Les ORTHOPTERES DU MARAIS DE St GEORGES DE REX. Deux-Sèvres (79)

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1 Les ORTHOPTERES DU MARAIS DE St GEORGES DE REX Deux-Sèvres (79) OPIE Poitou Charentes 2005 François VENEAU

2 Les ORTHOPTERES DU MARAIS DE St GEORGES DE REX Deux-Sèvres (79) François VENEAU OPIE Poitou-Charentes 4, rue de l Aqueduc St BENOIT francois.veneau@wanadoo.fr Les photographies de la page de couverture : - En haut : Parcelle AI189 L espèce dominante dans ce milieu est Mecostethus parapleurus parapleurus (Hagenbach, 1822) - En bas : Conocephalus dorsalis (Latreille, 1804), l Ensifère le plus menacé du marais de Saint Georges de Rex. 1

3 Préambule : Le statut du Marais de St Georges de Rex nécessite une bonne connaissance de son entomofaune. Dans ce but le Parc Interrégional du Marais Poitevin, gestionnaire du site, a demandé à l OPIE Poitou-Charentes de réaliser un inventaire des orthoptères sur les parcelles dont le Conservatoire d Espaces Naturels du Poitou-Charentes est propriétaire en partie. Cette étude a été demandée début juillet. Des espèces précoces d Ensifères (-sauterelles-decticinae, -grillons-gryllidae) et de Caelifères (-Tetrix-TETRIGIDAE) n ont pu donc être observées si elles sont présentes sur le site. Commencé le 10 juillet 2005, l inventaire s est poursuivi jusqu'au début novembre. 1) Résumé : Le Marais : Le Marais de St Georges de Rex est situé à l Est de l ensemble du Marais Poitevin. Il est partie intégrante de cet ensemble. Le Marais de St Georges de Rex est classé «site Natura 2000» depuis C est un marais humide qui fait l objet d une action «LIFE» de restauration des prairies naturelles eutrophes. Les parcelles inventoriées sont pour la plupart la propriété du Conservatoire Ces prairies, où le carex domine, sont en parties pâturées par des bovins. Un canal principal traverse les prairies d Ouest en Est. D autres petits canaux drainent les parcelles et viennent se jeter dedans. Les orthoptères : Les orthoptères peuplant habituellement ces écosystèmes sont confrontés également au contexte d assèchement sévissant ici comme ailleurs. Ces insectes anticipent sur la modification des milieux et se déplacent donc avec une avance sur l assèchement. Vers le haut des prés humides nous observons en plus une apparition d orthoptères mésoxérophiles à xérophiles. Parmi les orthoptères inventoriés, on retrouve le cortège des espèces hygrophiles habituelles dans ces écosystèmes. Cependant, dans ces marais on observe des espèces déterminantes en Poitou-Charentes et en voie de raréfaction. Il s agit en particulier de : Mecostethus parapleurus parapleurus (Hagenbach, 1822) Stethophyma grossum (L., 1758) Conocephalus dorsalis (Latreille, 1804) 2

4 Pour une parcelle xérophile : Chorthippus mollis mollis (Charpentier, 1825) - Liste des espèces inventoriées : Les espèces surlignées en vert sont des espèces déterminantes en Poitou-Charentes. Les trois ou quatre lettres avant le nom de l insecte correspondent aux initiales du nom de l espèce. atha -Aiolopus thalassinus thalassinus (Fabricius, 1781) Le Criquet émeraude. cita - Calliptamus italicus (L., 1758) Le Caloptène italien. calb - Chorthippus albomarginatus albomarginatus (De Geer, 1773) Le Criquet marginé. cbig - Chorthippus biguttulus biguttulus (L., 1758) Le Criquet mélodieux. chdor - Chorthippus dorsatus dorsatus (Zetterstedt, 1821) Le Criquet verte-échine. cmol - Chorthippus mollis mollis (Charpentier, 1825) Le Criquet des jachères. cpar - Chorthippus parallelus parallelus (Zetterstedt, 1821) Le Criquet des pâtures. cdis - Chrysochraon dispar dispar (Germar, ) Le Criquet des clairières. cdor - Conocephalus dorsalis (Latreille, 1804) Le Conocéphale des roseaux. cfus - Conocephalus fuscus (Fabricius, 1793) Le Conocéphale bigarré. egal - Euchorthippus elegantulus gallicus Maran (1957) Le Criquet gaulois. gcam - Gryllus campestris L. (1758) Le Grillon champêtre. mrel - Mantis religiosa L. (1758) La Mante religieuse. mpar - Mecostethus parapleurus parapleurus (Hagenbach, 1822) Le Criquet des roseaux. mroe - Metrioptera roeselii (Hagenbach, 1822) La Decticelle bariolée. nsyl - Nemobius sylvestris (Bosc, 1792) Le Grillon des bois. ocae - Oedipoda caerulescens (L., 1758) L Oedipode turquoise. oruf - Omocestus rufipes (Zetterstedt, 1821) Le Criquet noir-ébène. pgio - Pezotettix giornae (Rossi, 1794) L e Criquet pansu. pgri - Pholidoptera griseoaptera (De Geer, 1773) La Decticelle cendrée. rnit - Ruspolia nitidula nitidula (Scopoli, 1786) Le Conocéphale gracieux. sgro - Stethophyma grossum (L., 1758) Le criquet ensanglanté. tcep - Tetrix ceperoi (Bolivar, 1887) Le Tetrix des vasières. tsub - Tetrix subulata (L., 1758) Le Tetrix riverain. tund - Tetrix undulata (Sowerby, 1806) Le Tetrix commun. tvir - Tettigonia viridissima L. (1758) La Grande Sauterelle verte. 26 espèces. - Liste des espèces affines de ces types de milieux et non observées. Aiolopus strepens (Latreille, 1804) Le Criquet automnal. Cyrtaspis scutata (Charpentier, 1825) Le Méconème scutigère. Decticus verrucivorus verrucivorus (L., 1758) Le Dectique verrucivore. Gryllotalpa gryllotalpa (L., 1758) La Courtilière commune. Meconema thalassinum (De Geer, 1773) Le Méconème tambourinaire. Oecanthus pellucens (Scopoli, 1763) Le Grillon d Italie. 3

5 Paracinema tricolor bisignata (Charpentier, 1825) Le Criquet tricolor. Phanaroptera nana quadripunctata Brunner (1878) Le Phanéroptère méridional. Phaneroptera falcata (Poda, 1761) Le Phanéroptère commun. Pteronemobius heydenii (Fischer, 1853) Le Grillon des marais. 10 espèces. Les informations sur ces espèces non observées sont commentées dans le chapitre «Résultats des observations - Les espèces potentielles non observées commentées page 17» Les groupements : La population d orthoptères se répartit en : - Deux groupements des écosystèmes humides à mésohumides, - Deux Groupements des écosystèmes mésoxériques, - Un ensemble de milieux différents et non stabilisés. La gestion du Marais de St Georges de Rex : La composition de l orthoptérofaune est intéressante. Plusieurs espèces déterminantes et menacées doivent être maintenues par une gestion appropriée. Des déséquilibres dans les relevés démontrent la présence de perturbations intervenues lors de travaux d entretien. Ces travaux ont consisté en des gyrobroyages trop ras (sol à nu) et à des périodes inadaptées au cycle biologique de ces espèces. Des techniques plus «douces» et employées à des périodes plus propices sont conseillées. Le pâturage doit être plus léger en été. L Orthoptérocénotique : - Les synusies et les groupements orthoptériques : L orthoptérocénotique a été élaborée par B.Defaut dans le cadre d une thèse de doctorat d état en 1987 à l Université Paul Sabatier de Toulouse. Elle repose sur l élaboration d un synsystème des groupements d orthoptères sur la base de relevés réalisés dans des micro ou nanoécosystème. Le principe de l entomocénotique (dans le cas des orthoptères : Orthoptérocénotique) est inspiré de la méthode de la phytosociologie exposée par Guinochet (1973) et par Gehu (1980, 1981). Les relevés se ressemblants sont classés en synusies. Celles-ci sont, à chaque niveau, classées dans un système taxonomique hiérarchisé selon la représentation de groupements propres à chaque écosystème. Les niveaux sont dénommés par rapport aux espèces caractéristiques des groupements et ainsi, ils seront des synusies à tous les niveaux de ce synsystème. Le niveau le plus bas portera l appellation Synusie. C est l individu d association. 4

6 Les «synusies d orthoptères» sont un équivalent entomologique des «associations végétales» au sens de l école zuricho-montpelliéraine en phytosociologie. Les Synusies Orthoptériques ne se superposent pas impérativement aux associations végétales et les relevés ne sont pas réalisés en fonction des associations végétales. Ils sont basés sur les formations végétales et identifiés à partir de leur propre homogénéité. Exemple : Division : CHORTHIPPEA PARALLELI Defaut (1994) de Chorthippus parallelus parallelus (Zetterstedt, 1821) Classe : ROESELIANETEA ROESELII Defaut (1994) de Metrioptera roeselii (Hagenbach, 1822) Ordre : ROESELIANETEALIA ROESELII Defaut (1994) de Metrioptera roeselii (Hagenbach, 1822) Alliance : Tetricion undulatae Defaut (1994) de Tetrix undulata (Sowerby, 1806) Synusie : Chorthippetum albomarginati Defaut (1994) de Chorthippus albomarginatus albomarginatus (De Geer, 1773) La première division CHORTHIPPEA PARALLELI Defaut (1994) est la division des milieux ouverts axériques en bioclimat Eurosibérien. Une deuxième division OECANTHEA PELLUCENTIS Defaut (1994) correspond aux milieux ouverts et secs en bioclimat Euryméditerranéen. Une troisième division NEMOBIEA SYLVESTRIS Defaut (1994) des bois denses en bioclimat Eurosibérien et subméditerranéen. (Voir annexe «Climat») Les Synusies Orthoptériques ne se superposent pas aux associations végétales et les relevés ne sont pas réalisés en fonction des associations végétales mais sont basés sur les formations végétales. Dans le cadre de ce travail, il n est pas possible de développer plus ce synsystème. Pour une description complète on se reportera à B. DEFAUT (1994). Méthodologie : Avec le chargé de mission du Conservatoire d Espaces Naturels du Poitou- Charentes Raphaël Grimaldi pour les Deux-Sèvres et Dominique Giret du Parc Interrégional du Marais Poitevin, une première visite sur le terrain le 5 juillet 2005, nous a permis de définir Vingt-cinq parcelles à inventorier. D autres parcelles ont fait l objet de relevés afin d en augmenter le nombre en étoffant les groupements pour confirmer leur nature. Les relevés (REL) : L inventaire s effectue par relevés d espèces dont les emplacements ont été précédemment choisis en fonction de l aspect homogène des différentes formations végétales (Je dis bien formation et non association). La répartition de la hauteur de la 5

7 strate, de la densité de la végétation ainsi que la surface de sol nu, son humidité (ou sa sècheresse), sa pente et son orientation cardinale sont les principaux critères qui délimitent un choix de milieu ou le relevé peu être effectué. Le choix d un milieu végétal homogène est une base d observation. Il est retenu dans l immédiat, mais par la suite on comprendra aisément que c est l homogénéité faunistique qui définira le périmètre du relevé, lors de la réalisation du relevé orthoptérique lui-même. Cette homogénéité faunistique définit un microécosystème. Dans la zone choisie le relevé se réalise par transect en bande ou par trajet hélicoïdale extensif, c'est-à-dire commençant par le milieu de la zone et en continuant vers l extérieur, ce qui conduit à déterminer l aire minimale. Celle-ci se constate de la façon suivante : Quand on commence le relevé, le secteur initial fait environ 10m². Un nombre d espèces va être identifié. En avançant on va doubler la surface. D autres espèces vont apparaître. Ainsi, à chaque fois que l on va doubler la surface précédente de nouveaux orthoptères apparaissent et ceci se répète jusqu au moment ou l on ne trouve plus de nouvelles espèces. Là, l aire minimale est atteinte. Si on continue le relevé jusqu à l exploration d une certaine surface, on ne rencontre plus de nouvelles espèces. On est donc toujours dans la même biocénose orthoptérique. Ensuite quand on continue le parcours on fini par trouver de nouveaux orthoptères. A ce moment on considère que l on entre dans un nouveau milieu. Un nouveau relevé peut commencer. On comprend ainsi aisément que, en définitive, on tient compte uniquement d un relevé faunistiquement homogène. Le classement des relevés : Les relevés sont ensuite regroupés. Ces premiers regroupements sont réalisés «manuellement» en fonctions des compositions orthoptériques les plus évidentes dans relevés. Généralement, quand des micro- ou nanoécosystèmes sont très différents, l opération est relativement facile. Cependant, une Analyse Factorielle des correspondances s avère alors nécessaire pour une classification plus fine et pour une définition des groupements les moins évidents. Une incertitude peut subsister quand les relevés sont atypiques soit parce que incomplets pour cause d instabilité des milieux ou parce qu ils relèvent manifestement d une autre écologie. Il faut cependant garder à l esprit que c est à soi-même que revient l interprétation des résultats de l AFC et donc le dernier mot. Quand on n arrive pas à définir les synusies jusqu à la base, on se limite aux unités syntaxonomiques supérieures. 6

8 Résultats des observations : Les espèces observées commentées : Comme pour le tableau des relevés, les quatre ou cinq lettres précédent le nom des espèces, correspondent à l abréviation du nom de ces espèces. La classification par ordre alphabétique est réalisée à partir de ces lettres. Les commentaires sont réalisés, en partie pour le statut général des espèces, à partir du synopsis de B.DEFAUT 1. Les mentions «-BL p.260» font référence à la publication de «Bellemann H.& Luquet G.-C., 1995 Guide des Sauterelles, Grillons et Criquets d Europe occidentale. Delachaux & Niestlé édit., Lausanne et Paris, 384 p.» et indiquent la page ou est citée l espèce en question. Une photo pour chaque espèce est publiée dans cet ouvrage. Mroe - Metrioptera roeselii (Hagenbach, 1822) ENSIFERA -BL p Chorologie générale : Région eurosibérienne, au nord jusque dans le sud de la Suède (PETTERSSON, 1996) et de la Finlande, au sud jusque dans les Pyrénées ibériques, à l est jusqu en Yougoslavie et en Sibérie. Acclimaté en Amérique du Nord. - Ecologie: Prairies de l étage collinéen surtout; transgresse dans l étage Boréomontagnard. - Répartition française : Dans toute la France. - Répartition régionale : plus ou moins commun dans les milieux considérés. - Ecologie locale : Pelouses et fruticées ouvertes à strate végétale supérieure à 30 cm et peu dense. - Statut régional ou départemental : Stable. Chdor - Chorthippus dorsatus dorsatus (Zetterstedt, 1821) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Répartition eurosibérienne, au nord jusqu au Danemark et dans le sud de la Suède, au sud jusque dans le Nord de l Espagne (Léon, Catalogne), à l est jusqu au Kazakhstan et en Sibérie. Une population (isolée?) en Espagne centrale, dans le Maestrazgo, vers / m. D autres sous-espèces en Italie et en Asie. Sa présence en Afrique Du Nord, évoquée par CHOPARD (1943) et affirmée par HERRERA (1982), n est paraît pas crédible. - Ecologie : Prairies et prairies landicoles et dans les étages Collinéen et Boréo- Montagnard. - Répartition française : Dans presque toute la France. Semble absent de Bretagne (sauf l Ille-et-Vilaine : St Just!) et du Nord-Pas-de-Calais. - Répartition régionale : Dans les quatre départements. - Ecologie locale : Prairies, pelouses, ouvertes, humides en général. - Statut régional ou départemental : Espèce stable, à surveiller milieux en régression. 1 DEFAUT B, Synopsis des Orthoptères de France, Bédeilhac, ASCETE, Matériaux Entomocénotiques, n hors série, 1999, 2ieme édition, 87p. 7

9 Sgro - Stethophyma grossum (L., 1758) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Région eurosibérienne : du centre de l Espagne à la Scandinavie et à l Asie orientale. - Ecologie. Au bord de l eau, ou dans des lieux inondés, dans les étages Collinéens et Boréo-montagnard; moins exclusivement hygrophile dans les étages supérieurs. Peut-être aussi présent dans des prairies mésophiles l été, mais hygrophiles pendant les autres saisons. Considéré comme «très menacé» en Suisse. - Répartition française : En France signalée un peu partout, mais pas dans l extrême sudest (Vaucluse, Alpes de Haute Provence, Var, Alpes Maritimes). - Répartition régionale : Dans les quatre départements, uniquement dans certaines prairies humides cariçaies, mégaphorbiaies - Ecologie locale : Cariçaies, mégaphorbiaies. - Statut régional ou départemental : Déterminant en Poitou-Charentes, rare, milieux en voie de raréfaction, menacé partout par la régression des biotopes humides à surveiller. Calb - Chorthippus albomarginatus albomarginatus (De Geer, 1773) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Répartition eurosibérienne, au sud jusque dans les Pyrénées- Atlantiques, les Pyrénées Orientales et les Pyrénées ibériques (et aussi la région cantabrique?), au nord jusqu en Scandinavie. Indiqué à l est jusqu en Sibérie occidentale. Présence à confirmer en Espagne septentrionale. D autres sous-espèces dans le sud-est de l Europe et en Asie. 8

10 Sa présence en Andalousie (province de Cadix), affirmée par HERRERA (1982), paraît très improbable. Et sa citation au Maroc par CHOPARD (1943), reprise par LOUVEAUX et BEN HALIMA (1986), repose en fait sur des déterminations erronées (DEFAUT, 1988). - Ecologie : Prairies humides ou mésohumides, dans l étage Collinéen et Boréo- Montagnard (et aussi Boréo-Subalpin en Scandinavie).Transgresse localement dans l étage Subméditerranéen, par exemple dans le Poitou. «Menacé» en Suisse. Rare en Styrie (Autriche orientale) selon ZECHNER, En Sibérie orientale (ssp kareli) et au Kazakhstan cette espèce est sujette à pullulations, sans modifications morphologiques (SERGEEV, 1996). - Répartition française : Dans presque toute la France, surtout présent dans les départements côtiers (même observation en Scandinavie : HOLST, 1986) ; mais pénètre quand même largement à l intérieur, à peu près sur le quart Nord-Ouest du territoire (jusqu en Meurthe-et-Moselle, Loiret (!), Allier, etc.) - Répartition régionale : Dans toute la région. - Ecologie locale : Pelouses mésohumides ouvertes. - Statut régional ou départemental : Stable. Cdis - Chrysochraon dispar dispar (Germar, ) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Répartition eurosibérienne, au sud jusque dans les Pyrénées, au nord jusqu en Suède et en Finlande, à l est jusqu en Sibérie occidentale et dans le Kazakhstan. - Ecologie : Prairies et prairies landicoles dans les étages Collinéen, Boréo-Montagnard et Boréo-Subalpin. Pénètre très peu dans l étage Subméditerranéen et pas du tout (à vérifier!) dans l étage Artico-Alpin. «Menacé» en Suisse, davantage dans le sud. - Répartition française : Presque toute la France, excepté dans les parties franchement méditerranéennes. - Répartition régionale : Dans toute la région. - Ecologie locale : Pelouses et fruticées ouvertes, cariçaies. - Statut régional ou départemental : Stable, peu fréquent. Tsub Tetrix undulata (Sowerby, 1806) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Europe. Au nord jusqu en Scandinavie ; au sud jusqu en Espagne méridionale : vers Albacète, à 900 m (LANG, 1986) ; à l est jusqu en Ukraine et en Roumanie. - Ecologie : Etages Subméditerranéen, Collinéen, Boréo-Montagnard et Boréo-Subalpin. Espèce hygrophile, au moins en France (étage Collinéen) et en Espagne. Eurytope en Scandinavie : marécages, clairières, prés, et même biotopes tout à fait secs (HOLST, 1986). - Répartition française : En France, indiquée sur à peu près tout le territoire, y compris dans des départements très méditerranéens comme les Bouches-du-Rhône le Gard et le Var - Répartition régionale : Dans toute la région. - Ecologie locale : Pelouses et fruticées ouvertes. Espèce adulte généralement au printemps. A rechercher dans cette période. - Statut régional ou départemental : Stable. 9

11 Tcep - Tetrix ceperoi (Bolivar, 1887) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Europe. Au nord jusqu en Hollande et en Pologne, au sud jusqu en Espagne méridionale (ou au Haut Atlas? ou aux «déserts d Afrique»?), à l est jusqu en Roumanie et dans les Balkans (ou jusqu aux «déserts d Asie»?). Signalé récemment de la partie Ouest de la Suisse (BAUR et al, 1996, THORENS et NADIG, 1997). - Ecologie. Sans doute hygrophile sous nos climats (étage Collinéen ) ; parfois égaré dans des biotopes mésophiles (dans le Loiret) ou même franchement xérophile (étage Subméditerranéen ). «Menacé de disparition» en Suisse. - Répartition française : Présent à peu près partout en France. - Répartition régionale : Partout. - Ecologie locale : Pelouses et fruticées ouvertes humides. Même remarque que pour T.undulata concernant la saison. - Statut régional ou départemental : Stable. Milieux humides. Chdor - Chorthippus mollis mollis (Charpentier, 1825) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Présent en Catalogne ibérique (RAGGE et REYNOLDS, 1988 et 1998 : Ortedo, près de Seo De Urgel). Hors de France il a été signalé au Danemark (mais est absent de la Péninsule scandinave), en Europe centrale et orientale, et à l est jusqu en Asie centrale. - Ecologie. Prairies sèches, écorchées et landines, dans les étages Subméditerranéen et Collinéen. Transgresse un peu dans Boréo-Montagnard et parfois Boréo-Subalpin. «Très menacé» dans le Nord de la Suisse. - Répartition française : Encore un taxon dont les citations demandent à être vérifiées (DEFAUT, 1995). Il doit être cependant assez largement réparti en France mais pourrait bien manquer dans le sud-ouest 2 ; apparemment jamais rencontré en Charente-Maritime, ni en Ariège, ni en Dordogne, ni dans l Aude, ni dans les Pyrénées-Atlantiques. Par contre il est assurément présent depuis la région parisienne jusque dans les Deux-Sèvres et dans le sud-est. - Répartition régionale : Connu pour l instant uniquement des Deux-Sèvres. Très rare. - Ecologie locale : Pelouse sèche rase écorché. Parcelle AI 102 et sa bordure extérieure NE. - Statut régional ou départemental : Il a seulement été observé en Deux-Sèvres (Bougon et St Georges de Rex). On devrait pouvoir le rencontrer ailleurs dans la région, mais il faut bien comprendre que le seul critère vraiment infaillible pour identifier Ch.mollis est fourni par la stridulation (pour le différencier de Ch.Biguttulus et Ch.brunneus qui nécessitent eux aussi les mêmes critères d identifications). Espèce très rare en Poitou-Charentes. Espèce déterminante en Poitou-Charentes Atha - Aiolopus thalassinus (FABRICIUS, 1781) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Eurasie, au nord jusqu en France septentrionale (atteint le Morbihan, la région parisienne et le Bas-Rhin), en Pologne moyenne, en Ukraine, au 2 Les déterminations de KRUSEMAN (1998) ayant été faîtes sur collection, elles sont par exception sujettes à caution, car le seul critère vraiment infaillible pour identifier Ch. mollis est fourni par la stridulation. 10

12 Kazakhstan et en Asie centrale. Toute l Afrique, y compris le Sahara (vallée du Draa et Tarfaya au Maroc, Tavant en Mauritanie) et l Afrique intertropicale. Trois autres sous-espèces en Asie méridionale, Madagascar, Australie. - Ecologie : Milieux ouvert, vasières, pelouse rases, et sols dénudés. - Répartition française : Au sud de la latitude de Paris. - Répartition régionale : Toute la région. - Ecologie locale : Pelouses rases ou peu fournies. - Statut régional ou départemental : Stable Cbig - Chorthippus biguttulus (L., 1758) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Répartition générale à préciser (Europe occidentale? ou Eurasie?). Au nord jusque dans le sud de la Scandinavie, au sud jusque dans les Pyrénées ibériques et sur la côte dalmate. Cité à l est jusqu au Pacifique (mais d autres sousespèces vivent en Europe centrale, dans l Apennin, en Afrique Du Nord,...). - Répartition française : Tout le pays. En France c est le plus répandu des taxons du groupe biguttulus. - Répartition régionale : Toute la région. - Ecologie : Prairies et prairies landicoles plutôt sèches, dans les étages Subméditerranéen et Collinéen à Boréo-Subalpin et même un peu dans Artico-Alpin. - Ecologie locale : Présent à peu près partout en milieu mésohumide ou mésoxérique ouvert. - Statut régional ou départemental : Commun, stable. Cdor - Conocephalus dorsalis (LATREILLE, 1804) ENSIFERA -BL p. 108 Photographie en page de couverture de ce document. - Chorologie générale : Distribution paléarctique : au nord jusqu en Scandinavie méridionale, au sud jusque dans le sud de l Espagne. A l est jusqu en Asie centrale. - Ecologie : Milieux incultes et humides avec de la végétation herbacée plutôt haute >0,60m. - Répartition française : Toute la France, sauf le sud-ouest. Ne semble pas avoir été signalé encore en Aquitaine méridionale et en Languedoc méridional, ce qui surprend. - Répartition régionale : Toute la région, mais peu fréquent à rare. - Ecologie locale : Mégaphorbiaie pas trop dense. - Statut régional ou départemental : Espèce déterminante en PC. En régression comme ses milieux de prédilection. Cfus - Conocephalus fuscus (FABRICIUS, 1793) ENSIFERA -BL p Chorologie générale : Région paléarctique, depuis les îles britanniques jusqu au fleuve Amour. Au nord jusque dans l extrême sud de l Angleterre, en Belgique et au Luxembourg, au sud jusqu au Maghreb. En expansion vers le nord en Allemagne, France, Pays Bas, Grande Bretagne, selon COUVREUR (1995) - Ecologie : Etages Subméditerranéen, Collinéen. Ne pénètre guère dans l étage BM. Particulièrement lié aux milieux humides, mais pas exclusivement car présent dans 25% des stations d une synusie hyperxérophile des dunes saintongeaises. Il est donc probable qu il recherche avant tout des plantes à moelle abondante, comme Juncus et Ammophila, 11

13 pour y déposer sa ponte. A une préférence pour les milieux à végétation supérieure à 30 cm - Répartition française : Tout le territoire. - Répartition régionale : Toute la région. - Ecologie locale : Dans les prairies humides, mais aussi dans la parcelle mésoxérique 100h. - Statut régional ou départemental : Stable. Cita - Calliptamus italicus (L., 1758) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Europe méridionale et Asie ; au nord autrefois jusqu en Belgique, actuellement jusque dans la Meuse, la région parisienne, l extrémité sud-est de l Orne, le Maine-et-Loire, la Vendée et même le sud de la Loire Atlantique (DUSOULIER, in litt. ; La Planche) ; au sud jusqu en Andalousie (jamais signalé sérieusement au Maghreb) ; à l est jusqu en Asie centrale. - Ecologie : Rocailles, prairies et garides, surtout dans l étage Subméditerranéen, également dans l étage Collinéen. Par ailleurs prairies et steppes. Sujet à pullulation (mais sans modifications morphologiques de type phasaire) dans l étage Subméditerranéen au moins. Selon LOUVEAUX et GILLON (1986) les facteurs favorables en Poitou-Charentes (étage Subméditerranéen) sont la présence d un substratum bien drainant (notamment calcaire), la mise en jachère des cultures pendant plusieurs années consécutives et une sécheresse climatique prononcée durant plusieurs années. Ce dernier facteur est invoqué par SERGEEV (1996) pour les pullulations en Asie. - Répartition française : En régression dans la partie Nord de son aire primitive. Eteint en Belgique. Remonte peu au-dessus de Paris. «Menacé» en Suisse, davantage encore dans le Nord. - Répartition régionale : Toute la région, moins sur le littoral - Ecologie locale : Dans les parcelles mésoxériques100h, 102 et dans les parcelles plus humides 88 et 98. Ces dernières prairies ne représentent pas du tout le préférendum de cette espèce. Pourquoi l y trouve-t-on? Voir discussion plus bas. - Statut régional ou départemental : En régression, mais pas encore trop menacé. Cpar - Chorthippus parallelus (ZETTERSTEDT, 1821) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Répartition eurosibérienne, au nord jusqu en Scandinavie, au sud jusque dans les Pyrénées, à l est jusqu en Sibérie et en Mongolie. - Ecologie : Formations ouvertes (prairies et prairies landicoles), dans les étages Collinéen, Boréo-Montagnard, Boréo-Subalpin et Artico-Alpin. Transgresse localement un peu dans l étage Subméditerranéen (dans le Poitou, en Périgord,...). - Répartition française : Très fréquent en France non méditerranéenne. - Répartition régionale : Toute la région - Ecologie locale : Présent dans la plus part des pairies basses ou peu hautes et peu denses. - Statut régional ou départemental : Stable 12

14 Egal - Euchorthippus elegantulus, ssp. gallicus (MARAN, 1957) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : France et Péninsule Ibérique, au sud jusqu en Andalousie (Malaga), au nord jusque dans les îles anglo-normandes, Cité à tort du Maghreb par CHOPARD (1951). La sous-espèce nominale est plus orientale : de la Tchéquie et l Autriche orientale jusqu en Asie centrale. - Ecologie : Dans l étage Collinéen et dans l étage Subméditerranéen il est surtout fréquent dans les pelouses mésophiles à xérophiles, et avec de la végétation plutôt hautes (plus de 25 cm). - Répartition française : Morbihan (Malansac! Quiberon), l Orne (!), la région parisienne et la Haute-Marne. Indiqué récemment de la Manche (Coordination Orthoptères Normandie, 1997 et 1998), ce qui n est pas impossible. - Répartition régionale : Toute la région - Ecologie locale : Dans les prairies mésohumides à mésoxériques, parcelles AH. - Statut régional ou départemental : Stable. Gcam - Gryllus campestris L. (1758) GRYLLIDAE -BL p Chorologie générale : Région paléarctique occidentale, au nord jusque dans le sud de l Angleterre et en Scandinavie, au sud jusqu au Haut Atlas marocain, à l est jusqu en Asie occidentale. - Ecologie : L intervalle bioclimatique couvert est très vaste, et à cheval sur les domaines xérique et axérique : prairies et fruticées ouvertes, surtout dans les étages Subméditerranéen et Collinéen. - Répartition française : Toute la France. En régression dans le Nord de son aire générale, et aussi dans le Nord de la France. «Menacé» en Suisse. - Répartition régionale : Toute la région. - Ecologie locale : Dans les prairies AH et AI Statut régional ou départemental : Stable. Espèce en diapause et juvénile pendant l inventaire. Espèce précoce. Mpar - Mecostethus parapleurus (Hagenbach, 1822)) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Partie non ou peu méditerranéenne de l Eurasie méridionale (y compris l Espagne septentrionale). Vers l est atteint le Nord de la Chine et le Japon. - Ecologie : Prairies humides ou mésohumides, dans les étages Subméditerranéen, Collinéen et Boréo-Montagnard. - Répartition française : En France présent dans les 4 / 5 e sud-orientaux du territoire : signalé récemment vers l ouest et le nord jusque dans le Maine-et-Loire, l Orne, l extrémité NW de l Eure et le sud de l Aisne. - Répartition régionale : Toute la région. - Ecologie locale : Dans toutes les parcelles humides et mésohumide. Espèce pionnière dans les prairies travaillées et non ressemées ou traitées. Dominantes dans les cariçaies uniformes. - Statut régional ou départemental : Déterminant en Poitou-Charentes. Comme au niveau national, cette espèce est menacée dans notre région (climats Subméditerranéen et Collinéen) 13

15 Mrel - Mantis religiosa L.(1758) MANTODEA - Chorologie générale : Europe méridionale, au nord jusqu en Belgique et en Pologne. Asie. Afrique Du Nord, à l est jusqu en Tunisie. Au Maroc, principalement dans le Nord et en altitude ; mais aussi jusqu à des latitudes sahariennes le long du littoral atlantique. Introduit aux Etats-Unis. - Ecologie : Pelouses sèches et prairies mésohumides ou humides, dans les étages Subméditerranéen. Transgresse dans l étage Collinéen. Espèce très menacée en Ile-de- France (LUQUET, 1991). - Répartition française : Dans toute la France avec plus ou moins de couverture. - Répartition régionale : Toute la région. - Ecologie locale : Dans plusieurs parcelles à strate végétale moyenne à haute. Dans la parcelle 102, cette observation a été réalisée avant qu elle soit gyrobroyée (Mrel). - Statut régional ou départemental : Stable. Nsyl - Nemobius sylvestris (BOSC, 1792) GRYLLIDAE -BL p Chorologie générale : Région paléarctique occidentale, des Canaries et des Açores à la Pologne et peut-être à la Crimée. Au nord jusqu en Hollande et dans l extrême sud de l Angleterre. Cité au sud jusque sur la côte maghrébine de la Méditerranée (Tanger et Bône). - Ecologie : Litière des bois et, plus généralement, litière sous les arbres. Présent aussi dans des formations purement herbacées, mais avec une bien moindre fréquence. Etages Subméditerranéen, Collinéen entre autre. - Répartition française : Toute la France. - Répartition régionale : Toute la région. - Ecologie locale : Dans une haies près de la parcelle AH Statut régional ou départemental : Stable. Ocae - Oedipoda caerulescens (L., 1758) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Région paléarctique, au sud jusqu au Sahara, à l est au moins jusqu en Asie centrale. - Ecologie : Xérothermophile en France, et nettement géophile; mais il se réfugie au moyen Maroc dans les bois clairs. Par ailleurs il transgresse dans certaines synusies xérophiles de l étage Collinéen et Boréo-Montagnard, et même Boréo-Subalpin (elle a été notée jusqu à m en Suisse). En régression dans le Nord de son aire. - Répartition française : Limité dans le Nord du pays. Protégé en Ile-de-France, où il est cependant à nouveau plus commun depuis quelques années (LUQUET, 1994). - Répartition régionale : Présent dans les milieux Xériques au sol partiellement nu. - Ecologie locale : Il n est pas facile d expliquer sa présence uniquement dans les parcelles AH 40 et AH 41 ; Voir discussion ci-dessous. - Statut régional ou départemental : Stable. Peut-être en extension. 14

