Du symptôme dépressif à la thérapeutique
|
|
- Edgar Patel
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Du symptôme dépressif à la thérapeutique CHS Ville Evrard, 93 La maladie dépressive est un réel problème de santé publique. La prévalence de la dépression, initialement évaluée à 5% en population générale, serait de 12% selon de nouvelles données. En France, 3 millions de personnes souffriraient de dépression. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes. La dépression est un trouble fréquent et récidivant. Le taux de récidive est de 50% à 2 ans et de 75% à plus long terme. 20% des dépressions évoluent vers la chronicité. Les récurrences dépressives augmentent le risque suicidaire et elles accentuent la vulnérabilité dépressive. Elles diminuent la réponse thérapeutique (4,17). La principale complication de la dépression est le suicide. Le risque suicidaire chez les sujets souffrant de dépression est multiplié par 30. En France, on dénombre à tentatives de suicide par an et suicides aboutis. 30% des tentatives de suicide Viviane DASSONVILLE propose une synthèse des données de la littérature mises en perspective avec sa double pratique de la psychiatrie, publique et privée. Elle propose un fil conducteur pour la prise en charge du patient déprimé dans ses divers aspects. seraient liées à un état dépressif. 50 à 80% des suicides concerneraient des patients dépressifs. 15% des sujets déprimés sévères décèdent par suicide. Les femmes font 2 fois plus de tentatives de suicide que les hommes. Mais les hommes se suicident deux fois plus que les femmes (17,25). La dépression est classée au troisième rang des maladies handicapantes après les pathologies cardiovasculaires et tumorales. Il existe une multiplicité d expressions cliniques. Le diagnostic de dépression est aisé dans les formes classiques ; il peut s avérer délicat lorsqu il s agit de formes atypiques parfois trompeuses. ETAPES DIAGNOSTIQUES La prise en charge d un épisode dépressif isolé de l adulte en ambulatoire repose sur plusieurs éléments : - l affirmation diagnostique, - l évaluation du risque suicidaire, - la recherche des comorbidités psychiatriques et somatiques, - l évaluation des incapacités fonctionnelles, - et l information du patient. Affirmer le diagnostic L entité pivot de description des troubles dépressifs est l épisode dépressif majeur ou caractérisé. Il est défini dans le DSM-IV-TR par : L Encéphale, 33 : 2007, Septembre, Cahier2 S641
2 L Encéphale, 2007 ; 33 : , Cahier 2 - une association de symptômes dépressifs suffisamment nombreux, durables, à l origine d une souffrance cliniquement significative et d une incapacité fonctionnelle ; - la présence pendant au moins 15 jours d une humeur dépressive et / ou d une diminution marquée de l intérêt et du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités ; - la présence d au moins 5 des symptômes associés suivants : baisse de l estime de soi, dévalorisation, sentiment de culpabilité, attitude morose, pessimiste, péjorative face à l avenir, idées ou actes auto-agressifs ou suicidaires, diminution de l attention, la concentration, trouble de l appétit, trouble du sommeil, baisse de la libido. Afin de déterminer les modalités de prise en charge, il est nécessaire de préciser : - le caractère isolé ou récurrent de l épisode dépressif majeur, - la sévérité de l épisode : légère, modérée ou sévère, - la présence ou non de caractéristiques psychotiques, - les antécédents personnels d hypomanie, -si l épisode s inscrit dans un trouble unipolaire, dysthymique, cyclothymique ou bipolaire de l humeur. Cas particulier de l adolescent La dépression de l adolescent peut se manifester par des troubles du comportement et une irritabilité importante. Il existe toujours des difficultés relationnelles et scolaires. Le taux de comorbidité anxieuse est de 50%. Les garçons sont plus à risque de conduites excessives déviantes comme une consommation de toxiques (alcool, drogues), une marginalité, des prises de risque (conduite automobile, sexualité). Les filles présentent plutôt des troubles du comportement alimentaire (anorexie ou de boulimie) et un retrait. Les tableaux dépressifs sont souvent atypiques (hypersomnie / hyperphagie), dans plus de 60 % des cas. Cas particulier du sujet âgé Chez le sujet âgé, la dépression est une pathologie fréquente difficile à évaluer, sous diagnostiquée et sous traitée. Selon les études, sa prévalence est estimée entre 10 à 87% (médiane à 41%). Le retentissement de la dépression est majeur : - qualité de vie moindre, - pathologies somatiques plus fréquentes et morbidité plus grande, - nombreuses tentatives de suicide et suicides aboutis, - accélération de l évolution de la maladie d Alzheimer dans 50% des cas, - espérance de vie diminuée. Le poids économique de la dépression du sujet âgé est lourd. En effet, la dépression induit plus d hospitalisations et une surconsommation médicale L épisode dépressif mineur (présence de moins de 5 symptômes caractérisant l épisode dépressif majeur) serait la forme la plus fréquente chez le sujet âgé. Cela concernerait 2/3 des sujets âgés déprimés. Par ailleurs, la forme délirante est fréquente chez le sujet âgé. Le délire peut être le seul symptôme dépressif. Cependant l existence d une symptomatologie délirante chez le sujet âgé n est pas associée à la gravité de l épisode ou au risque suicidaire contrairement au sujet jeune. Les caractéristiques mélancoliques seraient fréquentes chez le sujet âgé (DSM-IV), mais non reconnues dans 40% des cas. Apprécier le risque suicidaire Repérer les facteurs de risque Le fait de poser des questions sur les intentions suicidaires du patient n augmente pas le risque suicidaire. L interrogatoire permet de rechercher des idées suicidaires, exprimées par message direct ou indirect et d évaluer si ces idées sont passagères ou non, actives ou prévalentes et d avoir éventuellement connaissance de l élaboration d un projet suicidaire. A noter que les personnes âgées restent très secrètes quant à leurs intentions. Le contexte de vulnérabilité est à prendre en compte. Les informations médicalement utiles ne pourront être fournies par le patient s il n est pas interrogé par le médecin. En effet, le risque suicidaire est plus élevé s il existe : - des antécédents personnels de tentative de suicide (30 à 40% des suicidants récidivent dans S642
3 L Encéphale, 2007 ; 33 : , Cahier 2 l année et 10% décèderont par suicide dans les 10 ans) ; - des antécédents familiaux de tentatives de suicide ou de suicide abouti ; - un trouble unipolaire, un tableau mélancolique, un épisode dépressif majeur récent ; - une comorbidité psychiatrique en particulier anxieuse, un trouble de personnalité ou une consommation d alcool ; - des événements de vie douloureux en particulier dans le domaine de la perte ou du conflit : ruptures affectives (sentimentale, conjugale, veuvage), perte de la santé (maladie grave), perte professionnelle (retraite, mutation, harcèlement), perte sociale (déménagement, chômage), perte familiale (départ des enfants), perte financière. Le repérage des facteurs de risque se base sur un modèle plurifactoriel impliquant à la fois des facteurs socioculturels, environnementaux et psychopathologiques en interaction avec un modèle intégratif. Le regroupement de signes d alerte et une rupture par rapport à l état habituel doivent faire craindre un risque de passage à l acte (35). Repérer les facteurs d urgence Les facteurs d urgence permettent de poser l indication d une hospitalisation. Ils sont fonction : - du niveau de souffrance psychique : désespoir, dévalorisation, culpabilité, impuissance du patient à faire face à la situation, - du niveau d impulsivité : instabilité, irritabilité, antécédents de passages l acte, trouble panique comorbide, - du degré d intentionnalité : idées passives ou actives, scénario élaboré, - et de l événement précipitant. Repérer les facteurs de danger Il est nécessaire d évaluer la dangerosité du scénario envisagé, le risque de létalité, et l accessibilité aux moyens. Les facteurs de protection (qualité du support familial et social) sont à rechercher. Evaluer le niveau d urgence La triple évaluation des facteurs de risque, d urgence et de danger permettent de définir le degré d urgence en trois catégories : urgence faible, moyenne ou forte. Le niveau d urgence détermine si le sujet relève d une prise en charge ambulatoire ou d une hospitalisation. En cas d urgence forte, l hospitalisation est recommandée. L évaluation du risque suicidaire repose sur : - la capacité du sujet à s interroger ou non sur le sens de sa souffrance et à s inscrire dans un projet de soins, - la capacité de l entourage à faire face à la crise, - l évaluation du support familial et social du sujet. Les recommandations de l ANAES lors de la conférence de consensus d octobre 2000 (3) définissent les critères des différents degrés d urgence. L ANAES a défini plusieurs niveaux d urgence auxquels nous devons savoir nous référer... Le patient en crise suicidaire d urgence faible : - est dans une relation de confiance, - désire parler et communiquer, - cherche des solutions à ses problèmes, - pense au suicide mais n a pas établi de scénario, - pense à des moyens et des stratégies pour faire face à la crise, - n est pas anormalement troublé mais psychologiquement souffrant. Le patient en crise suicidaire d urgence moyenne : - présente un équilibre émotionnel fragile, - envisage le suicide et son intention est claire, - envisage un scénario dont l exécution est reportée, - ne voit pas d autre recours que le suicide pour cesser de souffrir, - a besoin d aide et exprime son désarroi (directement ou indirectement), - est isolé. Le patient en crise suicidaire d urgence élevée : - est décidé, - a planifié son passage à l acte, - est coupé de ses émotions rationalisant sa décision ou inversement est très émotif, troublé, - est complètement immobilisé par la dépression ou en état de grande agitation, - exprime ou tait une douleur et une souffrance omniprésentes, - a un accès direct et immédiat à un moyen de se suicider, - a le sentiment d avoir tout fait et tout essayé, - est très isolé. S643
4 L Encéphale, 2007 ; 33 : , Cahier 2 Rechercher des comorbidités psychiatriques Devant une symptomatologie dépressive, il est important de rechercher des comorbidités psychiatriques. Le risque de passage à l acte est plus élevé en cas de trouble de la personnalité psychopathique, border line ou hystérique comorbide contrairement aux personnalités phobiques. L existence d une comorbidité anxieuse, retrouvée chez 50% des sujets déprimés, est un facteur de mauvais pronostic. Cela induit un plus grand risque de résistance thérapeutique, de suicide et de conduites addictives. Le risque suicidaire et une résistance thérapeutique sont plus fréquents en cas de consommation de toxiques comorbide (alcool ou drogues). Rechercher des comorbidités somatiques La présence de pathologies somatiques entraîne souvent un retard au diagnostic de dépression. Les comorbidités somatiques fréquemment retrouvées sont des troubles vasculaires, endocriniens, neurologiques dégénératifs ou des pathologies douloureuses invalidantes (22,27). La coexistence d une pathologie somatique et d un épisode dépressif est à l origine d une aggravation réciproque des deux pathologies ainsi que d une augmentation de la morbidité et de la mortalité. De plus la qualité de l observance thérapeutique est souvent altérée. 20% des sujets déprimés présentent une pathologie cardiaque. Le risque de survenue d une pathologie ischémique lors d un épisode dépressif majeur est de 71%. Le risque de décès à 6 mois en période de post infarctus est multiplié par 5 lorsqu existe associé un épisode dépressif majeur. Le diagnostic d épisode dépressif majeur est porté chez 37% des sujets souffrant d insuffisance cardiaque. 75 à 80% des patients déprimés expriment des plaintes somatiques. Alors que la prévalence des douleurs chroniques est de 17% en population générale, elle est de 43% chez les sujets souffrant de dépression. Il s agit de dorsolombalgies dans 21% des cas, et de douleurs articulaires dans 10% des cas. La sévérité de la douleur est positivement corrélée à la sévérité de la dépression. Les sujets douloureux chroniques sont plus à risque de suicide. Évaluer les incapacités fonctionnelles Pour chaque patient, il est nécessaire d évaluer le degré d incapacité fonctionnelle afin de décider de l opportunité ou non d un arrêt de travail ou d aménager les horaires de travail et de mettre en place des aides sociales nécessaires. Informer le patient L effort d information du patient conditionne aussi la qualité de l alliance thérapeutique. Dans tous les cas, le patient doit être informé de la nature des troubles thymiques, des effets bénéfiques et indésirables du traitement (recommandations de grade A). Le projet thérapeutique est défini avec lui afin d optimiser l alliance. Avec l accord du patient, l entourage peut être informé. Dans un deuxième temps, le patient doit être éduqué pour savoir repérer des signes précoces de récidive ou de rechute dépressive. ETAPES THERAPEUTIQUES Les modalités thérapeutiques sont multiples : psychothérapies, chimiothérapies, électroconvulsivothérapie Les psychothérapies Les psychothérapies cognitives et cognitivo-comportementales (TCC), de soutien et interpersonnelles ont fait l objet d études contrôlées dans le cadre d épisodes dépressifs caractérisés d intensité légère à modérée. Elles peuvent être associées ou non aux traitements antidépresseurs. Plus à distance de la phase aigue les psychothérapies d inspiration analytique peuvent être un recours pour certains patients. Les antidépresseurs Choix de l antidépresseur Toutes les classes d antidépresseurs [antidépresseurs imipraminiques, inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNA)] sont efficaces dans le S644
5 L Encéphale, 2007 ; 33 : , Cahier 2 traitement de la dépression. Les IRS et les IRSNA sont mieux tolérés que les imipraminiques à long terme. Les antidépresseurs imipraminiques et IMAO sont généralement des traitements de 2 ème voire de 3 ème intention. Le choix de l antidépresseur (2,3) repose donc sur : - les effets latéraux : sédation, anxiolyse, ou stimulation ; - l existence de comorbidités psychiatriques et/ou somatiques: l efficacité des IRSNA serait supérieure à celle des IRS en cas de symptomatologie douloureuse; - le respect des contre indications. L antidépresseur choisi doit donc être le mieux toléré, le moins dangereux et le plus simple à prescrire à dose efficace pour un sujet donné. Indications des antidépresseurs La prescription d un antidépresseur n est pas recommandée en urgence ni en cas : - d épisode dépressif non caractérisé, - d épisode dépressif caractérisé d intensité légère sauf échec de la psychothérapie, - de trouble dysthymique, - de trouble cyclothymique, - de trouble de l adaptation avec humeur dépressive. L indication principale des antidépresseurs est le traitement des épisodes dépressifs majeurs unipolaires. La durée du traitement est de : - 6 à 12 semaines en phase aigue afin d obtenir la rémission, - 16 et 20 semaines en phase de consolidation afin de prévenir la rechute. Une phase de maintenance est préconisée s il s agit d un trouble dépressif récurrent afin de prévenir les récidives. Les stratégies thérapeutiques ambulatoires sont fonction de l intensité et du type de l épisode dépressif selon les recommandations de l ANAES Mai 2002 (2) et de l afssaps octobre 2006 (3). En cas d épisode dépressif léger, la psychothérapie est le traitement de première intention (recommandations de grade B et C). Les antidépresseurs sont prescrits en seconde intention (recommandation de grade A). Si la psychothérapie seule échoue, il est nécessaire d associer un traitement antidépresseur. En cas d épisode dépressif modéré, le traitement antidépresseur est prescrit en première Pas de réponse Antidépresseurs en cours - Changer de médicament, - Associer une psychothérapie, - Envisager une consultation spécialisée ou une hospitalisation Psychothérapie en cours - Associer un anti-dépresseur Recommandations ANAES mai 2002 intention (recommandation de grade A), si besoin associé à une psychothérapie (recommandations de grade B et C). En cas d épisode dépressif sévère, la prescription d un traitement antidépresseur en première intention est préconisée (recommandation de grade A), si besoin en association avec un traitement neuroleptique dans les formes psychotiques mélancoliques (recommandation de grade A). L association d une psychothérapie au traitement médicamenteux en phase aigue est sans bénéfices (recommandation de grade C). En cas d épisode dépressif dans le cadre d un trouble bipolaire, la prescription d une monothérapie par antidépresseur n est pas indiquée (recommandation de grade A) même en cas d intensité légère (recommandation de grade B). Dans les formes modérées à sévères, l association d un FIGURE 1 : Stratégie et réponse thérapeutiques Début du traitement Antidépresseur et/ou phytothérapie En l'absence de réponse ou si la sévérité des symptômes le justifie envisager d'augmenter la posologie des antidépresseurs avant 4 semaines Après 4 à 8 semaines : réévaluer la réponse au traitement Réponse partielle Antidépresseurs en cours - Augmenter la dose, - Changer de médicament, - Associer une psychothérapie, - Envisager une consultation spécialisée ou une hospitalisation Psychothérapie en cours - Associer un anti-dépresseur 4 à 8 semaines plus tard : réévaluer la réponse au traitement Réponse complète Poursuivre le traitement 6 mois à 1 an S645
6 L Encéphale, 2007 ; 33 : , Cahier 2 traitement antidépresseur et d un thymorégulateur est préconisée (recommandation de grade A). Attention, l utilisation d antidépresseurs imipraminiques induit plus de virages maniaques que les autres classes d antidépresseurs. Réponse thérapeutique et surveillance Chronologiquement, l amélioration symptomatologique se caractérise par une diminution de l anxiété et une amélioration des troubles du sommeil en quelques jours, puis une diminution du ralentissement psychomoteur et des idées suicidaires en une à deux semaines. L amélioration thymique se fait après deux à quatre semaines de traitement. Le délai d action est le même quelque soit le mode d administration et la molécule choisie. La réponse thérapeutique complète survient après 6 à 8 semaines de traitement. Il est recommandé de ne pas interrompre le traitement antidépresseur avant 4 semaines, même en l absence d amélioration sauf en cas d aggravation de la symptomatologie. La surveillance thérapeutique repose sur divers éléments : - l intensité des symptômes, - le risque suicidaire, - le statut fonctionnel, - la qualité de l observance thérapeutique, - la survenue d effets secondaires, - l existence de comorbidités psychiatriques (y compris l abus d alcool ou d autres toxiques) et organiques, - la survenue d un virage maniaque. Modalités évolutives Un épisode dépressif évolue soit vers la rémission complète, soit vers la rémission partielle (persistance de symptômes résiduels), soit vers la résistance (fig.1). Un épisode dépressif résistant se définit par une non-réponse à deux traitements antidépresseurs successifs bien conduits à posologie efficace pendant une durée suffisante (4 à 6 semaines). Le terme de résistance s applique uniquement si l un des traitements antidépresseurs est de la venlafaxine ou un imipraminique. Les rechutes dépressives correspondent à une réapparition de symptômes dépressifs après amélioration initiale au cours d un même épisode. La récidive ou récurrence dépressive correspond à la survenue d un nouvel épisode dépressif après une rémission d au moins 2 mois (13). Le traitement antidépresseur est maintenu pendant une durée de 16 à 20 semaines après rémission symptomatique. Pendant la phase de consolidation, le traitement antidépresseur ayant permis la rémission est maintenu aux mêmes posologies. La prévention des récidives dépend : - du nombre des épisodes antérieurs (3 en 4 ans), - de la gravité des épisodes dépressifs, - des pathologies associées, - des antécédents familiaux. Elle est systématique si l on dénombre au moins trois épisodes dépressifs sur 4 années consécutives. Par ailleurs, le traitement antidépresseur ne doit pas être arrêté s il persiste au moins 2 symptômes résiduels en raison d un risque de rechute élevé. En cas de dépression résistante, plusieurs alternatives sont envisageables (1) : - augmentation de la posologie du traitement antidépresseur, - association de deux antidépresseurs, - changement de molécule, - potentialisation par les sels de lithium, - adjonction d hormone thyroïdienne ( triiodothyronine), - recours à l électroconvulsivothérapie. Associations médicamenteuses Les benzodiazépines ne doivent pas être prescrites de manière systématique (recommandation de grade A) en raison du risque de dépendance et de survenue de réactions paradoxales. Elles sont prescrites si le patient présente une insomnie rebelle et/ou une anxiété invalidante. Leur prescription doit être dans ce cas de courte durée. La prescription d antipsychotiques est indiquée dans les épisodes dépressifs majeurs avec caractéristiques psychotiques (recommandation de grade A) ou dans les formes sévères sans caractéristiques psychotiques si l anxiété est invalidante et le risque suicidaire élevé (recommandation de grade C). Cas particulier du sujet âgé Lors de la prescription d un antidépresseur chez le sujet âgé il ne faut pas se contenter d éviter les S646
7 L Encéphale, 2007 ; 33 : , Cahier 2 effets secondaires : il faut aussi rechercher l efficacité. La conduite à tenir face à un épisode dépressif chez le sujet âgé est la même que pour le sujet jeune en prenant en compte la tolérance et le risque de survenue d effets indésirables. La recherche d absence d effets secondaires ne doit pas primer sur l efficacité. Le traitement est débuté à demi-dose. La réponse au traitement suit une cinétique pus lente que chez le sujet jeune. La phase d attaque dure au moins 6 semaines et la phase de consolidation au moins 12 mois. La phase de maintenance est quasi systématique devant le taux élevé de récidives et de suicides. La surveillance est essentiellement clinique (tension artérielle) et paraclinique (ionogramme sanguin) et recherche : - une hypotension orthostatique, - des troubles de l équilibre, - un syndrome confusionnel secondaire à l hyponatrémie induite par les IRS majorée en cas de co-prescription avec un diurétique, - un saignement avec les IRS et la venlafaxine en cas de co-prescription avec des anticoagulants. Annexe 1 : Médicaments antidépresseurs commercialisés en France dans les épisodes dépressifs ISRS : citalopram (Séropram ), escitalopram (Séroplex ), fluoxétine (Prozac ), fluvoxamine (Floxyfral ), paroxétine (Deroxat ), sertraline (Zoloft ). IRSNA : milnacipran (Ixel ), venlafaxine (Effexor ), duloxétine (Cymbalta, non commercialisé en France). Imipraminiques : clomipramine (Anafranil ), amoxapine (Défanyl ), amitriptyline (Elavil, Laroxyl ), maprotiline (Ludiomil ), dosulépine (Prothiaden ), doxépine (Quitaxon ), trimipramine (Surmontil ), imipramine (Tofranil ). IMAO non sélectifs : iproniazide (Marsilid ) ; IMAO sélectifs A : moclobémide (Moclamine ) Autres antidépresseurs : miansérine (Athymil ), mirtazapine (Norset ), tianeptine (Stablon ). Annexe 2 : définitions simplifiées des troubles dépressifs Trouble dépressif unipolaire : Entité pivot des troubles dépressifs, le trouble dépressif majeur unipolaire est défini par la présence d un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs, dans la vie d un sujet, et par l absence d épisodes maniaques ou hypomaniaques. L entité pivot de description des troubles dépressifs est l épisode dépressif majeur, c est-à-dire caractérisé. Il est défini dans le DSM-IV-TR par une association de symptômes dépressifs : - suffisamment nombreux, - suffisamment durables, - à l origine d une souffrance cliniquement significative, - et à l origine d une incapacité fonctionnelle. Trouble bipolaire de l humeur (trouble dépressif bipolaire) : Trouble de l humeur comportant le plus souvent une alternance d épisodes dépressifs majeurs c est-à-dire caractérisés et d épisodes maniaques ou hypomaniaques. Trouble dysthymique : Trouble de l humeur comportant des symptômes dépressifs en nombre inférieur à celui des épisodes dépressifs majeurs caractérisés, durant pendant au moins 2 années consécutives, à l origine d une souffrance cliniquement significative et d une incapacité fonctionnelle. Trouble cyclothymique : Trouble de l humeur comportant des symptômes hypomaniaques et/ou des symptômes dépressifs fluctuants et en nombre inférieur à celui des épisodes dépressifs majeurs caractérisés ou des épisodes maniaques, durant pendant au moins 2 années consécutives, à l origine d une souffrance cliniquement significative et d une incapacité fonctionnelle. S647
8 L Encéphale, 2007 ; 33 : , Cahier 2 Annexe 3 : critères diagnostiques de l épisode dépressif majeur (DSM-IV-TR) A. Au moins 5 des symptômes suivants doivent être présents pendant une même période d une durée de 2 semaines et avoir représenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins un des symptômes est soit une humeur dépressive, soit une perte d intérêt ou de plaisir. 1- Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours signalée par le sujet (par exemple: se sent triste ou vide) ou observée par les autres (par exemple : pleure). 2- Diminution marquée de l intérêt et du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités, pratiquement toute la journée, presque tous les jours (signalée par le sujet ou observé par les autres) 3- Perte ou gain de poids significatif en absence de régime (par exemple : modification du poids corporel en 1 mois excédant 5%) ou diminution ou augmentation de l appétit presque tous les jours. 4- Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours. 5- Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constatés par les autres, non limités à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement intérieur). 6- Fatigue ou perte d énergie presque tous les jours. 7- Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire prier ou se sentir coupable d être malade). 8- Diminution de l aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalées par le sujet ou observées par les autres). 9- Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider. B. Les symptômes ne répondent pas aux critères d épisode mixte. C. Les symptômes traduisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel, ou dans d autres domaines importants. D. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d une substance (par exemple une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou une affection médicale générale (par exemple hypothyroïdie). E. Les symptômes ne sont pas expliqués par un deuil, c est-à-dire après la mort d un être cher, les symptômes persistent pendant plus de 2 mois ou s accompagnent d une altération marquée du fonctionnement, de préoccupations morbides, de dévalorisation. Références 1. Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (afssaps): Recommandations : Bon usage des médicaments antidépresseurs dans le traitement des troubles dépressifs et des troubles anxieux de l adulte, Octobre Agence nationale d accréditation et d évaluation en santé (ANAES) : Recommandations pour la pratique clinique : Prise en charge d un épisode dépressif isolé de l adulte en ambulatoire, Mai Agence nationale d accréditation et d évaluation en santé (ANAES) : La crise suicidaire: reconnaitre et prendre en charge. Conférence de consensus octobre Angst J. The emerging epidemiology of hypomania and bipolar II disorder. Journal of Affect Disorders 50 (1998) sep; 50 (2-3): Bacon E. Au coeur du problème: maladies cardiovasculaires et psychopathologies. Act. Med. Int. Psychiatrie 2002;19: Barbier D. Syndrome pré-dépressif- La période d état. Presse Medicale 2004;33: Birmes P, Schmitt L, Lesgourgues L, Sarramon C, Virenque C, Ducassé JL. Evaluation médico psychologique des suicidants aux urgences. La revue des S648
9 L Encéphale, 2007 ; 33 : , Cahier 2 SAMU - Hors Série 2000: Boiteux C, Clostre M, Querel C, Gallarda T. Urgence psychiatrique EMC (Elsevier SAS, Paris), Psychiatrie ;37:678-A Caillard V. Conduite suicidaire chez l adolescent et l adulte. La revue du praticien 2006;56: Castiglioni A, Lochouarn M. Personnes âgées : réduire le risque suicidaire. Le Concours Médical. 2004;126: Consoli S. L humeur dépressive : complication ou facteur de risque de l insuffi sance coronaire? Act Med Int Hypertension 1997;7: Corruble E. Spécifi cités épidémiologiques et cliniques des dépressions chez la femme. L Encéphale 2006;32: Critères diagnostiques de EDM DSM-IV-TR et CIM Daléry J. Liens entre douleur et dépression. L Encéphale 2006;32; Damsa C, Lazignac C, Cailhot L, Di Clemente T, Haupert J, Pull C. Troubles dépressifs majeurs et urgences psychiatriques : une étude naturalistique concernant la place des interventions de crise. Rev Can Psychiatrie 2005;50: Dassonville V. Thèse de Mastère en Management Médical 2003 : Psychiatrie de proximité : Quand la résistance au changement bloque le requis réglementaire. Les urgences psychiatriques. 17. Ferreri F, Agbokou C, Nuss P, Peretti CS. Clinique des états dépressifs. EMC (Elsevier SAS, Paris), Psychiatrie 2006; A Gaillarda T, Willard D. Deuils, mélancolie et démences : une triade gérontopsychiatrique. L Encéphale 2006;32: Guedj N. Dépressions de la femme : du rapport de l OMS au contexte français. L Encéphale 2006;32: Haute Autorité de Santé (HAS) : Recommandations pour la pratique clinique : Modalités de prise de décision concernant l indication en urgence d une hospitalisation sans consentement d une personne présentant des troubles mentaux : Avril Layet L, Vaiva G, Thomas P. Conduite suicidaire chez l adolescent et l adulte. La revue du praticien 2003;53: Lepine JP, Briley M. The epidemiology of pain in depression. Hum Psychopharmacol Clin Exp 2004; S Loo H, Gallarda T. Troubles dépressifs et personnes âgées. éditions John Libbey Eurotext, Paris, Macher JP, Duval F, Monreal J, Staner L, Gaubert S, Bachman JC, Rebouurg-Roesler C, Macher C, Mathey G, Treillet L, Schunck T. Prise en charge d un état dépressif chez un patient adulte hospitalisé. Synapse- juin n Mouquet MC, Bellamy V, Carasco V. Etudes et Résultats, Suicides et tentatives de suicide en France Drees n 488- mai Moussaoui D, El Kadiri M, Agoub M, Tazi I, Kadri N. Dépression, suicidalité et schizophrénie. L Encéphale 199 ;Sp III: Ohayon MM. Specifi c characteristics of pain/depression association in the general population J Clin Psychiatry 2004;65:S Perugi G, Toni C, Akiskal HS. Anxious bipolar comorbidity. Diagnostic and treatment challenges. Psychiatr Clin North Am 1999;22: Sahebjam M. Le suicide du sujet âgé. La Revue du Généraliste et de la gérontologie. Mai 2001;VIII. n 75: Sanchez C, Pascual -Sanchez T, Planas P, Amezaga I, Colombo S. Urgences psychiatriques à domicile 1ère partie : le patient suicidaire et /ou dépressif. Médecine & Hygiène 2325, 6 décembre 2000, Sechter D, Clément J, Lamontellerie M. Milieu professionnel et troubles dépressifs. L Encéphale 2006;32: Topkanou I. Dossier: La crise suicidaire. Prise en charge de la crise suicidaire. Annales Médico Psychologiques 2003;161: Velin J, Beddock P. Tentatives de suicide du jeune : 1/3 de récidives dans l année. La revue du praticien. Tome 15. N 522 du 15 janvier Walter M, Genest P. Risque suicidaire de l enfant, de l adolescent et de l adulte. Identifi cation et prise en charge ; La revue du praticien 2006;56: Walter M, Tokpanou I. Dossier: La crise suicidaire, identifi cation et évaluation de la crise suicidaire. Annales Medico Psychologiques 2003;161: S649
GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Affections psychiatriques de longue durée Troubles dépressifs récurrents ou persistants de l adulte
GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Affections psychiatriques de longue durée Troubles dépressifs récurrents ou persistants de l adulte Février 2009 Ce guide médecin est téléchargeable sur www.has-sante.fr
Plus en détailLa dépression qui ne répond pas au traitement
La dépression qui ne répond pas au traitement Mise à j our Wilfrid Boisvert, MD Présenté dans le cadre de la conférence : À la rencontre de l humain, Collège québécois des médecins de famille, novembre
Plus en détailBon usage. Mise au point
Bon usage Mise au point Évaluation et prise en charge des troubles psychiatriques chez les patients adultes infectés par le virus de l hépatite C et traités par (peg) interféron alfa et ribavirine Mai
Plus en détailTrouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée
Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Dr G. Fournis Service de Psychiatrie et d Addictologie CHU Angers Faculté de Médecine Angers 1 Introduction
Plus en détailI) Généralités. Plusieurs formes de dépression :
La Dépression Dr S. Bartolami Faculté des Sciences de l Université Montpellier II 214 I) Généralités Plusieurs formes de dépression : Dépression unipolaire (principale) 13% population Dépression bipolaire
Plus en détailSOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5
SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 2.1. ETUDES REALISEES PAR LES SERVICES DES CAISSES D ASSURANCE MALADIE 5 2.2. ANALYSE DE LA LITTERATURE 5 2.3. ANALYSE DES VENTES 6 2.4. COMPARAISONS
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT
Plus en détailLa prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin
Plus en détailTroubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003
Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19 Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Plans et objectifs Pendant la grossesse Troubles mineurs, dépressions
Plus en détailRecommandation Pour La Pratique Clinique
Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de
Plus en détail«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»
«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture
Plus en détailMigraine et Abus de Médicaments
Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive
Plus en détailLa prise en charge d un trouble bipolaire
GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge d un trouble bipolaire Vivre avec un trouble bipolaire Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer
Plus en détailDépression. du sujet âgé. Docteur Patrick Frémont. Professeur Joël Belmin. Psychiatrie
360 Psychiatrie Dépression du sujet âgé Docteur Patrick Frémont Service de Psychiatrie, Hôpital de Lagny-sur-Marne, Marne-la-Vallée Professeur Joël Belmin Service de Gériatrie, Hôpital Charles-Foix, Ivry-sur-Seine
Plus en détail9.11 Les jeux de hasard et d argent
9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,
Plus en détailQuestions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées
Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines
Plus en détailExiste-t-il plusieurs types de troubles bipolaires?
Existe-t-il plusieurs types de troubles bipolaires? Il existe 4 grandes catégories principales de troubles bipolaires, mais les symptômes et l'évolution de ces troubles seront particuliers à chacun. Les
Plus en détailClassifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.
Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer
Plus en détailThérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin
Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller
Plus en détailLes troubles mentaux dans le contexte de l Assurance de Personne. SCOR inform - Septembre 2012
Les troubles mentaux dans le contexte de l Assurance de Personne SCOR inform - Septembre 2012 Les troubles mentaux dans le contexte de l Assurance de Personne Auteur Dr Lannes Médecin-Conseil SCOR Global
Plus en détailLe bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009
Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Introduction L attention est une fonction de base dont l intégrité est nécessaire au bon fonctionnement cognitif
Plus en détailRéférentiel Officine
Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine
Plus en détailGUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE
GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les
Plus en détailAutisme Questions/Réponses
Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions
Plus en détailNouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie
Nouvelles addictions comportementales Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Item N 77. Addictions comportementales Diagnostiquer, évaluer le retentissement
Plus en détail«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»
Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent
Plus en détailFonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation
DIALOGUE ESPRIT / CERVEAU : CIRCULARITE CRP -OU Santé ANTAGONISME? Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation Charles Pull Directeur du «Laboratoire
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron
Plus en détailSommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010
Sommeil et sport Structure du sommeil Au cours du sommeil, on repère 2 principaux types de sommeil : Le sommeil lent. Le sommeil paradoxal. Processus de régulation 3 processus: - circadienne (processus
Plus en détailtestez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!
: t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43
Plus en détailL hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines
L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau
Plus en détailDiplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences
Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,
Plus en détailTITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»
TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation
Plus en détailLa migraine : une maladie qui se traite
La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus
Plus en détailGuide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite
Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,
Plus en détailCalendrier des formations INTER en 2011
Calendrier des formations INTER en 2011 THEMES Liste des formations INTER MOTIVEZ ET DYNAMISEZ VOS EQUIPES 98 % de participants satisfaits et se sentant reconnus à la sortie de nos formations! L environnement
Plus en détaile-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé
e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,
Plus en détailLes Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est
Plus en détailMigraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques
Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension
Plus en détailImpact de la publicité sur les professionnels
Suivi pharmaceutique, Approche critique de l information, publicité et conflits d intérêts, 2 ème année MUP Impact de la publicité sur les professionnels Prof. Pascal BONNABRY Pharmacien-chef Pharmacie
Plus en détailTélé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :
Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé
Plus en détailComment la proposer et la réaliser?
RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme
Plus en détailLE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011
LE JEU EXCESSIF Dr Christine Davidson M.Philippe Maso Décembre 2011 Qu est-ce qu un Joueur Occasionnel? Joue pour le plaisir Accepte de perdre l argent misé. Ne retourne pas pour se refaire. Joue selon
Plus en détailTroubles de l humeur. Historique introductif. Dr Cyril Manzanera, Dr Nicolas Lafay, Dr Nathalie Papet, Pr Jean Louis Senon
Troubles de l humeur Dr Cyril Manzanera, Dr Nicolas Lafay, Dr Nathalie Papet, Pr Jean Louis Senon Troubles de l humeur... 1 Historique introductif... 1 1. Episodes dépressifs... 2 1.1. Epidémiologie...
Plus en détailSurpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours
Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer
Plus en détailSEROTONINE ET MEDICAMENTS
Chapitre 9 SEROTONINE ET MEDICAMENTS Item 176 : Prescription et surveillance des Psychotropes Item 262 : Migraine et algies de la face La sérotonine et les médicaments interférant avec les systèmes sérotoninergiques
Plus en détailAMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine
AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du
Plus en détailLeucémies de l enfant et de l adolescent
Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE
Plus en détailGUICHET D ACCESSIBILITÉ MÉDICALE Vous êtes à la recherche d'un médecin de famille? Clientèle visée
GUICHET D ACCESSIBILITÉ MÉDICALE Vous êtes à la recherche d'un médecin de famille? Clientèle visée La clientèle ciblée par ce service est la clientèle dite orpheline. Il s agit des personnes de tous âges
Plus en détailSOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat
SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,
Plus en détailMIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC
MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on
Plus en détailLa schizophrénie est une maladie évolutive; elle comporte 5 phases, qui se succèdent souvent dans l ordre 2 :
Qui peut être atteint de schizophrénie? La schizophrénie est une maladie mentale qui touche environ 1 % de la population canadienne. Elle frappe autant les hommes que les femmes, et se déclare généralement
Plus en détailCarnet de suivi Lithium
Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous
Plus en détailFiche Produit Profils Médicalisés PHMEV
Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission
Plus en détailPRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS
PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION
Plus en détailPermis de conduire et maladie d Alzheimer. Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes
Permis de conduire et maladie d Alzheimer Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes Introduction Conduite automobile : Tâche complexe à forte exigence cognitive Liberté
Plus en détailPLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE
PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total
Plus en détailREFLEXIONS POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE PRATIQUE DE CONCERTATION PROFESSIONNELLE ENTRE MEDECINS ET PHARMACIENS DANS L INTERET DES MALADES
REFLEXIONS POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE PRATIQUE DE CONCERTATION PROFESSIONNELLE ENTRE MEDECINS ET PHARMACIENS DANS L INTERET DES MALADES Le médecin et le pharmacien bien que fréquentant souvent des facultés
Plus en détailCEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX
CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX Groupe de travail du RRDBN Y.Perier, A.S.Sergent, E.Touchard, V.Lepelletier, S.Sladek FMC 2009 1 PLAN Migraine sans aura Epidémiologie Critères
Plus en détailPlans de soins types et chemins cliniques
Plans de soins types et chemins cliniques 20 situations cliniques prévalentes Thérèse Psiuk, Monique Gouby MATERNITÉ CHIRURGIE MÉDECINE PÉDIATRIE RÉHABILITATION SOINS DE SUITE ET DE RÉADAPTATION UNITÉ
Plus en détailANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE 3. FORME PHARMACEUTIQUE 4. DONNEES CLINIQUES 4.1. Indications thérapeutiques 4.2.
Plus en détailÉchelle d'évaluation globale du fonctionnement et durée du traitement médicopsychiatrique
Échelle d'évaluation globale du fonctionnement et durée du traitement médicopsychiatrique Introduction Le résumé psychiatrique minimum (RPM) révèle qu'entre l'admission médicale et la sortie, des patients
Plus en détailInfirmieres libérales
Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites
Plus en détailOrdonnance collective
Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant
Plus en détailGUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE
GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE Vous êtes à la recherche d un médecin de famille? Le CSSS-IUGS peut vous aider. Inscrivez-vous au guichet d accès à un médecin de famille en remplissant le formulaire
Plus en détailL APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.
1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises
Plus en détailUne échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier
Une échelle d évaluation semistructurée : la HCR-20 B. Gravier Exemple de jugement clinique structuré: The Historical Clinical Risk Management 20 item scale HCR - 20 Echelle utilisée par les cliniciens
Plus en détailLE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE
LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont
Plus en détailPlan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or
Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence
Plus en détailLe traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence
Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en
Plus en détailMise à jour dans le traitement des troubles anxieux Jean-Pierre Bernier, Isabelle Simard
PHARMACOTHÉRAPIE Mise à jour dans le traitement des troubles anxieux Jean-Pierre Bernier, Isabelle Simard Résumé Objectif : Discuter de la place des traitements pharmacologiques dans les troubles anxieux
Plus en détailLes soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques
Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques France MARCHAND Nagi MIMASSI Psychologue clinicienne stagiaire doctorante Praticien hospitalier Consultation des douleurs chroniques
Plus en détailLes différentes maladies du coeur
Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par
Plus en détailSUPPLEMENT AU DIPLÔME
SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des
Plus en détailSommaire. Sommaire. L Entreprise Page 3. Qu est-ce que la PNL? Page 4. Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7
Sommaire L Entreprise Page 3 Qu est-ce que la PNL? Page 4 Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7 Préparation mentale pour sportif Page 8 Arrêter de fumer Page 11 Mincir par l hypnose Page 12 Traitement
Plus en détailtroubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.
Introduction Les troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs concernent tous les intervenants de l entreprise : dangerosité du salarié pour lui-même et pour autrui, risque de désorganisation de l activité
Plus en détailTROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC)
TROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC) Comprendre, prévenir et prendre en charge la clinique du mouvement et de l agir de l enfant Pierre Delion 1. Actualité Les enfants sont préoccupants sur ce point
Plus en détailLa prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral Vivre avec un accident vasculaire cérébral Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre
Plus en détailRapport sur les maladies mentales au Canada
Rapport sur les maladies mentales au Canada + La société pour les + Association des + Association des + Instituts de troubles de l'humeur du Canada directeurs de départements de psychiatrie du Canada +
Plus en détailL infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.
Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un
Plus en détailDOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers)
DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) Chère Consœur, Cher Confrère, Ces renseignements médicaux
Plus en détailDépression. comment optimiser la prise en charge?
Dépression comment optimiser la prise en charge? Différentes phases évolutives d un EDM RÉMISSION GUÉRISON Humeur Symptômes résiduels RÉPONSE Antidépresseur RECHUTES RÉCIDIVES EDM Traitement d attaque
Plus en détailLa contention physique au service des urgences : indications et principes de mise en œuvre
Chapitre 112 La contention physique au service des urgences : indications et principes de mise en œuvre T. CHARPEAUD, P. EYMERE, E. GOUTAIN, M. GARNIER, C. TIXERONT, J. GENESTE, J. SCHMIDT, G. BROUSSE
Plus en détailPROJET VIVRE, HABITER ET TRAVAILLER DANS LYON ET LE GRAND LYON
PROJET VIVRE, HABITER ET TRAVAILLER DANS LYON ET LE GRAND LYON Pourquoi une structure innovante pour jeunes adultes autistes dits «évolués»? L association Sésame-Autisme Rhône-Alpes souhaite offrir aux
Plus en détailINSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»
INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque
Plus en détailMaternité et activités sportives
Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations
Plus en détailLes médicaments psychotropes Informations pour un usage éclairé des psychotropes
Les médicaments psychotropes Informations pour un usage éclairé des psychotropes ANDREAS KNUF et MARGRET OSTERFELD Une publication de Pro Mente Sana L association romande Pro Mente Sana est une association
Plus en détailINFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT
INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Plus en détailAméliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : propositions de l Assurance Maladie pour 2014
Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : propositions de l Assurance Maladie pour 2014 RAPPORT AU MINISTRE CHARGÉ DE LA SÉCURITÉ SOCIALE ET AU PARLEMENT SUR L ÉVOLUTION DES
Plus en détailPSYCHOSOMATIQUE, RELAXATION, PSYCHOTHERAPIES A MEDIATION CORPORELLE
UNIVERSITE MONTPELLIER 1 DIPLOME UNIVERSITAIRE PSYCHOSOMATIQUE, RELAXATION, PSYCHOTHERAPIES A MEDIATION CORPORELLE Option A: Psychosomatique, thérapies de relaxation. Option B: Psychosomatique et psychothérapies
Plus en détailIMAGES ET REALITES DE LA SANTE MENTALE EN POITOU-CHARENTES
Association Régionale Poitou-Charentes pour l Information Médicale et l Epidémiologie en Psychiatrie (ARPCIMEP) Observatoire Régional de la Santé de Poitou-Charentes (ORSPEC) IMAGES ET REALITES DE LA SANTE
Plus en détailDémence et fin de vie chez la personne âgée
Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit
Plus en détailColette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE
Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE La mise au point préopératoire par un anesthésiste permet de mieux planifier l organisation de la salle d opération, d éviter
Plus en détailLa prise en charge de votre insuffisance cardiaque
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant
Plus en détailEVALUATION DE L ATTENTION CHEZ L ADULTE BIPOLAIRE
Faculté de médecine Toulouse Rangueil Institut de Formation en Psychomotricité EVALUATION DE L ATTENTION CHEZ L ADULTE BIPOLAIRE Mémoire en vue de l obtention du Diplôme d Etat de Psychomotricité Fanny
Plus en détailLes antidépresseurs The antidepressants
RAPPORT Les antidépresseurs The antidepressants MOTS-CLES : Antidépresseurs ; Dépression ; Suicide ; Neurodéveloppement KEY-WORDS : Antidepressants ; Depression ; Suicide ; Neurodevelopment Nom des rapporteurs
Plus en détailLa prise en charge de votre épilepsie
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide
Plus en détailLa migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)
La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire
Plus en détail