Nations Environment Programme) a mis en évidence que les barrières principales pour le système de la microfinance sont trois: les dimensions des opérateurs, qui sont trop nombreux et trop petits, la disponibilité de ressources pour l allocation des prêts et la nécessité de renforcer la réglementation en vigueur et les contrôles. Par rapport à la croissance impétueuse du secteur, il ne s est pas vérifiée, dans la plupart des cas, ni une croissance équivalente des capacités de gestion, ni une administration judicieuse des ressources financières affectées. L étude de l UNEP met en évidence l exigence de passer à une phase de consolidation et renforcement du système du microcrédit, afin de lui permettre de continuer sa mission et, au même temps, de rester sur le marché. L appui au secteur du microcrédit de la part des organisations internationales La Banque mondiale opère à travers l IFIC (International Finance Corporation), son bras opérationnel pour les investissements dans le secteur privé; depuis 2009, elle est en train d investir pour commencer le développement d un nouveau secteur, celui de la micro-assurance. Ce type de mini-assurance, conçu en partenariat avec la Swiss Re, 10

11 s adresse aux producteurs agricoles, afin de leur fournir une couverture en cas de diminution de la production de céréales à cause de la sécheresse. C est une partie d un projet global appelé GIIF (Global Index Insurance Facility) qui, selon l IFC, «devrait développer, dans l Afrique occidentale, un système d assurance pour le secteur agricole, en particulier au Sénégal, au Mali et au Burkina Faso. Ces nouveaux produits d assurance offriront aux petits producteurs des instruments pour faire face aux risques provenant d événements imprévus». Le centre d analyse et d étude des index de risque du GIIF, qui est au Sénégal, obtient les données nécessaires grâce aux satellites, qui couvrent géographiquement les trois pays qui sont impliqués dans la première phase du projet. Le but que l IFIC s est fixée est de commencer avec l implication dans le projet d au moins cultivateurs et ensuite, en 2015, d élargir la participation jusqu à producteurs agricoles. L IFIC est déjà présente depuis longtemps dans le secteur du microcrédit, comme partenaire qui finance beaucoup d initiatives qui comprennent aussi le continent africain, en considération du fait qu il s agit d une des zones géographiques les plus importantes dans la lutte contre la pauvreté. Le financement d initiatives relatives aux projets couvre à partir de 35% des fonds nécessaires pour commencer l activité et il peut couvrir jusqu à 50%, si l IFIC entre dans l actionnariat de la banque de microcrédit et en partage donc le risque d entreprise. Un autre projet considérable pour le développement du microcrédit dans les zones rurales est le Cabfin (Amélioration du Développement des Capacités en Finance Rurale), qui vise à mettre en valeur ce qui a été fait en matière de microfinance dans les zones rurales par les ONG et par les projets nationaux et internationaux. 11

12 Le projet Cabfin est coordonné par un groupe d agences formé par la FAO, l IFAD, CARE international et l anglais DFID (Department for International Development); ce groupe a été ensuite élargi à d autres partenaires financiers, comme la Banque mondiale, USAID, CGAP (Consultative Group to Assist the Poor) et la Regional Agricultural Credit Association. L objectif principal de Cabfin est la promotion de la réalisation de services et de structures de microfinance dans les zones rurales, afin de les rendre concrètement accessibles, en donnant ainsi une contribution tangible à la subsistance des familles rurales et à la lutte contre la pauvreté. Le projet se base sur la diffusion progressive des connaissances qui permettent d améliorer la construction et la mise en œuvre des services de microfinance. Cabfin mise sur la construction d un Centre d Apprentissage de Finance Rurale, basé sur la technologie web, qui puisse réunir les meilleures pratiques et les meilleurs matériaux pour le «capacity building» dans le secteur. En se fondant sur ce riche patrimoine formatif et informatif, on construit des parcours spécifiques de training pour les opérateurs locaux, complétés par des cours de formation, des forums permanents et des sessions d autoformation; ensuite, l activité de formation est continuellement mise à jour par un réseau sélectionné de formateurs. Les Nations Unies ont décidé de donner leur contribution au secteur du microcrédit/microfinance en décembre 1997 avec la résolution 52/194: «Le rôle du microcrédit dans la lutte contre la pauvreté». La résolution reconnait la valeur cruciale du microcrédit comme un instrument dans la lutte contre la pauvreté, une valeur qui est fondamentale aussi dans le continent noir, qui a déjà une solide 12