16 Pgio - Pezotettix giornai (ROSSI, 1794) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Europe méridionale (au nord jusque dans le midi français, le sud de la Suisse, la Hongrie, la Roumanie) ; Maghreb (au sud jusqu à Ifni) ; Asie occidentale (à l est jusqu en Turquie et dans la région du nord-caucase). - Ecologie : Ermes, pelouses et fruticées ouvertes. Dans l étage Subméditerranéen, surtout fréquent dans les formations herbacées. Transgresse localement dans l étage Collinéen. - Répartition française : En France remonte par l ouest jusque dans le sud de la Vendée (DUSOULIER, in litt.), le sud du Maine-et-Loire, de l Indre-et-Loire (d après CLOUPEAU, 1988, une seule station au nord de la Loire, près de Tours) et de l Indre ; et remonte par la vallée du Rhône jusque dans la Drôme. - Répartition régionale : Toute la région, plus limité dans le nord. - Ecologie locale : Dans plusieurs parcelles plutôt mésohumides à mésoxériques. - Statut régional ou départemental : Commun, stable. Oruf - Omocestus rufipes ( ZETTERSTEDT, 1821) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Eurasie, au sud jusqu en Andalousie (ou seulement en Espagne centrale?), au nord jusqu en Scandinavie, à l est jusqu en Sibérie méridionale, Kazakhstan et Turquie. - Ecologie : Prairies, prairies landicoles, pelouses et garides, dans les étages Subméditerranéen et Collinéen. Transgresse localement dans l étage Boréo-Montagnard. Cette espèce est bivoltine dans le sud de la France. - Répartition française : Indiqué pratiquement de tous les départements de France. - Répartition régionale : Toute la région. - Ecologie locale : Dans plusieurs parcelles humides ou pas. - Statut régional ou départemental : Stable. 15

17 Pgri - Pholidoptera griseoaptera (DE Geer, 1773) ENSIFERA -BL p Chorologie générale : Europe ; au nord jusque dans le sud de la Scandinavie, au sud jusqu en Espagne septentrionale, à l est jusqu en Turquie et dans le nord-caucase. - Ecologie : Etages Subméditerranéen, Collinéen et Boréo-Montagnard (semble absent de l étage orthoptérique méditerranéen de Corse). Surtout haies et bois, subméditerranéen ou eurosibérien et fourrés et bois clairs, subméditerranéen; mais aussi prairies mésophiles Eurosibérien de l étage Collinéen, d où il transgresse dans les prairies de l étage Boréo-Montagnard; enfin se rencontre aussi avec une certaine prédilection dans les friches marécageuses hautes avec Conocephalus dorsalis (Latreille, 1804). - Répartition française : En France signalée partout (sauf en Corse). - Répartition régionale : Toute la région. Commun dans la végétation ligneuse et arbustive dense. - Ecologie locale : Présent dans les parcelles proches de végétation arbustive. - Statut régional ou départemental : Stable Rnit - Ruspolia nitidula, ssp. nitidula (SCOPOLI, 1786) ENSIFERA -BL p Chorologie générale : Afrique Du Nord et Europe méridionale ; au nord jusque dans la Somme, l Aisne, la Suisse, la Roumanie et le sud de l Ukraine, à l ouest jusqu aux Açores. Une autre sous-espèce, vicinus (Walker, 1869), dans la région éthiopienne. Eteinte en Allemagne (Wurtemberg), «menacée de disparition» dans le Nord de la Suisse. - Ecologie : Prairies et fourrés, dans les étages Subméditerranéen et Collinéen. Transgresse dans l étage Boréo-Montagnard. - Répartition française : protégé en Ile-de-France. - Répartition régionale : Dans toute la région. - Ecologie locale : Présent à peu près dans toutes les parcelles à strate végétale au moins moyenne et pas trop dense. - Statut régional ou départemental : Stable. 16

18 Tsub - Tetrix subulata (L., 1758) CAELIFERA -BL p Chorologie générale : Europe ; au nord jusqu au-delà du cercle polaire, au sud jusqu en Espagne moyenne (ou bien jusqu à Gibraltar?), à l est jusqu en Turquie d Europe (ou bien jusque dans les déserts asiatiques?). - Ecologie : Etages Subméditerranéen et Collinéen, mais aussi Boréo-Montagnard et Boréo-Subalpin dans le Nord de l aire. Fréquente à coup sûr les milieux humides dans l étage Collinéen, notamment les plages vaseuses, mais aussi des biotopes mésophiles, par exemple en Basse Ariège. Citée aussi d endroits franchement secs; mais les déterminations correspondantes sont-elles correctes? - Répartition française : Présent partout en France. - Répartition régionale : Dans toute la région. - Ecologie locale : Dans la parcelle 58. Certainement dans d autres, mais observable plus tôt, au printemps. - Statut régional ou départemental : Stable Les espèces potentielles non observées commentées : Parmi les orthoptères qui n ont pas été observés dans les marais et dont les milieux serait favorable, on peut citer les espèces suivantes : Cscu - Cyrtaspis scutata (FISCHER, 1853) ENSIFERA Cette espèce uniquement arboricole se rencontre dans le bioclimat Subméditerranéen et déborde dans le Collinéen. Elle est difficile à observer et ses observations ne se font que dans les cas de grand vent qui déstabilise les individus, ceux-ci tombant au sol. On peut parfois la voir se réchauffant sur les murs l hiver, même quand les températures sont au dessous de 0, jusqu à -6. Cscu est relativement rare. Une recherche au filet fauchoir à cinq mètres de hauteur n a rien donné. Peut-être se trouve-t-il plus haut ou tout simplement n est il pas présent ici. Dans ce cas c est certainement l humidité de l air ambiante qui est trop importante pour l espèce. Cscu est une espèce Déterminante en Poitou-Charentes. Mtha - Meconema thalassinum Egalement arboricole, cette espèce se rencontre dans les mêmes conditions que la précédente. Elle est un peu plus fréquente. Les mêmes observations sur son absence sont à noter. Pfal - Phaneroptera falcata (PODA, 1761) ENSIFERA Espèce commune dans les milieux xériques. Elle aurait pu se trouver en bordure des parcelles AH. Cependant cette espèce est tellement visible que si elle était présente, je l aurais certainement remarquée. Mais le doute peut subsister! Pnan - Phaneroptera nana, ssp. nana FIEBER (1853) ENSIFERA Plus xérothermophile que la précédente. Cette espèce aurait pu se rencontrer ici. Même remarques. 17

19 Dver - Decticus verrucivorus Manifestement en voie de raréfaction dver pourrait être présent dans les marais de St Georges. Sa précocité le rend pratiquement disparu à partir de la dernière quinzaine de juillet. L étude a commencé trop tard pour s assurer de sa présence ici à mon avis. dver est déterminant en PC. Opel - Oecanthus pellucens (SCOPOLI, 1763) CAELIFERA Après une sortie nocturne, on peut assurer que ce grillon n est manifestement pas présent dans les parcelles inventoriées. O.pellucens Colonise la végétation ligneuse de 0,60m à 2m. Si je mentionne cette espèce, c est d une part, à cause de sa présence au nord du Marais dans des terrains en friche et d autre part, parce qu elle pourrait bien coloniser les parcelles AH à strate végétale supérieure à 1mètre dans les années à venir, vu la tendance climatique. Phey - Pteronemobius heydenii Ce petit grillon relativement rare, est présent en nombre quand on a la chance de l observer dans un milieu favorable, je fais les mêmes remarques que pour dver, puisqu il colonise généralement des milieux identiques. phey est déterminant en PC. Ptri Paracinema tricolor bisignata Cette espèce est très hygrophile. Ptri est un orthoptère vagile 3. ptri est déterminant en Poitou-Charentes. Peu fréquent, il peut être considéré comme rare et ses milieux de prédilection sont menacés comme l espèce. Les relevés orthoptériques : Les relevés ont été réalisés suivant le principe décrit dans le paragraphe «Méthode». Pendant la période de réalisation de cette étude, les relevés n ont pas tous été effectués dans les mêmes conditions. En effet, au début, les observations ont bénéficié d une végétation assez luxuriante, peu piétinée et non gyrobroyée. Ensuite le 11 août 2005, un gyrobroyage a été opéré avec un gros tracteur rapide. Bien que le travail fut commencé à mon arrivée, j ai pu faire quelques propositions à Mr GELOT qu il a très bien comprises (conserver la parti à fougères AI 58F-, il a demandé à l entrepreneur de ne pas broyer la partie nord de la parcelle- AI 58N- et de ne broyer que les parties arbustive pousses de frênes en particulier- une roselière au NW de cette parcelle à été partiellement épargnée). Monsieur GUICHETEAU a procédé à un broyage radical de certaines parcelles très intéressantes en particulier la AI92- le travail était désolant (végétation broyée à ras et terrain à nu et remué sur une bonne partie de sa surface). Une information préalable aurait modifié l impact perturbant pour ces populations orthoptériques et autres. Ces travaux dégradant pour celles-ci, ont été réalisés en plus, à la mauvaise période et par un temps inapproprié. En milieu de saison le gyrobroyage et dans une moindre mesure le piétinement, associés à la sècheresse, ont fait réagir les orthoptères brutalement puisque certaines espèces ont disparus. Conocephalus dorsalis en particulier, à partir du 15 août 3 S envole rapidement à notre approche et à plusieurs dizaines de mètres 18

20 je n en ai plus revu dans la parcelle AI58-, par exemple, ni dans la -AI 92-. Les parcelles -AI 88- et -AI89- ont subit le même sort. L ensemble des parcelles -AI 98- et -AI99- était colonisé par M. parapleurus avec une densité surprenante. Sur presque la totalité de la parcelle j ai observé 2 individus /m², ce que je n avais jamais vu auparavant. Après le gyrobroyage, l hécatombe était évidente (voir «Les Propositions de Gestion»). Tableau des relevés : Dans ce premier tableau brut sont représentés la totalité des espèces observées ainsi que les relevés les plus significatifs des prairies. Certains relevés ne seront pas repris dans la classification de ceux-ci à cause de leur trop faible quantité d espèces et certaines espèces seront également retirées pour leur trop faible représentation dans l ensemble des relevés (Ces espèces n en restent, évidemment, pas moins présentes sur le terrain). Les lignes représentent les espèces qui sont nommées dans les tableaux par leurs initiales que l on pourra retrouver dans la liste des espèces. Les colonnes correspondent aux relevés et sont désignés par le numéro des parcelles ou ils ont été effectués. Dans certaines parcelles plusieurs relevés ont été réalisés ce qui justifie les lettres ajoutées : h : haut ; m : milieu ; b : bas ; N : Nord ; F : Fougères ; E : Est ; W : Ouest. 0 en bleu espèce absente, 1 en jaune espèce présente. La ligne du bas correspond au nombre d espèces par relevés. La colonne de gauche au nombre de relevés colonisés par l espèce. Les espèces surlignées en vert sont déterminantes en Poitou-Charentes. - Commentaire du tableau A (page 36) : Plusieurs espèces n ont été observées qu une seule fois il s agit de : Tetrix ceperoi (Bolivar, 1887) Tetrix subulata (L., 1758) Tetrix undulata (Sowerby, 1806) Ces trois espèces sont relativement petites (environ 1cm) donc peu faciles à voir, mais la période adulte de ces espèces est le début du printemps. C est à cette saison que l on s assura de leur présence, l été les individus sont trop rares. Chorthippus mollis mollis (Charpentier, 1825) C.mollis est une espèce rare déterminante et menacée en Poitou-Charentes. Elle a été observée dans un seul endroit dans les Marais de St Georges de Rex (AI102). C est une espèce de milieu xérique landicoles ou de prairies sèches écorchées. Ces quatre espèces seront sorties de ce tableau pour la réalisation des groupements. Leur faible fréquence fausserait l analyse. 19

