2. Ordinaire ou domestique, nous en sommes tous responsables

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1 MAGAZINE DE LA FÉDÉRATION DES PARCS NATURELS RÉGIONAUX DE FRANCE - DÉCEMBRE N 66 U N E A U T R E V I E S I N V E N T E I C I FOCAL Année internationae de a biodiversité : 2. Ordinaire ou domestique, nous en sommes tous responsabes LE DÉBAT: Les budgets des Parcs natures régionaux : entre pérennité et fragiité?

2 CAPS ET MARAIS D'OPALE Lie SCARPE-ESCAUT Brest ARMORIQUE MARAIS DU COTENTIN ET DU BESSIN BRIÈRE NORMANDIE-MAINE BOUCLES DE LA SEINE NORMANDE Le Havre Le Mans PERCHE OISE PAYS DE FRANCE VEXIN FRANÇAIS Paris HAUTE-VALLÉE DE CHEVREUSE GÂTINAIS FRANÇAIS AVESNOIS MONTAGNE DE REIMS FORÊT D'ORIENT Met Nan LORRAINE Nantes LOIRE-ANJOU-TOURAINE MORVAN BALLO DES V Poitiers La Rochee PÉRIGORD LIMOUSIN Châteauroux BRENNE MILLEVACHES EN LIMOUSIN Limoges LIVRADOIS-FOREZ Cermont- Ferrand Lons-e-Saunier HAUT-JURA Lyon St Etienne VOLCANS D'AUVERGNE PILAT Greno Bordeaux CAUSSES DU QUERCY MONTS D'ARDÈCHE Privas VERCORS LANDES DE GASCOGNE GRANDS CAUSSES Mont-de-Marsan Tououse HAUT-LANGUEDOC NARBONNAISE EN PYRÉNÉES MÉDITERRANÉE ARIEGEOISES Avignon LUBERON ALPILLES Montpeier CAMARGUE Marsei PYRÉNÉES CATALANES Awaa- Yaimapo Mana Cayenne Roura Régina-Kaw GUYANE MARTINIQUE Fort-de-France

3 Editoria z cy NS OSGES be VOSGES DU NORD Strasbourg Comar MASSIF DES BAUGES CHARTREUSE Briançon QUEYRAS VERDON Éditoria de René Souchon, président du Consei régiona d Auvergne et vice président de ARF Le Parc nature régiona, un outi pertinent au service d une Éco-Région Depuis a création des Parcs natures régionaux en 1967, a montée en puissance du déveoppement durabe, es mutations du monde rura et es modifications institutionnees introduites par a décentraisation ont profondément transformé es enjeux de nos poitiques territoriaes. Les Conseis Régionaux, à qui revient initiative de eur création, ont tissé des iens de pus en pus étroits avec es Parcs natures régionaux, reconnus dans e monde entier pour eurs pratiques innovantes et a quaité de eur ingénierie territoriae. L action des Parcs se situe souvent à interface entre environnement et agricuture : voià qui eur donne à évidence un temps d avance dont pourrait argement s inspirer a prochaine Poitique Agricoe Commune! La mise en pace de systèmes agricoes économes, respectueux des ressources naturees et de a biodiversité, évoution de a PAC dans ses objectifs et son mode de gouvernance sont des principes que j ai portés, avec conviction, au sein de mon rapport remis en juin dernier au Comité des Régions d Europe. À son échee, a Région Auvergne agit et avance «main dans a main» avec ses 2 parcs, e Parc des Vocans d Auvergne (e pus grand de France) et e Parc Livradois-Forez, au service d une stratégie de déveoppement durabe et d un objectif commun : construire une Auvergne de progrès, moderne et responsabe. Deux projets de création de parcs sont par aieurs en cours dans notre région : ceui de «Aubrac» et des «Gorges du Haut-Aier/ Margeride». Avec 4 parcs sur notre territoire régiona, nous disposerons bientôt d un evier majeur pour faire de environnement un facteur durabe d attractivité économique pour Auvergne. Un atout considérabe pour parachever a construction de cette Éco-Région «grande et juste» qui a été pébiscitée, en mars dernier, par es Auvergnates et es Auvergnats. Sommaire e CORSE Ajaccio 4-9 TERRITOIRES VIVANTS Brière : Sauvegarder 'anguie. Caps et Marais d Opae : La renaissance du bacôve. Avesnois : mobiisation transfrontaière autour du bâti et des savoir-faire. Vocans d Auvergne : L exporation grandeur nature et a navigation Internet font cause commune! Mievaches en Limousin : Des baades toponymiques. Haut-Languedoc : Le méthane, source d énergie. Vexin français : Des projets de ogements ocatifs «verts» primés. Périgord-Limousin : Un Randio guide pour mieux se promener. Haut-Languedoc : Une caméra thermique pour es ycéens. Chartreuse : Des étoies au-dessus de chez soi. Forêt d Orient : 40 ème anniversaire du Parc de a Forêt d Orient. Brenne : Le jeu du portrait. Piat : L Europe investit sur es services et es produits ocaux. Monts d Ardèche : Un magasin pour dix sept agricuteurs.. Piat : Des empois partagés en arboricuture et viticuture. Luberon : De a ferme à a cantine. Scarpe-Escaut : Chantiers soidaires entre communes. Caps et Marais d Opae : Mare à grenouies et mare à pompiers LE DÉBAT Les budgets des Parcs : entre pérennité et fragiité? FOCAL Année internationae de a biodiversité : 2. Ordinaire ou domestique, nous en sommes tous responsabes ACTEURS Martinique : Le pharmacien Emmanue Nossin, défenseur des savoirs traditionnes d ethnobotanique et de médecine traditionnee. Brière : Jean-Henri Pagnon et son couteau Morta.. Monts d Ardèche : Juien Demaire, sameur et animateur de son territoire RÉSEAU

4 TERRITOIRES VIVANTS Brière Sauvegarder anguie Programme cofinancé par Union européenne. L Europe s engage en France avec e Fonds européen de déveoppement régiona. Ph. J.-P. Damien / PNR Brière. Ph. J.-P. Damien / PNR Brière. Depuis 2007, Union européenne a engagé un pan de sauvegarde de anguie, poisson migrateur en décin réguier depuis trente ans. Afin de mieux apprécier a situation et d apporter des réponses sur son territoire, e Parc nature régiona de Brière avait engagé dès 2004 des expertises scientifiques, en partenariat avec Université de Rennes 1, sur L anguie, un poisson migrateur en décin réguier. ensembe du peupement piscicoe. Pour anguie, magré a proximité de estuaire de a Loire, espace priviégié de recrutement des civees (arves d anguie), es pêches scientifiques révèent une popuation peu abondante, vieiissante et en décin. Entre 2004 et 2009, a popuation régresse de 4,3% à 1,8% des effectifs de poissons. Autre signa d aarme, es anguiettes, qui composaient 44 à 53% de a popuation, n y participent pus qu à 18%! Ce constat est en partie imputabe aux faibes possibiités qu ont es civees de cooniser es marais briérons, iées à a présence d ouvrages hydrauiques, obstaces infranchissabes. L animation d un groupe de travai permet de sensibiiser es acteurs concernés et d engager des actions de sauvegarde. Pour restaurer a ibre circuation migratoire de anguie, des manœuvres hivernaes spécifiques de vannes hydrauiques sont déveoppées et compétées par équipement des barrages de passes à anguies. Encore en phase d acceptation par es acteurs ocaux, intégration de a probématique migratoire à a gestion hydrauique des marais est néanmoins en bonne voie. En compément, des mesures nationaes de réduction de a pêche sont mises en œuvre sous impusion du Pan de gestion européen pour anguie. Afin de communiquer argement ces acquis scientifiques, es études sont en tééchargement sur e site Internet du Parc de Brière et un ouvrage pédagogique viendra compéter ce dispositif. Ph. J.-P. Damien / PNR Brière. Cette coopération science-gestion, exempaire, a permis de cerner état de a communauté piscicoe et es causes majeures de dysfonctionnement, de formaiser des mesures de gestion et de sensibiiser es acteurs. Pour Anguie, es efforts consentis montrent a voie pour restaurer a popuation ocae et contribuent à action internationae que nécessite a sauvegarde de ce véritabe patrimoine cuture. n On aisse pénétrer e fot, qui entraine avec ui es civees vers amont. «Le barrage de Méan»: premier obstace à a coonisation des marais par anguie. Contact Jean-Patrice Damien Parc nature régiona de Brière Té Mai jp.damien@parc-nature-briere.fr Ph. PNR Caps et Marais d Opae. Caps et Marais d Opae Une ongue barque profiée à fond pat. La vie de Saint-Omer abrite encore une «rue des faiseurs de bateaux» (prononcer «rue des faiseux d batiaux»). Pourtant, aucun bacôve ni escute, es embarcations traditionnees du marais audomarois, n avait pus été fabriqué depuis 20 ans. Un enfant du pays, Rémi Coin, a repris e fambeau. Charpentier de bateaux instaé avec e soutien du syndicat mixte du parc, i vient de mettre à eau son premier bacôve. Cette ongue barque profiée La renaissance du bacôve à fond pat, en bois de chêne de a forêt proche, comaté à étoupe, est embème d un savoir-faire patrimonia dont e sauvetage faisait partie des objectifs du parc et de a communauté d aggomération. Son agrément pour a navigation n a pas été chose facie vu es règements actues. Mais tout est désormais régé et e nouveau bacôve va pouvoir transporter ses passagers à a découverte du marais en toute quiétude grâce à son moteur éectrique offert par a fondation EDF, «Diversiterre», qui ui a aussi donné son nom n Rémi Coin a repris e fambeau. Contact Parc des Caps et Marais d Opae Té. : Ph. PNR Caps et Marais d Opae. 4

5 Avesnois Mobiisation transfrontière autour du bâti ancien et des savoir-faire ocaux Programme cofinancé par Union européenne. L Europe s engage en France avec e Fonds européen de déveoppement régiona. Mievaches en Limousin Des baades toponymiques Ph. PNR Mievaches en Limousin. 2 agents techniques communaux en formation «maçonnerie pierre beue» à Dimechaux (Avesnois). Le projet Trans-Formation du patrimoine, à cheva sur a France et a Begique, bénéficie des financements européens du programme Interreg. Constatant sur eurs territoires respectifs (Avesnois/Waonie) e même besoin de meieure connaissance, préservation et mise en vaeur Ph. PNR Avesnois. du bâti ancien, e Parc nature régiona de Avesnois, e Groupe d action ocae de a Botte du Hainaut, a Maison de Urbanisme de arrondissement de Phiippevie, e Consei d architecture, d urbanisme et de environnement du Nord (CAUE), Institut du Patrimoine Waon et Espaces natures régionaux poursuivent à travers ce projet des objectifs de diaogue, de sensibiisation et de professionnaisation des acteurs. I s agit, par-deà es frontières, de promouvoir e bâti ancien, a reconnaissance de sa contribution au cadre de vie et au patrimoine, a formation des habitants et des professionnes de a restauration n Un exempe en Begique (commune de Baieu) présenté ors d une session de sensibiisation. Contacts Grégory BOULEN, Parc de Avesnois Té Mai : gregory.bouen@ parc-nature-avesnois.com Ph. PNR Avesnois. Faire vivre a mémoire des noms en angue occitane pour mieux comprendre son territoire, c est objectif d une opération de sensibiisation mise en œuvre par e Parc de Mievaches en Limousin et Institut d études occitanes du Limousin. Les participants des deux premières randonnées cuturees, en Corrèze puis en Haute Vienne, ont écouté histoire de eurs viages en arpentant es forêts de jargues (aubépines), vergnes (aunes), fao (hêtres), chassagnes (chênes) et castagnes (châtaigniers). La prochaine baade aura ieu dans a Creuse au printemps prochain. Contacts : Cécie Kohut Parc de Mievaches en Limousin Té. : Mai : c.kohut@pnr-mievaches.fr Vocans d Auvergne L exporation grandeur nature et a navigation Internet font cause commune! Ph. L. Combe / Vocans d Auvergne. Haut-Languedoc Le méthane, source d énergie Ph. PNR Haut-Languedoc. Ne partez pas de a Maison du Parc nature régiona des Vocans d Auvergne, à Montosier (Aydat), sans votre «Musette Nature»! I s agit d un petit sac à dos prêté aux visiteurs e temps de eur excursion sur e sentier du Puy de Vichate (63) pour eur permettre d apprécier peinement es caractères écoogiques et paysagers environnants. Son contenu sera utie, à chaque borne numérotée disposée sur eur chemin où is sont invités à s arrêter. A aide des instruments de découverte (jumees, kit de mouage, oupe, guide naturaiste ) qui équipent e sac à dos, is pourront donner ibre cours à eur goût de exporation. Et même, à eur goût pour es sciences expérimentaes puisque des instructions iées au thème de chaque étape es invitent à «mettre a main à a pâte» pour, par exempe, évauer âge d un arbre, dessiner e paysage, réaiser un mouage d empreinte foristique ou faunistique : c est objet du verso de 10 fiches thématiques L expérience accessibe à tous, dès 7 ans, dure une demi-journée, à faire en famie ou dans un cadre scoaire pour apprendre à connaître e miieu de façon sensibe ; inteect y trouve aussi son compte : information pus «encycopédique» nécessaire à a compréhension Un sac à dos avec jumees, oupe, guide naturaiste des écosystèmes et des conséquences des activités humaines sur eur évoution est déivrée côté recto des 10 mêmes fiches. Ees expiquent : es miieux aquatiques, a formation des vocans, âge de a forêt, a notion de corridor écoogique, etc. Le sac à dos doit être restitué en fin de parcours, mais ces fiches sont cadeau! A emporter à a maison, où aventure continue à partir du site internet com. Grâce au code figurant sur étui des fiches thématiques, e visiteur pourra se connecter à d autres contenus, poser ses questions et «poster» contributions écrites et iconographiques. Comme quoi, peine nature et high tech ne sont pas excusives une de autre! n Contact Marie-Noëe Basmaison Parc des Vocans d Auvergne Té. : Mai : mnbasmaison@parcnature-vocansauvergne.com La vaorisation en énergie des déjections de trente vaches peut fournir de éectricité à 15 foyers! Une étude conduite par e Parc nature régiona du Haut-Languedoc en 2009 montre un important potentie en biogaz sur son territoire. Depuis, e parc mène des actions de sensibiisation auprès des éeveurs et encourage a concrétisation de projets par e financement d études de faisabiité. Contact Frédéric Péreira, Parc du Haut Languedoc Té Mai : energie@parc-haut-anguedoc.fr 5

6 TERRITOIRES VIVANTS Vexin français Des projets de ogements ocatifs «verts», primés Une opération auréate à Foainvie-Dennemont. EEntre 2003 et 2007, caée sur a Charte du Parc nature régiona du Vexin français, une OPAH (Opération programmée d améioration de habitat à voet énergie) a démontré a pertinence d une action de rénovation conjuguant sauvegarde d un parc ocatif ancien, économies d énergie et maîtrise des oyers. Pari gagné, mais «visons pus haut, en vertu d une approche gobae», décident es éus du parc dès D où un autre appe à projets portant sur a reconversion d anciens bâtiments ruraux à vaeur patrimoniae pour es transformer en ogements à oyers modérés à basse consommation d énergie. Au-deà d un «simpe» changement de chaudière, cette fois, démarche biocimatique, vaorisation des atouts ruraux, énergies renouveabes et techniques de pointe pour a maîtrise de énergie sont de a partie! Résutat, a nouvee opération présentée par e parc a poarisé attention du concours organisé Ph. H-L Architecture. pour a 14 ème année sous e patronage de a Région, Arene, ou encore Natureparif : e Grand Prix de environnement des vies et territoires d Ie-de-France. Candidate dans 3 des 11 catégories du concours (aménagement/patrimoine, quaité environnementae des bâtiments et énergie), opération du parc du Vexin français a été distinguée dans es deux premières catégories. Les ogements auréats, tous à oyer modéré, sont : 6 ogements à Foainvie-Dennemont, créés dans un ancien corps de ferme ; 2 ogements à La Roche Guyon, créés dans un bâtiment communa dont a réaisation est coupée avec a mise aux normes d accès aux handicapés du bâtiment de La Poste ; 15 ogements à Auvers-sur-Oise, dans un ancien corps de ferme ; 3 à Théméricourt, dans une maison municipae du bourg ; 3 à Evecquement dans une ancienne dépendance agricoe ; 2 au Perchay dans un ancien bâtiment rura. Début des travaux à automne Ces réaisations exempaires ont vocation à être dupiquées à une pus arge échee n Contact Phiippe Bodo, Té. : Mai : p.bodo@pnr-vexin-francais.fr Ph. H-L Architecture. Remise du Grand Prix de environnement des vies et territoires d Ie-de-France. Programme cofinancé par Union européenne. L Europe s engage en France avec e Fonds européen de déveoppement régiona. Périgord-Limousin Un Randio guide pour mieux se promener Ph. PNR Périgord-Limousin. Un véritabe ordinateur de poche équipé d un GPS. Le Randio guide est une manière originae de découvrir e Parc nature régiona Périgord-Limousin. Véritabe ordinateur de poche équipé d un GPS, es randonneurs peuvent ainsi se aisser guider dans des baades en toute iberté. Cette initiative du parc est cofinancée par L Union européenne, es conseis régionaux d Aquitaine et du Limousin, es conseis généraux de Dordogne et Haute- Vienne et s appuie en grande partie sur e réseau du Pan départementa des itinéraires de promenades et randonnées. Au printemps 2010, cinq itinéraires thématiques d une durée de 45mn à 4h ont été proposés aux randonneurs avec un Randio guide. Chaque circuit est ponctué d une dizaine de points d intérêt où se décenchent un commentaire, un conte ou une vidéo, sur des thèmes concernant a faune, a fore, e paysage, e patrimoine bâti ou es produits fermiers. La ocation des appareis est proposée pour une somme modique par es offices de tourisme ainsi que par un restaurant, un apicuteur «Marque Produit du Parc» et un artisan d art. L objectif est de faire partager à un maximum de visiteurs es richesses patrimoniaes du territoire à aide d un support innovant, interactif et actuaisé en permanence n Contacts Parc nature régiona Périgord-Limousin Dephine Coudert Chargé de mission Tourisme Té. : Mai : d.coudert@pnrp.com 6

7 Haut-Languedoc Une caméra thermique pour es ycéens La caméra thermique permet de diagnostiquer es déperditions de chaeur d un bâtiment. Les éèves de première Bac pro maintenance des équipements industries du ycée professionne «Jacques Bre» de Saint-Pons-de-Thomières, ont participé à une formation sur utiisation de a caméra thermique. Cette initiative s inscrit dans e projet «Pour ma panète, je bouge», porté par e Parc nature régiona du Haut-Languedoc. La caméra thermique, mise à disposition par e parc, permet Ph. M. Corroir. de diagnostiquer es déperditions de chaeur d un bâtiment, es anomaies de fonctionnement en déceant des sources anormaes de chaeur d origine éectrique, mécanique ou thermique, notamment pour e chauffage. La formation est assurée par Karen Suter, animatrice au centre Cebenna d Oargues, dans e cadre d un cours sur a maintenance industriee des systèmes de production dans e domaine des énergies renouveabes. «Je souhaite que es entreprises ocaes accueient nos éèves pour effectuer des diagnostics de terrain, en terme de prévention ou d économie d énergie. Les éèves pourront ainsi se famiiariser avec e maniement de a caméra thermique tout en offrant aux entreprises un audit sur eur outi de travai», décare Yves-Pau Martin, professeur. Pour a prochaine rentrée scoaire, a région Languedoc-Roussion financera acquisition de caméras thermiques. n Contact : Parc nature régiona du Haut-Languedoc Frédéric Pereira Chargé de mission Energie energie@parc-haut-anguedoc.fr Chartreuse Des étoies au-dessus de chez soi Forêt d Orient 40 ème anniversaire du Parc nature régiona de a forêt d Orient 40 ans d histoire ont bien mérité, d octobre à décembre dernier, une céébration protéïforme : - des événements axés sur e bois (saon de éco-construction, sensibiisation au bois comme combustibe d origine renouveabe, remise d un éco-trophée à une entreprise exempaire en a matière) ; - des oisirs, notamment avec Festiacs ; - de art (autour des artistes et des artisans du territoire) ; - de a nature (randonnées, ateiers enfants, expo à a Maison du Parc sur a biodiversité, conférence de Jean-Marie Pet, édition d un ivret pédagogique ). Contact Parc de a Forêt d Orient Té. : Mai : bonjour@pnrfo.fr Brenne Le jeu du portrait EEn juiet 2010, es communes de Saint-Franc et Saint-Pierre-de-Genebroz ont reçu e abe «Vies et viages étoiés» pour eur action en faveur de a préservation du cie nocturne. Une exposition sur a poution umineuse, réaisée par a Fédération Rhône-Apes de Protection de a Nature (FRAPNA) en partenariat avec e Parc nature régiona de Chartreuse, a été présentée au pubic à cette occasion. Ce abe distingue es auréats d un concours proposé par Association nationae de Protection du Cie et de Environnement nocturne à toutes es communes de France. Une demi-étoie à cinq étoies sont attribuées aux communes qui mènent une poitique favorabe à a maîtrise des écairages pubics. Ph. PNR Lorraine. Un abe pour action en faveur de a préservation du cie nocturne. «L excès d écairage pubic a pusieurs effets sur environnement», précise Héène Fogar, responsabe du pôe veie écoogique de a FRAPNA, en charge de a poution umineuse. «Un impact énergétique avec un gaspiage qui est estimé à 40% de a consommation en écairage pubic, des conséquences sur écosystème du fait d une perturbation des espèces animaes sensibes à a umière (oiseaux migrateurs, insectes, mammifères), des effets sur a santé des habitants gênés à intérieur de chez eux par un écairage permanent, et enfin une atteinte à a partie céeste de notre patrimoine nature puisque e cie et ses étoies ne sont pus visibes. Les coectivités ocaes sont heureusement de pus en pus sensibes à tous ces inconvénients». Puissance, consommation, orientation des fux umineux, durée d écairage sont donc autant de critères d attribution du abe «Vies et viages étoiés» n Ph. PNR Chartreuse. Contacts Parc nature régiona de Chartreuse Marion Stumpe Chargée de communication marion.stumpe@parc-chartreuse.net Pour céébrer es 20 ans du Parc nature régiona de a Brenne, 51 communes ont chacune invité cinq habitants de tous âges à se faire tirer e portrait. Résutat : 255 sourires affichés sur e mur de a sae d exposition du Parc, exposition qui retrace aussi toutes es actions du parc menées depuis sa création. Contact Sébastien Rigaud Parc de a Brenne Té. : Mai : s.rigaud@parc-nature-brenne.fr 7

8 TERRITOIRES VIVANTS Piat L Europe investit sur Programme cofinancé par Union européenne. L Europe s engage en France avec e Fonds européen de déveoppement régiona. es services et es produits ocaux Une résidence d artiste qui fait aussi restaurant pour «faciiter es iens entre artistes et producteurs ocaux» Le Parc nature régiona du Piat bénéficie depuis 2007 et jusqu en 2013 d un programme européen Leader afin de soutenir des projets vaorisant a quaité des services et des produits ocaux ainsi que e travai en synergie des différents acteurs du territoire. Dès 2009, huit projets ont été soutenus. Parmi eux, des actions de formation-actions sur éco-construction auprès d architectes, des diagnostics de potentie de récupération de chaeur pour des entreprises ocaes, une opération de promotion touristique pour favoriser utiisation de modes de dépacement doux aternatif sur e Ph. PNR Piat. territoire, agrandissement d un point de vente coectif de produits agricoes sur a commune de Péussin, des investissements pour des hébergements touristiques économes en énergie Tous ces projets s inscrivent dans e cadre d une stratégie «panier de biens et de services» destiné à vaoriser e Piat riche de son accuei, de ses paysages et de ses productions de quaité. En 2010 et 2011, d autres projets de gîtes ou chambres d hôtes ont été identifiés, de même que deux opérations de coopération. La première est un projet inter-territoria avec es parcs du Vercors, des Montsd Ardèche et de Lorraine pour des regards croisés entre artistes et scientifiques sur e paysage Vaoriser accuei et es productions de quaité. industrie de eur territoire. La seconde est un projet transnationa avec a Sovaquie pour un échange de savoir-faire sur es thématiques agricoes (vente directe) et touristiques. Ph. PNR Piat. Afin de présenter es actuaités de ce programme européen sur e territoire du Piat, un site internet a été créé : n Contacts Parc nature régiona du Piat Gisèe Lamotte et Nathaie Bonnet Té. : Mai : gamotte@parc-nature-piat.fr Mai : nbonnet@parc-nature-piat.fr Monts d Ardèche Un magasin pour dix sept agricuteurs Programme cofinancé par Union européenne. L Europe s engage en France avec e Fonds européen de déveoppement régiona. Le viage des Vans (07) en Ardèche n a pas d insoite que ses paysages, comme ses rochers à visage humain dénommés «Bois des fées» : depuis mai dernier, une épicerie inhabituee a fait son apparition. Des fruits, des égumes, de a confiture, du mie, des œuf, de a viande. A«Aux fermes des Rayos», un magasin de prime abord comme es autres, vend des fruits et égumes, confitures, pots de mie, œufs, viandes Ceux qui servent es cients ont un air insoite : a caisseenregistreuse eur résiste, mais is peuvent être intarissabes sur tee ou tee marchandise. Et pour cause, ce point de vente ne propose que es produits des agricuteurs qui, tour à tour, en tiennent a caisse. «La caisse, ce n est pas notre métier, es cients s en aperçoivent et Ph. PNR Monts d Ardècue. en sourient ; en revanche, nous savons parer de notre travai et cea fait a différence» témoigne Aexandre Faure, un des 17 agricuteurs qui font à ce jour vivre ce projet. Is sont on ne peut mieux pacés pour faire a umière sur eurs conditions de production, se porter garants de eur quaité ; absence de tout intermédiaire est un pus. Is assurent à tour de rôe ouverture de épicerie fréquentée par 200 à 300 cients par semaine en moyenne, es pointes se situant en période touristique. Entre 60 et 70% de investissement (équipement du magasin) proviennent de subventions pubiques coectées via e parc. Les frais de fonctionnement sont financés par un préèvement effectué sur e produit n Contact Aexandre Faure Aux fermes des Rayos Té Eisa Jaffrennou et Sandrine Bacconnier Parc des Monts d Ardèche Té

9 Ph. PNR Piat. Piat Des empois partagés en arboricuture et viticuture Arboricuteurs et viticuteurs mutuaisent eurs empois Trente agricuteurs se sont montrés intéressés par a création de huit empois partagés, à temps pein et partie, sur e territoire du Piat rhodanien et du Jarez. C est e résutat d une étude sur es besoins en main-d œuvre mutuaisée, conduite par a Maison de Empoi et de a Formation de Loire Sud et e Parc nature régiona du Piat. 150 arboricuteurs et viticuteurs, qui souvent rencontrent des difficutés Luberon De a ferme à a cantine Ph. PNR Luberon. à proposer un empoi à temps pein, ont été rencontrés. Cette initiative partenariae permet au groupement d empoyeurs Agri Empoi 42 de proposer aujourd hui des postes en empois partagés à des ouvriers agricoes. L Etat, mais aussi a Région Rhône-Apes, via des contrats territoriaux signés avec Saint- Etienne Métropoe et e Syndicat mixte Rhône-Purie, ont apporté eur soutien financier. Précédemment, un annuaire des expoitations arboricoes proposant du travai saisonnier avait été éaboré. I est destiné à faciiter es démarches aux personnes en recherche d empoi en es encourageant à prendre directement contact avec es empoyeurs. I contient es coordonnées de tous es arboricuteurs et viticuteurs du Piat avec es périodes pour esquees is recherchent des saariés. Des renseignements sont donnés sur es possibiités de transport et d hébergement sur e Piat, avec une carte permettant de visuaiser a ocaisation des expoitations. Cet annuaire est mis à disposition des habitants ou de toute personne en recherche d empoi dans es mairies des communes proches des expoitations, es maisons et agences pour empoi n Contact Parc nature régiona du Piat Miche Jabrin Té. : Mai : mjabrin@parc-nature-piat.fr Scarpe-Escaut Chantier soidaire entre communes «Chantier-formation 2010 sur un ancien puits de pâture dans a commune de Hergnies». Entre 2005 et 2008, pusieurs restaurations de petits ééments de patrimoine bâti rura (chapee, mur de cimetière, ponceau...) ont été réaisées par de jeunes bénévoes encadrés par e parc et association Concordia. En 2009 et 2010, c est à un «poo» d ouvriers communaux que sont confiées des restaurations, sous forme de chantier-formation. Is ne viennent pas d une seue commune mais de pusieurs communes différentes, soidaires en occurrence, sous a houette du parc. Contact Véronique Baud Parc Scarpe Escaut Té. : Mai : v.baud@pnr-scarpe-escaut.fr Caps et Marais d Opae Mare à grenouies et mare à pompiers Ph.V.Baud / PNR Scarpe-Escaut Ph. PNR Caps et Marais d Opae. Treize communes du Luberon ont participé à opération «De a ferme à a cantine». Le 17 juin dernier, troisième «temps fort» de année scoaire, un repas confectionné à partir de denrées ocaes uniquement, et de saison, a régaé queque enfants. Is étaient invités de surcroît à participer à un concours artistique mettant en scène certains de ces produits du terroir, à a manière d Arcimbodo, peintre maniériste itaien de a Renaissance ( ) dont es portraits sont composés de fruits et de égumes. Une occasion udique et concrète d échange en casse ou à tabe, entre agricuteurs et consommateurs en herbe. La «maette pédagogique» s est en occurrence enrichie de fiches suppémentaires, sur a cerise par exempe. Par aieurs opération fait progresser aussi un réfexe d approvisionnement oca grâce, notamment, à un cataogue qui recense offre de proximité disponibe (en direct du producteur ou via es magasins «Luberon Paysan de La Tour-d Aigues et d Apt). Et ee fait des émues : e nombre de communes concernées par édition va presque douber. Outre Union européenne à travers e programme Leader, opération est financée par a Région Provence- Apes-Côte d Azur, es départements des Apes de Haute-Provence et du Vaucuse. Les partenaires mobiisés mixent paysans et pédagogues : chambres d agricuture et CPIE (centre permanent d initiation à environnement), e pays de Haute-Provence, un coectif d agricuteurs bio (Agrio-Bio 04) et ceui des agricuteurs du parc n Une occasion udique, d échange entre agricuteurs et consommateurs en herbe. Contact Myène Maure Parc du Luberon Té. : Mai : myene.maure@parcduuberon.fr Et si on créait des mares pour servir de réserves incendie putôt que de tristes citernes en béton? C est ce qu a fait a commune d Audrehem pour protéger un de ses hameaux. Un exceent moyen de répondre aux exigences de sécurité tout en créant un petit coin de nature qui égaie e paysage et contribue à a trame verte et beue. Pour être vaidé par es services de secours, e nouveau point d eau doit maintenant faire a preuve qu i contient au moins 120 m 3 d eau toute année. D autres mares incendie sont à étude. Contact : Parc des Caps et Marais d Opae Té. :

10 DÉBATS Les budgets des Parcs entre pérennité et fragiité Le financement des Parcs natures régionaux est essentieement assuré par Etat, es Régions puis es départements et es communes. Le débat organisé entre ces partenaires montre que s is se veuent rassurant quant à a pérennité du budget des parcs, ces derniers peuvent avoir queques inquiétudes, compte tenu, en particuier, de avenir incertain de organisation du territoire. n Parcs : Éiane Giraud, que pensez-vous de cette présentation? n Éiane Giraud. La situation n est pas a même dans toutes es régions et dans tous es parcs. La compétence «parcs natures régionaux» a été une des premières des régions. Mais es parcs ont montré qu is étaient de bons opérateurs du déveoppement durabe dans ses trois champs d appication : environnementa, économique et socia ; is ont donc créé des partenariats forts avec es départements, es vies portes et maintenant es aggomérations portes qui sont souvent des acteurs importants du syndicat mixte. La capitaisation avec tous es acteurs possibes pour permettre a mise en pace de programmes d actions cohérents, souvent avec des financements européens conséquents, est bien un des atouts d un parc. n Parcs : Jean-Caude Commenge, ques rapports un parc comme ceui des Pyrénées Ariégeoises entretient-i avec ses financeurs? Avez-vous des difficutés particuières de financement? n Jean-Caude Commenge. Si je vous disais que nous n avons aucune difficuté, bien sûr ce serait une bêtise! Nous bénéficions aujourd hui d une très bonne écoute de a part de a Région, de Etat et de Europe. Les aides sont conséquentes, mais notre taux de couverture statutaire de 40 % est un petit frein à notre action. Nous sommes e parc e pus récemment créé et e petit mateas constitué par e syndicat mixte de préfiguration disparaît petit à petit. Notre budget est en équiibre, autour d un miion d euros, mais i nous sembe que année prochaine nous connaîtrons une certaine tension dans a trésorerie à cause du décaage dans e temps entre es dépenses iées à action que nous menons et e moment où nous percevons es aides de Etat et de Europe. n Odie Gauthier. Le ministère contribue pour près du tiers au budget de a Fédération, pour animation, e portage des dossiers au niveau poitique, es actions techniques, e soutien aux parcs pour a révision de eur charte, etc. Ensuite, nous contribuons au budget des parcs eux-mêmes à hauteur de euros par an pour e fonctionnement, e soutien à ingénierie des parcs. Pour e soutien aux actions des parcs, cea tourne autour de euros en moyenne, même si automaticité et «égaité» entre parcs est moindre, fonction des actions portées par es parcs et de avis des DREAL sur es actions qu ees souhaitent soutenir. Ces montants sont attribués de façon récurrente tous es ans, en miieu d année généraement. Nous avons eu e souci, dans e trienna budgétaire , pourtant pus difficie que e précédent, de maintenir à niveau équivaent ce soutien à action des parcs, sur a base d une évoution raisonnabe du nombre de parcs natures régionaux. n Éiane Giraud. Je crois qu i faut distinguer es financements qui vont à a fédération et qui font fonctionner notre réseau et e financement des parcs. Un accord récent entre ministère /Association des régions de France / Fédération des parcs renouveait un positionnement fort des uns et des autres mais surtout exprimait e souhait de maintenir une marque au niveau nationa. C est dans ce cadre que es régions, pour a grande majorité d entres ees, ont accepté d apporter une contribution au budget de a fédération, maintenant près de 9%. Mais quand on pare des parcs sur e terrain, es premiers financeurs sont es coectivités territoriaes et au premier rang es régions. Les montants varient d une région à une autre ou d un département à un autre mais is sont très importants. Pour a région Rhône Apes, pour 6 parcs et un en préfiguration, e budget est de 8,5 miions d euros par an et nous L année prochaine nous connaîtrons une certaine tension dans a trésorerie à cause du décaage dans e temps entre es dépenses iées à action que nous menons et e moment où nous percevons es aides de Etat et de Europe. Jean-Caude Commenges avons concu avec chaque parc un contrat puriannue ; i faut y ajouter des actions contractuees menées avec a région sur d autres ignes : agricoes, énergies par exempe, ou encore des réponses à des appes à projets très divers. n Jean-Caude Commenge. Pour ma part, je ne remets pas en cause e fait que Etat intervienne à hauteur euros. Je vouais dire que e parc est obigé de tourner avec une igne de trésorerie en attendant de toucher es aides sur es actions cibées de Etat. n Parcs : Dans e réseau des parcs, certains se demandent s i ne serait pas intéressant de créer une nouvee ressource fiscae qui permettrait de mieux pérenniser une partie du budget des parcs. Qu en pensez-vous? n Éiane Giraud. C est en effet un débat au sein du réseau car a réforme territoriae induit une vraie incertitude pour avenir des Parcs et particuièrement pour eur financement. Mais i y a bien deux sujets distincts: e financement de nos structures de syndicats mixtes (et donc eur ingénierie indispensabe sur nos territoires) et e financement des projets de terrain. Les parcs faciitent souvent a mise en pace des poitiques vouues par Etat ou par es coectivités territoriaes. Is es accompagnent en innovant et en apportant une réee vaeur ajoutée. 10

11 natures régionaux :? Le ministère contribue au budget des parcs à hauteur de euros par an pour e fonctionnement, tous es ans en miieu d année. I n y a donc pas de décaage Odie Gauthier n Odie Gauthier. La ressource fiscae dédiée peut apparaître séduisante, sécurisante. Ee présente néanmoins des écueis importants. Une certaine contradiction pourrait en effet naître de démarches visant à rapprocher es parcs natures régionaux des ogiques attachées aux étabissements pubics de coopération intercommunae Le positionnement dans e paysage institutionne «standard» n en serait que pus marqué, pouvant interroger certains en termes de égitimité.. I me sembe qu i y aurait aussi un risque de désengagement des autres partenaires financiers. Cette ressource fiscae dédiée se substituerait-ee à cee des coectivités territoriaes, de Etat? Conduirait-ee à un changement de statut des Parcs natures régionaux, aors que avantage du syndicat mixte, c est justement d être cohérent avec organisation intercommunae du territoire, de pouvoir mobiiser au sein d une même structure d action es nombreux acteurs d un territoire? Et puis, un parc, c est une démarche qui part de a base, des coectivités. Je ne crois pas que a ressource fiscae dédiée soit adaptée. Je crois que c est une fausse bonne idée, sans compter que mes coègues en charge des finances pubiques ne voient pas cea nécessairement d un bon œi. n Jean-Caude Commenge. Je vous rejoins, Madame Gauthier, sur a fiscaité dédiée. Je ne pense pas qu i faie créer un impôt suppémentaire et provoquer Etat à se désengager. n Parcs : Roande Brécy, a réforme des coectivités ne vous inquiète pas? n Roande Brécy. Nous ne devrons pas rater, i me sembe, intégration des communautés de communes au sein du syndicat mixte du Parc. C est important! Nous avons commencé à organiser avec ees et es pays ce que nous appeons de façon un peu pompeuse des conférences territoriaes. Cea permet d étabir précisément qui fait quoi. En ce qui concerne e pan cimat, es continuités écoogiques, a biodiversité, e parc est engagé. Sur un certain nombre d autres actions, es communautés de communes portent déjà des actions en partenariat avec e parc. A mon sens, a mise à pat de nos compétences respectives est pus que jamais nécessaire pour éviter es redondances. A nous, au parc, d apporter une réee pus-vaue sur nos territoires et de rester exempaire. Quand on pare des parcs sur e terrain, es premiers financeurs sont es coectivités territoriaes et au premier rang es régions. Les montants varient, mais is sont très importants. Éiane Giraud n Parcs : Pour revenir sur vos propos sur une nouvee ressource fiscae, Mme Gauthier, est-ce que ce ne serait pourtant pas cohérent avec a ogique du Grenee de Environnement? n Odie Gauthier. Mes propos sur une ressource fiscae affectée aux PNR sont une chose, a fiscaité environnementae en est une autre. Le Grenee Environnement a abouti à queques propositions en a matière, notamment sur introduction d un critère «biodiversité» dans a dotation gobae de fonctionnement des communes. Des avancées sont en cours au soutien d une consommation raisonnée de espace et a question d une ressource fiscae dédiée pour a préservation et de a mise en vaeur du patrimoine nature est ouverte. Tous ces sujets méritent d être approfondis, en ien avec e comité des finances ocaes. n Éiane Giraud; Croit-on encore dans ce pays au déveoppement oca? Et pourtant nous pouvons démontrer combien sur chacun de nos parcs nous contribuons au déveoppement et donc à empoi ; es financements obtenus sont totaement réinjectés dans économie ocae et e retour sur investissement pour tous es financeurs est considérabe. Les meieurs défenseurs des parcs orsque ceux-ci ont pris un peu d âge sont souvent es socio-professionnes de terrain : artisans ; agricuteurs, forestiers et entrepreneurs I faut que nous es fassions pus parer de nous! Au quotidien es parcs sortent environnement d une vision étroite pour en faire un enjeu partagé. n Parcs : Bien sûr, es régions sont fortement impiquées dans e déveoppement des parcs natures régionaux. En ce qui concerne es départements, c est moins évident. Quees reations e Parc nature régiona des Pyrénées ariégeoises entretient-i avec son Consei généra? n Jean-Caude Commenge. L Ariège est e pus petit département français, et donc peut-être aussi e moins fortuné, mais i suit de très près évoution du Parc parce qu i occupe a moitié de sa surface et représente pour ui un appui ogistique important et qui permet de vaoriser e département. n Roande Brécy. Nous sommes très favorisés, depuis 20 ans, en ce qui nous concerne, avec e Département de a Manche. Nous avons avec ui une reation tout à fait particuière, presque une histoire d amour! Le Consei généra de a Manche participe à hauteur de 44 % à notre budget, comme a Région Basse -Normandie. Cette enveoppe est stabe. Je ne ressens pas d inquiétude à ce niveau-à. n Odie Gauthier. La question est déicate en ce moment, un certain nombre de départements exprimant des difficutés financières, Ont participé au débat : n Roande Brécy, Vice présidente du Consei généra de a Manche, présidente du Parc nature régiona des Marais du Cotentin et du Bessin. n Jean-Caude Commenge, maire de Campagne-sur-Arize en Ariège, membre de a Commission Finances et Affaires Internes du Parc nature régiona des Pyrénées ariégeoises. n Odie Gauthier, directrice de eau et de a biodiversité au ministère du déveoppement durabe (MEDDTL). n Eiane Giraud, Vice-présidente du consei régiona Rhône-Apes, présidente du Parc nature régiona de Chartreuse. 11

12 DÉBATS Les recettes de fonctionnement d un Parc nature régiona sont homogènes, avec un budget médian à 2 M /an/parc. Ees présentent néanmoins des écarts significatifs avec, pour e pus modeste, un budget de 0,95 M, et pour e pus important de 5,78 M. Le budget de fonctionnement est organisé en deux parties : e budget «statutaire» directement ié à a mise en œuvre de a charte, et un budget «programmes d actions» qui est essentieement financé par des subventions sectoriees de Union européenne, de Etat, de a Région et des Départements. L importance du budget statutaire conditionnera a capacité du Parc à autofinancer a mise en œuvre de sa charte. A échee nationae, a part des différents financeurs est répartie de a manière suivante : eu regard notamment de augmentation de eurs dépenses sociaes. Is revoient ensembe de eurs financements et cea peut inquièter à juste titre e réseau des parcs. Dans es années qui viennent et dans es parcs où es conseis généraux sont fortement impiqués, que va-t-i se passer? La réfexion va nécessairement se mener dans e cadre de éaboration des schémas d organisation des compétences et de mutuaisation des services prévus par e projet de oi de réforme des coectivités territoriaes. I est en tout état de cause important que tous es acteurs d un territoire continuent à être mobiisés au sein des projets de territoire que constituent es parcs natures régionaux. n Éiane Giraud. Les régions vont voir stagner eurs dotations ; ees n ont pus de financements dynamiques et ees se sont vues attribuer Croit-on encore dans ce pays au déveoppement oca? Les financements obtenus sont totaement réinjectés dans économie ocae et e retour sur investissement pour tous es financeurs est considérabe. Éiane Giraud des compétences majeures et coûteuses es faisant évouer d une structure de mission vers une structure de gestion. Les départements se trouvent aussi dans une situation financière difficie parce que a crise boueverse es besoins sociaux! Mais vous savez, i y a aussi des pauvres en miieu rura! Et travaier au déveoppement durabe oca sur es parcs, c est aussi se battre pour une vie meieure pour tous. Heureusement e parement s est donné jusqu à 2015 pour reparer de financements croisés ; je voudrais dire ici qu is sont indispensabes pour tous es projets sur nos territoires ruraux! Quand i y a pusieurs partenaires, c est que ceux-ci se sont mis autour de a tabe et qu is ont trouvé e projet pertinent. Ce n est pas seuement un acte financier mais aussi un acte de responsabiité et d engagement par rapport au projet et à son intérêt. Ce n est pas anodin. Les caractéristiques des budgets des Parcs natures régionaux D après «Etude sur es budgets de fonctionnement des parcs natures régionaux Sémaphore novembre 2010 conduite pour a commission Syndicats mixtes et ressources humaines de a Fédération présidée par Tony Bernard. 32% 2% 1% 53% 6% 6% Participations statutaires Dotation forfaitaire de 'Etat Recettes propres Remboursement charges de personne Participations aux programmes d'actions Autres recettes L anayse des recettes (statutaires et actions) fait ressortir e poids prépondérant des Régions (42% en moyenne des financements), puis des départements (20%) et de Etat (13%). Les forces et faibesses La structuration des ressources des Parcs fait apparaître une forte concentration des sources de financements, induisant une reative dépendance des parcs vis à vis de eurs financeurs. Les engagements financiers se traduisent cependant par des enveoppes annuees soumises à des fuctuations qui introduisent un sentiment d incertitude. La mobiisation des recettes du programme d action génère par aieurs des contraintes de gestion financière et de trésorerie, facteurs de compexification et de fragiisation des pans de financement. Le niveau de réactivité avec eque e syndicat mixte peut adapter ses dépenses à a baisse tendanciee des ressources constitue un facteur de dynamisme ou de rigidité. I se caractérise dans es Parcs par e poids et a structure de a masse saariae indispensabe à a conduite de a charte (60% en moyenne des dépenses de fonctionnement), e poids de projets récurrents et e mode d action du parc (maîtrise d ouvrage ). Les dépenses «durabes» croissant pus vite que es ressources, sur échantion étudié, i en résute un effet de ciseaux qui contraint fortement es parcs et obèrent progressivement es marges de manoeuvre. 12 n Parcs : On peut imaginer aussi que Etat va confier aux Parcs natures régionaux de nouvees missions sur innovation, exemparité, qu i va intégrer es PNR à ensembe des poitiques pubiques ; Etat peut égaement considérer que es parcs sont un service d ingénierie qui doit pouvoir servir aieurs que sur eur propre territoire. Tout cea voudrait dire un engagement de financement conforme aux nouvees missions confiées aux parcs. Est-ce que votre ministère, Madame Gauthier, y réféchit? n Odie Gauthier. I y a deux questions différentes dans ce que vous dites. Sur es missions des parcs hors de eur territoire, je suis assez réservée par principe, puisqu i s agit d une démarche voontaire de communes qui peuvent ou non adhérer au projet. Et i peut y avoir des difficutés à faire fonctionner un parc par manque de consensus oca, par exempe. En revanche, nous avons ancé, en 2008, un appe à projets innovants pour es parcs natures régionaux qui a été un véritabe succès, dont es résutats permettent de rayonner au-deà des territoires de parcs, ce qui était bien objectif poursuivi. Nous avons décidé de ancer un nouve appe à projets en 2011, pour trois ans. Les parcs pourront à nouveau, chacun à eur niveau, faire œuvre d expérimentation et d innovation, dans un souci de reproductibiité. Nous sommes toujours sur une approche ascendante, du terrain vers e goba. Nous n exprimons pas en revanche a voonté de confier aux parcs des missions ou des compétences propres. n Parcs : Sur a pérennité de vos financements, sur es missions nouvees que on pourrait éventueement confier aux parcs, avez-vous des craintes, des attentes, de espoir? Est-ce que cea suscite des questions dans votre esprit? n Roande Brécy. Bien sur que oui! I nous faut être vigiant pour ne pas être en difficuté. Nous réaisons des actions ou des travaux par déégation de certaines poitiques nationaes ou ocaes (comme par exempe Natura 2000 au service de Etat). Par aieurs, quand 150 communes adhèrent à une nouvee charte, pour a troisième fois, comme c est notre cas, on se doit de maintenir nos programmes d action en eur faveur. n Odie Gauthier. Je crois, Madame Brécy, qu i n est pas question pour nous de confier de façon uniatérae aux parcs des missions qui es détourneraient de eur objet principa d ingénierie au service des territoires. Et en effet, es parcs peuvent être des préfigurateurs de intercommunaité si ee n existe pas partout, is peuvent entraîner es communautés, es syndicats dans un schéma cohérent de territoire. n Roande Brécy. C est intéressant! La pace du Parc a été determinée par Etat, d aieurs Avec e département de a Manche. Nous avons avec ui une reation tout à fait particuière, presque une histoire d amour! Roande Brécy engagé à travers a charte. Cea nous met dans une situation tout à fait spéciae, parce qu i y a une voonté communae d y adhérer et parce qu i y aussi une obigation pour es autres strates de coectivités d être en accord avec a charte. n Éiane Giraud. Les parcs doivent être es infrastructures de recherche et d innovation du déveoppement rura. Nous avons a capacité d innover et d expérimenter sur de nombreux champs et avec des acteurs socioprofessionnes très divers. Et que nous soyons dans a soidarité avec es autres territoires va dans e bon sens, nous e mettons en œuvre ici en Rhône Apes entre es parcs et d autres territoires. Bien évidemment absence de maîtrise de nos recettes nous inquiète ; un scenario noir pourrait nous faire penser que nous pourrions être des victimes des reformes ; mais je pense qu i ne faut pas sous estimer ce que nous représentons sur et pour nos territoires. Le parc est un outi qui devient ceui des habitants et même pus. De quoi nous donner e mora n

13 Année internationae de a biodiversité : 2. Ordinaire ou domestique, nous en sommes tous responsabes foca La biodiversité remarquabe traitée dans e premier voet de cette série, est souvent affaire de naturaistes. La biodiversité ordinaire et domestique, au contraire, reève de a responsabiité de tout un chacun, particuier, éu, jardinier, agricuteur, citoyen, en somme. Les jardins, es espaces verts, es champs, es sos, es variétés cutivées et es races ocaes d éevage représentent une bonne part de a biodiversité en France et ce sur quoi a marge de progression est a pus importante. En prenant une mutitude d initiatives, d expérimentation, d action et de sensibiisation, es Parcs natures régionaux jouent dans ces domaines, une fois de pus, eur rôe de territoires ocomotives du déveoppement durabe. 13

14 FOCAL Année internationae de a biodiversité : 2. Ordinaire ou domestique, nous en sommes tous Sur a commune d Obterre, en Brenne, va pâturer une partie du chepte de moutons soognots et bérrichons que possède e Parc. A quoi sert-i que es naturaistes sauvent e butor étoié si tous es jardiniers amateurs de France massacrent eurs papions à coup d insecticides? Une part importante de a biodiversité du pays se trouve dans es habitats natures de proximité, dans es potagers, es espaces verts des vies et viages de France, dans es haies du bocage, autour des mares en forêts Les grenouies, es coqueicots, es abeies, es rouge-gorge, es beuets et es escargots sont à a fois ordinaires et indispensabes à équiibre de notre miieu. Exactement comme a carotte mi-ongue de Carentan ou a brebis Rouge du Roussion, variétés et races domestiques qui constituent un patrimoine oca au moins aussi important en matière de biodiversité que Aige roya ou orchidée sauvage des faaises des Bouces de a Seine Normande. Et c est pourtant cette biodiversité ordinaire qui connaît a pus grande érosion dont es causes sont maintenant bien connues : urbanisation, artificiaisation, fragmentation 1. La biodiversité ordinaire Fidèes à eurs missions, sur ce terrain-à comme sur es autres, es parcs expérimentent, agissent et sensibiisent. Mais sur ce sujet particuier, is agissent d abord avec es communes du parc et eurs services Espaces Verts, avec es agricuteurs, avec es habitants qui jardinent et avec es enfants qui apprennent en casse comment fonctionne a nature autour d eux. ciens. Ainsi tous es pubics ont été sensibiisés, pour que es habitants comprennent et acceptent es nouvees pratiques de eur municipaité. Ce voet était presque terminé en octobre dernier. Sur es trois pus grandes communes, d ici a fin de année 2010, i est en pus prévu a réaisation d un diagnostic et éaboration d un pan de gestion des espaces verts. Un suivi sera sans doute nécessaire pour assurer a pérennité de opération. Le Parc nature régiona de a Brenne a demandé aux communes de préserver au moins un site nature chacune. Cette action figure d aieurs dans sa nouvee Charte. Déjà 10 communes se sont portées voontaires pour créer un Espace Nature Communa. Un pan de gestion est actueement en cours de rédaction pour chacun d eux afin qu is puissent être gérés de manière exempaire, pour a biodiversité, a sensibiisation des personnes en charge de eur entretien, eur vaorisation auprès de a popuation A titre d exempe, a commune d Obterre va acquérir une parcee de peouse cacicoe et y faire pâturer une partie du chepte de moutons soognots et berrichons de Indre que possède e parc pour maintenir ce miieu ouvert. En pus des études paysagères qu i réaise préaabement à éaboration de tout document d urbanisme, e Parc nature régiona des Caps et Marais d Opae propose à ses communes d inscrire es haies dans es PLU. C est tout à fait possibe en vertu de artice L du code de urbanisme au titre de intérêt paysager. Cette incitation a eu un te succès que e parc se trouve a u j o u r d h u i queque peu dépassé par a demande. Ph. PNR LBrenne. Une gestion différenciée des espaces verts en Oise Pays de France. On peut feurir avec des pantes vivaces putôt qu annuee. Ph. PNR Oise Pays de France. La commune, première porte pour convaincre et agir Le Parc nature régiona Oise - Pays de France a convaincu 15 communes ruraes et trois vies de s engager dans une gestion différenciée de eurs espaces verts. On peut tondre réguièrement es peouses d un centre vie et adopter des pratiques pus extensives à a périphérie. Partout, i est possibe d entretenir et d embeir en réduisant es pesticides et eau. On peut feurir avec des pantes vivaces putôt qu annuees, et pour ne pas voir disparaître a faune, ne pas rempacer es espèces ocaes par des espèces exotiques. L opération comporte deux voets. Dans es 15 petites communes, e parc a rédigé des fiches techniques, fait tourner une exposition et organisé des réunions pubiques pour former es éus et es techni- Ph. PNR Oise Pays de France. 14

15 responsabes Les mauvaises herbes! Pourquoi mauvaises? Faut-i sauver es mauvaises herbes? Te était e titre d un cooque en 1993 à Gap qui a constitué e point de départ d un pan nationa d action sur es pantes dites «messicoes», pantes qui poussent dans es champs cutivés. Cea a conduit es parcs de Midi-Pyrénées (Haut- Languedoc, Grands Causses, Pyrénées Ariégeoises et Causses du Quercy) à s engager dans un travai de fond autour de ces pantes, de pus en pus rares dans es espaces agricoes, et qui sont pourtant e signe de eur des Pyrénées Ariégeoises, dans e cadre des 70 animations pubiques organisées en 2010 (dont «Fore d Ariège, foriège), a animé une sortie sur des parcees particuièrement riches. Et a iste des actions menées par ces parcs n est pas exhaustive! Dans mon jardin aussi Le jardin des particuiers, d agrément ou potager, est un espace nature qui requiert autant d attention que es grandes surfaces agricoes ou paysagères, car en matière de biodiversité, i n y a pas de petit profit! Une peouse accueiant une dizaine de variété d herbes, des pâquerettes et des pissenits est pus riche qu un gazon uniforme semé sur un so profondément retourné, roué, tondu, avec Beuet - PH. L.Cournaut / PNR Haut-Languedoc. Ph. M. Perrin/ PNR Grands Causses. Sortie messicoe. Niee des bés - PH. L.Cournaut / PNR Haut-Languedoc. Ph. PNR Causses du Query. Ph. W. Aria / PNR Pyrénées Ariégeoises.. bon fonctionnement écoogique. Sous a coordination du Conservatoire botanique nationa des Pyrénées et Midi-Pyrénées, is se sont engagés dès 2005 dans un pan de conservation de ces espèces, pus d une centaine au tota dans a zone d étude, dont es pus connues sont es Coqueicots, e Beuet, a Niee ou Adonis d été. Au cours des inventaires successifs, des espèces rares et remarquabes ont aussi été trouvées, dont a Nigee de France, ou a Dauphinee de Verdun. Concrètement, e Parc du Haut-Languedoc réaise des inventaires, communique auprès des agricuteurs et du grand pubic et expérimentera en 2011, sur deux communes, un méange de céréaes et de messicoes à des fins paysagères et de conservation. Le Parc des Grands Causses, en pus d inventaires annues, a sensibiisé e grand pubic en distribuant des sachets de graines de messicoes aux Foies du parc. Le Parc des Causses du Quercy a procédé à des inventaires et tenté une approche biogéographique de a répartition des messicoes. I a aussi édité un journa destiné aux enfants sur e sujet. Le Parc Nigee de France - PH. L.Cournaut / PNR Haut-Languedoc. Dauphinee de Verdun - PH. L.Cournaut / PNR Haut-Languedoc. Les pantes messicoes poussent dans es champs cutivés et sont un bon indicateur de santé bioogique. Action phare des Parcs en 2010 Le concours nationa agricoe prairies feuries. Dans e cadre de «2010, année internationae de a biodiversité», es Parcs natures régionaux et es Parcs nationaux ont organisé avec es Chambres d agricuture, es syndicats d AOC fromagères, es syndicats d apicuture et des associations de gestion et de protection de a nature e premier concours nationa d exceence agri-écoogique, «prairies feuries». I s agissait de faire prendre conscience que a prairie feurie, prairie permanente («naturee») de fauche ou de pâture, est un patrimoine nature ordinaire, que ce sont principaement es éeveurs qui en sont es gardiens et que e goût des mies et des fromages en dépend. Le concours s adressait aux agricuteurs qui présentaient es parcees de eur choix. Locaement, un jury a visité chaque parcee au printemps et, après déibération des jurys ocaux, un Jury nationa va désigner e gagnant dans chacune des catégories. Pus de 200 agricuteurs, situés dans 13 Parcs natures régionaux et 5 parcs nationaux ont participé au concours. I est soutenu par GRTgaz, e MAAP, e MEEDDM, Union européenne, ONCFS et INRA. En 2011, «Prairies feuries» pourrait connaître un destin européen... (Pour en savoir pus : n 15

16 FOCAL Ph. PNR Haut-Languedoc. Les cahiers techniques du Haut-Languedoc incitent es habitants à acceuiir a nature à domicie. Un jardin expérimenta et pédagogique. des aées désherbées au produit chimique. C est pourquoi, premier exempe, e Parc nature régiona des Marais du Cotentin et du Bessin a décidé de créer un jardin pédagogique à a Maison du parc à Saint-Cômedu-Mont, espace de découverte et d échange pour es enfants, es habitants et es professionnes. Depuis juin 2010, dans ce jardin expérimenta, on trouve un potager avec des bacs suréevés (accessibes aux personnes handicapées) contenant des associations de pantes aromatiques et des égumes du pays : carottes demi-ongues et poireaux Monstrueux de Carentan, pommes de terre Beue de a Manche L ensembe de ce jardin est organisé de façon à accueiir a faune et a fore sauvage : haies champêtres, prairies feuries, mares, verger, muret de pierre, tas de bois Un immeube à insectes permet de sensibiiser e pubic aux rôes des insectes (chrysope, abeie soitaire, coccinee ). Cet espace est comme un concentré de tous es jardins du territoire du parc, avec une partie haute dans a continuité du bocage et une partie basse connectée au marais. L équipe d animation du parc y accueie des scoaires et des particuiers, qui viennent s initier à importance de a biodiversité dans es jardins. Les agents des communes du parc viennent s y informer sur es techniques d entretien respectueuses de environnement. Le Parc nature du Haut-Languedoc, c est quasi historique, incite ses habitants à accueiir a nature à domicie. I vient d éditer deux nouveaux cahiers techniques intitués Accueiir a nature au jardin et Faune et patrimoine bâti, sur a façon de favoriser a biodiversité Ph. PNR Marais du Cotentin et du Bessin. chez soi, en creusant une mare, en nourrissant es oiseaux hiver, en rénovant sa maison avec discernement, etc. On rêve de a décinaison de ces documents pour es Apes, e Massif Centra ou e Grand-Ouest (NDLR). Dans e même esprit, e Parc nature régiona des Bouces de a Seine Normande anime à a Maison du parc un Cub Protéger a Nature (CPN) et accueie des casses, des centres de oisirs, sur un thème prioritaire : es poinisateurs, car de nombreuses espèces sont menacées dans e Nord-Ouest de a France. Le parc réaise des guides, une exposition et organise des journées sur es abeies sauvages et es insectes uties au jardin. I a construit des hôtes à insectes, exceent support d observation des poinisateurs, de eurs prédateurs et de eurs parasites, comme un concentré de jardin en fonctionnement. Mutipier es opérations de sensibiisation Cette biodiversité ordinaire est teement insaisissabe dans sa gobaité, que tous es parcs sont amenés à mutipier es opérations de sensibiisation de tous es pubics de eur territoire, en partenariat avec es CPIE, es associations naturaistes, es organisations professionnees agricoes ou forestières C est ce que fait e Parc nature régiona Loire Anjou Touraine quand i invite es scoaires à visiter un site nature au fi des saisons, pour qu is en parent en famie et participent un jour à a préservation du site. Le Parc nature régiona de a Montagne de Reims a décidé de travaier à a préservation de a haie champêtre. C est un compément d aimentation pour e bétai, ee imite e ruisseement, fournit du bois d œuvre et de chauffage, participe à aimentation des nappes phréatiques ainsi qu à attraction touristique du territoire, abrite une grande diversité d espèces animaes. Initié i y a 20 ans dans e Parc nature régiona des Caps et Marais d Opae, reayé et coordonné ensuite par a Fédération des 3 Parcs du Nord Pas de Caais (Espaces natures régionaux), Pantons e décor a permis de panter à a date d aujourd hui pus de 4 miions d arbres et d arbustes, dans 18 territoires de a région. Cette opération permet aux particuiers et aux coectivités de participer à des opérations de commandes groupées et acheter ainsi des essences ocaes adaptées à a région à des prix incitatifs. Les habitants deviennent acteurs de eur cadre de vie. Toujours par souci de sensibiisation, e Parc nature régiona de Mievaches en Limousin organise des projections débats de documentaires sur es pesticides, es abeies et es chauve-souris dans ses trois vies portes, Feetin dans a Creuse, Eymoutiers en Haute-Vienne et Meymac en Corrèze. Dans e Parc nature régiona du Haut-Jura, es habitants, peu nombreux mais motivés, assurent e comptage des hirondees. Les observations faisaient état d un tassement des effectifs. Le Groupe Ornithoogique du Jura piote Xavier Le Roux, directeur de a Fondation pour a recherche sur a biodiversité (FRB) Les parcs possèdent des données indispensabes à a recherche Parcs : Quees sont es grandes fonctions de a fondation que vous dirigez? Xavier e Roux : La FRB est un outi créé par e Grenee en Ee est chargée de promouvoir a coopération entre es organismes de recherche et universités en forte interaction avec es différents acteurs de a société, et de soutenir et promouvoir a recherche sur a biodiversité. La FRB réunit aujourd hui 120 structures: des entreprises concernées comme LVMH ou GDF-Suez, des associations comme FNE ou LPO, es gestionnaires d espaces comme es parcs, es organisations syndicaes agricoes, des coectivités territoriaes, etc Parcs : Les Parcs natures régionaux y jouent-is un rôe particuier? X. L.R. : Sans aucun doute, car es parcs disposent d une soide expertise et de nombreuses données sur a biodiversité et deviennent donc tout natureement des partenaires priviégiés des programmes de recherche. Deux exempes significatifs : e Centre de Synthèse et d Anayse sur a Biodiversité ancé par a FRB a pour but de renforcer utiisation des données déjà acquises sur a biodiversité: une formidabe occasion pour es parcs de faire partie de certains projets qui seront soutenus en vaorisant es données dont is disposent. De même, a FRB et a Région Nord-Pas de Caais, dans e cadre d un appe déveoppé en partenariat, soutiennent un projet sur e thème biodiversité et nouvees pratiques agricoes. C est e Syndicat mixte du Parc nature régiona des Caps et marais d Opae qui piote ce projet de euros n 16

17 Ph. PNR Martinique. opération. A Arques, dans e Parc nature régiona des Caps et Marais d Opae, histoire est bee : à occasion de a rénovation d un immeube HLM, e rempacement des fenêtres a détruit es nids des hirondees qui avaient pris à eurs habitudes. Avec a LPO et e parc, es enfants de écoe d à côté ont fabriqué de nouveaux nids en torchis (argie et paie, matériau oca traditionne), et ont convaincu es ocataires de ne pas es détruire comme certains en avaient habitude. Queques hirondees ont utiisé ces nouveaux HLM à oiseaux et d autres ont accepté de refaire eur nid au même endroit. Opération réussie! I faut dire un mot aussi des espèces invasives qui concurrencent es espèces sauvages des jardins de particuiers, de a même manière que es autres espaces natures. Le Parc nature régiona de Lorraine rédige des fiches de sensibiisation aux dangers de ces espèces que es magasins Botanic diffusent à eurs cients. 2. La biodiversité domestique Les variétés végétaes et es races d éevage ocaes font partie du patrimoine des régions, ees participent de eur identité, et forment donc cette biodiversité domestique, qu i convient de préserver. Du porc banc de ouest au jardin créoe en passant par a pomme bénédictin, a châtaigne d Ardèche, e bé meunier d Apt et a brebis Lacaune, petit tour de France des productions du patrimoine vivant de nos territoires. Un enjeu patrimonia et identitaire Le Parc nature régiona d Armorique s est engagé en faveur des races ocaes à faibe effectif, comme e porc Banc de Ouest, e mouton d Ouessant, a vache Bretonne Pie Noir. I apporte un appui technique, depuis toujours, auprès des syndicats d éeveurs de ces races ocaes. Le jardin créoe est une tradition popuaire, voir cuturee du jardinage. En Martinique, e jardin créoe est une tradition popuaire, un mode cutura, voire cuture de jardinage qui remonte à époque où es escaves étaient autorisés à cutiver de petits opins pour eurs besoins personnes. Is vivaient ainsi en autosuffisance et es habitants d aujourd hui perpétuent a tradition. Is es fertiisent avec es déjections animaes, pratiquent a rotation des cutures, cutivent des espèces rustiques et, du coup, accueient beaucoup de papions Bref, c est tout un patrimoine sensibe (et durabe) que e Parc nature régiona vaorise pour utter contre a monocuture d exportation. Le concombre jaune d or, es tubercues, es variétés de patates douces, de cannes à sucre pourraient bénéficier à terme de a marque parc et devraient bientôt obtenir un abe d agricuture bioogique. Le mouton Bouonnais était utiisé depuis e XIX e sièce en pâturage itinérant dans e Parc nature régiona des Caps Le mouton bouonais participe à a restauration des peouse cacicoes. et Marais d Opae, car i est grand, rustique, bon marcheur, se contente d une végétation peu riche et produit une bonne viande. Sa disparition progressive a conduit à embroussaiement des coteaux cacaires abandonnés. Heureusement, queques éeveurs passionnés ont maintenu a race avec aide du Centre régiona de ressources génétiques du Nord- Pas de Caais. Et quand e parc a entrepris, avec es communes et autres coectivités, a restauration des peouses cacicoes, c est tout natureement e mouton Bouonnais qui a reconquis es monts, fort de son nouveau rôe dans e maintien de a biodiversité. Un intérêt économique aussi Auréie Dufis, paysagiste au Parc nature régiona des Bouces de a Seine Normande, expique en quoi a biodiversité est une force, une richesse économique, à partir de exempe très ordinaire des pommes. Pus es variétés sont nombreuses, expique-t-ee, et pus a pomoogie sera forte. Car on trouvera toujours une pomme adapté à toutes es situations, une qui résiste aux premières geées, autre Ph. PNR Caps et Maris d Opae. qui est consommabe dès a fin août. Si une maadie atteint une variété, une autre y résistera. Comme un écosystème, a biodiversité, ocaement, est un équiibre nature que homme peut compromettre. C est e savant méange des variétés qui fait a quaité d un cidre. D où intérêt vita pour une région de utter pour sa diversité, d où a voonté des Bouces de a Seine Normande de préserver es variétés de pommes à couteau comme cees à cidre, de es diffuser par des vergers conservatoires, de soutenir Association pomoogique de Haute-Normandie, dans ses programmes de sensibiisation des habitants et des scoaires, de pantation de vergers. Une bonne part de économie ardéchoise dépend aujourd hui de a châtaigne, une AOC construite en même temps que e Parc nature régiona des Monts d Ardèche négociait sa première charte. C est toute une fiière qui s est déveoppée autour de ce fruit embématique, par sa consommation, sa transformation, utiisation de son bois, de son intérêt touristique. L arbre et ses nombreuses cavités abrite une riche faune d insectes et d oiseaux dont e parc à commencé e recensement. Le parc attribue a marque parc aux farines (sans guten), à a crème de châtaigne, au mie de châtaignier et pour garder e caractère famiia de a production, i travaie Les petites contradictions du droit de a biodiversité. La utte contre a perte de biodiversité fait évidemment partie des objectifs des États européens, mais e commerce des semences, comme pourraient e faire es agricuteurs du Luberon avec e bé meunier, est interdit par a oi, sauf si a semence est inscrite au cataogue des variétés dîtes de conservation du Groupement nationa interprofessionne des semences (GNIS). Les agricuteurs du Luberon risquaient donc de se retrouver hors a oi. De pus, a procédure reative à inscription d une nouvee semence au registre coûte cher et a semence de bé meunier d Apt, cutivé aieurs, sur un autre so, sous un autre cimat, peut perdre sa spécificité, son identité. La directive européenne de juin 2008, puis un règement technique paru au J.O du 06 janvier 2009 a cependant créé, au titre de a biodiversité, un registre des semences ocaes, ( un peu à part!), gratuit, avec homoogation de UE. Or e traité internationa sur es ressources phytogénétiques pour aimentation et agricuture ratifié par a France prévoit «e droit des agricuteurs à conserver, utiiser, échanger et vendre des semences de ferme et d autres matéries de mutipication et à participer à a prise de décisions concernant utiisation des ressources phytogénétiques pour aimentation et agricuture ainsi qu au partage juste et équitabe des avantages en découant» n 17

18 FOCAL Variété ancienne de bé qu une vingtaine d agricuteurs ont décidé de cutiver à nouveau. actueement sur un prototype de confiseur individue. Le châtaignier produit aussi un bois de quaité, et e parc favorise instaation de scieries mobies, i travaie avec des ébénistes, et i édite des ivres, des guides gastronomiques, et surtout i organise es Castagnades, fêtes de a châtaigne qui durent tout automne et attire des visiteurs de toute a vaée du Rhône et du sud de a France. Très peu d agricuteurs ardéchois ne vivent que de a châtaigne, mais 600 à 700 s en servent pour diversifier eur production. Is en produisent au tota tonnes par an sur es hectares de vergers expoités et 200 d entre eux a transforment et commerciaisent eur production. En 1985, des techniciens du Parc nature régiona du Luberon avaient retrouvé une variété ancienne de bé, très ocae, e bé meunier d Apt, intéressante sur e pan gustatif et qui est mieux supportée par es personnes intoérantes au guten. Depuis queques années, une vingtaine d agricuteurs ont décidé d échanger eurs graines, de cutiver à nouveau e bé meunier d Apt. Un mouinier fait désormais a farine et des bouangers font un pain qui bénéficie de a marque Produit du Parc du Luberon. Le bé meunier d Apt a été aussi inscrit à «arche du Goût» pour devenir un produit Sentinee du Goût par association Sow-food France. Et e devoir d expérimenter Le Centre Régiona de Ressources Génétiques du Nord-Pas de Caais (CRRG) est une mission spécifique d Espaces natures régionaux, structure commune aux trois Parcs natures régionaux du Nord-Pas-de-Caais: Caps et Marais d Opae, Scarpe-Escaut et Avesnois. Le CRRG s investit depuis pus de 20 ans en faveur de a sauvegarde et de a vaorisation des espèces végétaes et animaes cutivées ou domestiquées dans es campagnes du Nord-Pas de Caais, autrement dit précisément pour a biodiversité ordinaire et domestique. I s agit à d une mission originae où sauvegarde rîme avec vaorisation, où es parcs jouent un rôe essentie dans a mise en vaeur de ce patrimoine, où chaque citoyen doit s engager. Dans e domaine des animaux d éevage, a Région-Nord-Pas de Caais, est e berceau de race du cheva Trait du Nord et du Bouonnais, du mouton Bouonnais, La biodiversité c est ma nature : une campagne udique, créative et participative autour du ien qui unit êtres humains et biodiversité. Pendant cette année internationae de a biodiversité, es citoyens se sont mobiisés en masse autour de a campagne «La biodiversité c est ma nature». L Appe Citoyen a réuni pus de signatures et pus de portraits biodiversité ont été créés (association d un anima et d un visage, ici Jean-Louis Joseph, président de a Fédération des Parcs). L année 2010 s achève mais enjeu est toujours à : ee doit être e point de départ d un fort engagement de tous es acteurs! En 2011, e site de a campagne fera peau neuve. D ici à, retrouvez appe citoyen, créez votre portrait biodiversité et retrouvez es reais de a campagne : n Ph. PNR Luberon. de a vache Rouge Famande et a Beue du Nord. Ces cinq races à petits effectifs sont toutes menacées. Le CRRG intervient sur es aspects génétiques, apporte un appui technique aux associations d éeveurs, contribue à a promotion en ien avec es trois Parcs du Nord Pas de Caais. I a égaement retrouvé et mis en coection 150 souches ocaes de égumes cutivées dans a région. I s attache à renouveer es semences qui perdent eur pouvoir germinatif et reance auprès des maraîchers et des jardiniers amateurs es variétés anciennes es pus intéressantes. Le verger conservatoire régiona, impanté à Vieneuve d Ascq sur 8 hectares, permet a conservation de 700 variétés de pommes, 490 de poires, 150 de pruniers et autant de cerisiers. Ce patrimoine fruitier est vaorisé avec INRA ou dans e cadre de projets transfrontaiers avec a Waonie en vue de a création de nouvees variétés à grande quaité gustative et résistantes aux maadies. Pour e grand pubic, i anime des stages de taies et de greffes, favorise a repantation d essences fruitières Ainsi es deux bouts de a chaîne sont tenus : a gestion des ressources génétiques, a vaorisation auprès des habitants reayée par es trois parcs de a région. C est dans ce même esprit que e Parc nature régiona du Haut-Languedoc organise chaque année ses Journées scientifiques, mêant interventions de spéciaistes et iustrations sur e terrain. En 2010, e programme s est articué autour de a brebis Lacaune. Cette race ocae - Lacaune est une commune du parc - est étroitement iée à économie et à a cuture du territoire. Avec des aptitudes bouchères et surtout aitières, c est a race embématique du fromage de Roquefort. Année de a biodiversité obige, a brebis Rouge du Roussion, race ocae à petits effectifs, a aussi été mise à honneur. La brebis a façonné e paysage du Haut-Languedoc et est à origine du passé industrie de a région de Mazamet, considérée en 1950 comme Ph. PNR O.DELVAUX/ENRx Le CRRG permet a conservation de centaines de variétés de pommes, de poire, de prunes et de cerises. a capitae mondiae du déainage (séparation de a peau et de a aine par e procédé de échauffe). Cette activité, aujourd hui disparu, aisse pour témoignage une architecture, des usines, un musée. C est autour de ce patrimoine socia, économique et cuture que se sont dérouées, es 25 et 26 septembre 2010 à Lacaune, es journées scientifiques du parc. Nous aurons vu dans ce dossier, objectif des parcs est d améiorer a quaité de a biodiversité sur ensembe de eurs territoires, dans toutes ses dimensions : naturee, cuturee, paysagère, sociae, économique, touristique, en impiquant une grande diversité d habitants, d usagers, de professionnes, d éus. Les parcs participent activement à rénover es iens sociaux et humains autour de a nature, bref à «sociaiser a biodiversité putôt que a sacraiser» pour reprendre une phrase de Bernard Chevassus-au-Louis au Congrès des Parcs. I n existe pas de frontières entre biodiversité «remarquabe» (Cf revue Parcs 64) et biodiversité «ordinaire», mais ees se nourrissent une de autre. De même, a biodiversité comme action des Parcs ne peuvent se borner à eurs périmètres. Entre aors en jeu, pour préserver es fonctionnaités de a nature, a poitique de trame verte et beue : e sujet du prochain dossier n 18

19 ACTEURS Afin de utter contre érosion inexorabe de a connaissance des pantes traditionnees et de eur utiisation dans îe, un pharmacien met en pace, avec e Parc nature régiona de a Martinique, un projet de pantations d herbes médicinaes dans toute a Martinique C C est un projet ambitieux que mène Emmanue Nossin avec appui du parc. «Je viens de concure un accord de principe avec e Président du parc afin de monter ce projet», précise cet ethno-pharmacoogue passionné de 62 ans, pharmacien dans e viage du Prêcheur, au nord de a Martinique. «Mon projet consiste à remodeer e paysage de notre îe pour e rendre pus esthétique mais aussi pus utie, en cherchant à perpétuer e savoir cuture mais égaement en permettant à a popuation de se soigner à partir de ces pantes médicinaes.». Concrètement, idée est a priori simpe mais sans aucun doute assez compexe à mettre en œuvre : des pantations d herbes médicinaes seraient disséminées sur es principaux espaces pubics de îe. En cas de catastrophe naturee, ces jardins médicinaux surtout ceux qui seraient impantés dans es points de forte fréquentation ou au contraire d accès difficie - permettront de répondre à toute une série de petits maux qui pourront être traités efficacement sur pace, en attente des secours. C est pourquoi is ont été baptisés «Pantothèque d urgence». Savoir utiiser a médecine traditionnee Ce projet s appuie sur un partenariat avec e réseau Traditiona Medecine for the Isands, (Trami). Créé en 1982 par organisation non-gouvernementae ENDA-Caraïbes, en Répubique Dominicaine, i a permis de constituer un réseau de recherche sur a médecine traditionnee des pays de a Caraïbe. Trami propose des soutions aternatives scientifiquement confirmées, aux médicaments brevetés trop coûteux pour es popuations pauvres de ces pays. Observant que es popuations ruraes sont pus famiières avec es pantes médicinaes qu avec tout autre médicament, e réseau souhaite garantir a sûreté, efficacité et accessibiité de ces médicaments natures. La démarche Trami s appuie sur des enquêtes auprès des communautés ruraes afin de redécouvrir es pantes que es mères utiisent e pus fréquemment pour traiter es maadies communes de a famie. Les chercheurs étudient es propriétés de chacune des pantes en considérant eurs bienfaits, eur composition chimique et es dangers potenties. Is communiquent ensuite aux utiisateurs potenties eurs concusions concernant a sécurité ou a toxicité de tee ou tee pante. Et vaoriser e paysage À ce jour, équipe scientifique a évaué pus de 150 variétés de pantes médicinaes (sur 350). Les résutats ont été diffusés, entre autres moyens, par a pubication d une pharmacopée qui fournit des renseignements détaiés sur es pantes et eur bon usage. Queques universités de a région ont commencé à puiser dans Ph. PNR Martinique. Martinique Le pharmacien Emmanue Nossin, défenseur des savoirs traditionnes d ethnobotanique et de médecine traditionnee. cette pharmacopée caribéenne afin d initier es étudiants en médecine et en sciences paramédicaes aux pantes traditionnees uties pour es premiers soins. Trami s est aussi engagé à préserver a biodiversité et à garantir usage durabe des ressources médicinaes traditionnees par des stratégies ocaes et nationaes. Le réseau encourage par exempe es famies de Amérique centrae et de a Caraïbe à aménager un jardin particuier ou communautaire, pour y cutiver eurs pantes putôt que d aer es cueiir dans a nature. «Pour ce projet, nous utiisons es résutats du réseau Trami qui offre une grande diversité de pantes qui sont certes médicinaes mais qui aussi, pour certaines, présentent intérêt d être esthétiques. Dans e cadre d une poitique d aménagement du territoire et de déveoppement touristique, ces pantations contribueront donc à mieux vaoriser nos paysages», concut Emmanue Nossin, ajoutant qu un important travai de formation et d information auprès des habitants sera nécessaire pour que cette pharmacie à cie ouvert devienne opérationnee n Contact Parc de a Martinique Té emai : PNRM@wanadoo.fr Ouvrage à paraître Aperçu sur es pantes magiques de a Martinique et des Petites Anties, par Emmanue Nossin, photographies d André Exbrayat, aux éditions Exbrayat. 19

20 ACTEURS Brière Jean-Henri Pagnon et son couteau Morta. Brièron d adoption, Jean-Henri Pagnon conjugue à St-André des Eaux sa passion d enfant pour e couteau de poche et son choix d adute pour une région où git, sous eau des marais, un matériau incomparabe : du bois en cours de fossiisation, appeé Morta. C est désormais e nom aussi d un modèe de couteau de son invention qu i confectionne sur pace et vend aux amateurs d objet unique et typique d un terroir. A Artisan-couteier nouveement instaé à son compte, au cœur du Parc nature régiona de Brière (Loire Atantique), Jean-Henri Pagnon a situé son ateier, ouvert au pubic, dans ex-abri de jardin famiia ; à où i remisait ses meubes e temps de rénover son habitation, à St-André des Eaux. Arrivé à St-Nazaire i y a 10 ans, i expique s être attaché à cette région en raison d une certaine quaité d accuei qu i n avait pas trouvé aieurs. L esprit briéron, ceui de ses habitants proches de a nature, a agréabement surpris. L esprit des ieux, à travers une de ses ressources embématiques, enseveies sous es eaux du marais ui a souffé une idée originae : un modèe de couteau de poche incomparabe, outi qu i apparente à «un compagnon toujours à portée de main, aussi fidèe qu utie». I a déposé sous e nom de «Morta» car i céèbre un matériau du même nom, typique de a Brière. La rencontre, entre ce matériau oca tout à fait spécifique et une passion venue de son enfance («Ah, toi et tes couteaux!» s entendait-i sempiterneement dire) aboutit à a création des Ateiers JHP. Baade en chaand en Brière ; sous eau, une forêt de chênes enseveie i y a ans. Une nouvee marque, un nouve entrepreneur sont ancés en cette année Parce que a Brière est accueiante Tous es ans en août a ieu a fête des «Chaands feuris» ; c est au cours d une édition de cette fête popuaire, dédiée aux barques à fond pat typiques des marais de a Brière que e chemin de Jean-Henri Pagnon croise ceui de Gérard Desrues, un scupteur régiona utiisant un bois noir, imputrescibe, d une étonnante égèreté, e Morta. Son histoire a de quoi enfammer imagination : une forêt de chênes brusquement submergée vers a fin du Néoithique dort sous es marais de Brière. Noyés depuis ans, ces arbres sont en cours de fossiisation et fournissent e Morta, un matériau en queque sorte «endémique». Ph. DR. Avec es chutes de Morta gracieusement données par artiste, e Briéron d adoption a imaginé puis réaisé de ses mains son premier couteau de poche. I en a déposé a marque. «Le Morta n existe nue part aieurs», s enthousiasme artisan couteier : c est e fruit sans riva d une histoire et d une géoogie uniques ; ce bois en cours de fossiisation, i arrache parcimonieusement des entraies d une terre de tourbière octroyée à ses habitants, ibre de taxes, par François II duc de Bretagne. Les Brièrons en sont coectivement propriétaires donc depuis e XV ème s. Le Morta est un matériau caché mais reativement abondant, qui refait surface par exempe à occasion de a réfection des digues. Mais c est aussi un matériau qui se mérite et ui donne du fi à retordre : Jean-Henri Pagnon extrait ui-même, autant que de besoin, et s exerce à trouver e meieur moyen de e remiser et de e faire sécher sans qu i ne se fende ni se torde afin de pouvoir e travaier correctement, pour un «fini» isse, soide, de bee facture. 20

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