La solidarité se cultive

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1 N 226 SEPTEMBRE 2014 MAGAZINE Publié 4 x par an (mars, juin, sept., déc.) Septembre 2014 bureau de dépôt Bruxelles X P Campagne 2014 : Burundi La solidarité se cultive

2 CAMPAGNE 2014 BURUNDI : LA SOLIDARITÉ SE CULTIVE Burundi : la solidarité se cultive Le Burundi a pour ainsi dire disparu du radar médiatique. Saviez-vous que le Burundi est l un des pays les plus pauvres au monde? Que 6 Burundais sur 10 sont sous-alimentés? «Pas de nouvelles, bonnes nouvelles» : l adage, malheureusement, ne se vérifie pas ici. Encore que la bonne nouvelle est qu en quelques années, des paysans vivant dans la pauvreté la plus extrême ont pu réussir à produire de la nourriture variée et en quantité suffisante pour leur famille. Mieux, ils peuvent désormais accumuler une petite épargne en vendant leurs excédents au marché. Caritas International estime qu il faudrait donner à un plus grand nombre de familles burundaises la possibilité d échapper à la misère. C est la raison de notre campagne et de l appel à l aide que nous lançons. Votre aide. Dans ce magazine, vous lirez comment Caritas, avec les familles paysannes, lutte contre la faim au Burundi. Et jetez donc un coup d œil à notre site web pour connaître ces familles au travers de photos, de récits de vie et de vidéos. Découvrez comment vous pouvez faire la différence en soutenant leurs initiatives. L histoire de Martha Martha, ses enfants et petitsenfants croient à nouveau en l avenir depuis que les employés de Caritas ont croisé leur chemin. Tout était bien différent, il y a quelques années. Depuis le décès de son mari, voici presque 10 ans, Martha Mygayempore (Mwakiro, province de Muyinga) est seule pour tout assumer. Avec deux enfants à charge, elle a été longtemps considérée comme une des personnes les plus vulnérables de sa colline. Elle ne parvenait pas à cultiver assez pour se nourrir et nourrir ses enfants toute l année durant. Martha et ses enfants étaient sous-alimentés, souvent malades et sans argent pour consulter un médecin. Le projet Caritas d agriculture familiale durable a changé le cours de leur vie. 2

3 Le potager de Martha (à gauche) et de sa fille Jeanne est une source de vitamines : tomates, amarante (dont les feuilles ressemblent à l épinard), choux et menthe y abondent. Une nourriture variée et riche en vitamines ainsi qu une bonne hygiène sont les premières conditions d une bonne santé. Ce système très simple pour se laver les mains se commande au pied et est actionné par une corde. «Les gens de Caritas m ont appris comment produire davantage ; les animateurs m ont montré l importance d une nourriture variée et m ont aidée dans la création d un petit potager. J ai appris à composter les déchets verts et à enrichir ma terre. Les animateurs m ont expliqué qu en aménageant des terrasses et en cultivant des plantes herbacées, je pouvais empêcher la couche fertile du sol d être emportée par les pluies.» Les résultats ne se sont pas faits attendre. Rapidement, Martha a pu récolter un régime de bananes de 102 kg, sans engrais chimique ou animal. Les 10 pousses qu elle a reçues dans le cadre du projet sont devenues une plantation de 300 bananiers. Ils produisent trop pour sa propre consommation, mais c était le but : «J ai besoin d argent pour payer l école à mon fils, pour le médecin et pour effectuer des réparations à ma maison. Les bananes, je les vends au marché.» Par moments, il y a trop de travail pour Martha seule. Elle engage alors des journaliers. «J ai maintenant aussi une vache qui me fait de l engrais et me donne du lait. Élever une vache n est pas simple, j ai commencé par quelques chèvres. Quand les gens de ma chaîne de solidarité ont vu que j étais débrouillarde, que j aimais apprendre et que je ne reculais pas devant le travail, j ai été sélectionnée avec 49 autres personnes et on m a donné deux chèvres. J ai appris à m en occuper et comment mélanger correctement l engrais organique et animal pour obtenir des résultats encore meilleurs. Et mes chèvres ont fait des petits. J ai à mon tour donné deux chevreaux à une famille pas loin d ici, pour qu ils aient eux aussi la possibilité d améliorer leur sort.» Aujourd hui, Martha est une autre femme. «J habite ici avec ma fille et ses deux enfants. Nous avons de quoi manger toute l année. Je continue à travailler dur, car je veux que mes petits-enfants aient un diplôme. Et mon toit de paille fuit ; j aimerais acheter un toit en tôles ondulées, mettre du carrelage au sol, construire une chambre supplémentaire» Martha ne manque ni de rêves, ni de courage! La sous-alimentation au Burundi Le Burundi est pratiquement dépourvu de matières premières. Alors que 90 % de la population travaille dans l agriculture, la sous-alimentation frappe beaucoup de gens. Chez la plupart, ce n est pas la quantité qui est en cause (manque de calories), mais plutôt la qualité (manque de protéines et de vitamines). La malnutrition chronique a des effets irréversibles sur la croissance et le développement intellectuel. Comment le Burundi en est-il arrivé là? La guerre civile ( ) a provoqué de grands dysfonctionnements socio-économiques qui se font encore sentir à ce jour. Les champs ont été laissés à l abandon ou en jachère pendant des années ; le bétail une autre source de nourriture a été décimé, privant le pays de viande et les paysans d engrais animal. Pendant toutes ces années, des coupes claires ont servi à la préparation de charbon de bois et à la construction d abris et de maisons ; l absence de couvert végétal a entraîné une forte érosion sur les collines. Quant à la surpopulation actuelle, elle conduit à une fragmentation des terrains disponibles et à une surexploitation des sols. En bref, les Burundais doivent aujourd hui tenter de vivre sur des parcelles très petites et au sol appauvri. S ajoute à cela le manque d entretien des routes et des ponts : devenus impraticables, ils sont une sérieuse entrave au commerce. Ce fourneau à bois vaut mieux que le feu ouvert traditionnel : il consomme jusqu à moitié moins de bois et dégage moins de fumée à l intérieur. Pour le réaliser, il faut de la terre, de la paille et de l eau. Les personnes sans terre peuvent tirer un revenu de la fabrication de tels fourneaux. 3

4 CAMPAGNE 2014 BURUNDI : LA SOLIDARITÉ SE CULTIVE Une agriculture familiale intégrée, durable et orientée vers le marché Au Burundi, une chèvre est tout sauf un animal de compagnie ou un passe-temps. Pour les paysans de Mwakiro, elle représente un capital inestimable. Elle incarne leur lutte contre la faim au Burundi. Notre levier : l agriculture familiale intégrée durable et orientée vers le marché. Le travail ne manque pas! Mais rompre avec la dépendance et l aide d urgence pour aller vers l autonomie passe aussi par là Une exploitation agricole familiale dispose d au moins 0,50 hectare de terrain. Le travail est effectué par la famille, qui ne fait qu occasionnellement appel à une main d œuvre extérieure et payée. On parle d agriculture familiale intégrée lorsque l exploitation bine agriculture, élevage et sylviculture, réduisant ainsi la pression sur l environnement et tirant un revenu supérieur de ces activités com- diversifiées. Une exploitation est durable lorsqu elle assure nourriture et revenus pendant toute l année, tout en maintenant la fertilité du sol. Elle est orientée vers le marché lorsqu elle est la source de produits de qualité suffisante pour être vendus sur le marché à des prix intéressants à la fois pour le paysan et le consommateur. Une exploitation agricole familiale intégrée au Burundi concrètement, qu est-ce que c est? > Culture en terrasses plantées contre l érosion > Compost végétal et animal > Cultures fourragères > Animaux en étable (chèvres, vaches) pour la production d engrais animal > Potagers donnant des légumes toute l année > Arbres fruitiers > Champs et cultures diverses : bananes, maïs, manioc, tubercules et racines, patates douces, > Arbres fournissant du bois de chauffage et de construction > Dans la cuisine, fourneau amélioré consommant peu de bois > Latrine et douche simple, fabriquées à l aide de matériaux locaux > Un système simple de lavage des mains, à côté des toilettes et de la cuisine Caritas soutient l agriculture familiale au Burundi Pendant de longues années, Caritas a assisté les victimes de la guerre civile en apportant une aide d urgence. Depuis qu un calme relatif est revenu, Caritas table pleinement sur l agriculture durable et la lutte contre la pauvreté. Un combat nécessaire et utile! Les Nations-Unies ont fait de 2014 l Année Internationale de l Agriculture Familiale. L agriculture familiale est essentielle pour nourrir une planète de 9 milliards d humains en 2050, sans détruire l environnement et tout en donnant à des millions de familles paysannes la possibilité de se sortir de la pauvreté. 4

5 Ensemble pour apprendre, travailler, épargner et vivre! Caritas soutient les familles paysannes mais cela ne s arrête pas là. La solidarité mutuelle et une approche commune des problèmes sont des conditions sine qua non pour développer durablement le secteur agricole. KABUYENGE, UN VILLAGE OUBLIÉ Kabuyenge se trouve à 25 km de Gisuru, capitale de la province de Ruyigi, et à 1,7 km de la frontière avec la Tanzanie. Le village est né entre 2004 et 2006, lorsque s y est établie une population composée essentiellement de réfugiés burundais sans terre venus de Tanzanie. Depuis la récente fermeture du camp de Mtabila, un grand nombre de familles sont venues les rejoindre, de même que des personnes sans terre de la famille des premiers habitants, des personnes qui n ont jamais quitté le Burundi. Le village semble oublié du monde extérieur, notamment parce que la route qui y mène est pour ainsi dire impraticable une bonne partie de l année à cause de la boue et des profondes ornières. Il n y a pas de poste frontière officiel avec la Tanzanie à proximité, et le tronçon de route allant de Kabuyenge au pays voisin est en piteux état. L ISOLEMENT, CAUSE DE PROBLÈMES L état exécrable de la liaison routière avec Gisuru a des effets importants. Le centre médical local a du mal à s approvisionner. En cas de problèmes médicaux graves, il n y a pas de transport rapide vers l hôpital. Les écoles locales manquent d enseignants : la plupart ne veulent pas venir travailler dans ce coin reculé. L approvisionnement du marché local est difficile, l acheminement des produits se fait à moto. Le transport est cher, si cher que les produits en deviennent invendables. Du coup, les petits magasins doivent fermer leurs portes. Et comme les paysans sont contraints de vendre leurs récoltes à l échelon local, ils peinent à en tirer une source de revenus. S ATTAQUER À LA PAUVRETÉ DANS LA RÉGION Pour le reste, la région de Kabuyenge connaît les mêmes problèmes que d autres territoires au Burundi. Et Caritas International entend promouvoir ici aussi l agriculture familiale intégrée afin de lutter concrètement contre la faim et la pauvreté. Dans cette perspective, l amélioration du transport vers la ville constitue un facteur essentiel. Par ailleurs, nous voulons aussi prendre en considération les très nombreuses personnes dépourvues de terre qui doivent subvenir à leurs besoins par d autres activités. LE CHEMIN VERS DES CONDITIONS DE VIE MEILLEURES À ce jour, 800 personnes vulnérables ont été sélectionnées pour collaborer à la réparation de la route. Un camion amène de la terre rouge ; pour le reste, tout s accomplit à l aide d outils rudimentaires. Le but : élargir la route, refaire les bords, battre la terre. Pour les pierres plus grosses, on se met ensemble pour les écarter du chemin, ou alors on les casse en morceaux si elles sont trop lourdes. Pour casser un bloc de 5

6 Vue sur la route récemment aménagée (couleur rouge) province de Ruyigi rocher, on le chauffe d abord en l entourant d un feu de bois, puis on y verse de l eau pour le refroidir rapidement afin de le faire éclater, après quoi on l attaque à coups de massue. Les travailleurs perçoivent un salaire journalier d environ 1 euro par jour. Cela semble dérisoire, mais correspond au salaire moyen ici ; de plus, pour beaucoup, c est la première fois qu ils ont une paie régulière. Le travail se termine à 13h30 ; chacun rentre alors chez soi, et celui qui possède ou loue un champ aura encore le temps de le travailler. Il est très important que la route soit terminée aussitôt que possible, avant le début de la saison des pluies. Nous souhaitons recruter plus de travailleurs, mais pour cela, nous avons besoin de davantage de moyens! C est pourquoi nous sollicitons votre aide. La terre est battue à l aide d un outil fabriqué sur place. Des solutions solidaires à des problèmes individuels Pour Caritas, l accompagnement sur mesure de chaque paysan, ainsi que la solidarité et la coopération vont de pair : certains problèmes ne peuvent être résolus qu ensemble, et la solidarité est un élément nécessaire pour donner des possibilités même aux personnes les plus vulnérables, et la seule façon d améliorer les conditions de vie de façon durable. La réparation de la route Kabuyenge-Gisuru n est qu une initiative communautaire parmi d autres : Les comités continueront à assurer l entretien et les réparations éventuelles de la route après son achèvement. Ceux qui collaborent à la mise en état de la route ont la possibilité de s affilier à un groupe d épargne et de crédit. L épargne génère des intérêts et les membres du groupe, s ils le souhaitent, peuvent obtenir un prêt pour mettre sur pied un petit commerce, acheter des outils, faire face à des dépenses inattendues L organisation est entièrement aux mains des membres du groupe. Les paysans bénéficient d un accompagnement technique sur mesure, mais partagent surtout leurs savoirs par l échange. Les chaînes de solidarité veillent à ce que les petits des premières chèvres distribuées le seront à leur tour à de nouveaux intéressés sélectionnés par le groupe. 6

7 CAMPAGNE 2014 BURUNDI : LA SOLIDARITÉ SE CULTIVE Des Mille Collines au plat pays L aventure n est pas finie pour les élèves d Arlon. Après un séjour au Burundi ponctué de découvertes et de rencontres enrichissantes, ils font connaissance avec trois familles congolaises réinstallées dans leur région. Un bel échange qui se veut le premier d une longue série. «Cet échange nous a permis de constater la diffi culté à laquelle ces familles sont confrontées : arriver sur un continent où tout est différent, sans les mêmes habitudes ni les mêmes notions.» - Nadège, participante au projet «Move with Africa» UNE IDÉE PLEINE DE SENS Toutes les trois ont dû fuir le Congo. Sony, Cécile et Séraphine se sont rencontrées dans un camp de réfugiés au Burundi où elles ont vécu ensemble plusieurs années. Elles y vivaient de façon rudimentaire sans pouvoir offrir une vie décente à leurs enfants, sans bénéficier d une protection satisfaisante et sans avoir la possibilité de s intégrer durablement ni de retourner au Congo, à cause des violences qui y faisaient rage. Dans le cadre du programme de réinstallation, elles ont obtenu le statut de réfugié qui leur permet un séjour illimité sur notre territoire. Depuis quelques mois, tout comme 12 autres familles burundaises et congolaises, elles sont installées en Belgique et accompagnées par la Cellule Intégration de Caritas International. Elles sont soutenues dans leur parcours d intégration, aidées dans leurs démarches quotidiennes et guidées pour une meilleure adaptation. Malgré leur motivation et le soutien qu elles reçoivent, l intégration dans un pays si différent n est pas tâche aisée. C est pourquoi Elisabeth de la Cellule Intégration a encouragé la rencontre entre les familles réinstallées et les élèves de l INDA, grandis d une expérience au Burundi et sensibles aux activités menées par Caritas International. L idée a tout de suite été accueillie avec enthousiasme auprès de tous. UN MOMENT D INSOUCIANCE A la fin du mois de juillet, quelques élèves ont rencontré les trois familles, le temps d une après-midi. Les mères de famille étaient accompagnées de leurs filles et garçons âgés de quelques mois à 15 ans. Au programme : pique-nique dans le parc et une multitude de jeux pour agrémenter l après-midi (pétanque, jongleries, bac à sable, corde à sauter). Un moment en toute simplicité qui a facilité les échanges, les rires et la détente. «Cette journée était bénéfique pour les familles,» nous partage Elisabeth. «Cela leur a permis de découvrir la ville d Arlon, de sortir de chez elles, de pratiquer le français de façon ludique et de se tourner vers les autres. Les trois mamans ont même pu retrouver leur insouciance d enfant, durant quelques heures. C était un tel succès que nous réitérons déjà l expérience le mois prochain.» La réinstallation, c est quoi? La réinstallation consiste à sélectionner et à transférer des réfugiés d un pays où ils ont cherché une protection vers un pays tiers qui leur octroie un droit de séjour durable. Cette mesure offre une solution aux personnes qui ne peuvent pas retourner dans leur pays d origine mais ne peuvent pas non plus bénéficier d une protection suffisante ou de perspectives d intégration dans le pays de premier accueil. Dans le cadre du programme européen de réinstallation, pour l année 2013, la Belgique s est engagée à procéder à la réinstallation sur son territoire de 40 réfugiés burundais et congolais, ainsi que 20 réfugiés vulnérables originaires de différentes régions du monde. 7

8 Burundi : la solidarité se cultive avec vous! Les Burundais ne restent pas les bras croisés. Ils prennent des initiatives et travaillent dur. Mais pour améliorer durablement leur sort et assurer leur avenir, ils ont besoin d un coup de pouce. D une aide fournie par Caritas International, avec votre votre aide à vous. Voici comment vous pouvez, vous aussi, faire un monde de différence au Burundi. k Construisez avec eux la route Kabuyenge - Gisuru Comme vous avez pu le lire dans notre lettre et dans ce magazine : il y a un besoin urgent de main-d œuvre pour terminer les derniers kilomètres de la route avant que la saison des pluies ne commence. q En versant 48 euros, vous donnez un mois de travail à un homme ou une femme. Sans oublier un solide râteau, qui par la suite pourra lui servir pour le travail aux champs. q En donnant 96 euros, vous permettez à un homme et une femme de travailler tout un mois. C est un beau complément de revenu pour toute une famille, et la route sera prête plus rapidement. k Achetez maintenant une chèvre pour une famille paysanne de Mwakiro Pleines d espoir, des centaines de familles attendent leur chèvre. Elles ont déjà travaillé dur et ont fait de beaux progrès. Maintenant, il est temps de passer à l étape suivante : la fertilisation du sol à l aide d engrais animal. q 46 euros suffisent pour donner une chèvre. Elle donnera du lait toute l année durant. Plus important encore : elle fabriquera du fumier. Et dans la campagne burundaise, le fumier, ça vaut de l or! q En versant 92 euros, vous donnerez deux chèvres. Après six mois, des chevreaux vont naître. Ils seront attribués à une autre famille qui n a pas encore ses chèvres. Ainsi, votre aide fera littéralement des petits! BE Retrouvez plus d informations, de photos et de témoignages sur notre site : Vous bénéficiez d une déduction fiscale forfaitaire de 45% pour tout don de 40 euros et plus. Cela, grâce à une attestation fiscale que nous vous envoyons en mars de l année prochaine. Pensez-y quand vous faites un don. Au nom de celles et ceux à qui vous venez en aide, merci de tout cœur! 8 Caritas International adhère au Code éthique de l AERF. Vous avez un droit à l information. Ceci implique que les donateurs, collaborateurs et employés sont informés au moins annuellement de l utilisation des fonds récoltés. Responsable Département Communication : Gilles Cnockaert Ont collaboré à ce numéro : F. Anthoni, J. Vanraes, S. Verlinden Editeur responsable : G. Dopchie, directeur, Caritas International Rue de la Charité 43, 1210 Bruxelles Info Magazine: Tél : johanna.vanraes@caritasint.be Caritas International