Pacte de responsabilité : vers une suppression des cotisations familiales patronales

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Pacte de responsabilité : vers une suppression des cotisations familiales patronales"

Transcription

1 Lettre n 14 - Mars 2014 MAIRE SOM JURIDIQUE : Les clauses de recommandation s appliquent. Désormais, en vertu du nouvel article L du code de la Sécurité sociale issu de l article 14 de la loi de financement de la Sécurité sociale, les accords professionnels ou interprofessionnels FISCALITÉ : La loi de finances pour 2014, publiée au Journal Officiel du 30 décembre 2013, prévoit, notamment, le soutien aux jeunes entreprises innovantes, la création d un PEA PME et d une prime d apprentissage des TPE de moins de 11 salariés. Présentation des mesures phares SOCIAL : L objectif de la loi du 20 janvier 2014 garantissant l avenir et la justice du système de retraites est de combler le déficit du régime général. Retour sur les 3 principaux enjeux pour les PME P2 P3 P4 Pacte de responsabilité : vers une suppression des cotisations familiales patronales Le 14 janvier dernier, le Président de la République présentait le pacte de responsabilité et annonçait la fin des cotisations familiales pour les entreprises et les professionnels indépendants. Lors de sa 3 ème conférence de presse, François Hollande déclarait : «Je fixe un nouvel objectif, c est que d ici 2017, pour les entreprises et pour les travailleurs indépendants, ce soit la fin des cotisations familiales». Cette réforme fait partie du chantier mis en œuvre afin de poursuivre l allègement du coût du travail. En précisant également qu aucun «transfert de charges des entreprises vers les ménages» ne s opérera, toute hausse de la TVA ou de la CSG paraît exclue, sans préciser de quelle manière cette réforme sera financée. Un projet de loi, sur lequel le Gouvernement engagera sa responsabilité devant les parlementaires, sera présenté puis voté à l automne. 30 milliards d Euros de charges en moins pour les entreprises d ici 2017 grâce à la fin des cotisations familiales. P1

2 Juridique Les clauses de recommandation s appliquent Désormais, en vertu du nouvel article L du code de la Sécurité sociale issu de l article 14 de la loi de financement de la Sécurité sociale, les accords professionnels ou interprofessionnels peuvent prévoir l institution de garanties collectives présentant un degré élevé de solidarité et comprenant à ce titre des prestations à caractère non directement contributif (prévention, action sociale notamment). Les organismes recommandés après mise en concurrence, ne pourront refuser l adhésion de l entreprise qui relève du champ d application de Les organismes recommandés après mise en concurrence, ne pourront refuser l adhésion de l entreprise qui relève du champ d application de l accord l accord. Ils seront tenus d appliquer un tarif unique et d offrir des garanties identiques pour toutes les entreprises et pour tous les salariés concernés. Majoration du forfait social : censure du Conseil constitutionnel Le texte de loi adopté par le Parlement avait prévu que les entreprises qui n appliqueraient pas la clause de recommandation, devraient être assujetties à un forfait social majoré au taux de 8% pour les entreprises de moins de 10 salariés et de 20% pour les entreprises d au moins 10 salariés au lieu de 0 et 8% respectivement. Le Conseil constitutionnel a invalidé ce projet de majoration du forfait social, le déclarant contraire à la Constitution. Toutefois, il a indiqué dans ses considérants que le législateur avait la faculté de créer un écart de taux, mais «de manière très limitée». le saviez vous? SEPA : 6 mois de sursis pour les entreprises Les normes dites «SEPA» (Single Euro Payments Area - espace unique de paiements en euros) devaient entrer en vigueur au 1 er février 2014 pour les virements et prélèvements. Mais fin-décembre, seuls 70% des virements et 35% des prélèvements effectués étaient conformes à ce nouveau standard. La règle concerne pourtant toutes les entreprises, y compris celles qui ne réalisent que des opérations en France. La Commission européenne vient donc d annoncer une période transitoire de 6 mois, courant jusqu au 31 juillet BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF P2 > Portabilité de la prévoyance complémentaire : le défaut d information est sanctionné. Après un licenciement (sauf faute lourde), et durant un an maximum, l ex-salarié continue de bénéficier de la couverture complémentaire prévoyance. C est le principe de la portabilité. Si l employeur ne signale pas le maintien des garanties lors de la rupture de son contrat de travail, le licencié peut prétendre à des dommagesintérêts, éventuellement complétés par une indemnisation pour perte de chance. Désormais, la loi de sécurisation de l emploi du 14 juin 2013 prévoit que l employeur à l obligation de signaler «le maintien de ces garanties dans le certificat de travail et d informer l organisme assureur de la cessation du contrat de travail». > Contrôle fiscal des entreprises : nouvelles normes des fichiers de comptabilité dématérialisés. Depuis le 1 er janvier 2014, la présentation des documents comptables, en cas de contrôle de l Administration fiscale devient obligatoirement dématérialisée pour les entreprises tenant leur comptabilité au moyen de systèmes informatisés. La non-communication de ces informations, ou leur communication sous un format inexploitable donnera lieu à une amende forfaitaire fixée à 0,5% du chiffre d affaires ou du montant des recettes brutes déclarées.

3 Loi de finances 2014 : focus sur les entreprises D ssier La loi de finances 2014, publiée au Journal Officiel du 30 décembre 2013, prévoit, notamment, le soutien aux jeunes entreprises innovantes, la création d un PEA PME et d une prime à l apprentissage pour les TPE de moins de 11 salariés. Présentation des mesures phares. Soutien aux jeunes entreprises innovantes Prolongé de trois ans, le statut de Jeune entreprise innovante (JEI) s applique aux entreprises créées jusqu au 31 décembre L exonération des cotisations sociales à taux plein est rétablie pour les 7 années suivant celle de la création de l entreprise. Elle était jusqu à présent dégressive à partir de la quatrième année. Création d une prime à l apprentissage Les TPE de moins de 11 salariés vont bénéficier d une prime à l apprentissage d au moins par année de formation, le montant pouvant être supérieur selon la décision des régions. Elle remplace l indemnité compensatrice forfaitaire et s applique aux contrats d apprentissage signés à partir du 1 er janvier Création du PEA PME Afin de renforcer les fonds propres des entreprises, la loi de finances pour 2014 Le plafond de versements du PEA PME est de e crée un nouveau plan épargne en actions (PEA) destiné au financement des PME et Entreprises de taille intermédiaire (ETI). Le plafond de versements du PEA PME est de Les revenus et plus-values sont exonérés d impôts après une durée de détention d au moins 5 ans (et néanmoins soumis aux cotisations sociales). Nouvelle imposition des plus-values mobilières A partir du 1 er janvier 2014, les cessions de valeurs et de droits sont soumises au barème de l impôt sur le revenu, après un abattement dépendant de la durée de détention. La loi de finances 2014 instaure deux régimes : - Le régime de droit commun avec les abattements suivants : 50% pour les plus-values générées entre 2 et 8 ans de détention, 65% au-delà de 8 ans. - Le régime indicatif (pour les entreprises de moins de 10 ans), avec les abattements suivants : 50% si les titres sont détenus de 1 à 4 ans, 65% de 4 à 8 ans de détention et 85% au-delà de 8 ans. Imposition des cotisations patronales sur les garanties complémentaires santé La participation de l employeur aux garanties complémentaires santé collectives et obligatoires, correspondant à la couverture des frais de maladie, maternité et accident, est soumise à l impôt sur les revenus des salariés à compter des revenus perçus en Les cotisations versées par les salariés restent quant à elles déductibles du revenu imposable. D autre part, le plafond de déduction fiscale des cotisations de prévoyance est abaissé. Les cotisations des salariés «frais de santé» et les cotisations de l employeur et des salariés «prévoyance» sont déductibles dans la limite de 5% du montant du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) au lieu de 7%, et de 2% de la rémunération annuelle brute au lieu de 3%. Le total ne doit pas dépasser 2% de 8 fois le PASS, au lieu de 3%. P3

4 QUESTI NS REPONSES Comment appliquer la hausse de la TVA dans les entreprises depuis le 1 er janvier 2014? Arbitrer la stratégie financière et harmoniser les tarifs Les entreprises dont les clients sont des particuliers ou des professionnels qui ne récupèrent pas la TVA, ont le choix d augmenter leurs prix ou de diminuer leurs marges. Si l entreprise augmente ses prix, elle doit modifier sa documentation commerciale, respecter la réglementation en matière d affichage des prix et paramétrer les logiciels de gestion commerciale avec les nouveaux taux. Mettre à jour les devis et factures Le taux de la vente d un bien dépend de sa date de livraison. Ainsi, une marchandise livrée en 2013 reste soumise au taux applicable en 2013, même pour une facture émise en Concernant l avoir et la prestation de services, le taux de la taxe dépend de la réalisation de l opération. Les anciens et les nouveaux taux peuvent figurer sur une même facture. Taux Avant 2014 Taux normal 19,6% 20% Taux intermédiaire 7% 10% Taux réduit 5,5% 5,5% Taux applicable en Corse 8% 10% Social : Réforme des retraites : retour sur les 3 principaux enjeux pour les PME Renforcer la politique de gestion de carrière La loi prévoit d allonger la durée de cotisation des salariés à 43 ans, pour un départ à la retraite à taux plein. Même si l âge légal est maintenu à 62 ans, beaucoup de jeunes qui entrent généralement plus tard dans la vie active, décaleront d autant la date de leur départ à la retraite. Ainsi, dans quelques années, les PME devront renforcer leur politique de gestion de carrière, notamment auprès des séniors. Créer un compte de pénibilité Dès 2015, les collaborateurs exposés à des facteurs de risque pourront cumuler des points afin de se former, gagner des trimestres de retraite, ou travailler à temps partiel. Dans ce cadre, les PME devront recenser pour chaque salarié, les éventuelles situations d exposition à un critère de pénibilité et leur durée. Dépenser davantage pour les retraites La réforme des retraites prévoit une hausse de 0,3 point du montant des cotisations retraite payées par les entreprises. De plus, une taxe sera créée en 2015 pour financer la mise en place du compte de pénibilité. Si toutes les entreprises sont concernées, le montant de la taxe s élèvera pour celles employant des salariés exposés à des facteurs de pénibilité. Pour mémoire : BL C NOTES Pour un assuré né en : Et atteignant 62 ans en : La durée requise pour le taux plein sera de : ans et 3 trimestres ans ans et 1 trimestre ans et demi ans et 3 trimestres ans Après ans Rémunérations minimales du contrat d apprentissage depuis le 1 er janvier 2014 Situation Moins de 18 ans ans 21 ans et plus 1 ère année 361,35 e 592,61 e 766,05 e 2 ème année 534,79 e 708,24 e 881,68 e 3 ème année 766,05 e 939,50 e 1 127,40 e 6, avenue du Beauvaisis PAE du Haut-Villé CS Beauvais Mutuelle soumise au livre II du Code de la Mutualité N La Lettre Entreprise Info est rédigée sous la responsabilité de MUTEX, Société anonyme à directoire et Conseil de surveillance, au capital de euros. Entreprise régie par le Code des assurances - RCS Nanterre Siège social: 125, avenue de Paris Châtillon CEDEX. Directeur de la publication : Brigitte MARGOT. Directeur de la rédaction : Malika PETIT-IMBERT. Comité de rédaction : Alix DELBOS, Maude DUTAL, Elise ALPHONSE, Elsa LOIRET, Adeline SAUVIGNET-HOFER, Véronique SAVARY. Crédit photo: Thinkstock, 2012 Getty Images // Crédits photos p 1-3 : Istockphoto.com. Impression : IBL. Publication distribuée à titre gratuit. N ISSN : à parution. Dépôt légal : à parution P4

5 Lettre n 15 - Juin 2014 MAIRE SOM PREVOYANCE : Dans le cadre de la loi du 14 juin 2013 sur la sécurisation de l emploi, et avec la généralisation de la portabilité des couvertures prévoyance, l employeur souscripteur d un contrat d assurance au bénéfice de ses salariés se voit attribuer de nouvelles obligations d information DOSSIER : La loi promulguée le 5 mars dernier qui modifie significativement la formation professionnelle, comporte également plus largement des dispositions sur l emploi et la démocratie sociale JURIDIQUE : La loi relative à la consommation (Loi Hamon) du 17 mars 2014 accorde de nouvelles protections au consommateur défini comme «toute personne physique qui agit à des fins qui n entrent pas dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale ou libérale» P2 P3 P4 Mesures phares pour réduire les délais de paiement L Observatoire des délais de paiement vient de rendre public son rapport annuel 2013 sur l évolution des délais de paiement des entreprises. Il estime qu un tiers des entreprises sont victimes ou à l origine d un retard de paiement excessif (supérieur aux soixante jours calendaires légaux). Pour remédier à cette situation, l Observatoire des délais de paiement a établi 6 nouvelles préconisations pour agir sur les délais de paiement en Parmi ces mesures : - stabiliser la législation existante sur les délais de paiement ; - aider les entreprises à faire valoir leurs droits* ; - aider les gestionnaires des collectivités territoriales et de leurs établissements publics à accélérer les mises en paiement. *L Observatoire envisage notamment qu une action préventive peut s engager au sein même de l entreprise, par le biais de l expertcomptable et du commissaire aux comptes. 15 milliards d Euros Selon le rapport 2013 de l Observatoire des délais de paiement, les retards de paiement ont privé les PME de 15 milliards d euros et les ETI de 6 milliards d euros. P1

6 Prévoyance Nouvelles obligations d information des employeurs sur les contrats de prévoyance Dans le cadre de la loi du 14 juin 2013 sur la sécurisation de l emploi, et avec la généralisation de la portabilité des couvertures prévoyance, l employeur souscripteur d un contrat d assurance au bénéfice de ses salariés se voit attribuer de nouvelles obligations d information. De façon générale, l employeur a pour obligation d informer de façon précise et complète les salariés sur les garanties de prévoyance et santé souscrites et sur leurs droits et obligations, en leur transmettant une notice d information établie l employeur a pour obligation d informer de façon précise et complète les salariés sur les garanties de prévoyance et santé souscrites et sur leurs droits et obligations par l organisme assureur, mise à jour à chaque modification de garantie. L employeur doit pouvoir donner la preuve de la remise de cette notice, sous peine d être condamné à réparer le préjudice causé par un manquement à ses obligations. Depuis le 1 er janvier 2014, de nouvelles obligations sont à respecter : l employeur doit désormais signaler dans le certificat de travail le bénéfice de la portabilité, et informer l organisme assureur de la cessation du contrat de travail d un salarié. Par ailleurs, en cas de décès d un salarié, l employeur doit informer l organisme assureur de toute demande d un de ses ayants droit souhaitant continuer à bénéficier de la couverture maladie du salarié à titre individuel. L organisme adresse alors à cette personne une proposition de maintien de couverture. Les entreprises doivent mettre en place l organisation du traitement de ces demandes. le saviez vous? Allègement des obligations comptables des TPE Le Journal Officiel du 1 er février 2014 a publié l ordonnance n du 30 janvier 2014 allégeant les obligations comptables des micro-entreprises et des petites entreprises. Les petites entreprises pourront adopter une présentation simplifiée de leurs comptes annuels, les micro-entreprises auront la possibilité de demander que leur comptes annuels ne soient pas rendus publics lors de leur dépôt et seront dispensées de l établissement d annexe. Ces mesures s appliquent dès cette année au titre des comptes afférents aux exercices clos à compter du 31 décembre 2013 et déposés à compter du 1 er avril BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF P2 > Les salariés des TPE deux fois plus souvent en CDD et à temps partiel. Selon une étude publiée le 27 février dernier par le ministère du travail (Dares), 13,9 % des salariés de TPE étaient en CDD et 28,9 % à temps partiel au 31 décembre A la même date, dans les entreprises de 10 salariés et plus, 7,4 % des salariés avaient un emploi à durée déterminée et 16,8 % un emploi à temps partiel. Depuis 2009, de plus en plus de CDD sont signés chaque année dans les TPE, avec une part qui passerait ainsi de 11,7 % en 2011 à 13,9 % en Malgré tout, les salariés embauchés en CDI restent majoritaires. > Simplification des obligations déclaratives pour la participation des employeurs à la construction. Dans le but de remédier aux déclarations redondantes, le Gouvernement a décidé de supprimer la déclaration spécifique à la participation des employeurs à la construction. Désormais, l obligation déclarative de la participation à l effort de construction sera portée par la déclaration annuelle des données sociales. Quant au paiement de la contribution due en cas d investissements insuffisants, le bordereau n 2485 sera modifié pour l intégrer. Le dépôt de ce bordereau doit être effectué le 30 avril au plus tard.

7 Formation professionnelle : point sur les modifications majeures D ssier La loi promulguée le 5 mars dernier modifie significativement la formation professionnelle : compte professionnel de formation, entretien professionnel obligatoire, cotisation unique au financement de la formation professionnelle. Cette loi comporte également des dispositions plus larges sur l emploi et la démocratie sociale. La réforme, issue de la loi n (JO du 6 mars 2014), porte sur la formation professionnelle, l emploi et la démocratie sociale. Elle traduit notamment l accord national interprofessionnel (ANI) du 14 décembre Les changements à retenir Le Droit Individuel de Formation (DIF) devient le Compte Personnel de Formation (CPF). Le CPF remplacera le DIF au 1 er janvier Il est attaché au salarié et non au contrat de travail et le suit tout au long de son parcours professionnel, y compris lors d un changement d entreprise ou d une période de chômage. Il est plafonné à 150 heures de formation sur sept ans. Ce compte s ouvre dès 16 ans ou 15 ans à certaines conditions et se ferme au départ en retraite. Le CPF pourra être abondé au-delà des heures créditées afin de donner accès à des formations qualifiantes. l employeur versera sa contribution à un seul OPCA Entretien professionnel obligatoire Tous les deux ans, l employeur doit proposer à ses salariés un entretien permettant d optimiser l évolution professionnelle de chaque collaborateur. Il doit également être proposé à l issue de certains types de congés (parental, maternité, longue maladie ). De plus, tous les six ans, celui-ci doit faire l objet d un bilan du parcours professionnel du salarié. Financement de la formation professionnelle : contribution unique Le système est simplifié, l employeur versera sa contribution à un seul OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé), à hauteur de 0,55 % pour les entreprises de moins de 10 salariés et 1 % pour celles de plus de 50 salariés. Compte Personnel de formation (CPF) : un financement encadré Si 0,2 % de la masse salariale est consacrée au financement du CPF, les entreprises de plus de 10 salariés peuvent être en partie exonérées de la contribution unique. Celleci sera ainsi ramenée à 0,8 %. Cette exonération est soumise à deux conditions : - un accord d entreprise ou de branche doit être signé, - la somme doit être utilisée dans les 3 ans après la signature de l accord. Le cas échéant, les sommes non utilisées devront être reversées à l OPCA. Apprentissage : création d un CDI Un apprenti pourra être employé en CDI et démarrer par une période d apprentissage de la durée de sa formation. Financement du paritarisme Dès 2015, les organisations syndicales et patronales seront subventionnées par un fonds paritaire. Celui-ci sera alimenté principalement par l Etat et les entreprises. Le financement de la formation sera complètement décorellé de ces organisations. Représentativité patronale : un seuil de 8 % En 2017, les organisations patronales représentatives (celles qui participent aux négociations nationales) devront atteindre un seuil de 8 % d entreprises adhérentes (y compris sans salarié). Contrat de génération simplifié Les entreprises de 50 à 300 salariés n ont plus besoin d accord préalable. Cette réforme revêt un double objectif : - répondre à l urgence concernant l emploi et la formation ; - préparer l avenir en adaptant les éléments clés de notre démocratie sociale. P3

