Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines des Pyrénées Atlantiques (64)
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- Roger Cloutier
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1 Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines des Pyrénées Atlantiques (64) Rapport final Convention MEEDDM n BRGM/RP FR décembre 2010
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3 Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines des Pyrénées Atlantiques (64) Rapport final BRGM/RP FR décembre 2010 Étude réalisée dans le cadre des projets de Service public du BRGM 08RISB18 N Convention MEEDDM : S. Aubié, J. Druon et L. Grabenstaetter Vérificateur : Nom : Emilie Vanoudheusden Approbateur : Nom : Jean-Pierre Platel En l absence de signature, notamment pour les rapports diffusés en version numérique, l original signé est disponible aux Archives du BRGM. Le système de management de la qualité du BRGM est certifié AFAQ ISO 9001:2008. I M AVRIL 05
4 Mots clés : Base de données, inventaire, département des Pyrénées Atlantiques, cavités souterraines, cavités naturelles, ouvrages civils et militaires, souterrain refuge. En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante : Aubié S., Druon J. et Grabenstaetter L. (2010) Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines des Pyrénées Atlantiques (64). Rapport final BRGM/RP FR, 45 p, 21 illus, 3 ann, 1 ann hors-texte. BRGM, 2010, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l autorisation expresse du BRGM.
5 Synthèse D ans le cadre de la constitution d'une base de données nationale des cavités souterraines, le Ministère de l Ecologie, de l Energie, du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM), a chargé le BRGM de réaliser l'inventaire des cavités souterraines, hors concessions minières, dans le département des Pyrénées Atlantiques (Convention n signée en juillet 2008). Cette étude a permis de recenser 658 cavités qui ont été intégrées dans la base de données nationale (BD Cavité) disponible sur Internet ( Le recueil de ces données a été effectué à partir des données bibliographiques disponibles (archives BRGM, archives départementales, bases de données, rapports d étude, ) collectées auprès des organismes, administrations et bureaux d étude spécialisés (DRAC, CDS, Conseil Général, Préfecture, ). Une enquête a également été menée auprès des 547 communes du département, avec un taux de réponse de 86,3 %. L analyse typologique des cavités recensées sur le département des Pyrénées Atlantiques montre que 85% des cavités inventoriées sont d origine naturelle, représentées par des grottes, gouffres et avens. Les cavités d'origine anthropiques sont peu nombreuses. Les carrières souterraines représentent 6% des cavités, les abris anthropiques 7% et les ouvrages militaires 1%. Ainsi, la répartition des cavités par formation géologique révèle que 72 % des cavités sont localisées au sein des formations d'âge Crétacé et 10 % sur celles du Pré- Cambrien. Les plus fortes valeurs de densité sont observées dans ces mêmes formations. L évaluation du nombre de cavités par commune indique que 106 communes sont concernées par la présence d au moins une cavité sur leur territoire, ce qui représente 19 % des communes des Pyrénées Atlantiques. Trois communes possèdent plus de 60 cavités sur leur territoire, il s agit d Arette, Laruns et Sainte-Engrace, situées en zone de montagne. BRGM/RP FR Rapport final 3
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7 Sommaire 1. INTRODUCTION PRESENTATION DE L ETUDE OBJECTIF DE L ETUDE CADRE CONTRACTUEL BASE DE DONNEE NATIONALE «BD CAVITE» PRINCIPALES ETAPES METHODOLOGIQUES DES INVENTAIRES Recueil des données Validation sur le terrain, valorisation des données et saisie Synthèse des données COLLECTE DES DONNEES ET RESULTATS DONNEES DE BASE ET REPRESENTATIVITE DES DONNEES Données bibliographiques Enquête communale Recensement auprès des organismes concernés par les cavités VALIDATION DES SITES Validation des données sur le terrain Valorisation des données saisies SYNTHESE ANALYSE DES RESULTATS CADRE DEPARTEMENTAL Contexte géographique Géomorphologie Hydrographie Contexte géologique ANALYSE TYPOLOGIQUE DES CAVITES REPERTORIEES Les cavités naturelles Les carrières souterraines Les ouvrages civils Les ouvrages militaires IDENTIFICATION DES ZONES EXPOSEES A L ALEA «PRESENCE DE CAVITES SOUTERRAINES» Par formation géologique Par commune CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE BRGM/RP FR Rapport final 5
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9 Liste des illustrations Illustration 1 : : Interface graphique de BD Cavités sur Internet...13 Illustration 2 : Extrait de la carte IGN (1 : 25000) d'accous...20 Illustration 3 : Répartition des cavités souterraines issues des recherches bibliographiques...20 Illustration 4 : Carte présentant les résultats de l'enquête communale...22 Illustration 5 : Répartition des données issues de l'enquête communale...23 Illustration 6 : Répartition des cavités souterraines recensées auprès de la DRIRE et de la DRAC...24 Illustration 7 : Carte de validation de terrain...25 Illustration 8 : Récapitulatif du nombre de cavités recensées par source d information...26 Illustration 9 : Répartition des 658 cavités souterraines selon leur typologie...27 Illustration 10 : Répartition géographique des 658 cavités souterraines recensées sur le département des Pyrénées Atlantiques...28 Illustration 11 : Situation géographique du Département...29 Illustration 12 : Carte géographique des Pyrénées Atlantiques...30 Illustration 13 : Carte géologique simplifiée du département des Pyrénées Atlantiques (d après la carte harmonisée du BRGM 2007)...33 Illustration 14 : Cavité naturelle avec des concrétions...34 Illustration 15 : Exemple d ardoisière...35 Illustration 16 : Tunnel ferroviaire de la ligne Pau-Canfranc...36 Illustration 17 : Potentiel karstique des roches...38 Illustration 18: Répartition géographique et nombre de cavités souterraines par grands ensembles géologiques Illustration 19 : Densité de cavités par km² par grands ensembles géologiques avec présence de cavité...40 Illustration 20 : Nombre de cavités par commune...41 Illustration 21 : Répartition de la densité de cavité par commune...42 Liste des annexes Annexe 1 Cahier des charges...47 Annexe 2 Questionnaire type adressé aux communes...57 Annexe 3 Tableau synthétique des 658 cavités souterraines recensées...61 Annexe 4 :hors texte : Carte de synthèse des cavités souterraines du département des Pyrénées Atlantiques à l échelle 1 / BRGM/RP FR Rapport final 7
