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1 "Pulsions et somatisation ou le moi, le masochisme et le narcissisme en psychosomatique" Benno Rosenberg RFP, 1998, 5, pp A L intrication pulsionnelle primaire et la continuité somatopsychique... 1 B Intrication pulsionnelle et somatisation. Instincts et pulsions Instincts et pulsions Somatisation, désintrication et dépulsionnalisation Dépression essentielle et angoisse... 3 C Désorganisation et (dés)intrication. Le moi, le narcissisme et le masochisme dans la désorganisation La dépression essentielle ou la désorganisation au niveau de l objet a) L objet b) Le masochisme objectal... 4 c) Désorganisation, désobjectalisation et masochisme (désintrication)... 5 d) L effort défensif du moi pour empêcher sa désorganisation. (p. 1691)... 5 e) L échec du mouvement défensif du moi et l instauration de la vie opératoire et de la somatisation... 5 D L intrication pulsionnelle et la prédisposition à la somatisation Introduction (p. 1677) Essai de réinterprétation métapsychologique de la somatisation En fonction de la dernière théorie des pulsions Rôle fondamental de la pulsion de mort Mais il s agit toujours des deux pulsions intriquées (pulsion de mort et libido) Mon hypothèse : c est en fonction du degré d intrication que va se jouer la somatisation, en fonction de la dialectique interne de l intrication pulsionnelle (p en haut) Deux arguments à propos de l importance de considérer cette dialectique interne des pulsions : o Freud a insisté sur le dualisme pulsionnel après 1920 : les deux pulsions sont indépendantes, hétérogènes, antagonistes o Ce dualisme est un instrument théorique de compréhension indispensable A L intrication pulsionnelle primaire et la continuité somatopsychique Plutôt que d unité, il vaudrait mieux parler de continuité somatopsychique (Cf «psychisation», subversion libidinale, ) Cette question a trait à l intrication pulsionnelle primaire (p en haut) Freud, dans Problème économique du masochisme (1924) : «La pulsion de vie a obtenu par la force de participer, à côté de la pulsion de mort, à la régulation des processus vitaux» (des instincts?). Donc mélange (mischung, fusion en anglais, intrication en français (τριχοσ) par décision de la commission linguistique de la SPP en 1929) L intrication pulsionnelle est donc primaire par rapport au psychisme

2 L intrication pulsionnelle se retrouve au carrefour du somatique et du psychique (p en bas) ; intermédiaire entre biologique et somatique Cette intrication pulsionnelle est l acte fondateur qui constitue le ça, le point de départ du psychique. (p en haut) Long processus de constitution du psychisme qui s auto-entretient continuellement. Il y a des variations du degré d intrication, donc des relations entre psychique et somatique. Un des facteurs, important, de cette variation tient à l objet primaire. Cette continuité peut tolérer des discontinuités (coupures) relatives : ce que P. Marty appelait les «coupure du moi avec le ça». La baisse de l intrication pulsionnelle délie la pulsion de mort (la tendance lytique, clastique). B Intrication pulsionnelle et somatisation. Instincts et pulsions. 1. Instincts et pulsions. Cette distinction instinct/pulsion est fondamentale Cf. Freud, Métapsychologie, p. 18 (1915) : Pulsion, concept limite entre somatique et psychique : «Le représentant psychique de l excitation». Instinct : «prédécesseur somatique des pulsions» pour Freud (p en haut) ; la source somatique Cf Marty, La psychosomatique de l adulte, : «Les pulsions correspondent au niveau psychique de l excitation». Cette distinction devient essentielle pour la psychosomatique Cette continuité-disconinuité trouve son fondement au niveau instinctuelpulsionnel. 2. Somatisation, désintrication et dépulsionnalisation. (p. 1682) La somatisation devient un processus opposé à celui de la constitution du psychisme Dépulsionnalisation : retransformation des pulsions en instincts. La somatisation serait une dépulsionnalisation de la pulsion de mort. (p en bas) et sa transformation en instinct de mort qui attaque le soma Il s agit d une incapacité de la pulsion de vie à lier, à l intérieur du moi, la pulsion de mort (p en haut) Cette incapacité à lier de la pulsion de vie est la dernière étape avant la somatisation. Comparaison entre la solution psychotique et la solution somatique : o Psychose (clivage). Le moi sacrifie une partie de lui-même, garde la pulsion de mort désintriquée à l intérieur de lui (il n y a pas dépulsionnalisation), l unité du moi ne peut être sauvegardée mais la déliaison par la pulsion de mort agit. Le clivage, manœuvre topique,

3 est le stigmate de la désintrication et de l action lytique de la pulsion de mort dans le psychisme o Somatose (au delà de la psychose?) : le moi choisit de rester entier mais régression de la pulsion de mort en instinct de mort, et coupure somato-psychique. La question du choix de telle ou telle solution contre l angoisse? Peut-être une constitution faible du moi, le clivage devenant un effort d aménagement impossible. 3. Dépression essentielle et angoisse (p. 1684) Un exemple de somatisation : l angoisse, et ce qu en dit Marty dans la dépression essentielle, considérée comme le début de la désorganisation aboutissant à la somatisation. Le processus est le suivant : 1. Hypotonie (ou «absence» dit Marty?) des instincts de vie (désintrication) 2. -> dépression essentielle (solution à la désintrication) 3. -> pensée opératoire (désorganisation des systèmes de caractère et de comportement) 4. -> désorganisation des fonctions somatiques, vers le plus archaïque 5. -> destruction des équilibres biologiques primaires Le moment fatal de l amorce de ce mouvement contre-évolutif, c est ce qui se joue entre la désintrication pulsionnelle et le début de la somatisation proprement dite comme solution à la désintrication (p en bas). Pour P. Marty, l angoisse évolue en deux temps chez les déprimés essentiels : avant et après la dépression essentielle ce n est pas la même angoisse. => L angoisse avant et pendant la dépression essentielle : o diffuse, c est l angoisse signal d alarme (1926, Inhibition, symptôme et angoisse). o En fait, c est la menace de la pulsion de mort (M. Klein, 1932, Psychanalyse des enfants, l angoisse dès l origine de la vie) suite à la désintrication pulsionnelle o L angoisse, donc, fait suite à une menace contre l unité du moi, suite à un fonctionnement déficitaire de la libido (p en haut) => L angoisse d après la dépression essentielle : o L angoisse diffuse disparaît, comme si l appareil d angoisse était luimême épuisé (= vie opératoire) o -> Renforcement de l instinct de mort (dépulsionnalisation de la pulsion de mort) o -> la menace qui était psychique (pulsion de mort), devient somatique (instinct de mort). o L angoisse, qui ne peut avoir que des motivations psychiques, disparaît (p en bas) Ces deux moments de l angoisse correspondent aux deux temps que je décris : o désintrication par baisse du tonus vital et affranchissement de la pulsion de mort o dépulsionnalisation de la pulsion de mort en instinct de mort («somatisation» pour B. Rosenberg))

4 C Désorganisation et (dés)intrication. Le moi, le narcissisme et le masochisme dans la désorganisation. (p. 1687) La continuité ainsi établie entre dépression essentielle et somatisation implique que le moi soit au centre du processus de désorganisation. Si l on reprend les deux temps décrits : désintrication d abord, somatisation ensuite (pulsion de mort -> instinct de mort), la désorganisation correspondrait au premier temps et la somatisation, en deuxième temps, serait la conséquence inévitable de la désorganisation si la tendance ne s inverse pas. Cette désorganisation progressive est faite de morcellements successifs et d anarchisation (préséance renouvelée des instincts de mort) Là où B. Rosenberg n est pas d accord avec Marty, c est à propos de la position évolutionniste de ce dernier (c est-à-dire privilégiant le point de vue économique). (p. 1688) Alors que pour B. Rosenberg : le cadre fourni par la dernière théorie des pulsions suffit (avancée, régression). Il préfère, pour étudier la désorganisation, une approche topique (structurale) fondée sur le moi. 1. La dépression essentielle ou la désorganisation au niveau de l objet. La manière dont B. Rosenberg voit la désorganisation l amène à réexaminer trois concepts métapsychologiques : l objet, le masochisme objectal, la désobjectalisation. a) L objet. La question de l objet est cruciale dans la dépression essentielle, qualifiée à l origine de «dépression sans objet». C est l objet qui soulage le moi de la destructivité de la pulsion de mort. Dans la dépression essentielle, le manque d objet devient mortifère. b) Le masochisme objectal L objet est le résultat d un investissement libidinal mais aussi d un investissement de la pulsion de mort L objet est le médiateur et la condition de l intrication pulsionnelle. Pour Freud, masochisme équivaut à intrication («jouir de se détruire») C est la libido qui amène la pulsion de mort vers l objet, lequel l investit secondairement, de telle sorte que l objet devient conditionné par le masochisme. Il y a réciprocité masochisme-objet. Il existe donc une intrication préobjectale, de l ordre du masochisme primaire. Le masochisme devient la condition de l investissement de l objet qui permet la transformation en objet des réalités extérieures.

5 L affaiblissement de l objet dans la dépression essentielle fait suite à un affaiblissement du masochisme objectal. c) Désorganisation, désobjectalisation et masochisme (désintrication). Désobjectalisation : attaque de la pulsion de mort désintriquée contre l objet. La deuxième définition de la dépression essentielle (L ordre psychosomatique : «Abaissement du tonus des instincts de vie au niveau des fonctions mentales») qui est en accord avec les vues de Green sur la désobjectalisation et de B. Rosenberg sur le masochisme. La dépression essentielle est bien le point de départ du processus de désintrication pulsionnelle. d) L effort défensif du moi pour empêcher sa désorganisation. (p. 1691) En fait, cette baisse de la libido objectale ne provient pas d un épuisement, mais d un effort défensif qui consiste à un repli vers l autoconservation par transformation de la libido objectale en libido narcissique. Ceci parce qu il y a une menace sur le moi. Quel est le danger? La prédisposition ou le trauma (on verra ça plus tard) Il y a défaillance du noyau masochique primaire du moi En résumé, c est un déficit de libido narcissique qui se traduit par un déficit de libido objectale. C est la défaillance du moi qui se traduit en défaillance de l objet (désobjectalisation). e) L échec du mouvement défensif du moi et l instauration de la vie opératoire et de la somatisation Le mouvement défensif peut réussir : la régression de la libido objectale en libido narcissique permet au moi de renforcer son masochisme, d entamer un processus de réorganisation progressive et d un retour vers l objet. (p en haut) Le mouvement défensif peut échouer : la voie de la somatisation est alors ouverte, vers la vie opératoire. Cf définition de la vie opératoire par P. Marty : chrono-stabilité, fragilité, absence d angoisse manifeste Le moi reçoit l écho des dysfonctionnements somatiques mais les dénie. Les sollicitations de l objet sont aussi déniées, et deviennent dangereuses par leur pouvoir déstabilisant de cet état d auto-conservation (risque de perte de libido d autoconservation). Pour s en défendre, le moi va au contraire chercher à récupérer de l énergie d autoconservation au niveau de son pôle objectal : de ce fait, il transforme l objet en instrument d autoconservation. L opératoire s efforce de limiter la dépense de libido objectale Ainsi, les deux piliers de la défense de l opératoire sont : o Transformation de la libido objectale en autoconservation o Transformation de la pulsion de vie en instinct de vie Donc j ai raison (semble dire B. Rosenberg, p au milieu) : le processus de désorganisation repsose sur le moi.

6 Et de citer Freud : «Seul le moi établit ce haut degré d organisation dont il a besoin pour ses meilleurs accomplissements» (Nouvelles conférences, 1932) D L intrication pulsionnelle et la prédisposition à la somatisation. (p. 1694) Notre hypothèse : à la source de la somatisation, il y a l intrication primaire 1/ Exemple de la névrose de comportement, résultat d une inorganisation primaire. Cette question soulève trois aspects à discuter : la déficience précoce de la fonction maternelle, une éventuelle distribution inégale du potentiel vital instinctuel postulée par P. Marty, et le rôle de l entourage. La fonction maternelle : o Aide à l intrication pulsionnelle de l enfant. Elle commence dès que la mère est perçue o Dysfonctionnement : défaut de la constitution du noyau masochique, moi inorganisé, hypogénésie du préconscient (Marty). o La position masochique (supporter les tensions, les conflits, Cf endurance primaire) devient une condition de constitution du préconscient. o C est la déficience du noyau masochique primaire qui entraine l inorganisation du moi et donc l insuffisance du préconscient. 2/ Exemple de la vie opératoire : Moins de dépendance aux conditions extérieures que dans la névrose de comportement Mais plus grande sensibilité aux traumatisme, stabilité fragile Pas de couverture masochique suffisante, pas de préconscient, pas de travail d élaboration

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