Focus Salon Nouvelle configuration pour ENOVA Paris

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1 N 8 Septembre 2013 ÉLECTRONIQUE MESURE VISION PHOTONIQUE RF HYPER Tendances et marché Innovation Vers un renforcement de la valorisation économique des brevets issus de la recherche française Actus produits La démocratisation de la conception de systèmes embarqués Traitement d images en temps réel embarqué : nouvelle caméra GigEpro Tribune Techno Tendances et marché Avis d experts Créer ne demande pas d instruments. Serge Lutens Fibres optiques pour passagers aériens La profession d ingénieur se sort plutôt bien de la crise Comment EDF R&D rénove son laboratoire d'essais machines tournantes Focus Salon Nouvelle configuration pour ENOVA Paris Rencontres, conférences et animations autour de 3 univers où l innovation est reine!

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3 Édito 16 janvier 1991 : sans le savoir, le monde entier découvre «l embarqué», avec le début de la guerre du Golfe et les images des frappes chirurgicales des avions de la coalition bombardant l Irak. Tout comme l ordinateur à ses débuts, les systèmes embarqués sont passés d applications purement militaires à une utilisation grand public. Aujourd hui chaque appareil électronique mobile en possède un. Les systèmes embarqués sont l objet de toutes les attentions. Les concepteurs l ont bien compris en standardisant la conception grâce à du matériel reconfigurable. Les produits sont ainsi développés 2 à 3 fois plus vite, la démocratisation est en route! Que ce soit dans les pôles de compétitivité, dans les SATT ou bien dans les entreprises, l objectif est donc bien d optimiser le cycle de vie de l innovation. Elle est le cœur de la création de valeur et indispensable au développement des entreprises et de leur compétitivité. Paradoxalement, il est certains secteurs ou créer ne requiert pas d instruments, tout comme nous le prouve Serge Lutens. Mais la concrétisation a besoin de la technologie, qui permet de rendre l impossible possible. Et la mesure et le contrôle deviennent également indispensables. Et c est ici que la métrologie entre en scène, et veut évoluer de l instrument de mesure à la mesure. La préoccupation doit aller bien au-delà du seul contrôle de l instrument, elle doit porter aussi sur le process engendré derrière, et être présente au cœur des métiers industriels. Par exemple pour les technologies lasers, où nous découvrirons une application qui permet de l analyse insitu, de multiplier les mesures en un temps restreint là où les prélèvements, transports et analyses en laboratoire étaient obligatoires auparavant. La restauration et préservation du Patrimoine y ont beaucoup gagné. Embarqué, Mesure, Métrologie, Laser ou encore fibre optique, autant de technologies que vous présenteront les quelque 400 exposants d ENOVA Paris, le salon des technologies de l innovation pour la recherche et l industrie, durant 3 jours, du 8 au 10 octobre à Paris. Outre l exposition, deux congrès et plusieurs cycles de conférences, véritables indicateur du secteur, rythmeront cette manifestation. Sans oublier les Trophées de l Innovation, auxquels participent plusieurs dizaines de sociétés cette année. Nous vous remercions pour votre fidélité à notre magazine, et dans l attente de vous accueillir à ENOVA Paris, nous vous souhaitons une bonne lecture. Thierry GUERMONPREZ, Directeur de la publication Sommaire 3 Tendances et marché P. 4 Démocratisation de la conception de systèmes embarqués Le marché des systèmes de vision à horizon 2018 La profession d ingénieur se sort plutôt bien de la crise. Techno P. 8 L apport de l imagerie 3D dans les CND Nouvelle solution de réalité virtuelle Le laser au cœur des matériaux et au service du Patrimoine Fibres optiques pour passagers aériens Tribune P questions à Pierre Gattaz Créer ne demande pas d instruments. Serge Lutens Focus salon P. 17 L'alliance des technologies de l innovation pour la recherche et l industrie Avis d experts P. 20 La «métrologie» devient la «Lean Métrologie»! Supply-chain sous surveillance : Science fiction ou réalité? Comment EDF R&D rénove son laboratoire d'essais machines tournantes Innovation P. 23 Vers un renforcement de la valorisation économique des brevets issus de la recherche française Laser bas bruit haute cohérence Fibre optique polarisante La stratégie de Minalogic d ici 2018 : passer de l usine à projets à l usine à produits innovants Actus produits P. 27 Surveillance des produits thermosensibles en laboratoire : la solution JRI adaptée au Laboratoire Cerba, JRI Raccordement de puissance à ressort Push-Lock jusqu à 41 A au pas de 7,5 mm, Phoenix Contact Traitement d images en temps réel embarqué : nouvelle caméra GigEpro, NET New Electronic Technology France La vision en couleur du capteur VISOR, SensoPart France Deux caméras numériques aux standards USB 3.0, GigE, FireWire, USB 2.0 et Camera Link, Point Grey Research Inc. Vie des entreprises P. 30 Azur Light Systems : des lasers à fibre innovants pour des applications industrielles, scientifiques ou bio-médical Le LNE accompagne les industriels pour la déclaration obligatoire des nanomatériaux Lancement d un grand programme de R&D d un investissement global de 37 millions d euros pour les applications du médical et du lighting, IPDIA Dewefrance présente le fonctionnement et les applications de ses appareils de mesure Vie de la profession P. 32 Congrès International de Métrologie Gilles Rizzo devient délégué général du Sitelesc et du Gixel Les actualités du syndicat SIMTEC LEA Valley présente les bases du Campus de l'électronique des Pays de la Loire Les secteurs de la mesure et du contrôle s impliquent encore plus dans la campagne Productivez! Quel est le bon cap pour l Electronique? L engagement qualité du SPDEI EPIC adopt a classroom Objectifs du pôle de compétitivité OPTITEC à horizon N 8 - Septembre GL events Exhibitions 24, rue Saint Victor PARIS - France - Tél. : +33 (0) Fax : +33 (0) Directeur de la publication : Thierry Guermonprez - Communication/Rédaction : Laurène de la Chapelle, Valérie Moullec Houdret - Crédits photos : APFoucha, Fotolia, National Instruments, Thales, Patrice Nagel, Ling Fei, 2013 SensoPart Industriesensorik GmbH, Gottenheim - Publicité : Guillaume Dodeman, Annie Marché Mouroux - Annonceurs : ALTRICS, ATD ELECTRONIQUE, CONGRES FIBRES OPTIQUES, CONGRES INTERNATIONAL DE METROLOGIE, CONTRÔLES ESSAIS MESURES, DEL, ELECTRONIQUE MAG, EUROCIRCUITS, IFTEC, MACH PRO, NET NEW ELECTRONIC TECHNOLOGY, PHOENIX, W TECH - Création et réalisation : Alain Roudot (etc.) - Impression : Imprimerie Ferréol exemplaires.

4 4 Tendances et marché La démocratisation de la conception de systèmes embarqués Bon nombre d équipes de conception préfèrent désormais, aux grandes équipes spécialisées, de plus petits groupes chargés de concrétiser leur expertise métier en innovation. En adoptant une approche basée plate-forme, le fabricant de dispositifs médicaux KCBioMedix a pu concrétiser son idée de tétine informatisée en moins d'un mois. Nous vivons dans un monde où les technologies se démocratisent très vite. En l espace de quelques dizaines d années seulement, les ordinateurs sont passés du statut de matériels de recherche coûteux et accessibles seulement à quelques privilégiés, à des assistants personnels omniprésents. Le GPS est passé d une technologie purement militaire à un composant présent sur presque chaque appareil électronique mobile, ou pour être plus imagé, d une solution servant initialement à localiser les missiles à un moyen, pour tous, de trouver le restaurant le plus proche! Un tournant dans la constitution des équipes de conception de systèmes embarqués Nous notons le même genre de démocratisation dans la conception des systèmes embarqués. Pour bien comprendre ce changement d orientation, il est utile d examiner la structure type des équipes de conception ainsi que la façon dont cette structure évolue en fonction des demandes du marché et des améliorations apportées aux technologies de conception de systèmes. Habituellement, les équipes de conception de systèmes embarqués se composent d ingénieurs spécialisés en matériels, en logiciels et en mécanique, guidés par un ou plusieurs experts métier. Ces experts métier dirigent l équipe de conception en s appuyant sur leurs connaissances approfondies d un sujet donné comme les thérapies médicales, l exploration pétrolière ou la surveillance de systèmes. La réussite de chaque conception dépend directement du transfert des idées des experts métier aux ingénieurs de l équipe qui possèdent les connaissances spécialisées nécessaires pour utiliser les chaînes d outils standard afin de concevoir des systèmes embarqués. Étant donné que les experts métier sont souvent peu familiarisés avec l ensemble des outils requis pour concevoir des systèmes embarqués complexes, ces outils représentent une barrière entre l expertise nécessaire à l application et le produit final, ce qui freine l innovation en rallongeant les cycles de conceptions nécessaires à l élaboration d un produit innovant et donc le temps de mise sur le marché du produit final. Un autre cas est encore plus significatif quand les experts métier ne sont pas accompagnés d une équipe de conception et ne sont alors pas en mesure de convertir leurs idées en solutions concrètes. Ces complexité et fragmentation des outils de conception de systèmes embarqués nécessitant d importantes équipes d experts en mise en oeuvre de ces outils limitent également l émergence de nouveaux systèmes embarqués. Exemple industriel : mise sur le marché de dispositifs médicaux innovants La société KCBioMedix illustre ce changement. Spécialisée en matériel médical pour couvrir les problèmes très répandus de nutrition parmi les prématurés, KCBioMedix a mis au point un produit nommé NTrainer System, qui consiste en une tétine informatisée capable d aider les médecins à estimer la capacité d un nourrisson à se nourrir et qui apprend aussi aux bébés à téter. En temps que start-up, la société possédait une petite équipe et envisageait d externaliser la réalisation de la conception. Cependant, afin de réduire les coûts, raccourcir le temps de développement et appliquer directement leurs connaissances approfondies en neuroscience et en thérapie de stimulation ororythmique, les membres de l équipe décidèrent d effectuer la conception en interne. En adoptant une approche matérielle et logicielle basée plate-forme et en évitant les efforts de conception bas niveau, la société KCBioMedix a permis de faire évoluer leur conception plus rapidement avec une implication plus directe des experts métier. Au final, le temps de développement est passé de quatre mois à quatre semaines uniquement, soit un gain estimé de dollars.

5 5 L'innovation dans les systèmes embarqués passe par la simplification des outils de conception et la réduction des équipes. Vers des plates-formes matérielles et logicielles intégrées Comment KCBioMedix a pu accélérer le développement de son système NTrainer en mettant au point directement un système embarqué spécifique sans faire appel à une grande équipe de conception spécialisée? La solution a consisté en l utilisation de plates-formes matérielles et logicielles intégrées qui sont composées d éléments standard personnalisables. En adoptant une approche basée plate-forme, les concepteurs de systèmes embarqués peuvent en effet se concentrer sur la conception, le prototypage et le déploiement rapide d algorithmes plutôt que sur la complexité artificielle des éléments matériels et logiciels eux-mêmes. Matériels sur étagère reconfigurables Le premier élément essentiel dans les plates-formes matérielles et logicielles intégrées est le matériel sur étagère reconfigurable. Historiquement, un grand nombre d équipes de systèmes embarqués ont investi dans des architectures personnalisées coûteuses et chronophages pour satisfaire les besoins draconiens des applications. Des architectures hétérogènes reconfigurables basées sur la combinaison de microprocesseurs embarqués, de logique programmable et d E/S, sont capables de satisfaire les exigences en matière de connectivité, de performances et d évolutivité d un grand nombre d applications, et sont désormais disponibles dans de nombreux facteurs de forme, qu il s agisse de systèmes embarqués durcis sur étagère ou d ordinateurs monocarte ou encore de SoC (systèmes sur une puce). Lorsqu elles font appel à une plateforme logicielle et matérielle intégrée, ces architectures permettent la réutilisation d IP entre le prototypage et le déploiement, ce qui facilite le portage du code avec un minimum d efforts. Pour les experts métier, la combinaison des capacités et de la disponibilité du matériel sur étagère permet d éviter une conception matérielle chronophage, une externalisation onéreuse, et l implication de grandes équipes qui les éloignent de leurs conceptions. E/S interchangeables et écosystèmes Un autre élément fondamental des plates-formes matérielles et logicielles intégrées sont les E/S interchangeables. Les platesformes qui intègrent des E/S interchangeables n offrent pas seulement la souplesse et la possibilité d être réutilisées afin qu un système puisse servir pour un grand nombre de solutions différentes, chacune avec leur propre jeu d E/S, mais elles permettent aussi la création d un écosystème d E/S sur étagère personnalisées. Ces écosystèmes sont essentiels pour étendre les capacités des plates-formes embarquées, ce qui aide les experts métier à accéder à toute une gamme d E/S spécialisées, de bus industriels, et d autres signaux et matériels sans avoir recours à une conception personnalisée. Logiciels de conception de systèmes haut niveau Un troisième élément essentiel des plates-formes logicielles et matérielles intégrées est l utilisation d un logiciel de conception de systèmes haut niveau. Ce genre d outil permet de faire abstraction de l intégration des composants de l architecture système et des E/S pendant le processus de développement afin d améliorer la productivité et d affranchir les concepteurs de systèmes de la gestion des détails de mise en oeuvre bas niveau comme la communication entre éléments, les appels du système d exploitation, le cadencement du système et la connexion aux E/S. En outre, le haut niveau d abstraction d un logiciel de conception aboutit à des descriptions concises du comportement fonctionnel et facilite la réutilisation du code malgré d éventuels changements de matériel ou d interfaces de communication. Utilisés pour développer des systèmes embarqués basés sur des architectures hétérogènes, les outils de conception de systèmes haut niveau peuvent faire abstraction des architectures de chaque élément de calcul comme les FPGA et offrent un modèle de programmation uniforme que les experts métier peuvent utiliser en profitant des capacités des différents éléments. Au final, ces outils et l approche basée plate-forme qu ils permettent, simplifient de façon considérable le processus de conception et aident les experts métier à jouer un rôle plus important dans la concrétisation de leurs idées. Experts métier et réorganisation de la conception de systèmes embarqués La société KCBioMedix est un bon exemple de la démocratisation et des avantages économiques de la conception de systèmes embarqués basés plate-forme. De même, une récente étude plus généraliste conduite par le groupe Wilson Research a démontré que les sociétés qui utilisent cette approche ont sorti leurs produits sur le marché, deux fois plus vite et avec des équipes trois fois plus petites par rapport aux sociétés qui suivent une approche de conception traditionnelle. Rendue possible par la combinaison d experts métier et de plates-formes logicielles et matérielles intégrées, une grande variété de systèmes embarqués spécialisés ont ainsi été ou sont en cours de développement. Cela représente une grosse partie du marché même si les avantages se réduisent pour les systèmes embarqués produits en masse dont les coûts peuvent être optimisés avec une approche classique. Tout comme dans les premiers jours du développement de l ordinateur personnel, nous commençons seulement à voir dans quelle mesure la conception embarquée au niveau système sera démocratisée dans la prochaine décennie. Les équipes qui adoptent une approche de conception de systèmes basée plateforme favorisant de plus petites équipes de développement, un temps de mise sur le marché réduit, et des conceptions véritablement innovantes nourries par les experts métier, resteront compétitives. D autres verront leurs conceptions remises en cause au fur et à mesure qu elles feront face à une concurrence féroce ainsi qu à des coûts de conception élevés résultant de trop grandes équipes qui utilisent des outils fragmentés. En adoptant une approche basée plate-forme, les concepteurs de systèmes embarqués ont la possibilité de passer plus de temps à développer une IP innovante et moins de temps sur des détails de mise en oeuvre bas niveau. Source : Rapport d étude 2013 sur les systèmes embarqués de National Instruments

6 6 Tendances et marché Le marché des systèmes de vision à horizon 2018 Deux milliards de systèmes de vision industriels pourraient être vendus en 2018 Telle est la prévision réalisée par la société d études de marché Yole Développement dans le rapport qu elle vient de finaliser et intitulé Machine Vision Technology & Market Trends. Rapport au sein duquel elle propose un nouveau découpage du marché, qui croise critères techniques et applicatifs. Estimant que le marché des systèmes de vision industriels est complexe, fragmenté et composé d une myriade de niches, Yole Developpement a en effet tenté de clarifier la segmentation de ce secteur d activité en croisant critères techniques, comme la finesse des détails à analyser et la vitesse d inspection, et critères d utilisation, qui dépendent du niveau de personnalisation du système par l utilisateur. Il en résulte une description en neuf groupes distincts, homogènes, séparés en deux grandes Segmentation du marché de la vision, selon Yole Exemple de caméra de contrôle industrielle intelligente, la gamme Impact de la société française Easycontrol. catégories : les systèmes de vision utilisés dans des unités de fabrication, et ceux mis en œuvre ailleurs. Pour les premiers (systèmes de vision industriels pour l'inspection, la détection, la métrologie, l'analyse 3D ), le marché est en croissance de 8%, tiré par la multiplication des applications simples. Pour les systèmes utilisés hors des usines, Yole note une croissance vive, d environ 15% par an en moyenne sur les cinq prochaines années, due essentiellement aux systèmes de surveillance haut de gamme connectés à Internet (caméras IP), aux systèmes de reconnaissance automatique de plaques minéralogiques (systèmes LPR, Licence Plate Recognition) et aux systèmes de sécurité embarqués dans les véhicules (les caméras de recul notamment). Source : François Gauthier, Directeur de publication, L Embarqué

7 7 La profession d ingénieur se sort plutôt bien de la crise Ingénieurs et scientifiques de France (CNISF) vient de publier la 24e mouture de son Observatoire des ingénieurs. Plus de réponses au questionnaire ont été récoltées au cours du premier trimestre 2013, ce qui donne une vision représentative de la profession, qui comprend à fin 2012 près de ingénieurs de moins de 65 ans, 18% sont des femmes, 58 % ont moins de 40 ans, 92% ont obtenu leur diplôme en formation initiale et 39% ont au moins un autre diplôme Une fonction «R&D et conception» centrale Comme en 2011, 40% des ingénieurs ont été recrutés dans des fonctions liées aux études, à la recherche et à la conception, activités très liées à l innovation, aux nouveaux produits, etc C est donc encourageant pour l avenir, même si le nombre de recrutements est inférieur de 7,6% à celui de Systèmes d information 16,4% Production et fonctions connexes Commercial, Marketing 9% 21% 35% Etudes, recherche et conception Des emplois qui se retrouvent à 47,8 % dans l industrie, 43,9 % dans le tertiaire, et 6,1 % dans la construction. La principale difficulté des employeurs lors du recrutement est de trouver des ingénieurs d études, catégorie citée dans 61 % des cas, et des experts dans 52 %. Un investissement élevé et stable des ingénieurs sur les diverses dimensions de l innovation 65% participent à des réflexions à moyen terme sur de nouveaux produits, process ou services 64% identifient une politique de veille concurrentielle et stratégique dans leurs entreprises Répartition de leurs interventions : 45% entre la conception de nouveaux produits et 36% de nouveaux services Les démarches innovantes favorisent la politique salariale La politique salariale favorise les ingénieurs impliqués dans les démarches innovantes et le salaire des ingénieurs croit de façon continue avec le nombre de pratiques innovantes qu ils mettent en œuvre. En moyenne, 1 ingénieur sur 12 a créé ou repris une entreprise. C est 1 sur 5 chez les plus de 45 ans. Par contre, un point noir, 21% des jeunes diplômés étaient encore en recherche d emploi 6 mois après leur sortie d école en 2012 (vs 18% en 2011). Une situation qu il faut toutefois relativiser, pour l ensemble des tranches d âge, seulement 4% étaient au chômage (3,5% en 2011). Il est vrai que le recrutement d ingénieurs régresse de 7%, dont 80% employés sur le territoire national. Une profession d ingénieur qui s exporte bien puisque la part des ingénieurs travaillant hors de France est passée de 7% en 2000 à 15,5% en Le pays qui attire le plus les ingénieurs français est la Suisse (11,2%), suivi par les Etats-Unis (10,9%) et l Allemagne (9,5%). Notons que la Chine attire 4,8% des expatriés et le reste de l Asie 5,6%. Pour en savoir plus sur l Observatoire des ingénieurs :

8 8 Techno L apport de l imagerie 3D dans les Contrôles Non Destructifs Dés les années 1970, le monde du CND découvrait la troisième dimension. En effet, sous l impulsion de quelques pionniers, tel Paul Smigielski ou Jean Louis Tribillon, l holographie qui n avait d intérêt pour le contrôle que sous la forme interférométrique permettait de voir les défauts sur des images virtuelles en 3D. Mais une fois ces images acquises, le CNDiste se dépêchait d en réaliser une photo 2D pour en garder la mémoire. ASTRIUM était dans cette mouvance. Aujourd hui ASTRIUM met en œuvre de nombreuses techniques pour garantir ou expertiser des technologies qui font largement appel aux matériaux composites. Que cela soit pour les techniques R X, ultrasonore, optique, voire l étanchéité, nous utilisons l imagerie 3 D. Toutes les dernières générations de procédés et techniques de Contrôle Non Destructif mettent en œuvre ce procédé. Ainsi la Tomographie RX permet de visualiser la constitution interne et les singularités incluses dans le volume virtuel (image 3D) représentatif de l objet à contrôler. Des coupes peuvent être extraites en tous lieux. D autre part les représentations volumiques en semi transparence permettent de visualiser les singularités en lieu et place au sein de l objet, facilitant ainsi la compréhension lors des expertises. ASTRIUM possède deux tomographes permettant les contrôles et les expertises d objets plus ou moins volumineux mais toujours avec une grande résolution (10 à 150 μm). Sur le plus grand, nous avons contrôlé dernièrement un prototype automobile, ainsi que des quilles de voiliers du Vendée Globale (course autour du monde). Cette dernière expertise a ainsi permis de faire évoluer la compréhension du comportement des matériaux composite en comparant les images virtuelles des quilles avant et après la course. Autre exemple, La lumière structurée, par la numérisation surfacique d un objet, permettra par l obtention d un volume virtuel 3D, de détecter déformées et malfaçons en regard d un volume numérique de référence (conception CAO). Dans le cadre de notre laboratoire, nous assurons de nombreux tests hydrauliques mais également des recherches de fuite par méthode globale ou globale inverse (Up to 10-8 mlb/l/s). Les pressions de travail peuvent atteindre 1000 bars à l hélium. Dans certains cas (up to 10-6 mlb/l/s), le reniflage peut suffire. ASTRIUM a développé un moyen robotisé permettant de réaliser cette opération en automatique. Là aussi l imagerie 3D trouve toute sa place pour localiser toute signature. Avec la Shearographie (5 moyens travaillent au sein d ASTRIUM), l optique cohérente a fait son grand retour dans l industrie. La visualisation différentielle de la dérivée de la déformée hors plan de la surface de l objet contrôlé sous deux états de contrainte, permet d accéder à la santé matière interne de cet objet. ARIANE 5, des lanceurs militaires mais aussi nos clients dans le cadre de prestation de service profitent de la sensibilité de cette technique globale et qui peut être sans contact. L image est en permanence présente dans nos expertises. Les Ultrasons n ont offert durant longtemps qu un signal temporel pour sonder la matière. Cette information reste notoirement accessible qu aux experts. ASTRIUM a développé en partenariat avec Clemessy NDT, une représentation 3D facilitant l interprétation des données. Ce type d image 3D permet une meilleure caractérisation et localisation des décohésions ou porosité internes aux matériaux. Cette évolution s adapte particulièrement bien au Robot ultrasons (US jet d eau ou US Air) que nous utilisons pour scanner en automatique des formes qui peuvent complexes. Ce moyen de part sa polyvalence s adapte à tout contrôle ultrason sur les objets que nous confis nos clients. Le procédé consiste à plaquer le scan ultrasonore sur le volume 3D de définition (fichier CAO). Ce robot peut contrôler des objets inclus dans un volume de deux mètres cube et pesant maximum 500 kilos. Comme nous venons de le voir dans ces quelques exemples, l image 3D est intégralement associée au Contrôle Non Destructif. Elle apporte de la simplification dans la compréhension des phénomènes, vulgarisation pour transmettre l information, de la fiabilité dans l expertise et de la traçabilité sur l intégrité des objets contrôlés. C est une des voies qu a choisis ASTRIUM pour améliorer son activité de CND sur ses propres objets mais aussi au profit de ses clients dans le cadre des prestations de services qu ASTRIUM réalise chaque jour avec l ensemble de ses moyens. Source : Jacques BOUTEYRE - NDT Team Manager - TEI C1 - (CND, Etanchéité - timbrage) - ASTRIUM - jacques.bouteyre@astrium.eads.net

9 9 Nouvelle solution de réalité virtuelle Optis réussit avec son logiciel HIM, le mariage entre la simulation optique et les outils de réalité virtuelle pour proposer aux concepteurs des outils d aide à la décision tenant compte à la fois de l'interaction humaine, de la vision humaine et de l'interaction de la lumière avec un projet, le tout dans un environnement réaliste complet. H.I.M ( Human Integrated Manufacturing) est un logiciel qui permet de faire des études ergonomiques basé sur la réalité virtuelle. Il autorise les opérateurs «à entrer» et à interagir avec un modèle numérique 3D réaliste à grande échelle, grâce au port de lunettes spéciales, à un casque de réalité virtuelle, ou même à un avatar artificiel aux dimensions humaines. Les avantages de la solution H.I.M. bénéficie de tous les bénéfices de la plate-forme RHEA, pour l'analyse de l'expérience humaine réaliste, qui ont été mis au point par EADS Innovation Works. RHEA a été utilisée par AIRBUS, ainsi que par d'autres filiales d'eads pour expérimenter des systèmes virtuels complexes au cours de leur processus de conception. R.H.E.A. offre un espace de réalité virtuelle pour la réalisation d'études d'ergonomie sur les futurs produits, ainsi que sur leurs processus de fabrication. Mais le cœur de HIM utilise le moteur physique 3D de simulation temps réel SimplyCube développé par Simplyssim, une société du groupe Optis Avec H.I.M., OPTIS a ajouté la simulation de la lumière et de la vision humaine, basée sur la physique, dans l objectif d'atteindre un niveau inégalé de réalisme et de précision pour le choix des thèmes de conception, ainsi que du matériel et la spécification de la propriété de la lumière. Avec H.I.M., OPTIS a aussi ajouté l étude de la pénibilité de la tâche d un opérateur ; accessibilité / enveloppes de confort (basé sur les normes NFEN et NFEN et ISO11226:2000). Cette étude comprend également des indicateurs d efforts qui sont basés sur la méthode OWAS standard (méthode d analyse pour identifier et évaluer les postures contraignantes au travail et déterminer les actions un niveau inégalé de réalisme et de précision pour le choix des thèmes de conception correctives). Les concepteurs, les ingénieurs et les ergonomes peuvent prendre la place du futur pilote, membre de l'équipage, des passagers ou du technicien, afin d'expérimenter diverses tâches et d'explorer une série de solutions techniques, en interagissant directement avec la maquette numérique. Pour s'assurer que l'analyse est pertinente, l'application permet au concepteur de mettre le produit dans son contexte en ajoutant des environnements et des trajectoires extérieures. Un module de gestion de scénario complète la plate-forme. Un processus semi-automatique transfère même les plus grands modèles de données CAO rapidement vers l'environnement de réalité virtuelle. H.I.M. permet de prendre des décisions très tôt dans le processus de conception, cette technologie peut être appliquée dans diverses industries, en tenant compte, chaque fois, de l'interaction humaine, de la vision humaine et de l'interaction de la lumière avec un environnement complet. H.I.M. permet également au personnel de montage et d'entretien de s'entraîner sur un produit qui serait normalement difficile d'accès, et pas uniquement sur site, mais comme une solution collaborative partagée entre plusieurs sites. Source :

10 10 Techno Le laser au cœur des matériaux et au service du Patrimoine Epitopos développe des solutions innovantes d'analyse des matériaux dans le cadre d expertises, de diagnostics et de résolutions de problème. Ces solutions ouvrent de nouvelles perspectives aux métiers du bâtiment, du patrimoine et bientôt dans l industrie. transformé en plasma d électrons, d atomes et d ions excités. Les électrons des atomes excités (ionisés), en retournant à leur état fondamental, émettent un photon dont l énergie est caractéristique de l élément chimique présent. Un spectre de raies est alors obtenu qui, en le comparant à une base de données connue, donne les informations relatives à la composition chimique de l échantillon étudié. Un diagnostic des matériaux rapide et économique au service du Patrimoine La réalisation d études préalables rend la caractérisation de matériaux incontournable pour les nombreux acteurs lors des opérations de restauration (restaurateurs, conservateurs, architectes,..) et ceux-ci réclament de nouvelles technologies d analyse de terrain. L outil développé par EPITOPOS via la technologie LIBS (laser induced breakdown spectroscopy) permet par exemple la reconnaissance des pigments, des anciens matériaux de restauration ou la caractérisation des matériaux support, et ceci in situ. L analyse est quasi-instantanée et permet plusieurs dizaines de mesures en une ou deux heures, là où la procédure classique nécessitait des prélèvements destructifs de l œuvre, des préparations et des analyses sur plusieurs jours voire semaines. Cette approche permet de multiplier un échantillonnage in situ avec une réponse directe aux demandeurs, ce qui autorise, outre la réactivité, un rendu de résultats plus pertinent et plus complet. Le principe Epitopos a mis au point une solution nouvelle qui analyse les composants d'un matériau par l'observation par spectroscopie d'un plasma formé par ablation laser. La technologie LIBS fut développée par le CEA (commissariat à l'énergie atomique) pour mener des analyses dans des zones confinées non accessibles à l'homme, ainsi que par le LRMH (Laboratoire de recherche des monuments historiques) pour les applications liées au patrimoine. Il s agit d une technique entièrement optique. Elle consiste à focaliser un faisceau laser à la surface de l échantillon à analyser. Sous l action de la lumière, le point d impact se trouve désagrégé et Les résultats sous forme de spectres, connus quasi instantanément, permettent un gain de temps mais aussi une réelle économie et ouvrent ainsi l'accès au soutien scientifique sur site afin d apporter une meilleure réponse aux problématiques, et ce notamment dans le Patrimoine et les Monuments Historiques. Exemple de chantier Patrimoine : Château d Aigremont à Flémalle Ce chantier a été réalisé en condition réelle, sur deux jours en étroite collaboration avec la société Héritage Laboratoire, spécialisée dans l'étude du patrimoine et plus particulièrement des décors peints et sculptés. Etat sanitaires, analyses des matériaux, proposition de restauration, Héritage travaille avec des maîtres d'oeuvre pour les assister dans leurs descriptifs de travaux. L objectif du chantier était d avoir la meilleure connaissance possible des pigments utilisés dans les peintures murales, de définir s il y avait eu une ou plusieurs campagnes de restauration tout en limitant le nombre de prélèvements. Le chantier était tel qu il était impossible de faire suffisamment de prélèvements nécessaires à la compréhension de la problématique. Les résultats obtenus : 21 zones différentes ont été analysées. Les informations données par les pigments permettent de conclure que le Libs a permis de définir qu il y avait eu une, voire deux campagnes de restauration avec un certain nombre de repeints datant du XIXe siècle. Zones d analyses Libs Système Libs portable Système Libs portable sur pied en contact Zones d analyses Libs sous escalier Source : fabrice.surma@epitopos.fr,

11 11 Fibres optiques pour passagers aériens Les fibres optiques se déploient de plus en plus dans les avions grâce à leurs qualités intrinsèques de légèreté, flexibilité et immunité aux interférences électromagnétiques. Ainsi, en vacances, les loisirs commencent dès l embarquement grâce à un acronyme encore peu connu : IFEC In-Flight Entertainment and Connectivity. Visite de cette application qui permet de voyager tout en jouant ou en communiquant. IFEC est la réunion de deux grands types d applications qui se sont développés en parallèle, une destinée aux loisirs purs IFE ou In-Flight Entertainment et une autre, IFC ou In-Flight Communication, dédiée aux aspects de communication. IFE offre aux passagers une panoplie de loisirs audio-visuels tels que la possibilité d écouter de la musique, de choisir un film (application AVOD audio-video on demand), puis de le regarder avec ou sans texte incrusté dans l écran, d avoir accès à des jeux vidéo (application In-flight games), etc. et cela sur un écran de télévision personnel, de plus en plus en vraie haute définition, certains pouvant atteindre la taille de 23 soit presque 60 cm. IFC répond aux souhaits des passagers d envoi et réception de SMS ou MMS, de connexion sur Internet à partir de son microordinateur ou tablette personnelle, de connaissance d informations diverses, etc. Le personnel navigant a, lui aussi, ses propres applications connues sous les lettres IFN pour In-Flight Network. Parmi les possibilités mises à leur disposition, on peut noter, d une part, le transfert de fichiers importants pour des applications concernant les opérations d assurance de la qualité (flight operations quality assurance FOQA) ou celles dédiées à la documentation avec la sacoche de vol électronique (electronic flight bag EFB). D autre part, on trouve les applications d aide à la navigation comme le système OANS (on-board airport navigation system), d aide au stationnement comme le système TACS (taxi aid camera system), etc. La diffusion de toutes ces différentes applications pour les passagers et le personnel navigant se traduit par l implantation de réseaux en fibres optiques dont la longueur se chiffre en quelques kilomètres! Photo Thales

12 12 Tribune à Pierre Gattaz, Président du Medef Questions MEDEF - Pierre Gattaz - Elections EnovaMag : Président de Radiall, du Medef et aussi (ex)président d organisations professionnelles comme de la Fieec et du GFI vos engagements personnels ont toujours été tournés vers l entreprise et ses instances représentatives. La gérer, la promouvoir, la défendre et maintenant la «libérer» que de sollicitudes pour une entité économique que d aucuns affublent de tous les maux sociaux, asphyxient d une fiscalité punitive et confiscatoire, jettent au purgatoire des richesses honteuses, pratiquent sur elle la politique du bâton, etc. Que peut - ou souhaite- faire le Medef sous votre présidence pour freiner voire arrêter cette descente aux enfers? Et l on sait trop bien malheureusement que toute méfiance dogmatique et confusion administrative tuent l initiative entrepreneuriale! Pierre Gattaz : Croissance, compétitivité, emploi, ces trois priorités doivent servir de ligne directrice à l action du Medef pour les cinq ans qui viennent. Pour cela, il faut enclencher dès cette année trois actions indispensables. En premier lieu, un transfert sur cinq ans de 50 milliards d euros de cotisations sociales qui pèsent sur le travail vers des mécanismes de type TVA et CSG. Ensuite, une baisse sur cinq ans des prélèvements obligatoires de l ordre de 50 milliards d euros, en impôts divers et taxes qui pèsent sur nos marges qui sont, je vous le rappelle, à leur plus bas niveau depuis Au total, 100 milliards sur cinq ans ce qui représente moins de 2 % d économie par an sur un budget global de milliards. Et là mon message est très clair : les entreprises ne peuvent plus supporter de nouvelles hausses des prélèvements obligatoires, ni de hausse de taxes ou d impôts qui pèsent sur leurs activités. En troisième lieu, une démarche de simplification. Nos entreprises sont ligotées par un environnement législatif et réglementaire qui se complexifie tous les jours et génère la peur d embaucher. Rendez-vous compte, nous avons 85 codes, dont 3 qui font plus de pages, comment voulez-vous qu un chef d entreprise s y retrouve? Ce sont trois mesures d urgence que sont la fiscalité, la compétitivité et la simplification et sur lesquelles les équipes du Medef sont déjà mobilisées car il en va de la capacité de notre pays à inverser la tendance et à être en mesure de retrouver la voie de l emploi. EnovaMag : Le Medef est surtout connu par ses puissantes et historiques fédérations des industries de la métallurgie, de la mécanique ou des services comme la banque, l assurance Soit. Un autre domaine d activité nous importe encore plus, c est la Filière électronique au sens large en France. Quelle est sa représentativité au sein du Medef et votre connaissance originelle de ces secteurs va-t-elle pouvoir contribuer à en accélérer ses mutations, ses ambitions, son image. Certes il y eut récemment des initiatives nouvelles comme «Agir pour l industrie électronique» entreprise par 6 syndicats professionnels et à laquelle vous avez apporté votre soutien. En quoi l électronique peut-elle être réellement une Filière d avenir en France? Et au sein même du Medef?

13 13 Pierre Gattaz : Le premier défi à relever, pour nous entrepreneurs, est la construction du futur. C est pour cela que j ai décidé la création, au sein du Medef, d un pôle intitulé «Prospective-France 2020» que préside Jean-Pierre Letartre. Ensemble, nous allons définir une vision collective, l ambition d une France qui gagne dans une Europe forte. La France est un grand pays industriel qui, certes, connait des difficultés mais reste la cinquième puissance économique mondiale. Qu il s agisse d électronique ou de numérique, nous disposons d une industrie technologique innovante, dynamique et stratégique qui répond aux besoins sociétaux (énergie, santé, sécurité, bien-être ). Nous pouvons gagner et répondre à ces deux grands défis majeurs : inventer le futur et équiper la moitié de l humanité. Je veux que d ici un an nous puissions présenter à notre pays une vision consolidée d un futur possible à l horizon L électronique, secteur structurant, est une filière d excellence qui contribuera avec les autres filières représentées par le Medef à nous orienter vers une France qui gagne. EnovaMag : La bataille perdue des grand volumes de production principalement dédiés aux produits grand public comme la téléphonie, l électro-ménager, etc, l industrie électronique française a encore des cartes spécifiques à jouer avec des technologies haut de gamme en aéronautique / spatial / défense, énergie, santé ou de niche. Or majoritairement de type start-up, PME ou TPE, sans aller jusqu aux ETI comme la vôtre, Radiall ces entreprises sont de plus en plus fragilisées dans le contexte de crise actuel déjà évoqué et leurs «patrons» se disent très inquiets quant à l avenir. Et pourtant les valeurs «françaises» ne manquent pas. Alors figée, sclérosée, suicidaire l industrie (électronique) nationale de demain ou bien conquérante, rassembleuse, optimiste? Pierre Gattaz : il y a des filières qui vont beaucoup mieux que d autres, comme l aéronautique, mais d une façon générale, je ne vois pas de reprise. Il faut garder à l esprit qu il n y a pas d ambition sociale qui ne repose sur un socle économique solide, pas de solidarité réelle et durable sans une économie de marché efficace, avec des entreprises compétitives. Il faut produire et vendre avant de répartir. Tout n est pas perdu. La condition du succès est d avoir un environnement de croissance avec un coût du travail qui ne dérive pas, une sérénité fiscale et un marché du travail incitatif. C est tout le sens de ma mission à la tête du Medef. C est dans cet esprit que j ai proposé un «Pacte de confiance» au gouvernement qui préconise un engagement réciproque entre les entreprises, les partenaires sociaux et les pouvoirs publics. Le Medef a un rôle clé en la matière, il doit faire gagner toutes les entreprises de France. Entretien réalisé par Jean-Jacques Beauventre

14 14 Tribune Créer ne demande pas d instruments Serge Lutens On peut se demander pourquoi nos jours condamnent un créateur si fou qu il fait pâlir la cour. Serge Lutens est de ceux-là. Artiste complet, il évoque avec malice les rapports entre le monde de la création et celui de l industrie. Art et industrie, deux mondes en opposition ou qui s alimentent mutuellement? Serge Lutens : L art est un générique autant que l industrie. Avec eux, tout est possible : le meilleur comme le pire, mais tous deux ne peuvent duper une exigence attentive. Là où l art doit déstabiliser, le rôle de l industrie est de se tenir au plus près de la création afin de mener à bien l issue qualitative d un projet, pour un public qui ne se laisse plus berner. De quels instruments vous servez-vous pour créer un parfum? Serge Lutens : Créer ne demande pas d instruments. Cela se fait sans même que vous le sachiez. Tout ce qui relève de la concrétisation de création en matière de parfum requiert en revanche beaucoup plus de précisions et par conséquent d instruments, comme des balances pour les pesées de matières premières. Tout est calculé au milligramme près. Tous ces éléments techniques vont me permettre de préciser et éclaircir la création que j ai en tête. Tout est calculé au milligramme près. Tous ces éléments techniques vont me permettre de préciser et éclaircir la création que j ai en tête. L aide technique a-t-elle modifié la manière dont vous travaillez? Serge Lutens : Je suis toujours très obsédé dans la création. Je sais ce que je veux mais je ne sais pas où je vais arriver. Je ne suis pas un technicien. C est pourquoi je suis aidé en cela par le personnel des laboratoires Givaudan, ainsi que par Christopher Sheldrake avec qui je travaille depuis plus de vingt ans, tout au long d une succession de séances dans l année. Givaudan met à ma disposition des milliers de matières premières, qu elles soient dites naturelles ou de type reconstitution moléculaire ou de synthèse. Mais tout cela aurait été, bien entendu, impossible sans le concours des véritables parfumeurs originels que sont les vents, les fleuves, la terre, l eau, les pollens qui ont croisé Serge Lutens, dans son laboratoire, à Marrakech. toutes les possibilités olfactives depuis que la Terre est Terre. Comment la mesure entre-t-elle dans votre création? Serge Lutens : Elle est obligatoire. Comprenez bien que le nez n est pas un métier, mais lié à la sensibilité. Les mesures comme les pesées sont donc indispensables mais, pour moi, même la machine la plus performante au monde ne pourra rivaliser avec cette sensibilité, ce vécu. Je ne suis d ailleurs pas sûr, si on m en offrait la possibilité, de vouloir avoir une machine dans la tête qui me permettrait de sortir à la minute, le parfum auquel je rêve, car tout cela est un cheminement mental qui va ensuite amener d autres choses. Un parfum, c est aussi une succession d images, une histoire. Comment envisagez-vous les contrôles dans votre activité? Serge Lutens : Ils sont incontournables. Ceux qui affirmeraient ne pas en tenir compte ne seraient pas honnêtes. Le parfum étant en contact physique avec la peau, cela impose des contrôles internes (tests d allergie)mais aussi réglementaires. La parfumerie mondiale est ainsi soumise aux lois de l IFRA qui peut être amené à supprimer, pour différentes raisons, l utilisation de certaines matières premières dans le parfum. On ne peut pas tricher, tout est crypté. Pour ma part, je pense que toute restriction engendre l invention. Tout cela est donc plutôt positif

15 15 autant d un point de vue purement créatif qu industriel, même si cela peut être source parfois, aussi, d une certaine frustration. Finalement, elle amène les uns et les autres à tout remettre en cause à chaque fois et à créer sans cesse : de nouvelles voies créatives pour le parfum ou de nouvelles reconstitutions moléculaires pour les laboratoires. Le but des essais est-il de trouver une formule pour que votre création vous plaise in fine? Serge Lutens : Les essais sont le principe même de la création. Essayer, c est se décensurer, déstabiliser. Il m est arrivé dans le cadre de la création d un parfum appelé Vétiver oriental de mettre plus de sept ans avant de trouver la clef de ce dernier. C est finalement un gâteau de goudron hérissé de brins de paille, qu on m avait rapporté d Inde, qui m a donné la solution. En essayant de mêler simplement, sans trop y croire, les deux liquides que j avais face à moi, l un contenant du vétiver et l autre le concentré issu de cet élément, j ai obtenu exactement le parfum que je cherchais depuis si longtemps. La technique s est adaptée, ensuite, pour rendre cela possible. C est là même son principe : rendre possible l impossible. Comment vivez-vous le passage du laboratoire à la production industrielle de vos créations? Serge Lutens : Je vis très bien ce passage, car c est le stade ultime qui va permettre à ce qui ne sont que de simples compositions imaginaires et presque artisanales au départ, de franchir le pas pour faire connaissance avec les amateurs. J imagine qu un écrivain voyant sortir son roman vit la même chose. Savoir que parmi ses lecteurs, quelques-uns se retrouveront dans cette histoire, est très stimulant. Si aujourd hui il suffit d un instant pour déterminer la composition exacte d un parfum, comment parvenez-vous a maintenir l idée d exclusivité et d originalité liée à vos compositions? Serge Lutens : Aucune machine ne pourra jamais se substituer à la création, car comme évoquée plus haut, il n y a pas de réflexion en elle. En évitant ce cheminement, Elle n a plus qu à articuler ce qui est abouti et à l adapter à la réalité Dans une certaine mesure. Propos recueillis par Nicolas GOSSE Photos : Patrice Nagel, Ling Fei Source : Contrôles Essais Mesures numéro 43, mai 2013.

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17 Focus salon Nouvelle configuration pour ENOVA Paris Rencontres, conférences et animations autour de 3 univers où l innovation est reine! Du 8 au 10 octobre 2013, le salon ENOVA Paris regroupera les univers Mesurexpovision, Opto, Carrefour de l électronique, RF & Hyper. Cette année, il accueillera le 16 ème Congrès international de métrologie et le 2 ème Congrès des applications des fibres optiques. HYPERFREQUENCES / WIRELESS / ANTENNES ELECTRONIQUE / SYSTEMES EMBARQUES / M2M O PTIQUE / PHOTONIQUE MESURE / VISION / MÉTROLOGIE 17 MESURE/VISION/MÉTROLOGIE Dans le cadre de Mesurexpovision se déroulera le 16 ème Congrès international de Métrologie. Il constitue un carrefour d échanges entre industriels et scientifiques autour de conférences, de posters et de discussions privilégiées avec les spécialistes, de tables rondes, de visites techniques et autour du village métrologie au sein de Mesurexpovision regroupant une cinquantaine d entreprises. Présence de deux pavillons Comme lors de chaque édition, le Symop (1) et le RMVO (2) accueillent leurs adhérents sous forme de pavillons. Fidèle à la tradition, le Symop organise ses conférences. Le thème général cette année est lié à la campagne Productivez! : l amélioration de compétitivité par l introduction de systèmes de mesures et de contrôles. L essor de la compétitivité française exige avant tout une modernisation de l équipement de production. C est en cela que la campagne «Productivez!» du Symop alerte les décideurs et le gouvernement sur l enjeu crucial du renouvellement de l appareil productif dans son ensemble. Les instruments de mesure et de contrôle ont un rôle majeur à jouer dans ce renouvellement. Le CND sur Mesurexpovision Parmi les conférences du salon, une session portera sur le contrôle non destructif, précisément sur ses avancées. Elle est organisée par Jean Luc Bodnar (Université de Reims) dont les principaux thèmes sont : - applications industrielles de la tomographie X (Jacques Bouteyre, Astrium) ; - thermographie infrarouge stimulée appliquée à la détection du syndrome du canal carpien (Xuan Maxel, École Supérieure d Ostéopathie) ; - contrôle non destructif par méthode thermique flux métrique (Franck Brachelet, LGCGE, Université d Artois ; - contrôle non destructif par ultrasons (Henri Walaszek, Cetim) ; - amélioration du contrôle non destructif des oeuvres d art du patrimoine par thermographie infrarouge stimulée. (Kamel Mouhoubi, GRESPI Université de Reims). 1) Les exposants sur le pavillon Symop : Cetim, Creaform France, Faro France, Heidenhain France, Ifm Electronic, MCE Technologies, Mesure-Systems 3 D, Renishaw, Trimos Sylvac Métrologie, Vision Engineering, Visionic, Werth Messtechnik France. (2) Les exposants sur le pavillon RMVO (RéseauMesure) : Alliantech, Ametek Sas, Aremeca, Ateq France, Bronkhorst France, E+E Elektronik, Elcowa Sa, Engineering Mesures, Eurotek, Furness Controls, JRI, Mescan, Micro Epsilon France, Mitutoyo, Optel Thevon, Optris Gmbh, PM Instrumentation, Rotronic France, Scientec, Spectral Dynamics, Testo, Testo Industrial Services, Trescal, Vaisala, Wika Instruments, Wimesure.

18 18 Focus salon OPTIQUE/PHOTONIQUE Sur cette édition, seront présents les pôles optiques Optitec, pôle optique Rhône-Alpes, Photonics Bretagne, Alpha route des lasers. Bien entendu, Opticsvalley, le réseau des hautes technologies en Île-de- France, sera de la partie. Il accueillera cette année le 503, bâtiment historique de l Institut d Optique dédiés aux ingénieurs qui se dirigent vers l entrepreneuriat en leur permettant de mener des projets d entreprises technologiques à forte valeur ajoutée en photonique. Une vingtaine d entreprises innovantes créées par de jeunes entrepreneurs sont actuellement hébergées dans ce centre d entrepreneuriat de l Institut d Optique. Ces jeunes entités seront présentes sur l espace Opticsvalley. Emploi et formation Opticsvalley, relais d informations animera un espace emploi et formation via son site dédié aux emplois : Il offre ainsi un service de mise en relations pour toute entreprise et candidat dans le domaine high-tech. Il est gratuit, anonyme et mis à jour en temps réel. Des conférences pour tous Dans le cadre du Cnop (Comité national d optique et de photonique), qui rassemble l ensemble des acteurs académiques et industriels de la photonique française, plusieurs conférences auront lieu sur le salon cette année. Les thèmes de travail sont les suivants : - Défi photonique : un projet national pour la filière, des services pour les entreprises. Le projet défi Photonique regroupe l ensemble de la filière optique photonique française et a pour objectif de répondre aux besoins fondamentaux : définir une stratégie industrielle et structurer la filière afin d améliorer la compétitivité des entreprises et d accélérer le développement des PME, offrir des services ouverts à toutes les entreprises du territoire, en particulier TPE et PME, afin de les aider dans leur stratégie industrielle, de faciliter leur pénétration des marchés applicatifs et d anticiper leurs besoins et ceux de leurs clients en termes de compétences. Défi Photonique agit selon deux axes de développement en offrant des services, accélérateurs de croissance de la filière industrielle photonique : l axe Accompagnement à la croissance des PME et celui Réseau national pour la formation continue ; - Workshop du projet européen Innopho 21. L objet de ce workshop est de présenter les forces et les faiblesses de chaque pays, de faire un focus sur la France et la vision française. Le projet Innopho 21 réunit un consortium de plateformes nationales de sept pays : la France (CNOP) le Royaume-Uni (ESPKTN), la Suède (EaPS), les Pays- Bas (PCN), l Espagne (AIDO), la Suisse (SLN), l Allemagne (VDI-TZ). L objectif de ce consortium dans ce projet est d accélérer et de renforcer les coopérations de la communauté photonique à l échelle européenne et nationale ; d alimenter de façon coordonnée l agenda stratégique européen recherche et innovation en photonique ; de favoriser le lien stratégique entre l industrie photonique et la recherche avec une meilleure transparence ; de combler l écart actuel dans la chaîne de valeur de l innovation en photonique pour accélérer le passage de la R&D à la mise sur le marché ; de renforcer le rôle de plateforme de Photonics21 dans le processus de pilotage de la stratégie d innovation en photonique en Europe. Deuxième édition du Congrès francophone des applications des fibres optiques Le Congrès francophone des applications des fibres optiques organise sa 2ème édition parrainée par Idil fibres optiques, Prysmian Group et Ixfiber. Il s agit de partager ses pratiques, son savoir-faire ou ses retours d expériences dans les diverses applications des fibres optiques. Il s adresse donc à ceux qui souhaitent s informer sur les nouvelles applications de la fibre optique et les changements apportés autour des réseaux de communication, du développement durable et de la mobilité / santé. Il est destiné à ceux qui travaillent à créer ces nouvelles applications et nouveaux usages ou ceux qui développent et commercialisent les technologies et les produits nécessaires. Enfin, il répondra aux attentes de tous ceux qui souhaitent être informés et des acteurs des changements apportés par les applications s appuyant sur les fibres optiques : travail en réseau, accès à l information et partage des informations, mobilité, santé, divertissement, etc. Mardi 8 octobre : Télécommunications, communications de données et FTTx matin : fibres optiques et systèmes télécoms à hautes performances après-midi : fibres optiques et applications FTTx avec x = À, B, H, O... Mercredi 9 octobre : Capteurs, réseaux de capteurs et applications scientifiques matin : capteurs à fibres optiques et réseaux de capteurs pour la déformation de structures après-midi : capteurs à fibres optiques et applications Jeudi 10 octobre : Fibres optiques spéciales pour des applications dédiées à des domaines spécifiques

19 19 ÉLECTRONIQUE/SYSTÈMES EMBARQUÉS/M2M HYPERFRÉQUENCES/WIRELESS/ANTENNES Les trophées décernés sur le salon Espace systèmes communicants L IETR (Institut d électronique et télécommunications de Rennes) prend en charge un espace convivial dédié aux systèmes communicants où seront regroupés des laboratoires français de renom et des PME-PMI innovantes du secteur des télécommunications comme AB2E, EMC PARTNER, IETR, M2S, SCORVITECH, TELECOM BRETAGNE - LABSTICC, TELECOM PARIS, UNIVERSITE DE NICE, UNIVERSITE PARIS-EST ESYCOM, XXI-LAB. Trois cycles de conférences renforceront les thématiques présentées sur cet espace (par IETR et LCIE BUREAU VERITAS) : 1. Les antennes miniatures & le bâtiment intelligent 2. CEM : dernières évolutions réglementaires et normatifs 3. Impact sur l'environnement électromagnétique Espace systèmes embarqués Cette année, cet espace accueillera des PME et TPE du domaine de l embarqué, des centres de compétences privés, publics et des grandes écoles : AC6, ADVANSEE, AREA DISPLAY, BMS CIRCUITS, CAP'TRONIC, COMSOFT - INTEL SOFTWARE, EDA EXPERT, E-ENERGIE, EXPEMB, GOOBIE, L'EMBARQUE, MEED GROUP, NEO ELECTRONICS, SERSA ELECTRONIQUE, STARWAY, VIADESIGN. Les conférences des «matinales de l embarqué», organisées par Cap tronic, traiteront des sujets suivants : - Logiciel embarqué et M2M sous un angle juridique, - Mise en œuvre de Microsoft Embedded et développement d IHM, - Mise en œuvre d OS Linux et Android et leurs contraintes respectives. Une animation : les ateliers du Test Le test en production, en réparation, en maintenance et métrologie et FPGA et des conférences concernant le test en production, le test en réparation, test FPGA et la maintenance et la métrologie comme : ACCELONIX, ACQUISYS, AGILENT TECHNOLOGIES, ANTYCIP TECHNOLOGIES, CASSIDIAN TEST & SERVICES, NATIONAL INSTRUMENTS, TECHNICOME. Débat Achats Un petit-déjeuner animé par Elisabeth Partouche sera organisé pour apporter une réflexion sur les achats électroniques et leur avenir. INFORMATIONS PRATIQUES L'alliance des technologies de l innovation pour la recherche et l industrie Du mardi 8 au jeudi 10 octobre 2013 Paris expo Porte de Versailles - Hall 7.2 Mardi 8 et mercredi 9 octobre de 9h00 à 18h00 Jeudi 10 octobre de 9h00 à 17h00 Mesurexpovision, Opto, Carrefour de l électronique RF & Hyper : Quatre univers technologiques aux applications complémentaires réunissant 400 sociétés. Trophées de l innovation Ces Trophées sont le reflet de l innovation et de la créativité des exposants au travers de quatre catégories : - Catégorie Qualité/sécurité/réglementation Les réglementations et les normes de sécurité évoluent rapidement. Cette innovation en tient compte et permet aux utilisateurs des outils et services de travailler dans les meilleures conditions de sécurité possibles et en conformité avec la réglementation en vigueur (optimisation de l interface homme/machine, management par la performance, description des normes ). - Catégorie Green/environnement Autour du développement durable, cette catégorie va récompenser une innovation qui soit a été conçue dans un esprit de développement durable à travers sa conception, les matériaux utilisés ou la gestion de sa fin de vie (économies d énergie, éco conception, zéro rejet ). - Catégorie Productivité / rentabilité Cette catégorie permet de valoriser les outils, les services et les bonnes idées qui ont permis de gagner en productivité (Optimisation des processus, des contraintes de coûts et des difficultés de management, etc.). À travers des exemples chiffrés, on évaluera les performances de l innovation. - Catégorie Technologie embarquée Cette catégorie récompense les outils et composants les plus innovants pour le développement de logiciels et systèmes embarqués. Chaque exposant peut y participer. Les prix seront décernés par un jury de professionnels composé d institutionnels du secteur et de journalistes professionnels. Pour la première fois lors de cette édition, les visiteurs seront invités à voter et un prix spécial du public sera décerné pour chacune des catégories. Trophées Cap tronic Les Trophées Cap tronic, portés par l association Jessica France, mettent en avant les projets innovants des PME accompagnées par Cap tronic. L objectif de ce programme est d aider les PME françaises, quel que soit leur secteur d activité, à améliorer leur compétitivité grâce à l intégration de solutions électroniques et de logiciel embarqué dans leurs produits. En 2013, cinq PME innovantes qui intègrent des solutions électroniques et logicielles dans leurs produits seront récompensées autour de quatre catégories et un Prix spécial : - catégorie produit à usage du grand public, - catégorie industrie & services, - catégorie éco-innovation, - catégorie jeune entreprise, - prix spécial des invités à la remise des Trophées le lundi 7 octobre au Palais de la Découverte.

20 20 Avis d experts La «métrologie» devient la «Lean Métrologie»! Le métrologue de l entreprise fait partie intégrante du système décisionnel de cette dernière. Il doit sortir de son univers d instruments de mesure pour prendre sa place dans celui des mesures. Son rôle est essentiel à la compétitivité de son entreprise. La métrologie s est enfermée toute seule, pour des raisons historiques mais aussi, probablement, par facilité, dans un rôle qui n est pas le sien. Les mesures sont indispensables à l entreprise, à tout niveau, pour lui permettre de prendre les bonnes décisions. La qualité des mesures impacte directement la qualité des décisions qui sont prises sur leur base. Et de la qualité des décisions dépendent directement deux risques : le risque client et le risque fournisseur. On lit ici et là, de la part de ceux qui ont la chance d avoir lu le projet d évolution de la norme ISO 9001, que le mot «risk» est employé un grand nombre de fois, certains parlent de 22 occurrences! Le sujet est donc sensible, mais la métrologie le prend-elle vraiment en charge actuellement? Un «bon» instrument est nécessaire à une «bonne» mesure, évidemment, mais cette condition n est pas suffisante. La mesure est un processus comme un autre qui fait intervenir différents facteurs. En se limitant à n en considérer qu un seul, la métrologie d aujourd hui passe souvent à côté de l essentiel. Culturellement en effet, elle ne se préoccupe que de celui qui, bien souvent, a déjà fait l objet d une attention toute particulière par son fabricant : l instrument de mesure. Les autres (environnement, opérateurs, objet mesuré lui-même ) sont souvent abandonnés à leur sort. Pourtant, ils participent eux aussi à la qualité de la mesure, à l incertitude de mesure. Et souvent de façon bien plus conséquente que l instrument! Depuis toujours, on résume «Métrologie, science des mesures, des processus de mesure», à «Métrologie, science des instruments de mesure». Ce raccourci s explique par des raisons historiques (métrologie légale) mais aussi parce qu il est plus simple de vérifier une date et un logo sur un certificat d étalonnage que la validité d une étude statistique visant à quantifier un risque. Pour paraphraser Georges Box, statisticien de son état, «toutes les mesures sont fausses, mais certaines sont utiles». Le métrologue, dans l entreprise, devrait donc s intéresser La métrologie pourrait de nouveau changer le monde. Pour cela, elle doit changer de monde principalement à celles qui sont utiles, de façon à ce qu elles soient «le moins fausses possibles» ou, au pire, en faisant en sorte de savoir de «combien elles risquent d être fausses» pour déterminer le risque de la décision qui en découlera Se limiter à l essentiel, s interdire de perdre son temps à des tâches inutiles, remettre en cause ses pratiques pour évoluer, s attacher à créer de la valeur (et pas uniquement financière, l accroissement des compétences crée également de la valeur «long terme» pour l entreprise) sont les principes «clefs» du Lean Management. Ces approches, qui ont du mal à s installer dans notre économie, ont fait leurs preuves partout où elles ont été mises en oeuvre «intelligemment». Le métrologue de l entreprise fait partie intégrante du système décisionnel de cette dernière. Il doit sortir de son univers d instruments de mesure pour prendre sa place dans celui des mesures. Son rôle est essentiel à la compétitivité de son entreprise. Cette dernière, dans la compétition mondiale chaque jour plus violente, ne peut plus se tromper. Elle n a plus le droit de prendre de mauvaises décisions, il en va de sa pérennité! Il est temps que le métrologue devienne un «Lean Métrologue», c est-à-dire un acteur de la décision, le garant de la «bonne mesure» avec, comme corollaire, la capacité de distinguer l important du superflu. Si l instrument est significatif dans le par Jean-Michel POU, président fondateur de la société Delta Mu process, il est impératif de le chouchouter. Si les problèmes sont ailleurs, il est inutile de perdre du temps avec! Certains critiquent les démarches «Lean» car ils traduisent le terme «trop littéralement». «Lean» signifie «maigre» et on entend de ci, de là, que le «Lean» ne serait qu un concept pour faire passer l idée du «dégraissage», suivez mon regard du côté de Claude Allègre... Le vieil adage dit bien : «Qui veut noyer son chien l accuse de la rage» et je vais donc citer Michael Ballé, grand spécialiste reconnu de la «transformation Lean» pour préciser ce concept : «Le lean n est pas le taylorisme : si vos employés ressentent une dégradation de leurs conditions de travail, vous ne faites pas du lean. Le lean n est pas du cost cutting : si vos actions ne mettent pas le client en premier et n améliorent pas rapidement la qualité de votre offre, vous ne faites pas du lean. Le lean n est pas le six sigma : si vos experts mettent en place des process que les opérationnels doivent réaliser, vous ne faites pas du lean. Le lean n est pas du World Class Manufacturing : si vous faites appliquer des «best practices» par un mécanisme d audit et de plans d action, vous ne faites pas du lean. Le lean n est pas l excellence opérationnelle : si vous ne tirez pas les flux de manière lissée, vous ne faites pas du lean. Le lean est une pratique managériale qui vise à satisfaire les clients en donnant à tous les moyens de réussir son travail par le développement systématique des compétences dans une démarche de résolution de problèmes et de kaizen.» Personnellement, ma religion est faite depuis longtemps. L entreprise a besoin de métrologie, l entreprise a besoin de métrologues, mais la métrologie dont elle a besoin ne se limite pas au suivi des instruments de mesure. Il faut identifier, quantifier, maîtriser toutes les causes de variation du processus de mesure, tout comme les producteurs le font pour les process de fabrication, il en va de la maîtrise réelle des risques. La métrologie doit faire son aggiornamento, sortir de ses dogmes pour atteindre la place qu elle mérite au sein des organisations : «la garantie des bonnes décisions». Et comme les principes du «Lean» me semblent définir parfaitement la mutation à réaliser, je propose que la «métrologie» devienne la «lean métrologie»! Source :

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