Surveillance du virus Zika aux Antilles Guyane

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1 Surveillance du virus Zika aux Antilles Guyane Situation épidémiologique Point épidémiologique du 1 novembre N 4 / 216 Guadeloupe Guyane Martinique Saint-Martin Saint-Barthélémy C I R E A N T I L L E S G U Y A N E Ce point épidémiologique «fin d épidémie» dresse un bilan des épidémies en Martinique, Guadeloupe et Guyane où les épidémies sont terminées. A Saint-Martin et Saint-Barthélemy, les épidémies se poursuivent et donneront lieu à travers les prochaines points épidémiologiques à un suivi sur l évolution de la situation dans ces territoires. Bilan des épidémies terminées de Zika au 1 novembre 216 Guadeloupe Guyane Martinique Semaine de début d épidémie S Durée de l épidémie (semaines) Semaine de fin d épidémie S Semaine du pic épidémique S et Nombre cumulé de cas cliniquement évocateurs Nombre cumulé de formes neurologiques sévères (dont nb cumulé de SGB) (37) 8 (5) 37 (32) Nombre cumulé de femmes enceintes positives Zika Nombre cumulé d anomalies cérébrales fœtales (dont nb cumulé de microcéphalies) À venir (1 premier cas à ce jour) 14 (3) 14 (7) Nombre de décès 2 1 Surveillance épidémiologique La surveillance épidémiologique des cas cliniquement évocateurs repose sur un réseau de médecins généralistes sentinelles déclarant le nombre de patients correspondant à la définition de cas ci-dessous. Définition de cas Un cas cliniquement évocateur de Zika est défini comme : Une personne présentant depuis moins de 7 jours : Exanthème maculo-papuleux avec ou sans fièvre Et au moins deux signes parmi les suivants : hyperhémie conjonctivale, arthralgies, myalgies en l absence d autres étiologies. Un cas confirmé est un cas suspect chez lequel le génome viral du Zika a été mis en évidence sur le sang ou l urine par RT-PCR ou séroneutralisation. Un cas probable est un patient ayant des IgM spécifiques à un niveau significatif sur 1 seul prélèvement. Recherche diagnostique Compte tenu de la circulation concomitante de la dengue, du chikungunya et du Zika aux Antilles-Guyane, tout cas suspect identifié dans les territoires qui ne sont pas ou qui ne sont plus en épidémie doit faire l objet d une recherche diagnostique des 3 virus selon le schéma suivant : ZIKA* De J1 à J5 après la date de début des signes: RT- PCR Zika sur sang et urine ; De J6 à J1 : RT-PCR Zika sur urines ; DENGUE De J1 à J7 : NS1, RT-PCR dengue sur sang ; A partir de J5, sérologies dengue: détection des IgM et des IgG CHIKUNGUNYA De J1 à J7 : RT-PCR chikungunya sur sang ; A partir de J5, sérologies chikungunya: détection des IgM et des IgG * Du fait de la brièveté de la virémie, un résultat négatif de la PCR n infirme pas le diagnostic de Zika. Ce schéma diagnostic peut être complété par une recherche sérologique (à partir de J5) suivie ou non d une séroneutralisation. Le point épidémio CIRE ANTILLES GUYANE N 4 1 novembre 216 Page 1

2 Situation épidémiologique actuelle en Martinique Surveillance des cas cliniquement évocateurs Au début du mois de juin (S216-23), l épidémie de Zika a amorcé sa décroissance. Durant le mois d août et jusqu à la première semaine de septembre, la décroissance marque le pas et la tendance est stable avec une moyenne d environ 27 cas hebdomadaires estimés. Depuis la semaine S216-37, la phase de décroissance a repris avec une diminution continue du nombre estimé de cas évocateur inférieur à 2, en enregistrant respectivement 15, 15, 9, 75, 6 et 4 cas évocateurs de Zika pour les semaines S à S Du 31 octobre au 6 novembre (S216-44), le nombre estimé de cas cliniquement évocateurs de Zika vus en médecine de ville est de 25. Ce nombre équivalent à celui de la précédente semaine, confirme une faible circulation virale en Martinique depuis la fin d épidémie déclarée en S (Figure 1). Figure 1 Nombre hebdomadaire estimé de cas cliniquement évocateurs de Zika, Martinique, S à S (nombre total cumulé sur la période=36 68) - Weekly estimated number of Zika syndromes, Martinique, December 215 to November Surveillance des cas probables ou confirmés L épidémie de Zika étant terminée en Martinique, tous les cas cliniquement évocateurs doivent maintenant faire l objet d une confirmation biologique systématique et ce depuis le 13 octobre 216. Durant les quatre dernières semaines (S à S216-44), 28 demandes de confirmations biologiques pour le Zika ont été réalisées. Parmi elles, on enregistre six cas biologiquement confirmés et sept cas probables de Zika. Les données des semaines S et S ne sont pas complètes et donc non consolidées (Figure 2). Le taux de positivité calculé à partir des données consolidées des semaines S et S est stable, en moyenne de 4 pour 1. Figure 2 Nombre hebdomadaire de cas probables ou confirmés de Zika, Martinique, S à S Weekly number of probable or confirmed cases of Zika, Martinique, October to November Cas confirmés Cas probables Données incomplètes Le point épidémio CIRE ANTILLES GUYANE N 4 1 novembre 216 Page 2

3 Répartition spatiale des cas confirmés La diminution de la circulation virale se confirme dans l ensemble des communes de la Martinique au cours des quatre dernières semaines (S à S216-44). Sur la période, sur 28 prélèvements analysés, seuls six correspondaient à des cas confirmés. Ceux-ci étaient recensés dans six communes de Martinique (Figure 5) : Lorrain (1 cas), Sainte-Marie (1), Saint-Joseph (1), Fort-de- France (1), Ducos (1) et Anses-d Arlet (1). Aucun foyer n a donc été identifié (Figure 3). Figure 3 Répartition géographique des cas biologiquement confirmés de Zika et incidence cumulée pour les semaines S à S216-44, Martinique - Cumulative incidence of Zika syndromes, Martinique, weeks to Surveillance des complications associées à une infection par le virus Zika Trente-deux patients atteints de syndromes de Guillain-Barré (SGB) ont été détectés par le système de surveillance depuis l émergence du Zika dont 28 avec confirmation biologique pour le virus Zika, trois invalidés biologiquement et un en cours d investigation biologique. Enfin, cinq autres formes neurologiques sévères ont été biologiquement confirmées pour le virus Zika (Figure 4). Depuis l émergence virale en Martinique, l infection a été confirmée biologiquement chez 551 femmes enceintes. Ce chiffre correspond au nombre cumulé, depuis l émergence du virus, de femmes enceintes ayant été infectées et dont certaines ont déjà accouché. L évolution du nombre hebdomadaire de nouvelles femmes enceintes ayant contracté l infection est parallèle à l évolution de la situation épidémiologique, soit à une diminution du nombre des confirmations biologiques (Figure 5). Les données de la semaine S sont en cours de consolidation. Par ailleurs, toute complication survenant chez le fœtus d une mère contaminée par le virus est recensée par le dispositif de surveillance. A ce jour, sept microcéphalies et sept autres malformations cérébrales fœtales ont été détectées à l échographie chez des femmes enceintes confirmées biologiquement. Une anomalie détectée après la naissance chez le bébé d une mère confirmée biologiquement a été rapportée au dispositif de surveillance. La responsabilité de l infection dans la survenue des complications décrites ci-dessus n est pas encore formellement établie pour toutes. Un décès d un patient atteint d un syndrome de Guillain-Barré a été évalué comme directement imputable au Zika. Figure 4 Analyse de la situation épidémiologique en Martinique Nombre hebdomadaire de patients atteints de syndrome de Guillain-Barré hospitalisés, Martinique, S à S Weekly number of GBS with Zika virus, Martinique, December 215 to November 216 Nombre hebdomadaire de femmes enceintes biologiquement confirmés et probables au virus Zika, Martinique, S à S Weekly number of pregnant women with Zika virus., Martinique, December 215 to November Nombre de cas de SGB hors service de réanimation ou soins intensifs Nombre de cas de SGB en service de réanimation ou soins intensifs Figure 5 En Martinique, depuis la fin de l épidémie déclarée le 13 octobre 216, les indicateurs de la surveillance épidémiologique témoignent d une faible circulation virale. La surveillance des complications associées à une infection par le virus Zika est maintenue. Le point épidémio CIRE ANTILLES GUYANE N 4 1 novembre 216 Page 3

4 Situation épidémiologique actuelle en Guyane Surveillance des cas cliniquement évocateurs Le nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs de Zika* était stable à un niveau faible au cours des trois dernières semaines (S et 44) avec moins de 6 cas hebdomadaires estimés sur le territoire (Figure 6). Les cas enregistrés sur cette période étaient tous localisés sur le littoral à l exception d un cas signalé par le CDPS de St Figure 6 Georges au cours de la 1 ère semaine de novembre (S216-44). Depuis la fin de l épidémie (S216-37) jusqu à début novembre (S216-44), un total de 265 cas cliniquement évocateurs de Zika a été estimé sur le territoire. Nombre hebdomadaire estimé de cas cliniquement évocateurs de Zika, vus en médecine de ville ou en CDPS, Guyane, S216-1 à S Weekly estimated number of Zika syndromes, French Guiana, January to November Médecins généralistes (MG) CDPS données incomplètes (MG) * L estimation du nombre de cas cliniquement évocateurs de Zika est la somme du nombre de consultations enregistrées pour ce motif par les Centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) et de l estimation du nombre de personnes ayant consulté un médecin généraliste pour ce motif (l estimation est réalisée à partir des données recueillies par le réseau de médecins sentinelles). Surveillance des cas probables ou confirmés Au cours des trois dernières semaines (S à 44), le nombre de cas probables et confirmés de Zika est resté modéré avec, au total, 99 cas de Zika diagnostiqués sur cette période. Parmi eux, sept étaient des cas confirmés (Figure 7). A noter que les données sont incomplètes pour la 1 ère semaine de novembre (S216-44). L épidémie de Zika étant terminée sur l ensemble du territoire Figure 7 jan fev mar avr mai jui juil aoû sep oct nov depuis la fin du mois de septembre, tous les cas cliniquement évocateurs peuvent maintenant faire l objet d une confirmation biologique systématique. Par ailleurs, dans le cadre du suivi des femmes enceintes, un prélèvement trimestriel à la recherche d'igm est systématiquement réalisé, ce qui explique que le nombre de cas probables est nettement supérieur à celui des cas confirmés recensé à partir du test PCR. Nombre hebdomadaire de cas probables ou confirmés de Zika, Guyane, S216-1 à S Weekly number of probable or confirmed cases of Zika, French Guiana, January to November Cas confirmés 216 Cas probables jan fev mar avr mai jui juil aoû sep oct nov 216 Le point épidémio CIRE ANTILLES GUYANE N 4 1 novembre 216 Page 4

5 Répartition spatiale des cas confirmés Au cours des quatre dernières semaines (S à 44), 13 cas confirmés de Zika ont été recensés. Ceux-ci concernaient des personnes résidant sur le secteur de l Ile de Cayenne (Cayenne (n=6), Matoury (n=1), Rémire-Montjoly (n=6)) (Figure 8). Figure 8 Répartition géographique des cas confirmés de Zika et incidence cumulée pour les semaines S à S216-44, Guyane / Cumulative incidence of confirmed cases of Zika, French Guiana, weeks to Par ailleurs, deux nouveaux foyers épidémiques ont été enregistrés sur l Ile de Cayenne sur cette période, un à Cayenne (n=2 cas confirmés) et un à Rémire-Montjoly (n=2 cas confirmés). De plus, deux autres foyers déjà identifiés étaient encore actifs : un à Rémire-Montjoly et un à Cayenne. Des cas probables ont été enregistrés sur l ensemble des secteurs, cependant, il s agit majoritairement de femmes enceintes suivies dans le cadre de leur grossesse. Surveillance des complications associées à une infection par le virus Zika Cinq cas de syndrome de Guillain-Barré positifs pour le Zika ont été répertoriés depuis l émergence, ainsi que trois autres formes neurologiques sévères. Depuis l émergence du Zika en Guyane, femmes enceintes ont eu un résultat biologique positif pour le virus Zika (Figure 9). Parmi celles-ci, 179 ont présenté des signes cliniques compatibles avec une infection par le virus Zika. Par ailleurs, toute malformation cérébrale confirmée chez le fœtus d une mère contaminée par le virus est recensée par le dispositif de surveillance. A ce jour, 14 fœtus de mères infectées par le virus Zika ont présenté des malformations cérébrales. Parmi ces 14 malformations, trois correspondaient à une microcéphalie. La responsabilité de l infection dans la survenue des complications décrites ci-dessus n est pas formellement établie pour toutes. Enfin, aucun décès au virus Zika n a été enregistré en Guyane. Figure 9 Nombre hebdomadaire de femmes enceintes biologiquement confirmées ou probables au virus Zika, S à S Weekly number of confirmed or probable cases of Zika in pregnant women, December 215 to November cas probables cas confirmés déc jan fev mar avr mai jui juil aoû sep oct nov Analyse de la situation épidémiologique en Guyane Les nombres de cas cliniquement évocateurs et confirmés de Zika étaient faibles sur la Guyane au cours des 3 dernières semaines. La situation épidémiologique sur l ensemble du territoire correspond à une circulation sporadique du virus excepté sur l Ile de Cayenne où des foyers épidémiques sont observés. Le Comité de gestion a acté le 9 septembre dernier le passage au niveau 4 «fin d épidémie» sur les secteurs de l Ouest et de Kourou et il a acté le 18 octobre dernier le passage au niveau 4 «fin d épidémie» sur le secteur de l Ile de Cayenne. La situation épidémiologique sur les secteurs du littoral a été présentée aux membres du Comité d experts qui proposent au Comité de gestion le passage en phase 1 du Psage* arboviroses «cas sporadiques» pour les secteurs de l Ouest et de Kourou et le passage en phase 2 du Psage* arboviroses «foyers épidémiques» sur le secteur de l Ile de Cayenne. *Programme de surveillance, d alerte et de gestion des épidémies Le point épidémio CIRE ANTILLES GUYANE N 4 1 novembre 216 Page 5

6 Situation épidémiologique actuelle en Guadeloupe Surveillance des cas cliniquement évocateurs Le nombre de cas cliniquement évocateurs rapporté par le réseau des médecins sentinelles est inférieur à 12 cas hebdomadaires estimés depuis la dernière semaine de septembre (S216-39). Ces niveaux bas enregistrés depuis plusieurs semaines montrent ainsi la fin de l épidémie de Zika en Guadeloupe (Figure 1). Depuis l émergence du virus, le nombre cumulé de cas cliniquement évocateurs de Zika est estimé à cas. Figure 1 Nombre hebdomadaire estimé de cas cliniquement évocateurs de Zika, Guadeloupe, S216-1 à S216-44, N= Weekly estimated number of Zika syndromes, Guadeloupe, Epi-week to Surveillance des cas confirmés Depuis la fin du mois de septembre jusqu à la deuxième semaine d octobre (S à 41), le nombre de cas confirmés est en diminution avec respectivement 14, 11 et 2 cas hebdomadaires enregistrés. A noter que les données des trois dernières semaines ne sont pas disponibles (S à 44). De même le taux de positivité est en baisse sur cette même période (S à 41) et passe de 2,9% en semaine 39 à 3,3% en semaine 41 témoignant ainsi de la diminution de la circulation virale du Zika sur le territoire (Figure 11). Figure 11 Nombre hebdomadaire de cas confirmés de Zika par RT-PCR et taux de positivité, Guadeloupe, S216-1 à S Weekly number of probable or confirmed cases of Zika, Guadeloupe, January to November 216 Répartition spatiale des cas évocateurs Sur la période correspondant aux quatre semaines du mois d octobre (S216-4 à S216-43), l incidence communale moyenne est de 4 cas pour 1 habitants, soit environ le quart de l incidence observée sur la période précédente (S à S216-39). Aucun cas n a été recensé sur 15 communes parmi les 27 où l incidence était disponible (Figure 12). L incidence est encore supérieure à 15 cas pour 1 habitants sur deux communes : Terre de Bas et Grand Bourg de Marie-Galante. Dorénavant, les cartes ne présenteront donc plus les incidences communales des cas cliniquement évocateurs mais celles des cas biologiquement probables ou confirmés. Le point épidémio CIRE ANTILLES GUYANE N 4 1 novembre 216 Page 6

7 Figure 12 Incidence communale cumulée des cas cliniquement évocateurs de Zika sur les semaines S216-4 à S216-43, Guadeloupe - Cumulative incidence of estimated numbers of Zika syndromes, Guadeloupe, Epi-weeks to Surveillance des complications associées à une infection par le virus Zika Trente-sept patients atteints d un syndrome de Guillain-Barré (SGB) ont été biologiquement confirmés pour le virus du Zika, cinq autres sont en cours de confirmation biologique et trois autres avaient des résultats biologiques Zika négatifs. Parmi ces 45 cas au total, huit patients ont été admis en service de réanimation (Figure 13). D autre part aucun nouveau SGB n a été identifié depuis la mi-septembre (S216-38).L infection a également été confirmée pour 16 cas ayant présenté une forme neurologique grave autre que le SGB. Enfin, l infection est probable ou confirmée pour 12 syndromes neurologiques dont le type (SGB ou autre forme) n a pas pu être recueilli. Depuis l émergence du Zika en Guadeloupe, 589 femmes enceintes ont eu une confirmation biologique, soit 21 nouvelles femmes enceintes identifiées depuis le dernier point épidémiologique. Ce chiffre est le nombre cumulé, depuis l émergence du virus, des femmes enceintes ayant contracté l infection pour lesquelles une confirmation biologique a été prescrite par un professionnel de santé (Figure 14). La première microcéphalie observée chez un fœtus de femme enceinte ayant contracté le virus au début de sa grossesse a été identifiée sur l archipel de la Guadeloupe au cours du mois d octobre. La responsabilité de l infection du Zika dans la survenue des complications décrites ci-dessus n est pas encore formellement établie pour toutes. Au total, deux patients avec une confirmation biologique au zika sont décédés sur l archipel. L un d eux était atteint d un SGB et le décès a été classé comme directement lié au virus alors que la responsabilité de l infection dans la survenue du second décès n a pas pu être formellement établie. De plus, un certificat de décès portant la mention zika a également été déclaré. Figure 13 Nombre hebdomadaire de patients atteints de syndrome de Guillain-Barré hospitalisés, Guadeloupe, S216-1 à S Weekly number of GBS with Zika virus, Guadeloupe, Epi-week to Figure 14 Nombre hebdomadaire de femmes enceintes biologiquement confirmées au Zika, Guadeloupe, S216-1 à S216-44, n=589 - Weekly number of pregnant women with Zika virus, Guadeloupe, Epi-week to Analyse de la situation épidémiologique en Guadeloupe Les critères de fin d épidémie définie par le CEMIE ont été atteints. En effet, les indicateurs épidémiologiques (cas cliniquement évocateurs, taux de positivité) ont atteint des niveaux bas depuis la fin du mois de septembre témoignant ainsi d une circulation ralentie du virus du Zika sur l archipel de la Guadeloupe. Le comité d expert a conclu au passage en Phase 4 du Psage* «fin d épidémie» le 28 octobre et la fin de l'épidémie a été datée à la semaine Le changement de phase a été entériné ce 1 novembre par le Comité de gestion. *Programme de surveillance, d alerte et de gestion des émergences Le point épidémio CIRE ANTILLES GUYANE N 4 1 novembre 216 Page 7

8 Situation épidémiologique actuelle à Saint-Martin Surveillance des cas cliniquement évocateurs vus en médecine de ville Le nombre estimé de consultations chez un médecin généraliste pour un tableau cliniquement évocateur de Zika a diminué progressivement durant ces trois dernières semaines (S à 44) avec 4 à 6 cas estimés hebdomadairement sur cette période (Figure 15). Figure 15 Nombre hebdomadaire estimé de cas cliniquement évocateurs de Zika, Saint- Martin, S216-1 à S Weekly estimated number of Zika syndromes, Saint- Martin, January to November 216 Cette diminution reste à confirmer ces prochaines semaines. Depuis l émergence du virus, cas cliniquement évocateurs de Zika ont été vus en médecine de ville. Surveillance des passages aux urgences du CH de Fleming Aucun nouveau passage aux urgences n a été enregistré au CH de Flemming depuis la dernière semaine de septembre (S216-39) (Figure 16). Figure 16 Nombre hebdomadaire de passages aux urgences pour suspicion de Zika au CH de Fleming, Saint-Martin, S216-1 à S Weekly number of emergency consultations for Zika syndromes, Saint-Martin, January to November 216 Au total, 54 passages aux urgences ont été recensés depuis le début de la circulation du virus Zika dont 37 concernaient des personnes âgés de 15 ans et plus et 18 concernaient des personnes de moins de 15 ans. Un passage aux urgences a nécessité une hospitalisation pour un tableau clinique évocateur de Zika. Surveillance des complications associées à une infection par le virus du Zika Depuis l émergence du virus, une seule complication neurologique autre que le SGB a été signalée chez une personne dont l infection par le virus Zika a été biologiquement confirmée quelques semaines auparavant. L imputabilité au virus Zika n a cependant pu être formellement établie. L infection au virus Zika a été confirmée chez 38 femmes enceintes soit deux nouvelles femmes depuis le dernier point épidémiologique. Ce chiffre est le nombre cumulé, depuis l émergence du virus, des femmes enceintes ayant contracté l infection et pour lesquelles une confirmation biologique a été prescrite par un professionnel de santé (Figure 17). Près d une femme sur deux ont déjà accouché. Aucune malformation congénitale en lien avec le virus n a été déclarée. Aucun décès n a été enregistré chez un patient infecté par le virus Zika. Figure 17 Nombre hebdomadaire de femmes enceintes biologiquement confirmés au virus Zika. Saint-Martin, S216-1 à S Weekly number of pregnant women with Zika virus, Saint-Martin, January to November 216 Analyse de la situation épidémiologique à Saint-Martin A Saint-Martin, on observe une poursuite de la diminution du nombre estimé de cas cliniquement évocateurs ces dernières semaines. Cette tendance est à confirmer les prochaines semaines. La situation épidémiologique de l île correspond toujours à la phase 3a du Psage* «phase épidémique appelant des mesures de gestion habituelles». *Programme de surveillance, d alerte et de gestion des émergences Le point épidémio CIRE ANTILLES GUYANE N 4 1 novembre 216 Page 8

9 Situation épidémiologique actuelle à Saint-Barthélemy Surveillance des cas cliniquement évocateurs vus en médecine de ville La circulation du virus poursuit sa décroissance avec respectivement 25 et 2 cas estimés ces deux dernières semaines (S et 44) (Figure 18). L évolution de la situation épidémiologique est à suivre avec attention au cours des prochaines semaines. Figure 18 Nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs de Zika, Saint- Barthélemy, S à S Weekly estimated number of Zika syndromes, Saint-Barthelemy, Epi-week to Depuis l émergence du virus, Saint-Barthélemy totalise près de 9 cas estimés cliniquement évocateurs de Zika. Surveillance des passages aux urgences du HL de Bruyn Au cours des cinq dernières semaines (S216-4 à 44), 22 nouveaux passages aux urgences ont été enregistrés à l Hôpital Local (HL) de Bruyn mais aucun n ont fait l objet d une hospitalisation (Figure 19). Selon les données disponibles, 59 passages aux urgences ont été recensés depuis le début de la circulation du virus Zika dont 51 concernaient des personnes âgés de 15 ans et plus et 8 concernaient des enfants de moins de 15 ans. Trois passages aux urgences ont nécessité une hospitalisation pour un tableau clinique évocateur de Zika. L impact de l épidémie sur l activité des services d urgence de l HL de Bruyn n est donc pas négligeable. Figure 19 Nombre hebdomadaire de passages aux urgences pour suspicion de Zika au HL de Bruyn, Saint-Barthélemy, S216-1 à S Weekly number of emergency consultations for Zika syndromes, Saint-Barthélemy, January to November 216 Surveillance des complications associées à une infection par le virus du Zika Aucun SGB ou autre forme neurologique n a été détecté par le système de surveillance depuis l émergence. Figure 2 Nombre hebdomadaire de femmes enceintes biologiquement confirmés au virus Zika. Saint-Barthélemy, S216-1 à S Weekly number of pregnant women with Zika virus, Saint-Barthélemy, January to November 216 Depuis l émergence virale à Saint-Barthélemy, l infection par le virus Zika a été biologiquement confirmée chez huit femmes enceintes soit une nouvelle femme enceinte enregistrée la semaine dernière (S216-44) (Figure 2). Aucune malformation congénitale en lien avec le virus n a été déclarée. Analyse de la situation épidémiologique à Saint-Barthélemy A Saint-Barthélemy, le nombre de cas évocateurs poursuit sa décroissance et l évolution de la situation épidémiologique est à suivre avec attention au cours des prochaines semaines. La situation épidémiologique de l île correspond toujours à la phase 3a du Psage* : «phase épidémique appelant des mesures de gestion habituelles». *Programme de surveillance, d alerte et de gestion des émergences Le point épidémio CIRE ANTILLES GUYANE N 4 1 novembre 216 Page 9

10 Conclusions générales En Martinique, depuis la fin de l épidémie déclarée le 13 octobre 216, les indicateurs de la surveillance épidémiologique témoignent d une faible circulation virale. En Guadeloupe, la décroissance de l épidémie s est poursuivie au cours des dernières semaines et les indicateurs de surveillance ont atteint des niveaux suffisamment bas pour déclarer la fin de l épidémie. La situation épidémiologique en Guadeloupe correspond à la phase 4 du Psage* «fin d épidémie» à partir de la semaine En Guyane, les nombres de cas cliniquement évocateurs et confirmés de Zika étaient faibles au cours des 3 dernières semaines. La situation épidémiologique sur l ensemble du territoire correspond à une circulation sporadique du virus excepté sur l Ile de Cayenne où des foyers épidémiques sont observés. Le Comité de gestion a acté le 9 septembre dernier le passage au niveau 4 «fin d épidémie» sur les secteurs de l Ouest et de Kourou et il a acté le 18 octobre dernier le passage au niveau 4 «fin d épidémie» sur le secteur de l Ile de Cayenne. La situation épidémiologique sur les secteurs du littoral a été présentée aux membres du Comité d experts qui proposent au Comité de gestion le passage en phase 1 du Psage* arboviroses «cas sporadiques» pour les secteurs de l Ouest et de Kourou et le passage en phase 2 du Psage* arboviroses «foyers épidémiques» sur le secteur de l Ile de Cayenne. Le point épidémio Virus Zika Les points clés Martinique Phase 4 : Fin d épidémie Guyane Phase 4 : Fin d épidémie Guadeloupe Phase 4 : Fin d épidémie Saint-Martin Phase 3 : Epidémie appelant des mesures de gestion habituelles Saint-Barthélemy Phase 3 : Epidémie appelant des mesures de gestion habituelles A Saint Martin, on observe une diminution plus ralentie du nombre estimé de cas évocateurs. La situation épidémiologique correspond à la phase 3a du Psage* «phase épidémique appelant des mesures de gestion habituelles». A Saint-Barthélemy, l épidémie poursuit sa décroissance ces dernières semaines et l évolution de la situation épidémiologique est à suivre de près au cours des prochaines semaines. La situation épidémiologique à Saint-Barthélemy correspond à la phase 3a du Psage* : «phase épidémique appelant des mesures de gestion habituelles». *Programme de surveillance, d alerte et de gestion des émergences (arboviroses émergentes) GUADELOUPE, GUYANE et MARTINIQUE Les territoires sont sortis de la phase aigüe de l épidémie mais la circulation virale perdure. Les caractéristiques du Zika imposent le maintien des mesures de prévention habituelle (protection contre les piqures de moustiques, rapports sexuels protégés chez les femmes enceintes ) et d'une surveillance active pour les complications associées et les populations à risque (femmes enceintes, nourrissons...). Tout médecin (clinicien ou biologiste) voyant en consultation un CAS SUSPECT d arboviroses doit prescrire une recherche systématique de Dengue, Chikungunya et Zika selon les modalités diagnostiques présentées en page 1, en privilégiant la technique diagnostique par PCR ou, pour la dengue, la recherche des antigènes protéiques par NS1. La protection contre les moustiques est la clé de la lutte contre le virus Zika : Protection collective : lutte contre les gîtes larvaires c'est-à-dire suppression de toute eau stagnante au domicile et autour. Protection individuelle contre les piqûres : Privilégier le port de vêtements longs et clairs Utiliser des répulsifs Renforcer la protection des femmes enceintes et des malades du Zika. Remerciements à nos partenaires : les Cellules de Veille Sanitaire des ARS de Guadeloupe (Dr Mathilde MELIN, Mmes Sylvie BOA, Annabelle PREIRE, Anne-Lise SENES et Julia VINGATARAMIN), de Guyane (Rocco CARLISI, Claire-Marie CAZAUX, Danièle LE BOURHIS, Christelle PRINCE, Dr. Anne-Marie MAC KENZIE, Hélène HEUZET) et de Martinique (M. Alain BLATEAU, Mmes Yvette ADELAIDE, Marie-José ROMAGNE, Magguy DAVIDAS, Dr. Nathalie DUCLOVEL-PAME, M. Denis ALEXIS-ALPHONSE) aux Services de démoustication, aux réseaux de médecins généralistes sentinelles (dont le Dr RELTIEN à Saint Barthélemy), aux services hospitaliers (urgences, laboratoires, services d'hospitalisation, service des admissions), aux CNR de l Institut de Recherche Biomédicale des Armées et de l Institut Pasteur de Guyane, aux LABM, à l EFS ainsi qu à l ensemble des professionnels de santé qui participent à la surveillance épidémiologique. N 4 1 novembre 216 Page 1 Le point épidémio CIRE ANTILLES GUYANE Directeur de la publication : François Bourdillon Santé publique France Rédacteur en chef : Martine Ledrans, Responsable scientifique de la Cire Antilles Fabrice Quet, Responsable scientifique de la Cire Guyane Maquettiste Claudine Suivant Liens utiles Site de Santé Publique France : Le Haut Conseil de Santé Publique : avisrapportsdomaine?clefr=517 OPS/OMS: option=com_topics&view=article&id=427&itemi d=41484 Comité de rédaction Audrey Andrieu, Vanessa Ardillon, Lyderic Aubert, Marie Barrau, Luisiane Carvalho, Sylvie Cassadou, Elise Daudens-Vaysse, Audrey Diavolo, Frédérique Dorléans, Elise Emeville, Céline Gentil, Marion Petit-Sinturel, Claudine Suivant Diffusion Cire Antilles Guyane Centre d Affaires AGORA Pointe des Grives. CS Fort-de-France Tél. : 596 () Fax : 596 () Retrouvez-nous également sur :

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