VigiNantes N 16. Février Sommaire

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "VigiNantes N 16. Février 2014. Sommaire"

Transcription

1 n ISSN : N 16 Février 2014 VigiNantes Chers Confrères, Le Centre Régional de Pharmacovigilance de Nantes a le plaisir de vous adresser le numéro 16 de son bulletin d information sur le bon usage des médicaments, VigiNantes. N hésitez pas à exprimer vos souhaits de voir certains sujets de pharmacologie et de pharmacovigilance traités et à nous donner vos impressions sur les thèmes qui vous intéressent. Le CRPV reste biensûr à votre disposition pour toutes vos questions sur le bon usage du médicament et vos notifications d effets indésirables. Cordialement Le CRPV de Nantes Tél. : Fax : pharmacovigilance@chu-nantes.fr Sommaire Médicaments et VIH p. 2-3 Nouvelle base de données publique du médicament p. 4 Rappel sur le bon usage des AINS p. 5 Informations ANSM et EMA p. 6 ASMR de nouveaux médicaments p. 7 Revue de la littérature p. 8 Comité rédactionnel Responsable : Pr Pascale JOLLIET Gwenaëlle VEYRAC Anne Lise RUELLAN Julien MAHE Caroline JOYAU Interne : Clotilde VAN WESSEM

2 Dossier médical informatisé NADIS C : augmentation du taux de notifications spontanées Dr Anne-Lise RUELLAN Introduction Le logiciel NADIS est un dossier médical informatisé de recueil épidémiologique installé au sein de nombreux hôpitaux publics français. Il est spécialisé pour les patients infectés par le Virus de l Immunodéficience Humaine (VIH), le virus des hépatites B ou C ou suivis après une exposition virale accidentelle. Il est installé au CHU de Nantes depuis Un système d alerte a été récemment intégré à ce logiciel afin d informer chaque praticien du service de la présence d un effet indésirable (EI) associé à l arrêt d une ligne thérapeutique. L idée était de renforcer le partenariat existant entre le service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) du CHU de Nantes et le CRPV, afin de diminuer la sous-notification des EIs associés à la prise des antirétroviraux. Dans ce but, le système de déclaration a été simplifié par la mise en place de l outil pharmacovigilance au sein du logiciel NADIS en janvier Un bilan réalisé 31 mois après sa mise en route a permis d évaluer l intérêt et la qualité de l outil. Un classement de chaque EI a été réalisé selon le System Organ Class (SOC), permettant ensuite d estimer le taux d EIs associés à chacune des lignes thérapeutiques suspectées. La sévérité, l évolution et les caractéristiques de chaque patient ont été également renseignées. Résultats 197 cas ont été retenus pour l analyse comprise entre le 1 er janvier 2011 et le 31 juillet Ces EIs ont été obtenus auprès de 23 médecins déclarants et 172 patients diagnostiqués VIH positifs ou traités en prophylaxie post-exposition. L âge moyen des patients était de 46 ans (± 13 ans). Le délai entre la date de diagnostic et la survenue de l EI est en moyenne estimé à 11 ans (±8). Seulement 6 patients étaient VIH négatifs et pris en charge dans le cadre d une prophylaxie post-exposition au VIH. Nous avons retrouvé 6.1% (n=12) d EIs graves (conduisant à une hospitalisation ou ayant mis en jeu le pronostic vital). L évolution est favorable à l arrêt du traitement pour 67,5% (n=133). Les affections rénales et urinaires (20.3% ; n=40), les troubles gastro-intestinaux (19.8% ; n=39), les troubles psychiatriques (13.2% ; n=26) et les troubles hépato-biliaires (11.2% ; n=22) représentent les EIs les plus fréquemment rapportés. Les lignes thérapeutiques associant un inhibiteur nucléotidique (ou nucléosidique) avec un inhibiteur de protéase et un inhibiteur nucléotidique (ou nucléosidique) à un inhibiteur non nucléotidique (ou non nucléosidique) correspondent respectivement à 41.6% (n=82) et 43.6% (n=86) des cas notifiés. Conclusion Ce bilan nous a permis de constater une augmentation de plus de 60% du taux de notifications via l outil pharmacovigilance au sein du logiciel NADIS par rapport à la même période sans l outil. Ces résultats sont à mettre en relation avec les nouvelles exigences du décret en date du 29 novembre 2011 relatif au renforcement des dispositions en matière de sécurité des médicaments à usage humain soumis à autorisation de mise sur le marché et à la pharmacovigilance (décret ). Ce logiciel nous permet d accéder simplement au dossier patient et d analyser le cas échéant et de façon optimale les EIs rapportés par le praticien. Les EIs sont attendus pour la majorité des cas (décrits dans le Résumé des Caractéristiques du Produit), néanmoins ces premiers résultats démontrent la possibilité d une détection rapide d un signal de PV. Nous envisageons ainsi la mise en évidence de nouveaux signaux associés aux nouvelles lignes thérapeutiques récemment mises sur le marché (TYBOST, VITEKTA, STRIBILD, TIVICAY ) en maintenant la collaboration établie avec le SMIT. Le déploiement de l outil est effectif depuis le 15 janvier 2014 au sein du Centre Hospitalier Départemental de la Roche-sur-Yon. Fig.1 :Estimation du nombre d EIs (classification selon le SOC) Fig.2 : Evolution des EIs notifiés VigiNantes 2013 (16) p3

3 Point sur les nouveaux antirétroviraux Dr Anne-Lise RUELLAN Deux nouveaux inhibiteurs de l intégrase ainsi qu un potentialisateur phamacocinétique ont rejoint récemment l arsenal thérapeutique relatif à la prise en charge du VIH. Chacune de ses spécialités fera l objet d une surveillance renforcée ( ) après commercialisation, dont la date n est actuellement pas communiquée. TYBOST (cobicistat) est un inhibiteur sélectif de la sous-famille du CYP3A des cytochromes P450. Il est indiqué comme potentialisateur pharmacocinétique de l atazanavir 300 mg une fois par jour ou darunavir 800 mg une fois par jour dans le cadre d une association de traitements antirétroviraux chez les adultes infectés par le VIH-1. La dose recommandée est de 150 mg une fois par jour administrée au cours d un repas ou d une collation. Les effets indésirables les plus fréquemment signalés avec l atazanavir boosté par le cobicistat ont été les effets associés à l augmentation des taux de bilirubine (les données concernant l association du cobicistat avec le darunavir ne sont pas disponibles). Le cobicistat ne possède pas d activité antivirale détectable contre le VIH-1, le VHB ou le VHC et n a pas d activité antagoniste sur les effets antiviraux des traitements contre le VIH. Les médicaments majoritairement métabolisés par le CYP3A ainsi que les puissants inducteurs de ce système enzymatique (rifampicine, carabamazépine, phénobarbital et phénytoïne) seront contre-indiqués avec le cobicistat. VITEKTA (elvitegravir) inhibiteur de l intégrase et co-administré avec un inhibiteur de protéase (IP) boosté par le ritonavir et d autres antirétroviraux, est indiqué pour le traitement de l infection par le VIH-1 chez le patient adulte infecté par le VIH-1 sans mutation connue associé à une résistance à l elvitégravir. Le CHMP avait rendu un avis positif sur la spécialité lors de sa réunion en septembre dernier. L elvitégravir doit être admistré en association avec un inhibiteur de protéase, boosté par le ritonavir. La dose adminsitrée dépend de l IP associé (85 mg par jour + atazanavir/ritonavir ou atazanavir/titonavir ou 150 mg + darunavir ou fosamprenavir). Les effets indésirables les plus courants relevés dans les essais sont les diarrhées (7.1%) et les nausées (4%). TIVICAY (dolutégravir) est un inhibiteur de l intégrase, homologué dans le traitement du VIH chez l adulte et l adolescent à partir de 12 ans associé à d autres antirétroviraux. En l absence de résistance, la posologie est d un comprimé dosé à 50 mg par jour, en cas de résistance, elle est augmentée à deux comprimés de 50 mg par jour. Le laboratoire commercialisant le TIVICAY a obtenu une AMM européenne depuis le 21 novembre 2013, suite à l avis positif rendu par le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l Agence Européene des Médicaments (EMA). Les effets indésirables les plus couramment rapportés sont les diarrhées (16%), les nausées (15%) et les céphalées (14%). Le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) n est pas disponible à ce jour. STRIBILD (elvitegravir-cobicistat-emtrictabine-tenofovir) dispose d une AMM depuis mai 2013 pour le traitement du VIH-1 chez l adulte naïf de traitement antirétroviral ou qui ne présente pas de mutation connue associée à des résistances aux antirétroviraux présents dans la spécialité constituant une quadrithérapie composée de 4 principes actifs : l elvitégravir : un inhibiteur de transfert de brin de l intégrase du VIH-1. le cobicistat : un inhibiteur sélectif de la sous-famille du CYP3A des cytochromes P450 augmentant l exposition systémique aux substrats du CYP3A, comme l elvitégravir, dont la biodisponibilité est limitée et la demi-vie écourtée en raison de leur métabolisme CYP3Adépendant. l emtricitabine : un analogue nucléosidique de la cytidine (INTI) le fumarate de ténofovir disoproxil est converti en ténofovir, un analogue nucléosidique monophosphate (nucléotide) de l adénosine monophosphate (INtTI) Les effets indésirables les plus fréquents correspondent à des cas d hypophosphatémie, des céphalées, des éruptions cutanées, des élévations de la créatine kinase ou d asthénie. La posologie recommandée est la prise d un comprimé correspondant à 150 mg d elvitegravir, 150 mg de cobicistat, 200 mg d emtricitabine, et 245 mg de ténofovir disoproxil. STRIBILD est une alternative aux traitements de référence de première ligne, en particulier à l association ISENTRESS (ralétgravir) + TRUVADA (ténofovir/emtricitabine) lorsqu une stratégie de traitement avec un inhibiteur de l intégrase est envisagée. Cette quadrithérapie permet de simplifier le schéma d administration à un comprimé par jour. Fig.3 :Mécanismes d action des ARV VigiNantes 2013 (16) - p2

4 Ratio COX 2 / COX 1 AINS : règles de bon usage Dr Caroline JOYAU Clotilde VAN WESSEM Coxibs Diclofenac Inhibiteurs sélectifs COX-2 Meloxicam Inhibiteurs préférentiels COX-2 ASA, propioniques, fenamates, Piroxicam, Inhibiteurs non sélectifs COX- 1 et COX-2 Aspirine Inhibiteurs sélectifs COX-1 Recommandations Utiliser les AINS à la dose minimale efficace pendant la durée la plus courte possible En cas de douleur chronique, réévaluer régulièrement la nécessité et l efficacité du traitement par AINS Ne pas associer deux AINS Risques cardiovasculaires Risques digestifs Contre-indications communes à tous les AINS - Ulcère gastroduodénal évolutif - Antécédents d ulcère peptique ou d hémorragie récurrente (au moins 2 épisodes objectivés) - Insuffisance hépatocellulaire sévère - Antécédents de saignements ou de perforation digestifs survenus sous AINS - Insuffisance cardiaque sévère - Insuffisance rénale sévère Contre-indications spécifiques - Coxibs et diclofénac Insuffisance cardiaque congestive avérée (stades II-IV NYHA) Cardiopathie ischémique avérée Artériopathie périphérique Antécédent d accident vasculaire cérébral (dont accident ischémique transitoire). - Etoricoxib Hypertension artérielle non contrôlée Grossesse : tous les AINS sont contre-indiqués dès le début du 6ème mois de grossesse (24 semaines d aménorrhée). Les coxibs (célécoxib, étoricoxib, parécoxib) sont contre-indiqués pendant TOUTE la grossesse Risque d interaction médicamenteuse - AINS ne pas associer deux AINS - Anticoagulant oral majoration du risque hémorragique (piroxicam et aspirine à dose anti-inflammatoire : association contre-indiquée) - Antiagrégant plaquettaire majoration du risque d hémorragie digestive - Inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine majoration du risque d hémorragie digestive - Inhibiteur de l enzyme de conversion, diurétique, antagoniste des récepteurs de l angiotensine 2 risque d insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) - Corticothérapie majoration du risque d ulcération et d hémorragie gastro-intestinale - Médicaments susceptibles de favoriser une hyperkaliémie Effets digestifs : ce sont les effets les plus fréquents représentés par des manifestations fonctionnelles (dyspepsie, gastralgies) ou des complications digestives sévères (ulcères, perforations, hémorragies) potentiellement fatales et parfois sans signe annonciateur. La survenue d épigastralgies ou d autres symptômes digestifs impose l arrêt du traitement. Facteurs de risque : sujet âgé, antécédent de lésion gastro-intestinale (ulcère, hémorragie, perforation), comorbidité, certains médicaments. Effets cutanéo-muqueux : ces réactions sont variées et non spécifiques avec des manifestations mineures (urticaire, prurit, purpura, éruption maculo-papuleuse et morbilliforme ; surtout avec l indométacine, les fénamates et les propioniques) et des manifestations majeures parfois fatales (dermatite exfoliatrice, épidermolyses bulleuses s observant en particulier avec la phénylbutazone et les oxicams). Le traitement doit être arrêté dès la survenue d éruption cutanée, de lésions muqueuses ou de toute autre manifestation d hypersensibilité. Effets rénaux : l inhibition des COX rénales entraîne une hypoperfusion rénale pouvant mener à une insuffisance rénale aiguë ou à une rétention hydrosodée due à une diminution du débit de filtration glomérulaire. Il est donc nécessaire d être prudent chez les sujets à risque d hypovolémie, d altération de la fonction rénale, d insuffisance cardiaque non compensée ou de troubles hépatiques. Les AINS sont donc déconseillés chez les sujets à risque d insuffisance rénale fonctionnelle tels que les sujets âgés, hypovolémiques. Effets cardiovasculaires : les patients présentant des antécédents d hypertension et/ou d insuffisance cardiaque légère à modérée nécessitent une surveillance car des cas de rétention hydrosodée et d œdème sous AINS ont été rapportés. A noter également qu une augmentation du risque d évènements thrombotiques artériels associé à un traitement par diclofénac comparable à celle observé lors d un traitement par les coxibs a été mis en évidence. Le traitement par AINS doit être interrompu en cas de manifestation clinique évocatrice de l aggravation ou de l apparition d une pathologie cardiovasculaire. Effets infectieux : des cas graves d infections dentaires, de varicelle, de pneumopathies et d infections ORL ont été rapportés. Les AINS peuvent masquer les premiers signes d une infection et par conséquent aggraver son pronostic. Référence bibliographique : ANSM Rappel des règles de bon usage des anti-inflammatoires stéroïdiens (AINS) Juillet VigiNantes 2013 (16) - p2

5 Nouvelle base de données publique des médicaments Dr Julien MAHE Prévue dans la loi relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé du 29 décembre 2011, le ministère de la santé a mis en place, début octobre, sa nouvelle base de données publique des médicaments sur internet. Cette base de données publique des médicaments regroupe des données issues de l Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), de la Haute Autorité de Santé (HAS) et de l assurance maladie (CNAMTS). Elle fournit des informations sur l intégralité des spécialités pharmaceutiques commercialisées sur le marché français ou dont l arrêt de commercialisation date de moins de deux ans. La recherche se fait par nom de spécialité ou par substance et permet un accès à une fiche d'information, au RCP (Résumé des Caractéristiques du Produit) et à la notice. La fiche d'information renseigne sur le SMR et l'asmr du médicament et contient des icônes renseignant sur le statut de prescription et les modalités de délivrance, sur le remboursement, sur l appartenance à un groupe générique, La mise à jour est mensuelle et devrait-être la plus rapide possible en cas d'émissions d'alertes. En outre, la base de données publique des médicaments évoluera dans les prochains mois afin de répondre aux suggestions et de renforcer l'information proposer sur ce site. L'absence de données concernant les médicaments non commercialisés depuis plus de deux ans constitue une limite. Il n est pas possible de connaître les dates de commercialisation du produit en France et les raisons de son retrait du marché ou de sa suspension. D'autre part, des informations simples et de références sont publiées sur le médicament : son circuit, sa surveillance et le site propose un accès direct à la notification d'effet indésirable. Concernant la notification d'effet indésirable, le site de l'ansm a mis à jour son portail et propose un accès unique pour toutes les vigilances sanitaires afin de faciliter le circuit de notification. La navigation par type de produit (médicaments, dispositifs médicaux, ), puis par déclarant (professionnel de santé, patient, laboratoire pharmaceutique), permet d'accéder rapidement au formulaire adapté et aux informations pratiques pour le remplir. Concernant le médicament, le professionnel de santé a donc le choix de signaler un effet indésirable, de signaler un effet suite à un cas d'abus avec un médicament, de signaler une erreur ou un risque d'erreur médicamenteuse ou encore de signaler un défaut de qualité sur un médicament. Il est à noter qu'un nouveau formulaire de déclaration pour les effets indésirables liés au médicament a été mis en place en novembre. Celui-ci est simplifié, plus attractif et peut être complété et transmis en ligne directement au CRPV dont vous dépendez géographiquement. Le bon usage des produits de santé passe par une meilleure accessibilité à l information. La création d un site unique constitue un progrès et à terme cette base est destinée à servir de référence pour l'information des professionnels de santé, des usagers et des administrations compétentes en matière de produits de santé. VigiNantes 2013 (16) p5

6 Réévaluation bénéfice/risque Informations ANSM Dr Caroline JOYAU La nouvelle législation Européenne sur la pharmacovigilance, adoptée en décembre 2010, s est mise en place en juillet L EMA (European Medicines Agency) voit donc la mise en place d'un nouveau comité scientifique, le "Pharmacovigilance Risk Assessment Committee" (PRAC). Le PRAC est chargé d évaluer tous les aspects de la gestion des risques des médicaments à usage humain: réévaluation du rapport bénéfice/risque, détection de nouveaux signaux de Pharmacovigilance, évaluation des mesures de suivi et de gestion de ces risques. Son travail participe au renforcement du dispositif de pharmacovigilance. Chaque Etat Membre y est représenté par un ou deux délégués. Voici les avis de décisions sur certains dossiers en cours de réévaluation du rapport bénéfice/risque : Bêta-2 mimétiques administrés par voie générale lors de leur utilisation dans la menace d accouchement prématuré (MAP). Le rapport bénéfice/risque des médicaments 2-mimétiques d'action courte dans la prévention de l'accouchement prématuré est défavorable pour les formes orales ou suppositoires dans l'indication "tocolyse" du fait de l'absence d'efficacité démontrée et du risque cardiovasculaire. Ces produits devraient voir leur AMM retirée du marché. Concernant les formes parentérales, le rapport bénéfice/risque reste favorable mais avec des restrictions d'utilisation : - la durée d'indication est réduite à 48 heures et doit faire l'objet d'une surveillance spécialisée, - l'indication sera désormais limitée à la prise en charge des MAP non compliquées. La tocolyse entre 22 et 37 semaines d aménorrhée chez les patientes sans contre-indication médicale ou obstétricale et pendant une durée maximale de 48 heures reste possible pour permettre la mise en place d autres mesures permettant d améliorer le pronostic périnatal, - L utilisation pour les âges gestationnels inférieurs à 22 semaines et en cas de certains facteurs de risque cardiovasculaires sera contre-indiquée. VALDOXAN (agomélatine) dans le traitement de la dépression En raison de cas d'effets hépatiques graves rapportés dont des cas d'insuffisance hépatique d'issue fatale ou ayant nécessité une transplantation, l'agomélatine est désormais contre-indiqué chez les patients dont les transaminases sont supérieures à 3 fois la normale. Il est rappelé aux prescripteurs que des contrôles de la fonction hépatique doivent être réalisés chez tous les patients traités par VALDOXAN et que le traitement doit être immédiatement arrêté devant des signes évocateurs d'une atteinte hépatique. En outre, l'efficacité clinique est modeste et n'est pas démontrée chez les patients âgés de plus de 75 ans. Par conséquent, ce produit ne devrait pas être prescrit chez ces patients en raison de son inefficacité et de son risque accru d'hépatotoxicité. D autres réevaluations du rapport bénéfice/risque sont initiées : - Bromocriptine dans l inhibition de la lactation, en raison d effets rapportés rares mais parfois graves au niveau cardiovasculaire, neurovasculaire ou psychiatriques. - Valproate lors de son utilisation chez la femme enceinte: outre l effet tératogène, risque de troubles neurocomportementaux, incluant l autisme, pouvant survenir et persister chez les enfants exposés pendant la grossesse. Dr Caroline JOYAU NORLEVO (lévonorgestrel) : effet contraceptif réduit chez les femmes dont le poids est 75 kg Le contraceptif d urgence, NORLEVO, agit en retardant l'ovulation et doit être pris le plus rapidement possible (idéalement dans un délai de 12 heures et sans dépasser 75 heures après un rapport sexuel non ou mal protégé). De nouvelles données cliniques ont montré que l'efficacité contraceptive était réduite chez les femmes dont le poids était supérieur ou égal à 75 kg et que le lévonorgestrel n'était plus efficace chez les femmes dont le poids était supérieur à 80 kg. Cette information sera mentionnée avant la fin de l'année dans le RCP et la notice. L'ANSM recommande aux femmes souhaitant une contraception d'urgence et dont le poids est supérieur à 80 kg de consulter le plus rapidement possible leur médecin afin d'utiliser une autre méthode de contraception d'urgence (DIU au cuivre, ulipristal) en fonction du bénéfice/risque individuel. Clopidogrel et risque d hémophilie acquise Un faible nombre de cas d'hémophilie acquise (11 cas d'hémophilie A acquise et 1 cas d'hémophilie B acquise) associé au traitement par clopidogrel chez des patients sans antécédent d'anomalie de l'hémostase ont été rapportés avec un délai d'apparition variant de quelques jours à 4 mois après le début du traitement. Le pronostic vital a été engagé chez deux patients et aucun n'a eu d'issue fatale. L'évolution était connue pour 8 patients et pour 5 d'entre eux, l'évolution était favorable après arrêt du traitement par clopidogrel et la mise en place d'un traitement correctif. Les patients ayant un diagnostic confirmé d'hémophilie acquise doivent être pris en charge par un spécialiste, le traitement par clopidogrel doit être arrêté et les procédures invasives doivent être évitées. Compte tenu du faible nombre de cas rapportés d'hémophilie acquise par rapport à l'utilisation très importante, le rapport bénéfice/risque du clopidogrel est considéré comme inchangé dans les indications thérapeutiques approuvées. Spécialité à base de fer pour injection intraveineuse Suite à des cas de réactions graves d'hypersensibilité, dont certaines d'issue fatale, un renforcement du RCP de toutes les spécialités à base de fer pour injection intraveineuse a été mis en place avec pour conséquence une modification des conditions de prescription et de délivrance avec un reclassement en réserve hospitalière. Depuis le 31/01/2014, ces spécialités ne doivent être prescrites, dispensées et administrées qu'au sein des établissements de santé. GILENYA (fingolimod) et syndrome hémophagocytaire Deux cas de syndrome hémophagocytaire (SHP) d'issue fatale ont été rapportés chez des patients atteints de sclérose en plaques et traités par fingolimod à la dose de 0,5 mg/j pendant respectivement 9 et 15 mois. Le SHP est un syndrome hyperinflammatoire très rare pouvant menacer le pronostic vital, décrit en association avec des infections, des cancers, des atteintes immunitaires et certaines maladies auto-immunes. A noter que le fingolimod est un immunosuppresseur sélectif et que son effet sur le système immunitaire augmente le risque d'infection. Il est important de faire un diagnostic précoce du SHP afin d'améliorer son pronostic par l'initiation rapide du traitement de ce syndrome et/ou de la pathologie sous jacente, par exemple une infection virale. VigiNantes 2013 (16) p5

7 Sélection de nouveaux ASMR et SMR des médicaments Clotilde VAN WESSEM La Commission de la Transparence (CT) de la Haute Autorité de Santé (HAS) évalue les médicaments ayant obtenu une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) lorsque les laboratoires souhaitent obtenir leur inscription sur la liste des médicaments remboursables. Elle donne au Ministre de la santé des avis sur la prise en charge des médicaments par l Assurance Maladie et/ou pour leur utilisation à l hôpital. L avis de cette Commission porte sur l appréciation du bien-fondé de l inscription du médicament sur la liste des médicaments remboursables formulée en fonction du service médical rendu (SMR). La CT évalue aussi l amélioration du service médical rendu (ASMR) apportée par le médicament par rapport aux médicaments disponibles. Les avis sont disponibles sur le site de la HAS ( Voici une sélection d avis émis depuis mai Nouveaux médicaments SUCCICAPTAL succimer 100mg gélule: Traitement de première intention en ambulatoire de l intoxication par le plomb ou par le mercure. L ASMR rendu de SUCCICAPTAL 100 mg est celle de la présentation à 200 mg, à savoir importante (ASMR II). La CT reconnait tout l intérêt de la présentation à 100 mg, en particulier chez l enfant. IMNOVID pomalidomide: La CT considère que IMNOVID, en association à la dexaméthasone, apporte un progrès thérapeutique modéré (ASMR III) en termes d efficacité dans la prise en charge du myélome multiple en rechute et réfractaire, chez les patients adultes ayant déjà reçu au moins deux traitements antérieurs comportant le lénalidomide et le bortézomib, et dont la maladie a progressé pendant le dernier traitement. XTANDI enzalutamide : Inhibiteur puissant de la voie de signalisation des récepteurs aux androgènes. La CT considère que XTANDI apporte un progrès thérapeutique modéré (ASMR III) dans le traitement du cancer métastatique de la prostate résistant à la castration et progressant pendant ou après un traitement par docétaxel. XTANDI constitue une alternative à l acétate d abiratérone (ZYTIGA )chez ces patients.. Projet annoncé Remplacement des SMR et ASMR en 2015 La commission des affaires sociales du Sénat a adopté, mercredi 6 novembre 2013, 69 amendements au projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour Elle a notamment voté le remplacement, à compter de 2015, des notions de service médicale rendu (SMR) et d amélioration du service médical rendu (ASMR) par un indice synthétique unique, l intérêt thérapeutique relatif (ITR). Cinq niveaux seraient déterminés : un ITR de niveau inférieur équivaudrait à un non remboursement, un ITR identique autoriserait un remboursement mais à un prix inférieur à celui du comparateur. Enfin, un médicament possédant un ITR supérieur pourrait obtenir un prix égal ou supérieur selon le degré d amélioration apportée. Changement de SMR Les produits de contraste iodés (PCI) de haute osmolalité administrés pas voie vasculaire : RADIOSELECTAN URINAIRE 30 %, RADIOSELECTAN URINAIRE et VASCULAIRE 76 %, TELEBRIX 30 MEGLUMINE, TELEBRIX 35. L ANSM a considéré que le rapport bénéfice/risque des PCI de haute osmolalité administrés par voie intravasculaire (IV ou artérielle) était peu favorable. En effet, ils induisent plus fréquemment que les PCI de basse osmolalité les principaux effets indésirables des PCI (allergies, instabilité hémodynamique, insuffisance rénale aiguë par nécrose tubulaire aiguë, hypo- ou hyperthyroïdie, nausées et vomissements, sensation de chaleur, douleurs et réactions cutanées). Le SMR de ces produits est jugé insuffisant, impliquant un avis défavorable au maintien du remboursement en ville et de la prise en charge à l hôpital. KETUM kétoprofène gel et génériques : Suite à une ré-évaluation du profil de sécurité du ketoprofène gel, la CT a estimé que le SMR de ces médicaments, au regard des alternatives médicamenteuses, était insuffisant dans toutes leurs indications. Cette décision implique un avis défavorable au maintien du remboursement de ces médicaments aux assurés sociaux. Qu est-ce que le Service Médical Rendu (SMR)? L attribution d un niveau de SMR permet de déterminer si le médicament présente un intérêt clinique pour être pris en charge par la solidarité nationale. - L attribution d un SMR insuffisant implique un avis défavorable à l inscription sur la liste des médicaments remboursables - L attribution d un SMR suffisant (c.a.d. important, modéré ou faible) implique un avis favorable à l inscription sur la liste des médicaments remboursables et suivant le niveau attribué un taux de remboursement par l Assurance Maladie (15%, 35%, 65% ou 100%). Qu est-ce que l Amélioration du Service Médical Rendu (ASMR)? L attribution d un niveau d ASMR permet de déterminer si le médicament apporte un progrès par rapport aux traitements disponibles, et, si oui, à quelle hauteur. Le progrès thérapeutique est coté par la Commission de la Transparence en ASMR de I à V. Principale conséquence d une ASMR V : un médicament qui n apporte pas de progrès (ASMR V) ne peut être inscrit au remboursement que s il apporte une économie dans les coûts de traitement. Le niveau d'asmr figure sur les avis de la Commission de la transparence qui doivent notamment être remis par les visiteurs médicaux lors de toute présentation verbale d'un médicament. (Décret du 16 juin article R du Code de la Santé publique) VigiNantes 2013 (16) p7

8 Revue de la Littérature Dr Julien MAHE Supplémentation en vitamine D et densité osseuse Reid et al. Effects of vitamin D supplements on bone mineral density: a systematic review and meta-analysis. Lancet Oct 10. Les auteurs ont conduit une méta-analyse incluant 23 études avec 4081 sujets (92% de femmes). La moitié des études ont évalué la vitamine D seule et l autre moitié en association avec le calcium. Six études montrent un bénéfice significatif mais une seule sur plus d un site de mesure de la densité osseuse, 2 études montrent un effet négatif et les autres études sont non significatives. Seul un effet positif mineur a été mis en évidence au niveau du col du fémur mais avec une trop grande hétérogénéité au niveau des essais. Aucune différence n est établie selon l association ou non avec le calcium. Les auteurs concluent donc qu une utilisation répandue de la supplémentation en vitamine D pour une protection osseuse chez des sujets sans facteur de risque n est pas appropriée. Ces résultats rejoignent ceux de méta-analyses récentes qui ont montré que la supplémentation en vitamine D sans apport de calcium n avait aucun effet sur le risque de fracture. Les auteurs rappellent enfin que 50% des adultes de plus de 50 ans continuent d utiliser cette supplémentation. Ibuprofène et infection des voies respiratoires Little et al. Ibuprofen, paracetamol, and steam for patients with respiratory tract infections in primary care: pragmatic randomised factorial trial. BMJ Oct 25. Etude randomisée incluant 899 patients présentant une infection des voies respiratoires (rhume, maux de gorge, otite, ) et âgés de plus de 3 ans. Les patients ont été traités par du paracétamol ou de l ibuprofène ou une association des deux molécules. En comparaison avec le paracétamol, la sévérité des symptômes s avère très peu différente avec l ibuprofène ou avec la combinaison d ibuprofène et de paracétamol. Aucun avantage attribuable à l ibuprofène n a été constaté chez les patients présentant au préalable une affection bénigne, néanmoins une réduction de la gravité des symptômes chez les patients présentant des infections pulmonaires et chez les enfants a été constatée. Les résultats montrent également que les patients traités par ibuprofène sont revenus moins d un mois plus tard consulter leur médecin pour de nouveaux symptômes ou suite à une aggravation de ces derniers : 20% des patients traités par ibuprofène versus 12% des patients traités par paracétamol et 17% traités par la combinaison. Les auteurs suggèrent une possible interférence entre l ibuprofène avec les défenses immunitaires retardant ainsi la disparition des symptômes ou les aggravant selon les patients. Erreurs médicamenteuses et anticancéreux oraux disponibles en ville Bulletin des vigilances n 59 (22/10/2013) Certains anticancéreux par voie orale disponibles en ville possèdent une posologie différant d une prise journalière continue : la capecitabine en monothérapie nécessite 2 prises journalières pendant 14 jours suivies d une période sans traitement de 7 jours ; le lenalidomide avec 1 prise journalière pendant 21 jours suivie d une période sans traitement de 7 jours ; le melphalan dans le traitement du myélome multiple avec 1 prise journalière pendant 4 à 7 jours toutes les 4 à 6 semaines ou le temozolomide en monothérapie de 1re ligne avec 1 prise journalière pendant 5 jours tous les 28 jours. L ANSM a reçu des signalements d erreurs, parfois d évolution fatale, liés à une mauvaise administration de ces médicaments. Une vigilance accrue est de mise lors de la prescription et de la dispensation, ainsi que la nécessité d une information de qualité dispensée au patient et à son entourage. Du recueil de l observation à la prévention du risque. Le Centre Régional de Pharmacovigilance a pour mission de répondre à vos questions sur les médicaments (bon usage, effets indésirables, modifications de posologies ou d indications, interactions, risques pendant la grossesse, l allaitement ou selon d autres terrains particuliers) et de recueillir et d analyser vos notifications d effets indésirables médicamenteux. Nous vous rappelons que «les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté d'être dû à un médicament ou produit mentionnés à l'article L dont ils ont connaissance. Les autres professionnels de santé, les patients et les associations agréées de patients peuvent signaler tout effet indésirable suspecté d'être dû à un médicament ou produit mentionnés au même article L dont ils ont connaissance.» (Loi du 29 Décembre 2011) Notre objectif est d améliorer la connaissance du risque lié au médicament et ainsi de favoriser une meilleure utilisation en optimisant la balance bénéfice/risque. Vos déclarations peuvent être faites par téléphone, par courrier ou par fiche de déclaration disponible sur le site officiel de l ANSM Ce bulletin est également diffusé gratuitement par courriel. Merci de signaler vos adresses électroniques à l adresse suivante : pharmacovigilance@chu-nantes.fr Sites utiles : ANSM : HAS : EMA : FDA : Rôle du CRPV Le bulletin VigiNantes est rédigé et diffusé par le CRPV sans aide de l industrie pharmaceutique VigiNantes 2013 (16) p8

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009

UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009 UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009 Objectifs pédagogiques : 1 ) Connaître les mécanismes d action des AINS

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Traitement et questions connexes

Traitement et questions connexes Traitement et questions connexes L essentiel du congrès sur le sida AIDS 2012 (et des ateliers du congrès 14 th International Workshops on Comorbidities and Adverse Drug Reactions in HIV, juillet 2012)

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,

Plus en détail

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Pharmacologie Clinique des Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Effets indésirables Aude FERRAN Plan Toxicité digestive Ulcères» Physiopathologie : effets locaux et systémiques» Cas du cheval Augmentation

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux

Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux Docteur Marie-Josèphe JEAN-PASTOR Centre Régional Pharmacovigilance Marseille-Provence-Corse Hôpital Sainte Marguerite AP-HM Tél :

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Édition Conseil du médicament www.cdm.gouv.qc.ca Coordination Anne Fortin, pharmacienne Élaboration Conseil du médicament Fédération

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses?

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Dr Stéphanie Chhun, Pharmacologue (Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades) Pr Stéphane Mouly, Interniste (Hôpital Lariboisière)

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES Evaluation de l utilisation d un anticoagulant anti-xa direct oral, Apixaban, dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients traités par IMiDs au cours du myélome : étude

Plus en détail

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE BAXTER_CLINIMIX N9G15 E et N12G20E_Avis CT_14-02-2007.pdf BAXTER_CLINIMIX N9G15E N12G20E N14G30 N17G35_Avis CT_12-12-2001.pdf BAXTER_CLINIMIX changement

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

Médicaments anti-vih. 2015 Troisième édition. In collaboration with:

Médicaments anti-vih. 2015 Troisième édition. In collaboration with: Médicaments anti-vih 2015 Troisième édition In collaboration with: Remerciements Edité par Greta Hughson Troisième édition française 2015 Adaptée de la 13ème édition anglaise 2015 Remerciements à Sylvie

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Nurofen 400 Fastcaps, 400 mg capsules (molles) Ibuprofène

Nurofen 400 Fastcaps, 400 mg capsules (molles) Ibuprofène NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Nurofen 400 Fastcaps, 400 mg capsules (molles) Ibuprofène Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament. Elle contient des informations importantes

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL :

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : REPUBLIQUE FRANÇAISE Juin 2009 MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : Recommandation de l EMEA de retrait de ces médicaments à la suite de l évaluation européenne et avis

Plus en détail

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION Les autorités de santé de l Union Européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Xarelto 2,5 mg; 15 mg et 20 mg de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 23 mai 2012 SEGLOR 5 mg, gélule B/30 (CIP: 321 899-8) SEGLOR LYOC 5 mg, lyophilisat oral B/30 (CIP: 334 062-4) Laboratoire UCB PHARMA dihydroergotamine (mésilate de)

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 janvier 2006 ADVATE 1500 UI, poudre et solvant pour solution injectable 1 flacon(s) en verre de 1 500 UI - 1 flacon(s) en verre de 5 ml avec matériel(s) de perfusion(s)

Plus en détail

Médicaments en vente libre : Considérations pour la pratique de la thérapie physique au Canada

Médicaments en vente libre : Considérations pour la pratique de la thérapie physique au Canada Médicaments en vente libre : Considérations pour la pratique de la thérapie physique au Canada Contexte L utilisation de médicaments par un professionnel de la santé n étant pas médecin évolue et dépend

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Actualités sur le Virus de l'hépatite C

Actualités sur le Virus de l'hépatite C CBP CHRU Lille Actualités sur le Virus de l'hépatite C 2.0 ANNE GOFFARD UNIVERSITÉ LILLE 2 DROIT ET SANTÉ FACULTÉ DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES ET BIOLOGIQUES DE LILLE 2012 Table des matières I - Épidémiologie

Plus en détail

Pharmacovigilance. Brèves en

Pharmacovigilance. Brèves en Brèves en Pharmacovigilance Centre Régional de Pharmacovigilance Nord Pas de Calais C.H.R.U. Place de Verdun 59037 Lille Cedex Ligne directe : 03 20 96 18 18 Ligne CHRU : 03 20 44 54 49 Fax : 03 20 44

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

MIGRAINE - TRAITEMENT

MIGRAINE - TRAITEMENT MIGRAINE - TRAITEMENT Restauration d une bonne qualité de vie Adapté à chaque patient Reposant sur trois axes : éviction des facteurs déclenchants traitement de crise traitement prophylactique ANAES 2002

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI LES MOYENS THERAPEUTIQUES Les interférons La ribavirine Les nouveaux produits INTERFERONS 1957: activité antivirale Interférence

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Traiter la goutte sans être débordé

Traiter la goutte sans être débordé Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Traiter la goutte sans être débordé Hélène Demers et Michel Lapierre Vous voulez traiter et prévenir la goutte? Lisez ce qui suit! Les différentes phases

Plus en détail

Le guide du bon usage des médicaments

Le guide du bon usage des médicaments Le guide du bon usage des médicaments Les médicaments sont là pour vous aider mais......ils ont parfois du mal à vivre ensemble. Votre médecin et votre pharmacien peuvent adapter votre traitement pour

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Système cardiovasculaire - CV CV111 CV110. aliskirène Rasilez

Système cardiovasculaire - CV CV111 CV110. aliskirène Rasilez aliskirène Rasilez CV111 Pour le traitement de l hypertension artérielle, en association avec au moins un agent antihypertenseur, si échec thérapeutique, intolérance ou contre-indication à un agent de

Plus en détail

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Préambule Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du

Plus en détail

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans? Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Les triptans. quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre. Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit!

Les triptans. quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre. Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit! Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Les triptans quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit! Les triptans, des agonistes sélectifs

Plus en détail

Pharmacovigilance des Essais cliniques

Pharmacovigilance des Essais cliniques Pharmacovigilance des Essais cliniques Edouard LECHAPTOIS DIU FIEC 22 janvier 2013 1 Introduction S o m m a i r e Eléments de réglementation Définitions Responsabilité des investigateurs / promoteurs Organisation

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Placebo Effet Placebo Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Plan Définitions Placebo dans les essais thérapeutiques Effet placebo Médicaments

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

PLACE DES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX CHEZ LE SUJET AGE

PLACE DES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX CHEZ LE SUJET AGE Journée Club NeuroVasculaire Ile-de-France 27 mai 2014 PLACE DES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX CHEZ LE SUJET AGE Eric PAUTAS Hôpital Charles Foix UFR Médecine G.H. Pitié-Salpêtrière-Ch.Foix Inserm U765

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE RÉVOLUTION DES PRINCIPES DE TRAITEMENT Mise à disposition de nouvelles molécules Traitements de fond classiques ( Méthotrexate, Salazopyrine ) : plus efficaces

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Données de Pharmacovigilance et les NOACs. Haleh Bagheri haleh.bagheri@univ-tlse3.fr

Données de Pharmacovigilance et les NOACs. Haleh Bagheri haleh.bagheri@univ-tlse3.fr Données de Pharmacovigilance et les NOACs Haleh Bagheri haleh.bagheri@univ-tlse3.fr Dabigatran (Pradaxa) Rivaroxaban (Xarelto) Apixaban (Eliquis ) Effet Attendu (A) Effet Inattendu (B) Hémorragie - Hépatotoxicité

Plus en détail

E03 - Héparines non fractionnées (HNF)

E03 - Héparines non fractionnées (HNF) E03-1 E03 - Héparines non fractionnées (HNF) Les héparines sont des anticoagulants agissant par voie parentérale. 1. Modalités d u tilisation Mode d action : l héparine est un cofacteur de l antithrombine

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser

Plus en détail

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Nouveaux Anti-thrombotiques Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Classification Antithrombines directes o Ximélagatran EXANTA o Désirudine

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

Formation sur la sécurisation du circuit du médicament

Formation sur la sécurisation du circuit du médicament Formation sur la sécurisation du circuit du médicament Virginie Roué, Ingénieur Qualité-Risques Réseau AQuaREL Santé Dr Brigitte Paulmier, Pharmacien coordonnateur de la gestion des risques CH Saumur CONTEXTE

Plus en détail

KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine

KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament. Elle contient des informations importantes

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol et dextropropoxyphène/paracétamol/caféine

Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol et dextropropoxyphène/paracétamol/caféine Groupe Référent Médecins Généralistes de l Afssaps Mise au point Prise en charge des douleurs de l adulte modérées à intenses Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol

Plus en détail

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie (PEACE) Médecins réviseurs : Dr Steve Brulotte, cardiologue, CSSSAD-Lévis Dr Daniel D Amours, cardiologue, CHU Dr Guy Boucher, cardiologue,

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 10 mars 2010 ARIXTRA 1,5 mg/0,3 ml, solution injectable en seringue pré-remplie - Boîte de 2 (CIP : 363 500-6) - Boîte de 7 (CIP : 363 501-2) - Boîte de 10 (CIP : 564

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail