Améliorer l accès au diagnostic et au traitement du paludisme et intensifier la surveillance épidémiologique

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Améliorer l accès au diagnostic et au traitement du paludisme et intensifier la surveillance épidémiologique"

Transcription

1 Améliorer l accès au diagnostic et au traitement du paludisme et intensifier la surveillance épidémiologique

2 Organisation mondiale de la Santé 2012 Tous droits réservés. Les publications de l Organisation mondiale de la Santé sont disponibles sur le site Web de l OMS ( ou peuvent être achetées auprès des Éditions de l OMS, Organisation mondiale de la Santé, 20 avenue Appia, 1211 Genève 27 (Suisse) (téléphone : ; télécopie : ; courriel : bookorders@who.int. Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurent n impliquent de la part de l Organisation mondiale de la Santé aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les lignes en pointillé sur les cartes représentent des frontières approximatives dont le tracé peut ne pas avoir fait l objet d un accord définitif. La mention de firmes et de produits commerciaux ne signifie pas que ces firmes et ces produits commerciaux sont agréés ou recommandés par l Organisation mondiale de la Santé, de préférence à d autres de nature analogue. Sauf erreur ou omission, une majuscule initiale indique qu il s agit d un nom déposé. L Organisation mondiale de la Santé a pris toutes les précautions raisonnables pour vérifier les informations contenues dans la présente publication. Toutefois, le matériel publié est diffusé sans aucune garantie, expresse ou implicite. La responsabilité de l interprétation et de l utilisation dudit matériel incombe au lecteur. En aucun cas, l Organisation mondiale de la Santé ne saurait être tenue responsable des préjudices subis du fait de son utilisation. Crédits photos : Couverture: Pierre Holtz/ UNICEF ; Page 3 : Nate Miller, avec l aimable autorisation de Photoshare ; Page 5 : McKay Savage/ Creative Commons ; Page 7 : Connelly La Mar, avec l aimable autorisation de Photoshare ; Page 9 : Alfredo L. Fort/ avec l aimable autorisation de Photoshare. Le Programme mondial de lutte antipaludique (GMP) de l OMS tient à remercier le gouvernement britannique pour son soutien financier qui a permis de lancer l initiative T3. L OMS et GMP remercient également Malaria No More US pour leur soutien dans le développement du concept et des documents associés au programme.

3 Introduction Au cours des dix dernières années, les investissements des actions de prévention et de lutte contre le paludisme ont créé une dynamique sans précédent et sauvé plus d un million de vies. En effet, les taux de mortalité liés au paludisme ont diminué de près d un quart au niveau mondial et d un tiers dans la Région OMS de l Afrique. Ceci étant, la transmission perdure dans 99 pays et l on estime que la maladie a fait victimes en 2010, pour la plupart des enfants de moins de 5 ans des pays de l Afrique subsaharienne. 1 Il est donc essentiel que le paludisme demeure une priorité de l agenda politique tant des pays donateurs que des pays endémiques et que les investissements soient poursuivis et augmentés afin d accompagner les efforts accomplis en matière de prévention, de contrôle et d élimination de la maladie. En 2008, le Secrétaire général de l Organisation des Nations Unies Ban Ki-Moon avait fixé comme objectif d atteindre la couverture universelle d ici la fin de l année 2010 en associant l utilisation de moustiquaires imprégnées d insecticide de longue durée à d autres mesures d intervention antipaludiques essentielles. Sur ce point, la distribution de plus de 290 millions de moustiquaires entre 2008 et 2010 en Afrique, a permis de réaliser des progrès considérables pour atteindre l objectif de couverture universelle des groupes de population les plus exposés. Les pulvérisations intradomiciliaires d insecticides à effet rémanent autre mesure d intervention très efficace se sont considérablement développées, ce qui a permis de réduire le nombre de cas de paludisme et de décès enregistrés dans les régions à transmission élevée. En même temps, il est néanmoins important de reconnaître que la politique d intensification de tests de diagnostic, de traitement et de surveillance ne s est pas vue accorder le même degré d attention. L un des plus grands défis pour les années à venir consistera donc à trouver les ressources nécessaires pour renforcer ces trois piliers fondamentaux de la stratégie mondiale existante de lutte contre le paludisme. Un tel développement permettrait aux pays endémiques de franchir une grande étape vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et de se rapprocher de la cible fixée par l Assemblée mondiale de la Santé qui consiste à réduire de plus de 75 % la mortalité due au paludisme d ici La marge d incertitude de l OMS concernant le nombre de décès dus au paludisme est comprise entre et

4 T3: Test. Treat. Track. La nouvelle initiative du Programme mondial de lutte antipaludique de l OMS T3: Test. Treat. Track (Tester. Traiter. Tracer) soutient les pays endémiques dans leurs efforts en vue d atteindre la couverture universelle grâce aux tests de diagnostic et aux traitements antipaludiques ainsi qu en renforçant leur système de surveillance du paludisme. Cette initiative vise à mobiliser l attention des responsables politiques et des bailleurs de fonds sur l importance d adopter les recommandations scientifiques les plus récentes de l OMS concernant les tests de diagnostic, le traitement et la surveillance et de mettre à jour les stratégies de lutte et d élimination du paludisme ainsi que les plans de travail propres à chaque pays. Les pays endémiques devraient vérifier que tous les cas suspects de paludisme soient testés, que tous les cas confirmés soient traités avec des médicaments antipaludiques de bonne qualité et que la maladie soit suivie de manière régulière et précise grâce aux systèmes de surveillance afin de guider les décisions politiques et opérationnelles. L initiative T3: Test. Treat. Track s appuie sur les principes des documents de base de l OMS : Accès universel aux diagnostics du paludisme. Manuel pratique (2011) Directives pour le traitement du paludisme, Deuxième édition (2010) Surveillance de la maladie pour le contrôle et l élimination du paludisme (2012) En renforçant les opérations de test de diagnostic, de traitement et de surveillance, les pays affectés amélioreront de façon considérable la santé maternoinfantile tout en levant les obstacles freinant l éducation et le développement économique. L intensification de ces trois piliers interdépendants fournira le lien nécessaire entre les efforts pour atteindre la couverture universelle grâce aux outils de prévention, l objectif d élimination des décès dus au paludisme et l éradication de la maladie. Cela conduira également à une meilleure compréhension du problème de la maladie et permettra aux programmes nationaux de contrôle du paludisme d optimiser la répartition des ressources en fonction des besoins. Enfin, cela permettra une répartition plus efficace de l aide internationale. Renforcer ces trois piliers présente des défis importants, tant financiers qu opérationnels. Mais ces étapes sont indispensables à la mise en œuvre de l ensemble de la stratégie globale du paludisme, ce qui implique un engagement à long terme, un soutien politique à haut niveau de la part des pays endémiques et des donateurs ainsi qu une collaboration au sein du Partenariat RBM («Faire reculer le paludisme»). Le fait que le paludisme soit placé comme l une des priorités majeures de l agenda du Secrétaire général de l Organisation des Nations Unies pour les cinq années à venir ( ) présente une opportunité sans précédent pour appliquer pleinement la stratégie globale de lutte contre le paludisme, d embrasser les objectifs, de garantir la responsabilité de chacun et de mettre un terme à des souffrances non nécessaires. ÉLÉMENTS CLÉS DU PALUDISME 99 pays dans le monde sont touchés par la transmission du paludisme et pas moins de 3,3 milliards de personnes sont exposées au risque d infection. Selon l OMS, on estime qu environ 216 millions de cas de paludisme sont survenus en 2010 (marge d incertitude de 149 à 274 millions) et que la maladie a fait environ victimes (marge d incertitude : à ). Plus de 90% de cas de décès liés au paludisme ont lieu dans la Région Afrique de l OMS et 86% des victimes sont des enfants de moins de 5 ans. On estime qu environ 44% des cas de décès liés au paludisme, soit cas, ont lieu dans les deux pays les plus affectés : le Nigéria et la République démocratique du Congo. A l échelle mondiale, on estime que l incidence du paludisme a diminué de 17% depuis 2000, tandis que le taux de mortalité a décliné de 26%. En octobre 2011, l Arménie a été certifiée exempte de paludisme par l OMS, ce qui est en fait le quatrième pays à avoir éliminé le paludisme en cinq ans. Les trois autres étant les Émirats arabes unis en 2007, le Maroc et le Turkménistan en Le nombre de moustiquaires imprégnées d insecticides de longue durée fournies aux pays endémiques du paludisme de l Afrique subsaharienne a augmenté de 88,5 millions en 2009 à 145 millions en A l heure actuelle, on estime que la moitié des ménages vivant en Afrique subsaharienne ont au moins une moustiquaire. Un total de 185 millions de personnes est protégé par les pulvérisations intradomiciliaires (PID) en 2010, ce qui représente 6% de la population mondiale exposée au risque. En Afrique subsaharienne, 11% de la population à risque est protégée par les PID. 4

5 Tester. Tous les cas suspects de paludisme doivent être soumis à un test de diagnostic Dans le passé, dans de nombreux pays endémiques, tous les cas de fièvre suspects étaient apparentés au paludisme. Les efforts récemment déployés ont par la suite réduit de façon considérable le fardeau du paludisme y compris dans les zones d Afrique à haute transmission. Il est devenu évident que la poursuite de traitement présomptif du paludisme entrainerait à la fois le gaspillage de médicament et le sous-traitement de maladies fébriles. Au début de 2010, l OMS a donc recommandé que tous les cas suspects de paludisme soient confirmés par microscopie ou par test de diagnostic rapide (TDR) avant d être traités. Ainsi, le traitement contre le paludisme ne peut être entrepris sur la base de suspicion clinique que dans les zones où le test de diagnostic est impossible. Ces dernières années, la disponibilité de TDR peu coûteux et de bonne qualité a permis d améliorer et de renforcer de manière significative les capacités de dépistage, et ce, à tous les niveaux du système de santé, que ce soit dans les hôpitaux de district ou dans les programmes communautaires. En conséquence, le taux de dépistage a augmenté dans toutes les régions du monde où le paludisme est endémique. Dans la Région Afrique de l OMS, le taux de dépistage du secteur public a augmenté en passant de moins de 5% en 2000 à 45% en Toutefois, la plupart des pays endémiques africains sont encore loin d avoir un accès généralisé aux tests de diagnostic et ils devront fournir un effort supplémentaire afin d accroître de manière significative l accès aux TDR ou à la microscopie. A ce titre, on peut noter que dans la moitié des pays endémiques africains, plus de 80% des cas continuent d être traités sans test de diagnostic. La publication Accès universel aux diagnostics du paludisme. Manuel pratique, parue en 2011, propose une feuille de route détaillée visant à intensifier les pratiques de test de diagnostic dans le but d instaurer l accès universel. L exactitude du diagnostic améliorera de façon significative la qualité des soins et garantira que les médicaments antipaludiques soient utilisés de manière rationnelle et adéquate. Le fait d investir davantage dans l acquisition de TDR dans les pays endémiques aura pour effet de faire baisser le niveau des besoins 5

6 de combinaisons thérapeutiques à base d artémisinine (CTA) le traitement le plus efficace pour traiter les cas de paludisme non compliqués causés par le parasite du Plasmodium falciparum. Sur ce point, on peut noter que les pays ayant déjà développé l utilisation des tests de diagnostic ont pu économiser des centaines de milliers de traitements de CTA chaque année. La microscopie et le test de diagnostic rapide ont chacun des qualités propres qui, selon le contexte et le milieu, contribuent de façon utile au dépistage. En conséquence, l introduction ou le développement de l une ou des deux méthodes ne remplacera pas l autre mais, plus vraisemblablement, elles se compléteront mutuellement. Pour accroître l efficacité des TDR, les outils de diagnostic doivent être précis et de bonne qualité et utilisés correctement. Cela nécessite quantification et prévision exacte des besoins ; achats et approvisionnements de tests appropriés; assurance qualité à tous les niveaux du système de santé ; gestion efficace de la chaîne d approvisionnement ; formation et supervision des professionnels de la santé ainsi qu un recours systématique au contrôle et à l évaluation des programmes. Dans tous ces domaines, la publication Accès universel aux diagnostics du paludisme. Manuel pratique contient toute une gamme de directives et d outils pratiques. L intensification des tests de diagnostic présente une opportunité sans précédent pour améliorer la précision des données de surveillance du paludisme, ce qui permet, en retour, aux ministères de la santé d affecter les ressources là où elles sont le plus nécessaires. Par ailleurs, ces efforts permettront aux programmes nationaux de contrôle du paludisme de réagir rapidement aux pics de paludisme que ces poussées soient le résultat d une insuffisance de couverture des interventions de contrôle, du changement climatique, de la résistance aux médicaments antipaludiques ou encore de la résistance des moustiques aux insecticides. Le développement de l utilisation de test de diagnostic permettra également de rationaliser l utilisation des médicaments antipaludiques, d améliorer la confiance du public vis-à-vis des professionnels de la santé et de rassurer les populations quant à l efficacité des produits antipaludiques. Il est essentiel que les tests de diagnostic du paludisme fassent partie intégrante des programmes visant à améliorer la gestion de tous les patients fébriles, y compris les personnes atteintes de maladies autres que le paludisme. FAITS EN BREF Le nombre de TDR fournis par les fabricants a augmenté en passant de 45 millions en 2008 à 88 millions en D ici 2010, 37 des 43 pays endémiques de la Région Afrique de l OMS, et 53 des 63 pays des autres Régions de l OMS, ont adopté la politique consistant à fournir des tests de diagnostic pour tous les groupes d âge. En dépit des progrès, le nombre de tests de diagnostic effectués en 2010 en Afrique reste inférieur de moitié au nombre total de CTA fournis et distribués. RECOMMANDATIONS CLÉS - Tous les cas suspects doivent être confirmés par microscopie ou TDR avant traitement. - Tous les outils de diagnostic doivent être aux standards de qualité requis à tous les niveaux du système de santé. - L intensification des tests de diagnostic pour le paludisme doit être intégrée aux efforts visant à améliorer le traitement des autres maladies fébriles. 6

7 Traiter. Tous les cas doivent être traités avec des médicaments antipaludiques de qualité Le paludisme est une maladie tout à fait évitable et curable. Des centaines de milliers de vies sont sauvées chaque année grâce à l administration de traitement antipaludique rapide. Toutefois, en dépit de la disponibilité de produits antipaludiques efficaces et de bonne qualité, des millions de personnes des pays endémiques n ont toujours pas la possibilité d accéder facilement au traitement adéquat. Bien que des progrès considérables aient été effectués ces dernières années, les pays doivent continuer à assurer un accès à des soins de qualité tant dans le secteur public que privé, et s efforcer de garantir que chaque patient soit soigné avec des antipaludiques de haute qualité. Un traitement rapide et adéquat des cas de paludisme non compliqués est essentiel pour empêcher la progression de la maladie vers des formes plus sévères, ainsi que pour réduire l ensemble du réservoir parasitaire dans une communauté. L OMS recommande les CTA comme traitement de première ligne pour les cas de paludisme non compliqués causés par le P. falciparum. Seules les combinaisons de médicaments dont l efficacité a été démontrée grâce à un suivi régulier devraient être utilisées. En 2010, 181 millions de traitements par CTA ont été achetés dans le secteur public à travers le monde, un chiffre en hausse par rapport aux 158 millions de 2009 et aux 11 millions en L estimation de la demande totale de CTA a atteint 287 millions de traitements en 2011, soit une augmentation de plus de 30% par rapport à 2010, qui s explique en partie par l augmentation des ventes subventionnées dans le secteur privé. Les cas sévères de P. falciparum peuvent entrainer la mort du patient et doivent être traités comme urgence médicale. L OMS recommande l administration d artésunate par voie rectale comme prétraitement pour les enfants ayant une forme de paludisme sévère, avant qu ils ne soient transférés vers des structures appropriées pour des soins plus poussés. L artésunate injectable est recommandée pour le traitement définitif de 7

8 cas sévères de paludisme P. falciparum pour les enfants comme pour les adultes, quelque soit l environnement géographique. Dans le cas où les intraveineuses (IV) ou les intramusculaires (IM) d artésunate ne seraient pas disponibles, une IV ou IM de quinine demeure une alternative acceptable. Après le traitement initial, il est essentiel que les patients soient traités avec un traitement complet de CTA efficace. Le paludisme P. vivax qui est le type de parasite prédominant responsable du paludisme dans une grande partie de l Asie du Sud et de l Amérique latine devra être traité par la chloroquine là où le médicament est efficace et par des CTA appropriées dans les zones où le P. vivax est résistant à la chloroquine. Le traitement complet contre P. vivax doit inclure un traitement de 14 prises quotidiennes de primaquine (excepté chez les personnes porteuses d un déficit en G6PD) afin de prévenir les rechutes. Publié en 2010 et mis à jour en ligne en 2011, les Directives pour le traitement du paludisme (Deuxième édition) présente un ensemble de recommandations fondées sur des données probantes pour le traitement du paludisme dans toutes les régions endémiques du monde. Les recommandations s appuient sur les preuves scientifiques revues par le Comité OMS d experts techniques de la Chimiothérapie du Paludisme et peuvent même s appliquer dans les contextes où les ressources sont fortement limitées. Les directives fournissent un cadre général dans lequel les pays sont à même de formuler des protocoles thérapeutiques nationaux spécifiques et plus détaillés prenant en compte les caractéristiques locales de la pharmacorésistance ainsi que les moyens dont disposent leurs services de santé. Au cours des dernières années, la résistance du P. falciparum à l artémisinine a été détectée dans la sous-région du Grand Mékong de l Asie du Sud-Est et commence à menacer gravement les efforts de lutte contre le paludisme. Pour éviter que la résistance aux antipaludiques ne se propage, l OMS insiste sur l importance du test universel de diagnostic, sur la prise complète des traitements prescrits et sur la délivrance de médicaments antipaludiques dont la qualité soit garantie. Il est tout aussi important d utiliser des combinaisons à dose fixe plutôt que des médicaments séparés ou en co-blisters (l utilisation de l ancienne combinaison améliore l adhésion des patients aux posologies recommandées) ; de pratiquer un suivi régulier de l efficacité des médicaments antipaludiques ; et de cesser d utiliser les monothérapies orales à base d artémisinine. De nombreux patients du secteur privé continuent d être traités avec des monothérapies à base d artémisinine et des médicaments ne répondant pas aux standards de qualité requis. Ceci s explique par la faiblesse de la réglementation, l application insuffisante des normes de qualité dans de nombreux pays endémiques et l accès limité aux thérapies combinées adaptées. FAITS EN BREF En 2010, 181 millions de traitements par CTA ont été achetés par le secteur public à travers le monde, un chiffre en hausse par rapport aux 158 millions de 2009 et aux tout juste 11 millions de Dès la fin de l année 2010, 84 pays avaient adopté les CTA comme traitement de première ligne contre le P. falciparum. En 2010, 60 pays ont distribué des CTA gratuitement dans le secteur public pour tous les groupes d âge. Parallèlement, 55 pays ont entrepris de contrôler l efficacité thérapeutique. RECOMMANDATIONS CLÉS - Après le diagnostic de confirmation, chaque cas de paludisme P. falciparum non compliqué devrait être traité avec des CTA dont la qualité est assurée. - Tous les cas sévères de paludisme P. falciparum doivent être traités avec de l artésunate intraveineuse ou intramusculaire, suivie d un traitement complet de CTA. - L efficacité thérapeutique des antipaludiques doit faire l objet de contrôle régulier. 8

9 Tracer. Tous les cas de paludisme doivent être suivis dans le cadre d un système de surveillance L OMS exhorte les pays endémiques à renforcer leur capacité de surveillance de la maladie. Elle insiste également sur la nécessité d améliorer les systèmes d information sanitaire et d état civil de telle sorte que les ministères de la santé puissent mieux définir leurs priorités en matière de santé publique et faire des interventions mieux ciblées. L amélioration de la surveillance des cas de paludisme et des décès liés à la maladie aidera les ministères à définir quelles sont les zones ou les groupes de population les plus affectés, ce qui contribuera à mieux cibler les ressources destinées aux communautés qui en ont le plus besoin. L intensification de la surveillance permettra également aux ministères, le cas échéant, de détecter rapidement les résurgences de paludisme et d accroître l efficacité des programmes de prévention et de contrôle. Les données sur l incidence du paludisme, placées dans leur contexte historique, peuvent également contribuer à alerter les ministères sur les épidémies, de façon à ce que les mesures de contrôle soient intensifiées si nécessaire. Enfin, les données relatives aux changements de tendance du paludisme sont indispensables pour évaluer le niveau de réussite de la mise en œuvre de programmes ainsi que pour déterminer s il est nécessaire de modifier l échelle et la composition des interventions. La définition des systèmes de surveillance dépend de deux facteurs fondamentaux : le niveau de transmission du paludisme d une part, et le niveau des ressources disponibles pour effectuer les opérations de surveillance d autre part. En avril 2012, l OMS a publié deux manuels pour aider les pays endémiques à renforcer leur système de surveillance : le premier, Surveillance pour le contrôle du paludisme, est particulièrement utile pour les pays engagés dans la lutte contre le paludisme, tandis que le deuxième, Surveillance pour l élimination du paludisme, s adresse davantage aux pays en phase d élimination. Ces manuels décrivent les principes généraux de surveillance, les définitions de cas recommandés, les indicateurs de base ; les modalités d enregistrement des données, de signalement et d analyse ainsi que les directives pour la mise en place de systèmes de 9

10 surveillance. Ces ouvrages contiennent également des modèles de rapport pour recenser, signaler et enquêter sur les cas de paludisme. Dans les pays fortement atteints, les cas de paludisme sont si nombreux qu il n est pas possible d examiner et de réagir indépendamment à chaque cas confirmé. Les programmes nationaux de contrôle du paludisme doivent donc fonder leur analyse sur des chiffres agrégés et intervenir auprès de la population. L OMS recommande que les programmes nationaux de lutte contre le paludisme rendent compte régulièrement des cas suspects, présumés et confirmés de paludisme auprès de l OMS, et suivent l évolution du changement d incidence et de la mortalité dans l ensemble du pays. Par ailleurs, comme l intensification de la prévention du paludisme et les interventions de contrôle réduisent constamment la transmission de la maladie, il devient de plus en plus possible et nécessaire d effectuer un suivi et de répondre aux cas individuels. Ainsi, dans un contexte d élimination, les systèmes de surveillance devraient s efforcer de détecter et fournir une notification immédiate de toutes les infections liées au paludisme, qu elles soient symptomatiques ou pas. Les cas importés peuvent représenter une part importante de tous les cas et peuvent comporter un risque de réétablissement de la transmission dans les zones où le paludisme avait été éliminé. L OMS recommande que les pays dans cette phase dégagent les ressources suffisantes pour enquêter sur chaque cas, afin de vérifier s il a été importé ou acquis localement afin de choisir les mesures d intervention appropriées. Aucune règle stricte ne précise le moment où les pays devraient changer d approche en matière de surveillance. Ces décisions dépendront des niveaux de transmission du paludisme et de la capacité des programmes de contrôle à exécuter des activités de surveillance spécifiques. Certains pays à transmission relativement élevée auront la possibilité d adopter des approches utilisées dans des contextes de transmission faible (et on pourrait s attendre à ce que leur programme de contrôle progresse plus rapidement du fait d un meilleur ciblage des interventions). Différentes approches pourront aussi être utilisées dans des contextes différents à l intérieur d un même pays, en particulier là où l intensité de la transmission varie géographiquement. FAITS EN BREF Entre 2000 et 2010, 43 pays endémiques du paludisme ont pu réalisé une diminution de plus de 50% du nombre de cas de paludisme. 8 pays ont enregistrés une réduction de plus de 25%. Il n a pas été possible d établir avec certitude les tendances du paludisme dans 38 des 99 pays touchés par la transmission du fait de la faiblesse des systèmes de surveillance. En 2010, il y avait 80 pays en phase de contrôle du paludisme et 10 pays en phase d élimination. 9 pays supplémentaires sont en phase de pré-élimination selon la classification de l OMS, et 7 autres en prévention de la réintroduction de la maladie. RECOMMANDATIONS CLÉS - Les cas individuels doivent être enregistrés auprès des établissements de santé. Ceci permettra d enregistrer les cas suspects, les résultats de test de diagnostic ainsi que les traitements administrés. - Les pays en phase de contrôle du paludisme doivent signaler séparément les cas suspects, présumés et confirmés et fournir un résumé qui rassemble les données mensuelles concernant les cas de paludisme et le nombre de décès. - Les pays en phase d élimination doivent procéder à une étude complète pour chaque cas de paludisme. 10

11 Ce CD ROM contient la documentation essentielle mentionnée dans cette brochure ainsi que d autres publications du Programme global du paludisme concernant le programme T3 : Test. Treat. Track. Ces fichiers peuvent également être téléchargés sur le site Nous vous invitons à visiter régulièrement ce site afin de consulter les versions mises à jour du Rapport sur le paludisme dans le monde ainsi que nos documents techniques contenant les normes fondées sur la base d éléments factuels, les standards, les politiques et les directives.

12 A propos du Programme mondial de lutte antipaludique de l OMS Le Programme mondial de lutte antipaludique (GMP) de l OMS a quatre rôles essentiels : 1) fixer, communiquer et promouvoir l adoption de normes fondées sur des données probantes, de standards, de politiques et de directives ; 2) conserver un point de vue indépendant sur les progrès mondiaux dans le domaine de la lutte contre le paludisme ; 3) développer des approches pour le renforcement des capacités, des systèmes et de la surveillance ; et 4) identifier les menaces à la lutte contre le paludisme et à son élimination, ainsi que de nouvelles possibilités d action. La publication phare annuelle du département, le Rapport sur le paludisme dans le monde, présente les données plus récentes sur l impact des interventions contre le paludisme dans le monde. Le département soutient 99 pays touchés par le paludisme dans leur lutte contre la maladie et travaille avec un large groupe de parties prenantes sous l égide du Partenariat RBM («Faire reculer le paludisme») dans le but d atteindre son objectif. Partenaires de coopération Programme mondial de lutte antipaludique Organisation mondiale de la Santé 20 avenue Appia, Genève 27 Suisse infogmp@who.int Web :

Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde

Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Résumé d orientation La tuberculose reste l une des maladies transmissibles causant le plus de décès dans le monde. En 2013, selon les estimations,

Plus en détail

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée Rapport de situation 2013 RÉSUMÉ L UNICEF s est engagé à publier des rapports annuels de situation relatifs à la survie de l enfant en soutien

Plus en détail

INVESTIR POUR UN MONDE SANS PALUDISME

INVESTIR POUR UN MONDE SANS PALUDISME INVESTIR POUR UN MONDE SANS PALUDISME Des progrès extrêmement importants ont été réalisés ces dernières années dans la lutte contre le paludisme, mais ces avancées sont fragiles et réparties de façon inégale.

Plus en détail

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI

Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI 1 GUIDE DES POINTS FOCAUX NATIONAUX RSI Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI 1. Introduction Le Règlement sanitaire international (2005) (RSI(2005)) définit un point focal national

Plus en détail

Changement de politique dans le traitement du paludisme et passage aux combinaisons basées sur l artémisinine

Changement de politique dans le traitement du paludisme et passage aux combinaisons basées sur l artémisinine Changement de politique dans le traitement du paludisme et passage aux combinaisons basées sur l artémisinine Guide pour l application de la nouvelle politique Préparé par le programme Rational Pharmaceutical

Plus en détail

Objectif 3 : Confinement et certification

Objectif 3 : Confinement et certification Objectif 3 : Confinement et certification CONFINEMENT ET CERTIFICATION Principaux objectifs Indicateurs de réalisation Principales activités Certifier l éradication et le confinement de tous les poliovirus

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030

ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030 ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030 Mettre fin à l épidémie de sida ces mots renferment de tels espoirs et de telles promesses. Grâce à des engagements mondiaux et à des objectifs précis,

Plus en détail

de plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39.

de plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39. postes de haut-fonctionnaires sont détenus par des femmes 38. Mais dans l ensemble, les avancées enregistrées par les pays africains dans leur progression vers la réalisation d une meilleure parité entre

Plus en détail

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 WHA63/200/REC/ WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins... 9 WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 La Soixante-Troisième Assemblée mondiale de la

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

ASSOCIATION MEDICALE MONDIALE DECLARATION D HELSINKI Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains

ASSOCIATION MEDICALE MONDIALE DECLARATION D HELSINKI Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains ASSOCIATION MEDICALE MONDIALE DECLARATION D HELSINKI Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains Adoptée par la 18e Assemblée générale de l AMM, Helsinki, Finlande,

Plus en détail

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition 09-0749 1 WHO/EMP/MAR/2009.3 Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition Synthèse des résultats des études publiées entre 1990 et 2006 Organisation

Plus en détail

SUIVI, EVALUATION ET REVUE DES STRATEGIES SANITAIRES NATIONALES

SUIVI, EVALUATION ET REVUE DES STRATEGIES SANITAIRES NATIONALES SUIVI, EVALUATION ET REVUE DES STRATEGIES SANITAIRES NATIONALES PLATEFORME DE PAYS POUR L INFORMATION ET LA REDEVABILITE + Related Initiatives Plateforme de pays pour l information et la redevabilité A

Plus en détail

3 The Millennium Development Goals: Report 2010. Objectifs du Millénaire pour le développement Rapport 2014. asdf NATIONS UNIES

3 The Millennium Development Goals: Report 2010. Objectifs du Millénaire pour le développement Rapport 2014. asdf NATIONS UNIES 3 The Millennium Development Goals: Report 2010 Objectifs du Millénaire pour le développement Rapport 2014 asdf NATIONS UNIES Le présent rapport est fondé sur un ensemble de données compilées par le Groupe

Plus en détail

Renforcement des systèmes de santé

Renforcement des systèmes de santé SOIXANTE-QUATRIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A64/13 Point 13.4 de l ordre du jour provisoire 7 avril 2011 Renforcement des systèmes de santé Tendances et défis actuels Rapport du Secrétariat POUR

Plus en détail

ACCES UNIVERSEL AUX TESTS DIAGNOSTIQUES DU PALUDISME

ACCES UNIVERSEL AUX TESTS DIAGNOSTIQUES DU PALUDISME ACHIEVING Accès universel aux tests diagnostiques du paludisme Manuel Pratique Programme mondial de lutte antipaludique Organisation Mondiale de la Santé 20 avenue Appia 1211 Genève 27 Suisse http://www.who.int/malaria/en/

Plus en détail

LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN

LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN Chaîne de production, exigences réglementaires et accès aux vaccins International Federation of Pharmaceutical Manufacturers & Associations LE CHEMINEMENT COMPLEXE D

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE

PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE 37 ème Assemblée Générale de la FANAF YAOUDE (CAMEROUN) 23-28 Février 1 ASSURANCE MALADIE 2 - Un des principaux

Plus en détail

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour

Plus en détail

Plan stratégique pour l éradication de la poliomyélite et la phase finale 2013-2018

Plan stratégique pour l éradication de la poliomyélite et la phase finale 2013-2018 Plan stratégique pour l éradication de la poliomyélite et la phase finale 2013-2018 Organisation mondiale de la Santé 2013 Tous droits réservés. Les publications de l Organisation mondiale de la Santé

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Depuis la création de Syngenta en 2000, nous avons accordé la plus haute importance à la santé, à la sécurité et à l environnement (SSE) ainsi qu

Plus en détail

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Les pages qui suivent constituent les Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière. Elles représentent l expression consensuelle de ce que

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

28.6 À PROPOS DU MEDICINES PATENT POOL

28.6 À PROPOS DU MEDICINES PATENT POOL MPP 2015 35 millions de personnes dans le monde sont touchées par le VIH 28.6 millions devraient bénéficier d un traitement* Pourtant seuls 12.9 millions y ont aujourd hui accès * conformément aux directives

Plus en détail

Nations Unies. Note d information du Secrétaire général* *0840769* 25 juillet 2008 Français Original : anglais 08-40769 (F)

Nations Unies. Note d information du Secrétaire général* *0840769* 25 juillet 2008 Français Original : anglais 08-40769 (F) Nations Unies 25 juillet 2008 Français Original : anglais Réunion de haut niveau sur les objectifs du Millénaire pour le développement Passer à l action pour réaliser les objectifs du Millénaires pour

Plus en détail

Investir dans la santé pour l Afrique L argumentation en faveur du renforcement des systèmes pour de meilleurs résultats sanitaires

Investir dans la santé pour l Afrique L argumentation en faveur du renforcement des systèmes pour de meilleurs résultats sanitaires Investir dans la santé pour l Afrique L argumentation en faveur du renforcement des systèmes pour de meilleurs résultats sanitaires Harmonisation pour la santé en Afrique Table des matières Résumé analytique...iii

Plus en détail

L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE

L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE L Aide publique au développement (APD) désigne les dépenses publiques au bénéfice des pays en développement dont le but essentiel est de favoriser le développement économique

Plus en détail

Le Guide. des stratégies pour la lutte : Malaria Safe

Le Guide. des stratégies pour la lutte : Malaria Safe «Nous encourageons les leaders du secteur privé dans toutes les régions endémiques à lire le Guide des stratégies et à appliquer ses stratégies gagnantes.» Professeur Awa Marie Coll-Seck Director exécutif

Plus en détail

POINT DE DÉCISION DE LA FRANCOPHONIE : STOPPER LES NOUVELLES INFECTIONS AU VIH ET GARANTIR LES TRAITEMENTS POUR TOUS

POINT DE DÉCISION DE LA FRANCOPHONIE : STOPPER LES NOUVELLES INFECTIONS AU VIH ET GARANTIR LES TRAITEMENTS POUR TOUS POINT DE DÉCISION DE LA FRANCOPHONIE : STOPPER LES NOUVELLES INFECTIONS AU VIH ET GARANTIR LES TRAITEMENTS POUR TOUS SOMMET DE LA FRANCOPHONIE kinshasa Octobre 2012 Messages clés : Les pays membres de

Plus en détail

Partenariat Faire reculer le paludisme (RBM)

Partenariat Faire reculer le paludisme (RBM) Partenariat Faire reculer le paludisme (RBM) Cahier des charges du Groupe de Travail sur le Plaidoyer pour la lutte contre le paludisme (MAWG) Révision basée sur l examen du cadre de responsabilisation

Plus en détail

COMPTE À REBOURS JUSQU À zero

COMPTE À REBOURS JUSQU À zero COMPTE À REBOURS JUSQU À zero Y croire Le faire. PLAN MONDIAL POUR ÉLIMINER LES NOUVELLES INFECTIONS À VIH CHEZ LES ENFANTS À L HORIZON 2015 ET MAINTENIR LEURS MÈRES EN VIE 2011-2015 Copyright 2011 Programme

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

Accès équitable aux médicaments essentiels : cadre d action collective

Accès équitable aux médicaments essentiels : cadre d action collective Perspectives Politiques de l OMS sur les médicaments 8 Accès équitable aux médicaments essentiels : cadre d action collective Mars 2004 Organisation mondiale de la Santé Genève L orsqu ils sont disponibles,

Plus en détail

Informations générales

Informations générales PHARMACEUTICAL INSPECTION CONVENTION PHARMACEUTICAL INSPECTION CO-OPERATION SCHEME Informations générales PS/INF 71/2012 26 septembre 2012 Le schéma de coopération dans le domaine de l inspection pharmaceutique

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

RÈGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL (2005) DEUXIÈME ÉDITION

RÈGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL (2005) DEUXIÈME ÉDITION RÈGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL (2005) DEUXIÈME ÉDITION RÈGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL (2005) DEUXIÈME ÉDITION RÈGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL (2005) DEUXIÈME ÉDITION RÈGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL

Plus en détail

INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD

INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD Programme des Nations Unies pour le développement LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD Les élections

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

ENSEMBLE NOUS METTRONS FIN AU SIDA.

ENSEMBLE NOUS METTRONS FIN AU SIDA. ENSEMBLE NOUS METTRONS FIN AU SIDA. Copyright 2012 Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) Tous droits réservés Les appellations employées dans cette publication et la présentation

Plus en détail

La coopération internationale en matière de santé

La coopération internationale en matière de santé La coopération internationale en matière de santé L évolution de la coopération internationale en matière de santé remonte à la moitié du XIXème siècle lorsque des épidémies de choléra ont touché l Europe

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

Activité des programmes de médicaments

Activité des programmes de médicaments Chapitre 4 Section 4.05 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Activité des programmes de médicaments Suivi des vérifications de l optimisation des ressources, section 3.05 du Rapport annuel

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Le Groupe consultatif international de la recherche et du sauvetage (INSARAG)

Le Groupe consultatif international de la recherche et du sauvetage (INSARAG) Le Groupe consultatif international de la recherche et du sauvetage (INSARAG) Qu est INSARAG? Le Groupe consultatif international de la recherche et du sauvetage (connu sous son sigle en anglais, INSARAG)

Plus en détail

Harmonisation pour la santé en Afrique (HHA) Cadre d action

Harmonisation pour la santé en Afrique (HHA) Cadre d action Bureau régional pour l Afrique Harmonisation pour la santé en Afrique (HHA) Cadre d action - 2 - Historique 1.1 En Afrique, sous l effet conjugué de la pauvreté et des faibles investissements dans la santé,

Plus en détail

PROTOCOLE D'ÉVALUATION DES SYSTÈMES NATIONAUX DE SURVEILLANCE ET DE RIPOSTE CONCERNANT LES MALADIES TRANSMISSIBLES

PROTOCOLE D'ÉVALUATION DES SYSTÈMES NATIONAUX DE SURVEILLANCE ET DE RIPOSTE CONCERNANT LES MALADIES TRANSMISSIBLES WHO/CDS/CSR/ISR/2001.2 Distribution: Générale Original: Anglais PROTOCOLE D'ÉVALUATION DES SYSTÈMES NATIONAUX DE SURVEILLANCE ET DE RIPOSTE CONCERNANT LES MALADIES TRANSMISSIBLES DIRECTIVES POUR LES ÉQUIPES

Plus en détail

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES?