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11 1. Introduction Dans le cadre de ses activités de service public, le BRGM a été chargé par le Ministère de l Ecologie, de l Energie, du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM) de réaliser un inventaire des cavités souterraines d origine anthropique (hors mines) ou naturelle sur l ensemble du territoire métropolitain. Cette convention renouvelable annuellement, et signée pour la première fois en décembre 2001, comprend la réalisation d inventaires départementaux suivant un cahier des charges général défini en accord avec le MEEDDM. L ensemble des informations collectées doit ensuite être intégré à une base de données nationale, consultable sur Internet gérée par le BRGM. Le département des Pyrénées Atlantiques fait partie des départements sélectionnés pour faire l objet d un inventaire spécifique. Ainsi, le recensement des cavités souterraines hors-mines du département est inscrit au programme de , tout comme 9 autres départements. L objectif principal de cet inventaire est de recenser, caractériser et localiser les principales cavités du département. Les cavités retenues pour cet inventaire sont constituées par : - les carrières souterraines abandonnées, à savoir les exploitations de substances non concessibles et dont l exploitation est désormais arrêtée ; - les ouvrages civils tels que les tunnels, les aqueducs, les caves ; - les ouvrages militaires (fortifications et sapes des dernières guerres) ; - les cavités naturelles. Ce rapport de synthèse précise notamment les sources d information exploitées, les principales difficultés rencontrées, le type des cavités identifiées, ainsi que leur répartition géographique. BRGM/RP FR Rapport final 9
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13 2. Présentation de l étude 2.1. OBJECTIF DE L ETUDE Ce chapitre présente le cadre général tel que défini entre le MEEDDM et le BRGM pour les inventaires des cavités à l échelle nationale. L adaptation de ce cadre à chaque cas départemental est présentée dans les chapitres qui suivent. Il s agit de recenser, localiser et caractériser les principales cavités souterraines (hors concessions minières) présentes dans le département des Landes, puis d intégrer l ensemble de ces données factuelles dans la base de données nationale des cavités souterraines (BD Cavité), gérée par le BRGM pour le compte du MEEDDM, et consultable sur le site Les organismes extérieurs associés sont à ce jour l INERIS (Institut National de l Environnement Industriel et des Risques), le LCPC (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées) et les services RTM (Restauration des Terrains de Montagne). Le but de cette opération est multiple. A l échelle locale (départementale), il s agit en premier lieu de conserver la mémoire des carrières souterraines, désormais pour la plupart abandonnées. Les archives écrites concernant ces anciennes exploitations sont généralement incomplètes et dispersées. L information est le plus souvent transmise oralement, par des témoins concernés à des titres divers (propriétaires fonciers, élus communaux, anciens carriers, champignonnistes, etc ), ce qui la rend fragile et difficilement accessible. Les mouvements de populations et la pression foncière conduisent à construire ou aménager dans des sites autrefois délaissés, car sous-cavés, mais dont l historique n est plus connu. Il est donc primordial, pour prévenir les accidents qui pourraient résulter de tels aménagements, de maintenir la mémoire de ces carrières souterraines abandonnées et de diffuser aussi largement que possible une information fiable et homogène les concernant. L information concernant la localisation et l extension des cavités souterraines, lorsqu elle est disponible, permet une meilleure connaissance du risque et donc sa prévention, et l organisation des secours en cas de crise. Elle peut en particulier permettre l élaboration de cartes de l aléa associé à la présence des cavités souterraines, et ainsi participer en tant que telle à celle de documents à usage réglementaire, de type PPR (Plan de Prévention des Risques naturels), comme à l information préventive du public. A l échelle nationale, il s agit d initier une démarche globale de recensement des cavités souterraines d origine anthropique et naturelle, ce qui suppose de réaliser ce travail d inventaire départemental sur l ensemble du territoire. La connaissance des zones sous-cavées est jusqu à présent diffuse, hétérogène et incomplète. Il s agit de rassembler la totalité des informations disponibles (sans qu il soit possible de prétendre BRGM/RP FR Rapport final 11
14 à l exhaustivité en la matière) et de la stocker, sous forme homogène, dans une base unique et fédérative de données géoréférencées : la base de données nationale BD Cavités. L opération d inventaire départemental des cavités souterraines anthropiques abandonnées et des cavités naturelles permet d alimenter cette base avec l ensemble des phénomènes connus à la date de l étude. L organisation de cette connaissance sous forme d une base de données informatique gérée par un organisme public pérenne permettra de la mettre régulièrement à jour au fur et à mesure de l acquisition de nouvelles données (l existence de certaines cavités non mentionnées dans les archives et inconnues des acteurs locaux peut être révélée fortuitement à l occasion d un effondrement en surface). L accès à cette base de données étant libre et gratuit, une large diffusion de cette connaissance est possible, ce qui facilitera les politiques d information et de prévention du risque CADRE CONTRACTUEL Cette étude s inscrit dans le cadre d un programme pluriannuel demandé par le MEEDDM visant à réaliser un bilan aussi exhaustif que possible de la présence de cavités souterraines sur le territoire métropolitain. La programmation, en termes de choix des départements à inventorier comme le calendrier de leur traitement, résulte d'une démarche logique s'appuyant sur l'inventaire National de 1994 et la cartographie de l'aléa qui en a découlée, ainsi que sur divers épisodes événementiels en matière d effondrements de terrain. La méthodologie de ces inventaires, présentée dans le cahier des charges type (annexe 1), permet d homogénéiser la représentation des résultats obtenus. Ce recensement faisant partie d un programme national, il est primordial que les différentes étapes de son élaboration soient définies précisément, même s il apparaît quelques différences entre les départements en fonction de l implication des services décentralisés de l Etat, notamment lors de la phase de recueil des données BASE DE DONNEE NATIONALE «BD CAVITE» Afin de pouvoir mettre à disposition du grand public des données fiables, homogènes et réutilisables, le BRGM a développé un outil permettant le recueil, l analyse et la restitution des informations sur les cavités souterraines. Pour cela, trois outils informatiques ont été développés par le BRGM : - une base de données nationale de référence, développée sous Oracle et gérée au niveau national par le comité de gestion du projet ; - un applicatif de saisie via le web et disponible dans chaque Service Géologique Régional (SGR) du BRGM ; 12 BRGM/RP FR Rapport final
15 - une interface Internet, disponible sur le site Ces trois outils offrent la possibilité de mémoriser de façon homogène l ensemble des informations disponibles en France sur des situations récentes et sur des événements passés et donnent facilement l accès à cette information via Internet. Par ces derniers, les objectifs de diffusion et de centralisation des connaissances concernant les cavités souterraines sont donc appliqués. La saisie des données à l échelle départementale est réalisée au niveau régional par les différents SGR du BRGM. La mise à disposition de l information s effectue grâce au site Internet (illustration 1). Présentation de la base : - objectifs - historique - caractéristiques Lien direct vers le site du MEEDDM Définition : - cavités - instabilités Sélection multicritères Caractéristiques des données Accès direct au département sélectionné Illustration 1 : : Interface graphique de BD Cavités sur Internet BRGM/RP FR Rapport final 13
16 2.4. PRINCIPALES ETAPES METHODOLOGIQUES DES INVENTAIRES Recueil des données La collecte des données comprend la recherche bibliographique, un questionnaire d enquête auprès des communes et le recueil de données auprès de divers organismes. - Recherche bibliographique Le but de cette phase est de rassembler toutes les informations déjà publiées concernant des vides souterrains, ou les cavités naturelles (travaux de thèses), dans le département étudié. Une recherche bibliographique a tout d abord été effectuée par l intermédiaire de la bibliothèque centrale du BRGM. Elle a notamment comporté une analyse des rapports d étude concernant des sites sur lesquels le BRGM a déjà travaillé par le passé. Les cartes géologiques du département à 1/ et les cartes IGN à 1/ ont également été exploitées afin d obtenir des informations complémentaires : grottes, anciennes carrières - Questionnaire d enquête auprès des communes En décembre 2008, un courrier a été adressé aux mairies des 547 communes du département, accompagnée d un questionnaire et d un extrait communal de la carte topographique IGN, afin de localiser, le plus précisément possible, les cavités existantes sur leur territoire. Ce courrier faisait suite à l'enquête communale relative à la cartographie de l aléa retrait-gonflement des argiles, étude finalisée en 2008 au SGR Aquitaine. Des relances téléphoniques ont été effectuées, entre janvier et mars 2009, aux communes n ayant pas répondu au questionnaire. - Recueil de données auprès d organismes compétents et d associations Des enquêtes plus spécifiques ont été orientées vers les organismes techniques locaux ou nationaux, en vue de recueillir les informations qu ils détiennent. Les organismes suivants ont été consultés : DRIRE, DDTM, Conseil Général, DREAL, DRAC, service RTM, bureaux d études locaux Validation sur le terrain, valorisation des données et saisie La validation sur le terrain consiste à caractériser in situ les cavités recensées et peut conduire au repérage fortuit de cavités non archivées. 14 BRGM/RP FR Rapport final
17 La phase de valorisation des données et de saisie consiste à géoréférencer les cavités, à les décrire et à les saisir numériquement dans la BD Cavité. - Validation sur le terrain Caractérisation des cavités recensées Une partie des cavités souterraines recensées par l intermédiaire de la recherche bibliographique, des enquêtes auprès des communes et des contacts avec les différents interlocuteurs locaux a fait l objet d une visite sur le terrain. Le choix a porté sur les cavités : - intéressant des zones urbanisées ou aménagées ; - pour lesquelles la documentation disponible était jugée insuffisante pour permettre une localisation et une description fiable. Cette visite sur le terrain avait pour objectif principal de localiser précisément la situation des cavités (repérage sur carte topographique à l échelle 1/25 000), soit à partir de l observation directe lorsque les accès étaient encore praticables ou au moins visibles, soit à partir de témoignages concordants recueillis sur place. Il s agissait aussi de compléter, par une observation rapide, les informations déjà disponibles sur l environnement du site (nature de l occupation du sol en surface et position des enjeux éventuellement exposés). Lorsque les accès étaient connus, qu il s agisse d orifices de cavités naturelles ou de bouches de cavages ou puits de carrière, leur position exacte a été notée, soit par rapport à des repères jugés pérennes, soit déterminée à l aide d un GPS quand cela était possible. Lorsque la cavité était encore accessible, une visite rapide des galeries a été effectuée afin d évaluer globalement l extension des zones sous-cavées et leur état général de stabilité. Une description sommaire a également été effectuée en vue de décrire la géométrie, l'état, l'accessibilité, etc. Les visites ont généralement été effectuées par nos propres moyens mais il est arrivé qu elles se déroulent en présence d un accompagnateur externe (employé de Mairie, propriétaire, etc.). La finalité d une telle visite n est pas d aboutir à un diagnostic complet de stabilité, mais de permettre une caractérisation globale de la cavité identifiée (validation des plans quand ils sont disponibles). - Validation des données et saisie Géoréférencement des cavités Toutes les cavités recensées ont fait l objet d un géoréférencement (calcul des coordonnées dans un système de projection Lambert II étendu), à partir des cartes topographiques IGN à l échelle 1/ ou de mesures GPS. - Valorisation des données et saisie Descriptif (fiche de saisie) Pour chacune des cavités recensées, un fichier numérique Excel a été rempli afin de renseigner les différents champs la décrivant dans la BD Cavités, soit (énumération non exhaustive) : BRGM/RP FR Rapport final 15
18 - localisation (commune, lieu-dit, coordonnées géographiques,...) ; - origine de l information ; - descriptif (géométrie, contexte géologique, nature des matériaux exploités, photos du site, état de stabilité apparent, utilisation actuelle, ) ; - nature de la cavité ou type d exploitation ; - localisation et date d occurrence des désordres éventuels associés (fontis, effondrement généralisé, débourrages de karst, chute de blocs près des entrées, ) ; - nature des études et travaux éventuellement réalisés (avec références bibliographiques) ; - confidentialité de la donnée. - Valorisation des données et saisie Saisie dans la BD Cavités Le fichier Excel ainsi rempli a servi de support pour la saisie des informations dans la base de données nationale sur les cavités souterraines (BD Cavités) Synthèse des données La synthèse des données comprend l analyse de la représentativité des données recueillies, la réalisation de cartes de synthèse, la typologie des cavités repérées et la rédaction d un rapport de synthèse. - Analyse critique des données Une fois les phases de recueil, de validation et de valorisation des données achevées pour l ensemble du département, une synthèse des cavités recensées a été effectuée. Une analyse critique des données recueillies a été menée pour déterminer la représentativité des résultats de l inventaire, en tenant compte des spécificités du département et des difficultés rencontrées (défaut de réponse de certains acteurs lors des enquêtes, absence d information dans certains secteurs, imprécision dans la localisation de cavités dont les traces ne sont plus visibles sur le terrain,...). Cette analyse critique est indispensable pour évaluer la fiabilité des résultats de l opération et la représentativité de l échantillon recueilli (qui ne pourra en aucun cas être considéré comme définitivement exhaustif). - Carte de synthèse L ensemble des cavités recensées a été reporté sur une carte synthétique présentée à l échelle 1/ (annexe 4) et sur laquelle figurent, outre les cavités elles-mêmes (classées par type), les principaux repères géographiques nécessaires (limites 16 BRGM/RP FR Rapport final
19 départementales et communales, villes principales, voies de communication et cours d eau principaux). Cette carte synthétique permet de visualiser les zones a priori les plus exposées au vu des connaissances actuelles et pour lesquelles des analyses plus spécifiques devront être menées, pour aboutir à l élaboration de cartes d aléa. - Caractérisation des cavités recensées Une typologie (caractérisation quand il s agit de cavités naturelles) des cavités recensées dans le département a été effectuée à l aide des résultats de l inventaire départemental. La typologie s appuie non seulement sur le mode d exploitation employé lorsqu il s agit de carrières, mais tient compte aussi de la nature des matériaux extraits, de l extension des cavités, de leur mode d utilisation actuel, de leur état de stabilité apparente et de la nature des éléments exposés. BRGM/RP FR Rapport final 17
20 3. Collecte des données et résultats La méthode d'acquisition des données relatives aux cavités souterraines peut se décliner en deux étapes principales, pouvant être simultanées si les événements sont correctement renseignés : - le recensement des cavités concernées par cette étude ; - la caractérisation de ces cavités : validation et enrichissement des données DONNEES DE BASE ET REPRESENTATIVITE DES DONNEES Les données de base recueillies pour cet inventaire sont : - les données bibliographiques ; - l enquête auprès des 547 communes du département ; - l inventaire auprès des différents organismes et bureaux d études concernés. Le Comité Départemental de Spéléologie des Pyrénées Atlantiques n a pas souhaité mettre ses données à disposition dans le cadre de cet inventaire Données bibliographiques Cette étape est essentielle car elle permet de regrouper toutes les informations déjà publiées concernant la thématique de cavités souterraines dans le département des Pyrénées Atlantiques. La recherche bibliographique a concerné les différentes sources d information disponibles au BRGM, il s agit de : la base de données de sous-sol (BSS) : les données collectées concernant les cavités naturelles (grottes et gouffres) ; les archives du SGR Aquitaine (rapports d études) : diagnostic de stabilité, expertises géotechniques, inventaires déjà réalisés ; la consultation de l ensemble des cartes géologiques à l échelle 1 : du département ; la consultation des cartes IGN à l échelle 1 : du département. Les sites internet suivants ont été consultés : : site internet présentant différents sites de plongée souterraine dans divers départements français et dans le monde ; blog du groupe Arbailles, membre du Comité départemental de Spéléologie des Pyrénées-Atlantiques (CDS 64), présentant des bilans de leurs activités, avec localisations géographiques précises de certaines cavités naturelles ; 18 BRGM/RP FR Rapport final
21 : topographie du massif de la Pierre Saint Martin, réalisé par le groupe de travail «Synthèse topo» de l'arsip (Association pour la Recherche Spéléologique Internationale à la Pierre Saint Martin), et de tous les topographes explorateurs du massif. Les données provenant de la bibliographie (tableau 1) ont permis de localiser : 471 cavités naturelles, 16 ouvrages civils, une carrière souterraine et une cavité de nature indéterminée. Soit un total de 489 cavités (illustration 3). Sources bibliographiques ayant fourni des informations Typologie BSS Cartes IGN et géologiques Rapports BRGM Thèses Internet Autres ouvrages Carrières Cavités naturelles Ouvrages civils Indéterminées Total Tableau 1. Nombre de cavités recensées issues des recherches bibliographiques Les cartes IGN (échelle 1 :25 000) ont été la source de données la plus importante avec 261 cavités, représentant 46,2% du total recensé. Ces cavités, pour la majorité naturelles, sont représentées par le symbole accompagné de la notation «Grotte» ou «Gouffre» et parfois du toponyme (illustration 2). BRGM/RP FR Rapport final 19
22 Illustration 2 : Extrait de la carte IGN (1 : 25000) d'accous Illustration 3 : Répartition des cavités souterraines issues des recherches bibliographiques 20 BRGM/RP FR Rapport final
23 Enquête communale En décembre 2008, un questionnaire-type (annexe 2) a été adressé à chacune des 547 communes du département, accompagné d une notice et d un extrait de la carte topographique IGN (échelle 1 :25 000). Les communes ont transmis au BRGM tous les éléments dont elles avaient connaissance sur les cavités souterraines présentes sur leur territoire. A la fin du mois de janvier 2009, une relance par courrier a été faite pour les 429 communes n ayant pas répondu. Une relance téléphonique a ensuite été effectuée en mars 2009 jusqu à obtenir un nombre de réponses jugé représentatif du département. En août 2009, 474 communes sur les 547 ont répondu à l enquête, soit un taux de réponse de 86,6 %. Parmi ces communes, 46 nous ont signalé la présence de cavités sur leur territoire, ce qui représente un taux de 8,4 % par rapport au département. Ces différentes démarches (questionnaire, relances par courrier et téléphonique) permettent d identifier les communes concernées par l existence de cavités souterraines, d avoir un contact avec les interlocuteurs privilégiés pour la phase de validation sur le terrain, mais également de sensibiliser les acteurs locaux sur les objectifs de l inventaire et la mise en place de la base de données BD Cavités librement consultable sur internet ( Ces résultats sont représentés dans le tableau et sur la carte suivante (tableau 2 et illustration 4). Réponses Nombre Rapport à l ensemble du département Communes ayant des cavités 46 8,4% Communes sans cavités ,2% Communes n ayant pas répondu 73 13,4% Total % Tableau 2. Statistiques relatives aux réponses des communes BRGM/RP FR Rapport final 21
24 Illustration 4 : Carte présentant les résultats de l'enquête communale Il faut noter que les réponses des communes peuvent être parfois redondantes avec des données déjà répertoriées. De plus, certaines communes n ont pas la connaissance de cavités présentes sur leur territoire car elles répondent négativement au questionnaire alors que des études affirment la présence de ces vides souterrains. L inventaire permettra donc d en informer les communes et de garder en mémoire ces zones à risques. De plus, les communes transmettent parfois des informations qui n intéressent pas l inventaire comme par exemple la présence de buses, de puits ou encore de carrières à ciel ouvert. Il faut donc trier les informations des documents reçus et juger si les communes répondent bien au questionnaire d enquête. Lorsque le doute subsiste, une visite sur le terrain est nécessaire. D après les informations recueillies auprès des mairies et après traitement des données, cette enquête communale a permis de recenser 111 cavités (illustration 5). Parmi ces cavités, 73 sont d origine naturelle et sont situées, pour la majorité, dans la partie sud du département qui correspond à la zone montagneuse. On observe aussi la présence de 24 ouvrages civils, qui, pour la plus grande partie, correspondent aux tunnels d une ligne de chemin de fer abandonnée. 22 BRGM/RP FR Rapport final
25 Enfin, le reste des cavités est composé par 3 carrières souterraines, 5 ouvrages militaires et 6 cavités de nature indéterminée. Illustration 5 : Répartition des données issues de l'enquête communale Recensement auprès des organismes concernés par les cavités Différents organismes ont été contactés par courrier ou par téléphone, principalement des services de l état, des associations et des bureaux d études. Il s agit de : la DRIRE délégation de Bayonne, la DRAC, la DIREN, la DDASS, la DRE Aquitaine, la DDTM, le service RTM de l ONF, le CETE Sud-Ouest, le CETU, INERIS Sud-Ouest, ANTEA, GEODES, GEOTEC, IKER Archéologie, l association Jakintza. Les organismes contactés et ayant des données à mettre à disposition sont : la subdivision de Bayonne de la Direction Régionale de l'industrie de la Recherche et de l'environnement (DRIRE) d Aquitaine ; la Direction Régionale des Affaires Culturelles d Aquitaine (DRAC). BRGM/RP FR Rapport final 23
26 Seules, la subdivision de Bayonne de la DRIRE Aquitaine et la DRAC nous ont fournis des données. Elles ont permis de recenser 36 carrières souterraines et 1 cavité naturelle. Illustration 6 : Répartition des cavités souterraines recensées auprès de la DRIRE et de la DRAC 3.2. VALIDATION DES SITES Validation des données sur le terrain Conformément au cahier des charges, un certain nombre de cavités souterraines recensées lors de la phase de recueil de données a fait l objet d une visite sur le terrain. Le choix a porté sur les cavités pour lesquelles peu d information était disponible et/ou présentant un risque potentiel pour les activités humaines (enjeu en surface, accueil du public). Au total 30 cavités ont fait l objet d une visite (illustration 7), dont 13 cavités ont été découvertes sur le terrain. Les visites de terrain ont été effectuées au cours des mois de juillet à août Les principaux problèmes rencontrés sont d ordre pratique et ont pu concerner : - la localisation des entrées de la cavité, parfois difficilement repérables en raison de la végétation, de la disparition des entrées, de la topographie ou tout simplement en 24 BRGM/RP FR Rapport final
27 raison de l imprécision de la localisation (cavité parfois localisée au centroïde de la commune) ; - l identification des doublons sur le terrain ; - la prise de rendez-vous avec la personne ressource permettant de mieux caractériser les données d enquête (démarche parfois longue dans les petites mairies). Compte tenu du nombre nécessairement limité de visites de cavités, l enquête n a pas pour finalité de décrire l état de stabilité de chaque entité, mais d apporter une approche contextuelle de l environnement des cavités souterraines des Pyrénées Atlantiques. Illustration 7 : Carte de validation de terrain Valorisation des données saisies Les données utilisées pour réaliser cet inventaire proviennent de nombreuses sources différentes. Elles ont donc été traitées séparément afin d avoir une meilleure lisibilité et de supprimer d éventuels doublons. BRGM/RP FR Rapport final 25
28 Les données étant géoréférencées, il est possible de visualiser les points multiples. Lorsque deux points sont très proches voire confondus, l un des deux est supprimé après avoir vérifié qu il s agit bien d une cavité unique. D autres critères, autres que les coordonnées géographiques, rentrent en compte, tel que le nom de la cavité ou le nom du lieu-dit. Il est cependant délicat d éliminer des doublons potentiels sur certaines communes qui peuvent parfois compter plusieurs dizaines de cavités de même nature, c est le cas pour des communes situées sur des massifs karstiques. Après traitement de toutes les données et l élimination des doublons, un total de 658 cavités est comptabilisé (illustration 8). Source d'information Nombre de cavités Communes 111 Bibliographie 497 Organismes 37 Visite de terrain 13 total 658 Illustration 8 : Récapitulatif du nombre de cavités recensées par source d information Toutes les cavités recensées par le biais de cette étude sont à ce jour traitées et saisies dans la base de données BD Cavités SYNTHESE L illustration 9 montre la répartition des 658 cavités souterraines recensées sur le département des Pyrénées Atlantiques selon leur typologie. 26 BRGM/RP FR Rapport final
29 Cavités naturelles 85% Ouvrages civils 7% Ouvrages militaires 1% Carrières 6% Indetérminées 1% Illustration 9 : Répartition des 658 cavités souterraines selon leur typologie Les cavités dans le département des Pyrénées Atlantiques, sont à 85% d origine naturelle. On entend par cavité naturelle tout ce qui se rapporte à un réseau karstique ou à des cavités isolées résultant d une dissolution (ou altération) de la roche. L autre grand type de cavité regroupe les carrières souterraines et les ouvrages civils ; il s agit des cavités d origine anthropique représentant 13% de l ensemble des cavités. 7 cavités ont été classées en Confidentiel par la DRAC en raison de la présence de sites archéologiques et par le Conservatoire Régional d Espaces Naturels (CREN) par rapport à la présence d espèces protégées. La répartition géographique de ces cavités sur le territoire est présentée sur l illustration 10. Cette illustration montre une densité de cavité plus importante au sud-est du département. BRGM/RP FR Rapport final 27
30 Illustration 10 : Répartition géographique des 658 cavités souterraines recensées sur le département des Pyrénées Atlantiques 28 BRGM/RP FR Rapport final
31 4. Analyse des résultats 4.1. CADRE DEPARTEMENTAL Contexte géographique Le département des Pyrénées Atlantiques (64) couvre une surface de 7644 km2 et a pour préfecture la ville de Pau. Il fait partie administrativement, avec les départements des Landes (40), de la Gironde (33), de la Dordogne (24) et du Lot et Garonne (47) de la région Aquitaine. Il est bordé au Nord par le département des Landes, à l Est par le département des Hautes-Pyrénées (65) de la région Midi-Pyrénées. Au Sud il est limité par la frontière espagnole, à l Ouest par l océan Atlantique (figure 12) Illustration 11 : Situation géographique du Département Ce département se situe géographiquement dans la partie occidentale de la chaîne des Pyrénées et au Sud du bassin d Aquitaine. Il se subdivise en 2 régions de cultures différentes, le Béarn à l Est et le Pays Basque à l Ouest. Le Béarn comprend, au Nordest la partie Est du plateau de Lannemezan et au Sud la chaine pyrénéenne. Le Pays Basque est constitué d une zone côtière à l Ouest, peu étendue et d une partie de la chaine des Pyrénées. La haute chaîne pyrénéenne constitue la frange Sud du département qui correspond globalement à la ligne de partage des eaux. BRGM/RP FR Rapport final 29
32 Illustration 12 : Carte géographique des Pyrénées Atlantiques Géomorphologie De manière simplifiée, la géomorphologie du département des Pyrénées Atlantiques peut se diviser en 3 grands ensembles : la côte, le piémont pyrénéen et les montagnes des Pyrénées. La côte se divise en deux ensembles distincts : - la partie nord de la côte des Pyrénées Atlantiques constitue l extrémité sud de la côté sableuse aquitaine, cependant par rapport à la côte sableuse landaise ou girondine le cordon sableux est très peu développé, voir inexistant ; - la partie sud du littoral, qui correspond à l extrémité sud du littoral français, forme la côte dite rocheuse. Elle est formée de falaises abruptes de 20 à 50 mètres de hauteur. On y distingue une tectonique très importante formée de plis et de failles. 30 BRGM/RP FR Rapport final
33 Le piémont pyrénéen est le lien entre les plaines landaises et la haute montagne de la chaîne pyrénéenne. Il s agit de collines arrondies dont l altitude dépasse rarement 100 m. Cependant les pentes qui les forment dépassent fréquemment les 30%. Le troisième grand ensemble géomorphologique est formé par la montagne pyrénéenne en elle-même. Il s agit d une chaîne de montagne «jeune» dont la formation a commencé lors de la collision entre la plaque tectonique ibérique et la plaque européenne il y a 40 Ma et qui est toujours en surrection. Le point culminant dans le département de Pyrénées Atlantiques se situe à une altitude de 2976 m au Pic de Palas. Les montagnes sont plus hautes vers l intérieur des terres et d une altitude moins importante en se rapprochant de l océan Hydrographie Tout le réseau hydrographique du département des Pyrénées Atlantiques est articulé autour du bassin de l Adour. Ce dernier est formé de deux bassins versants qui regroupent une majorité de cours d eau. Il s agit du bassin des Gaves et du bassin des Nives. Le terme «gave» signifie torrent dans le sud-ouest de la France. Le bassin des Gaves est formé de deux entités ; le gave de Pau et le gave d Oloron. - Le gave de Pau prend sa source dans le cirque de Gavarnie dans les Hautes-Pyrénées et récolte les eaux des rivières Ouzoum, Béez, Ousse et de la Baïse. - Le gave d Oloron prend sa source sur la commune d Oloron-Sainte-Marie et récolte principalement les cours d eau pyrénéens du Haut-Béarn et de la Soule. Les deux gaves se rejoignent environ 10 Km avant de se jeter dans l Adour sur la commune de Peyrehorade dans le département des Landes, limitrophes des Pyrénées Atlantiques. Cette partie du cours d eau s appelle «les gaves réunis». Les seules exceptions à ces grands ensembles sont représentées par des rivières qui se jettent directement dans l Adour, en amont de la confluence entre L Adour, La Nive et les gaves réunis, qui sont la Bidouze à Guiche, l'aran à Urt et l'ardanabia. Les autres exceptions sont de petits fleuves côtiers : l Uhabia, la Nivelle, l Untxin, et la Bidassoa qui se jettent directement dans le Golfe de Gascogne Contexte géologique Du point de vue géologique, le département des Pyrénées Atlantiques est à la fois extrêmement riche et complexe (illustration 13). En effet, hormis quelques terrains d âge précambrien, la totalité des âges géologiques présents en France sont regroupés sur le territoire des Pyrénées Atlantiques. De plus, les terrains ont été BRGM/RP FR Rapport final 31
34 affectés par la tectonique de deux orogenèses différentes, une première fois lors de l élévation de la chaine hercynienne et une seconde fois par l apparition de la chaine pyrénéenne. Les Pyrénées Atlantiques sont divisées en deux grands ensembles géologiques. Le nord du département correspond à la limite sud du bassin aquitain, alors que le sud appartient à la chaîne pyrénéenne. Le massif pyrénéen est formé de roches cristallines et métamorphiques, volcaniques et sédimentaires. Les roches cristallines datent principalement de l ère Primaire. Les terrains primaires rencontrés dans ces montagnes sont situés aux extrémités sud du département, notamment au sud-est dans le massif du Labourd et sont constitués en majorité de schistes (roches métamorphiques) et de quartzites (roches cristallines). Certaines roches datant du primaire sont d origines volcaniques. Ces roches forment la majorité des points hauts de la chaîne pyrénéenne. En réalité, seuls quelques grès datant du Primaire ou du Secondaire viennent s intercaler dans ces terrains d origines cristallines et métamorphiques. Le reste de la chaîne pyrénéenne est constituée de calcaires et de dolomies datant du Crétacé et du Jurassique qui alternent avec des marnes et des grès. Ces faciès carbonatés correspondent à des cycles de transgressions-régressions marines qui expliquent les différences de compositions. La partie nord du département (aussi appelé «piémont pyrénéen») qui correspond à la limite sud du bassin aquitain peut se diviser en trois sous ensembles lithologiques. A l ouest, le long du littoral, se trouve deux faciès différents : - Sur la partie nord du littoral, à la limite avec le département des Landes, on trouve les sables marins et éoliens qui forment les terrains superficiels le long du littoral. Les sables marins se retrouvent le long des plages du pays Basque et les sables éoliens se trouvent dans certaines dépressions géographiques du pays Basque ainsi que dans la partie méridionale des Landes. - Sur la partie sud du littoral, proche de la frontière avec l Espagne, la côte devient rocheuse, formée par les calcaires Crétacé et Tertiaire. C est à cet endroit que la limite Crétacé-Tertiaire (K/T) est soulignée par la présence d une couche noire riche en iridium. A l intérieur des terres : - entre le littoral et la ville de Mourenx, le faciès est principalement calcaire, il s agit là encore des formations calcaires du Jurassique et du Crétacé ; - à l est de la ville de Mourenx, on trouve les formations des gaves. Il s agit de formations superficielles (alluvions récentes) qui sont liées au tracé du réseau hydrographique actuel et qui sont constituées de colluvions, d alluvions, d argiles, de sables et de graviers. A ces formations de fonds de vallées glaciaires viennent s ajouter sur les coteaux les molasses de l Oligocène, tout particulièrement au niveau du plateau de Lannemezan. 32 BRGM/RP FR Rapport final
35 Illustration 13 : Carte lithologique simplifiée du département des Pyrénées Atlantiques (d après la carte harmonisée du BRGM 2007) BRGM/RP FR Rapport final 33
36 4.2. ANALYSE TYPOLOGIQUE DES CAVITES REPERTORIEES Les cavités naturelles 85 % des cavités inventoriées dans ce département sont d origine naturelle. Il s agit essentiellement de karsts calcaires (grottes, gouffres, avens ). Il se forme par infiltration (principalement au niveau des fractures) d eau météorique chargée en gaz carbonique, qui provoque la dissolution des roches carbonatées (calcaires et dolomies). Les cavités (grottes, gouffres) correspondent à des orifices d entrée dans ces réseaux. Leurs dimensions sont très variables (illustration 14). La hauteur des salles peut atteindre plusieurs dizaines de mètres, et leur extension plusieurs dizaines de mètres carrés. Ces karsts peuvent être vides, noyés ou obstrués/comblés par des sédimentations secondaires. Des phénomènes d'érosion interne appelés «suffosion», liés à des circulations d'eau souterraine, peuvent parfois affecter des formations sédimentaires. Illustration 14 : Cavité naturelle avec des concrétions Les carrières souterraines 6 % des cavités recensées sont des carrières souterraines. Dès l'antiquité, le calcaire fut utilisé pour la pierre à bâtir ou le ciment, le gypse pour la fabrication du plâtre, la craie pour la chaux et l'amendement des sols, l'argile pour la fabrication des tuiles et des briques. 34 BRGM/RP FR Rapport final