8 QUESTI NS REPONSES Juridique : Un refus à la demande d acompte sur salaire peut-il être émis par l employeur? Les salariés mensualisés peuvent percevoir un acompte mais sous certaines conditions. Le montant de l acompte ne doit pas excéder la rémunération acquise à la date de la demande, et la demande ne peut intervenir qu une fois par mois. Toutefois, le versement d acomptes supplémentaires reste toujours possible. L employeur sera cette fois-ci libre de les refuser si rien n est prévu par la convention collective. Les salariés exclus de la loi de mensualisation (travailleurs à domicile, salariés saisonniers, intermittents et temporaires), peuvent se voir refuser leur demande d acompte sur salaire, sans justification, par leur employeur. Peut-on sanctionner un salarié qui protège l accès à son ordinateur professionnel? La jurisprudence considère que les dossiers et fichiers créés par un salarié grâce à l outil informatique mis à sa disposition par son employeur pour l exécution de son travail sont présumés, sauf si le salarié les identifie comme étant personnels, avoir un caractère professionnel. Dès lors, en empêchant l accès de son ordinateur professionnel à son employeur, par la création d un mot de passe sécurisé et personnel, et en refusant de communiquer ses codes d accès en cas d absence, le salarié ralentit l activité de l entreprise. Il commet ainsi une faute suffisamment grave pour justifier son licenciement. Loi sur la consommation : ce qui change pour les entreprises La loi relative à la consommation (Loi Hamon) du 17 mars 2014 (1) accorde de nouvelles protections au consommateur défini comme «toute personne physique qui agit à des fins qui n entrent pas dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale ou libérale». - Création d une action de groupe : procédure d action collective permettant aux consommateurs, personnes physiques, de se regrouper, afin d aller en justice, représentés par une association agréée, pour la réparation de préjudices patrimoniaux résultant de dommages matériels à l occasion de la vente de biens ou fournitures de services ; - Augmentation du délai de rétractation en vente à distance : le délai passe de 7 à 14 jours ; - Faculté de résiliation infra-annuelle par l assuré pour les assurances affinitaires, dès lors qu il aura respecté le délai d un an d engagement ; - Information obligatoire du droit de renonciation lors de la conclusion d un contrat d assurance en complément d un bien ou service, s il bénéficie déjà d une police couvrant au moins un des risques visés par le contrat ; - Communication dans les contrats d assurance complémentaire santé d une expression simple et normalisée de la prise en charge chiffrée en euros. Les modalités d application seront détaillées dans des arrêtés et décrets à paraître. (1) Loi n du 17 mars 2014 relative à la consommation publiée au JO du 18 mars 2014 BL C NOTES Clause de dédit-formation Par cette clause, le salarié s engage à restituer à l employeur tout ou partie des frais de formation pris en charge par l employeur, s il vient à quitter l entreprise avant le délai fixé. Les rémunérations perçues par le salarié pendant son temps de formation ne sont pas remboursables : leur restitution rend la clause de dédit-formation nulle. 6, avenue du Beauvaisis PAE du Haut-Villé CS Beauvais Mutuelle soumise au livre II du Code de la Mutualité N La Lettre Entreprise Info est rédigée sous la responsabilité de MUTEX, Société anonyme à directoire et Conseil de surveillance, au capital de euros. Entreprise régie par le Code des assurances - RCS Nanterre Siège social: 125, avenue de Paris Châtillon CEDEX. Directeur de la publication : Brigitte MARGOT. Directeur de la rédaction : Malika PETIT-IMBERT. Comité de rédaction : Alix DELBOS, Maude DUTAL, Elise ALPHONSE, Elsa LOIRET, Adeline SAUVIGNET-HOFER, Véronique SAVARY. Crédit photo: Thinkstock, 2012 Getty Images // Crédits photos p 1-3 : Istockphoto.com. Impression : IBL. Publication distribuée à titre gratuit. N ISSN : à parution. Dépôt légal : à parution P4

9 Lettre n 16 - Juillet 2014 MAIRE SOM SANTÉ : Généralisation de la complémentaire santé : employeurs comme salariés sont peu informés. La loi sur la sécurisation de l emploi du 14 juin 2013 généralise la complémentaire santé à tous les salariés DOSSIER : Le conseil de simplification pour les entreprises présente ses 50 premières mesures. Elles sont applicables pour la plupart dès maintenant ou au 31 décembre 2014 P3 SOCIAL : Épargne salariale : une double efficacité pour le chef d entreprise. Les dirigeants de TPE-PME ignorent encore trop souvent les bienfaits de l épargne salariale P2 P4 Prévoyance collective : employeurs et salariés se prononcent Les contrats de prévoyance en entreprise couvrent au moins un risque pour une large majorité de salariés. Ils reconnaissent cette protection comme une sécurité pour eux-mêmes et leurs proches. Le 10 e baromètre réalisé par le CREDOC pour le CTIP (Centre Technique des Institutions de Prévoyance) révèle que le risque le mieux couvert est l arrêt de travail. En effet, 79 % des employeurs et 73 % des salariés indiquent l existence de cette couverture. Les risques les plus lourds arrivent ensuite avec le décès et l invalidité. 40 % des salariés bénéficiant de garanties prévoyance déclarent que, pour eux-mêmes et leurs proches, cette couverture constitue une protection et une sécurité. Et 39 % affirment que c est un «plus» payé en grande partie par l employeur. Ils sont 8 salariés sur 10 et 2 employeurs sur 3 à souhaiter que ces garanties couvrent aussi les ayants droit. Près 9/10 de entreprises déclarent couvrir au moins une partie de leurs salariés pour au moins un risque prévoyance P1

10 Santé Généralisation de la complémentaire santé : employeurs comme salariés sont peu informés La loi sur la sécurisation de l emploi du 14 juin 2013 généralise la complémentaire santé à tous les salariés. Les employeurs sont ainsi tenus, au 1 er janvier 2016, de couvrir par un contrat collectif obligatoire avec un financement à 50 %, l ensemble de leurs salariés. Les collaborateurs comme les employeurs méconnaissent toutefois cette obligation. Le 10 e baromètre réalisé par le CREDOC pour le 2 entreprises sur 3 proposent une couverture santé à une partie au moins de leurs salariés Centre Technique des Institutions de Prévoyance (CTIP) révèle que les salariés sont aujourd hui une majorité à être déjà couverts par une complémentaire santé collective. En effet, 6 salariés sur 10 bénéficient d un «contrat groupe». Les deux tiers des entreprises proposent une couverture santé à une partie au moins de leurs salariés et plus de la moitié à l ensemble du personnel (56 %). Malgré cette couverture majoritaire, salariés comme employeurs semblent peu informés de l obligation de la généralisation de la complémentaire santé pour tous et du financement à 50 % minimum par l entreprise au 1 er janvier Ils sont effectivement 57 % de salariés à ignorer cette obligation. Les cadres sont toutefois plus avertis puisqu ils sont 56 % à être informés. Plus étonnant, les employeurs sont 3 sur 10 à ignorer ce volet de la loi de sécurisation de l emploi et la proportion passe à 2 sur 3 pour les TPE (moins de 10 salariés). En revanche, 90 % des entreprises de plus de 250 salariés sont informées de cette obligation. Louis Faure, délégué général du CTIP souligne que, dans ce contexte, un travail de pédagogie doit être mené sur le sujet auprès de tous. le saviez vous? Le compte pénibilité : 80 % des entreprises vont payer une surcotisation Selon le baromètre Atequacy, environ 80% des sociétés françaises ne remplissent pas leurs obligations dans le cadre de la loi liée aux facteurs de pénibilité. Des surcoûts financiers importants sont prévus dès le 1 er janvier 2015 et les entreprises devront : s acquitter d une cotisation de base dans la limite de 0,2 % des rémunérations des salariés exposés à au moins deux facteurs de pénibilité (charges lourdes, gestes répétitifs, bruit, etc.), payer une cotisation supplémentaire à un taux compris entre 0,6 et 1,6 % sur les rémunérations des salariés exposés à plusieurs facteurs de risques. Ces taux seront fixés par décret sur les rémunérations et gains perçus par les salariés exposés. BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF P2 > La durée minimum de travail entre en vigueur A la demande des syndicats, soucieux de protéger les salariés, l Accord National Interprofessionnel (ANI) a instauré en juin 2013 une durée minimale de travail de 24 heures par semaine chez le même employeur sauf à ce que le salarié demande expressément par écrit de manière motivée à pouvoir y déroger. La loi transposant l accord prévoyait les négociations jusqu au 1 er janvier 2014, mais peu de branches professionnelles avaient déterminé les conditions de mise en œuvre de ce temps partiel. L application de la loi avait donc été suspendue, mais depuis le 1 er juillet 2014, la loi est de nouveau entrée en vigueur. Les contrats à temps partiel conclus à partir de cette date devront prévoir une durée minimale de 24 heures hebdomadaires.

11 D ssier Le conseil de simplification pour les entreprises présente ses 50 premières mesures Les 50 premières mesures de simplification pour les entreprises ont été présentées. Elles sont applicables pour la plupart dès maintenant ou au 31 décembre L objectif est de : créer un environnement plus lisible et prévisible; simplifier et sécuriser la vie des entreprises; faciliter l embauche et la formation. Nous vous présentons les mesures qui ont retenu notre attention : - Le «Zéro charge supplémentaire» : chaque coût impliqué par l évolution réglementaire ou législative sera évalué et sera compensé par une réduction au moins équivalente. - L accès au droit sera facilité : toutes les normes d application obligatoires et les circulaires ministérielles seront rassemblées sur le site Légifrance de façon lisible, utilisable gratuitement et sans restriction. Jusqu à ce jour, ces documents étaient éclatés sur différents supports dont certains payants. - Le développement de «réponsesgaranties» par l administration : les entreprises pourront consulter l administration en cas de doute sur l application les entreprises pourront consulter l administration en cas de doute sur l application d une norme d une norme à une situation concrète. Celle-ci devra fournir une prise de position formelle et opposable juridiquement. - La fin des mesures fiscales rétroactives : les lois de finances adoptées en cours d année modifiaient les règles fiscales sur les revenus des entreprises perçus tout au long de l année. Désormais, les règles affectant l imposition des revenus des entreprises au cours d une année devront être adoptées avant le début de cette année. - Une date fixe de publication des instructions fiscales : elle allègera la veille fiscale des entreprises qui n avaient pas toujours le temps ni les moyens de surveiller les publications survenant au fil de l eau tout au long de l année. - La suppression de certaines obligations déclaratives (honoraires, relevés de frais généraux), pour dégager du temps, des ressources et faciliter le développement. - Le TESE (Titre Emploi Service Entreprise) sera ouvert aux TPE jusqu à 19 salariés (au lieu de 9) : l objectif est de simplifier les démarches d embauche. - La simplification de la fiche de paie : elle apportera plus de clarté pour les salariés en identifiant une ligne pour le financement de chaque type de protection (famille, retraite, etc.), et simplifiera l architecture des prélèvements sociaux pour le calcul par les entreprises des charges à payer. - L harmonisation de la définition du «jour» : jour ouvré, ouvrable, calendaire, franc de multiples définitions du «jour» en matière sociale sont sources d incompréhension pour les entreprises et leurs salariés. Une harmonisation de cette définition permettra de réduire les risques d erreurs et de conflits. - La désignation de facilitateurs de projets : ils pourront être consultés par les entrepreneurs en cas de blocage dans leurs relations avec l administration. Ils soutiendront et faciliteront les démarches administratives nécessaires pour la mise en place de projets créateurs d emploi. EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN > Le contrat de professionnalisation fait ses preuves D après une étude publiée en avril 2014 par la DARES *, le contrat de professionnalisation montre de bons résultats. En effet, 6 mois après un contrat en alternance, 76 % des bénéficiaires trouvent un emploi et essentiellement dans les secteurs d activités tels que l industrie, la construction, l information, la communication ou le transport et l entreposage Certains sont même embauchés avant le terme de leur contrat. Ces jeunes de moins de 26 ans sont généralement satisfaits. Ils considèrent que c est une expérience valable sur le marché du travail qui favorise l insertion professionnelle. Quant à la formation initiale, les avis sont plutôt partagés et seuls 61 % des bénéficiaires estiment que la formation était «complètement» adaptée. * Direction de l animation de la recherche, des études et des statistiques P3

12 QUESTI NS REPONSES La durée de la pause repas peut-elle être imposée par l employeur? La durée de la pause repas est généralement indiquée dans la convention collective applicable ou fixée par accord d entreprise ou d usage. Ce temps imparti est à la discrétion de l employeur sachant que celui-ci doit prévoir une pause d au moins 20 minutes au bout de 6 heures. L employeur peut imposer au salarié de prendre sa pause-déjeuner pendant une plage horaire déterminée si elle est inscrite dans son contrat de travail ou dans le règlement intérieur. En pratique, la durée de la pause repas diffère d une entreprise à l autre, allant de 30 minutes à 2 heures. Cette pause n est pas rémunérée car elle n est pas considérée comme du temps de travail effectif. Quelle est l incidence du préavis sur la prise de congés? Si les dates de congés payés ont été accordées par l employeur avant le début du préavis, le salarié peut prendre ses congés. Néanmoins, le préavis est suspendu pendant cette période et prolongé d une durée équivalente au nombre de congés pris. Par contre, si les dates de congés n ont pas encore été fixées lorsque le préavis débute, ni l employeur ni le salarié ne peuvent imposer la prise de congés. Celle-ci doit être fixée d un commun accord entre les deux parties. Et si, à cette période l entreprise ferme, le préavis n est pas suspendu car le salarié se trouve dans l obligation de prendre ses congés. Dans ce cas, l employeur devra verser une indemnité complémentaire de préavis. Social : Epargne salariale : une double efficacité pour le chef d entreprise Pour les dirigeants de TPE-PME, c est à la fois un outil d épargne et de management. Les patrons des TPE-PME ignorent encore trop souvent les bienfaits de l épargne salariale. Dès lors qu un accord de participation (obligatoire à partir de 50 salariés) ou d intéressement (facultatif) a été signé, il profite à tous les titulaires d un contrat de travail (CDI, CDD sous réserve d une présence d au moins 3 mois dans l entreprise) sur une base proportionnelle (montant de salaire, ancienneté, etc.) et dans certaines limites : les primes individuelles de participation et d intéressement ne peuvent respectivement excéder 75 % et 50 % du Pass (1) (soit et en 2014). L épargne salariale s étend également aux dirigeants. Les chefs d entreprises de 250 salariés peuvent bénéficier d un accord d intéressement, voire de participation. La participation est par ailleurs ouverte aux dirigeants des structures employant de 1 à 50 personnes, ainsi qu à leurs conjoints collaborateurs ou associés. En se dotant de ces dispositifs, le patron profite ainsi à titre personnel d un outil de politique sociale, certes soumis à un lourd forfait (20% contre 2% en 2009), mais exonéré de charge et déductible de ses résultats. (1) PASS, plafond annuel de la Sécurité sociale, en 2014 BL C NOTES Bilan épargne salariale au 31 décembre 2013 L Association française de la gestion financière (AFG) publie son enquête annuelle sur l épargne salariale pour l année Au 31 décembre 2013, les encours d épargne salariale se sont établis à 104,4 milliards. Les actifs sont en hausse de 10 % par rapport au 31 décembre 2012 en raison d un effet de marché très favorable, compte tenu de la bonne tenue des marchés actions en 2013 (+18 % pour le CAC 40). Cela représente plus de 11 millions de bénéficiaires, travaillant dans entreprises. 6, avenue du Beauvaisis PAE du Haut-Villé CS Beauvais Mutuelle soumise au livre II du Code de la Mutualité N La Lettre Entreprise Info est rédigée sous la responsabilité de MUTEX, Société anonyme à directoire et Conseil de surveillance, au capital de euros. Entreprise régie par le Code des assurances - RCS Nanterre Siège social: 125, avenue de Paris Châtillon CEDEX. Directeur de la publication : Brigitte MARGOT. Directeur de la rédaction : Malika PETIT-IMBERT. Comité de rédaction : Alix DELBOS, Maude DUTAL, Elise ALPHONSE, Elsa LOIRET, Adeline SAUVIGNET-HOFER, Véronique SAVARY. Crédit photo: Thinkstock, 2012 Getty Images // Crédits photos p 1-3 : Istockphoto.com. Impression : IBL. Publication distribuée à titre gratuit. N ISSN : à parution. Dépôt légal : à parution P4

13 Lettre n 17 - novembre 2014 MAIRE SOM JURIDIQUE : Stagiaires en entreprise : du nouveau La Loi relative à l encadrement des stages et à l amélioration du statut de stagiaire est publiée au Journal officiel depuis le vendredi 11 juillet La principale disposition de la loi DOSSIER : Formation professionnelle : les 1 ers décrets viennent de paraître Les premiers décrets de la Loi formation du 5 mars dernier sont publiés au Journal officiel depuis le 28 août Ils concernent SANTÉ : L entreprise : un lieu d accès à la santé? 47% des salariés estiment être mal informés des actions de santé mises en place au sein de leur entreprise. C est le constat P4 P2 P3 Absentéisme : la facture s alourdit pour les entreprises L absentéisme coûte cher aux entreprises françaises. Malgré une baisse du nombre d absences par rapport à 2012, le coût de l absentéisme pour l entreprise est en augmentation en Selon le récent baromètre Alma CG, le taux d absentéisme dans les entreprises françaises implantées dans le pays était de 4,26 % en 2013, soit 15,6 jours d absence en moyenne par salarié. Pour y pallier, les entreprises ont plus souvent recours au remplacement des absents, notamment des seniors et des ouvriers qui enregistrent un taux d absentéisme plus élevé que les moins de 30 ans et les cadres. Une démarche qui alourdit la facture de l absentéisme de près de 2 milliards d euros en Le secteur des transports est le plus touché avec 6,76 % d absence par collaborateur, suivi du secteur de la santé (5,9 %). En termes géographiques, les régions Méditerranée et Rhône-Alpes restent les lanternes rouges du classement. À noter tout de même que 55% des salariés répondent présents tout au long de l année. 8,8 milliards c est le coût de l absentéisme pour les entreprises du secteur privé en 2013 (contre 6,98 milliards en 2012) P1

14 Juridique Stagiaires en entreprise : du nouveau La Loi relative à l encadrement des stages et à l amélioration du statut de stagiaire est publiée au Journal officiel depuis le vendredi 11 juillet dernier. La principale disposition de la loi du 10 juillet 2014 concerne l augmentation de la rémunération des stagiaires à compter du 1 er septembre Elle passera à 523 euros par mois pour plus de 2 mois de présence dans l entreprise. - Une durée maximale La loi limite la durée du stage à 6 mois, hormis pour les cursus qui nécessitent une durée d insertion professionnelle supérieure, en lien avec les professions visées. - Tickets-restaurant et frais de transport Les entreprises disposant d un restaurant d entreprise seront tenues d en assurer l accès au stagiaire. À défaut, l étudiant aura droit aux tickets-restaurant, à la seule condition que l entreprise y ait aussi recours pour ses employés. les entreprises de moins de 30 salariés auront droit à trois stagiaires maximum - Un quota pour limiter le nombre de stagiaires Pour éviter les pratiques peu scrupuleuses, un quota sera défini par décret en fonction des effectifs. Selon le gouvernement, les entreprises de moins de 30 salariés auront droit à trois stagiaires maximum. Toutes les autres seront tenues de respecter un maximum de 10 % de leurs effectifs. - Plus de contrôles de l inspection du travail La Loi renforce les prérogatives des inspecteurs du travail. En cas de manquements avérés, des amendes de par stagiaire et maximum, en cas de récidive dans un délai d 1 an, pourront être émises par l Autorité administrative. - Inscription du stagiaire dans le registre du personnel Les stagiaires devront être intégrés dans le registre unique du personnel mais dans une partie spécifique. - Exonération d impôts Les gratifications et indemnités de stage versées aux étudiants sont désormais exonérées dans la limite d un smic annuel. le saviez vous? Le contrat de sécurisation professionnel (CSP) est prolongé Initialement prévu pour durer jusqu à fin 2013, le CSP produira ses effets jusqu à l entrée en vigueur d une nouvelle convention, au plus tard le 31 décembre Pour rappel, le CSP accompagne, depuis 2011, les salariés licenciés économiques des entreprises de moins de salariés dans leurs démarches de retour à l emploi. D une durée maximale de 12 mois, il permet notamment de percevoir une «allocation spécifique de sécurisation professionnelle» (ASP) durant les mois de recherche, de formation et/ou de reconversion professionnelle. Pour en savoir + : Loi n du 10 juillet 2014 tendant au développement, à l encadrement des stages et à l amélioration du statut des stagiaires. BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF P2 > Réseaux sociaux : les entreprises sanctionnent 70% des entreprises ont déjà pris des sanctions disciplinaires à l encontre de leurs salariés du fait d une mauvaise utilisation. C est ce qui ressort d une étude du cabinet Proskauer, relative à l utilisation des réseaux sociaux sur le lieu de travail. 43% des entreprises autorisent l ensemble de leurs salariés à se rendre sur les réseaux sociaux (baisse de 10% depuis la dernière enquête) tandis que 36% en bloquent directement l accès. Cependant, il apparaît que les entreprises souhaitent d abord empêcher la fuite d informations confidentielles et réduire le risque que leurs employés donnent une mauvaise image de la société avant même la restriction du temps passé sur les réseaux sociaux. > La CNAMTS (Caisse Nationale de l Assurance Maladie des Travailleurs Salariés) s engage à simplifier les démarches des entreprises Une nouvelle Convention d Objectifs et de Gestion (COG) pour la

15 D ssier Formation professionnelle : les 1 ers décrets viennent de paraître Les premiers décrets de la Loi formation du 5 mars 2014 sont publiés au Journal officiel depuis le 28 août dernier. Ils concernent le financement de la formation professionnelle continue et du CPF (Compte Personnel de Formation) géré en interne, la durée minimale des périodes de professionnalisation, le tutorat et le financement des contrats de professionnalisation. CPF : financement en interne non consommé Toute entreprise de plus de 10 salariés a la possibilité de gérer le financement du CPF en interne. Si toutefois, les dépenses effectuées n atteignent pas 0,2% de la masse salariale des trois années couvertes par l accord d entreprise ou de branche, l entreprise devra verser le différentiel à son OPCA avant le 1 er mars de l année N+1. Contribution au financement de la formation professionnelle continue Chaque employeur, dès 2015, sera tenu de verser une contribution unique à son OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé) à hauteur de : - 0,55 % de la masse salariale, si l entreprise emploie moins de 10 salariés ; - 1 % si l entreprise emploie 10 salariés et plus. Cette contribution se calcule sur les rémunérations de l année N pour un versement avant le 1 er mars de l année N+1. Ainsi cette mesure sera appliquée à compter des versements de Période transitoire appliquée pour le franchissement de seuil de 10 salariés : En 2015, le mécanisme de lissage de la contribution formation évolue légèrement. Si le seuil de 10 salariés est franchi, le taux de contribution, sur 6 ans, stagnera puis sera lissé. Régime transitoire Année N de franchissement du seuil Taux de contribution jusqu au 31/12/2014 Taux de contribution au 01/01/2015 0,55%* 0,55%* Année N+1 0,55% 0,55% Année N+2 0,55% 0,55% Année N+3 0,75% 0,70% Année N+4 0,95% 0,90% Année N+5 1,05% 1% Périodes de professionnalisation : durée minimale La durée minimale est fixée à 70 heures sur 12 mois, afin de favoriser le maintien dans l emploi. Ce décret concerne : - les salariés en CDI ; - les bénéficiaires d un Contrat Unique d Insertion (CUI) ; - les salariés en CDD d insertion conclu avec un employeur relevant d une insertion économique. Sont exclus : - la validation des acquis de l expérience (VAE) ; - les formations financées dans le cadre de l abondement du CPF ; - les formations délivrant une certification inscrite à l inventaire de la CNCP (Commission Nationale de la Certification Professionnelle). La durée minimale des périodes de professionnalisation est fixée à 70 heures sur 12 mois Contrat de professionnalisation Chaque entreprise ayant recours à un contrat de professionnalisation doit, depuis le 28 août 2014, désigner un tuteur. En l absence de ce dernier, le chef d entreprise peut assurer lui-même cette mission. En outre, le Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP) monte à 25% la part de fonds collectés à l OPCA pour les actions de professionnalisation. Notons que les décrets phares de cette loi se font à ce jour encore attendre, notamment les précisions sur la mise en œuvre du CPF et la liste des formations éligibles. Pour en savoir plus sur la réforme de la formation professionnelle, consultez notre LEI N 15 d Avril * du montant des rémunérations versées pendant l année en cours EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN période a été signée entre l Assurance maladie et l État, le 6 août La CNAMTS s engage, entre autres, à renforcer la dématérialisation de ses échanges avec les entreprises. Elle propose aussi plusieurs mesures de simplification, telles que : - aligner l ouverture du droit à la CMU de base sur l année civile ; - proposer un allégement des formalités administratives pour les chômeurs ayant épuisé leurs droits à indemnisation ; - étudier la possibilité de centraliser l affiliation des salariés étrangers travaillant en France et, le cas échéant, mettre en place une organisation dédiée. Autre objectif pour la CNAMTS : réduire les délais de paiement de la première indemnité journalière (non subrogée), de 33 jours actuellement à 30 jours calendaires. P3

16 QUESTI NS REPONSES L épargne salariale est-elle obligatoire? Non, l épargne salariale n est pas obligatoire. En effet, les dispositifs de plan d épargne tels que le PEE, le PEI, le PERCO ou le PERCOI restent facultatifs. Seule la participation peut devenir obligatoire si l entreprise emploie 50 salariés ou plus et réalise des bénéfices. Comment procéder pour mettre en place un dispositif d épargne salariale facultatif? Selon le dispositif mis en place, plusieurs manières de procéder sont envisageables : - l intéressement : il se met en place par la négociation. Un accord d intéressement est conclu pour une durée de 3 ans (ou 3 exercices) ; - le PEE : il peut être mis en place par voie d accord conclu entre le chef d entreprise et le personnel (pour les sociétés dotées de délégués syndicaux ou d un CE), ou par décision unilatérale du chef d entreprise (pour les sociétés qui n en sont pas dotées). Dans ce cas, le projet de règlement doit être soumis à la consultation des délégués du personnel, au moins 15 jours avant son dépôt ; - le PERCO : il ne peut être mis en place dans les entreprises que par accord collectif (négociation syndicale) ou par simple adhésion à un PERCOI déjà existant, sous condition d avoir mis en place un PEE ou un PEI. En ce qui concerne l abondement, l entreprise est libre de compléter les sommes que le salarié place volontairement sur son plan d épargne par un versement complémentaire. Social : L entreprise : un lieu d accès à la santé? 47% des salariés estiment être mal informés des actions de santé mises en place au sein de leur entreprise. C est le constat qui a été fait par l Observatoire «Entreprise et Santé» réalisé par Viavoice. Pourtant, une grande majorité des salariés et des dirigeants du privé interrogés pensent que c est le rôle de l entreprise de contribuer à la bonne santé de ses employés. L importance des actions de santé Elles ont un impact non négligeable sur l entreprise. 70% des salariés et 78% des dirigeants du privé estiment qu elles ont une influence importante sur le climat de confiance. Plus des deux tiers d entre eux estiment, par ailleurs, qu elles sont positives pour la productivité, l attractivité et l ambiance de travail. Les attentes des salariés L accès à une complémentaire santé, mesure jugée essentielle dans une majorité d entreprises, devient obligatoire en La préoccupation principale des salariés reste néanmoins la prévention des risques psychosociaux (stress, pression managériale ). Cette préoccupation est d autant plus forte pour les salariés des grandes entreprises qui se déclarent en moyenne plus stressés au travail (42% contre 26% pour les salariés d entreprises de moins de 50 salariés). BL C NOTES Relation avec les TPE : les banques s engagent Les banques adhérentes à la FBF (Fédération Bancaire Française) s engagent à mettre en œuvre 5 recommandations du rapport de l Observatoire du financement des entreprises. Ceci, dans le but d améliorer leurs relations avec les TPE. Ces 5 recommandations concernent la rapidité de réponse aux demandes de financement (sous 15 jours), l explication du refus éventuel, les recours existants, l édition d un guide sur le financement à court terme et la stabilité des chargés de clientèle. 6, avenue du Beauvaisis PAE du Haut-Villé CS Beauvais Mutuelle soumise au livre II du Code de la Mutualité N La Lettre Entreprise Info est rédigée sous la responsabilité de MUTEX, Société anonyme à directoire et Conseil de surveillance, au capital de euros. Entreprise régie par le Code des assurances - RCS Nanterre Siège social: 125, avenue de Paris Châtillon CEDEX. Directeur de la publication : Brigitte MARGOT. Directeur de la rédaction : Malika PETIT-IMBERT. Comité de rédaction : Marie-Josée RIBEAUD, Maude DUTAL, Elise ALPHONSE, Elsa LOIRET, Adeline SAUVIGNET-HOFER, Véronique SAVARY. Crédit photo: Thinkstock, 2012 Getty Images // Crédits photos p 1-3 : Istockphoto.com. Impression : IBEP. Publication distribuée à titre gratuit. N ISSN : à parution. Dépôt légal : à parution P4

Lettre Entreprise Info. N 14 / Février 2014. Lettre Entreprise Info

Lettre Entreprise Info. N 14 / Février 2014. Lettre Entreprise Info N 14 / Février 2014 Lettre Entreprise Info N 14 / Février 2014 Sommaire Social AGIRC-ARCCO : la clé de répartition des hausses de cotisations 2014-2015 est fixée : L objectif de la loi du 20 janvier 2014

Plus en détail

Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI)

Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI) Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI) 1 Définition du CDDI un contrat de travail à durée déterminée dont le motif de recours est spécifique : favoriser le recrutement de certaines catégories

Plus en détail

Lettre. N 19 - FéVRIER 2015. p. 1. Lettre Entreprise Info. n 19 / février 2015

Lettre. N 19 - FéVRIER 2015. p. 1. Lettre Entreprise Info. n 19 / février 2015 Lettre Entreprise Info N 19 - FéVRIER 2015 p. 1 sommaire Dossier Complémentaire santé d entreprise : Que doit-elle rembourser? Point sur les éléments clés à prendre en compte pour la définition des garanties

Plus en détail

PACTE DE RESPONSABILITÉ

PACTE DE RESPONSABILITÉ PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ Loi de finances rectificative pour 2014 Loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 10 septembre 2014 1 LES PRINCIPALES MESURES SOCIALES DU

Plus en détail

Les évolutions de vos régimes au cours des prochaines années

Les évolutions de vos régimes au cours des prochaines années Les évolutions de vos régimes au cours des prochaines années La généralisation de la couverture complémentaire santé à tous les salariés La loi relative à la sécurisation de l emploi du 14 juin 2013 prévoit

Plus en détail

LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013

LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013 LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013 Les changements concernant la protection sociale complémentaire Les dates clés 11 janv. 2013 : Signature de l Accord National Interprofessionnel

Plus en détail

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Comité d'entreprise > Vos salariés - Vos cotisations > Base de calcul

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Comité d'entreprise > Vos salariés - Vos cotisations > Base de calcul Base de calcul En votre qualité d employeur, vous devez déclarer à l URSSAF toutes les sommes payées et tous les avantages consentis à vos salariés. Ces éléments constituent la base de calcul des cotisations

Plus en détail

COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE

COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE SOYEZ PRO ACTIF! Anticipez et transformez cette contrainte en opportunité SALON DES ENTREPRENEURS 2015 5 février 2015 LA GENERALISATION DE LA COMPLEMENTAIRE SANTE DANS

Plus en détail

QUESTIONS. décembre 2014

QUESTIONS. décembre 2014 QUESTIONS RéPONSES RELATIF à l agrément, aux missions et au fonctionnemement des organismes paritaires collecteurs agréés au titre de la formation professionnelle continue décembre 2014 questions-réponses

Plus en détail

L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage

L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage N 2 Edito Cher partenaire, La fin du premier semestre 2013 s achève dans une ambiance économique et sociale morose

Plus en détail

MODE D EMPLOI LOI POUR LE POUVOIR D ACHAT : Rachat de jours de repos, déblocage anticipé de la participation, prime exceptionnelle...

MODE D EMPLOI LOI POUR LE POUVOIR D ACHAT : Rachat de jours de repos, déblocage anticipé de la participation, prime exceptionnelle... MODE D EMPLOI Valérie Coutteron LOI POUR LE POUVOIR D ACHAT : Rachat de jours de repos, déblocage anticipé de la participation, prime exceptionnelle... LA LOI N 2008-111 DU 8 FÉVRIER 2008 pour le pouvoir

Plus en détail

Le guide. juridique. www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN!

Le guide. juridique. www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN! Le guide juridique www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN! sommaire Contexte de l évolution de la «Loi Fillon»... 3 Comment bénéficier des avantages de la «Loi Fillon»?... La participation de

Plus en détail

Fiche pratique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS

Fiche pratique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Fiche pratique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Boite à outils - Juridique Cette fiche vous présente le régime juridique des exonérations de cotisations

Plus en détail

ALLOCATIONS CHOMAGE. Effet au 01/07/2014

ALLOCATIONS CHOMAGE. Effet au 01/07/2014 Questions sociales Note d information n 14-15 du 6 août 2014 ALLOCATIONS CHOMAGE Effet au 01/07/2014 Références Arrêté du 25 juin 2014 portant agrément de la convention du 14 mai 2014 relative à l indemnisation

Plus en détail

Heures supplémentaires

Heures supplémentaires Heures supplémentaires Présentation et évolutions des allégements Tepa La loi du 21 août 2007 en faveur du travail, de l emploi et du pouvoir d achat a créé au 1er octobre 2007, une exonération d impôt

Plus en détail

LIVRET D EPARGNE SALARIALE, Livret individuel à l entrée dans l entreprise

LIVRET D EPARGNE SALARIALE, Livret individuel à l entrée dans l entreprise LIVRET D EPARGNE SALARIALE, Livret individuel à l entrée dans l entreprise ARTICLE L.3341-6 DU CODE DU TRAVAIL Conformément à l'article L. 3341-6 du Code du travail «Tout salarié d'une entreprise proposant

Plus en détail

I ADAPTATION DU TEMPS DE TRAVAIL A LA DUREE LEGALE DE 35 HEURES. Les alinéas 6 à 9 inclus de l article 5 de l accord national sont supprimés.

I ADAPTATION DU TEMPS DE TRAVAIL A LA DUREE LEGALE DE 35 HEURES. Les alinéas 6 à 9 inclus de l article 5 de l accord national sont supprimés. ACCORD NATIONAL DU 3 MARS 2006 PORTANT AVENANT A L ACCORD NATIONAL DU 28 JUILLET 1998 MODIFIE SUR L ORGANISATION DU TRAVAIL DANS LA METALLURGIE, A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DES INGENIEURS ET CADRES

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LE COMPTE ÉPARGNE TEMPS

TOUT SAVOIR SUR LE COMPTE ÉPARGNE TEMPS CET épargne salariale TOUT SAVOIR SUR LE COMPTE ÉPARGNE TEMPS Sommaire Compte épargne temps 3 Historique 4 Mise en place 6 Alimentation 8 Utilisation 10 Optimiser le CET 14 COMPTE ÉPAR- GNE TEMPS Le Compte

Plus en détail

Le salaire des internes en DES de Médecine Générale

Le salaire des internes en DES de Médecine Générale Le salaire des internes en DES de Médecine Générale *************** «Le salaire est la contrepartie du travail fourni» Guide pratique du droit au travail, La Documentation Française. **************** (I)

Plus en détail

Réforme de la formation professionnelle

Réforme de la formation professionnelle MEDEF Social mars 2015 Réforme de la formation professionnelle Compétitivité Mobilité Employabilité Edito En 2030, près de 30 % de nos métiers auront évolué. Pour relever ce défi, la formation des femmes

Plus en détail

Comment appliquer l obligation d assurance santé en entreprise?

Comment appliquer l obligation d assurance santé en entreprise? L accord National Interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 La loi de sécurisation de l emploi du 14 juin 2013 Comment appliquer l obligation d assurance santé en entreprise? Le 1er janvier 2016 au

Plus en détail

Sommaire. L entrée en vigueur de l avenant n 21 sur les salaires minima au 1 er novembre 2013

Sommaire. L entrée en vigueur de l avenant n 21 sur les salaires minima au 1 er novembre 2013 informations sociales octobre novembre décembre 2013 Dans le cadre du mandat qu elle reçoit du FNCIP-HT, la Fédération Nationale de l Habillement informe chaque trimestre les entreprises à jour de paiement

Plus en détail

COMPLEMENTAIRES SANTE ET DEDUCTIONS SOCIALES ET FISCALES : LES MUTUELLES UMC ET FIDAL VOUS EXPLIQUENT LES CONTRATS «RESPONSABLES»

COMPLEMENTAIRES SANTE ET DEDUCTIONS SOCIALES ET FISCALES : LES MUTUELLES UMC ET FIDAL VOUS EXPLIQUENT LES CONTRATS «RESPONSABLES» COMPLEMENTAIRES SANTE ET DEDUCTIONS SOCIALES ET FISCALES : LES MUTUELLES UMC ET FIDAL VOUS EXPLIQUENT LES CONTRATS «RESPONSABLES» Le système interprofessionnel de Sécurité Sociale est obligatoire : le

Plus en détail

Contrat de prévoyance complémentaire et de retraite supplémentaire

Contrat de prévoyance complémentaire et de retraite supplémentaire Contrat de prévoyance complémentaire et de retraite supplémentaire Décret n 2012-25 du 9 janvier 2012 Circulaire du 25 septembre 2013 Circulaire du 4 février 2014 Petit Déjeuner RH CCI Maître Marie-Laure

Plus en détail

Juin. Modernisation du Marché du Travail

Juin. Modernisation du Marché du Travail Juin Modernisation du Marché du Travail 2008 les fiches argumentaires du medef Les dispositions de l accord national interprofessionnel du 11 janvier 2008, dont la mise en œuvre requiert un support législatif,

Plus en détail

Tableau comparatif des contrats d apprentissage et de professionnalisation

Tableau comparatif des contrats d apprentissage et de professionnalisation Tableau comparatif des contrats d apprentissage et de professionnalisation Attention : Ce document a été établit en juin 2015. Les informations qu il contient peuvent avoir évoluées en fonction des lois

Plus en détail

Régimes complémentaires de retraite et prévoyance

Régimes complémentaires de retraite et prévoyance Régimes complémentaires de retraite et prévoyance Textes de référence : Article L242-1 et L 871-1 du code de la Sécurité sociale. Article D242-1, R 871-1 et R 871-2 du code de la Sécurité sociale. Loi

Plus en détail

LES THÉMATIQUES - UE 35 RENNES -10 mars 2015 LES THÉMATIQUES UE 35 RENNES - 10 MARS 2015 - LA PROTECTION SOCIALE

LES THÉMATIQUES - UE 35 RENNES -10 mars 2015 LES THÉMATIQUES UE 35 RENNES - 10 MARS 2015 - LA PROTECTION SOCIALE LES THÉMATIQUES - UE 35 RENNES -10 mars 2015 Evolution des dépenses de santé IMPORTANCE DU RESTE A CHARGE DES MENAGES ET DES ORGANISMES COMPLEMENTAIRES - Déficit persistant du régime général - Augmentation

Plus en détail

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Le Pacte de responsabilité et de solidarité Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage

Plus en détail

Qu en est-il des contrats complémentaires facultatifs? Sont-ils concernés par le dispositif?

Qu en est-il des contrats complémentaires facultatifs? Sont-ils concernés par le dispositif? QUESTIONS SUR L OBJET DE LA PORTABILITE La mensualisation est-elle exclue du dispositif? L obligation de maintien de salaire à la charge de l employeur n est pas concernée : en effet, il ne s agit pas

Plus en détail

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ. Assurance maladie, maternité, décès. Direction de la sécurité sociale

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ. Assurance maladie, maternité, décès. Direction de la sécurité sociale Protection sociale Assurance maladie, maternité, décès MINISTÈRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES _ MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ _ Direction de la sécurité sociale Sous-direction de l accès

Plus en détail

REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS

REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Guide juridique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Cette fiche vous présente le régime juridique des exonérations de cotisations de sécurité sociale

Plus en détail

ANIMATION / Prévoyance

ANIMATION / Prévoyance ANIMATION / Prévoyance C5-012 Remplace C5-010 et C5-011 La mise en place de la complémentaire santé dans la branche Animation La loi du 14 juin 2013 de Sécurisation de l emploi a généralisé la couverture

Plus en détail

En collaboration avec GROUPE ACTICONSEIL. Epargne salariale, assurances, retraite collective Quelles opportunités pour votre activité?

En collaboration avec GROUPE ACTICONSEIL. Epargne salariale, assurances, retraite collective Quelles opportunités pour votre activité? HSBC Intervention du 18 janvier 2011 En collaboration avec GROUPE ACTICONSEIL Epargne salariale, assurances, retraite collective Quelles opportunités pour votre activité? Les enjeux sociaux et patrimoniaux

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 Pacte de responsabilité et de solidarité Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 1 2 Le Pacte : quels bénéficiaires? Les entreprises Toutes les entreprises, quelle que soit

Plus en détail

Groupe Crédit-Mutuel CIC

Groupe Crédit-Mutuel CIC ATELIER SOLUTION L ingénierie sociale au service des entreprises de leurs dirigeants de l expert- comptable Groupe Crédit-Mutuel CIC P.1 L ingénierie sociale au service des entreprises, de leurs dirigeants,

Plus en détail

Prévoyance et complémentaire santé : les modifications de la loi relative à la sécurisation de l emploi

Prévoyance et complémentaire santé : les modifications de la loi relative à la sécurisation de l emploi Prévoyance et complémentaire santé : les modifications de la loi relative à la sécurisation de l emploi SYNTHESE D EXPERTS Juillet 2013 SOMMAIRE 1 Généralisation de la couverture complémentaire santé...

Plus en détail

Édition du 4 mars 2011 Annule et remplace l édition précédente

Édition du 4 mars 2011 Annule et remplace l édition précédente 1 Édition du 4 mars 2011 Annule et remplace l édition précédente TOUT SAVOIR SUR LE CONTRAT D APPRENTISSAGE 2 TOUT SAVOIR SUR LE CONTRAT D APPRENTISSAGE SOMMAIRE Qui peut embaucher un apprenti et quelles

Plus en détail

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti?

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? L apprenti est un salarié à part entière. À ce titre, les lois, les règlements et la convention collective de la branche professionnelle ou de l entreprise

Plus en détail

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Dossiers réglementaires > Dossiers réglementaires > Le forfait social

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Dossiers réglementaires > Dossiers réglementaires > Le forfait social Le forfait social Textes de référence : Articles L137-15 à L. 137-17 du Code de la Sécurité sociale créés par l article 13 de la loi n 2008-1330 du 17 décembre 2008 de financement de la sécurité sociale

Plus en détail

Guide technique relatif aux contrats collectifs obligatoires complémentaires frais de santé bénéficiant d aides fiscales et sociales

Guide technique relatif aux contrats collectifs obligatoires complémentaires frais de santé bénéficiant d aides fiscales et sociales Guide technique relatif aux contrats collectifs obligatoires complémentaires frais de santé bénéficiant d aides fiscales et sociales Exonération sociale et déductibilité fiscale du financement patronal

Plus en détail

LA LETTRE DES ADHÉRENTS

LA LETTRE DES ADHÉRENTS LA LETTRE DES ADHÉRENTS NUMÉRO SPÉCIAL LOI DE FINANCES - 15 JANVIER 2014 N 2/2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2013 INTRODUCTION La loi de finances rectificative pour 2013, définitivement adoptée

Plus en détail

Réunion d informations du 12 novembre 2014. La réforme de la formation professionnelle : analyse des changements apportés par la loi du 5 mars 2014

Réunion d informations du 12 novembre 2014. La réforme de la formation professionnelle : analyse des changements apportés par la loi du 5 mars 2014 Réunion d informations du 12 novembre 2014 La réforme de la formation professionnelle : analyse des changements apportés par la loi du 5 mars 2014 Rappel Les différents taux de cotisation : - Taux légal

Plus en détail

Le cadre fiscal et social de l épargne salariale pour l épargnant

Le cadre fiscal et social de l épargne salariale pour l épargnant Janvier 2015 Le cadre fiscal et social de l épargne salariale pour l épargnant France métropolitaine et D.O.M. (hors Mayotte) BANQUE DE GRANDE CLIENTÈLE / ÉPARGNE ET ASSURANCE / SERVICES FINANCIERS SPÉCIALISÉS

Plus en détail

ACCORD DU 24 JUIN 2010

ACCORD DU 24 JUIN 2010 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA FONCTION PUBLIQUE CONVENTIONS COLLECTIVES Accord professionnel MODERNISATION DU MARCHÉ DU TRAVAIL (Portage salarial) ACCORD DU 24 JUIN 2010 RELATIF AU PORTAGE

Plus en détail

Aide au calcul de votre contribution formation 2014 (exercice 2013)

Aide au calcul de votre contribution formation 2014 (exercice 2013) Aide au calcul de votre contribution formation 2014 (exercice 2013) I. Calcul de l effectif Salariés pris en compte dans l effectif Est considérée comme salariée, toute personne ayant reçu une rémunération,

Plus en détail

La fiscalité de l épargne salariale Entreprise

La fiscalité de l épargne salariale Entreprise Epargne Entreprise DOSSIER SPÉCIAL Juridique et Fiscalité La fiscalité de l épargne salariale Entreprise Le cadre fiscal et social de l épargne salariale pour l entreprise Les versements de l entreprise

Plus en détail

Le compte épargne temps

Le compte épargne temps Le compte épargne temps La loi n 2008 789 du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail procède à une profonde clarification des modalités de mise en place

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS 5 F-16-01 N 136 du 27 JUILLET 2001 5 F.P. / 58 - F 114 INSTRUCTION DU 18 JUILLET 2001 TRAITEMENTS ET SALAIRES. ASSIETTE. REGIME D IMPOSITION DES

Plus en détail

particuliers professionnels ENTREPRISES Face à face argumenté de vente

particuliers professionnels ENTREPRISES Face à face argumenté de vente particuliers professionnels ENTREPRISES Face à face argumenté de vente La prévoyance en France La prévoyance sociale obligatoire Les couvertures complémentaires Les prestations de base, complétées par

Plus en détail

Salon des Entrepreneurs Paris 2007-14ème Édition. Entreprise individuelle ou société? Gérant minoritaire ou majoritaire? Quel statut choisir?

Salon des Entrepreneurs Paris 2007-14ème Édition. Entreprise individuelle ou société? Gérant minoritaire ou majoritaire? Quel statut choisir? Salon des Entrepreneurs Paris 2007-14ème Édition Entreprise individuelle ou société? Gérant minoritaire ou majoritaire? Quel statut choisir? Intervenants Angèle CAMUS Expert-comptable Philippe SAUZE Gan

Plus en détail

La protection sociale des professions indépendantes

La protection sociale des professions indépendantes La protection sociale des professions indépendantes Artisan Commerçant Industriel Janvier 2009 1 SOMMAIRE 1. L organisation des Régimes 2. Les cotisations 3. Les cas particuliers 4. Les formalités 5. Les

Plus en détail

Accord relatif à l activité de portage salarial

Accord relatif à l activité de portage salarial Accord relatif à l activité de portage salarial Préambule Le présent accord a pour finalité d organiser l activité de portage salarial. Les personnes portées sont titulaires d un contrat de travail conclu

Plus en détail

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33 F I C H E P R A T I Q U E N 2 R E M U N E R A T I O N E T A I D E S L I E E S A U C O N T R A T D A P P R E N T I S S A G E L apprenti est titulaire d un contrat de travail de type particulier : il est

Plus en détail

La loi, Accord National Interprofessionnel (ANI) : contenu, objectifs Crédit Mutuel Groupama MAAF

La loi, Accord National Interprofessionnel (ANI) : contenu, objectifs Crédit Mutuel Groupama MAAF Mot d accueil Sommaire La loi, Accord National Interprofessionnel (ANI) : contenu, objectifs Crédit Mutuel Groupama MAAF La complémentaire santé : des échéances différentes selon les métiers Harmonie Mutuelle

Plus en détail

L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE

L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE L ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE La Loi n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi a été publiée au Journal officiel

Plus en détail

MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale

MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n o 3257 Convention collective nationale IDCC : 1601. BOURSE (3 e édition. Juin 2004) ACCORD DU 8 JUILLET 2005

Plus en détail

Nouveautés au 1er janvier 2015

Nouveautés au 1er janvier 2015 Nouveautés au 1er janvier 2015 Urssaf.fr vous propose une présentation générale des principales dispositions de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015 *, de la loi de finances pour 2015**

Plus en détail

CCBMAD - FICHE PRATIQUE N 1

CCBMAD - FICHE PRATIQUE N 1 CCBMAD - FICHE PRATIQUE N 1 COMPLEMENTAIRE SANTE (MUTUELLE) Le Texte : Avenant n 2/2011 du 12 juillet 2011 agréé le 18 novembre 2011 par arrêté paru au JO le 29 novembre 2011 - étendu le par arrêté paru

Plus en détail

Les conséquences du décret du 9 janvier 2012 relatif au caractère collectif et obligatoire des garanties de protection sociale complémentaire

Les conséquences du décret du 9 janvier 2012 relatif au caractère collectif et obligatoire des garanties de protection sociale complémentaire Les conséquences du décret du 9 janvier 2012 relatif au caractère collectif et obligatoire des garanties de protection sociale complémentaire 0 Contributions patronales de prévoyance complémentaire et

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3255 Convention collective nationale IDCC : 1619. CABINETS DENTAIRES ACCORD DU

Plus en détail

Épargne salariale et actionnariat salarié : des outils de rémunération globale

Épargne salariale et actionnariat salarié : des outils de rémunération globale INTRODUCTION Épargne salariale et actionnariat salarié : des outils de rémunération globale 1 Les différents dispositifs d épargne salariale sont généralement présentés en plusieurs strates, auquel il

Plus en détail

La rémunération de l apprenti :

La rémunération de l apprenti : F I C H E P R A T I Q U E N 2 R E M U N E R A T I O N E T A I D E S L I E E S A U C O N T R A T D A P P R E N T I S S A G E L apprenti est titulaire d un contrat de travail de type particulier : il est

Plus en détail

LETTRE D INFO SOCIAL

LETTRE D INFO SOCIAL & Salmon & Associés AVOCATS Droit immobilier Droit de la construction Droit commercial Droit de la famille Droit du travail Jean-Jacques SALMON Philippe SALMON Christine BAUGE David ALEXANDRE AUDIT EXPERTISE

Plus en détail

Moyens de déclaration

Moyens de déclaration Moyens de déclaration Obligation de déclaration et de paiement par voie dématérialisée L obligation de payer exclusivement par virement bancaire : Les entreprises ou établissements d'une même entreprise,

Plus en détail

LE COMPTE EPARGNE TEMPS

LE COMPTE EPARGNE TEMPS STATUT LE COMPTE EPARGNE TEMPS Références : Décret 2004-878 du 26 août 2004, modifié par le décret 2010-531 du 20 mai 2010 ; Circulaire ministérielle N10-007135-D du 31 mai 2010 (annexe 1). Les règles

Plus en détail

GUIDE DE LA PORTABILITE

GUIDE DE LA PORTABILITE GUIDE DE LA PORTABILITE Article 14 de l Accord National Interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2008 Présentation du dispositif de Portabilité et Répercussions sur vos contrats Complémentaires Santé / Prévoyance

Plus en détail

LETTRE CIRCULAIRE n 2015 0000045

LETTRE CIRCULAIRE n 2015 0000045 LETTRE CIRCULAIRE n 2015 0000045 GRANDE DIFFUSION Réf Classement 1;010;04 Montreuil, le 12/08/2015 12/08/2015 DIRECTION DE LA REGLEMENTATION DU RECOUVREMENT ET DU SERVICE SOUS DIRECTION REGLEMENTATION

Plus en détail

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME ENTREPRISES, INVESTISSEZ DANS VOTRE AVENIR AVEC LA FORMATION PROFESSIONNELLE. FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME 1 SOMMAIRE INTRODUCTION

Plus en détail

Pour en savoir plus : http://www.cabinetfeurgard.com/_infos/dossiers/article.asp?rub=social&sousrub=ct2&art=k4_5380587

Pour en savoir plus : http://www.cabinetfeurgard.com/_infos/dossiers/article.asp?rub=social&sousrub=ct2&art=k4_5380587 L environnement social de votre entreprise va être profondément modifié dans les six prochains mois. Nous souhaitons vous en parler et vous expliquer ces nouvelles mesures et leurs impacts. La mutuelle

Plus en détail

Diane Patrimoine. L épargne salariale : outil d optimisation et de défiscalisation de la rémunération. Diane Patrimoine 1

Diane Patrimoine. L épargne salariale : outil d optimisation et de défiscalisation de la rémunération. Diane Patrimoine 1 Diane Patrimoine L épargne salariale : outil d optimisation et de défiscalisation de la rémunération Diane Patrimoine 1 Sommaire : Les dispositifs d épargne salariale et leurs principaux avantages Une

Plus en détail

Modèle de décision unilatérale mettant en place un régime complémentaire frais de santé

Modèle de décision unilatérale mettant en place un régime complémentaire frais de santé Modèle de décision unilatérale mettant en place un régime complémentaire frais de santé L entreprise Forme juridique, au capital de dont le siège est à Code NAF n SIRET Effectif salarié : Représentée par

Plus en détail

Le contrat de professionnalisation à l Université Paul Sabatier GUIDE DES STAGIAIRES DE LA FORMATION CONTINUE MISSION FORMATION «POLE ALTERNANCE»

Le contrat de professionnalisation à l Université Paul Sabatier GUIDE DES STAGIAIRES DE LA FORMATION CONTINUE MISSION FORMATION «POLE ALTERNANCE» GUIDE DES STAGIAIRES DE LA FORMATION CONTINUE Le contrat de professionnalisation à l Université Paul Sabatier MISSION FORMATION CONTINUE ET APPRENTISSAGE «POLE ALTERNANCE» LE CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION

Plus en détail

Portage salarial : effets de l ordonnance n 2015-380 du 2 avril 2015

Portage salarial : effets de l ordonnance n 2015-380 du 2 avril 2015 CIRCULAIRE N 2015-10 DU 11 JUIN 2015 Direction des Affaires Juridiques INSX011-ACE Titre Portage salarial : effets de l ordonnance n 2015-380 du 2 avril 2015 Objet Suppression de l attestation spécifique

Plus en détail

Complémentaire santé PQSR (Pas de Question Sans Réponse) Questions sur la négociation de l accord :

Complémentaire santé PQSR (Pas de Question Sans Réponse) Questions sur la négociation de l accord : Complémentaire santé PQSR (Pas de Question Sans Réponse) Date de création : 31/03/2014 Date de mise à jour : 25/09/2014 SOMMAIRE : Questions sur la négociation de l accord : LEGENDE : rouge : question

Plus en détail

AGECFA - VOYAGEURS GUIDE DU CONGE DE FIN D ACTIVITE

AGECFA - VOYAGEURS GUIDE DU CONGE DE FIN D ACTIVITE AGECFA - VOYAGEURS GUIDE DU CONGE DE FIN D ACTIVITE SOMMAIRE 04 Introduction OBJET FINANCEMENT FONCTIONNEMENT 10 Les entreprises et le Congé de Fin d Activité ADHeSION à L AGECFA-Voyageurs PERSONNEL AFFILIe

Plus en détail

LES STAGIAIRES. 1. Qui sont les «stagiaires» au sens de la réglementation?

LES STAGIAIRES. 1. Qui sont les «stagiaires» au sens de la réglementation? LES STAGIAIRES 1. Qui sont les «stagiaires» au sens de la réglementation? La loi relative à l enseignement supérieur a défini enfin ce qu est un stage en milieu professionnel: il s agit d une «période

Plus en détail

La lettre du. Les évolutions du régime de prévoyance

La lettre du. Les évolutions du régime de prévoyance La lettre du N 12 Novembre 2011 Les évolutions du régime de prévoyance Depuis l accord initial du 19 mars 2003 qui a mis en place un régime de prévoyance pour la branche du commerce de détail de l habillement

Plus en détail

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A Dossier retraite Mise à jour : 10/03/2014 Vos ressources De quelles ressources disposerez-vous lors de votre départ en retraite? Elles sont de 5 natures : - La retraite sécurité sociale dite retraite de

Plus en détail

LETTRE CIRCULAIRE N 2008-081

LETTRE CIRCULAIRE N 2008-081 Montreuil, le 16/10/2008 ACOSS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION DU RECOUVREMENT ET DU SERVICE DIRRES LETTRE CIRCULAIRE N 2008-081 OBJET : Loi n 2008-596 du 25 juin 2008 portant modernisation du marché du

Plus en détail

ACCORD DU 24 MAI 2011

ACCORD DU 24 MAI 2011 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3085 Convention collective nationale IDCC : 16. TRANSPORTS ROUTIERS ET ACTIVITÉS AUXILIAIRES DU TRANSPORT ACCORD DU 24

Plus en détail

REGLEMENT MUTUALISTE DE LA MUTUELLE D ARGENSON ET DES FONCTIONNAIRES DE L ENSEIGNEMENT PUBLIC (Article 4 des Statuts) TITRE I

REGLEMENT MUTUALISTE DE LA MUTUELLE D ARGENSON ET DES FONCTIONNAIRES DE L ENSEIGNEMENT PUBLIC (Article 4 des Statuts) TITRE I REGLEMENT MUTUALISTE DE LA MUTUELLE D ARGENSON ET DES FONCTIONNAIRES DE L ENSEIGNEMENT PUBLIC (Article 4 des Statuts) Siège Social : 7/9 Villa de Lourcine 75014 PARIS. TITRE I DISPOSITIONS GENERALES Article

Plus en détail

Loi n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l emploi

Loi n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l emploi Loi n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l emploi Généralisation de la complémentaire santé pour les salariés Portabilité des droits www.harmonie-mutuelle.fr L accès aux soins pour

Plus en détail

ANIMATION / Actualités conventionnelles

ANIMATION / Actualités conventionnelles ANIMATION / Actualités conventionnelles A1-116 Signature de l avenant n 154 du 19/05/2015 Relatif a la complémentaire santé Avenant applicable au 1 er janvier 2016 Commentaires : La loi du 14 juin 2013

Plus en détail

25 MARS 2014 N 45 JANVIER FÉVRIER 2014 LES NOUVELLES DU DROIT SOCIAL EN BREF DOSSIER / LA COUVERTURE COMPLÉMENTAIRE DES FRAIS DE SANTÉ EN ENTREPRISE

25 MARS 2014 N 45 JANVIER FÉVRIER 2014 LES NOUVELLES DU DROIT SOCIAL EN BREF DOSSIER / LA COUVERTURE COMPLÉMENTAIRE DES FRAIS DE SANTÉ EN ENTREPRISE DOSSIER / LA COUVERTURE COMPLÉMENTAIRE DES FRAIS DE SANTÉ EN ENTREPRISE PAGE 2 L ACTUALITÉ DU DROIT SOCIAL COLLECTIF ET INDIVIDUEL N 45 JANVIER FÉVRIER 2014 LES NOUVELLES DU DROIT SOCIAL EN BREF Réintégration

Plus en détail

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Dossiers réglementaires > Dossiers réglementaires > L'intéressement

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Dossiers réglementaires > Dossiers réglementaires > L'intéressement L'intéressement Textes de référence : Loi n 2001-152 du 19 /02/2001 Lettre circulaire Acoss n 2001-056 du 10 avril 2001 rappelant les modifications apportées aux mécanismes de l épargne salariale Circulaire

Plus en détail

L indispensable à la croissance de votre entreprise LE VRP MULTICARTE! Petit aujourd hui forcément grand demain CCVRP

L indispensable à la croissance de votre entreprise LE VRP MULTICARTE! Petit aujourd hui forcément grand demain CCVRP CCVRP 7 et 9 rue Frédérick-Lemaître 75971 PARIS CEDEX 20 Téléphone : 01 40 33 77 77 Télécopie : 01 47 97 75 44 Site : www.ccvrp.com Mail : accueil@ccvrp.com Petit aujourd hui forcément grand demain Organisme

Plus en détail

Fédération Nationale de l Habillement MAJ : juin 2015 Service social

Fédération Nationale de l Habillement MAJ : juin 2015 Service social La portabilité de la couverture prévoyance Evolution au 1 er juin 2015 1. Qui sont les bénéficiaires de la portabilité?... 3 2. Quelle est la durée du maintien des garanties?... 3 3. A quel moment cesse

Plus en détail

Vos contacts GUIDE DE L EMPLOYEUR. Régime d assurance complémentaire Santé

Vos contacts GUIDE DE L EMPLOYEUR. Régime d assurance complémentaire Santé Vos contacts Pour tous renseignements ou questions relatives : aux cotisations : contacter votre caisse de MSA, pour toute autre question : contacter l ANIPS au 09 69 32 34 27 (numéro non surtaxé). de

Plus en détail

Projet de décision unilatérale instituant (ou régularisant) un régime collectif complémentaire obligatoire couvrant le risque

Projet de décision unilatérale instituant (ou régularisant) un régime collectif complémentaire obligatoire couvrant le risque Papier Sté Date : Projet de décision unilatérale instituant (ou régularisant) un régime collectif complémentaire obligatoire couvrant le risque La direction de l entreprise : Dont le siège social est situé

Plus en détail

Fiche conseil DIRIGEANT : Quel statut social choisir? Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions :

Fiche conseil DIRIGEANT : Quel statut social choisir? Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions : DIRIGEANT : Quel statut social choisir? Fiche conseil Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions : Certifié ISO 9001 Comptables Fiscales Juridiques, Sociales, de

Plus en détail

MODE D EMPLOI CONTRAT D APPRENTISSAGE

MODE D EMPLOI CONTRAT D APPRENTISSAGE MODE D EMPLOI CONTRAT D APPRENTISSAGE Mise à jour : 02/03/15 1 CONDITIONS GENERALES POUR ETRE APPRENTI p. 2 2 - ENREGISTREMENT DU CONTRAT p. 2 3 DEFINITION DU CONTRAT D APPRENTISSAGE p. 5 4 - EXECUTION

Plus en détail

METTRE EN PLACE UN CONTRAT COLLECTIF D ENTREPRISE

METTRE EN PLACE UN CONTRAT COLLECTIF D ENTREPRISE GUIDE PRATIQUE DE L ASSURANCE COLLECTIVE METTRE EN PLACE UN CONTRAT COLLECTIF D ENTREPRISE A moins qu'elles ne soient instituées par des dispositions législatives ou réglementaires, les garanties collectives

Plus en détail

La Lettre COFIGE Patrimoine Octobre 2013 - N 12. Projet de loi de finances 2014 Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2014

La Lettre COFIGE Patrimoine Octobre 2013 - N 12. Projet de loi de finances 2014 Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2014 Madame, Monsieur, Le projet de loi de finances pour 2014 a été présenté en Conseil des ministres le 25 septembre. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 a été quant à lui rendu

Plus en détail

Loi n 2011-893 du 28 Juillet pour le développement de l alternance et la sécurisation des parcours professionnels

Loi n 2011-893 du 28 Juillet pour le développement de l alternance et la sécurisation des parcours professionnels Loi n 2011-893 du 28 Juillet pour le développement de l alternance et la sécurisation des parcours professionnels La loi n 2011-893 du 28 juillet 2011 comporte différentes mesures visant notamment à développer

Plus en détail

Les fiches thématiques Optimisation professionnelle Les mécanismes d épargne salariale

Les fiches thématiques Optimisation professionnelle Les mécanismes d épargne salariale Les fiches thématiques Optimisation professionnelle Les mécanismes d épargne salariale Il existe trois mécanismes d épargne salariale : La Participation : La participation des salariés aux résultats de

Plus en détail

Réformes socio-économiques

Réformes socio-économiques Réformes socio-économiques Le 27 novembre 2011, suite à la dégradation de la note belge par l agence Standard & Poor s, les six partis ont conclu, dans l urgence, un accord sur le budget et sur la réforme

Plus en détail