Urbanisation et Croissance des Villes en Chine

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1 Urbanisaion e Croissance des Villes en Chine Zelai Xu To cie his version: Zelai Xu. Urbanisaion e Croissance des Villes en Chine. Sciences de l Homme e Sociéé. Universié d Auvergne - Clermon-Ferrand I, Français. HAL Id: el hps://el.archives-ouveres.fr/el Submied on 26 Mar 2008 HAL is a muli-disciplinary open access archive for he deposi and disseminaion of scienific research documens, wheher hey are published or no. The documens may come from eaching and research insiuions in France or abroad, or from public or privae research ceners. L archive ouvere pluridisciplinaire HAL, es desinée au dépô e à la diffusion de documens scienifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanan des éablissemens d enseignemen e de recherche français ou érangers, des laboraoires publics ou privés.

2 Universié d Auvergne Clermon I Faculé des Sciences Economiques e de Gesion Cenre d Eudes e de Recherches sur le Développemen Inernaional (CERDI) Insiu de Recherches sur l Economie Chinoise (IDREC) URBANISATION ET CROISSANCE DES VILLES EN CHINE Thèse pour le Docora en Sciences Economiques Présenée e souenue publiquemen le 20 mars 2008 par Zelai XU Membres du jury : Mme Mary-Françoise RENARD Professeur à l Universié d Auvergne (Direcrice de hèse) M. Barry NAUGHTON Professeur à l Universié de Californie à San Diego (Rapporeur) M. Nong ZHU Professeur à l Universié du Québec, INRS-UCS (Rapporeur) Mme Paricia AUGIER Maîre de Conférences à l Universié de la Médierranée (Suffragan) Mme Cécile BATISSE Maîre de Conférences à l Universié d Auvergne (Suffragan)

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4 SOMMAIRE INTRODUCTION GENERALE PREMIERE PARTIE : ANALYSE THEORIQUE DE L URBANISATION ET SPECIFICITES CHINOISES CHAPITRE 1. MODELES ET TENDANCES DE L URBANISATION MONDIALE CHAPITRE 2. EVOLUTION DE L URBANISATION EN CHINE CHAPITRE 3. CONTRAINTES INSTITUTIONNELLES DE L URBANISATION EN CHINE DEUXIEME PARTIE : ECONOMIES D AGGLOMERATION ET CROISSANCE DES VILLES CHAPITRE 4. MECANISMES DE LA CONSTITUTION DES VILLES CHAPITRE 5. PRODUCTIVITE, EFFICIENCE ET ECONOMIE D AGGLOMEARTION : LE CAS DES VILLES CHINOISES CHAPITRE 6. EVOLUTION DE LA DISTRIBUTION DES TAILLES DES VILLES EN CHINE CHAPITRE 7. DETERMINANTS DE LA CROISSANCE DES VILLES CHINOISES CONCLUSION GENERALE

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6 REMERCIEMENTS Mes remerciemens s adressen en ou premier lieu à Madame le Professeur Mary-Françoise Renard, qui a accepé de diriger ma hèse e a suivi avec aenion mon ravail au cours de ces années. Sans ses encouragemens consans, sa confiance e sa disponibilié, cee hèse n aurai pas vu le jour. Qu elle rouve ici l expression de ma plus profonde reconnaissance pour le souien à la fois scienifique e moral qu elle m a fourni ou au long de ce ravail de hèse. Cee hèse es réalisée dans le cadre du programme de Teilhard de Chardin cofinancé par le Conseil Régional d Auvergne e le Minisère des Affaires Erangères. Je iens à remercier le CERDI e en pariculier Monsieur Parick Guillaumon de m avoir amicalemen accueilli au cours de mes éudes de magisère e de docora. Barry Naughon, Nong Zhu, Paricia Augier e Cécile Baisse m on fai l honneur de pariciper au jury de cee hèse. Je les remercie de l inérê qu ils manifesen ainsi pour ma recherche. Nong Zhu m a guidé dans la réalisaion de mon mémoire de DEA e m a fai parager ses données saisiques, ses idées e ses expériences de la recherche précieuses duran l élaboraion de cee hèse. Je lui suis reconnaissan pour ses encouragemens e son souien consan. Je remercie égalemen Cécile Baisse, Jean-François Brun e Sylvie Démurger qui m on fai bénéficier de leurs idées consrucives dans ma recherche. Ma reconnaissance va à Isabelle Goi e Shunfeng Song qui m on accordé la confiance e l opporunié de ravailler avec eux. Ma profonde graiude va égalemen à Monsieur Parick Doger pour le cadre de ravail sympahique e oues les faciliés qu il m a assurés. Merci à Jacquline Reynard, Marine Bouchu, Solange Debas e oue l équipe du personnel du CERDI pour la genillesse, la disponibilié e la paience qu elles m on accordées. Michelle Lavigne, Josèphe Badrikian, Claudie Jugier e Adeline Verdier on eu la genillesse de relire la oalié ou parie de versions préliminaires de cee hèse, je les remercie pour leur commenaires e encouragemens qui m on éé rès précieux. Je iens à exprimer ma reconnaissance à ous mes amis e collègues au CERDI. Je remercie en pariculier Weiyong pour son amiié e son souien permanen. Merci à Chen Gang, Chen Hao, Chen Yi, Hao Rui, He Jie, Huang Xiaoxian, Liang Zhicheng, Wang Huan, Thomas, Roland, Jules, Caherine, Kelly, Yohana, Félix e ous les aures amis qui m on rendu des services e avec qui j ai paragé les momens de joie, de doue e d inquiéude. Enfin, pour leur souien incondiionnel, merci à mes parens e mes deux sœurs

7 L Universié d Auvergne Clermon 1 n enend donner aucune approbaion ni improbaion aux opinions émises dans les hèses. Ces opinions doiven êre considérées comme propres à leurs aueurs.

8 Inroducion Générale Urbanizaion he increase in he urban share of oal populaion is ineviable, bu i can also be posiive., no counry in he indusrial age has ever achieved significan economic growh wihou urbanizaion. Ciies concenrae povery, bu hey also represen he bes hope of escaping i. Ciies also embody he environmenal damage done by modern civilizaion; ye expers and policymakers increasingly recognize he poenial value of ciies o long-erm susainabiliy. If ciies creae environmenal problems, hey also conain he soluions. The poenial benefis of urbanizaion far ouweigh he disadvanages: The challenge is in learning how o exploi is possibiliies. - Unied Naions Sae of World Populaion 2007 INTRODUCTION GENERALE Si le développemen urbain n a pris son essor qu à parir du ΧΙΧ e siècle, les premières villes dans l hisoire humaine son apparues il y plus de cinq mille ans. Dès lors, l imporance de ce phénomène d aggloméraion humaine n a cessé de progresser en différenes paries du globe. Le processus d urbanisaion mondiale s es brualemen accéléré suie aux progrès echnologiques qu a connus l Europe au cours de la révoluion indusrielle. Parallèlemen, les foncions de ville se son mulipliées. Alors que les premières villes furen crées esseniellemen pour des besoins de réunion, de défense miliaire, d échange commercial, aujourd hui, les zones urbaines regroupen oues les aciviés humaines non-agricoles que son la producion, le commerce, les services, l éducaion e la recherche, le diverissemen, ec.. Au cours des siècles, les villes resaien dispersées e de aille resreine, ressemblan à des peis poins isolés réparis sur de vases errioires. Seulemen une peie proporion de la populaion habiai dans les villes. Aujourd hui, dans ous les pays indusrialisés, les villes accueillen la majorié des habians, e produisen l esseniel de la richesse naionale. Dans le monde en développemen, bien que la plupar de la populaion vive encore dans les zones rurales, une 1

9 Inroducion Générale ransiion urbaine sans précéden es en rain d avoir lieu. Ce phénomène sera pariculièremen frappan en Afrique e en Asie où la populaion urbaine doublera de 2000 à La Chine consiue une force principale de cee fore croissance urbaine du iers monde. Pendan plus de cinq décennies, la Chine a connu une urbanisaion plus flucuane que les aures pays. Peu après la fondaion de la nouvelle République, dans les années 1950, sous un sysème planifié hauemen cenralisé, des resricions sur la mobilié de la populaion on éé mises en oeuvre, ceci afin de mainenir la srucure économique dualise e la séparaion oale rurale-urbaine. La croissance de la populaion urbaine éai sricemen conrôlée. Ces resricions urbaines faisaien parie des poliiques d accompagnemen de la sraégie du développemen économique qui s appuyai sur l indusrie lourde. Sous la conraine de pénurie de capial, cee sraégie demandai le ransfer du surplus agricole au seceur urbain pour assurer l invesissemen de l indusrie lourde. Dans le même emps, l indusrie lourde par naure ne créai guère d emploi dans les villes, de sore qu il fallai fixer la populaion agricole dans l agriculure en leur inerdisan de migrer vers les villes. Les villes se son alors réduies aux sies d indusrie. De ce fai, pendan les deux décennies de 1960 e 1970, la populaion urbaine ne s es que rès légèremen accrue, parfois elle a même pu régresser car de nombreux ciadins on éé envoyés à la campagne par le gouvernemen. Dans l hisoire des pays développés, l urbanisaion e l indusrialisaion allai de paire, ce qui n es pas le cas en Chine duran cee période, où la sagnaion de l urbanisaion conrasai avec la rapidié de l indusrialisaion. Jusqu à aujourd hui, en comparaison avec des pays au niveau de revenu équivalen, la par de la populaion urbaine en Chine rese faible. La plupar de la populaion chinoise vi encore dans la campagne, où le niveau de revenu es bas e les infrasrucures son sous-développées. Depuis la fin des années 1970, le gouvernemen chinois a mis en place la poliique «d ouverure e de réforme» pour obje de revialiser l économie naionale. Les premières réformes on eu lieu dans les zones rurales en 1978, par l inroducion des mécanismes d inciaion dans la producion agricole. Le sysème de responsabilié des ménages a remplacé en quelques années le sysème de la commune comme forme d organisaion de producion. Les agriculeurs on alors regagné de la liberé dans les décisions de producion, le surplus de main-d oeuvre rurale aurefois fixé en zone rurale a eu désormais la 2

10 Inroducion Générale possibilié de quier l agriculure. Puis, des réformes visan à inroduire les mécanismes de marché se son engagées dans le seceur urbain. La srucure de producion indusrielle a éé ajusée, les invesissemens privés e érangers auorisés, leur poids dans l économie globale a commencé à croîre. Les mécanismes d offre e de demande on progressivemen remplacé l allocaion adminisraive pour régir la circulaion des biens. De plus en plus d auonomie a éé accordée aux différens aceurs économiques. Avec la reprise de la croissance de l économie urbaine, le processus d urbanisaion a redémarré, noammen depuis 1984, où les resricions sur la migraion des agriculeurs vers les villes on commencé à êre relâchées. Parallèlemen à une croissance de rapidié sans précéden de l économie naionale, le niveau d urbanisaion s es élevé à un aux remarquable. Touefois, les réformes inernes menées en Chine depuis plus de deux décennies revêen oujours un caracère graduel. Dans un cadre poliique rigide, les mesures réformarices e les innovaions insiuionnelles son inroduies de manière pragmaique e sélecive. Les réformes concernan l urbanisaion n en fon pas excepion. Le relâchemen du conrôle sur la migraion rurale-urbaine depuis 1984 n es que pariel e progressif. Plus pariculièremen, les resricions sur la aille des villes persisen. Les poliiques régissan la croissance des villes hérien dans une large mesure de l idée principale d avan les réformes, c es-à-dire «conrôler sricemen le développemen des grandes villes, promouvoir acivemen celui des peies villes». Sous la pression d un grand nombre de ravailleurs excédenaires du seceur agricole cherchan un emploi non-agricole, le gouvernemen a adopé des mesures ypiquemen pragmaiques e sélecives. Une poliique d indusrialisaion rurale a éé mise en place depuis les années 1980, afin d évier un grand exode rural vers les villes. De nombreuses enreprises rurales on éé créées, cela a permis d absorber une bonne parie de surplus de ravailleurs agricoles sur place. La prospérié des enreprises rurales dans les années 1990 a égalemen conribué à la créaion d un grand nombre de bourgs e de peies villes. Par ailleurs, les réformes du sysème de Hukou on éé reardées dans les grandes villes, ceci dans le bu de diriger le flux des migrans ruraux vers les bourgs e les peies villes. Pour encourager la migraion des zones rurales vers les bourgs e les peies villes, l acquisiion de Hukou non-agricole local a éé faciliée andis que, alors que dans les grandes villes, la plupar de migrans ruraux ne peuven pas obenir le Hukou non-agricole e qu ils son encore nommés «populaion emporaire», e vicimes de discriminaion sur le marché du ravail. 3

11 Inroducion Générale Ces réformes, loin d êre radicales mais néanmoins subsanielles, on cerainemen eu un impac profond sur l urbanisaion e la croissance des villes. Celles-ci son davanage déerminées par les forces de marché, plus précisémen par les décisions de localisaion des aceurs économiques, e ce ou en s assujeissan aux orienaions des poliiques gouvernemenales. Cee hèse cherche à comprendre la voie d urbanisaion unique que la Chine a parcouru, plus pariculièremen à examiner les caracérisiques de la croissance urbaine au cours de cee période récene de fore urbanisaion. Si l urbanisaion e la croissance urbaine ne représenen que l un des aspecs de la ransiion Chinoise, elles revêen cependan une imporance pariculière pour le fuur développemen du pays. En premier lieu, l urbanisaion consiue un processus de réallocaion opimale des ressources du ravail. Il exise encore un rès for excéden de main-d œuvre dans le seceur agricole. La siuaion acuelle des zones rurales chinoises caracérisée par la croissance modese de la producivié agricole e le bas niveau du revenu rural ne peu êre améliorée que par la migraion rurale-urbaine. Ceci consiue aussi un moyen de réduire la disparié ruraleurbaine. Il en résule que l urbanisaion à ravers la migraion fai parie de la ransiion srucurelle de l économie chinoise. Les seceurs indusriels inensifs en ravail assuren la compéiivié de leurs produis sur le marché inernaional en employan les migrans ruraux, ce qui conribue à l exploiaion de l avanage comparaif du pays. Deuxièmemen, l urbanisaion assure la croissance économique souenue du pays. La croissance rapide depuis les réformes provien esseniellemen des innovaions insiuionnelles e de la croissance des faceurs de producion. Or, avec l approfondissemen des réformes économiques e les conraines croissanes des ressources, la croissance ne peu êre souenue que par l amélioraion de la producivié globale des faceurs. L urbanisaion, plus pariculièremen la croissance des grandes villes conribue foremen à l amélioraion de cee producivié globale des faceurs, en favorisan le progrès echnique e l ajusemen de la srucure indusrielle. Finalemen, la demande inérieure resreine consiue une enrave à la croissance économique, le développemen des villes e l augmenaion de la populaion urbaine peu devenir un faceur d élargissemen du marché inérieur en renforçan le pouvoir d acha, e par conséquen la demande inérieure. Le rôle de l urbanisaion es reconnu par les auoriés chinoises, de sore qu elle figure dans le cadre 4

12 Inroducion Générale du 10 e e 11 e plans quinquennaux comme l un des élémens sraégiques du développemen économique e sociale de la Chine. Si l imporance de l urbanisaion es largemen reconnue, son schéma opimal rese oujours conroversé. Les poliiques resricives sur la aille des villes persisen. Le problème de la aille opimale des villes aire beaucoup d aenion du grand public ainsi que des chercheurs. D après les héories de l économie spaiale, les villes exisen e croissen parce qu il exise des économies d échelles dans le regroupemen de la producion, ces économies d aggloméraion son foremen corrélées avec la aille des villes. La producivié augmene avec la aille de la ville avan que cee dernière aeigne une ceraine limie. A long erme, les grandes villes son avanageuses par rappor aux peies villes au niveau de l avancemen echnologique, de la créaion de l emploi, ainsi que de l effe de propagaion de la croissance. Par conséquen, les resricions sur la aille des villes peuven conduire à la pere an en erme de producivié que dans la perspecive de croissance du long erme. Cee hèse es composée de deux paries complémenaires. La première es consacrée à une revue des modèles d'urbanisaion mondiale e à une descripion de l urbanisaion de la Chine ; les sraégies indusrielles ainsi que les arrangemens insiuionnels qui affecen le processus de l'urbanisaion chinois y son éudiés. La deuxième parie s appuie sur les héories de la formaion e la croissance des villes dans l économie urbaine pour chercher le lien empirique enre la producivié e la aille des villes, e examiner les caracérisiques e la déerminaion de la croissance des villes. La première parie de cee hèse a pour obje de donner le cadre d analyse nécessaire à la compréhension des spécificiés de l urbanisaion chinoise dans un conexe de fréquens bouleversemens économiques e changemens insiuionnels. Le premier chapire passe en revue les modèles héoriques e les fais sylisés de l urbanisaion mondiale. Cee première éape donne une vision générale de la ransiion urbaine menée dans différenes paries du monde, en comparan les fais de l urbanisaion avec les modèles héoriques dans l économie du développemen. En an que parie imporane du changemen srucurel économique, l urbanisaion es éroiemen liée au développemen dans l hisoire des pays indusrialisés. Dans le cadre d une économie dualise, les modèles du développemen considèren la migraion inerne rurale-urbaine comme source d urbanisaion, résulan de la différence du revenu enre seceur 5

13 Inroducion Générale radiionnel agricole e seceur moderne indusriel, elle-même liée à l accroissemen de la producion indusrielle. En général, l hisoire des pays développés révèle la corrélaion enre l urbanisaion, l indusrialisaion e la croissance économique. Ce schéma classique n es cependan pas respecé dans la ransiion urbaine récene des pays en développemen, où le reard ou l avancemen du aux d urbanisaion s observe par rappor au niveau de l indusrialisaion e au niveau du PIB, ceci éan principalemen liés aux biais ou disorsions dans les poliiques d urbanisaion. La Chine éan, selon les modèles classiques de l urbanisaion, considéré comme un pays sous-urbanisé, le deuxième chapire présene un aperçu du parcours d urbanisaion en Chine e vise à expliquer les causes de son reard. L évaluaion du niveau de l urbanisaion chinois es souven confronée à la difficulé de rouver une saisique cohérene de la populaion urbaine, car les définiions des «urbains» on connu de changemens fréquens. La première parie de ce chapire propose de ce fai une revue de l évoluion des crières des zones urbaines e des définiions de la populaion urbaine au cours des décennies. Des saisiques perinenes son choisies afin de réaliser une évaluaion du niveau de l urbanisaion à l échelle naionale depuis Le processus d urbanisaion es divisé en plusieurs phases selon sa flucuaion, chaque phase es analysée en évoquan les conexes économiques e poliiques correspondans. Cee descripion révèle les spécificiés de la ransiion urbaine chinoise, plus pariculièremen le décalage enre l urbanisaion e l indusrialisaion. La deuxième secion cherche à expliquer ce décalage, en mean en avan les conséquences de la sraégie du développemen s appuyan sur l indusrie lourde avan les réformes, e celle de l indusrialisaion rurale après les réformes. Ce chapire a pour obje de comprendre commen la croissance urbaine a éé affecée par des sraégies indusrielles. Dans le prolongemen des explicaions mises en avan dans ce deuxième chapire, le roisième chapire end à mere en lumière les arrangemens insiuionnels qui accompagnen les sraégies indusrielles e consiuen des conraines sur l urbanisaion. Revêan un caracère graduel e pariel, les réformes connaissen un reard dans le domaine des faceurs de producion par rappor au domaine des produis. Il en résule que les marchés des faceurs ne son pas éablis lors de la formaion d un marché des produis. La rigidié des insiuions du régime planifié fai peser des conraines sur l allocaion des faceurs producifs e par là même, influence e conrain l urbanisaion. Dans un premier 6

14 Inroducion Générale emps, une des conraines majeures sur la croissance urbaine réside dans la propriéé incomplèe e ambiguë de la erre, qui enrave le ransfer de la erre e du ravail du seceur rural au seceur urbain. Par ailleurs, le marché du ravail es loin d êre comple e unifié, puisque les discriminaions conre les migrans ruraux son mainenues sur le marché du ravail urbain, noammen dans les grandes villes. Ce chapire présene l évoluion des insiuions vis-à-vis de ces deux faceurs de producion, en mean en évidence les réformes ou les innovaions insiuionnelles graduelles e incomplèes dans ces domaines, e leur conséquence sur la croissance urbaine. Sur la base d une compréhension de l urbanisaion au niveau agrégé, e une réflexion sur le conexe des poliiques e les conraines insiuionnelles conduies dans la première parie, la deuxième parie de la hèse s inéresse aux problèmes de la croissance urbaine au niveau des villes individuelles, e prêe un inérê pariculier au problème de la aille des villes. A parir des données sur les villes individuelles, son éudié la relaion enre la producivié e la aille des villes, l évoluion de la disribuion des ailles des villes, e les caracérisiques dans la croissance des villes. Le chapire 4 présene un cadrage héorique de l exisence e la croissance des villes. D une façon générale, les économies exernes liées aux aggloméraions conduisen à la concenraion spaiale des aciviés économiques e alimenen cee dernière. Les villes relevan de ces phénomènes d aggloméraion, leur exisence e croissance son dues aussi aux économies d aggloméraion. Ce chapire ene de clarifier ce concep des économies d aggloméraion qui consiue un élémen cenral dans l économie spaiale, avan de passer en revue les modèles classiques des villes dans l économie urbaine, du modèle de base de ville «mono-cenrique» au modèle évoluif du sysème des villes, en suivan le fil des réflexions progressives sur le phénomène de la ville dans l économie urbaine. Ensuie, dans Chapire 5, l exisence des économies d aggloméraion suggérées par les héories es esée empiriquemen sur les villes chinoises. En pariculier, nous nous inerrogeons sur le lien enre producivié, aille e densié des villes. Une base de données d environ 150 villes sur la période nous perme d exploier les echniques économériques sur les données en panel. Les deux faceurs-clés décrivan l aggloméraion urbaine, soien la aille e la densié de la populaion des villes, poren oues deux des inérês pariculiers pour la croissance urbaine en Chine. Le problème de la aille des villes es lié au choix des poliiques d urbanisaion. La posiion en faveur de la dominance des 7

15 Inroducion Générale peies villes semble avoir éé prise par le gouvernemen chinois. Quan à la densié de la populaion urbaine, elle es associée direcemen à la capacié d accueil de la populaion des villes, e à l efficacié de l uilisaion de la erre urbaine. Ceci revê un inérê pariculier dans le conexe où la Chine es un pays en pénurie des erres culivables avec une persisence de la migraion rurale-urbaine. La confirmaion de l impac posiif de la aille e de la densié de la populaion sur la producivié des villes pourrai oriener les choix des poliiques en faveur des grandes villes avec des aciviés plus denses. La mesure de la producivié dans cee première parie du chapire 5 s agi de la producivié parielle du ravail. Afin de eser l exisence des économies d aggloméraion au niveau de la producivié globale des faceurs (PGF) urbaines, la deuxième parie inrodui l indice d efficience echnique. Ce indice d efficience consrui à parir de la fronière de producion présene l avanage de pouvoir décomposer l efficience echnique e son changemen en deux paries, soien l efficience echnique pure e l efficience d échelle. Cee décomposiion nous perme d esimer séparémen les effes de la aille e de la densié de la populaion urbaine sur différenes composanes de l efficience. La comparaison des résulas des différenes mesures de la producivié perme de eser la robusesse de nore conclusion. La aille des villes éan un problème pariculièremen imporan, les chapires 6 e 7 examinen les caracérisiques de la croissance urbaine abouissan aux différenes ailles des villes. Le Chapire 6 éudie l évoluion de la disribuion des ailles des villes, dans le bu de s inerroger s il y a un évenuel changemen de disribuion en faveur des grandes villes dans les années 1990, période pendan laquelle la croissance urbaine es davanage déerminée par les forces du marché, d une par, e les poliiques resricives sur la aille des villes persisen, d aure par. Nous sommes amenés par ce fai à nous inerroger sur la endance récene du changemen de la disribuion des ailles des villes, en pariculier sur la quesion de l imporance relaive des grandes villes dans la croissance. L analyse de la disribuion de la aille urbaine peu êre réalisée avec le seul indice de la populaion des villes, de sore que nous pouvons éendre nore échanillon à oues les villes sur la période Différenes approches d analyse proposées par la liéraure son appliquées pour pouvoir faire des comparaisons e eser la robusesse des conclusions. Enfin, dans le sepième e dernier chapire, nous examinons le processus de la croissance de la populaion urbaine, afin de chercher les faceurs qui déerminen le aux de 8

16 Inroducion Générale croissance des villes. Dans la liéraure, les faceurs de convergence, de géographie ainsi que les faceurs économiques son proposées comme déerminans esseniels de la croissance urbaine. Les impacs de ces faceurs son esés dans la déerminaion de la croissance des villes sur nore base de données d environ 150 villes. Noons que le modèle d esimaion dans ce chapire repose sur l hypohèse de libre migraion dans une économie de marché, ce qui n es pas oalemen conforme à la réalié chinoise, car la migraion vers les grandes villes es oujours sous le conrôle. Pouran, l applicaion de ce modèle aux villes chinoises n es pas sans valeur. Sous l hypohèse de la libre migraion iner-villes, la migraion es une décision individuelle basée sur la comparaison des niveaux du revenu e de la qualié de vie, au lieu d êre dirigée par le gouvernemen ; alors qu en Chine, la par de cee migraion die «sponanée» ne cesse de croîre depuis des années De ce poin de vue, l analyse empirique dans ce chapire peu révéler dans une ceraine mesure les caracérisiques de la croissance urbaine chinoise duran la décennie

17 Première Parie PREMIERE PARTIE ANALYSE THEORIQUE DE L URBANISATION ET SPECIFICITES CHINOISES Cee première parie a pour obje de comprendre le parcours e les mécanismes pariculiers de l urbanisaion chinoise, par référence au cadre général de l urbanisaion mondiale. Le chapire 1 propose une revue des modèles héoriques e des fais sylisés de l urbanisaion mondiale, en prêan une aenion pariculière à la ransiion urbaine dans le monde en développemen. Le chapire 2 présene un aperçu du processus d urbanisaion en Chine e cherche à expliquer ses spécificiés en s appuyan sur les conexes économiques e poliiques pariculiers du pays. Le chapire 3 explicie en pariculier les changemens des insiuions géran deux faceurs de producion le ravail e le erre- qui on de l impac significaif sur la croissance e l urbanisaion. Cee revue donne un cadre général à la compréhension de l urbanisaion chinoise dans le conexe de fréquens bouleversemens économiques e des conraines insiuionnelles, e nous parai indispensable à l analyse empirique menée dans la parie suivane. 10

18 Première Parie Chapire 1 Modèles e endances de l urbanisaion mondiale Chapire 1 Modèles e endances de l urbanisaion mondiale L urbanisaion es considérée avan ou comme un processus du changemen srucurel économique. Dans l hisoire, le développemen économique de l Europe de l oues e des Eas-Unis éai éroiemen lié à la ransformaion srucurelle de l économie. Ces pays son paris de l économie composée d un seceur rural dominé par des aciviés agricoles e d un seceur urbain condui par l indusrialisaion, e le développemen économique s es réalisé par la réallocaion graduelle du faceur du ravail de l agriculure à l indusrie à ravers la migraion rurale-urbaine. Par conséquen, les économises du développemen aachen beaucoup d imporance au rôle de la migraion e de l urbanisaion, e consruisen des modèles formalisan cee expérience du développemen, afin de donner un schéma exemplaire aux pays du iers monde. L origine de ces modèles remone à celui de l économie dualise proposé par Lewis (1954). D une façon générale, ceux-ci dressen le scénario suivan : l accroissemen de la producion indusrielle condui à une augmenaion des emplois dans le seceur secondaire où les salaires son plus élevés. La hausse des revenus perme une augmenaion de l épargne inérieure offran des possibiliés d accumulaion de capial indusriel. Dans ce schéma, la migraion rurale-urbaine es la réponse à la croissance des emplois e aux revenus plus élevés dans le seceur moderne. La mobilié du ravail conribue au processus d urbanisaion e les ressources son ransférées vers des seceurs à plus haue producivié. 1. Les héories de l urbanisaion e de la migraion rurale-urbaine Les explicaions héoriques à l urbanisaion remonen aux forces de «répulsion» e d «aracion» (push-pull) proposées au dix-neuvième siècle. Engels a mis en avan le rôle du développemen de l indusrie dans la croissance rapide de la ville de Mancheser - faceur d aracion; Ravensein (1885) e Redford (1926) on souligné que la migraion rurale-urbaine éai conduie par la croissance démographique, le manque de erres agricoles e l enclosure - faceurs de répulsion. Par ailleurs, Mayhew a remarqué en

19 Première Parie Chapire 1 Modèles e endances de l urbanisaion mondiale un seceur urbain informel à faible niveau des salaires à Londres, e a mis en en évidence le rôle du seceur informel dans le recruemen des migrans ruraux/urbains (cf. Williamson, 1988). Trois ypes de faceurs on éé ainsi proposés comme explicaions à l urbanisaion au cours de la première phase de l indusrialisaion des pays développés: la croissance du seceur indusriel, le surplus de main-d œuvre dans le seceur rural e l exisence d un seceur informel dans les zones urbaines. Ces rois argumens on éé développés ulérieuremen par les économises du développemen e enren dans leurs modèles sous formes plus formelles ou rigoureuses pour expliquer l urbanisaion dans les pays en développemen. En général, les faceurs économiques e les opporuniés du marché du ravail consiuen oujours des élémens cenraux dans les analyses de la migraion rurale-urbaine e l urbanisaion Les modèles de développemen dualise Les modèles de «l économie dualise» iniiés par Lewis (1954) e développé ulérieuremen par Ranis e Fei (1961) consiuen une des héories classiques du développemen, e serven de base aux héories expliquan l urbanisaion. Dans ces modèles, l économie des pays en développemen comprend deux seceurs : d un côé un seceur radiionnel di de «subsisance» (esseniellemen l agriculure) : il es caracérisé par un surplus du ravail e donc une producivié marginale basse ; de l aure coé un seceur moderne ou capialise, caracérisé par une haue producivié e un niveau des salaires plus élevé. Le développemen es assimilé dans ces modèles à l expansion du seceur moderne aux dépens du seceur radiionnel (Guillaumon, 1985). En réponse à la différence du salaire, les ravailleurs du seceur radiionnel son disposés à enrer dans le seceur moderne. Avec la croissance de la producion du seceur moderne, la main-d oeuvre es ainsi graduellemen ransférée du seceur de subsisance au seceur moderne. Une hypohèse imporane de ces modèles es l offre de ravail illimiée : le populaion es abondane dans seceur radiionnel au poin que la producivié marginale y es nulle (Guillaumon, 1985). Les seceurs indusriels peuven donc oujours embaucher les ravailleurs don ils on besoin à un niveau de salaire fixe. Ces modèles de l économie dualise on pour l élémen cenral les gains de la producion provenan du ransfer du ravail du seceur radiionnel de producivié faible au seceur moderne de haue producivié. L urbanisaion consiue l implicaion la plus direce de ce ransfer inersecoriel du ravail. 12

20 Première Parie Chapire 1 Modèles e endances de l urbanisaion mondiale Le ransfer du ravail rural-urbain conribue non seulemen à l amélioraion de la producivié à cour erme, mais aussi à la croissance du long erme dans la mesure où il augmene le aux d accumulaion du capial dans l économie. Dans les modèles classiques du développemen dualise, le seceur radiionnel n a pas d invesissemen en capial, e seulemen les capialises du seceur moderne épargnen pour réinvesir. Le aux d accumulaion croissan implique lui-même la créaion des emplois dans le seceur moderne e donc la persisance de la migraion rurale-urbaine e de l urbanisaion (Williamson, 1988). En inégran la migraion e le développemen dans un seul sysème, les modèles du développemen dualise donnen une descripion synhéique de l expérience hisorique de la croissance économique des pays développés ; l urbanisaion y es inerpréée comme un phénomène qui va de pair avec la croissance de la producion e l augmenaion du aux d accumulaion du capial. Bien que ces modèles fon l obje de muliples criiques, esseniellemen pour les hypohèses plus ou moins resricives, le ransfer de la populaion rurale-urbaine qu ils décriven rese un processus inconournable pour la plupar des pays en développemen don la populaion se rouve majoriairemen dans l agriculure. Néanmoins, depuis les années 1960, les réaliés économiques des pays en développemen s éloignen du schéma proposé dans ces modèles classiques. Nombre de pays en développemen on connu la coexisence d une migraion massive de leurs populaions rurales dans les zones urbaines e un aux de chômage croissan en ville. Pour expliquer ce phénomène incompaible avec les modèles dualises classiques, Todaro (1969) a développé un modèle de la migraion. 1.2 Le modèle de Todaro Les modèles de migraion rurale-urbaine inroduis par Todaro (1969) e Harris e Todaro (1970) on modifié les modèles classiques de ransfer du ravail en supposan un salaire fixé plus élevé que celui à l équilibre. Au lieu de l égalisaion des salaires des seceurs rural e urbain, un équilibre avec persisance du chômage es aein enre des salaires urbains anicipés e un revenu rural moyen. Suivan Corden e Findlay (1975), le modèle de Todaro peu êre illusré par la Figure 1.1. Le modèle par d une économie à deux seceurs comme dans le modèle classique du développemen dualise, où le ravail es le seul faceur mobile. Les demandes du ravail dans l agriculure e dans la manufacure son représenées par la courbe AA' e 13

21 Première Parie Chapire 1 Modèles e endances de l urbanisaion mondiale MM', respecivemen. La ligne O A O M indique la oalié de la force du ravail. Sous l hypohèse exrême de l égalisaion du salaire à ravers la migraion dans le conexe du plein-emploi, e en absence de la rigidié du salaire, l équilibre es réalisé au poin E, l inersecion des deux courbes de demande du ravail AA' e MM', avec l allocaion opimale de la main-d œuvre : O A L A * ravailleurs dans l agriculure e O M L M * ravailleurs dans la manufacure urbaine. Les salaires son égaux e le niveau d urbanisaion es donné par O oale. L * M M L, qui représene la par de la main-d œuvre urbaine dans la main-d œuvre Le modèle de Todaro inrodui ensuie l hypohèse que le salaire dans le seceur manufacurier es mainenu insiuionnellemen à un hau niveau W M. Le fai que le salaire dans le seceur manufacurier soi rigide à un hau niveau implique une capacié limiée d absorpion de la main-d œuvre de l indusrie moderne, qui ne peu pas assurer le pleinemploi en ville. Par conséquen, seulemen O M L M manufacure urbaine. Figure 1.1 Illusraion du modèle de Todaro ravailleurs son employés dans la M A q' W M Z W A W A * q E W M* W A ** A' M' O A L A L A * L M * L M O M L US Source : Todaro e Smih, Sous l hypohèse qu il n y a oujours pas de chômage, ous ceux qui n arriven pas à obenir un ravail désiré dans le seceur manufacurier, c es-à-dire les O A L M ravailleurs 14

22 Première Parie Chapire 1 Modèles e endances de l urbanisaion mondiale von acceper les emplois dans l agriculure à bas salaire au ** W A. Le modèle génère donc un écar de salaire enre les deux seceurs exprimé par W **, don W M es fixé par les M W A insiuions. De fai, l écar de salaire enre seceur rural e urbain es une caracérisique imporane de beaucoup d économies en développemen. Mainenan, si l on perme la mobilié libre inersecorielle de la main-d œuvre, à la réponse de ce écar réel du revenu rural-urbain, les ravailleurs ruraux von migrer dans les villes pour chercher du ravail, malgré la disponibilié des emplois limiés à O M L M. Ce phénomène de la co-exisence de migraion rurale-urbaine e le sous-emploi ou le chômage en ville es consaé souven dans les pays en développemen. Pourquoi le flux de la migraion rurale-urbaine ne s arrêe-il pas même lorsque les ravailleurs ruraux saven que les emplois en villes son limiés? L explicaion de ce paradoxe consiue l élémen cenral du modèle de Todaro : il inerprèe la migraion comme une réponse à la différence salariale rurale/urbaine anicipée. Sous cee hypohèse, les migrans poeniels calculen le revenu anicipé urbain à parir des probabiliés d emploi en ville e le comparen avec le revenu cerain dans le seceur rural. La migraion s arrêe au momen de l égalisaion des salaires urbains anicipés avec le salaire rural. Un aure élémen imporan dans ce modèle es la division du seceur urbain en deux sous-seceurs : l un, formel, avec des salaires élevés e des barrières à l enrée, l aure, informel, caracérisé par une libre enrée e des salaires au faible niveau. Ean donné le salaire dans le seceur formelw M, e un salaire dans le seceur informel proche de zéro, e en prenan en compe la probabilié d êre employé dans le seceur formel (la par de l emploi formel dans l emploi oal urbain), la migraion va s arrêer au momen où W = ( L L ) W, c es la condiion pour que les migrans poeniels soien indifférens A M U M aux lieux de l emploi, indiquée par la courbe q q dans la Figure 1.1. Le nouvel équilibre s éabli en Z, où le salaire dans l agriculure es donnée par W A, e LUS indique la oalié des ravailleurs sur le marché du ravail urbain, y compris O L O L ravailleurs, soi au chômage, soi engagés dans le seceur informel, e O M L M ravailleurs employés par le seceur formel manufacurier (Williamson, 1988, Todaro e Smih, 2002). Dans le modèle de Todaro, la décision de migraion es une foncion qui inclu au moins deux variables : l écar de revenu enre la ville e la zone rurale ; e la condiion du marché du ravail urbain, c es-à-dire la probabilié de rouver un emploi en ville. La M A M M 15

23 Première Parie Chapire 1 Modèles e endances de l urbanisaion mondiale migraion rurale-urbaine persise an que le revenu anicipé en ville es supérieur au revenu rural, même lorsque les agriculeurs saven qu il y a du chômage ou du sous-emploi urbain. Le modèle combine donc des hypohèses simples e crédibles sur le comporemen des migrans avec des hypohèses concernan les srucures du marché du ravail urbain e rural, de sore qu il es plus compaible avec la réalié économique. Le paradigme du modèle de Todaro avec ses modificaions ulérieures plus proches de la réalié, enraîne un réajusemen des explicaions de l urbanisaion. Tandis que les héories classiques soulignen le rôle du processus auo-souenable du seceur urbain par l accumulaion de capial, le modèle de Todaro me en évidence l impac des poliiques concernan les salaires e la créaion des emplois sur le marché du ravail e leurs rôles dans le processus d urbanisaion (Williamson, 1988). 2. Urbanisaion mondiale : hisoire e caracérisiques La par de la populaion vivan en ville resai faible jusqu au XIX e siècle (12% en Europe e 5% aux Eas-Unis en 1800, selon Bairoch, 1985), puis a commencé à s accroîre à un ryhme accéléré. Elle a aein 20% en 1850, puis es passé à 38% en 1900 en Europe. Jusqu à 1950, 51% de la populaion Européenne e 60% de la populaion des Eas-unis vivaien en ville. Aujourd hui, ces proporions dépassen les 70% dans oues ces zones. A l échelle mondiale, la populaion urbaine es esimée à 3,15 milliards d individus en 2005, soi 48,7% de la populaion oale, alors que les chiffres son esimés à 730 millions e 29% seulemen en 1950 (Unied Naions, 2006). Pendan la deuxième moiié du siècle passé, la populaion urbaine s es mulipliée par quare, e a connu une augmenaion de plus de 40 millions d individus en moyenne chaque année. Il es prévu qu à parir de 2010, plus de la moiié de la populaion du globe, soi 3,5 milliards d habians, vivron en milieu urbain. Une fore corrélaion enre l urbanisaion e le niveau de développemen économique peu êre observée dans la comparaison enre les pays. En général, plus le niveau du PIB par êe d un pays es élevé, plus imporane es la par de la populaion urbaine dans la populaion oale 1. Ce lien es illusré par Figure 1.2, bien que cerains groupes de pays se monren excepionnels (cerains pays de l Amérique laine e des pays de l ex-urss on des niveaux d urbanisaion rop élevés par rappor à leur niveaux du PIB par êe), la 1 Une éude ransversale de Henderson (2000) monre que le coefficien de corrélaion enre le niveau d urbanisaion e le PIB par êe peu aeindre 0,85. 16

24 Première Parie Chapire 1 Modèles e endances de l urbanisaion mondiale plupar des pays qui on des niveaux de PIB les plus élevés (de l Europe, de l Amérique du nord) on égalemen des niveaux d urbanisaion les plus élevés ; e les pays africains e asiaiques qui on les plus faibles PIB par êe son parmi les pays les moins urbanisés. Il es esimé qu en 2005, presque rois quars de la populaion des pays développés viven dans les zones urbaines, alors que dans les pays moins développés, la proporion urbaine es seulemen 43% (Unied Naions, 2006). Figure 1.2 Urbanisaion e PIB per capia 2004 PIB par êe ($) Ouganda Rwanda Inde Chine Cameroun Luxembourg Danemark Eas-Unis Japon Angleerre France Belgique Allemagne Canada Ausralie Nouvelle Zélande Chili Russie BrésilArgenine Ukraine Colombie Niveau d'urbanisaion Noe : Les données sur le PIB e le niveau d urbanisaion son issues de «Indicaeurs du développemen», Unied Naions, Pour un pays spécifique, le processus d urbanisaion se révèle aussi corrélé avec son niveau du développemen économique. Selon ceraines éudes, la relaion enre le aux d urbanisaion e le niveau du développemen peu êre décrie par une courbe de logisique (Mazumdar, 1987 ; Williamson, 1988) : dans les premières phases du développemen, le aux d urbanisaion augmene dans un ryhme len ; puis il connaî une accéléraion lorsque l économie enre dans une phase inermédiaire du développemen ; enfin, à un niveau du développemen assez élevé, la croissance du aux d urbanisaion se raleni à nouveau. 17

25 Première Parie Chapire 1 Modèles e endances de l urbanisaion mondiale A par la croissance rapide de la populaion urbaine e du pourcenage urbanisé, nous consaons égalemen une fore endance de concenraion de la populaion dans les grandes villes. En 1950, il y avai seulemen deux villes qui dépassaien les 10 millions d habians (appelées mégalopoles selon Unied Naions, 2004) : New York e Tokyo 2, chacune ayan une populaion enre 11 e 12 millions. En 1975, deux aures villes, Shanghai e Mexico on dépassé les 10 millions d habians pour êre mégalopoles. En 2000, le nombre de mégalopoles a aein 18, avec Tokyo, la plus grande ville, regroupan 34 millions d habians; à elles seules ces 18 mégalopoles abrien 15% de la populaion urbaine mondiale, soi 7% de la populaion oale. Dans beaucoup de pays, les sysèmes urbains son srucurés auour de grandes méropoles, des bandes ou des cercles méropoliains qui produisen la majorié de leur PIB enan que moeurs de la croissance économique Lien hisorique enre l urbanisaion e l indusrialisaion Le processus d urbanisaion démarre lorsque les faceurs de producion aurefois dispersés dans les zones rurales commencen à s engager dans les aciviés non-agricoles e s agglomèren en espace pour former des cenres urbains, le poids relaif du seceur urbain devenan de plus en plus imporan. Dans le sens sric du erme, ce processus d urbanisaion n a débué qu avec le commencemen de la révoluion indusrielle. Bien que l exisence des villes remone loin dans l hisoire, la sociéé humaine demeurai longemps agricole où les villes ne jouaien pas vraimen le rôle principal dans l économie ; la foncion des villes éai resreine dans la religion, la défense miliaire, la poliique, ec. La révoluion indusrielle a changé radicalemen cee relaion villes-campagnes, en modifian le mode de producion e en apporan les innovaions dans de muliples domaines elles que la manufacure, l agriculure, la consrucion, le ranspor e les communicaions. Désormais, les aciviés économiques non-agricoles ayan lieu dans les villes son devenues la source principale de la créaion de richesse e les villes on connu une fore croissance pour devenir le moeur du développemen économique (O Sullivan, 2007). L hisoire de l urbanisaion mondiale monre avan ou une fore corrélaion enre l indusrialisaion e l urbanisaion. Pendan la première moiié du dix-neuvième siècle où la révoluion indusrielle démarre, la par de la populaion urbaine dans la populaion oale 2 D aures sources cien le grand Londres au lieu de Tokyo (Fujia e Thisse, 2003, par exemple), dû aux différenes définiions des zones méropoliaines. 18

26 Première Parie Chapire 1 Modèles e endances de l urbanisaion mondiale mondiale n a augmené que de 1,2%, soi de 5,1% en 1800 à 6,3% en Mais pendan la deuxième moiié du dix-neuvième siècle où l indusrialisaion mondiale s accélère, cee proporion a doublé jusqu à 13,3% en 1900 (Ye, 2002). Pour les pays développés, les chiffres son 7,3%, 11,4%, 26,1% respecivemen pour 1800, 1850 e L Angleerre éan le pays d origine de la révoluion indusrielle, elle es égalemen le pays où l urbanisaion démarre le plus ô. En 1850, l Angleerre a vu la par de sa populaion urbaine dépasser 50% e es enrée désormais dans la sociéé indusrielle e urbaine. Pour le rese des pays, l avancemen d urbanisaion dépend de la diffusion des echnologies e de l innovaion indusrielle. La France, la Belgique e la Suisse on commencé leur urbanisaion enre 1770 e Trois décennies après, l Allemagne e l Ausralie on pris la suie. Enre 1850 e 1880, l urbanisaion a commencé dans des pays comme l Ialie, l Espagne, ec. Enfin, le rese des pays de l Europe e le Japon on éé ouchés par le processus d urbanisaion. Les Eas-Unis doiven êre considérés comme un cas excepionnel, grâce au flux migraoire imporan de l Europe vers l Amérique du Nord, ils on pu bénéficier assez ô de la révoluion indusrielle malgré la disance géographique. En 1840, l urbanisaion a démarré dans le pays à parir d un niveau de 10,8%, e à un aux de croissance décennale proche de 5% pendan les soixane années suivanes. Ces pays indusrialisés enren dans des sociéés urbaines en aeignan un niveau d urbanisaion moyen de 52,5% en Les héories du développemen expliquen la relaion éroie enre l urbanisaion e l indusrialisaion. Dans ses descripions du modèle ypique de l économie en développemen, Lewis (1954) propose que l indusrialisaion dans la première phase du développemen s accompagne d un flux graduel e durable de la main-d œuvre des campagnes vers les cenres indusriels urbains, ce qui enraîne en même emps le processus d urbanisaion. Auremen di, la croissance urbaine dans les économies dualises se dégage à la suie de la créaion des nouveaux seceurs indusriels, l urbanisaion e l indusrialisaion son deux processus parallèles. D un côé, l urbanisaion es induie par l indusrialisaion : le développemen des indusries modernes dans les cenres urbains enraîne le ransfer de la main-d œuvre du seceur radiionnel agricole aux seceurs secondaire e eriaire, la par de la populaion urbaine augmene avec cee migraion rurale-urbaine; de l aure côé, l urbanisaion agi égalemen sur l indusrialisaion : la croissance des villes perme aux indusries urbaines de bénéficier non seulemen des 19

27 Première Parie Chapire 1 Modèles e endances de l urbanisaion mondiale économies d aggloméraion dans la producion, mais aussi d un marché de consommaion en expansion des produis indusriels. Les expériences des pays indusrialisés monren que, à un niveau du développemen assez élevé, le processus d urbanisaion commence à s écarer de l indusrialisaion : la par de l indusrie manufacurière dans le PIB diminue, andis que la par de la populaion urbaine coninue à s accroîre, grâce à la croissance du seceur eriaire. S appuyan sur les éudes empiriques de nombreux pays enre 1950 e 1970, Chenery e Syrquin (1975) rouven qu il y a un schéma commun de l urbanisaion mondiale : dans un premier emps, le aux de l urbanisaion s accroî avec l augmenaion du aux d indusrialisaion jusqu à ce que ous les deux aeignen environ 13%, puis le processus d urbanisaion s accélère e le aux d urbanisaion dépasse le aux d indusrialisaion. Les cen ans d expérience du développemen des Eas-Unis depuis 1870 monre égalemen cee endance : au cours des décennies, le niveau d indusrialisaion coninue à moner jusqu à 1950, puis diminue, alors que le niveau d urbanisaion ne cesse pas d augmener. (Wang e Fan, 2000) Tendance acuelle de l urbanisaion mondiale Alors que les pays premièremen indusrialisés enren dans des sociéés à prédominance urbaine vers le milieu du vingième siècle, le rese des pays engagés plus ard dans le processus d indusrialisaion connaissen égalemen un reard de l urbanisaion. L ordre emporel de la ransiion urbaine es déerminé, enre aures, par la diffusion echnologique indusrielle, mais aussi par l indépendance poliique de ces pays en voie de développemen. Les pays d Amérique laine on commencé le plus ô, à la fin du XIX e siècle, puis les pays d Asie e d Afrique don les derniers n on commencé à s urbaniser qu en Comme le monre le Tableau 1.1, en 1950, le niveau d urbanisaion des pays en développemen es équivalen à celui des pays développés auour de l année 1875, soi un reard d environ 75 ans. A l époque d après-guerre, l urbanisaion des pays développés enre dans la phase de décéléraion avec une par de la populaion urbaine qui approche les 70% auour des années 1980 ; en revanche, les pays du iers monde enren dans la phase d accéléraion de l urbanisaion. La plus fore croissance de la populaion urbaine mondiale se réalise aujourd hui dans les pays en développemen (Voir Tableau 1.1 e Figure 1.3). 20

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