21 L Analyse Factorielle des Correspondances :(Voir le Graphique page 37, le Tableau B page 38) - Commentaire du tableau B (page 38) : Comme pour les quatre espèces précédentes, sont retirés du tableau B trois relevés des parcelles AI32, AI33 et AI35, faute d un nombre suffisant d espèces (seulement deux par REL Tvir - Mpar certainement à cause de la végétation trop haute et trop dense, -récent déboisement?-) Ce tableau contient tous les relevés retenus dans un premier temps et qui auraient pu avoir un intérêt dans l AFC définitive. Seuls les REL. et ESP. à l intérieur du tableau cerné en rouge ont été retenus pour l AFC définitive. La pertinence de l éviction de certains relevés incomplets, ainsi que la faible représentativité des espèces extérieurs à ce cadre, a été confirmée par l AFC définitive après sa comparaison avec la 1 ère AFC. En effet, ces REL. et ces ESP. étaient répartis au pourtour du graphique et le reste -le plus significatif- était reporté vers l origine. Sur la dernière AFC on peu constater une meilleure occupation de l espace par des ensembles relativement définis. Les relevés de ce tableau sont triés en fonction des résultats de l AFC. Ils sont groupés en fonction des ensembles définis, des milieux humides vers ceux les plus secs. Les espèces sont classées par affinité hygrophile de milieux végétaux denses et de strates hautes (1,50m) MPAR (1) à gauche, vers les espèces d affinité xérothermophile OCAE (21) à droite. Les orthoptères de 1 à 10 sont des espèces du bioclimat Némoral. Les orthoptères de 13 à 21 sont plutôt des bioclimats Subméditerranéen aquitain et Méditerranéen. - Commentaire du Graphique des axes 1 et 2 (voir graphique AFC page 37) : Trois axes ont été fixés. Le premier plan factoriel (axe 1 et 2) est le plus significatif avec des profils lignes et colonnes sur les axes 1 et 2 de 49%.Ce graphique est le plus représentatif des trois, le deuxième plan avec 48% donne sensiblement les mêmes distributions. Seul le premier plan sera représenté. L axe 1 est représentatif du gradient arido-humidité. Les stations des REL les plus à gauche (90, 58, 43, 92) sont vraiment les plus humides. A droite les REL 38, 39, 40, 41, 102 représentent les milieux les plus secs. Il faut rappeler que ce n est pas l appréciation de la végétation ou une mesure ambiante ou édaphique de l humidité qui permettent d arriver à ces résultats, mais les compositions des relevés orthoptériques. Groupement 1 : Il représente les relevés des milieux humides à faciès de mégaphorbiaies en formation. Le sol est humide AI100b à très humide AI92. L espèce dominante est Mecostethus parapleurus parapleurus (Hagenbach, 1822) classé déterminant en Poitou- Charentes et espèce menacée à surveiller dans le climat Subméditerranéen Aquitain et Némoral qui nous concernent ici, suivi de Stethophyma grossum (L., 1758) qui bénéficie des mêmes critères de priorité. Conocephalus dorsalis (Latreille, 1804), plus rare, est 20

22 aussi déterminant en Poitou-Charentes et considérée comme menacée à surveiller dans le Subméditerranéen Aquitain, mais fortement menacée d extinction dans le domaine Némoral.Ces trois espèces sont donc d une importance capitale ici. Les REL de ce groupement se révèlent relativement équilibrés. Cela parait bien sur le tableau 2, et surtout sur le graphique de l AFC ou ces REL ont une bonne cohésion à l intérieur du groupement. Il est composé par des orthoptères spécifiques des milieux humides. Ces espèces sont caractéristiques de la division des CHORTHIPPEA PARALLELI Defaut (1994). C est la division du bioclimat EUROSIBERIEN. En consultant la carte des phytoclimats (carte page 35) on s aperçoit que le Marais de St Georges de Rex ne relève pas de ce domaine climatique ( voir climagramme page 40), il est dans la division de l OECANTHEA PELLUCENTIS Defaut (1994). Ce sont les synusies des milieux ouverts et secs, dans le domaine bioclimatique «Euryméditerranéen». Cette différence est due, tout simplement, à la situation climatique locale tel que la perçoivent les plantes et les orthoptères et les autres êtres vivants, ici. Le principal élément qui intervient dans ce cas est l humidité. L humidité édaphique importante des marais, par rapport à celle liée au climat régional, est ressentie comme un rafraîchissement climatique par les orthoptères et d autres composantes de la biocénose. Ce phénomène explique donc le décalage entre l étage phytoclimatique qui est virtuel et l étage de végétation et qui lui est réel et auquel on associe les orthoptères du milieu considéré. La synusie se rapportant à ce cas n a pas encore été établie. Il est nécessaire de détenir au moins 10 relevés avec les mêmes espèces caractéristiques, réalisés dans différentes stations d une région et dans la même situation climatique, pour confirmer ce groupement. Actuellement 8 REL comparables sont établis. Ce groupement se rattache à : Division : CHORTHIPPEA PARALLELI Defaut (1994) de Chorthippus parallelus parallelus (Zetterstedt, 1821) Classe : ROESELIANETEA ROESELII Defaut (1994) de Metrioptera roeselii (Hagenbach, 1822) Ordre : ROESELIANETEALIA ROESELII Defaut (1994) de Metrioptera roeselii (Hagenbach, 1822) Alliance : Conocephalion dorsalis Defaut (1999 b) de Conocephalus dorsalis (Latreille, 1804) Synusie : Non établie à ce jour. Ce groupement très important est la référence pour les écosystèmes des prairies humides à faciès de cariçaies ou de mégaphorbiaies en formation. Je pense que ce stade évolutif permet une gestion possible pour un maximum de biodiversité, tout en gardant ce milieu ouvert avec une strate végétale inférieur à 1,50m, quitte à supprimer régulièrement les jeunes arbrisseaux. Après c est la fermeture qui s engage. Ce groupement me semble donc la référence pour une gestion conservatoire de ces milieux humides. 21

23 Groupement 2 : Deux particularités se doivent d être relevées dans la AI La première concerne Mecostethus parapleurus parapleurus (Hagenbach, 1822) qui colonise cette cariçaie de façon très dominante 2 à 3 individus /m 2. Je n ai jamais observé de telle densité. Dans les parcelles AI98-99 (parcelles remembrées et peut-être aussi avec 97) et dans la AI88 une espèce xénocène 4 Calliptamus italicus (L., 1758) est présente adulte et juvénile. Il n y a certainement pas eu reproduction dans ces parcelles, mais la présence de cet orthoptère interroge. Le domaine préférentiel de C.italicus est la prairie mésoxérique écorchée, avec une végétation peu dense, bref le contraire de ce que l on note ici. Pourquoi cette «colonisation» ponctuelle qui n est vraiment pas habituelle (je ne l ai jamais observé ailleurs)? Présente en AI100h et AI102 ainsi que sur le chemin, il y a eu une migration partielle de cet orthoptère pour une raison inconnue. On peut évoquer le climat, la sècheresse, d où la recherche d humidité (voir les parcelle AH 41, 42 avec O.caerulescens)? Je me tiendrai à ces hypothèses et garderai mon interrogation. Dans les parcelles cultivées de notre région, c était les luzernières de plus de trois à quatre ans qui lui convenait le mieux. Il n y a plus beaucoup de luzernières actuellement. A part le AI (98-99), le carex est moins présent sur ces autres parcelles. On y observe des iris et des plantes plus hautes, mais aussi une végétation de strates moins hautes. Bien que de formation végétale différente Z88 est une parcelle colonisée par des orthoptères d affinités bien différentes. Ce qui s explique par une transformation récente (ancienne peupleraie nettoyée suite à la tempête de1999). Je pense que l évolution pourrait aller vers une biocénose plus mésohygrophile à hygrophile si on favorisait l humidité édaphique avec un entretien approprié. Dans l avenir les relevés de cet ensemble pourraient rejoindre le groupement 1. Mais l état actuel de l ensemble AI99, 98, 97, me semble perturbé et comme je l ai déjà fait remarqué la densité de M.parapleurus est anormale comme l uniformité de cette cariçaie. Je ne sais pas si le carex peu recoloniser naturellement une parcelle de cette façon après une intervention sur le sol? Groupement 3 : Cet ensemble est composé de relevés effectués sur des parcelles partiellement écorchées, plus calcaires que la majorité des autres parcelles. La parcelle AI102 avait une végétation ligneuse lors de mon premier passage (ronces, pousses de peupliers et frênes) ne dépassant pas 120cm de hauteur. Pour le reste, il s agissait en partie de graminées rases et autres. Ce type de végétation explique la présence de M.religiosa, R.nitidula, O.rufipes, P.giornai. Les autres espèces étaient en partie là, et en surtout C.mollis dans la partie la plus dénudée au NE de la parcelle. Il est à noter que C.mollis se trouve aussi dans le chemin près du coin NE de cette parcelle. Après le gyrobroyage, M.religiosa et R.nitidula avaient disparus, les autres orthoptères, de strate rase, avaient colonisé toute la parcelle, C.mollis seulement le quart NE, ce qui s explique par le caractère xérotherme de cette espèce. 4 Espèce accidentelle au sein de ce groupement auquel elle n appartient pas 22

24 Les parcelles AH 40, 41, 42 (les relevés de ces deux dernières parcelles étant semblables, je les ai associés) ont un faciès particulier. Elles subissent gravement la baisse du niveau d eau dans les conches, elles ont été déboisées apparemment depuis peu et après un curage des canaux, le déblai à été étalé dans les parcelles en bordure. Bien que le sol de ces prairies soit d une nature différente des autres, il me semble que sans le curage et cet aménagement de rives, elles devraient être plus humides. Mais là aussi, sur ce substrat, la sécheresse sévit plus qu ailleurs. La particularité des relevés de ces deux parcelles provient de la présence de Oedipoda caerulescens (L., 1758). Il est vraiment très rare de l observer dans ce genre de biocénose. Deux aspects de ce terrain lui sont propices : le sol dénudé et sec, mais cet orthoptère ne colonise aucune autre parcelle environnante pas même la AI38E ainsi que les différents passages ou chemins proches qui ressembles à son préférendum. Il faut donc que ce milieu lui convienne ponctuellement pour qu il se maintienne là. Comme Calliptamus italicus (L., 1758), les femelles sont assez massives, l eau leur est nécessaire pour subvenir à leur métabolisme et plus que pour d autres espèces thermophiles plus petites. Habituellement elles trouvent, comme tous les orthoptères, cette eau vitale dans la végétation verte consommée ainsi que dans la rosée matinale. Y rechercheraient-elles en fait, une humidité qu elles ne trouvent plus ailleurs dans la végétation pour venir ici? Les autres orthoptères présents sont habituels de ces milieux mésohumides à xérique. Nous nous trouvons donc devant un groupement mésoxérophile avec les parcelles AH 41 et 42, suite à l action menée qui ne correspond pas à une gestion conservatoire. Je n ai pas voulu séparer les relevés de ces parcelles de celui effectué dans la AI 102 à cause de la présence de O.caerulescens. L AFC a bien placé ce dernier relevé, sur le plan 1 et 2, entre AH 40 et le groupement 4. Ce relevé AI102 n est pourtant pas associable au groupement 4. J aurais pu isoler ce relevé puisque manifestement, il est plus évolué que les deux autres, d autant plus que le gyrobroyage a éliminé les espèces des strates végétales hautes. Il semble avoir bénéficié d un apport orthoptérique de la bordure du chemin, puisque la colonisation de quelques autres espèces a été très rapide. Cela n est pas étonnant vu la nouvelle configuration de la parcelle. On ne peut cependant pas conclure que le relevé est stable puisque l évolution peut prendre une autre voie suivant la gestion qui sera adoptée. Pour l instant, ce relevé s intégrerait dans la synusie des : Euchorthippo gallici Calliptametum italici Defaut et Veneau, in Defaut (1997)). Cette synusie est caractéristique des milieux mésoxérophiles dans les pelouses et prairies landicoles sur calcaire et parfois sur granite (Dans la Vienne et les Deux Sèvres). Avant de confirmer ou infirmer cette observation il faudra attendre les saisons prochaines. Si en 2006 l aspect de la parcelle (bien qu un peu petite) diffère peu de 2005, Aiolopus thalassinus thalassinus (Fabricius, 1781) au moins devrait s y présenter. Cette synusie relèverait de : Division : OECANTHEA PELLUCENTIS Defaut (1994) Classe : CHORTHIPPETEA BINOTATI Defaut (1994) Ordre : CHORTHIPETALLIA BINOTATI Defaut (1994, emend. 1997) Alliance : Pezottetigion giornae Defaut (1997) (Synusie : Euchorthippo gallici Calliptametum italici Defaut et Veneau, in Defaut (1997)) A confirmer. 23

25 Dans cette division on se trouve bien en accord avec le bioclimat régional Subméditerranéen Aquitain. Dans ce groupement l intérêt du REL AH102 (REL de milieux mésoxérique à xérique) est indéniable. Ce REL est dans un environnement humide ou mésohumide (marais) suivant la saison avec une espèce xérothermophile déterminante et rare en Poitou-Charentes. Après le gyrobroyage, la parcelle a été rapidement colonisée sur l ensemble de sa surface par des espèces caractéristiques de tous les niveaux de la synusie proposée. On peut donc envisager que son évolution serve de test pour évaluer la tendance hygrométrique du marais dans un continuum avec les parcelles plus en contre bas jusqu'à la AI92. (A condition que chacune retrouve un équilibre, comme en début juillet 2005, par une gestion vraiment conservatoire). Les deux autres REL (AI 40, 41) ne sont pas sans intérêt non plus puisque leur situation est plutôt pionnière. Il s agira donc d assurer un suivi en fonction du mode de gestion privilégié. Groupement 4 : La parcelle AH38 est certainement artificielle. Elle ne semble pas ou peu traitée. Les orthoptères de ces relevés sont significatifs de ces milieux mésoxériques. La partie ouest de la AH38 (38W) est plus humide que sa partie E, c est la raison pour laquelle ont n y observe pas Euchorthippus elegantulus, ssp. gallicus (MARAN, 1957). Division : OECANTHEA PELLUCENTIS Defaut (1994) Classe : CHORTHIPPETEA BINOTATI Defaut (1994) Ordre : CHORTHIPETALLIA BINOTATI Defaut (1994, emend. 1997) Alliance : Pezottetigion giornae Defaut (1997) Synusie : Celle-ci ne semble pas construite et nous n avons pas de relevés associable à ceux-ci. Ces REL apportent une diversité dans le marais et ils sont équilibrés. Ce mode de gestion peut-être étendu aux parcelles suivantes (AH40, 41, 42) sans intrants chimiques et sans retournement du terrain en profondeur, en attendant un retour de «l humidité». Le Relevé AI100h : Ce relevé est esseulé dans l AFC vu l éventail d orthoptères représentés. Plusieurs strates végétales sont présentes dans ce relevé avec une répartition assez hétérogène. On y observe les orthoptères des strates basses (10, 20 cm) avec des espèces des strates plus hautes (40, 50 cm). (Voir tableau B). C est un cas qui se présente dans des conditions semblables dans la région, mais avec des relevés plus homogènes. L AFC a placé ce relevé entre le groupement 2 et 4, et pourquoi pas entre le groupement 2 et 3? Quand on regarde le tableau B, on comprend mieux la position du REL 100h dans le graphique. Si on compare le relevé 100h et le groupement 2, le nombre de cas commun entre présence/absence d espèces, est de 14. Si nous faisons le même calcul entre REL AI100h et le groupement 3 nous avons 11 cas semblables. La même opération entre REL AI100h et le groupement 4, nous obtenons 14 cas identiques. Donc le REL 100h est plus 24

26 près de GR. 2 et 4. Un autre caractère intervienne, entre autres, c est la présence de Oedipoda caerulescens (L., 1758) dans les trois relevés du GR 3. Il est complètement absent des GR. 2 et 4. Les propositions de gestion : Les premières conséquences des différentes interventions que j ai pu constater pendant cette étude et qui seront développées au cours des propositions, se résument en trois lignes. - Ensemble de la végétation tondue trop ras, labourage par endroits, - Technique inappropriée pour réaliser ces travaux, - Surpâturages dans certaines parcelles. Afin de permettre une bonne évolution de l orthoptérofaune, témoin sanitaire du milieu, les propositions de gestion se feront : - à partir de l observations des groupements orthoptériques réalisées dans ces prairies, - en fonction du préférendum des espèces déterminantes, - en fonction des objectifs d amélioration ou de maintien du milieu définis dans le cadre de gestion, - en tenant compte de la nécessité de maintenir un écosystème humide, mésoxérique ou en accord avec la nature des éléments de l environnement proche (eau, type de terrain, durée journalière d ensoleillement des parcelles, etc. ), - en fonction des moyens de gestion choisis. Une grande partie des parcelles visitées sont des prairies humides, il convient donc de leur favoriser ce faciès. Les prairies mésohumides peuvent être aménagées soit pour devenir plus humide soit pour rester un intermédiaire entre les parcelles humides et celle mésoxériques. Pour les parcelles les plus sèches il est souhaitable, à mon avis, de leur conserver ce caractère. Il n y a pas d autres solutions. Un continuum de ce schéma se présente le long du chemin en partant de la parcelle AI102 à la AI92. 25

27 Impact des différents modes de gestion, fauche et de pâturage : - Les périodes opportunes pour le fauchage : Pour les orthoptères, elles sont en premier lieu pendant la période de diapause de ces insectes, c'est-à-dire du 15 octobre au 30 mars. La plupart des orthoptères pondent dans le sol sauf les espèces qui déposent leurs œufs dans la végétation (iris, roseaux, etc.), tel que le font dans les parcelles humides Conocephalus dorsalis (Latreille, 1804), Conocephalus fuscus (Fabricius, 1793), Chrysochraon dispar dispar (Germar, ) et sont donc menacées aussi par les fauches d hivers. Il est donc nécessaire d aménager une technique spécifique pour ces espèces et surtout pour C.dorsalis et C.dispar. Si une autre fauche s impose en dehors des dates précitées, le temps de bruine ou de pluie est beaucoup moins traumatisant à la condition de ne pas faucher au dessous de trente centimètres à quarante centimètres. Les orthoptères ainsi que beaucoup d autres insectes se tapissent dans la végétation plus dense au ras du sol pendant ces moments. Mais il ne faut pas abuser de ce fauchage en périodes estivale et de reproduction (fin été, automne). Il faut aussi retenir le principe de fauchage en mosaïque qui est souhaitable dans tous les cas (Fauchage, pâturage été comme hivers). Il ne faut pas se méprendre sur le terme. Il ne s agit pas obligatoirement de faucher des carrés à une période et les autres à une autre. Le fauchage en mosaïque est conseillé pour maintenir les espèces dans une parcelle. Il s agit d apprécier visuellement les formations végétales dans une et de faucher une partie de chaque formation (la moitié maximum) à une période, et le reste à une autre, mais pas à la suite de la première. Il faut attendre quelques semaines pour que la végétation de la première partie ait reprises. Pour de grandes parcelles on peut procéder en transect d égale largeur de 10m. Il est nécessaire de tenir compte de la météorologie. - Le gyrobroyage : Le gyrobroyage détruit non seulement la végétation, mais également les insectes. A la suite de cette action nombreux sont les orthoptères mutilés qui ne survivront pas, ainsi que les lépidoptères, homoptères, et les autres complètement broyés pour lesquels on ne retrouve que quelques morceaux par endroits. Le gyrobroyage par couteaux ou chaînes à rotation horizontale est très néfaste au dessous de quarante centimètres. Leur rotation provoque une aspiration sur des matériaux libres du sol et donc des insectes qui sont projetés vers le haut de l engin et sont ainsi découpés en morceaux. Conséquences d un gyrobroyage trop ras : Non seulement il y a destruction de la végétation et de sont contenu, mais comme cela s est présenté, une dégradation du sol en période estivale accélère l évaporation. Par exemple dans la parcelle AI92, après le gyrobroyage, dans les parties mises à nu le sol était sec sur trois centimètres. Par la suite les végétaux pionniers ont tendance à s installer, et ceux-ci ne sont pas souvent parmi ceux qui resteront à plus longue échéance quand le milieu se rétablira et certainement avec retard. Cependant on peu 26

28 constater que cette végétation se reconstitue assez rapidement quand les parcelles sont assurément humides à voir les résultats dans la parcelle AI58 ouverte au début Dans les parcelles plus sèches le processus est différent (voir la ZA88). Les lames circulaires (type scies), les barres de coupes, à chaîne ou à couteaux, à rotation verticale, sont beaucoup moins traumatisantes si on respecte le minimum de 0,30 à 0,40 cm. - L emploie des débrousailleuse portatives : Les débrousailleuse à fil sont elles aussi à éviter si on ne respecte pas la hauteur minimum de coupe. Le fil à un débattement de 0,10 à 0,15m en son extrémité difficilement contrôlable et déchiquette les insectes. Mieux vaut là aussi employer les couteaux genre lames circulaires. - L impact du gyrobroyage sur les orthoptères : Il est visible très rapidement. En effet, dans la parcelle AI58 les premières espèces à migrer (pour celles qui n ont pas été détruites, puisque tout n a pas été gyrobroyé trop ras) sont celles des strates végétales les plus hautes. Dans ces espèces nous avons la plus fragile et la plus rare et la moins mobile Conocephalus dorsalis (Latreille, 1804) ensuite Metrioptera roeselii (Hagenbach, 1822), suivie de près par Pholidoptera griseoaptera (De Geer, 1773), puis Stethophyma grossum (L., 1758), concernant Mecostethus parapleurus parapleurus (Hagenbach, 1822) se déplaçant plus facilement, quand il est dérangé, il part rapidement, et il revient aussi vite qu il est parti quand la situation s améliore. Il se contente aussi d une végétation plus rase. Par contre la densité de Chorthippus parallelus parallelus (Zetterstedt, 1821) a augmenté. Il y a donc eu une migration vers cette parcelle. Dans les parcelles sèches les constatations sont les mêmes. Dans la parcelle AI102, il est fort probable que M.religiosa et R.nitidula ont été détruits par le gyrobroyage ainsi que certainement d autres espèces. Cependant quatre jours après C.mollis avait étendu son territoire, alors qu aucunes des deux espèces précédemment citées n avaient recolonisé le milieu à partir de la bordure du chemin ou elles sont présentes. - Le pâturage : C est bien sûr la méthode de gestion la plus naturelle. Les critères à mettre en œuvre, pour une gestion par ce moyen, passent par un respect de la densité ponctuelle du bétail sur une parcelle. Suivant le degré l humidité ou de sècheresse de la parcelle, il conviendra de moduler l impact du bétail. Les bovins conviennent évidement pour les parcelles humides et les moutons ou chèvres pour les parcelles sèches à végétation ligneuse entre autre (choisir les races). Il ne faut pas oublier la possibilité d installer des clôtures mobiles pour restreindre l espace des animaux afin d exercer une pression plus importante si nécessaire pour un temps limité ou pour interdire le Pâturage momentanément. On peut aussi utiliser ce système pour instaurer un pâturage en mosaïque (voir le chapitre fauchage). 27

29 Etat d une parcelle au début du pâturage. La hauteur de la végétation est de 0,60 à 1m. Avec peu de piétinement, c est une station idéale pour les orthoptères du groupe 1. Ce stade d ouverture est celui qu on peut espérer avec une gestion raisonnée (pâturage et coupe des ligneux manuellement de préférence avec une débrousailleuse thermique portable à lame). AI 058 Dans cette parcelle le piétinement est évident. A ce stade on doit arrêter le pâturage afin de préserver les espèces d orthoptères du groupement et surtout l humidité de la parcelle. AI 09x Ici le surpâturage est manifeste. En arrivant à ce stade les orthoptères les plus intéressants ont émigrés. Seuls parmi eux, quelques M.parapleurus peuvent subsister. L évaporation est ici très importante. Il ne faut pas arriver à ce stade. En réalisant une rotation sur toutes les parcelles humides je pense que l on peut arriver à ce compromis AI 088 On notera que les bovins avaient accès en même temps à trois parcelles (AI092, 090, 088). Ils ont brouté simultanément beaucoup de la 088, un peu moins de la 090 et peu de la 088, mais avec une certaine inertie pour le passage d une parcelle à la suivante. 28

30 Quand la 088 fut bien broutée, ils sont passés à la 090 et Mr Guicheteau a dû les parquer dans la AI92 pour qu ils y restent quelques temps. - L impact du pâturage sur les orthoptères : Le pâturage est le moyen d intervention le moins destructeur. Cet impact consiste surtout en la migration de ces insectes dans les parcelles voisines de même végétation. Trois facteurs interviennent : - le piétinement qui fait fuir certaines espèces qui n apprécient pas les incessants dérangements (Conocephalus dorsalis (Latreille, 1804), Stethophyma grossum (L., 1758)), - la diminution de la strate végétale en commençant par celle la plus haute diminuant de fait les populations des espèces inféodées à une végétation spécifique (habitat, nourriture), - la pression animale importante qui amplifie les deux facteurs précédents. Dans un premier temps cet impact est difficile à évaluer sans tests préalables. Suivant le type de bétail employé, de son espèce, de la surface pâturée à la fois, de la nature du terrain, de la végétation, du temps de pâturage prévu, de la météorologie et des résultats escomptés autant de variantes se dégageront. Les ouvrages qui préconise des densités, une pression à l hectare en fonction des particularités ci-dessus indiquées sont courant, ils sont une base de laquelle ont peu s inspirer, mais rien ne remplacera l expérience sur site. Il faut donc tester au départ avec un minimum concevable d animaux et surveiller journellement les premier temps, sachant que l impact évolue exponentiellement. Le piétinement du bétail permet d une certaine façon le maintien de l ouverture du milieu. Il ne m a pas semblé avoir eu trop de conséquences courant juillet, mais au fur et à mesure de l avancement dans la saison (sèche) la végétation a eu du mal à se redresser. Ceci a été plus marqué dans la parcelleai43. Stethophyma grossum (L., 1758) a régressé rapidement. Quand c est possible, il faudrait installer des parcs ou des clôtures mobiles, afin de partitionner les parcelles de façon à tenter d obtenir des résultats semblables au fauchage en mosaïque. Ceci est valable aussi bien en milieu humide qu en milieu sec. - L impact du curage des canaux sur l humidité des parcelles : Il n est pas sans inconvénient si l on se réfère au travail réalisé dans les parcelles AH40, 41. Le creusement du lit avec attaque de la couche calcaire tel qu il a été effectué, est d autant plus néfaste qu il fait baisser le niveau de l eau dans le canal par rapport au niveau du sol des parcelles riveraines, amplifiant ainsi l effet de drainage. En plus la disparition totale de la couche limoneuse diminue la rétention hydrique qui favorise l infiltration par le fond du lit. Dans le cas présent nous avons eu en plus le dépôt (à majorité calcaire) de ces travaux étalé sur la prairie, ainsi rehaussée. Donc tout ce qu il ne faut pas faire. Quand il est nécessaire de nettoyer les canaux il faut enlever le bois avec souplesse et des engins légers, tracteurs sans chenilles éventuellement avec roues doublées, plutôt en levant les branches qu en les traînant et en les évacuant au lieu de les brûler sur place. Ensuite le «dragage» doit rester superficiel en enlevant uniquement la couche de matériaux organiques non décomposés. 29

31 La gestion des parcelles : Groupement 1 : C est dans ce groupement qu il y a eu le plus de travaux pendant mon intervention. Il est le plus intéressant dans la mesure ou il concerne les parcelles les plus représentatives de ce qu est un marais avec des espèces déterminantes et menacées. C est donc sur celles-ci qu il conviendra de porter le plus d attention,étant donné aussi les problèmes de sécheresse, sur lesquels je ne reviendrai pas, et vus les travaux menés par les exploitants dont j ai pu observer l impact pendant cette étude.. Le relevé AI92 a été effectué le 21 juillet. Les bovins qui pouvaient naviguer de la AI88 à la AI92, n avaient pas beaucoup pénétré dans cette dernière. Par la suite jusqu à la mi-août, le bétail a occupé cette parcelle plus fréquemment, jusqu'à lui donner un même aspect que les autres (AI88, 90, 91), bien que la AI 92 soit un peu plus humide (raison possible du retard de sont investissement par les animaux). Entre la mi-août et la mi-septembre, ces quatre parcelles ont été gyrobroyées avec plus ou moins de pression. Les trois premières n ont pas été trop labourées par cette opération, bien que gyrobroyées trop bas. La AI92 par contre était écorchée sinon labourée sur plus du tiers de sa superficie. Il me parait souhaitable de continuer le pâturage par parcelle comme en début d été Chacune peut être isolée des autres par des clôtures existantes. Bien que ne faisant pas partie de ce groupement, il est possible d y intégrer la AI88 pour aller jusqu à la AI92. La seule différence est qu il faudra bien surveiller l impact et de déplacer les bêtes quand par exemple, la strate végétale la plus haute aura diminué de moitié en surface. La parcelle AI58 est très intéressante, non seulement j ai pu y faire deux relevés quelque peu différents, mais deux formations végétales méritent d être maintenue. La première est à l emplacement où j ai fait le REL 58F ou s est installée une belle lentille de fougère palustre (Thelypteris palustris). Le piétinement l avait bien amoindrie au 1 er septembre bien qu elle n ait pas été gyrobroyée. Il conviendrait de ne pas faire pacager ce milieu trop longtemps. Quelques jours avec une partie de la parcelle serait peut-être suffisant, en coupant à la débrousailleuse manuelle les pousses arbustives. La seconde est à l angle Nord (ou Nord-Ouest) de la parcelle. Il s agit d une petite roselière qu il serait bon de maintenir et d en favoriser l extension. Donc pas de gyrobroyage et pas ou très peu de pâturage, bien qu il me semble que les bovins ne l aient pas trop pénétrée, jusqu à la fin août. La parcelle AI43 n était pas gyrobroyée le 15 septembre. La densité des espèces avait beaucoup diminué. Metrioptera roeselii (Hagenbach, 1822) avait disparu. La végétation avait été piétinée, mais pas exagérément. Il faut certainement diminuer la pression animale à partir du mois d août sinon au 15 juillet suivant la pluviométrie de cette période annuelle. Le mieux serait de faire des comptages d orthoptères et d établir des quotas de certaines espèces déterminantes Conocephalus dorsalis (Latreille, 1804) ou Stethophyma grossum (L., 1758) au dessous desquels il ne faudrait pas descendre. Dans un même temps, il faudrait noter le temps de pacage et le nombre de bêtes par unité de surface, pour en évaluer la densité la plus équilibrée. Il s agit de faire un rapport entre une régression acceptable des orthoptères et une bonne gestion de la végétation avec le bétail. 30

32 La suppression des pousses de ligneux pourrait se faire à la débrousailleuse thermique manuelle avec une lame scie. Si le gyrobroyage s avère vraiment nécessaire dans ce groupement, Il est recommandé de le faire en juillet par temps de pluie et de respecter une hauteur de 0,40m afin de préserver C. dorsalis. Une mosaïque s impose également. Groupement 2 : Les parcelles de celui-ci sont moins humides que celles du groupement précédent. Il est caractérisé par la présence de Calliptamus italicus (L., 1758), ce qui prouve sa tendance mésohumide. Cette espèce est xénocène dans ce type de végétation. Ce ne sera donc pas en fonction d elle que l on gérera ce milieu. Les autres espèces sont caractéristiques, en majorité de milieux humides. C est donc, à mon avis, vers cette priorité qu il faudrait se diriger. La parcellisation par des clôtures mobiles serait souhaitable pour le pâturage dans les parcelles AI190 et les AI98 (remembrées). Une gestion commune pourrait se faire pour les parcelles AI 190 et AI189, mêmes si elles ne sont pas dans le même groupement, elles sont assez proches faunistiquement. L absence de C.dorsalis dans ce groupement peut inciter à favoriser une végétation plus basse. Suivant l option de gestion choisie on le fera ou pas. Avec le climat actuel je pense qu il faut adapter le mode de gestion de façon à favoriser l humidité de l ensemble des parcelles de ce groupement. L orthoptérofaune montre que l objectif est possible. On peut dans ce cas favoriser la végétation plus haute et vérifier l immigration de C.dorsalis. La parcelle ZA88 à un faciès différent comme toutes celles qui sont déséquilibrées par une action perturbatrice. Ici, c est le «nettoyage»suite à la chute des peupliers après la tempête de En plus un désherbage chimique en périphérie a accentué l aspect de friche rudérale. Cette partie du marais me semble moins humide que la partie AI. La parcelle voisine est ensemencée de maïs. Tout un ensemble qui ne concourt pas à une restauration facile. Un fauchage en premier à 0,20m de hauteur, sans écorchage du sol avec la récupération des coupes permettrait à la prochaine pousse, de changer l aspect de la végétation. Une seconde avant la fructification (pour éviter le réensemencement), à 0,30 à 0,40m limiterait encore la végétation rudérale. A voir les résultats pour décider de l orientation de la gestion de cette parcelle pour les années suivantes. Groupement 3 : Il concerne les parcelles mésoxériques. Les relevés ont la particularité de contenir une espèce caractéristique des milieux à sol dénudé. Il s agit de Oedipoda caerulescens (L., 1758). Elle n est donc pas xénocène ici. Mais bien éloignée d autres milieux semblables pour les parcelles AH Je ne sais pas quoi proposer pour les gérer au mieux. La parcelle AI102 peut-être maintenue avec une végétation rase (0,20m env.) et écorchée puisque c est le préférendum de c.mollis. Comme l enracinement des arbustes est évident bien qu ayant été gyrobroyés, il faudra certainement les recouper cette année. La parcelle n est pas étendue une 31

33 débrousailleuse manuelle à scie serait idéale. Le pâturage bovin, s il n y a pas d autres possibilités doit être mesuré. L idéal serait d y mettre trois ou quatre moutons. La gestion de cette parcelle doit rester unique pour préserver ses caractéristiques. Le gyrobroyage serait néfaste dans tous les cas de figure sauf avant avril. Groupement 4 : Ces prairies sont cultivées. Les relevés sont normaux et homogènes. Ce qui signifie que ces parcelles sont correctement cultivées certainement sans intrants. Il n y a pas, à mon avis, de raison pour en changer la gestion. Les autres parcelles n ont pu être intégrées dans aucun groupement. AI100h : Bien que différente du reste de la parcelle cette partie peut-être entretenue par du bétail avec l ensemble des trois Ai100. AI56 : Cette parcelle en fermeture est très humide, surtout au Nord où le canal la bordant est relativement plein par rapport aux autres. Dans le coin Nord la fougère palustre (Thelypteris palustris) couvre une superficie peut-être aussi étendue que sur le REL58F, sinon plus. Les orthoptères observés sont d une densité très faible et ne représentent que deux espèces Conocephalus fuscus (Fabricius, 1793) et Pholidoptera griseoaptera (De Geer, 1773). Cela n est pas étonnant dans cet état de fermeture. En l état actuel, cette parcelle n a que peut d intérêt pour les orthoptères. N ayant pas de grands arbres à l intérieur, il serait possible de la laisser évoluer sans pâturage, ni fauchage, tout en coupant tous les peupliers qui tenteraient de pousser et de limiter la pousse des frênes et des aulnes. Deux chevreuils y ont été observés le 28 septembre vers 16h, ainsi qu un lièvre dans la dernière quinzaine d octobre. Des troncs de peupliers, dont une majorité est en décomposition, jonchent le sol. S il y à débroussaillage, un gyrobroyage en août septembre serait le mieux. Le sol est moins humide à cette période. Attention au labourage avec le gyrobroyeur et les roues du tracteur, il faudrait respecter une hauteur de 0,30 à 0,40m minimum d intervention. AI32 et AI35 : Les orthoptères ne sont pas nombreux dans ces parcelles. La végétation est haute et composées de plantes ligneuses (Valériane, reine des près). Un entretien comme la ZA88 conviendrait peut-être. AI91 : Quatre orthoptères communs y ont été observés : Conocephalus fuscus (Fabricius, 1793), Omocestus rufipes (Zetterstedt, 1821), Pholidoptera griseoaptera (De Geer, 1773), Chrysochraon dispar dispar (Germar, ). Cette parcelle boisée et humide est unique par sa physionomie, parmi toutes celles visitées. Elle pourrait rester en l état à condition de supprimer uniquement les peupliers. AH35 n a révélé qu un seul orthoptère commun, Chorthippus biguttulus biguttulus (L., 1758). AH27 n a pas plus d orthoptères que la précédente. Seul Conocephalus fuscus (Fabricius, 1793) a été observé. Un abatage des peupliers et un entretien comme pour la ZA88 conviendrait certainement. Elle semble plus haute que la AI43. Sa vocation serait d être plus humide, mais Il ne sera certainement pas facile de réaliser ce changement. J ai 32

34 l impression qu à une époque les déblais du canal on été étalés dessus, rehaussant par le fait son niveau. AI20 : Je n ai pu contacter le propriétaire et le bétail, constant dans cette parcelle était très entreprenant. Je n ai donc pas fait de relevé ici. Suivi de gestion : C est à partir du comportement des 4 espèces déterminantes qu il conviendrait de suivre la gestion en fonctions des gradients d humidités. Trois stades sur un axe arido-humidité ont été déterminés : humide, mésohumide et mésoxérique pour la parcelle AI102. Stade humide : pour celles peuplées par Conocephalus dorsalis (Latreille, 1804), c est en premier celles-ci qu il faudra suivre. Il faut faire un état de C.dorsalis début juillet et la suivre jusqu à la fin août. Après une stabilité de deux ou trois semaines, elle va décliner régulièrement petit à petit si la gestion (pacage léger à ce moment) est convenable. Ensuite à un moment, le déclin sera plus rapide jusqu à une disparition presque brutale quand les nuits commenceront à se rafraîchir. Si un écart apparaît pendant ce processus, il faudra diminuer la pression bétaillère sinon l arrêter. Ce qui peut-être fait avant si on estime l état de la végétation satisfaisant. Il serait néfaste dans tous les cas de figure de maintenir le bétail rien que pour lui assurer un gîte. Le deuxième suivi se fera, dans ces parcelles, à partir de Stethophyma grossum (L., 1758), suivant le même principe. Dans celles où C.dorsalis est absente, c est à partir de S. grossum que se fera le suivi ainsi qu avec Mecostethus parapleurus parapleurus (Hagenbach, 1822). Le principe restera identique, bien que ces espèces aient une plus forte densité (toutes proportions gardées). Stade mésohumide :Il concerne les parcelle ou M.parapleurus est dominant et ou n est pas présent C.dorsalis. (groupement 2). Selon la gestion choisie, si l humidité devient prépondérante c est la densité S.grossum qui va augmenter et C.dorsalis va peut-être se présenter. Si au contraire le terrain devient plus sec, c est E.elegantulus et C.albomarginatus qui apparaîtrons. Stade mésoxérique : Son concernés plus particulièrement les groupements 3 et 4. Dans la parcelle AI102, le maintien de C.mollis est important ainsi que O.caerulescens et C.italicus. Ces trois espèces son en faible densité et le déclin de l une, peu signifier un changement dans la sensibilité de cette parcelle. La reconnaissance de C.mollis (stridulation) n est possible que par des entomologistes entraînés car ses manifestations sonores peuvent être confondues très facilement avec celles d autres espèces présentes dans la même parcelle. Je rappelle que c est la seule façon de le différencier de C.biguttulus présent dans ce REL. Conclusion : L orthoptérofaune du Marais de St Georges de Rex est intéressante sous bien des aspects. D abord par la présences d espèces déterminantes de milieux humides et menacées de disparition (Conocephalus dorsalis (Latreille, 1804), Stethophyma grossum 33

35 (L., 1758), Mecostethus parapleurus parapleurus (Hagenbach, 1822) en Poitou- Charentes. Ensuite par l observation, parmi les espèces menacées, d une de milieu xérique (Chorthippus mollis mollis (Charpentier, 1825)). Le pré de sa découverte correspond bien à son milieu préférentiel. Ici les plus menacées sont : - Conocephalus dorsalis (Latreille, 1804), sont biotope est très restreint (4 relevés dans 3 prairies) et dès qu une légère perturbation intervient dans son milieu elle disparaît. - Chorthippus mollis mollis (Charpentier, 1825) est également difficile quant au choix de son biotope, lequel comme celui de l espèce précédente devient de plus en plus rare. Il conviendra donc de porter une attention particulière à ces deux espèces en favorisant leur biotope, ainsi que pour les deux autres orthoptères déterminants et menacés, mais un peu moins difficiles pour le choix de leurs milieux. Dans un premier temps, s il faut évidement préserver les prairies humides, il faut porter une attention particulière à celles qui le sont le plus (groupement 1) et de maintenir à tout prix cet état. La parcelle AI56 est aussi très humide. Il faudra donc bien réfléchir à sa gestion afin de lui garder cette caractéristique. 34

36 Carte des domaines biogéographiques 35

37 TABLEA U A Z h 100b N 58F E 38W m 56N 1 ATHA CALB CBIG CDIS CDOR CFUS CHDOR CITA CPAR EGAL GCAM MPAR MREL MROE OCAE ORUF PGIO PGRI RNIT SGRO TVIR CMOL TCEP TSUB TUN Tableau A 36

38 -- axe 2 (14% ) --> 2 1,5 1 0,5 0-0,5-1 GROUPEMENT Le carex domine dans ces relevés prenant un fasciès de mégaphorbiaie en formation. La végétation est relativement haute (40cm sur le 100b à 150 cm sur le 92) Sol humide (100b) à très humide (92) CDOR CDIS PGRI 58F SGRO MPAR MROE 100b 58N Profils lignes et profils colonnes sur les axes 1 et 2 (49% ) Les orthoptères du Marais de St Georges de Rex 79 (Marais Poitevin) GROUPEMENT Le carex est moins présent sur ces relevés et la végétation est moins haute à part le Rel Z88. Bien que celui-ci soit différent par sa formation végétal il resemble au 88 quand à sa composition orthoptèrique. CPAR CFUS CHDOR TVIR MREL Z88 98 RNIT GROUPEMENT Ces parcelles ont la particularité d'avoir du sol sec et dénudé. Ce sont des terrains qui ont été débrousaillés et dont le sol à été graté le mettant à nu par endroits. Cela nous vaut la présence de OCAE qui est perdue dans cette environnement humide. 100h RELEVE 100h PGIO Ce Rel perturbe quelque peu L'AFC mais avec la quantité d'espèces présentes, je ne pouvais pas le radier de l'analyse, ne sachant pas ou le classer. En fait l'afc l'a mis ou il doit être entre les ensembles 2 et 4. Ce que confirme le "Graph 2 et 3" CBIG CITA ORUF 102 CALB 38W OCAE 39 EGAL GROUPEMENT Nous sommes ici dans des prairies sèches et pâturées. La végétation est rase (10 à 20cm). Le sol est plutôt calcaire. 038E ATHA GCAM -1,5-1,5-1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 Plus Humide -- axe 1 (35% ) --> Plus Sec AFC 37

39 Ce tableau B, représente les éléments classés en fonction de l'interprétation de l'afc. Tableau B 58N 92 58F b Z88 100h W E 1 MPAR SGRO CFUS CDOR MROE CHDOR CPAR RNIT MREL CDIS PGRI TVIR PGIO EGAL ATHA GCAM ORUF CALB CBIG CITA OCAE Les 0 en gras et encadrés sur la ligne de CITA indiquent que cette espèce à bien été observée dans ces parcelles, mais n'ont pas 122 été prisent en compte pour le calcul de l'afc puisque cet écosystème ne fait absolument pas partie de son habitat naturel. Tableau B 38

40 39

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