Les entreprises en Bretagne

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1 Les entreprises en Bretagne Tendances régionales Contexte conjoncturel Indicateur du Climat des Affaires Un indicateur du climat des affaires permet une lecture rapide et simplifiée de la situation conjoncturelle. Il résume par une variable synthétique l évolution des soldes d opinion qui présentent des évolutions similaires dans le temps. En hausse, il traduit une amélioration du climat conjoncturel ; en baisse, sa dégradation. 100 = moyenne de longue période Services marchands ICA Bretagne ICA France ICA Bretagne ICA France Contexte National Après une année 2015 marquée par une reprise graduelle de l activité, le climat des affaires s est encore très légèrement redressé en L exercice a cependant été marqué par un trou d air durant le second trimestre, impacté par des mouvements sociaux : le PIB a reculé de 0,1 %, avant de rebondir ensuite progressivement. L indicateur du climat des affaires dans l industrie se situait ainsi à 102 en décembre, soit son niveau le plus élevé depuis mai La situation s est aussi nettement améliorée dans le secteur du bâtiment. La reprise plus franche de l activité en zone euro a globalement bénéficié à l économie française, mais cette dernière a aussi pâti des difficultés persistantes de certains grands pays émergents. Le «BREXIT» n a pour le moment pas eu un impact significatif sur l économie française. En 2016, le PIB devrait progresser d 1,1 %, soit un rythme comparable à celui de 2015 (1,2 %) mais en progrès par rapport à 2014 (0,7 %). Les ménages ont poursuivi leurs dépenses de consommation (+1,8 % en 2016 après +1,5 % en 2015 et +0,7 % en 2014) et ont repris leurs investissements (+1,5 % après -0,8 % et -3,5 %), notamment dans l immobilier. Cette amélioration a aussi été portée par la reprise confirmée de l investissement des entreprises (+4,3 % après +2,7 % et +1,4 %) toujours soutenu par l allégement de leurs charges. La contribution au PIB de la demande intérieure est de 1,9 point en 2016 après 1,3 en Le taux de chômage est en très léger repli (à 10 % de la population active). Les prix à la consommation se sont raffermis (+0,8 % en glissement annuel). Dans ce contexte, la BCE a adapté son programme de mesures d assouplissement quantitatif, qui a permis de faire reculer les risques déflationnistes et de soutenir l activité économique (impact de +0,3 % sur le PIB). L accès des entreprises au crédit bancaire est resté dans l ensemble très aisé, à des niveaux de taux d intérêts historiquement très bas. Le solde des transactions courantes s est par contre dégradé, sous l effet d un ralentissement de la demande mondiale mais aussi de pertes de parts de marchés. Le rythme des importations ralentit également (+2,8 % après +6,4 %) mais moins nettement que pour les exportations (+0,6 % après +6,0 %). Tous les graphiques de ce document sont réalisés à partir des données collectées par la Banque de France. Reproduction autorisée en citant la source.

2 Synthèse En 2016, l industrie n a pas poursuivi l amélioration enregistrée l année précédente en affichant, seulement, une stagnation de son chiffre d affaires global, en retrait sur les prévisions formulées l an passé par les chefs d entreprise. En revanche, les services marchands ont connu une nouvelle augmentation, plus forte que prévue, de leur activité, Enfin, le secteur de la construction a, comme cela était anticipé, enrayé le cycle baissier qui prévalait depuis de nombreux exercices, avec un niveau de production qui s est stabilisé, tout en restant bas. Sur l ensemble de la région, les effectifs ont été légèrement tirés à la hausse par les services marchands, seul grand secteur ayant marqué des avancées en termes d emplois. Enfin, témoignage d une trajectoire globalement positive, quel que soit le secteur, les dépenses d investissement se sont développées. Pour 2017, les chefs d entreprise prévoient une franche accélération du chiffre d affaire de l industrie et, dans une moindre mesure, des services marchands. La trajectoire positive de la construction se poursuivrait et accélèrerait. S agissant des effectifs, une évolution plus nuancée est évoquée : hausse mesurée dans l industrie, nouvelle progression significative dans les services marchands et maintien dans la construction. Secteur au poids prépondérant en la matière, l industrie verrait ses investissements s intensifier alors qu une petite contraction interviendrait partout ailleurs ,5% -0,3% -0,1% 1,5% 4,5% 25,9% CA total Effectifs Investissements En 2016, la très légère baisse du chiffre d affaires total de l industrie est principalement imputable au repli sensible de l activité intervenu dans le secteur de la fabrication de «matériels de transport». Cette contraction a toutefois pu être contenue grâce aux résultats des autres grands secteurs industriels qui ont marqué quelques progrès ou, pour l un d entre eux, qui a préservé son niveau de La variation des effectifs industriels s est avérée marginale. Comparé à l an dernier, les investissements ont marqué des progrès. En 2017, l industrie pourrait connaître une croissance assez soutenue de son chiffre d affaires, laquelle induirait une évolution positive du nombre des emplois salariés. Une nouvelle fois, les prévisions font état d une hausse significative des investissements. Services Marchands 2 15% 1 5% -5% -1-15% 15,9% 4,1% 3,8% 2,8% 3,7% -4,5% CA total Effectifs Investissements En 2016, le chiffre d affaires des «services marchands» a progressé assez largement au-delà des prévisions formulées l an dernier. Les effectifs ont continué de croître comme en 2015 et un redressement significatif des investissements est intervenu. En 2017, la croissance de l activité ralentirait très peu et les effectifs continueraient de se renforcer. Construction 1 5% -5% -1 8,1% 2,9% 0, -0,3% -5,9% Production Effectifs Investissements Dans le secteur de la «construction», l évolution de la production totale a été parfaitement conforme à ce qui était prévu (+ 0,). Cette stabilisation de l activité a permis d enrayer la baisse des effectifs qui prévalait, sans discontinuer, depuis Évoluant en sens inverse des prévisions émises l an dernier, les dépenses d investissement sont reparties à la hausse. Pour 2017, les perspectives sont raisonnablement favorables avec une production qui gagnerait en consistance et des effectifs qui seraient maintenus. En revanche, les investissements pourraient reculer. Banque de France Les entreprises en Bretagne Page 2 sur 11

3 CHIFFRE D AFFAIRES Évolution du chiffre d affaires en % - -0,5% -1, -1, 1,1% -0,3% 7,5% Infirmant les prévisions favorables émises l an dernier à pareille époque par les industriels, le chiffre d affaires 2016 de l industrie s est inscrit en très léger retrait. Comme l an dernier, ce sont les plus petites entreprises qui ont enregistré la hausse de chiffre d affaires la plus importante. À l inverse, ceux des entreprises de plus de 500 salariés se sont repliés. Pour 2017, les chefs d entreprise prévoient une progression très significative du chiffre d affaires global de l industrie Prévisions Évolution du chiffre d affaires par secteurs en % -1 3, 1,1% -0, -8,1% Des progrès non négligeables ont été réalisés au sein des «équipements électriques», ce secteur bénéficiant notamment de l amélioration sensible intervenue au sein de la division «produits informatiques, électroniques, optiques». Dans le secteur des «autres produits industriels», le chiffre d affaires n a marqué que des progrès limités. La tendance baissière s est amplifiée dans les «matériels de transport», l amélioration relevée dans la «construction navale» n ayant pas compensé le recul de l «industrie automobile». Une quasi-stabilité a été observée pour les «industries alimentaires», avec un recul dans l industrie des viandes, des produits laitiers et des aliments pour animaux, A l inverse, on note le bon comportement de la fabrication «d autres produits alimentaires» et de «produits de boulangerie-pâtisserie, pâtes». Prévisions d évolution du chiffre d affaires 2017 par secteurs , 37,0 % 6,5% 4,3% En 2017, le chiffre d affaires total de l industrie repartirait à la hausse de manière significative et cette amélioration de l activité concernerait, à des degrés divers, tous les secteurs. Les avancées les plus significatives seraient enregistrées dans les «matériels de transport» du fait de meilleures perspectives annoncées au sein de l «industrie automobile» en À un degré moindre, les «équipements électriques» et les «autres produits industriels» bénéficieraient, par voie de ricochet, de cet environnement plus porteur via leurs équipementiers respectifs. -1 Banque de France Les entreprises en Bretagne Page 3 sur 11

4 EXPORTATIONS Évolution d ensemble des exportations en % 3,1% 1,7% 2, 2, 0, 6,9% En décalage avec les prévisions plutôt optimistes formulées début 2016 par industriels, le chiffre d affaires global à l exportation a pratiquement stagné. Au cours de l année sous revue, force est de constater que les positions à l international des grands secteurs industriels ont évolué de façon hétérogène. En 2017, les exportations se développeraient à un rythme sensiblement plus soutenu Prévisions Évolution du chiffre d affaires à l exportation par secteurs en % -5% -1 2,7% -6, -5, 2, C est au sein des «industries alimentaires» que la meilleure performance a été enregistrée. Cette progression résulte surtout des contributions positives des secteurs de la fabrication de «produits laitiers» et de «boulangerie-pâtisserie, pâtes», lesquelles ont compensé le retrait intervenu dans la «transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande». Les «autres produits industriels» ont enregistré un taux de croissance très proche. A l inverse, dans les «équipements électriques», le chiffre d affaires à l international s est effrité en dépit de la bonne orientation de la branche «fabrication d autres machines d usage spécifique». Enfin, sous l effet d une réduction des débouchés étrangers dans la «construction navale», le chiffre d affaires à l exportation s est également replié dans les «matériels de transport». Prévisions d évolution du chiffre d affaires à l exportation par secteurs en ,8% 15% 1 5% 5,3% 6, 7, En 2017, tous les secteurs connaîtraient un développement significatif de leur chiffre d affaires à l export. Le secteur des «matériels de transport» et, dans une moindre mesure, celui des «équipements électriques» verraient leurs positions à l international se redresser. Le rythme de développement des performances à l international s intensifierait dans les «autres produits industriels», tout comme pour les «industries alimentaires». Banque de France Les entreprises en Bretagne Page 4 sur 11

5 EFFECTIFS Évolution des effectifs en % -1% - -1,3% -1, -1,1% 0, -0,1% 1,5% Prévisions Alors que les perspectives apparaissaient négatives pour l année, 2016 a été caractérisée par une stabilité des effectifs. Une nouvelle fois, le dynamisme s est avéré inversement proportionnel à la taille puisque ce sont celles employant moins de 50 salariés qui ont le plus renforcé leurs effectifs (+ 0,7%). Le niveau des emplois intérimaires n a pas véritablement évolué. Pour 2017, les industriels font preuve d un certain optimisme dans leurs prévisions en anticipant une accélération des recrutements ; cette tendance favorable s accompagnerait d une baisse des emplois intérimaires au profit de contrats à durée indéterminée ou déterminée. Évolution des effectifs par secteurs en % -1% - 0,3% -1,7% 0,8% -0,3% Dans les «équipements électriques», les effectifs se sont encore étoffés mais dans des proportions légèrement moindres qu en Un très léger renforcement a aussi été constaté au sein des «industries alimentaires». Dans le même temps, le niveau des effectifs de la fabrication d «autres produits industriels» s est un peu comprimé. Enfin, le secteur des «matériels de transport» a connu une nouvelle diminution, à un rythme inchangé et donc toujours bien tangible. Prévisions d évolution des effectifs par secteurs en % - 11,1% 0,5% 0,7% -0,3% Pour 2017, les industriels apparaissent plus optimistes puisqu ils émettent l hypothèse d une progression des effectifs. Ces derniers, s étofferaient dans la majorité des grands secteurs de l industrie mais de manière beaucoup plus prononcée dans «les matériels de transport». Seul le secteur des «équipements électriques» ferait exception en enregistrant une baisse d ampleur toutefois ténue. Banque de France Les entreprises en Bretagne Page 5 sur 11

6 INVESTISSEMENTS Évolution des investissements en ,9% 1,7% 0,9% -12, 4,5% 25,9% Prévisions En 2016, les dépenses d investissement ont progressé mais à un rythme moindre que ne le laissaient supposer les prévisions particulièrement optimistes formulées l an passé (+ 4,5 % au lieu des + 29, escomptés). Proportionnellement, ce sont les plus petites entreprises qui ont le plus investi. A l inverse, la tranche de celles employant plus de 500 salariés est la seule qui a connu une réduction des efforts d investissement. En 2017, le rebond des investissements serait marqué. Cependant, à l instar des dernières années, les projets d extension des capacités de production demeureraient peu nombreux. Évolution des investissements par secteurs en , La hausse des investissements notée au sein de l industrie provient essentiellement de la contribution du secteur des «équipements électriques» , 6, Sans atteindre le même niveau de progression, le reste de l industrie a aussi marqué des avancées. Dans les industries alimentaires, l augmentation des dépenses d investissement a été d ampleur limitée , Enfin, le secteur des «matériels de transport» est le seul à avoir reculé dans ce domaine. Prévisions d évolution des investissements par secteurs en , 0,7% 1,3% -6,3% En 2017, les investissements repartiraient globalement à la hausse mais avec des contributions très divergentes d un grand secteur à l autre. C est ainsi que, tirés par un très gros investissement destiné à financer un nouvel outil de production, globalement, ils se redresseraient fortement au sein des «industries alimentaires». Dans les «équipements électriques», les avancées seraient modiques. Après le redémarrage intervenu en 2016, les investissements se contracteraient, de nouveau, dans le reste de l industrie. Banque de France Les entreprises en Bretagne Page 6 sur 11

7 RENTABILITÉ Évolution de la rentabilité d exploitation en 2016 (en soldes d opinion bruts pondérés par les effectifs ACOSS - URSSAF 2015) ,3% 18, 35, 44,5% 88,5% 53, 39, 25,8% 32, 4,7% 6,8% 28, Ensemble s Mat. Equip. de l'industrie Alim. Transp. Elect. Diminution Stabilité Augmentation 47, 33,1% 19,7% Autres prod. Ind. Dans l ensemble, les industriels interrogés estiment que leur rentabilité d exploitation se serait plutôt améliorée. En 2016, l impact du CICE a contribué à soutenir favorablement les résultats nets des entreprises. Des divergences importantes existent cependant entre secteurs. C est ainsi que l appréciation de l évolution des marges est la plus positive dans les «matériels de transport» ; elle l est aussi dans les «autres produits industriels» mais de façon moins nette. Dans les «équipements électriques», une grande majorité des entreprises interrogées a mis en avant une stabilité en la matière. A l inverse, les opinions émises par les chefs d entreprise dans ce domaine apparaissent plutôt négatives dans les «industries alimentaires». Prévisions d évolution de la rentabilité d exploitation en 2017 (en soldes d opinion bruts pondérés par les effectifs ACOSS - URSSAF 2015) 52, 36, 10,8% Diminution Stabilité Augmentation Le niveau moyen de la rentabilité d exploitation s améliorerait encore en raison de plans de charges toujours plus fournis. Seule 1 entreprise sur 10 envisagerait un recul et comme en 2016, le CICE continuerait d impacter positivement les résultats nets. Les principaux bénéficiaires seraient les «matériels de transports», devançant les «autres produits industriels». Après l érosion intervenue en 2016, une majorité d entreprises des «industries alimentaires» estime que la rentabilité d exploitation devrait se maintenir. Dans les «équipements électriques», c est aussi la stabilité qui, dans l ensemble, devrait encore prévaloir. Banque de France Les entreprises en Bretagne Page 7 sur 11

8 Services Marchands Transports Évolution du chiffre d affaires, des effectifs et des investissements 2 1 1,3% 2, 1,5% 1,1% 12, -1,5% Alors que les professionnels du secteur anticipaient un repli des chiffres d affaires en 2016 lors de la précédente enquête, l exercice a vu une progression modérée de cet indicateur, sachant toutefois qu il a pu être impacté par la tendance haussière du cours du gas-oil. Les effectifs ont de nouveau progressé à un rythme comparable à l an passé, en partie par le recours aux intérimaires. Ce contexte positif a permis une certaine détente des conditions de rentabilité ainsi qu une nouvelle progression des investissements, toutefois moindre qu en CA total Effectifs Investissements Les chefs d entreprise anticipent pour 2017 une croissance d activité comparable à celle de l exercice 2016, malgré un repli des prestations à l export. Cette tendance devrait permettre un nouveau renforcement des effectifs globaux et une consolidation des résultats d exploitation. En revanche, les politiques d investissements devraient faire preuve de moins de dynamisme. Activités informatiques Évolution du chiffre d affaires et des effectifs 15% 1 5% 7,1% 7,7% 6, 8,5% Bien qu en repli sur 2015, le taux de croissance de l activité dans le secteur de l informatique est resté significatif et comparable aux prévisions faites lors de la précédente enquête. Cet environnement dynamique a entrainé une nouvelle progression des effectifs globaux, les entreprises éprouvant parfois quelques difficultés à compléter leurs équipes, et un nouveau renforcement des marges. Après une baisse en 2015, le secteur a connu durant l exercice une hausse sensible des investissements. -5% CA total Effectifs Les perspectives restent très favorables pour 2017, les dirigeants anticipant le maintien du taux de croissance de l activité conjugué à une accélération de la progression des effectifs. Dans cet environnement positif, les entreprises devraient voir leur rentabilité de nouveau progresser. Banque de France Les entreprises en Bretagne Page 8 sur 11

9 Services Marchands Ingénierie, études techniques Évolution du chiffre d affaires et des effectifs 8% 6,8% 2,9% 1,9% 1,9% - CA total Effectifs Après un exercice 2015 en repli, 2016 a vu l activité progresser significativement à un rythme supérieur aux anticipations faites lors de la précédente enquête, en partie par la réussite des entreprises sur les marchés extérieurs. Dans ces conditions les effectifs globaux se sont redressés. Toutefois, les rentabilités se sont de nouveau érodées. Les anticipations pour 2017 font état d une nouvelle progression des prestations, à un rythme toutefois plus faible qu en Ce dynamisme moins marqué ne pèserait pas sur les recrutements, les effectifs globaux devant augmenter plus rapidement que lors du dernier exercice, mais la rentabilité d exploitation devrait poursuivre son érosion. Activités de nettoyage Évolution du chiffre d affaires et des effectifs 5,3% 4,8% 2,5% 4,3% En avance, tant sur l an passé que sur les anticipations faites lors de la précédente enquête, l activité du secteur du nettoyage s est maintenue sur une tendance favorable. Le secteur a de nouveau renforcé ses effectifs, notamment par des contrats d intérim. Les perspectives pour 2017 restent largement positives, quoique le taux de progression d activité serait en léger repli. Les effectifs poursuivraient leur progression à un rythme rapide.. - CA total Effectifs Banque de France Les entreprises en Bretagne Page 9 sur 11

10 Construction Évolution de la production dans la CONSTRUCTION - 0, 2,9% -0,5% 3, 2,8% 0, Construction Bâtiment Travaux publics Après plusieurs années de repli, la production totale dans la construction s est très légèrement redressée en 2016, la progression étant globalement conforme aux prévisions établies l an passé par les chefs d entreprise. Toutefois, comme les années précédentes, le gros œuvre a connu une tendance plus défavorable que le second œuvre. Les entreprises du secteur ont de nouveau évolué dans un environnement fortement concurrentiel, les pressions sur les prix des devis pénalisant une nouvelle fois les rentabilités d exploitation, en particulier dans le secteur des travaux publics. Le renforcement prévu des carnets de commandes dans l ensemble des secteurs amène les chefs d entreprise à anticiper, en particulier dans le bâtiment, une accélération significative de l activité en 2017 contrastant avec les difficultés connues depuis Ce redressement devrait alléger les contraintes pesant sur la rentabilité des entreprises. Évolution des effectifs dans la CONSTRUCTION 3% 1% -1% - 3, 0, 0, -0,3% -1, -0,7% Construction Bâtiment Travaux publics Bien que la production ait cessé de se contracter, les effectifs globaux ont continué à légèrement décroître malgré la progression des intérimaires, signe d une confiance encore limitée en 2016 de la part des chefs d entreprise. La reprise espérée en 2017 ne devrait pas immédiatement générer de renforcement significatif des équipes malgré des embauches prévues dans le gros œuvre. Évolution des investissements dans la CONSTRUCTION ,7% 8,1% 5, -5,9% -7, -22,8% Construction Bâtiment Travaux publics Après le repli de l an passé, les investissements ont progressé en 2016, surtout dans les entreprises de travaux publics. Cette accélération ne devrait pas perdurer l an prochain. Banque de France Les entreprises en Bretagne Page 10 sur 11

11 Méthodologie Les unités de la Banque de France en Bretagne effectuent chaque année, à partir de la mi-décembre et en janvier de l année qui suit, une enquête auprès des entreprises industrielles, du bâtiment et des travaux publics et de certains secteurs des services marchands aux entreprises. Cette étude, au travers de l'évolution de leur chiffre d'affaires, de leurs exportations, de leurs effectifs, de leur rentabilité et de leur politique d'investissement, permet de dresser un premier bilan de l'exercice passé sans attendre l'arrêté des comptes et de tracer les perspectives pour l'année en cours. Collectées dès le début de l année, les données recueillies comportent naturellement une part d estimation : elles doivent donc être interprétées avec prudence, particulièrement en ce qui concerne les projets d investissement. L échantillon d entreprises ou d établissements secondaires est constitué sur la base des seuils minimums de recensement suivants : industrie : 40 salariés, construction : 10 salariés, transports : 20 salariés, activités de nettoyage : 20 salariés, activités informatiques et ingénierie, analyses techniques : pas de seuil. Les résultats de cette enquête sont exprimés en données redressées par les effectifs «ACOSS-URSSAF» 2015 pour prendre en compte à chaque niveau d agrégation le poids réel de chaque secteur économique entreprises ou établissements secondaires ont répondu cette année à notre enquête, représentant salariés. Comparée aux chiffres 2015 fournis par «ACOSS-URSSAF», la représentativité globale de cet échantillon, plus de 50 % des effectifs salariés de la région pour l ensemble des secteurs considérés (Cf. tableau ci-dessous), apparaît suffisante pour mettre en évidence les principales tendances qui ont caractérisé l évolution de l économie régionale en Représentativité INTITULÉS NA 2008 SECTEURS TERMINOLOGIE utilisée dans l étude Effectifs salariés estimés au (ACOSS-URSSAF) Effectifs concernés par l'enquête Taux de couverture estimé (en pourcentage) INDUSTRIE ,8 - Fabrication de denrées alimentaires et de boissons - Fabrication d équipements électriques, électroniques, informatiques et autres machines - Fabrication de matériels de transport - Fabrication d autres Produits industriels - - Équipements électriques - Matériels de Transport ,8 58,3 63,9 48,0 CONSTRUCTION - Bâtiment et travaux publics ,2 SERVICES MARCHANDS ,4 - Transports et entreposage - Information et communication - Activités juridiques, comptables, de gestion, d architecture, d ingénierie, de contrôle et d analyses techniques - Activités de services administratifs et de soutien - Transports - Activités informatiques - Ingénierie, études techniques - Activités de nettoyage ,5 32,5 35,5 55,0 ENSEMBLE ,9 Retrouvez LA CONJONCTURE EN RÉGION, TENDANCES RÉGIONALES sur le site Internet de la Banque de France - Rubrique "Statistiques" Si vous souhaitez être averti de la mise en ligne mensuelle de notre publication par l'envoi d'un message électronique, nous vous remercions de nous envoyer un courriel à l'adresse suivante : 0682-EMC-UT@banque-france.fr en précisant votre nom, la dénomination et l'adresse de votre entreprise. «Aucune représentation ou reproduction, même partielle, autre que celles prévues à l article L et 3 a du Code de la propriété intellectuelle ne peut être faite de la présente publication sans l autorisation expresse de la Banque de France ou, le cas échéant, sans le respect des modalités prévues à l article L dudit code.» Copyright - Banque de France Tous droits réservés - ISSN Banque de France Les entreprises en Bretagne Page 11 sur 11

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