13 tradition dans les communautés rurales de mise en commun des ressources humaines et matérielles (techniques et financières) pour affronter et résoudre les nécessités et les problèmes communs. Une agence de l Onu très active est l UNCDF (United Nations Capital Development Fund), qui suit aussi le secteur de la microfinance, pour lequel a mis sur pied, en 1997, le projet MicroStart. Dans le cas spécifique de l Afrique, ce projet s adresse à des pays comme la Guinée, la Guinée Bissau, Cap-Vert, le Bénin, le Ghana, la Mauritanie, le Nigeria, le Niger, le Gabon, le Tchad, le Burkina Faso, le Libéria, le Sénégal et la Sierra Leone, avec des initiatives pour la création de services de microcrédit relatifs au développement de l économie locale. L objectif est de permettre aux tranches à bas revenu et aux pauvres d avoir un meilleur accès (ou un premier accès) aux services financiers. L UNCDF poursuit l objectif de «construire un système financier inclusif» et il travaille sur différents niveaux: du niveau politico-normatif à celui des infrastructures financières nécessaires, jusqu à promouvoir, même économiquement, la naissance des opérateurs du secteur. La diffusion du microcrédit et de la microfinance est donc promue et aidée par les bureaux locaux de l UNCDF, avec la réalisation de projets d assistance technique et de formation spécifique aux futurs opérateurs, basée sur la formation en classe et sur le terrain. Un projet MicroStart a normalement la durée de trois ans et se compose d une allocation initiale de dollars et d une équipe technique qualifiée et expérimentée, qui s occupe d étudier le marché local, de rédiger un plan industriel et d identifier les potentiels donateurs de fonds, essentiels pour continuer l activité après la phase initiale de départ. 13

14 Tous les projets MicroStart se basent sur la collaboration efficace avec les ONG spécialisées, les agences de crédit, les banques, etc. Par exemple au Kenya, un des pays leader en Afrique dans le secteur du microcrédit, MicroStart a obtenu un grand succès: en deux ans seulement, le secteur est passé de à plus de clients, tandis que les déposants ont augmenté jusqu à Le groupe des nations qui constituent le G-20 a formé le FIEG (Financial Inclusion Expert Groups), un super-groupe de travail spécialisé sur le thème de l inclusion financière. La constitution du FIEG a été décidée l année dernière pendant le sommet de Toronto, afin de rédiger une série de principes fondamentaux pour l inclusion financière, qui seront concrétises dans un plan structuré pour l amélioration de l accès des pauvres aux services financiers. Les réalités les plus significatives La grande croissance et la large diffusion en Afrique des services de microfinance sont la confirmation que ce continent représente un terrain fertile pour la diffusion de ces services financiers construits sur les exigences spécifiques des populations pauvres et à bas revenu. La grande diffusion parmi ces tranches de population est due soit à la faible pénétration des services bancaires classiques (concentrés pour la plus part dans les grands centres urbains, où arrivent les flux d investissements très rentables), soit à l énorme et traditionnelle présence de l économie informelle. Le secteur informel se fonde typiquement sur les «banques de villages», que nous trouvons, même si avec des noms différents, dans beaucoup de zones du continent: «ekub» en Ethiopie, «tontines» au Cameroun et au Niger, «susu» au Ghana, «isussu» au Nigeria, «gameya» en Egypte, «sanduk» en 14

15 Tunisie. La banque du village naît sur la base des valeurs de confiance, de forte cohésion sociale et de solidarité qui existent entre les membres d un village, qui à leur tour sont les mêmes gérants des ressources mises en commun; ensuite, ils s appuient sur une banque locale pour effectuer les opérations de dépôt/prêt. Les services de microfinance sont affectés dans différentes façons: en effet, nous avons les «banques de village», le crédit coopératif, les caisses d épargne et de crédit des communautés rurales et plusieurs structures classifiées comme non-bancaires, c est-à-dire des réalités comme les ONG, qui s occupent exclusivement de microcrédit, sur le modèle de la Grameen Bank de M. Yunus. On voit aussi la forte vitalité et le dynamisme de ce secteur dans la diversité des donateurs, ce qui démontre que cet écosystème fonctionne très bien. En particulier, les deux grandes régions orientales et occidentales de l Afrique différent dans la typologie des opérateurs du système de microfinance. L Afrique occidentale se caractérise historiquement par une forte présence du crédit coopératif, des caisses d épargne rurales, suivies par la présence des «banques de village» et, à partir des années 80, par la grosse diffusion des «ONG de la microfinance». Le crédit coopératif est très présent au Togo, au Bénin et au Burkina Faso: il s agit d un système qui fonctionne, qui est articulé sur trois niveaux (local, régional et national) et qui brille pour le haut taux de remboursement des prêts affectés. Les ONG ou les groupes solidaires sont plus répandus en Guinée et au Burkina Faso, où il y a aussi les traditionnelles «banques de village», qui en tout cas sont présentes dans tous les pays de la région. 15

16 En Afrique orientale, au contraire, il y a une présence plus grande des banques de village et d ONG sur le style de la Grameen Bank. En substance, la culture solidaire à niveau rural est très forte parmi les populations de l Ethiopie, de l Ouganda, du Kenya, etc. Les recherches et les données recueillies sur le terrain témoignent concrètement cette grande croissance de la microfinance, comme il le témoigne par exemple l étude faite par l AMAF (Africa Microfinance Action Forum), même si cette étude se limite à analyser seulement les données de quatorze pays africains. Il résulte qu il y a des succès considérables, comme dans les cas de l Ethiopie et du Maroc avec presque deux millions de clients, une chose qui était vraiment impensable il y a seulement une dizaine d années. Les plus récentes données disponibles sur l année 2010 synthétisent mieux que beaucoup de mots la grande validité du modèle de la microfinance. L étude faite par la CGAP et par Microfinance Information Exchange sur la région sub-saharienne prévoit une croissance de 5,1% en 2011 et de 5,2% en 2012, après une descente de 6% causée par la crise financière mondiale de 2008; la croissance est corroborée aussi par les bonnes données macroéconomiques et par le flux, qui est en augmentation, de capitaux privés. Dans l écosystème de la microfinance africaine, ce sont les épargnes et les dépôts qui tirent l allocation des prêts et les données recueillies sont claires: face à 4,7 milliards de dollars de prêts affectés, il y a plus de 5,2 milliards de dollars de dépôts. C est une donnée qui positionne les pays subsahariens parmi les trois premières régions du monde, où on peut relever ce rapport favorable entre les volumes des dépôts et les volumes des prêts affectés. 16

17 Il faut cependant dire que en 2010 le volume des prêts est augmenté d environ 20% seulement au Kenya, en Ouganda, au Cameroun, au Nigeria et en Afrique du Sud, où le volume des prêts accordés par la société sud-africaine Capitec, qui est la plus grande du pays, est augmenté de 26% et a atteint et franchi le seuil d un million de client. Une augmentation des prêts affectés, pour environ opérations, s est produite aussi en Ethiopie et au Kenya, tandis qu une réduction s est au contraire vérifiée au Mali, au Ghana et en Tanzanie. Du côté des déposants, on peut affirmer que les volumes totaux des dépôts effectués ont augmenté, même si une augmentation significative s est produite seulement dans très peu de pays (Kenya, Ouganda, Nigeria, Côte d Ivoire). Une autre donnée qui témoigne la force du secteur est le fait que dans les pays sub-sahariens, tandis que le système bancaire classique sert 40% de la population qui accède aux services financiers, le 60% restant s adresse à la microfinance et au crédit coopératif, aux caisses rurales et aux banques de village. Le Kenya, un cas d étude à niveau mondial Dans ce pays, la naissance du crédit coopératif remonte à la fin des années 60, quand beaucoup de coopératives agricoles créèrent une section financière spécifique, qui avait le but de prêter l argent aux associés. Ensuite dans les années 80, en se fondant sur le succès de la Grameen Bank, il y a eu la prolifération des «ONG de la microfinance». Le Kenya constitue un cas d étude à niveau mondial sur le succès des services de microfinance, en s agissant d un pays dans lequel environ 10% de la population accède aux services bancaires seulement à travers les coopératives de crédit et les institutions de microfinance. 17

18 Une des plus grandes réalités au Kenya et dans le continent est le KWFT (Kenya Women Finance Trust). Sa devise est «Banking on Women». Le KWFT a été la première institution de microfinance totalement dédiée aux femmes, qui a été officiellement autorisée par la Banque centrale du Kenya à fournir des services financiers au publique et à les mettre à la disposition des femmes. Le KWFT est entièrement contrôlé par l ONG Kenya Women Holding Company Limited. Le projet du Women Trust est parti de loin, depuis 1981, quand un groupe de femmes (avocats, entrepreneuses et fonctionnaires de banques) s est associé pour fonder le KWFT, qui avait comme seul objectif celui de se spécialiser dans l offre d un portefeuille de produits et de services financiers exclusivement taillés pour les exigences du monde féminin. L expansion du KWFT a commencée par les centres urbains, pour ensuite s étendre dans les zones rurales. Selon les données de 2010, ils ont atteint un niveau de clients, éparpillés dans huit provinces. Le staff est passé de seulement six personnes en 1992 aux employés d aujourd hui: dans le cours de cette année, ils seront ouverts des nouveaux bureaux, qui s ajouteront aux 202 actuels. La deuxième réalité de microfinance kényane est l ONG Jamii Bora (qui en langue swahili signifie «les bonnes familles»), l institution de microfinance la plus grande du Kenya qui, avec plus de clients, est à l avant-garde même dans les technologies d allocation de services de microfinance. Depuis 2007, elle a décidé d utiliser le mobile banking pour permettre l accès à ses services à travers le portable. 18

19 L emploi de la technologie mobile a également été choisie pour les plus de 200 POS (points de vente) éparpillés dans le pays qui, à travers l identification du client avec des cartes magnétiques et avec l empreinte digitale, d un côté ont réduit le risque de fraudes et de l autre ont apporté une forte augmentation du nombre d opérations effectuées par les clients. Le «susu» du Ghana Au Ghana, la diffusion de la microfinance a trouvé un terrain fertile dans l ancienne forme de récolte de l épargne typique des zones rurales, qui est appelée «susu». Même ici la participation féminine est très forte, au point que les femmes représentent 70% des clients qui utilisent les services du microcrédit. La microfinance au Ghana s articule en trois domaines principaux: - le domaine formel, où opèrent les banques traditionnelles et les caisses d épargne; - le domaine semi-formel, où nous trouvons les ONG et les structures de crédit coopératif; - le domaine informel avec les groupes et les clubs «susu». 19 Le susu est une forme traditionnelle d associationnisme volontaire, qui n est pas réglée et qui a l objectif de recueillir les épargnes des associés, pour ensuite les transformer en petit prêts. Depuis 2010, afin de satisfaire les exigences des zones rurales, où le nombre de personnes qui n utilisent pas les banques est très haut, le Ghana a pris la route (qui avait déjà été expérimentée au Malawi) de l emploi des données biométriques pour faciliter ceux qui ne savent ni lire, ni écrire.

20 C est un projet dédié aux zones rurales qui seront insérées dans le système national des paiements à travers des cartes à puce; à la base du projet il y a aussi un fort investissement pour mettre à jour le système des paiements interbancaires (Ghana Interbank Payment and Settlement Systems). L emploi de l empreinte digitale, grâce à la technologie, permettra de sauter un gros obstacle et fournira une possibilité concrète d accès aux services de microfinance. Une des plus grandes réalités de microfinance féminine est représentée par la WWBG (Women s World Banking Ghana Savings and Loans Company Limited), qui est active depuis 1996, avec environ clients et un total de dépôts équivalent à 48 milliards de dollars. Parmi les actionnaires il y a le Databank Group, l Africa Microfinance Fund et le Nordic Microcap; en plus, la WWBG est affiliée au réseau international Women s World Banking, qui est présent dans 33 pays du monde et qui sert 16 millions de personnes. La WWBG affecte des prêts articulés en microcrédits ou petits crédits, en faveur de personnes ou de groupes. Depuis 2007 a été créée une structure dédiée aux services bancaires de type virtuel, c est-à-dire en exploitant les technologies informatiques et de télécommunications est possible accéder aux services et aux produits de la WWBG sans aller dans une de ses succursales. Une autre réalité dans le secteur de la microfinance est le SAT (Sinapi Aba Trust), une organisation sans but lucratif qui est née en 1994 et qui a clients et 18 succursales, avec un taux de croissance spectaculaire de 150%. C est la troisième réalité au Ghana pour ce qui concerne le volume des prêts, qui a atteint un total de 8,5 million de dollars, avec seulement 2% des activités à risque. 20

21 Les femmes comme protagonistes La donnée la plus importante qui émerge dans le domaine du microcrédit et de la microfinance est la présence décisive du monde féminin. Dans des pays comme le Bénin et le Sénégal, la microfinance et l attention au monde féminin sont devenus important jusqu au point d instituer un ministère spécifique: au Bénin, le Ministère de la Microfinance et de l Emploi des Jeunes et des Femmes et au Sénégal le Ministère de l Entreprenariat féminin et de la Microfinance. Dans les deux pays ces ministères ont été créés avec l objectif de mettre en valeur les femmes entrepreneuses, dont la croissance et le développement vont de pair avec la contribution fondamentale en terme d épargne que les femmes apportent au secteur de la microfinance. C est certainement une raison en plus pour donner le prix Nobel 2011 à la femme africaine, comme il est souhaité par plusieurs personnes. Selon une récente étude du secteur, dans les pays sub-sahariens 62% des clients sont des femmes et la subdivision en quatre sous-régions montre l Afrique occidentale en première position avec 70,2% de clients femmes, l Afrique australe est deuxième avec 61,84%, l Afrique orientale est troisième avec 56% et l Afrique centrale est quatrième avec 43%. Dans l ensemble, les deux tiers des services financiers sont destinés aux femmes, pour la croissance des entrepreneuses mais aussi pour le financement de cours professionnels, de cours sur les droits civils et d autres cours similaires, comme aussi pour le financement de services d assistance aux victimes de violences. 21

22 D autre part, on observe que la représentation dans les différents conseils d administration des organisations de microfinance est seulement d environ 15%. C est évident que, de ce point de vue, la route pour l affirmation pleine en Afrique de l univers féminin est encore longue. 22

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