37 Presque partout, la profondeur habituelle des exploitations est comprise entre 5 et 50 mètres. Parfois inférieure à 5 mètres, elle peut localement atteindre 60 à 70 mètres dans certaines exploitations de craie, et exceptionnellement plus d'une centaine de mètres pour certaines exploitations de roches dures situées à flanc de montagne. Les carrières souterraines sont accessibles soit par un puits ou une descenderie, dans le cas des carrières implantées sur un plateau, soit par une entrée à flanc de coteau (entrée en cavage), depuis les fonds de vallées ou depuis un front de taille. Parmi les 40 carrières recensées sur le département, on note des carrières de gypse, de kaolin, de giobertite et des ardoisières (illustration 15). Illustration 15 : Exemple d ardoisière Les ouvrages civils 7 % des cavités recensées, soit 45 correspondent à des ouvrages civils. Cette catégorie regroupe les cavités à usage d'adduction et de transport (aqueducs, tunnels routiers, tunnels ferroviaires, souterrains pour les piétons, etc.), ainsi que les souterrains et abris refuges qui bordent de nombreuses demeures historiques. L'état de conservation de ces ouvrages abandonnés peut être très médiocre dans la mesure où les soutènements ne sont plus entretenus. La majorité des ouvrages civils du département correspond à d anciens tunnels ferroviaires (illustration 16), notamment ceux de la ligne Pau-Canfranc. BRGM/RP FR Rapport final 35
38 Illustration 16 : Tunnel ferroviaire de la ligne Pau-Canfranc Les ouvrages militaires Dans la plupart des cités historiques, des sites souterrains de tous types ont été utilisés à des fins militaires. Sur le département des Pyrénées Atlantiques, 5 ouvrages militaires ont été recensés, il s agit de tranchées qui ont été creusées par les Allemands sur le littoral de la Côte Basque durant la deuxième guerre mondiale. Ces ouvrages sont en général creusés dans des zones à topographie plate, et sont constitués par une tranchée de surface, une galerie d'accès et une chambre ou salle souterraine. Les tranchées ont une profondeur et une largeur de 1 à 2 m. Réparties en véritables réseaux, ces ouvrages étaient reliés entre eux d'une façon difficilement repérables. Leur localisation n'est le plus souvent pas connue : il n'existe aucun plan et les entrées ont été remblayées rapidement sans être repérées. 36 BRGM/RP FR Rapport final
39 4.3. IDENTIFICATION DES ZONES EXPOSEES A L ALEA «PRESENCE DE CAVITES SOUTERRAINES» Par formation géologique 85 % des cavités recensées sur le département des Pyrénées Atlantiques sont d origine naturelle. L analyse de la répartition des cavités souterraines par formation géologique permet l identification de zones d aléa «présence de cavités souterraines». Les cavités naturelles inventoriées représentent environ 1/8 des cavités naturelles connues sur le département, selon les éléments communiqués par le CDS 64. Généralement, les formations géologiques les plus aptes à présenter des cavités souterraines naturelles sont les formations karstiques. Les Pyrénées Atlantiques ne dérogent pas à cette règle, c est donc logiquement que l on trouve de nombreuses cavités souterraines naturelles dans les formations calcaires et dolomitiques, en particulier dans les calcaires du Crétacé et du Jurassique mais aussi dans les dolomies triasiques. Il est cependant possible de trouver quelques cavités naturelles dans des grès, qu ils datent du Paléozoïque ou du Mésozoïque. Il est donc apparu intéressant de pouvoir identifier les formations géologiques susceptibles d être karstifiable. A partir de la carte géologique harmonisée du département, chaque faciès a été caractérisé en fonction de son potentiel karstique par un géologue expert. Le potentiel karstique a été défini comme étant la valeur représentant la capacité d une roche à se karstifier, sur une échelle de 0 (potentiel nul) à 3 (potentiel fort). Un regroupement de chaque faciès en fonction de son potentiel a été réalisé. Pour plus de rigueur, les dolines (manifestations surfaciques de la présence de cavités souterraines) ont été ajoutées à la carte. Le résultat obtenu est une carte du potentiel karstique des roches du département (illustration 17). Les formations à moyen et fort potentiel karstifiable représentent environ 850 km², soit 10 % de la superficie totale du département. Plus de 60 % des cavités naturelles répertoriées se localisent sur ces formations. BRGM/RP FR Rapport final 37
40 Illustration 17 : Potentiel karstique des roches D un point de vue géographique, les cavités souterraines des Pyrénées Atlantiques se situent majoritairement au sud d une ligne Oloron Ste Marie Ustaritz Bayonne dans les terrains calcaires qui forment les montagnes pyrénéennes. En effet, le nord-est du département (du gave de Pau à la frontière nord-est du département) est en majoritairement recouvert de molasse et de formations superficielles déposées lors des grandes glaciations, lesquelles ne sont pas propices à la formation de cavités souterraines et ne présentent qu un faible intérêt économique (d où l absence de carrières). On note cependant la présence de quelques cavités naturelles sur les coteaux qui longent le gave de Pau. Les cavités souterraines d origine anthropique peuvent se situer dans des terrains plus variés. La résistance de la roche à l érosion n entre pas en ligne de compte. En effet les carrières souterraines sont exploitées pour la solidité de la roche (calcaires massifs) ou bien par rapport à l utilisation que l on peut en avoir (schiste, marbre ). En Pyrénées Atlantiques, les roches exploitées sont les calcaires à proximité du littoral entre Cambo-les-bains et Hendaye mais aussi les roches cristallines et les schistes à l est de St Jean Pied de Port à proximité de la vallée de la Nive des Aldudes. Afin de mieux connaître la répartition des cavités par unité géologique, un croisement grâce au logiciel MapInfo, entre la table de l ensemble des cavités répertoriées et la carte géologique harmonisée des Pyrénées Atlantiques à 1/50 000, permet de considérer la répartition des cavités en fonction des caractéristiques géologiques. 38 BRGM/RP FR Rapport final
41 Une carte de répartition géographique des cavités ainsi que leur nombre selon les formations géologiques est présentée sur l illustration 18. Les cavités sont situées dans le sud du département, dans une direction préférentielle nord-ouest / sud-est. Les cavités sont réparties le long des principales discontinuités géologiques. Ainsi 72% des cavités souterraines sont localisées sur les formations du Crétacé supérieur-jurassique et 10% sur celles du Pré-Cambrien. Illustration 18: Répartition géographique et nombre de cavités souterraines par grands ensembles géologiques. BRGM/RP FR Rapport final 39
42 Afin de mieux observer cette répartition et mettre en avant les formations sujettes à la présence de cavités souterraines, le calcul de la densité de cavités par unité de surface permet de s affranchir des différences de surface d affleurement entre les différentes formations géologiques (tableau ci-dessus). La moyenne de la densité de cavités par km² est de 0.08 cavités par km² par ensemble géologique. L illustration 19 présente la densité de cavités par km². Les formations crétacées avec 0,14 cavités par km² et triasique avec 0,18 cavités par km² apparaissent en rouge sur la carte avec la densité la plus forte. Illustration 19 : Densité de cavités par km² par grands ensembles géologiques avec présence de cavités Par commune La répartition du nombre de cavités par commune (illustration 20) montre que 106 communes sont concernées par la présence d au moins une cavité sur leur territoire ; ce qui représente 19% des communes. 19 communes présentent plus de 10 cavités et 3 communes a entre 60 et 70 cavités sur son territoire. Il s agit des communes de Arette, Laruns et Sainte-Engrace. Le nombre de communes concernées par l aléa présence de cavités souterraines est faible mais non négligeable. Ces communes sont toutes situées dans la zone de montagne. 40 BRGM/RP FR Rapport final
43 Illustration 20 : Nombre de cavités par commune Le calcul de la densité de cavités par commune permet de s affranchir des inégalités de superficie (illustration 21). Le calcul est fait pour l ensemble des communes du département. La densité moyenne obtenue est donc de 0,05 cavité par km². Ce résultat est très inférieur à la moyenne nationale de 0,25 cavité par km². Si nous ne considérons que les communes comprenant au moins une cavité sur leur territoire, la densité obtenue est de 0,26 cavité par km². La carte de répartition de densité de cavités par commune présentant au moins une cavité sur son territoire, montre une distribution très hétérogène sur le sud du territoire : - 43 communes ont une densité nulle ou faible, inférieure à 0,1 cavité par km² ; - 44 communes ont une densité moyenne comprise entre 0,1 et 0,5 cavité par km² ; - 19 communes possèdent une densité de cavités forte, supérieure à 0,5 cavité par km². BRGM/RP FR Rapport final 41
44 Illustration 21 : Répartition de la densité de cavité par commune L analyse de la répartition des cavités par formation géologique et par commune permet de déterminer des zones sensibles à l aléa «présence de cavités souterraines». On peut considérer que les communes situées à l extrême sud du département sont soumises à cet aléa. Cependant, les communes présentant le plus de cavités étant situées pour la plupart en zone de montagne dans des zones faiblement habitées, les risques sont donc faibles. 42 BRGM/RP FR Rapport final
45 5. Conclusion A la demande du Ministère de l Ecologie, de l Energie, du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM), le BRGM a réalisé l inventaire des cavités souterraines sur le département des Pyrénées Atlantiques. Le recueil de ces données a été effectué à partir des données bibliographiques disponibles (archives BRGM, bases de données, rapports d étude, ) récoltées auprès des organismes, administrations et bureaux d étude spécialisés (DRAC, DREAL, ). Une enquête a également été menée auprès des 547 communes du département, avec un taux de réponse de 86,3 %. Le Comité Départemental de Spéléologie n a pas souhaité mettre ses données à disposition dans le cadre de cet inventaire. Ce recensement départemental, réalisé sur une durée de dix-huit mois, a permis de recenser 658 cavités souterraines réparties sur 106 des 547 communes du département des Pyrénées Atlantiques. Elles ont été intégrées dans la base de données nationale BD Cavité disponible sur le site internet La validation de terrain a permis de localiser 13 cavités supplémentaires. L analyse typologique des cavités recensées sur le département des Pyrénées Atlantiques montre que 85% des cavités sont d origine naturelle. Seulement 15% sont d origine anthropique. Ce sont pour la plupart des carrières. Les formations géologiques présentant le plus de cavités sont les formations Crétacé et Pré-Cambrien. Ainsi 72% des cavités souterraines sont localisées sur les formations du Crétacé, 10% sur celles du Pré-Cambrien. L évaluation du nombre de cavités par commune indique que 106 communes sont concernées par la présence d au moins une cavité sur leur territoire, ce qui représente 19 % des communes des Pyrénées Atlantiques. Trois communes présentent plus de 60 cavités. Par ailleurs, l enquête communale a révélé que seulement 46 communes ont la connaissance de cavités sur les 106 concernées. Ce constat confirme donc la nécessité de réaliser cet inventaire et de porter à la connaissance de l ensemble des collectivités du département et du grand public, l existence de ces cavités, souvent mal connue, à travers la base de données BD Cavité librement consultable sur le site BRGM/RP FR Rapport final 43
46
47 6. Bibliographie Ouvrage et études : Genna A. (2007) - Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées- Atlantiques. BRGM/RP FR, 392 p., 3 fig., 2 tableaux, 2 annexes, 3 pl. horstexte. Préfecture des Pyrénées-Atlantiques (2003) - Dossier Départementale des Risques Majeurs - 88p. Rey T. (2007) - Ressources en eau souterraine dans les chaînons béarnais (Pyrénées- Atlantiques, France) Géométrie et fonctionnement hydrogéologique de quatre aquifères carbonatés - Thèse de Doctorat, Université Bordeaux 1, 466 p. Vanara N. (1998) - Le karst du massif des Arbailles (Pyrénées occidentales, France). Contrôles tectonique, climatique, hydrogéologique et anthropique de la morphogénèse - Thèse de Doctorat, Université Bordeaux 3, 482 p. Sites internet BRGM/RP FR Rapport final 45
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49 Annexe 1 Cahier des charges BRGM/RP FR Rapport final 47
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51 BRGM/RP FR Rapport final 49
52 50 BRGM/RP FR Rapport final
53 BRGM/RP FR Rapport final 51
54 52 BRGM/RP FR Rapport final
55 BRGM/RP FR Rapport final 53
56 54 BRGM/RP FR Rapport final
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58 56 BRGM/RP FR Rapport final
59 Annexe 2 Questionnaire type adressé aux communes BRGM/RP FR Rapport final 57
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61 BRGM/RP FR Rapport final 59
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63 Annexe 3 Tableau synthétique des 658 cavités souterraines recensées BRGM/RP FR Rapport final 61
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66 64 BRGM/RP FR Rapport final
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80 78 BRGM/RP FR Rapport final
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84 82 BRGM/RP FR Rapport final
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89 BRGM/RP FR Rapport final 87
90 88 BRGM/RP FR Rapport final
91 BRGM/RP FR Rapport final 89
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93 Centre scientifique et technique 3, avenue Claude-Guillemin BP Orléans Cedex 2 France Tél. : Service géologique régional Aquitaine Parc Technologique Europarc 26, avenue Léonard de Vinci Pessac - France Tél. :
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