Prise en charge de la perte d autonomie des personnes âgées : pour un nouveau schéma de financement

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Prise en charge de la perte d autonomie des personnes âgées : pour un nouveau schéma de financement"

Transcription

1 Prise en charge de la perte d autonomie des personnes âgées : pour un nouveau schéma de financement

2 Introduction La perte d autonomie touche personnes âgées en France, et mobilise 24 milliards d euros d argent public chaque année. Pour l UFC Que Choisir, concernée par cette question centrale en tant qu association de consommateurs, mais également usagers du système de santé, deux sujets de préoccupation principaux émergent : la qualité de la prise en charge des personnes non autonomes, et son financement. Le caractère central pour les consommateurs de la question du pouvoir d achat, et le lancement d un débat politique majeur sur le financement de la dépendance, dont l UFC Que Choisir est partie prenante, amènent l association à se positionner d abord sur les modalités de prise en charge financière des personnes âgées dépendantes. Il apparaît en effet que, malgré les différentes aides publiques existantes, dont la principale est l Aide personnalisée pour l autonomie (APA), les dépenses restant à la charge des familles sont très importantes, avec un reste à charge total moyen de à domicile, et pouvant atteindre en établissement. L étude de l UFC Que Choisir montre tout d abord que les contrats d assurance dépendance, dont certains appellent le développement, s avèrent une solution inefficace techniquement et socialement injuste pour prendre en charge la perte d autonomie. Moins de deux millions de Français bénéficient aujourd hui d une réelle couverture assurantielle contre ce risque, par des produits largement insatisfaisants pour le consommateur. L illisibilité des garanties assurantielles, difficiles d accès et malaisées à comparer, est mise en relief. Ces contrats offrent par ailleurs peu de certitudes sur leur évolution future, tant en ce qui concerne l augmentation des cotisations, que la revalorisation des rentes souscrites. L assurance dépendance, du fait de la nature du risque à couvrir, est enfin intrinsèquement chère. Moins de la moitié des cotisations collectées sont effectivement reversées aux assurés, un taux comparativement très faible. Les assurances privées contre la perte d autonomie doivent par conséquent être cantonnées à un rôle subsidiaire, et régulées afin de rendre les produits plus lisibles et plus sûrs pour le consommateur. Pour répondre efficacement aux problèmes posés par les restes à charge les plus lourds, l aide publique aux personnes âgées dépendantes doit évoluer, en différenciant le montant d aide en fonction du reste à charge total. C est l objet de la proposition de l UFC Que Choisir, qui vise à instaurer un bouclier dépendance. Ce dispositif innovant assurerait à tous les Français que, quelle que soit la durée de leur perte d autonomie, les conséquences financières sur leur patrimoine ou leurs proches resteraient à des niveaux supportables. Les 30 % de personnes dépendantes confrontées aux restes à charge totaux les plus élevés pourraient en bénéficier, une fois un seuil de dépenses assumées par elles franchi. Dès lors, l aide publique perçue augmenterait, pour que le reste à charge n excède plus le revenu courant de la personne dépendante. Le coût total de la mesure est estimé à 2 milliards d euros par an. Pour financer le bouclier dépendance, des ressources nouvelles doivent être mobilisées. Celles-ci devront être publiques, solution plus efficace qu une délégation du risque au secteur assurantiel privé. L étude de l UFC Que Choisir présente différentes ressources possibles : des redéploiements budgétaires suite à une meilleure efficacité de la dépense (potentiel estimé à 2,3 milliards d euros) et la fin de certains dispositifs fiscaux dérogatoires (potentiel de 3,6 milliards d euros). Dans tous les cas, la dépendance étant un besoin durable, les ressources devront être pérennes. Pour améliorer la protection du consommateur, une régulation du secteur de l assurance dépendance s impose. Les contrats d assurance dépendance doivent être ouverts à tous sans sélection médicale, et prévoir notamment un plafond d augmentation des cotisations et une indexation automatique des garanties, a minima sur l inflation. Le déclenchement des prestations, enfin, doit se faire conjointement à la reconnaissance de l état de dépendance par la puissance publique. 1

3 Malgré 24 milliards d euros de dépenses publiques, le reste à charge total des familles peut devenir insupportable La perte d autonomie peut se décrire comme l incapacité pour une personne à réaliser seule les actes de la vie courante, en raison de déficiences sensorielles, physiques ou psychiques. Une personne dépendante a besoin d une aide extérieure quotidienne. Le débat actuel sur la prise en charge de la dépendance se focalise sur la population des personnes âgées dépendantes - population jugée prioritaire, du fait d une situation aujourd hui préoccupante. Avant 60 ans, la personne non autonome bénéficie d une prise en charge au titre du handicap. En France, au 31 décembre 2010, personnes âgées étaient reconnues dépendantes au sens de la grille AGGIR, utilisée pour la définition de l Aide personnalisée pour l autonomie (APA), principale aide publique. Dans le détail, personnes sont atteintes de dépendance lourde (GIR 1 ou 2), de dépendance partielle (GIR 3 ou 4). La perte d autonomie induit des besoins de différentes natures, avec des frais inhérents particulièrement élevés. Ces coûts spécifiques proviennent de trois domaines : - les soins médicaux ; - l aide au quotidien, dans l assistance aux actes de la vie courante ou dans les tâches ménagères ; - l hébergement, qu il s agisse d aménager son logement ou de faire face aux loyers d un EHPAD 1. Ces besoins concernent tant les personnes admises en établissement spécialisé que celles prises en charge à leur domicile, à des degrés toutefois différents : les frais d hébergement constituent par exemple un poste de dépenses plus élevé en établissement qu à domicile. La prise en charge de ces besoins est aujourd hui principalement répartie entre la puissance publique et les solidarités familiales. 1. La solidarité nationale, premier financeur de la perte d autonomie Le besoin d aide contre la perte d autonomie nécessite des contributions financières importantes. Aujourd hui, la prise en charge de la dépendance combine solidarité familiale, solidarité collective et financement privé. L effort public consacré à la dépendance en 2010 est estimé à plus de 24 milliards d euros, 1,2 % de la richesse nationale. La solidarité nationale, un effort de 24 milliards d euros en 2010 L aide publique est dispensée par de multiples acteurs intervenant à l échelon national, départemental et local. Selon les approches privilégiées notamment selon la prise en compte ou non de la totalité des dépenses de santé l ensemble de l aide publique consacrée aux personnes âgées dépendantes varie. L approche retenue en 2005 par la Cour des Comptes conduit à valoriser l effort public à 24 milliards d euros environ en 2010, soit 1,2 point de produit intérieur brut (PIB). 1 Etablissement d hébergement de personnes âgées dépendantes 2

4 Figure 1 : Les financeurs de l aide publique en faveur des personnes âgées La Sécurité sociale est le premier financeur de la dépendance. Les dépenses d assurance maladie constituent la principale contribution : elles englobent les crédits destinés aux EHPAD et SSIAD 2 pour 6,8 milliards d euros annuels, les dépenses hospitalières et de soins de ville pour 4,6 milliards d euros ainsi que les exonérations de cotisations sociales liées à la prise en charge de la dépendance pour 1,5 milliard d euros. S y ajoutent les dépenses d action sociale des différentes caisses de retraite. Les collectivités locales participantes sont d abord les conseils généraux, qui financent une partie de l APA, soit 3,9 milliards d euros en 2010 et l aide sociale à l hébergement (1,2 milliard en 2009). Aujourd hui, la croissance de ces dépenses pèse de plus en plus lourdement sur le budget des départements. Entre 2007 et 2010, le nombre de bénéficiaires de l APA a ainsi progressé de 14 % pour culminer à allocataires, soit bien au-delà des prévisions de 2005 de l INSEE qui tablaient sur une hypothèse haute à personnes âgées dépendantes à l horizon 2010, et selon une hypothèse basse. S y ajoute l action sociale des communes, qui peuvent intervenir par exemple à travers des dispositifs de portages de repas. La CNSA participe au financement de l APA pour 1,6 milliard d euros et à celui des EHPAD et SSIAD pour 1 milliard d euros. Plus marginalement, l Etat finance des exonérations fiscales au titre de la dépendance et des aides au logement. 2 Services de soins infirmiers à domicile 3

5 Figure 2 : Dépenses publiques de prise en charge de la dépendance selon le type de dépenses Les dépenses de soins constituent le premier poste budgétaire de la prise en charge des personnes âgées. La question se pose pourtant de la pertinence de l intégration des dépenses de soins de ville et d hôpital dans les comptes de la dépendance. Aucune étude n a en effet démontré aujourd hui une éventuelle surconsommation de soins par les personnes dépendantes, par rapport aux personnes valides de même âge. L allocation personnalisée pour l autonomie (APA) voit son montant réel diminuer L APA est aujourd hui la principale prestation publique pour la prise en charge de la dépendance. La prestation peut être perçue à domicile comme en établissement, selon des modalités différentes. Son pouvoir d achat a diminué depuis sa création, en A domicile, aujourd hui, les plans d aide publics s avèrent souvent insuffisants pour faire face aux dépenses de prise en charge, en particulier pour les cas de dépendance lourde. Selon une étude de la DREES 3, 44 % des plans d aide à domicile définis pour des personnes en GIR 1 (ticket modérateur inclus) sont saturés 4, ce qui signifie qu ils sont d un montant insuffisant pour faire face aux besoins. Cet indicateur laisse donc à penser que, indépendamment du ticket modérateur, les plafonds de l APA peuvent être trop bas, notamment pour les cas les plus lourds et les personnes isolées. 3 Etudes et résultats n 748, février % des plans en GIR 2, 30 % en GIR 3, 21 % en GIR 4. 4

6 Figure 3 : Evolution comparée de l APA, des prix à la consommation et du salaire minimum Cette réalité est accentuée par la revalorisation de l APA, basée sur le montant de la Majoration pour Tierce Personne (MTP). Celle-ci suit une croissance proche de l inflation, quand les coûts de prise en charge, notamment salariaux, sont plus dynamiques. Par conséquent, le «pouvoir d achat» de l APA diminue rapidement. Ainsi, alors que l APA a augmenté de 13 % depuis 2002, les prix ont crû de 14 % et le salaire minimum brut de 30 % 5. L APA a ainsi subi un décrochage de 12,6 % en 8 ans. En établissement, la logique de l APA est différente. Son montant est principalement fonction du degré de dépendance, et vise à neutraliser les surcoûts liés à une dépendance lourde. Hormis pour les revenus les plus élevés (où une participation est normalement prévue, même si une part significative des Conseils généraux ne l appliquent pas), la participation est égale aux tarifs de l EHPAD pour les GIR 5 ou La charge financière qui incombe aux familles reste très importante La solidarité familiale, pilier du système français de prise en charge de la dépendance La solidarité familiale constitue un maillon essentiel de la chaîne d accompagnement des personnes âgées dépendantes. Cette aide informelle couvre la majorité des besoins et consiste en une aide aux tâches administratives ou domestiques. Elle se traduit également par un soutien financier. En 2008, 4,3 millions de personnes aidaient un proche âgé 6. La moitié d entre eux était alors en retraite, et un tiers considérait que leur activité d aidant informel avait des conséquences négatives sur leur vie sociale. L aide aux tâches est assurée le plus souvent par le conjoint ou un descendant filles ou belles-filles. Les femmes de 50 à 64 ans prodiguent l essentiel de cette aide informelle, qui ne bénéficie pas d une reconnaissance spécifique, comme c est le cas chez certains de nos voisins européens. 5 UFC-Que Choisir, à partir de bases INSEE et CNAV 6 DREES, enquête HSA 5

7 Les restes à charge peuvent devenir insupportables quand la dépendance se prolonge Les personnes dépendantes sont confrontées à des frais très conséquents de prise en charge, à domicile comme en établissement. Même une fois déduites les différentes aides publiques (APA, aides au logement, dépenses fiscales), le reste à charge peut, dans certains cas, être supérieur au revenu courant des individus. Selon des études récentes, la participation mensuelle directe des personnes dépendantes s élève en moyenne : - En établissement, à 2200 en zone rurale et à 2900 en zone urbaine 7 ; - A domicile à En parallèle, la retraite moyenne en France était en 2009 d environ En termes de niveaux de vie (incluant les revenus du patrimoine), les personnes de 75 ans et plus disposaient en moyenne d un revenu disponible de 1712 par personne en Sur l ensemble d un épisode de dépendance, le reste à charge moyen peut atteindre La durée moyenne d un épisode de dépendance est de 4 ans 11. A partir des estimations de coût mensuel à la charge des familles, on peut évaluer le coût total moyen de la prise en charge d une personne dépendante à à domicile, et entre et en EHPAD. Dans le cas d une prise en charge à domicile dans un premier temps, puis en établissement en cas d aggravation de la perte d autonomie, le coût total se situe entre ces bornes. Ces données sont à rapprocher du patrimoine médian d un ménage retraité, de l ordre de , et du montant cumulé sur la période du revenu médian des retraités ( ). Ces raisonnements en moyenne et en médiane ne doivent pas masquer la diversité des situations individuelles, ni l influence de l âge sur le niveau de revenu. En effet, les jeunes retraités ayant bénéficié en moyenne de carrières plus complètes que leurs aînés, ils seront en moyenne dans une situation financière plus favorable. 7 Estimation IGAS, Coût moyen du maintien à domicile selon rapport Rosso-Debord (source DGCCRF 2009) APA moyenne à domicile (hors participation de l assuré) : = Etudes et résultats n 757, DREES, avril Les revenus et le patrimoine des ménages, édition 2010, INSEE 11 Durée moyenne de perception de l APA, selon la DREES (Etudes et Résultats n 724, avril 2010) 12 Le patrimoine des ménages retraités, Séance du COR du

8 Figure 4 : Simulation des conséquences financières d une situation de dépendance L exemple ci-dessus illustre la dégradation au cours du temps de la situation financière d une personne dépendante. Alors que, dans notre exemple, le reste à charge mensuel et le revenu n évoluent pas au cours du temps, la diminution du patrimoine s accentue progressivement. A long terme, la situation devient insupportable pour une majorité de Français. La dépendance apparaît bien, par conséquent, comme un risque dual. Supportable sur courte période grâce aux aides existantes, elle devient lourde, et coûteuse à prendre en charge pour la société comme pour les consommateurs, quand la perte d autonomie est longue. L impact financier d une perte d autonomie, et ses conséquences sur le niveau de patrimoine des personnes concernées ou de leurs proches, sera d autant plus grand que la dépendance sera lourde, longue et la personne âgée isolée. Les restes à charge auxquels sont confrontées les personnes âgées en perte d autonomie appellent une réponse structurelle, qui ne pourra pas être le recours aux assurances privées, souhaité par certains. 7

9 L assurance dépendance : un outil inefficace techniquement et socialement injuste pour la prise en charge de la perte d autonomie des personnes âgées Depuis 2007, et la réforme annoncée du financement de la dépendance, deux rapports parlementaires ont préfiguré ce que pourrait être le futur système de prise en charge : le rapport Vasselle en 2008 et 2011, pour le Sénat, et le rapport Rosso-Debord en 2010, au nom de l Assemblée Nationale. Ces deux travaux préconisent d accorder une large place à l assurance dépendance, qui deviendrait même obligatoire dans le schéma Rosso- Debord. Parallèlement, les aides publiques seraient recentrées sur les plus démunis. Une telle architecture ne résiste pourtant pas à l analyse. L étude de l UFC Que Choisir montre en effet que l assurance dépendance, au poids marginal aujourd hui, ne peut remplir un rôle de financeur principal de la perte d autonomie. Les produits assurantiels sont illisibles, imprévisibles et exagérément chers, au regard des garanties offertes. 1. Un marché aujourd hui trop restreint pour participer réellement au financement de la dépendance Moins de deux millions de Français bénéficient d une réelle couverture assurantielle Depuis 1985, les Français ont la possibilité de souscrire des assurances contre la perte d autonomie liée à l âge, auprès d assureurs privés (à but lucratif ou non). Plusieurs types d assurances sont disponibles, qui peuvent être regroupés en quatre familles, selon que le contrat soit individuel ou collectif, et que la garantie dépendance soit la garantie principale du contrat, ou une garantie complémentaire. Environ 5,5 millions de Français sont couverts par l un des contrats suivants. On trouve tout d abord les contrats de prévoyance individuels, qui garantissent le versement d une rente viagère, d un montant défini à la souscription, aux assurés qui deviendraient dépendants. Ces contrats peuvent également inclure le versement d un capital à l entrée en dépendance (moins de 1,5 million de personnes bénéficient d un tel contrat). En souscription individuelle, des contrats d épargne sont également proposés, où la garantie dépendance est complémentaire, qui peuvent lier par exemple assurance vie et couverture contre la dépendance (environ assurés). L assurance dépendance peut également être collective. Souscrite dans le cadre de l entreprise, elle est alors la garantie principale d un contrat offrant souvent des montants de rente limités (environ personnes concernées). Enfin, toujours dans un cadre collectif, la garantie dépendance peut intervenir en inclusion dans une garantie maladie, principalement pour des mutuelles de la fonction publique (plus de 3,1 millions de personnes couvertes par ce biais). Les garanties complémentaires aux assurances santé, ou les contrats collectifs, offrent des possibilités intéressantes de mutualisation du risque sur un grand nombre d assurés. Elles permettent par ailleurs d éviter la sélection des risques. Toutefois, celles-ci proposent aujourd hui des niveaux de rentes le plus souvent très insuffisants, c est pourquoi nous concentrerons notre analyse sur les assurances qui offrent une réelle couverture de la perte d autonomie, principalement les contrats de prévoyance individuelle. On peut par conséquent estimer qu entre 1,5 et 2 millions de personnes seulement bénéficient de réelles garanties assurantielles en cas de perte d autonomie, entendues comme une garantie viagère d un montant significatif (au moins 300 par mois). Le taux de couverture de la population en âge de souscrire est ainsi inférieur à 10 %. 8

10 Une obligation d assurance multiplierait le marché par vingt La place du secteur assurantiel privé est aujourd hui négligeable dans les dépenses de prise en charge des personnes dépendantes. Le total des prestations versées est de l ordre de 200 millions d euros par an, équivalant à moins de 1 % de la dépense publique. Les assureurs relevant du Code des Assurances (compagnies et mutuelles d assurance) 13 ont versé 127,7 millions d euros de prestations dépendance. Au titre des contrats individuels, environ personnes ont bénéficié de ces prestations, pour une rente mensuelle moyenne de 522. Après que le marché de l assurance dépendance a doublé de taille entre 1999 et 2005, sa croissance s est fortement ralentie depuis Les organismes assureurs ont pris position en faveur d une délégation au privé du risque dépendance (plus ou moins large selon les familles d assureurs). Une telle réforme leur ouvrirait en effet les portes d un marché considérable. Figure 5 : Marché potentiel de l assurance dépendance en cas d obligation d assurance 2010 En cas d obligation d assurance x 20,5 530 millions d euros Source : UFC Que Choisir 10,9 milliards d euros Alors que les cotisations en assurance dépendance, tous contrats confondus, sont estimées à 530 millions d euros en , une généralisation de l assurance dépendance démultiplierait ce marché, qui pourrait atteindre 10,9 milliards d euros, sur le périmètre , en cas d obligation d assurance. De telles perspectives expliquent le lobbying actif des assureurs en faveur d une délégation au secteur privé du financement du risque dépendance. 2. Des offres assurantielles illisibles et non-transparentes, qui ne permettent pas un choix éclairé au consommateur Les assureurs ne jouent pas le jeu de la transparence. Les produits assurantiels contre la perte d autonomie sont complexes, et leur fonctionnement est peu compréhensible par les consommateurs non avertis. Beaucoup d informations, pourtant essentielles à un choix éclairé, sont difficilement accessibles, notamment les conditions d augmentation des cotisations ou les règles d indexation des garanties. Bien comprendre un produit d assurance dépendance nécessite donc la lecture attentive de ses conditions générales, que les consommateurs peuvent difficilement se procurer. Celles-ci manquent par ailleurs souvent de clarté, ce qui complique la comparaison des différentes offres disponibles sur le marché. 13 Les institutions de prévoyance et les mutuelles relevant du Code de la Mutualité ne communiquent pas de données compilées. 14 Estimation UFC Que Choisir 15 Estimation UFC Que Choisir. Hypothèses : assurance obligatoire dès 50 ans, cotisation forfaitaire de 500 par an, personnes reconnues dépendantes (GIR 1 à 4) exonérées de cotisations. 9

11 Figure 6 : Comparatif des conditions générales (CG) d offres d assurance dépendance Tous les assureurs n ont pas la même volonté de recherche de clarté, dans l expression et la présentation des modalités du contrat. Ainsi, concernant par exemple les modalités de résiliation, alors que Groupama récapitule les différents cas de figure sous une présentation attrayante, et dans un tableau mettant en évidence ces informations, MMA se contente d un paragraphe sibyllin, rédigé en termes complexes, en petits caractères et sans aération dans la présentation. Figure 7 : Modalités de résiliation présentes dans les conditions générales d Avenir Autonomie (Groupama) 10

12 Figure 8 : Modalités de résiliation présentes dans les conditions générales de MMA Autonomie 3. Des garanties difficiles d accès et imprévisibles Le consommateur qui souhaite souscrire une assurance dépendance rencontrera des difficultés pour s assurer et pour anticiper sa situation future. La sélection médicale prive les personnes à la santé fragile d un accès à la couverture dépendance A la différence, par exemple, de l assurance complémentaire santé, il n est pas fait obligation aux assureurs de couvrir contre la dépendance toute personne qui le souhaiterait. Afin d évaluer la probabilité d entrée en dépendance du souscripteur, les assureurs imposent une sélection médicale avant la souscription, qui peut aboutir à un refus d assurance ou à une prime majorée. Cela signifie qu une personne invalide, souffrant ou ayant souffert d une pathologie classée en Affection longue durée (ALD), sera probablement dans l incapacité de souscrire une assurance dépendance, même plusieurs années après sa guérison. Par ailleurs, la souscription n est plus possible à partir d un certain âge (compris le plus souvent entre 70 et 75 ans). Enfin, un délai de carence est prévu, qui invalide la couverture en cas de survenance de la dépendance peu après la souscription (en général, il est prévu un délai d un an pour la dépendance physique et de trois ans pour la dépendance psychique). Les assurances dépendance échouent à réduire l incertitude future, pourtant raison d être de l assurance Une fois couvert, le consommateur n est pas pour autant en présence d un contrat simple et prévisible. La couverture dépendance s inscrit dans le temps long (en moyenne, deux décennies s écoulent entre la souscription et l entrée en dépendance), temps pendant lequel deux facteurs sont à suivre : l augmentation des primes appelées, et la revalorisation des montants des prestations prévues au contrat. Le plus souvent, le consommateur ne bénéficie d aucune certitude sur l évolution future de son contrat. 11

13 Figure 9 : Comparatif de la prévisibilité des garanties d offres d assurance dépendance Chaque année, l assureur décide de l augmentation appliquée aux primes demandées. Celle-ci est rarement plafonnée, et peut s avérer très importante si l assureur doit équilibrer les résultats de son contrat. Une dérive de la sinistrabilité de la population couverte se traduira donc par des augmentations importantes et répétées des primes sans revalorisation parallèle des garanties -, qui peuvent à terme devenir inaccessibles pour une partie des consommateurs déjà couverts. Figure 10 : Modalités d évolution des primes présentes dans les conditions générales de CNP Assurances 12

14 L évolution des primes, comme le présente l exemple de CNP assurances, est la conséquence de deux éléments : d une part l indexation de la prime sur la rente, d autre part sa revalorisation, elle sans contrepartie en termes de garanties offertes. Le consommateur n a aucune certitude sur l évolution de sa cotisation, confronté à un mécanisme complexe, de surcroit présenté de manière illisible dans les conditions générales. En parallèle, la revalorisation des montants de rente suit une croissance non automatique, non garantie dans les conditions générales, et qui peut de fait s avérer beaucoup plus faible, voire nulle. A noter que le plus souvent, quand l assuré bénéficie d une garantie réduite suite à l arrêt du paiement de ses cotisations, ses garanties ne bénéficient de plus aucune revalorisation. Les informations données aux consommateurs sur les conditions de revalorisation sont parcellaires. En particulier, l affectation des provisions collectées n est pas transparente chez tous les assureurs. Or, ce sont les produits financiers issus de ces provisions qui permettent ou non les revalorisations des garanties. Figure 11 : Modalités d évolution des garanties présentes dans les conditions générales d AG2R L extrait du contrat AG2R montre que le consommateur, à partir des informations présentes dans les conditions générales de son contrat d assurance, est difficilement en mesure de comprendre les détails de l évolution future de sa garantie. La garantie assurance et la garantie assistance suivent des tendances différentes, appuyées sur deux indices INSEE distincts, difficilement accessibles pour l assuré. Une fois de plus, le consommateur ne dispose pas de l information claire et suffisante qui lui permettrait de connaître précisément ce qu il souscrit. En dernier lieu, le consommateur peut rencontrer des difficultés à faire valoir son droit à prestation lors de son entrée en dépendance. De nombreux assureurs évaluent en effet la dépendance selon des critères restrictifs, et non harmonisés avec les procédures d évaluation publique. Le consommateur n est ainsi pas en mesure de savoir précisément ce qu il souscrit, à quoi il s engage et ce qu il obtiendra en contrepartie. L assurance dépendance échoue à réduire l incertitude à laquelle est confrontée le consommateur. Une prise en charge lacunaire de la dépendance partielle Les frais liés à la perte d autonomie ne concernent pas seulement la dépendance totale, mais aussi la dépendance partielle. La couverture du GIR 3 est le plus souvent proposée en option, qui prévoit le versement d un montant compris généralement entre 50 % et 60 % de la rente prévue pour la dépendance totale. Le GIR 4 est très rarement couvert par une rente. 13

15 Cette prise en charge limitée est d autant plus dommageable pour le consommateur que les aides publiques pourraient, à l avenir, se voir concentrées sur les cas les plus lourds de dépendance (GIR 1 à 3) 16, rendant d autant plus nécessaire une aide complémentaire pour les cas de dépendance partielle (GIR 4). L intérêt des options dépendance partielle est pourtant sous-estimé par une partie des consommateurs, qui considèrent que le prix de l option est trop important pour la couverture supplémentaire apportée. Par conséquent, les trois quarts des assurés ne sont couverts que pour la dépendance totale. 4. Moins de la moitié des cotisations reviennent aux assurés sous forme de prestations La dépendance est un risque de long terme et croissant avec le temps. La souscription se fait en général relativement tôt par rapport aux besoins. Par conséquent, dans un premier temps, les consommateurs paient pour une probabilité de survenance très faible, avant que celle-ci n augmente sensiblement à un âge plus avancé. L incertitude à laquelle sont confrontés les assureurs, sur la sinistrabilité réelle de leurs assurés, les incite à inclure d importants chargements de sécurité dans leurs tarifs. Par ailleurs, l assurance dépendance est un produit complexe à concevoir, à vendre et à exploiter, ce qui induit des coûts élevés, répercutés eux aussi sur les tarifs. In fine, le prix payé par le consommateur s avère excessif, au regard des garanties offertes. Figure 12 : Taux de redistribution des cotisations aux Etats-Unis Une étude économique récente 17 s est intéressée au marché américain, premier au monde par la taille et l ancienneté, pour estimer la part des cotisations revenant aux assurés sous forme de prestations, pour chaque dollar de cotisation. Cela revient à se demander le montant de prestations que le consommateur obtiendra, en moyenne, par rapport à chaque dollar de cotisation versé. Cette moyenne n a pas de sens au niveau d un assuré pris isolément. En effet, et particulièrement dans le cas de l assurance dépendance, le consommateur percevra soit plus qu il n a cotisé s il devient un jour dépendant, soit rien s il reste autonome. Ces données prennent leur signification quand on étudie la situation de la totalité des assurés d un contrat. 16 Préconisation du rapport Rosso-Debord 17 BROWN Jeffrey R., FINKELSTEIN Amy, Why is the market for long-term care insurrance so small? Journal of Public Economics, 2007, vol. 91, n 10, p

16 Alors qu aux Etats-Unis, la part des cotisations utilisée pour servir des prestations varie de 90 % à 94 % en assurance santé collective, et de 60 % à 75 % en assurance santé individuelle, ce niveau chute à 49 % dans le cas de l assurance dépendance 18. La part captée par les assureurs sous forme de frais et de marges (51 %) est ainsi supérieure à celle qui bénéficie aux assurés, par des prestations (49 %). L assurance dépendance joue aujourd hui un rôle marginal dans le financement de la dépendance. Une délégation du risque au secteur privé est demandée par les assureurs, qui bénéficieraient alors de l explosion du marché. Pourtant, cette solution serait défavorable aux consommateurs, puisque les assurances dépendance se révèlent peu transparentes, imprévisibles à long terme et particulièrement chères. Par ailleurs, si la couverture privée devait compléter une aide publique maintenue, cela créerait un dédoublement des opérations de gestion, qui induirait des coûts supplémentaires. Au final, alors que la raison d être de l assurance est de réduire l incertitude à laquelle sont confrontés les consommateurs, l assurance dépendance est trop complexe et incertaine pour jouer ce rôle. Un financement privé de la dépendance semble enfin peu efficient socialement. Les primes d assurance sont en effet seulement liées à l âge et à l état de santé, et non au revenu. Par conséquent, le taux d effort serait décroissant avec le revenu. La solution aux restes à charge élevés des ménages doit donc passer par une réforme structurelle de l aide publique. 18 Estimation pour un contrat souscrit par un homme âgé de 65 ans à la souscription 15

17 La réponse au problème du reste à charge : un schéma remanié pour la prise en charge publique de la perte d autonomie est possible Le système actuel d aide publique est satisfaisant dans ses 3 grands principes : - l universalité : tous les Français bénéficient de l APA, sans condition de ressources ; - la dégressivité : si la prestation s adresse à tous, le montant du ticket modérateur augmente avec les revenus (à domicile, il varie de 0 % à 90 % de l aide accordée). Par conséquent, l effort public bénéficie davantage aux moins aisés ; - un financement fiscalisé : celui-ci permet d assurer à l APA un financement pérenne, qui n est de plus pas assis sur le seul travail. L UFC Que Choisir défend donc la prise en charge publique des personnes âgées en perte d autonomie, qui permet d associer efficacité économique et équité sociale. L intervention publique doit pourtant évoluer, pour mieux répondre à la problématique des restes à charge des épisodes longs et coûteux de dépendance. 1. Instaurer un plafonnement du coût total d un épisode de dépendance pour rendre leur indépendance financière aux personnes dépendantes Aujourd hui, l aide publique aux personnes dépendantes varie selon 2 critères : - le degré de dépendance ; - le niveau de revenus. Une troisième variable, pourtant prépondérante dans les conséquences financières sur un ménage de la perte d autonomie, est ignorée : la durée de l épisode de dépendance, et en conséquence directe, son coût total. Pour une famille, une même dépense mensuelle différera dans ses conséquences selon que la perte d autonomie dure quelques mois ou plusieurs années. Pour une faible part de personnes dépendantes, les épisodes de dépendance peuvent être très longs, occasionnant une dépense totale à la charge de la famille pouvant excéder les , obligeant les ménages à liquider entièrement leur patrimoine quand ils en possèdent un, ou à priver de longues années durant leurs proches de toute marge de manœuvre financière. C est cette incertitude face aux conséquences d un épisode de dépendance dans sa globalité qui crée, chez les Français, une angoisse face à la perte d autonomie. Une réponse structurelle doit être apportée à ces craintes légitimes, à travers une évolution de l aide publique qui tienne compte du montant total de la dépense à la charge de l assuré. L assurance maladie, un exemple de modulation de la prise en charge selon le montant total de la dépense Dans le domaine de la santé, la prise en charge publique est distincte selon que l on est confronté à une dépense ponctuelle et limitée dans son montant (les soins courants) ou selon que l on fait face à des dépenses récurrentes et/ou très élevées pour se soigner. Dans ce dernier cas, l assuré est couvert par le dispositif de l Affection de longue durée (ALD), et bénéficie d une exonération totale de ticket modérateur pour les dépenses en lien avec cette affection. La solidarité nationale est donc toujours présente, mais d une ampleur distincte selon les sommes en jeu. C est une logique similaire qu il faut adopter pour la dépendance des personnes âgées. 16

18 Le bouclier dépendance, une réponse structurelle au problème du reste à charge, pour un coût de 2 milliards d euros La réforme proposée par l UFC Que Choisir vise à changer la logique de l aide publique, pour assurer une efficacité maximale de la dépense, tout en garantissant la justice sociale. Modifier la logique de l aide publique Pour prémunir les consommateurs contre le risque d un reste à charge total très important, la mise en œuvre d un bouclier dépendance s impose. Figure 13 : Simulation de l action du bouclier dépendance Ce dispositif garantirait à tous les Français qu au-delà d un plafond de dépenses directement assumées par les ménages (variable selon leurs niveaux de revenus et de patrimoine), la prise en charge par la solidarité nationale augmenterait, pour que le reste à charge n excède plus le revenu courant des individus. De cette façon, à partir de ce plafond, ils auront la garantie que leur dépendance ne viendra plus diminuer ni leur patrimoine, ni les revenus de leurs descendants. Avant ce plafond, l APA serait perçue comme aujourd hui. 17

19 Figures 14 et 15 : Simulation du reste à charge d une personne dépendante, avec et sans bouclier dépendance Par rapport à la situation actuelle, le bouclier dépendance permettrait de poser une limite à l aggravation continue de la situation financière qui accompagne une perte d autonomie qui se prolonge. Assurer une efficacité élevée de la dépense publique Le bouclier dépendance permet une efficacité élevée de la dépense publique, en évitant l écueil du saupoudrage. Les ressources supplémentaires susceptibles d être mobilisées pour la dépendance n étant pas extensibles, il est préférable de les concentrer sur les 30 % d épisodes de dépendance les plus coûteux, plutôt que d augmenter légèrement l ensemble des prestations. Cette concentration des moyens, fonction d un risque aléatoirement réparti dans la population (la probabilité de faire face à une période de dépendance longue et coûteuse), ne remet par ailleurs pas en cause le principe d universalité et d égalité devant l aide publique, puisque tout un chacun peut y être confronté. 18

20 Garantir la justice sociale Dans un objectif de justice sociale, la prise en compte du patrimoine et du niveau de revenu interviendrait à deux étapes du dispositif : - lors de la détermination du plafond à partir duquel le plafonnement s applique, variable pour chacun ; - une fois dans le dispositif, puisque l aide supplémentaire est limitée à la part des dépenses qui excède le revenu courant des individus, revenus du patrimoine inclus. L aide supplémentaire apportée par le bouclier dépendance sera donc décroissante avec le revenu. Témoignage Suite à un appel à témoignages sur les difficultés liées à la prise en charge de la perte d autonomie, lancé en janvier 2011, l UFC Que Choisir a notamment été alertée sur la situation de madame L., résidant dans le département de la Drôme. Atteinte de la maladie d Alzheimer, cette personne a du être placée en établissement spécialisé. Le coût total à sa charge a atteint en 2010, alors qu elle bénéficie d un revenu, APA comprise, de par an. Il manque donc à madame L par an pour faire face à sa perte d autonomie. Face à cette situation, ses proches ont pris la décision de vendre sa maison, seul patrimoine de la personne dépendante. Tous frais et taxes déduits, cette vente leur a rapporté environ , ce qui permet, au coût actuel, de financer 8 années et demi de dépendance. En l état actuel de la législation, la famille L. court le risque, en cas de prolongement de la situation de perte d autonomie de madame L., de voir la totalité du patrimoine être absorbée dans le financement de sa prise en charge, voire d être dans l incapacité d y faire face une fois le fruit de la vente entièrement consommé. La mise en place d un plafonnement du reste à charge total de la dépendance limiterait, à partir d un seuil de dépenses à définir, le coût supporté par la famille aux revenus, soit par an personnes concernées, pour un coût annuel de 2 milliards d euros Dans le schéma retenu, nouvelles personnes seraient concernées chaque année, correspondant aux personnes dépendantes qui dépassent les 4 années de dépendance, soit la durée moyenne de perte d autonomie. Une fois le dispositif monté en charge, il concernerait environ personnes dépendantes, environ un tiers du total. En moyenne, une personne entrant dans le dispositif en profiterait pendant près de 4 ans. Le coût d une telle mesure resterait contenu à 2 milliards d euros par an Une optimisation des dépenses et le redéploiement de certains dispositifs fiscaux inadaptés dégagerait jusqu à 5,9 milliards d euros de ressources nouvelles Une meilleure allocation des ressources pourrait dégager jusqu à deux milliards d euros Une meilleure prise en charge de la dépendance ne requiert pas seulement des investissements supplémentaires, mais aussi une meilleure allocation des budgets de prise en charge. Il est par exemple plus efficient de consacrer des sommes en priorité au maintien à domicile, et de limiter le recours aux urgences hospitalières. La prise en charge d une partie des personnes âgées en perte d autonomie par le système de santé, et non par les réseaux dédiés, représente en effet une surcharge financière considérable, sans gain de santé publique. Cela présente un double avantage : une meilleure prise en compte des besoins et spécificités des personnes dépendantes, et un désengorgement de l hôpital. 19 Hypothèses retenues : cohorte annuelle de nouvelles personnes dépendantes, aide supplémentaire mensuelle moyenne de

Actualité Juridique & Fiscale

Actualité Juridique & Fiscale Septembre 2011 2011 Actualité Juridique & Fiscale Sommaire Sommaire I Petits-enfants venant à une succession par suite de la renonciation de leur auteur, enfant unique : impossibilité d appliquer l abattement

Plus en détail

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Les premières mesures gouvernementales en matière d imposition des revenus (IR) et d impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sont désormais connues.

Plus en détail

Note du Haut conseil pour l avenir de l assurance maladie adoptée à l unanimité lors de sa séance du 24 janvier 2013

Note du Haut conseil pour l avenir de l assurance maladie adoptée à l unanimité lors de sa séance du 24 janvier 2013 Note du Haut conseil pour l avenir de l assurance maladie adoptée à l unanimité lors de sa séance du 24 janvier 2013 Les principes de solidarité de l assurance maladie Le HCAAM a engagé dès 2004 une réflexion

Plus en détail

La protection sociale en France

La protection sociale en France 18 La protection sociale en France FONCTIONNEMENT La protection sociale peut fonctionner selon trois logiques. LA LOGIQUE D ASSURANCE SOCIALE La logique d assurance sociale a pour objectif de prémunir

Plus en détail

particuliers professionnels ENTREPRISES Face à face argumenté de vente

particuliers professionnels ENTREPRISES Face à face argumenté de vente particuliers professionnels ENTREPRISES Face à face argumenté de vente La prévoyance en France La prévoyance sociale obligatoire Les couvertures complémentaires Les prestations de base, complétées par

Plus en détail

Le projet de loi relatif à l adaptation de la société au vieillissement

Le projet de loi relatif à l adaptation de la société au vieillissement Le projet de loi relatif à l adaptation de la société au vieillissement DOSSIER PRESSE Mars 2015 Contact : cab-fpa-presse@sante.gouv.fr www.social-sante.gouv.fr Introduction Le projet de loi relatif à

Plus en détail

Débat participatif. La vie chère. «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse»

Débat participatif. La vie chère. «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse» Débat participatif La vie chère «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse» Ségolène ROYAL Les enjeux de notre débat : Réconcilier les Français

Plus en détail

+ 34,7 % 1. Le budget. L Budget exécuté 2006 à 2009 de la CNSA et budget prévisionnel 2010. entre 2006 et 2009.

+ 34,7 % 1. Le budget. L Budget exécuté 2006 à 2009 de la CNSA et budget prévisionnel 2010. entre 2006 et 2009. Chiffres clés 21 Créée en 24, la CNSA contribue au financement des politiques d aide à l autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées. Elle consacre en particulier une grande part de son

Plus en détail

Mesures évaluées 46 68 % 35 324 %

Mesures évaluées 46 68 % 35 324 % Niches fiscales et sociales Un inventaire à la Prévert Il a fallu un an au comité d évaluation (une douzaine de hauts fonctionnaires), au ministère du budget, pour sortir un très gros rapport qui inventorie

Plus en détail

LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012

LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012 LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012 FICHE N 1 UN COLLECTIF BUDGÉTAIRE POUR REDRESSER NOS FINANCES PUBLIQUES L e projet de loi de Finances

Plus en détail

Placements en vue de la dépendance

Placements en vue de la dépendance ATELIER n 5 Placements en vue de la dépendance Dominique CALVAR, CNP Assurances Le marché Eléments FFSA Convention Annuelle CGPC 2 ème marché privé au monde La France est au 1 er rang des pays de l OCDE

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n

Plus en détail

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

BELGIQUE. 1. Principes généraux. BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.

Plus en détail

Épargne salariale et actionnariat salarié : des outils de rémunération globale

Épargne salariale et actionnariat salarié : des outils de rémunération globale INTRODUCTION Épargne salariale et actionnariat salarié : des outils de rémunération globale 1 Les différents dispositifs d épargne salariale sont généralement présentés en plusieurs strates, auquel il

Plus en détail

2.8. État des lieux de la protection sociale complémentaire d entreprise

2.8. État des lieux de la protection sociale complémentaire d entreprise 2.8. État des lieux de la protection sociale complémentaire d entreprise La généralisation de la complémentaire santé d entreprise prévue par l accord national interprofessionnel (ANI) à compter du 1 er

Plus en détail

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A Dossier retraite Mise à jour : 10/03/2014 Vos ressources De quelles ressources disposerez-vous lors de votre départ en retraite? Elles sont de 5 natures : - La retraite sécurité sociale dite retraite de

Plus en détail

Fiche conseil DIRIGEANT : Quel statut social choisir? Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions :

Fiche conseil DIRIGEANT : Quel statut social choisir? Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions : DIRIGEANT : Quel statut social choisir? Fiche conseil Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions : Certifié ISO 9001 Comptables Fiscales Juridiques, Sociales, de

Plus en détail

AVENIR EXPERTS SECURITÉ LA SOLUTION ÉPARGNE RETRAITE DES EXPERTS-COMPTABLES

AVENIR EXPERTS SECURITÉ LA SOLUTION ÉPARGNE RETRAITE DES EXPERTS-COMPTABLES AVENIR EXPERTS SECURITÉ LA SOLUTION ÉPARGNE RETRAITE DES EXPERTS-COMPTABLES Malakoff Médéric et l APRP (Association pour la Promotion de la Retraite et de la Prévoyance fondée par les experts-comptables),

Plus en détail

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES DOSSIER DE PRESSE FICHE 1 Une réforme pour réduire le coût des crédits renouvelables et

Plus en détail

L Environnement Social de l Artisan. En partenariat avec

L Environnement Social de l Artisan. En partenariat avec L Environnement Social de l Artisan En partenariat avec SOMMAIRE Présentation de l APTI Les besoins d un jeune créateur La loi Madelin La Santé La Prévoyance La Retraite L environnement social de l artisan

Plus en détail

CERCLE DES EPARGNANTS QUEL AVENIR POUR LE PERP EN PARTICULIER ET L EPARGNE RETRAITE EN GENERAL?

CERCLE DES EPARGNANTS QUEL AVENIR POUR LE PERP EN PARTICULIER ET L EPARGNE RETRAITE EN GENERAL? CERCLE DES EPARGNANTS QUEL AVENIR POUR LE PERP EN PARTICULIER ET L EPARGNE RETRAITE EN GENERAL? La France manque d épargne longue investie en actions qui permettrait d augmenter les fonds propres des entreprises.

Plus en détail

RÉGIME de PRÉVOYANCE OBLIGATOIRE

RÉGIME de PRÉVOYANCE OBLIGATOIRE CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DES COMMERCES DE GROS RÉGIME de PRÉVOYANCE OBLIGATOIRE des salariés non cadres MALAKOFF MÉDÉRIC, VOTRE PARTENAIRE POUR LE RÉGIME DE PRÉVOYANCE DE VOS SALARIÉS NON CADRES*

Plus en détail

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire L analyse de la MNT sur le projet de décret Patrick DOS Vice-Président de la MNT Participation des employeurs

Plus en détail

COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE

COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE SOYEZ PRO ACTIF! Anticipez et transformez cette contrainte en opportunité SALON DES ENTREPRENEURS 2015 5 février 2015 LA GENERALISATION DE LA COMPLEMENTAIRE SANTE DANS

Plus en détail

26 Contrat d assurance-vie

26 Contrat d assurance-vie 42 26 Contrat d assurance-vie est un contrat par lequel un assureur s engage à verser un capital en cas de vie ou de décès de l assuré, au profit du souscripteur ou d un tiers, moyennant une prime. Placement

Plus en détail

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 10 avril 2014 à 9 h 30 «Carrières salariales et retraites dans les secteurs et public» Document N 9 Document de travail, n engage pas le Conseil Simulation

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

AVENANT n 300 A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DU 15 MARS 1966 RELATIF AUX REGIMES DE PREVOYANCE COLLECTIFS

AVENANT n 300 A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DU 15 MARS 1966 RELATIF AUX REGIMES DE PREVOYANCE COLLECTIFS AVENANT n 300 A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DU 15 MARS 1966 RELATIF AUX REGIMES DE PREVOYANCE COLLECTIFS Entre les organisations patronales signataires : Le syndicat général des organismes privés

Plus en détail

COMPLEMENTAIRES SANTE ET DEDUCTIONS SOCIALES ET FISCALES : LES MUTUELLES UMC ET FIDAL VOUS EXPLIQUENT LES CONTRATS «RESPONSABLES»

COMPLEMENTAIRES SANTE ET DEDUCTIONS SOCIALES ET FISCALES : LES MUTUELLES UMC ET FIDAL VOUS EXPLIQUENT LES CONTRATS «RESPONSABLES» COMPLEMENTAIRES SANTE ET DEDUCTIONS SOCIALES ET FISCALES : LES MUTUELLES UMC ET FIDAL VOUS EXPLIQUENT LES CONTRATS «RESPONSABLES» Le système interprofessionnel de Sécurité Sociale est obligatoire : le

Plus en détail

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions Le 11 février 2013 Fiscalité de l épargne et financement des entreprises Eléments de constat et propositions Les lois de finances adoptées au cours de ces deux dernières années ont appréhendé les revenus

Plus en détail

4. L assurance maladie

4. L assurance maladie L ASSURANCE MALADIE 73 4. L assurance maladie Comme l assurance maladie est obligatoire, toute personne domiciliée en Suisse doit être convenablement couverte. C est actuellement le cas, avec un très large

Plus en détail

LE PERP retraite et protection

LE PERP retraite et protection LE PERP retraite et protection Benoit Rama http://www.imaf.fr Le PERP (Plan d Épargne Retraite Populaire) est une mesure d encouragement à la préparation de la retraite destinée aux salariés. Il copie

Plus en détail

*** - par les Pouvoirs publics, conseillés par la communauté scientifique ;

*** - par les Pouvoirs publics, conseillés par la communauté scientifique ; Groupe de travail de la Commission des comptes de la Sécurité sociale, présidé par Monsieur Jean-François CHADELAT, Inspecteur général des Affaires sociales, relatif à la répartition des interventions

Plus en détail

Document N 10 Document de travail, n engage pas le Conseil Le PERCO en 2014

Document N 10 Document de travail, n engage pas le Conseil Le PERCO en 2014 CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 08 juillet 2015 à 9 h 30 «Le patrimoine des retraités et l épargne retraite» Document N 10 Document de travail, n engage pas le Conseil Le PERCO en

Plus en détail

Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations.

Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations. 27 août 2013 Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations. Il est aujourd hui confronté à la fois au départ en retraite des générations

Plus en détail

LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013

LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013 LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013 Les changements concernant la protection sociale complémentaire Les dates clés 11 janv. 2013 : Signature de l Accord National Interprofessionnel

Plus en détail

150 conseils pour payer moins d impôts

150 conseils pour payer moins d impôts m a r i e l a m b e r t Illustrations d Anna Daffos 150 conseils pour payer moins d impôts, 2010, 2011 ISBN : 978-2-212-54880-8 Chapitre 3 Enfants : les pépites fiscales «Pourquoi est-ce qu en matière

Plus en détail

LE PLAN ÉPARMIL SALUÉ POUR SES PERFORMANCES!

LE PLAN ÉPARMIL SALUÉ POUR SES PERFORMANCES! La solidarité est dans nos gnes ÉPARGNE 3,41% * Plan ÉPARMIL Grand Trophée 2013 de la performance sur 20 ans Revenu Une épargne disponible et sécurisée pour tous les projets de la vie. * Taux de rendement

Plus en détail

Les rachats de contrats d assurance-vie après 60 ans en 2012 FFSA

Les rachats de contrats d assurance-vie après 60 ans en 2012 FFSA CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 8 Document de travail, n engage pas le Conseil Les

Plus en détail

ANIMATION / Prévoyance

ANIMATION / Prévoyance ANIMATION / Prévoyance C5-012 Remplace C5-010 et C5-011 La mise en place de la complémentaire santé dans la branche Animation La loi du 14 juin 2013 de Sécurisation de l emploi a généralisé la couverture

Plus en détail

N 377 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI

N 377 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI N 377 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 13 novembre 2012. PROPOSITION DE LOI relative à la création d un

Plus en détail

PERP. par Élysée Consulting. Votre épargne pour votre retraite PLAN EPARGNE-RETRAITE POLULAIRE

PERP. par Élysée Consulting. Votre épargne pour votre retraite PLAN EPARGNE-RETRAITE POLULAIRE PERP PLAN EPARGNE-RETRAITE POLULAIRE par Élysée Consulting Votre épargne pour votre retraite SOMMAIRE Bénéficiaires 3 Fonctionnnement du plan 3 Gestion du plan 4 Fiscalité des primes versées 5 Dénouement

Plus en détail

Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal. Du constat au conseil

Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal. Du constat au conseil Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal Du constat au conseil Intervenants Félix CICERON, Directeur de l ingénierie patrimoniale, Expert& Finance José SOTO, Directeur des partenariats

Plus en détail

Les atouts de la retraite Madelin :

Les atouts de la retraite Madelin : Les atouts de la retraite Madelin : Caractéristiques et calcul de la rente viagère Sylvain Grégoire & Michel Andréini Convention CGPC : 10 Octobre 2013 Les enjeux de la retraite en France Sommaire Un système

Plus en détail

Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss

Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss Modalités d attribution des droits connexes au RSA Instaurer une automaticité de fait et non de droit

Plus en détail

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013 Réunions patrimoniales Janvier Loi de Finances pour 2013 et 3 ème Loi de finances Rectificative pour 2012 Le présent document vous est transmis à titre personnel, il a été réalisé sur la base de l environnement

Plus en détail

Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé

Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé Programme «Maladie» 47 Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé Sous-indicateur n 13-1 : Évolution des effectifs (en équivalent temps plein) de

Plus en détail

GERANCE MINORITAIRE OU MAJORITAIRE : QUEL EST LE MEILLEUR STATUT?

GERANCE MINORITAIRE OU MAJORITAIRE : QUEL EST LE MEILLEUR STATUT? Réf. :DEV/O/FC/015/06-06/OC 1/9 Pendant longtemps, le statut de gérant majoritaire de SARL a été le plus défavorable des statuts de dirigeant, tant au niveau fiscal que social. A contrario, le statut de

Plus en détail

Coût de la santé pour les ménages : Vers la démutualisation des populations fragiles?

Coût de la santé pour les ménages : Vers la démutualisation des populations fragiles? Coût de la santé pour les ménages : Vers la démutualisation des populations fragiles? 21 septembre 2011 Résumé de l étude En 2010, ce ne sont pas moins de 41,9 milliards d euros que les ménages ont dépensé

Plus en détail

Que couvre la protection sociale obligatoire?

Que couvre la protection sociale obligatoire? Que désigne le terme «Prévoyance»? Que couvre la protection sociale obligatoire? A savoir Les assurances de personnes couvrant les risques : De maladie et d accidents corporels ; De maternité ; D incapacité

Plus en détail

Epargne. Bien comprendre l épargne-retraite en entreprise. L offre globale. Assurances et Services pour le développement des entreprises.

Epargne. Bien comprendre l épargne-retraite en entreprise. L offre globale. Assurances et Services pour le développement des entreprises. entreprises Epargne Bien comprendre l épargne-retraite en entreprise L offre globale Groupama Assurances et Services pour le développement des entreprises. epargne Comment maintenir le niveau des retraites?

Plus en détail

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Sources : Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Loi de finances 2014 : http://www.assembleenationale.fr/14/ta/ta0267.asp Loi de finances rectificatives

Plus en détail

Vous conseiller pour les démarches clés

Vous conseiller pour les démarches clés Vous conseiller pour les démarches clés Les principales formalités DANS LES 48 H DANS LA SEMAINE DANS LE MOIS DANS LES 6 MOIS Faire la déclaration de décès au service de l Etat Civil de la mairie pour

Plus en détail

Fiche pratique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS

Fiche pratique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Fiche pratique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Boite à outils - Juridique Cette fiche vous présente le régime juridique des exonérations de cotisations

Plus en détail

Régimes complémentaires de retraite et prévoyance

Régimes complémentaires de retraite et prévoyance Régimes complémentaires de retraite et prévoyance Textes de référence : Article L242-1 et L 871-1 du code de la Sécurité sociale. Article D242-1, R 871-1 et R 871-2 du code de la Sécurité sociale. Loi

Plus en détail

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Dossiers réglementaires > Dossiers réglementaires > L'intéressement

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Dossiers réglementaires > Dossiers réglementaires > L'intéressement L'intéressement Textes de référence : Loi n 2001-152 du 19 /02/2001 Lettre circulaire Acoss n 2001-056 du 10 avril 2001 rappelant les modifications apportées aux mécanismes de l épargne salariale Circulaire

Plus en détail

Les contrats retraite en Loi Madelin

Les contrats retraite en Loi Madelin Les contrats retraite en Loi Madelin Une retraite obligatoire insuffisante Par rapport à un salarié, le travailleur indépendant est un peu "le parent pauvre" du système de protection sociale français.

Plus en détail

info ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT FISCAL Déclaration des revenus 2014 au titre des revenus 2013 Opérations particulières concernant les coopérateurs

info ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT FISCAL Déclaration des revenus 2014 au titre des revenus 2013 Opérations particulières concernant les coopérateurs n 7 > 4 avril 2014 info Sommaire > Droit fiscal : déclaration des revenus 2014 au titre des revenus 2013 - opérations particulières concernant les coopérateurs ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT FISCAL Déclaration

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE NOUVELLES GARANTIES PRÉVOYANCE

DOSSIER DE PRESSE NOUVELLES GARANTIES PRÉVOYANCE DOSSIER DE PRESSE NOUVELLES GARANTIES PRÉVOYANCE Protection ACCIDENT Protection HOSPI Capital ÉQUIPEMENT HANDICAP / DÉPENDANCE Contact presse : Stéphanie ARREGROS Responsable Communication Tél. : 01 64

Plus en détail

REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS

REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Guide juridique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Cette fiche vous présente le régime juridique des exonérations de cotisations de sécurité sociale

Plus en détail

Relations avec les banques et les assurances : faciliter le quotidien des consommateurs 1

Relations avec les banques et les assurances : faciliter le quotidien des consommateurs 1 Relations avec les banques et les assurances : faciliter le quotidien des consommateurs Déplacement de Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics et Carole Delga, secrétaire d État chargée

Plus en détail

PACTE DE RESPONSABILITÉ

PACTE DE RESPONSABILITÉ PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ Loi de finances rectificative pour 2014 Loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 10 septembre 2014 1 LES PRINCIPALES MESURES SOCIALES DU

Plus en détail

Présentation des dispositifs d épargne retraite individuelle et collective

Présentation des dispositifs d épargne retraite individuelle et collective CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 juin 2010-9 h 30 «L épargne retraite individuelle et collective» Document N 2 Document de travail, n engage pas le Conseil Présentation des dispositifs

Plus en détail

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurances sociales des administrations de sécurité sociale

Plus en détail

11 juin 2014. Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014

11 juin 2014. Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014 11 juin 2014 Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014 - 2 - Sommaire Le Pacte de responsabilité et de solidarité pour la croissance et l emploi... 5 Les dates clés du pacte de responsabilité

Plus en détail

AMMA vous épaule en toutes circonstances.

AMMA vous épaule en toutes circonstances. L allocation gratuite de l INAMI pour médecins, dentistes, pharmaciens et kinésithérapeutes Maladie, accident, pension, AMMA vous épaule en toutes circonstances. A L L O C A T I O N I N A M I Qu est-ce

Plus en détail

Pour en savoir plus : http://www.cabinetfeurgard.com/_infos/dossiers/article.asp?rub=social&sousrub=ct2&art=k4_5380587

Pour en savoir plus : http://www.cabinetfeurgard.com/_infos/dossiers/article.asp?rub=social&sousrub=ct2&art=k4_5380587 L environnement social de votre entreprise va être profondément modifié dans les six prochains mois. Nous souhaitons vous en parler et vous expliquer ces nouvelles mesures et leurs impacts. La mutuelle

Plus en détail

LA LETTRE DES ADHÉRENTS

LA LETTRE DES ADHÉRENTS LA LETTRE DES ADHÉRENTS NUMÉRO SPÉCIAL LOI DE FINANCES - 15 JANVIER 2014 N 2/2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2013 INTRODUCTION La loi de finances rectificative pour 2013, définitivement adoptée

Plus en détail

Les évolutions de vos régimes au cours des prochaines années

Les évolutions de vos régimes au cours des prochaines années Les évolutions de vos régimes au cours des prochaines années La généralisation de la couverture complémentaire santé à tous les salariés La loi relative à la sécurisation de l emploi du 14 juin 2013 prévoit

Plus en détail

Contrat de prévoyance complémentaire et de retraite supplémentaire

Contrat de prévoyance complémentaire et de retraite supplémentaire Contrat de prévoyance complémentaire et de retraite supplémentaire Décret n 2012-25 du 9 janvier 2012 Circulaire du 25 septembre 2013 Circulaire du 4 février 2014 Petit Déjeuner RH CCI Maître Marie-Laure

Plus en détail

Commission des Affaires économiques. «De gauche et fier de l être!» Lutter contre les idées reçues les plus répandues

Commission des Affaires économiques. «De gauche et fier de l être!» Lutter contre les idées reçues les plus répandues Commission des Affaires économiques «De gauche et fier de l être!» Lutter contre les idées reçues les plus répandues La protection des épargnants «Le Gouvernement ne protège pas les petits épargnants comme

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3381 Convention collective nationale IDCC : 2941. AIDE, ACCOMPAGNEMENT, SOINS

Plus en détail

REFORME DE LA FISCALITE DU PATRIMOINE (communication du 18/07/2011)

REFORME DE LA FISCALITE DU PATRIMOINE (communication du 18/07/2011) REFORME DE LA FISCALITE DU PATRIMOINE (communication du 18/07/2011) En l absence d un accord sur le projet de réforme du patrimoine, le Gouvernement a convoqué une commission mixte paritaire afin d établir

Plus en détail

Ressources pour le lycée général et technologique

Ressources pour le lycée général et technologique Ressources pour le lycée général et technologique éduscol Sciences économiques et sociales - Terminale ES Enseignement de spécialité Economie approfondie Thème n 1 : Economie et démographie Fiche 1.2 :

Plus en détail

Les mutations de l offre Epargne Retraite

Les mutations de l offre Epargne Retraite Les mutations de l offre Epargne Retraite Forum International de Paris sur la Gestion de l Epargne Retraite Monique TEZENAS du MONTCEL 10 Avril 2012 BANQUE - FINANCE - ASSURANCE PROTECTION SOCIALE 10,

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS N 98 DU 17 NOVEMBRE 2010 DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES 5 I-4-10 INSTRUCTION DU 15 NOVEMBRE 2010 IMPOSITION AUX PRELEVEMENTS SOCIAUX DES PRODUITS DES CONTRATS D

Plus en détail

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» 39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Revendiquons une véritable liaison au bien-être! Des pensions décentes, ce n est que justice. Revendiquons une véritable liaison au bien-être!

Revendiquons une véritable liaison au bien-être! Des pensions décentes, ce n est que justice. Revendiquons une véritable liaison au bien-être! Revendiquons une véritable liaison au bien-être! Des pensions décentes, ce n est que justice. Revendiquons une véritable liaison au bien-être! Cela fait bien longtemps que les pensions et les allocations

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE. Faire face à la perte d autonomie Épargner selon ses objectifs DÉCEMBRE 2014 GUIDE PRATIQUE / FAIRE FACE À LA PERTE D AUTONOMIE

GUIDE PRATIQUE. Faire face à la perte d autonomie Épargner selon ses objectifs DÉCEMBRE 2014 GUIDE PRATIQUE / FAIRE FACE À LA PERTE D AUTONOMIE GUIDE PRATIQUE Faire face à la perte d autonomie Épargner selon ses objectifs DÉCEMBRE 2014 03 AVANT-PROPOS 1 La perte d autonomie touche de plus en plus de personnes, en raison principalement du vieillissement

Plus en détail

PERP LIGNAGE PLAN D ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE

PERP LIGNAGE PLAN D ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE PLAN D ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE PERP LIGNAGE Contrat d assurance sur la vie souscrit par le Groupement d Épargne Retraite Populaire ADRECO auprès d ORADEA VIE, compagnie d assurance vie et de capitalisation,

Plus en détail

NOTICE FISCALE DES CONTRATS D ASSURANCE VIE

NOTICE FISCALE DES CONTRATS D ASSURANCE VIE NOTICE FISCALE DES CONTRATS Cette notice est destinée à vous informer des principales dispositions fiscales actuellement en vigueur, s appliquant aux contrats individuels d assurance sur la vie (épargne,

Plus en détail

TERRE D AVENIR 2 MARS 2013

TERRE D AVENIR 2 MARS 2013 TERRE D AVENIR 2 MARS 2013 LA SÉCURITÉ EN TOUTE LIBERTÉ Terre d avenir 2, un contrat d assurance vie souple qui s adapte à vos besoins Une nouvelle génération de contrat d assurance vie qui vous aide À

Plus en détail

Avec la MSA, préparez votre retraite en toute tranquillité

Avec la MSA, préparez votre retraite en toute tranquillité vous guider Avec la MSA, préparez votre retraite en toute tranquillité n Non-salariés agricoles www.msa.fr Sommaire Comprendre votre retraite Votre carrière 4 Vos cotisations 4 Le droit à l information

Plus en détail

Texte n DGI 2002/31 NOTE COMMUNE N 18/2002 R E S U M E. Déduction des primes d assurance vie collectives de l assiette imposable

Texte n DGI 2002/31 NOTE COMMUNE N 18/2002 R E S U M E. Déduction des primes d assurance vie collectives de l assiette imposable BULLETIN OFFICIEL DES DOUANES ET DES IMPOTS DIFFUSION GENERALE N 2002/04/15 0.1.0.0.1.2. Documents Administratifs (IMPOTS) Texte n DGI 2002/31 NOTE COMMUNE N 18/2002 O B J E T : Commentaire des dispositions

Plus en détail

LES FICHES PRATIQUES DE FINANCES & PÉDAGOGIE

LES FICHES PRATIQUES DE FINANCES & PÉDAGOGIE LES FICHES PRATIQUES DE FINANCES & PÉDAGOGIE Préparer sa retraite MA RET RAITE Sommaire Le système de retraite en France, deux grands principes...2 Pour les régimes du privé, du salariat agricole, de l

Plus en détail

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal»

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Ce qu il faut retenir Article 74 de la loi de finances pour 2006 Dans la situation actuelle, il peut arriver que le montant total

Plus en détail

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 - Mesures concernant le patrimoine - Mesures concernant l assurance vie - Zoom sur quelques dispositions du Projet de Loi de Finances

Plus en détail

Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration

Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration Arnaud Marchand et Olivier Jérusalmy Réseau Financité L attirance des Belges pour le compte d épargne est loin d être fortuite. Deux facteurs principaux

Plus en détail

FICHE PRATIQUE SCPI QU EST-CE QU UNE SCPI? AVANTAGES DE L INVESTISSEMENT IMMOBILIER CONTRAINTES DE LA GESTION «EN DIRECT» LES ATOUTS DES SCPI

FICHE PRATIQUE SCPI QU EST-CE QU UNE SCPI? AVANTAGES DE L INVESTISSEMENT IMMOBILIER CONTRAINTES DE LA GESTION «EN DIRECT» LES ATOUTS DES SCPI FICHE PRATIQUE SCPI QU EST-CE QU UNE SCPI? La Société Civile de Placement Immobilier est un organisme de placement collectif qui a pour objet l acquisition et la gestion d un patrimoine immobilier locatif

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurance sociale des administrations de sécurité sociale

Plus en détail

Sécurité sociale. Votre couverture d assurance légale en Suisse. (Dernière mise à jour: janvier 2015) ASSURANCES SOCIALES EN SUISSE

Sécurité sociale. Votre couverture d assurance légale en Suisse. (Dernière mise à jour: janvier 2015) ASSURANCES SOCIALES EN SUISSE sozialversicherungen der Schweiz ASSURANCES SOCIALES EN SUISSE Sécurité sociale. Votre couverture d assurance légale en Suisse. (Dernière mise à jour: janvier 2015) Prestations Assurance-vieillesse et

Plus en détail

Modèle de décision unilatérale instituant un système de garanties collectives complémentaire obligatoire frais de santé

Modèle de décision unilatérale instituant un système de garanties collectives complémentaire obligatoire frais de santé Modèle de décision unilatérale instituant un système de garanties collectives complémentaire obligatoire frais de santé La direction de l entreprise.. (forme juridique et dénomination sociale) dont le

Plus en détail

MECANISMES DE COUVERTURE DU RISQUE DE TAUX EN CONTRAT DE PARTENARIAT (CP)

MECANISMES DE COUVERTURE DU RISQUE DE TAUX EN CONTRAT DE PARTENARIAT (CP) MAPPP/12-16 FICHE : CRISTALLISATION DES TAUX MECANISMES DE COUVERTURE DU RISQUE DE TAUX EN CONTRAT DE PARTENARIAT (CP) Introduction Cette note examine les différentes modalités de couverture du risque

Plus en détail

«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP1, 18 février 2014, GIE AGIRC-ARRCO

«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP1, 18 février 2014, GIE AGIRC-ARRCO «La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP, 8 février 204, GIE AGIRC-ARRCO Ref : 204-7 Le 8 février 204, Gérard Rivière, Directeur de la Caisse Nationale

Plus en détail

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012 France France : le système de retraite en 212 Dans le secteur privé, le système de retraite repose sur deux piliers obligatoires : un régime général lié à la rémunération et des dispositifs professionnels

Plus en détail

Retraite 83 euro. Retraite 83 euro. La retraite supplémentaire des salariés en toute sécurité

Retraite 83 euro. Retraite 83 euro. La retraite supplémentaire des salariés en toute sécurité Retraite 83 euro La retraite supplémentaire des salariés en toute sécurité Retraite 83 euro Les contrats de retraite article 83 sont désormais ouverts aux versements individuels et facultatifs des salariés.

Plus en détail

Assurance Arrêt de Travail

Assurance Arrêt de Travail Solutions Assurances Agriculteurs Arrêt de Travail Assurance Arrêt de Travail des Agriculteurs Pour vous aider à ajuster vos garanties à votre situation et à votre type d activité, n hésitez pas à faire

Plus en détail