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES? Mai 2010 POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES? Direction Générale des Statistiques Ministère de l Economie, du Commerce, de l Industrie et du Tourisme Pourquoi le Gabon a-t-il besoin

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Il est prévu que les recommandations contenues dans ce document resteront valables jusqu

Plus en détail

RAPPORT MONDIAL Rapport ONUSIDA sur l épidémie mondiale de sida 2013

RAPPORT MONDIAL Rapport ONUSIDA sur l épidémie mondiale de sida 2013 RAPPORT MONDIAL Rapport ONUSIDA sur l épidémie mondiale de sida 2013 Copyright 2013 Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) Tous droits de reproduction réservés. Les appellations employées

Plus en détail

Énoncé de position sur les pénuries de médicaments d ordonnance au Canada

Énoncé de position sur les pénuries de médicaments d ordonnance au Canada POLITIQUE DE L AMC Énoncé de position sur les pénuries de médicaments d ordonnance au Canada Les pénuries de plus en plus graves de médicaments d ordonnance des dernières années et les ruptures de stocks

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

UN APPEL À L ACTION MONDIALE

UN APPEL À L ACTION MONDIALE Coût de l inaction Un rapport sur la façon dont l insuffisance des investissements dans le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme affecte des millions de vies Ce document

Plus en détail

La promotion des droits humains dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida en Francophonie

La promotion des droits humains dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida en Francophonie La promotion des droits humains dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida en Francophonie M. Christian Levrat, Député au Conseil des Etats (Suisse) Berne (Suisse) 8 juillet 2015 1 Tables des matières

Plus en détail

LÉGUEZ-LEUR UN AVENIR!

LÉGUEZ-LEUR UN AVENIR! LÉGUEZ-LEUR UN AVENIR! 1 SOMMAIRE Page 3 Unhéritage àpartager Pages 4-5 Le legs: un geste pour la vie Pages 6-8 Tendez-leur la main en leur offrant un avenir! Pages 9-11 Vous vous posez des questions?

Plus en détail

DESCRIPTION D AFFECTATION DE VOLONTAIRE DES NATIONS UNIES

DESCRIPTION D AFFECTATION DE VOLONTAIRE DES NATIONS UNIES Préambule: DESCRIPTION D AFFECTATION DE VOLONTAIRE DES NATIONS UNIES Le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) est au sein des Nations Unies l organisation qui, au niveau mondial, est chargée

Plus en détail

Introduction. Le Canada est un pays qui donne son plein rendement.

Introduction. Le Canada est un pays qui donne son plein rendement. le 23 mars 2004 «tout au long de notre histoire, les Canadiens ont été animés par une idée bien simple : que nous avons la responsabilité de faire en sorte que nos enfants et nos petits-enfants aient une

Plus en détail

La prise en charge. de votre affection de longue durée

La prise en charge. de votre affection de longue durée La prise en charge de votre affection de longue durée Comment fonctionne la prise en charge à 100 %? Quels sont les avantages pour vous? À quoi vous engagez-vous? Comment êtes-vous remboursé? Votre médecin

Plus en détail

pas de santé sans ressources humaines

pas de santé sans ressources humaines Résumé Une vérité universelle : pas de santé sans ressources humaines + alliance mondiale pour les personnels de santé Résumé Objectif Le présent rapport est destiné à éclairer les débats du troisième

Plus en détail

GUIDE DE SUIVI ET D ÉVALUATION

GUIDE DE SUIVI ET D ÉVALUATION GUIDE DE SUIVI ET D ÉVALUATION Lutte contre le VIH, la tuberculose, le paludisme et renforcement des systèmes de santé et des systèmes communautaires Partie 1 : Exigences du système de suivi et d évaluation

Plus en détail

3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux

3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux 3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux (111) Cette section présente une liste d actions recommandées qui devraient être mises en place par le gouvernement central

Plus en détail

PROGRAMMES DE BOURSES ET DE FORMATION DU HCDH

PROGRAMMES DE BOURSES ET DE FORMATION DU HCDH II. PROGRAMMES DE BOURSES ET DE FORMATION DU HCDH II Les programmes de bourses et de formation examinés dans le présent chapitre ont été instaurés par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits

Plus en détail

C est quoi le District Health Information Software 2?

C est quoi le District Health Information Software 2? Introduction Actions entreprises C est quoi le Health Information Software 2? Avantages Inconvénients Conclusion Le système d information sanitaire est l un des piliers du Système de Santé Il contribue

Plus en détail

Cadre d action de Hyogo pour 2005-2015: Pour des nations et des collectivités résilientes face aux catastrophes

Cadre d action de Hyogo pour 2005-2015: Pour des nations et des collectivités résilientes face aux catastrophes Cadre d action de Hyogo pour 2005-2015: Pour des nations et des collectivités résilientes face aux catastrophes À sa 9 e séance plénière, le 22 janvier 2005, la Conférence mondiale sur la prévention des

Plus en détail

N o d organisme. Rendement actuel Cible Justification de la cible

N o d organisme. Rendement actuel Cible Justification de la cible Plan qualité 2015-2016 pour Soins continus Bruyère Objectifs et initiatives d amélioration BUT Mesure Changement Initiatives prévues Dimension de la qualité Objectif Mesure/indicateur Unité/population

Plus en détail

Interventions sous directives communautaires

Interventions sous directives communautaires Interventions sous directives communautaires Boris Kevin TCHOUNGA MD, MBA, MPH PhD Student in Epidémiologie and Health Intervention Université Bordeaux Segalen INSERM U-897 Epidémiologie Bio statistique

Plus en détail

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO concernant le suivi de la mise en œuvre des engagements de CONFINTEA VI Le 19 janvier 2012 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne

Plus en détail

Ce chapitre offre un aperçu du processus de

Ce chapitre offre un aperçu du processus de Identification des be Introduction Ce chapitre offre un aperçu du processus de planification qui sert à déterminer les besoins des réfugiés, des apatrides et des autres personnes relevant de la compétence

Plus en détail

FORMATION EN PHARMACIE DANS L ESPACE CEDEAO

FORMATION EN PHARMACIE DANS L ESPACE CEDEAO FORMATION EN PHARMACIE DANS L ESPACE CEDEAO PRESENTATION DU CURRICULUM HARMONISE PAR DR LAOPAN JEAN PARE PRESIDENT DE L ONPBF PRESIDENT DE L IOPA Plan de Présentation Contexte et justification I. CEDEAO

Plus en détail

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Pe s t i c i d e A c t i o n N e t w o r k U K PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Résumé exécutif et Recommendations 5 St Peter s St London N1 8JD Royaume Uni t: +44 (0)20 7359 0440 f: +44 (0)20

Plus en détail

Mortalité maternelle en 2005

Mortalité maternelle en 2005 Mortalité maternelle en 2005 Estimations de l OMS, l UNICEF, l UNFPA et la Banque mondiale La Banque mondiale Mortalité maternelle en 2005 Estimations de l OMS, l UNICEF, l UNFPA et la Banque mondiale

Plus en détail

Etat de la mise en oeuvre des recommandations du Commissaire aux Comptes

Etat de la mise en oeuvre des recommandations du Commissaire aux Comptes ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE COMMISSION DE VERIFICATION DES COMPTES DU CONSEIL EXECUTIF Septième réunion Point 2.1 de l ordre du jour provisoire EBAC7/2 30 décembre 2002 Etat de la mise en oeuvre

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) PAYS ET REGION DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET Ce projet sera mise en

Plus en détail

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron à Saint-Louis Cancers & imagerie médicale Un progrès majeur pour une meilleure prise en charge des patients. Accroitre les possibilités

Plus en détail

Introduction Quels défis pour l Administration Publique face àla crise? Crise et leadership : quelles relations? Quels défis pour les dirigeants?

Introduction Quels défis pour l Administration Publique face àla crise? Crise et leadership : quelles relations? Quels défis pour les dirigeants? Renforcement des capacités en matière de Leadership au niveau du Secteur Public dans le contexte de la crise financière et économique Par Dr. Najat ZARROUK Introduction Quels défis pour l Administration

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Résumé 1 Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Au cours de la dernière décennie,

Plus en détail

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Initiatives montrant des bonnes pratiques ainsi que des pratiques efficaces dans l adoption d une approche fondée sur les droits

Plus en détail

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A ONUSIDA/CCP (36)/15.12 Date de publication : 24 juin 2015 TRENTE-SIXIÈME RÉUNION Date : 30 juin - 2 juillet 2015 Lieu : Salle du conseil exécutif,

Plus en détail

Plan mondial. pour la Décennie d action pour la sécurité routière 2011-2020 DÉCENNIE D ACTION POUR LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE 2011-2020

Plan mondial. pour la Décennie d action pour la sécurité routière 2011-2020 DÉCENNIE D ACTION POUR LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE 2011-2020 Plan mondial pour la Décennie d action pour la sécurité routière 2011-2020 DÉCENNIE D ACTION POUR LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE 2011-2020 J exhorte les États Membres, les organisations internationales, les organisations

Plus en détail

VIIème Congrès international FATO Yamoussoukro 2013

VIIème Congrès international FATO Yamoussoukro 2013 VIIème Congrès international FATO Yamoussoukro 2013 Thème: Accessibilité et financement des services de santé en Afrique Subsaharienne: le cas de la Côte d Ivoire Proposé par FOFANA MEMON, Doctorant en

Plus en détail

Notice de sélection pour Consultant Individuel IC-UPS/021/2013

Notice de sélection pour Consultant Individuel IC-UPS/021/2013 Notice de sélection pour Consultant Individuel IC-UPS/021/2013 Date: 15 Février 2013 Pays Intitulé de la mission : République Démocratique du Congo RDC Sélection d un consultant Chef d équipe pour l élaboration

Plus en détail

DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE LA SANTE/PROJETS. Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida Hon. Dr. Sabine NTAKARUTIMANA

DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE LA SANTE/PROJETS. Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida Hon. Dr. Sabine NTAKARUTIMANA DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE LA SANTE/PROJETS Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida Hon. Dr. Sabine NTAKARUTIMANA Plan de présentation Introduction Etat des lieux du secteur Stratégies

Plus en détail

Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption

Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption Nations Unies CAC/COSP/IRG/2015/2 Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption Distr. générale 24 mars 2015 Français Original: anglais Groupe d examen de l application

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

Bienvenue chez votre pharmacien

Bienvenue chez votre pharmacien Bienvenue chez votre pharmacien En première ligne Le pharmacien Prestataire de soins à part entière, le pharmacien occupe aujourd hui une place centrale au cœur de notre système de santé. Disponible sans

Plus en détail

Note de présentation du Projet d évaluation d un programme communautaire d hygiène et assainissement au Mali.

Note de présentation du Projet d évaluation d un programme communautaire d hygiène et assainissement au Mali. Note de présentation du Projet d évaluation d un programme communautaire d hygiène et assainissement au Mali. Initiative conjointe CEDLAS - DNACPN Février 2011 1 Résumé... 3 Description de l étude... 3

Plus en détail

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative Références Sélection

Plus en détail

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP 2012-2017

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP 2012-2017 UNION INTERPARLEMENTAIRE INTER-PARLIAMENTARY UNION 5, CHEMIN DU POMMIER CASE POSTALE 330 1218 LE GRAND-SACONNEX / GENÈVE (SUISSE) Lettre de mission Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours

Plus en détail

Risques et dispositifs médicaux. «Responsabilités encourues» Isabelle Lucas-Baloup. 12, 13 et 14 octobre 2010

Risques et dispositifs médicaux. «Responsabilités encourues» Isabelle Lucas-Baloup. 12, 13 et 14 octobre 2010 Risques et dispositifs médicaux «Responsabilités encourues» 1 Le circuit du dispositif médical Responsabilité D.M. approche systématique approche du produit implique analyse des missions et responsabilités

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail