Item n 270 : Pathologies des glandes salivaires

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1 Item n 270 : Pathologies des glandes salivaires On distingue : Glande salivaire principale : parotide, glande submandibulaire et sublinguale Glandes salivaires accessoires, situé dans lʼensemble de la cavité buccale Tuméfaction inflammatoire Parotidite ourlienne Sialite microbienne Sialite lithiasique Parotidite chronique Tuméfaction non inflammatoire bilatérale Sarcoïdose Syndrome sec Hémopathie VIH Essentielle Tuméfaction non inflammatoire unilatérale Tumeur bénigne Tumeur maligne

2 Infection des glandes salivaires : sialite Lʼinfection est favoriser par la stase salivaire (lithiase) Formes clinique Sialite virale aiguë (souvent bilatérale) Parotidite ourlienne : Notion de contage Syndrome infectieux, douleur et tuméfaction parotidienne avec comblement du sillon rétro-mandibulaire, otalgie La salive est claire Dʼautres virus peuvent être responsable de sialite virale : MNI Sialite bactérienne aiguë (souvent unilatérale) Facteurs de risque : Déshydratation Immunodépression Lithiase salivaire Clinique : Syndrome infectieux Douleur et tuméfaction parotidienne/submandibullaire avec comblement du sillon rétro-mandibulaire Otalgie Parfois PF Issu de pu par le canal de Sténon (ou Warthon) Parotidite chronique Étiologie inconnue Unilatérale, douloureuse et sʼaccompagnant dʼadénopathies Pus à lʼissue du canal de Stenon Syndrome inflammatoire ( VS, CRP et GB) Examens complémentaires NFS, VS et CRPO Bilan bactériologique : Hémoculture Prélèvements bactériologiques locaux Examens à la recherche dʼune cause lithiasique

3 Lithiase salivaire La lithiase submandibulaire est la plus fréquente Physiopathologie Hernie salivaire colique salivaire complications infectieuse Clinique Facteurs de risques : immunodépression Palpation endobuccal bi-digital : tuméfaction du plancher buccal correspondant au calcul Trismus possible ± adénopathies La lithiase salivaire se manifeste par des épisode récidivant rythmé par les repas Hernie salivaire Blocage salivaire partiel à lʼoccasion dʼun repas Se traduit par une tuméfaction non douloureuse de la glande Disparition de la tuméfaction glandulaire associée à un flot de salive à la fin du repas lors de lʼexpulsion du calcul Peut se compliquer dʼune colique salivaire par enclavement du calcul Colique salivaire Blocage salivaire complet par enclavement dʼun calcul. Se traduit par une douleur brutale Possible inflammation de lʼostium du canal salivaire Disparition lente de la tuméfaction et douleur glandulaire Complication infectieuse Lithiase submandibulaire Whartonite (cellulite du plancher buccal) : Douleur du plancher irradiant vers lʼoreille, fièvre et dysphagie. Pas de trismus Issue de pus par lʼostium du canal de Wharton Péri-Whartonite (abcès péri-canalaire) : Douleur vive, trismus, fièvre élevée et tuméfaction. Issue de pus par lʼostium du canal de Wharton Sialite submandibulaire aiguë bactérienne (submandibulite aiguë) Lithiase parotidienne Sténonite (cellulite du plancher buccal) Abcès péri-canalaire Sialite parotidienne aiguë bactérienne (parotidite aiguë)

4 Examens complémentaires Aucun à chaud lors du 1 er épisode de colique salivaire. Les examens seront demandés à froid, en cas de récidive ou en cas d'inefficacité du traitement Radiographie (cliché occlusal mordu, profil mandibulaire et panoramique dentaire) : recherche du calcul Échographie Sialographie TDM et sialo-irm Sialo-endoscopie : apporte le diagnostique de certitude et permet un geste thérapeutique Diagnostique différentielle Cellulite dʼorigine dentaire Adénite : présence dʼun sillon entre la masse et la mandibule

5 Tumeur des glandes salivaires Ce sont des tuméfactions unilatérales Le plus souvent dʼorigine parotidienne Les tumeurs parotidiennes sont souvent bénigne, et les tumeurs des glandes submandibulaire et accessoire souvent maligne. Anatomopathologie Tumeurs épthéliales bénignes Adénome pléomorphe : Tumeurs la plus fréquente Risque de récidive et de dégénérescence maligne en carcinome Adénolymphome Tumeurs épithéliales malignes Tumeurs mucoépidermoïde Cylindrome Carcinomes Tumeurs non épithéliale : angiome, lipomes, lymphome, métastases... Diagnostique clinique Examen clinique endobuccal : palpation bi-digitale, aspect de la salive Tumeur parotidienne Vitesse dʼévolution Adénopathie Douleur Paralysie facial Benin Lent Malin Rapide Tumeur submandibulaire Atteinte du V3 (douleur linguale et dentaire, maladresse linguale) Masse indolente séparée de la mandibule par un sillon

6 Examens complémentaires Bilan diagnostique Bilan dʼimagerie : échographie et IRM parotidienne Le diagnostique de certitude est histologique : Cytoponction (la biopsie est CI en raison du risque de lésion du VII) Parotidectomie exploratrice après dissection du VII + examen anatomopathologique extemporané systématique. EI dont il faut prévenir le patient : lésion du VII (parésie faciale), esthétique. Séquence T1 Séquence T2 FIGURE 3 Imagerie par résonance magnétique : tumeur de glande parotide droite : adénome pléomorphe. A : Tumeur de la glande parotide en isosignal ou hyposignal par rapport au parenchyme glandulaire adjacent. B : Injection de gadolinium : prise de contraste tissulaire au sein de la glande. La lésion tumorale ne prend pas le contraste. C : Hypersignal franc de la lésion tumorale qui peut être hétérogène. Aucun critère n est spécifique. Bilan dʼextension à distance TDM cervico-thoracique injecté Pour le diagnostique différentiel RP : recherche signe de BK, lymphome NFS : hémopathie IDR : BK A B C

7 Sarcoïdose Pathologie immunologique : les sialoses Lʼassociation parotidite + fièvre + uvéite + paralysie faciale réalise le syndrome dʼheerfordt Parfois xérostomie et xérophtalmie Diagnostique : biopsie des glandes salivaires accessoires Les syndromes secs Maladie de Gougerot-Sjögren Clinique : Terrain : femme > 45 ans Hypertrophie parotidienne bilatérale Asialie responsable de xérostomie Xérophtalmie, qui favorise les kératite ponctuée superficielle PID, rhumatisme inflammatoire sans déformation Examens complémentaires : Bilan immunologique : anticorps anti-nucléaire anti SS-A et SS-B Diagnostique établie par la biopsie des glandes salivaires accessoires Autre Sialadénose : dans le cadre dʼune atteinte endocrinienne (diabète), métabolique ou médicamenteuse Hyperplasie lymphoïde kystique dans le cadre du VIH Xérostomie Fréquent chez les vieux Complication : candidose, caries Étiologie : Idiopathique Gougerot-Sjögren et autre connectivite Médicaments (anticholinérgique) Traitement : Etiologique Hydratation et sialogogue Hygiène buccale

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