Etat de l art de la prise en charge de la sclérose en plaque. Delande Evariste, Peyronnet Jean Xavier, Luis Doriane

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Etat de l art de la prise en charge de la sclérose en plaque. Delande Evariste, Peyronnet Jean Xavier, Luis Doriane"

Transcription

1 Etat de l art de la prise en charge de la sclérose en plaque Delande Evariste, Peyronnet Jean Xavier, Luis Doriane

2 Plan I. La sclérose en plaques II. III. IV. Traitements des poussées Traitements de fond Traitements symptomatiques V. Essais cliniques

3 I. La sclérose en plaque A. Epidémiologie B. Physiopathologie C. Clinique D. Diagnostic E. Evolution et pronostic F. Objectifs de la prise en charge

4 A. Epidémiologie Adulte jeune (20 40 ans) Prédominance féminine (70%) Prévalence: à patients en France Gradient Nord/Sud observé au niveau mondial (2x plus fréquente dans le Nord que dans le Sud) Prédispositions génétiques: haplotype HLA DR2/1501 plus fréquent Facteurs environnementaux: Infections virales (EBV) Hygiène Tabac

5 B. Physiopathologie Maladie inflammatoire chronique du SNC Apparition successive de plaques de démyélinisation disséminées au sein de la substance blanche du SNC Prédominance dans les régions fortement myélinisées (Nerf optique, cervelet, moelle épinière etc ) Diversité des signes cliniques rche.net

6 Rôle de la gaine de myéline: Favorise la conduction de l influx nerveux Economise de l énergie Plaques récentes: infiltrats inflammatoires de cellules mononuclées et de lymphocytes Plaques anciennes: cicatrice irréversible Lésion myélinique a pour conséquence un bloc de la conduction nerveuse Initialement: Réversibilité du bloc de conduction Remyélinisation des fibres Explique la régression des signes neuro entre les poussées Evolution: Signes déficitaires persistent entre les poussées car remyélinisation insuffisante

7 Source: UMPC Sorbonne universités

8 C. Clinique 1. Nature des signes Signes moteurs: - Monoparésie, paraparésie, hémiparésie Névrite optique rétrobulbaire (NORB) - Inaugurale de la maladie (1/3 des cas) - Baisse de l acuité visuelle + douleur péri-orbitaire Troubles sensitifs: - Picotements, fourmillements, douleurs, décharges

9 Troubles vésico-sphinctériens Asthénie Douleurs neuropathiques Autres - Syndrôme cérebelleux, atteinte de nerfs crâniens, diplopie, troubles génitaux

10 2. Mode évolutif Evolution par poussées: Très évocatrice du diagnostic de SEP Symptômes s installent de manière progressive (quelques jours, voire quelques semaines), puis, après une phase de plateau, s améliorent spontanément, laissant ou non des séquelles. Evolution progressive: Symptômes apparaissent et s aggravent plus lentement sur plusieurs mois ou années Forme récurrente- rémittente (SEP RR): évolution par poussées (85%) Forme progressive primitive (SEP PP): forme d emblée progressive (15%) Forme secondairement progressive (SEP SP): SEP RR puis évolution progressive secondaire (40-50%)

11 «La sclérose en plaques» Thibault Moreau CIRMA 2008

12 D. Diagnostic S appuie sur le nombre de poussées (dissémination temporelle), de lésions (dissémination spatiale) et sur l inflammation du SNC. 1. IRM cérébrale et médullaire Détection des plaques de démyélinisation Situées dans la substance blanche du SNC 2. Ponction lombaire Analyse du LCR lors d une poussée Liquide inflammatoire Hyperprotéinorachie Lymphocytose Electrophorèse: augmentation de la proportion de gammaglobulines avec répartition oligoclonale Isoélectrofocalisation: sécrétion anormale d immunoglobulines avec bandes oligoclonales

13 E. Evolution et pronostic Imprévisible pour un individu donné Espérance de vie diminuée de 5 à 10 ans Estimation: [1] 50% auront une gêne à la marche après 8 ans d évolution 50% auront la nécessité de prendre une canne après 15 ans d évolution 50% en fauteuil roulant après 30 ans d évolution Les formes dites «bénignes» définies comme l absence d invalidité après 15 ans d évolution concerneraient 25% des malades. [1] «Neurologie», Elsevier Masson 2012

14 F. Objectifs de la prise en charge Réduction de la fréquence, de l'intensité et de la durée des poussées. Ralentissement de la progression de la maladie. Traitement des symptômes. Prévention des complications liées au handicap. Soutien et accompagnement social des patients et de leurs aidants.

15 II. Traitements des poussées 1 Poussées: définie comme l apparition, la réapparition, ou l aggravation de symptômes neurologiques ou de douleurs persistants plus de 24h et distants de plus d un mois de la dernière poussée 2 Bilan préthérapeutique: Recherche et traitement d un foyer infectieux Risquerait d aggraver la poussée et de s aggraver avec la corticothérapie

16 3 Corticoïdes administrés à forte dose par voie IV Raccourcissent parfois la durée d une poussée Aucun effet préventif sur les poussées ultérieures Réservés uniquement aux poussées modérées à sévères invalidantes Hospitalisation en cas de poussées sévères Repos au lit Bilan systématique avant de débuter le traitement (ECBU, iono, ECG) Corticothérapie: Méthylprednisolone (Solumédrol ) 500 mg/jour à 1g/jour en perfusion sur 3H pendant 3 à 5 jours Eventuellement, relais par Prednisone (Solupred ) à 1mg/kg/j per os puis dose rapidement dégressive sur 3 semaines.

17 Mesures associées: Régime désodé Apports en potassium (Kaléorid 1cp/jr) Surveillance de la TA, de la tolérance digestive, de la glycémie et de la kaliémie 4 Effets du traitements par corticoïdes ressentis après 8 à 10 jours 5 Suivi neuro après 4 semaines: Evalue symptômes résiduels Evalue les séquelles potentielles Prévention des complications de décubitus si maintien au lit prolongé 6 Traitement symptomatique +/- Kinésithérapie +/- Instauration ou adaptation d un traitement de fond

18 III. Les traitements de fond A. Recommandations de la prise en charge B. Les immunomodulateurs 1. Les interférons Bêta 2. Acétate de glatiramère (Copaxone ) 3. Natalizumab (Tysabri ) 4. Fingolimod (Gilenya ) 5. Diméthyl Fumarate (Tecfidera ) 6. Teriflunomide (Aubagio ) C. Les immunosuppresseurs 1. Azathioprine (Imurel ) 2. Cyclophosphamide (Endoxan ) 3. Mitoxantrone (Noventrone ) 4. Mycophénolate mofétyl (Cellcept )

19 A. Recommandations de la prise en charge

20

21 B. Les immunomodulateurs 1. Les interférons bêta Interféron β 1b (Bêtaféron ) en SC Interféron β 1a (Avonex en IM et Rebif en SC) Diminution du nombre et de la sévérité des poussées Indications: Patients atteints par la forme RR ayant fait au moins 2 poussées de SEP dans les 2 années précédentes Patients atteints de la forme SP évoluant par poussées Mécanisme d action: Mécanisme non encore élucidé dans la SEP. Liaison à des récepteurs cellulaires particuliers agissant sur l immuno-modulation.

22 Effets indésirables: administration en augmentant progressivement les doses pour les limiter. Réaction au point d injection Syndrome pseudo-grippal (association systématique de paracétamol) Dépression Aggravation des symptômes neurologiques en début de traitement Contre-indication : Grossesse, allaitement Épilepsie non contrôlée Dépression grave

23 2. Acétate de glatiramère (Copaxone ) : Voie SC Date de l AMM (nationale): 25 janvier 2002 Indications : Diminution de la fréquence des poussées chez les patients atteints de la forme RR ayant eu au moins 2 poussées au cours des 2 dernières années. Mécanisme d action : Agent immuno-modulateur se fixant sur le CMH II des LT induisant une production de cytokines anti-inflammatoires

24 Effets indésirables : Réaction au point d injection Réaction systémique dans les minutes suivants l injection : vasodilatation, tachycardie, dyspnée. Contre indication : ATCD d hypersensibilité à la Copaxone

25 3. Natalizumab (Tysabri ) en IV Date de l AMM (nationale): 27 Mars 2006 Cout : 1700 le flacon (T2A) Schéma thérapeutique : 1 injection / mois Indications: Monothérapie dans les formes agressives des formes RR chez les patients de plus de 18 ans uniquement N ayant pas répondu à un traitement complet et bien conduit par interféron β (ils doivent avoir eu une poussée au cours de la dernière année sous interféron β et présenter au moins 9 lésions hyperintenses en T2 à l IRM cérébral ) Ayant une évolution rapide définie par au moins 2 poussées invalidantes au cours d une année associées à une ou plusieurs lésions rehaussées sur l IRM cérébrale ou une augmentation de la charge lésionnelle en T2

26 Mécanisme d action : Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre une molécule de surface des leucocytes (intégrine) En bloquant l intégrine, il empêche le passage des leucocytes du sang au cerveau Réduction de l inflammation causée par ses leucocytes et donc réduction de la SEP Effets indésirables : Réactions liées à la perfusion (urticaire, frissons et sensation vertigineuse) Réactions d hypersensibilité Contre-indication: Hypersensibilité au natalizumab Patients à risque accrus d infections opportunistes Association aux interféron et au Copaxone Cancer diagnostiqué en évolution Leucoencéphalopathie multifocale progressive

27 4. Fingolimod (Gilénya ) VO Date de l'amm (procédure centralisée) : 17 mars 2011 Cout : 60 le comprimé Schéma thérapeutique : 1 comprimé par jour avec surveillance cardiaque la 1 ère journée Indications : dans les formes très active de la forme RR chez les patients N ayant pas répondu à un traitement complet et bien conduit par interféron β (ils doivent avoir eu une poussée au cours de la dernière année sous interféron β et présenter au moins 9 lésions hyper intenses en T2 à l IRM cérébral ) Ayant une évolution rapide définie par au moins 2 poussées invalidantes au cours d une année associées à une ou plusieurs lésions rehaussées sur l IRM cérébrale ou une augmentation de la charge lésionnelle en T2

28 Mécanisme d action : Agent immuno-modulateur favorisant la séquestration lymphocytaire dans le thymus et les ganglions lymphatiques et empêcherait ainsi le passage dans le système nerveux central des lymphocytes impliqués dans la SEP Effets indésirables : Infections Oedème maculaire. (réaliser un bilan ophtalmologique 3 à 4 mois après l'instauration du traitement ) Bradyarythmie, BAV. (Un ECG et une mesure de la pression artérielle doivent être réalisés chez tous les patients avant l'administration de la première dose de Gilenya et 6 heures après.) Elévation des enzymes hépatiques Lymphopénie, leucopénie Contre indication : Syndrome d'immunodéficience connu et patients ayant un risque accru d infections opportunistes. Infections actives sévères, infections chroniques actives (hépatite, tuberculose). Cancers diagnostiqués en évolution. Insuffisance hépatique sévère. Hypersensibilité au fingolimod.

29 5. Diméthyl Fumarate (Tecfidera ) Date de l AMM (nationale): 30 Janvier 2014 Cout : 30 le comprimé Schéma thérapeutique : 1 comprimé 2 fois par jour Indications : Utilisé en dernière intention quand toutes les autres molécules sont inutilisables chez les patients présentant la forme RR Mécanisme d action : Agent immuno-modulateur dont le mécanisme d action n est pas encore parfaitement connu mais qui réduirait significativement l'activation des cellules immunitaires et la libération ultérieure de cytokines

30 Effets indésirables : Bouffées de chaleur Affections gastro-intestinales (Diarrhées, Nausées, Douleurs abdominales) Présence de cétones dans les urines Contre indication : Hypersensibilité au tecfidera

31

32 6. Teriflunomide (Aubagio ) Indications : Utilisé en dernière intention quand toutes les autres molécules sont inutilisables chez les patients présentant la forme RR Mécanisme d action : Agent immuno-modulateur inhibant de façon sélective et réversible une enzyme mitochondriale importante dans la prolifération et le fonctionnement des LT et LB activés

33 Effets indésirables : Alopécie Augmentation des transaminases réversible Augmentation du nombre d'infections graves Diminution moyenne du nombre des globules blancs Neuropathie périphérique Hypertension Contre indication : Hypersensibilité à l aubagio. Patients atteints d'insuffisance hépatique sévère. Grossesse ou femmes en âge de procréer n'utilisant pas de moyen de contraception fiable. Allaitement. Patients en état d'immunodéficience sévère. Patients atteints d'insuffisance médullaire, d'anémie, de leucopénie, de neutropénie ou de thrombopénie. Patients atteints d'une infection active sévère non résolue. Patients insuffisants rénaux sévères dialysés. Patients présentant une hypoprotéinémie sévère.

34 C. Les immunosuppresseurs ( Hors AMM ) 1. Azathioprine (Imurel ) Indications : dans les formes RR agressive SP et PP. Mécanisme d action : Le mécanisme d'action précis de l'azathioprine n'est pas élucidé. L'azathioprine libérant la 6-MP agit ainsi comme antimétabolite intervenant au niveau enzymatique du métabolisme des purines Effets indésirables : Infections Leucopénie, myélosuppression, thrombopénie. Nausées Contre indication : Allaitement. Hypersensibilité connue à l'azathioprine. Vaccin contre la fièvre jaune. Allopurinol.

35 2. Cyclophosphamide (Endoxan ) Indications : dans les formes RR agressive SP et PP. Mécanisme d action : agit par interaction directe sur l'adn en formant des liaisons covalentes avec les substrats nucléophiles par l'intermédiaire de ses radicaux alcoyles Effets indésirables : La tolérance générale et locale du cyclophosphamide est bonne. Contre indication : Association avec le vaccin contre la fièvre jaune. Insuffisance médullaire sévère. Infection urinaire aiguë, cystite hémorragique préexistante. Hypersensibilité au cyclophosphamide. Femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace. Allaitement.

36 3. Mitoxantrone (Noventrone ) Indications : dans les formes RR agressive SP et PP. Mécanisme d action : antinéoplasique cytostatique Activité intercalante, son point d'impact se situerait au niveau de l'adn Effets indésirables : Toxicité hématologique ( leucopénie et/ou neutropénie ) Mucites et stomatites Réaction au site d injection. Toxicité cardiaque. Contre indication : Association avec le vaccin contre la fièvre jaune (vaccin antiamarile) Hypersensibilité à la mitoxantrone. Femme enceinte ou allaitante

37 4. Mycophénolate mofétyl (Cellcept ) Indications : dans les formes RR agressive SP et PP. Mécanisme d action : puissant inhibiteur sélectif, non compétitif et réversible de l'inosine monophosphate déshydrogénase ; il inhibe donc, sans être incorporé à l'adn, la synthèse de novo des nucléotides guanine Effets indésirables : Infections opportunistes Leucopénie, thrombopénie, anémie Vomissements, douleur abdominale, diarrhée, nausées Contre indication : Hypersensibilité au CellCept. Grossesse. Allaitement.

38 IV. Les traitements symptomatiques A. Traitements de la spasticité B. Traitements des troubles vésico-sphinctériens C. Traitements des douleurs neuropathiques D. Traitements de l asthénie E. Soutien psychologique F. Rééducation motrice G. Prévention des complications de décubitus

39 A. Traitements de la spasticité Spasticité: augmentation du réflexe tonique d étirement (contraction musculaire réflexe exagérée déclenchée par l étirement) Hypertonie, spasmes, impotence fonctionnelle des membres A respecter si elle est discrète Compense la gêne fonctionnelle liée au déficit moteur A traiter si elle est marquée Majore l incapacité motrice

40 1. Traitements d une spasticité diffuse: Baclofène (Liorésal ) VO Dantrolène (Dantrium ) VO Benzodiazépines VO (hors AMM) Gabapentine (Neurontin ) VO (hors AMM) Tinazidine (Sirdalud ) ATU nominative VO En cas d inefficacité des autres traitements 2. Traitements en cas de spasticité permanente et rebelle Baclofène en pompe SC ou par voie intrathécale Toxine botulique de type A (Botox ) voie IM

41 B. Traitements des troubles vésicosphinctériens Bilan urodynamique (BUD) systématique Médicaments anticholinergiques: Traitement de l hyperactivité vésicale (mictions impérieuses) Chlorure de Trospium (Ceris ), Solifénacine (Vesicare ), Oxybutinine (Ditropan ) Médicaments alphabloquants En cas de rétention vésicale, dysurie Tamsulosine (Josir, Omix )

42 Prévention des infections urinaires Maintien d une diurèse suffisante et apports hydriques suffisants Acidification des urines (Vit C 1g/jr VO) Auto sondages en cas de rétention vésicale Surveillance régulière de l ECBU Traitement précoce de toute infection urinaires par ATB adaptée pour éviter les pyélonéphrites

43 C. Traitements des douleurs neuropathiques Douleurs secondaires à une lésion nerveuse quelle qu en soit l étiologie Les antidépresseurs tricycliques: Amitriptyline (Laroxyl ), Clomipramine (Anafranil ), imipramine (Tofranil ) Diminuent la recapture de la NA et 5HT (médiateurs jouant un rôle dans les contrôles descendants des neurones nociceptifs au niveau de la moelle) Utilisés dans les douleurs neuropathiques et cordonales postérieures Effet antalgique

44 Les antiépileptiques: Gabapentine (Neurontin ), Prégabaline (Lyrica ) Diminuent l excitabilité des neurones impliqués dans la transmission des messages nociceptifs Indiqués dans les névralgies aiguës, les douleurs neuropathiques chroniques et cordonales posterieures Règles générales de prescription: Monothérapie Débuter par des doses faibles et augmentation progressive En absence d effet antalgique au bout de 3 semaines à la dose maximale tolérée Médicament inefficace, remplacement

45 D. Traitements de l asthénie Fréquente La fatigue chronique ne contre indique ni la kinésithérapie, ni l effort physique. L effort physique est même recommandé. Amantadine (Mantadix ) Hors AMM L-carnitine (Levocarnil ) Hors AMM

46 E. Soutien psychologique Maintien de l insertion sociale et professionnelle (ex: aménagement du temps de travail) Prise en charge psychothérapique souvent nécessaire car syndrôme dépressif fréquemment associé à la maladie Médicaments anti-dépresseurs Inhibiteur sélectif de la recapture de sérotonine (ISRS) ou inhibiteur de la recapture de sérotonine et de la noradrénaline (IRSNA) en 1 ère intention. ISRS: Paroxétine (Deroxat ); IRSNA: Venlafaxine (Effexor )

47 F. Rééducation motrice Objectifs: Préserver le maximum d autonomie Diminution de la spasticité et des douleurs Entretien du potentiel moteur et respiratoire Amélioration de la marche, de la communication Techniques: Kinésithérapie Ergothérapie Orthophonie

48 Fampridine (Fampyra ) (AMM en juillet 2011) Indication: amélioration de la capacité de marche des adultes atteints de SEP et présentant un handicap à la marche (EDSS 4-5) Mécanisme d action: Bloqueur des canaux potassiques voltage dépendants. Son utilisation n est recommandée qu en association d un programme de rééducation adapté Médicament en attente d évaluation à long terme: crise convulsives, EI neurologiques, psychiatriques et infectieux préoccupants (synthèse d avis de la commission de transparence HAS avril 2012)

49 G. Prévention des complications de décubitus Chez les malades grabataires Lors des poussées prolongées Massage des points de pression Changement fréquent de position Lit fluidifié Anticoagulants à dose préventive

50 V. Essais cliniques A. Effet sur la progression des IFN β B. IFN β versus GA : méta-analyse sur 5 essais cliniques C. Fingolimod vs. IFN β D. Siponimod E. Alemtuzumab F. Ocrelizumab G. Daclizumab H. Teriflunomide I. Diméthyl fumarate

51 A. Effet sur la progression des IFN β Interferon-beta and disability progression in relapsingremitting multiple sclerosis Drulovic et al Cohorte prospective 419 patients (236 IFNβ et 183 non traités) suivi sur 7 ans Caractéristiques à l entrée : identiques, sauf nombre de rechutes l année précédent le début de l étude : + élevé chez IFN % progression IFN/NT : RR = 0.34, 95% CI : , p<0.001

52 A. Effet sur la progression des IFN β Étude observationnelle cannadienne de Shirani et al. : 868 patients sous IFN (cohorte contemporaine) vs. 959 patients non traités (cohorte historique) Conclusion : hétérogénéité selon les sous-groupes pour le bénéfice des IFN en terme de ralentissement de la progression Sous-groupe des hautes fréquences de poussées (>1/an) : risque de progression diminuée sous IFN HR = 0,38 (95%CI 0,20 0,75) p=0,005

53 B. IFN β versus GA : méta-analyse sur 5 essais cliniques Interferons-beta versus glatiramer acetate for relapsingremitting multiple sclerosis La Mantia et al IFN vs GA au total 3 ans (1 étude) et 2 ans (4 autres) Résultats à 24 mois : critères de jugement principaux % rechutes RR = 1.04 (95% CI: ) % progression RR = 1.11 (95% CI: ). Efficacité similaire!

54 B. IFN β versus GA : méta-analyse sur 5 essais cliniques Résultats sur la tolérance: % patients sortis des essais pour EI : RR = 0.95 (95% CI : ) Résultats à 36 mois (étude de 3 ans) : % rechutes IFN/GA : RR = 1.40 (95% CI : ) P = Résultats sur la progression à long terme?

55 C. Fingolimod vs. IFN β Étude de phase 3, 12 mois, patients jeunes, 1153 ont atteint la fin Fingolimod 0,5mg (n=429) ou 1,25mg (n=420), vs. Avonex 30µg/semaine (421 patients) Critère principal : taux de rechutes annualisé Un des critères secondaires : progression de la maladie (pendant au moins 3 mois) Résultats : critère principal - 1,25mg : 20% (95%CI : 16% - 26%) - 0,5mg : 16% (95% CI : 12% - 21%) - IFN : 33% (95% CI : 26% - 42%) P<0,001 pour IFN vs. 1,25mg tout comme pour IFN vs. 0,5mg

56 C. Fingolimod vs. IFN β Résultats : critère secondaire - 1,25mg : 93% (95CI 91-96%) p = 0,5 (vs. IFN) - 0,5mg : 94% (95CI 92-96%) p = 0,25 (vs. IFN) - IFN : 92% (95CI 89-95%) EI : infections (herpès virus), troubles cardiovasculaires (bradycardie, BAV, HTA), cancer cutané, élévation des transaminases 2 infections létales survenues dans le bras 1,25mg : - Varicelle primaire disséminée - Encéphalite herpétique

57 D. Siponimod Siponimod for patients with relapsing-remitting multiple sclerosis (BOLD): an adaptive, dose-ranging, randomised, phase 2 study Krzysztof et al. cohorte 1 (188 patients) : siponimod 10 mg, 2 mg, ou 0,5 mg, ou placebo (6 mois) cohorte 2 (109 patients) : siponimod 1,25 mg, siponimod 0,25 mg, ou placebo (3 mois) Critère principal: % réduction nb de lésions IRM à 3 mois

58 D. Siponimod Résultats vs. placebo à 3 mois : - 0,25 mg : 35% (95% CI : 17-57) p = 0,1338-0,5 mg : 50% (95% CI : 29-69) p = 0,0206-1,25 mg : 66% (95% CI : 48 80) p = 0, mg : 72% (95% CI : 57 84) p = 0, mg : 82% (95% CI : 70 90) p = 0,0078 Effets indésirables: troubles cardiovasculaires (bradycardie, BAV), lymphopénie, infections (ORL/pneumo), ALAT, céphalées/migraines

59 E. Alemtuzumab Ac monoclonal humanisé Anti-CD52 lymphocytes B/T => cytolyse Ac/Cpl dépendante 12mg/j sur 5 jours puis sur 3 jours un an après Campath retiré du marché au niveau européen pour raisons commerciales études de phase 3 contre Rebif : étude CARE-MS I avec patients naifs de ttt, CARE-MS II avec patients ayant eu au moins une rechute sous IFNβ ou GA Critère principal : taux de rechute à 6 mois CARE-MS I : résultats non stat significatifs

60 E. Alemtuzumab CARE-MS II : 202 patients IFN vs. 426 patients alemtuzumab Taux de rechute à 2 ans : IFN 47% vs. alemtuzumab 65% : RR = 0,51% (95%CI : 0,39 0,75) p<0,0001 Supériorité en terme d efficacité, mais problème de double aveugle compromis: Réactions post-perfusion chez 90% des patients sous alemtuzumab! Autres EI : infections (77% alemtuzumab vs. 66% IFN), dysthyroïdies A-I (16% alemtuzumab vs. 5% IFN) conclusion: non recommandé en 1ère ligne, chez patient CI Tysabri?

61 F. Ocrelizumab Ac monoclonal humanisé Anti-CD20 (comme rituximab, mais plus humanisé) Étude phase 2 chez jeunes patients (<55 ans) Ocrelizumab 600mg vs. 2000mg vs. IFN Avonex Critère principal : nb de lésions à l IRM à 6 mois Résultats : % de lésions en moins (comparaison) : - 600mg vs. placebo : 89% (95%CI : 68 97%) p<0, mg vs. placebo : 96% (95%CI : 89 99%) p<0,0001 Ocrelizumab suggère supériorité vs. IFN (radiologique), mais non stat significatif

62 G. Daclizumab Ac monoclonal humanisé anti-cd25 (SU alpha du récepteur à IL2) Injection SC 150mg ou 300mg /mois Etude SELECT Gold et al., phase 2 sur 600 patients vs. placebo sur 13 mois, patients jeunes Critère principal : taux de rechutes annualisé Résultats : RR versus placebo - Placebo : 46% (95%CI : 37 57%) - 150mg : 21% (95%CI : 16 29%) RR 46% (95%CI : 32 67%) p<0, mg : 23% (95%CI : 17 31%) RR 50% (95%CI : 35 72%) p=0,00015

63 H. Teriflunomide Métabolite actif du léflunomide (immunosuprresseur, inhibe la synthèse des pyrimidines) Étude TOWER : phase 3 vs. placebo, 2 ans ½, 7 et 14mg/j PO, 1169 patients, taux de rechutes annualisé: - 14mg : 32% [95CI 27-38%] p= mg : 39% [95CI 33-46%] p= Placebo : 50% [95CI 43-58%] % progression secondaire 14mg vs. placebo : HR = 0.68 [95CI ] p=0.0442

64 H. Teriflunomide EI : profil de tolérance raisonnable (élévation des transaminases, céphalées, alopécie) Étude TENERE : phase 3 vs. IFN β Rebif (n=104) : 7mg (n=109) et 14 mg (n=111) Critère principal : «time to failure» Résultats : pas de sur les 3 bras Conclusion à tort de l investigateur : «effet comparable» étude de non-infériorité?

65 I. Diméthyl fumarate anti-inflammatoire, induit réponse Ly Th1 -> Th2, inhibe la migration Ly à travers BHE Étude CONFIRM : phase 3 avec 4 bras : DMF 240mg X2/j (n=359), DMF240mg X3/j (n=345), GA (n=350), et placebo (n=363) Critère principal : taux de rechutes à 2 ans Résultats : taux de réduction relative au placebo - DMF X3/j : 51% (95CI 34-63%) P<0,001 - DMF X2/j : 44% (95CI 26-58%) P<0,001 - GA : 29% (95CI 7-45%) P=0,01 Réduction de progression secondaire : résultats non significatifs EI + fréquents avec DMF : gastro-intestinaux et érythèmes

66 VI. Conclusion Bénéfice des nouveaux traitements de fond, notamment PO: efficacité et commodité (meilleure observance?) Monitoring indispensable (fingolimod : cardio) Nécessité d évaluation à long terme : - Tolérance - Efficacité : pas seulement sur les poussées (challenge : retarder la progression secondaire)

67 MERCI DE VOTRE ATTENTION

68 REFERENCES Interferons-beta versus glatiramer acetate for relapsing-remitting multiple sclerosis. La Mantia L1, Di Pietrantonj C, Rovaris M, Rigon G, Frau S, Berardo F, Gandini A, Longobardi A, Weinstock-Guttman B, Vaona A. Interferon-beta and disability progression in relapsing-remitting multiple sclerosis. Drulovic J1, Kostic J, Mesaros S, Dujmovic Basuroski I, Stojsavljevic N, Kisic-Tepavcevic D, Pekmezovic T. Alemtuzumab for patients with relapsing multiple sclerosis after disease-modifying therapy: a randomised controlled phase 3 trial. Coles AJ1, Twyman CL, Arnold DL, Cohen JA, Confavreux C, Fox EJ, Hartung HP, Havrdova E, Selmaj KW, Weiner HL, Miller T, Fisher E, Sandbrink R, Lake SL, Margolin DH, Oyuela P, Panzara MA, Compston DA; CARE-MS II investigators. Oral Fingolimod or Intramuscular Interferon for Relapsing Multiple SclerosisJeffrey A. Cohen, M.D., Frederik Barkhof, M.D., Giancarlo Comi, M.D., Hans-Peter Hartung, M.D., Bhupendra O. Khatri, M.D., Xavier Montalban, M.D., Jean Pelletier, M.D., Ruggero Capra, M.D., Paolo Gallo, M.D., Guillermo Izquierdo, M.D., Klaus Tiel-Wilck, M.D., Ana de Vera, M.D., James Jin, Ph.D., Tracy Stites, Ph.D., Stacy Wu, M.D., Shreeram Aradhye, M.D., and Ludwig Kappos, M.D. for the TRANSFORMS Study GroupN Engl J Med 2010; 362: February 4, 2010DOI: /NEJMoa

69 REFERENCES Teriflunomide versus subcutaneous interferon beta-1a in patients with relapsing multiple sclerosis: a randomised, controlled phase 3 trial. Vermersch P, Czlonkowska A, Grimaldi LM, Confavreux C, Comi G, Kappos L, Olsson TP, Benamor M, Bauer D, Truffinet P, Church M, Miller AE, Wolinsky JS, Freedman MS, O'Connor P, TENERE Trial Group Mult Scler May; 20(6): Oral teriflunomide for patients with relapsing multiple sclerosis (TOWER): a randomised, double-blind, placebo-controlled, phase 3 trial. Confavreux C, O'Connor P, Comi G, Freedman MS, Miller AE, Olsson TP, Wolinsky JS, Bagulho T, Delhay JL, Dukovic D, Truffinet P, Kappos L, TOWER Trial Group Lancet Neurol Mar; 13(3): Placebo-controlled phase 3 study of oral BG-12 or glatiramer in multiple sclerosis. Fox RJ1, Miller DH, Phillips JT, Hutchinson M, Havrdova E, Kita M, Yang M, Raghupathi K, Novas M, Sweetser MT, Viglietta V, Dawson KT; CONFIRM Study Investigators. Investigation of heterogeneity in the association between interferon beta and disability progression in multiple sclerosis: an observational study. Shirani A1, Zhao Y, Karim ME, Petkau J, Gustafson P, Evans C, Kingwell E, van der Kop ML, Oger J, Tremlett H Siponimod for patients with relapsing-remitting multiple sclerosis (BOLD): an adaptive, dose-ranging, randomised, phase 2 study. Selmaj K1, Li DK, Hartung HP, Hemmer B, Kappos L, Freedman MS, Stüve O, Rieckmann P, Montalban X, Ziemssen T, Auberson LZ, Pohlmann H, Mercier F, Dahlke F, Wallström E. Lancet Neurol Sep;12(9):846. daclizumab :

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Les nouveaux traitements de fond de la SEP

Les nouveaux traitements de fond de la SEP Sclérose en plaques : les nouveaux traitements Guillaume MATHEY, Hôpital de Metz-Mercy Les nouveaux traitements de fond de la SEP Le but des traitements de fond Forme par poussées 2 ième ligne TYSABRI

Plus en détail

La sclérose en plaques : les traitements

La sclérose en plaques : les traitements Ecole de la SEP Session 2014 Rhône-Alpes La sclérose en plaques : les traitements Dr Françoise DURAND-DUBIEF, Dr Laurence GIGNOUX Service de Neurologie A et Réseau Rhône-Alpes SEP Hôpital Neurologique

Plus en détail

LE TRAITEMENT DES POUSSEES

LE TRAITEMENT DES POUSSEES 5 novembre 2011 LE TRAITEMENT DES POUSSEES Les corticoïdes à fortes doses permettent d accélérer la récupération de la poussée. Ils sont prescrits en perfusion à la dose de 1g par jour pendant 3 jours.

Plus en détail

Les traitements de fond de la SEP

Les traitements de fond de la SEP DES de Neurologie Inter région Rhône Alpes Auvergne Lyon, le 28 février 2014 Les traitements de fond de la SEP Prof. Sandra VUKUSIC Service de Neurologie A et Fondation Eugène Devic EDMUS sur la Sclérose

Plus en détail

TRAITEMENTS MODIFICATEURS DE L ÉVOLUTION DE LA SP AU CANADA

TRAITEMENTS MODIFICATEURS DE L ÉVOLUTION DE LA SP AU CANADA 175, rue Bloor Est Bureau 700, tour nord Toronto (Ontario) M4W 3R8 Téléphone : 416 922-6065 Télécopieur : 416 922-7538 www.scleroseenplaques.ca Juin 2007 TRAITEMENTS MODIFICATEURS DE L ÉVOLUTION DE LA

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Recommandation finale du Comité canadien d expertise sur les médicaments Version en langage clair

Recommandation finale du Comité canadien d expertise sur les médicaments Version en langage clair Recommandation finale du Comité canadien d expertise sur les médicaments Version en langage clair FINGOLIMOD (Gilenya Novartis Pharmaceuticals Canada Inc.) Indication: sclérose en plaques Recommandation

Plus en détail

Bulletin. Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone?

Bulletin. Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone? Bulletin Numéro 34 I Novembre 2013 Vaincre la Sclérose en Plaques par la recherche Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone? Depuis 1992, les interférons (IFNs) et le Copaxone

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Numéro 18 l 2011. l Traitements pharmacologiques et SEP

Numéro 18 l 2011. l Traitements pharmacologiques et SEP Numéro 18 l 2011 l Traitements pharmacologiques et SEP Comité de Rédaction Fédération Internationale contre la Sclérose en Plaques (MSIF) La mission de la MSIF est de diriger le mouvement international

Plus en détail

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI LES MOYENS THERAPEUTIQUES Les interférons La ribavirine Les nouveaux produits INTERFERONS 1957: activité antivirale Interférence

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

Alemtuzumab (Lemtrada * ) réduit significativement les rechutes dans la sclérose en plaques comparé à l interféron Bêta-1a dans une étude de Phase III

Alemtuzumab (Lemtrada * ) réduit significativement les rechutes dans la sclérose en plaques comparé à l interféron Bêta-1a dans une étude de Phase III COMMUNIQUE DE PRESSE Alemtuzumab (Lemtrada * ) réduit significativement les rechutes dans la sclérose en plaques comparé à l interféron Bêta-1a dans une étude de Phase III - Présentation de nouvelles données

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

traitements ayant montré leur efficacité dans les SEP rémittentes au moins à court et moyen termes ont été testés dans les formes progressives.

traitements ayant montré leur efficacité dans les SEP rémittentes au moins à court et moyen termes ont été testés dans les formes progressives. 3 Le traitement des formes progressives Les molécules évaluées dans les formes primaires progressives et secondairement progressives n Les avancées thérapeutiques dans la sclérose en plaques rémittente-récurrente

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Communiqué de presse. Merck Serono. 18 septembre 2008

Communiqué de presse. Merck Serono. 18 septembre 2008 Communiqué de presse 18 septembre 2008 Merck Serono annonce le lancement de l'essai clinique ORACLE MS destiné à évaluer la cladribine en comprimés chez des patients à risque de développer une sclérose

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Sclérose en plaques ITEM 125 OBJECTIFS LIENS TRANSVERSAUX. Sujets tombés au concours de l'internat et aux ECN : 2004, 2006

Sclérose en plaques ITEM 125 OBJECTIFS LIENS TRANSVERSAUX. Sujets tombés au concours de l'internat et aux ECN : 2004, 2006 ITEM 125 Sclérose en plaques OBJECTIFS Diagnostiquer une sclérose en plaques. Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. Décrire les principes de la prise en charge au long cours

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2 Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2 (1) Service de NeuroImagerie Diagnostique et Thérapeutique, CHU Bordeaux, Université de Bordeaux (2) Neurocentre Magendie, INSERM U 862, Université de Bordeaux

Plus en détail

Quelles sont les options?

Quelles sont les options? Quelles sont les options? Un DVD et un livret d information de Choisir un traitement contre la SP Quelles sont les options? Si votre médecin vous a recommandé de commencer un traitement modificateur de

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE RÉVOLUTION DES PRINCIPES DE TRAITEMENT Mise à disposition de nouvelles molécules Traitements de fond classiques ( Méthotrexate, Salazopyrine ) : plus efficaces

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser

Plus en détail

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT 1 1. DENOMINATION DU MÉDICAMENT Betaferon 250 microgrammes/ml, poudre et solvant pour solution injectable. 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Interféron

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

Le diagnostic de la sclérose en plaques

Le diagnostic de la sclérose en plaques Le diagnostic de la sclérose en plaques par le D r J. Marc Girard, neurologue, FRCP(c) 3 e édition VOUS VENEZ TOUT JUSTE DE RECEVOIR un diagnostic de sclérose en plaques de la part d un neurologue? Vous

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE SEPTEMBRE 2009 A. AUTRET, TOURS au moins 5 crises : de MIGRAINE SANS AURA 4 72 heures, 2 des caractères : 1 signe d accompagnement : modérée ou sévère, pulsatile,

Plus en détail

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde Vivre avec une polyarthrite rhumatoïde Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

Anticorps neutralisants des Interférons dans la Sclérose En Plaques en Bretagne

Anticorps neutralisants des Interférons dans la Sclérose En Plaques en Bretagne Anticorps neutralisants des Interférons dans la Sclérose En Plaques en Bretagne Pr Gilles EDAN, Dr Emmanuelle LEPAGE, Morgane PIHAN (Interne), Virginie OLIVE, (Attaché de recherche clinique), Neurologie,

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien L Incontinence Urinaire au FEMININ Dr Isabelle Kaelin-Gambirasio Erika Vögele Dr Johanna Sommer Examen pelvien Inspection : Atrophie vulvovaginale Inflammation vaginale Pertes d urines à la toux Prolapsus

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

TROISIÈME PARTIE : INFORMATION POUR LE PATIENT

TROISIÈME PARTIE : INFORMATION POUR LE PATIENT TROISIÈME PARTIE : INFORMATION POUR LE PATIENT REBIF (Interféron bêta-1a) Solution pour injection dans des seringues préremplies Ce livret représente la troisième partie de la «Monographie de produit»

Plus en détail

INCONTINENCE URINAIRE

INCONTINENCE URINAIRE INCONTINENCE URINAIRE Généralités Perte involontaire d'urine par l'urètre. Symptôme fréquent (2,5 millions de personnes en France). Nombre sous estimé. Risque 2 fois plus élevé pour les femmes que pour

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

l interféron-bêta Quelle signification? Faut-il les doser?

l interféron-bêta Quelle signification? Faut-il les doser? 1 Les anticorps neutralisant l interféron-bêta Quelle signification? Faut-il les doser? n Si à l échelle d un groupe de patients les NAB ont un effet sur l efficacité du traitement, à l échelle de l individu

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

L anémie hémolytique auto-immune

L anémie hémolytique auto-immune L anémie hémolytique auto-immune La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 décembre 2008 VIRAFERONPEG 50 µg/ 0.5 ml, poudre et solvant pour solution injectable B/1 : code CIP 355 189.3 B/4 : code CIP 355 191.8 VIRAFERONPEG, stylo pré-rempli

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009 TYNDALL Bulletin d Informations 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014 Site internet : www.inflamoeil.org SOMMAIRE 1. L éditorial de la Présidente 2. Des immunosuppresseurs

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Une hépatite est une inflammation du foie causée soit par des substances toxiques (médicaments,

Plus en détail

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT 1 1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT AVONEX 30 microgrammes poudre et solvant pour solution injectable 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque flacon

Plus en détail

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME Docteur Jean PERRIOT Dispensaire Emile Roux Clermont-Ferrand jean.perriot@cg63.fr DIU Tabacologie Clermont-Ferrand - 2015 NOTIONS GENERALES INTRODUCTION.

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Traitements de l hépatite B

Traitements de l hépatite B Traitements de l hépatite B S Matheron Service des maladies infectieuses et tropicales A Hôpital Bichat-Claude Bernard Virus de l hépatite B: histoire naturelle Contage Hépatite aigüe 70% asymptomatique

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans? Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

La périartérite noueuse Maladie de Küssmaul-Maier

La périartérite noueuse Maladie de Küssmaul-Maier Maladie de Küssmaul-Maier La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Sclérose en plaques: la maladie aux 1000 visages. Brochure d information des entreprises pharmaceutiques suisses pratiquant la recherche

Sclérose en plaques: la maladie aux 1000 visages. Brochure d information des entreprises pharmaceutiques suisses pratiquant la recherche Sclérose en plaques: la maladie aux 1000 visages Brochure d information des entreprises pharmaceutiques suisses pratiquant la recherche La sclérose en plaques entraîne des symptômes extrêmement variés...4

Plus en détail

ANNEXE I RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANNEXE I RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT ANNEXE I RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1 1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT Extavia 250 microgrammes/ml, poudre et solvant pour solution injectable. 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Un flacon

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

mal de tête d installation subite 12/10 Éliminer une céphalée secondaire

mal de tête d installation subite 12/10 Éliminer une céphalée secondaire LES CÉPHALÉES 4 e Forum Département de médecine familiale et de médecine d urgence St-Georges de Beauce le 29 mai 2009 Les céphalées: objectifs Appliquer un algorithme diagnostique des céphalées Reconnaître

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail