L EYJAFJÖLL. Radiographie d un volcan qui a du panache. Géologie. 70] Géologie Pour la Science - n Juin Michel Detay

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L EYJAFJÖLL. Radiographie d un volcan qui a du panache. Géologie. 70] Géologie Pour la Science - n Juin Michel Detay"

Transcription

1 pls_392_p000000_eyjafjoll.xp_jjp_0505 7/05/10 12:25 Page 70 Terre (Géologie) Géologie L EYJAFJÖLL Radiographie d un volcan qui a du panache Michel Detay L éruption du volcan islandais Eyjafjöll a provoqué une paralysie aérienne sans précédent depuis les attentats du 11 septembre Mais d autres éruptions bien plus puissantes sont à craindre. L ESSENTIEL Un gigantesque nuage de cendres produit par le vocan islandais Eyjafjöll a paralysé le trafic aérien européen durant une semaine en avril C est le contact de la lave et du glacier surmontant le volcan qui a produit ce nuage. Ce type d éruption cause des inondations catastrophiques. Un tel scénario pourrait se reproduire au sommet du Katla, le volcan voisin. D autres volcans liés au même système tectonique risquent de se réveiller. L e 20 mars 2010, l Eyjafjöll s est réveillé peu avant minuit, après 187 ans de sommeil. Ce volcan du Sud de l Islande, à quelque 130 kilomètres de Reykjavik, est couvert par l Eyjafjallajökull, le «glacier des montagnes des îles» (Eyja : îles; fjalla ou fjöll : montagnes; jökull : glacier), nommé ainsi, car il domine les îles Vestmann, situées à une trentaine de kilomètres au Sud-Ouest. Après une première phase éruptive dite effusive, caractérisée par une dizaine de fontaines de lave de style hawaïen d une centaine de mètres de hauteur, le volcan est entré le 14 avril dans une seconde phase, explosive. En effet, le contact de la glace et de la lave à plus de degrés a provoqué des explosions et l émission d immenses volutes de vapeur d eau, de gaz et de matériaux magmatiques, jusqu à plusieurs kilomètres d altitude. Poussé par le vent, l énorme panache a gagné l Europe. Or, très riches en silice, certaines particules volcaniques ont un effet abrasif. Elles érodent le fuselage, les ailes et les pare-brise des avions, peuvent fondre dans la chambre de combustion des réacteurs et s y déposer sous la forme d une pâte siliceuse. Cette pâte vitrifiée bouche alors la sortie d air sur les ailettes. Un système de sécurité, destiné à éviter une trop forte pression dans le compresseur, fait caler le moteur. L avion est alors en panne de réacteurs. Ainsi, en 1991, six des 16 avions commerciaux entrés en contact avec le nuage de cendres du Pinatubo, aux Philippines, ont eu leurs moteurs endommagés, dont plusieurs Boeing 747 transportant des centaines de passagers. En connaissance de cause, et par prudence, plusieurs pays européens ont interdit toute circulation aérienne. Le 19 avril 2010, on dénombrait vols annulés et plus de six millions de voyageurs bloqués partout dans le monde. Début mai, le nuage interrompait encore quelques centaines de vols dans le Nord de l Europe. Est-ce la fin de l histoire? Peut-être pas, car ce n est sans doute que le premier épisode d une longue série, du moins à une échelle de temps de quelques décennies. Le Katla, un volcan dix fois plus important, 1. LE 14 AVRIL 2010, un magma riche en silice entre en contact avec la glace de l Eyjafjallajökull et transforme l éruption effusive initiale en éruption explosive. Un panache de vapeur d eau (blanche), de gaz et de cendres volcaniques (noires) a atteint 11 kilomètres d altitude, avant de se propager. 70] Géologie Pour la Science - n Juin 2010

2 T. Boeckel pls_392_p000000_eyjafjoll.xp_jjp_0505 7/05/10 12:25 Page 71

3 pls_392_p000000_eyjafjoll.xp_jjp_0505 7/05/10 12:25 Page 72 M. Detay 2. LE 27 MARS 2010 VERS 21 HEURES, l Eyjafjöll poursuivait la phase effusive de son éruption, caractérisée par la projection de lave en hauteur (au centre) et de petites coulées (au premier plan). Un cône volcanique s est formé ainsi au col de Fimmvördu, dans une zone située à l Est de la caldeira et non recouverte par le glacier. Reykjavík Eyjafjöll Dorsale de Reykjanes L AUTEUR Michel DETAY, géologue, préside Schematics Ltd. Hong Kong. Dorsale de Kolbeinsey est situé à une vingtaine de kilomètres à l Est de l Eyjafjöll. Il est aussi surmonté d un glacier, et le contact du magma et de la glace déclencherait une éruption explosive qui émettrait un énorme nuage de cendres. En outre, elle provoquerait une débâcle glaciaire, c est-à-dire un gigantesque déferlement d eau, de glace et de boue. Après avoir décrit la nature de l éruption de l Eyjafjöll, nous examinerons ses conséquences et les arguments qui font redouter un futur scénario catastrophe. Le feu sous la glace Le 27 mars, après plusieurs heures de conduite sur le glacier, je suis arrivé, avec mon confrère islandais Björn Hróarsson, en surplomb du site, à mètres d altitude, par 28 C. Une pluie de scories avait déjà transformé la surface neigeuse du glacier en un désert de cendres noires. Malgré nos casques, nos lunettes et des masques à gaz, les gaz éruptifs rendaient insupportable tout séjour de plus de quelques minutes près du cratère. L arrivée de coulées de lave sur la glace (voir la figure 3) produisait de gigantesques panaches blancs de vapeur d eau. Le30 mars, lorsque nous sommes revenus, l intensité de l éruption n avait pas baissé et conservait ce caractère non explosif. L Eyjafjöll, qui culmine à mètres environ, est un strato-volcan : il consiste en un empilement de strates de laves, de cendres et d autres matériaux pyroclastiques. L Eyjafjallajökull, la calotte glaciaire qui le surmonte, couvre 78 kilomètres carrés pour environ 200 mètres d épaisseur. Le volcan est formé d une caldeira de 2 500mètres de large, vaste dépression que l on observe au sommet de certains édifices volcaniques. Les volcanologues islandais considèrent l Eyjafjöll comme l un des volcans les moins actifs et les moins dangereux de l île. Il est entré en éruption à trois reprises au cours des temps historiques. La première fois en l an 550 ; la deuxième éruption, en 1612, a éjecté un kilomètre cube de matériaux. La troisième, de 1821 à 1823, était une éruption fissurale sous-glaciaire qui a déclenché une inondation, ou débâcle glaciaire, de quatre kilomètres cubes ce phénomène est nommé jökulhlaup («course de glacier») en Islande. Les deux dernières éruptions ont été suivies d une éruption du volcan voisin, le Katla, qui est surmonté du glacier Mýrdalsjökull («le glacier du marais»). L Eyjafjöll se manifestait depuis 16 ans par une multitude de séismes, dont plusieurs milliers au cours des semaines précédant l éruption. Ainsi, entre le 3 et le 5 mars, on a enregistré plus de séismes, dont quelques-uns avaient une magnitude supérieure à 3 sur l échelle de Richter. L épicentre de ces derniers se situait entre 7et10 kilomètres sous le volcan. À qui sait lire les sismographes et autres balises GPS (qui repèrent les déplacements de terrain), ils racontaient que la chambre magmatique se remplissait. Cette poche est située quelques kilomètres sous le cratère ; le magma s y accumule, monte en pression et y mature avant, éventuellement, de remonter en surface. Cette montée en pression s est d abord traduite par une dizaine de «fontaines de lave» de style hawaïen, qui projettent la lave en hauteur. La lave se déversait à l Est du cratère hors d une fissure fendant sur 500 mètres de long la bande de terre séparant le Mýrdalsjökull et l Eyjafjallajökull, au niveau du col du Fimmvördu, à environ mètres d altitude. Le 14 avril, a commencé la deuxième phase de l éruption, plus violente. La fissure s est brusquement allongée jusqu à mesurer deux à trois kilomètres de long. Elle a alors rejoint les cratères historiques de l Eyjafjöll. Ce faisant, elle a traversé des zones sous-glaciaires, ce qui a fait entrer le volcan dans une phase explosive. Le caractère explosif d un volcan peut être lié au dégazage du magma. Quand, 72] Géologie Pour la Science - n Juin 2010

4 pls_392_p000000_eyjafjoll.xp_jjp_0505 7/05/10 12:25 Page 73 en régime effusif, la remontée du magma est lente, le gaz s échappe lentement. Cependant, la pression du magma diminue lorsqu il s élève. Le mélange de magma et de gaz se dilate, ce qui accélère son ascension. Ainsi, d infimes variations dans la pression de la chambre magmatique entraînent de fortes variations de la vitesse, de la pression et de la teneur en gaz, jusqu à faire passer l éruption en régime explosif. Dans le cas de l Eyjafjöll, les explosions ont été déclenchées par la nature acide (riche en silice et plus visqueuse) du magma et par son contact avec de l eau ou de la glace. En effet, la sublimation de la glace le passage direct de l état solide à l état de vapeur d eau s accompagne d une augmentation du volume et de la pression du gaz produit, autrement dit d une explosion. Le 14 avril, après l agrandissement de la fissure initiale, c est donc l eau provenant de la fonte du glacier qui a fait entrer l Eyjafjöll dans sa phase explosive. Une telle éruption mêlant le feu et l eau est dite phréatomagmatique. C est alors que s est formé le nuage qui a bloqué le trafic aérien. Des téphras plus légers que l air À peine formé, ce nuage s est élevé jusqu à 11 kilomètres, c est-à-dire jusqu aux premières couches de la stratosphère. Il consistait en un aérosol composé de vapeur d eau, de divers gaz volcaniques et de fragments de roche solide, les téphras, ou pyroclastes, éjectés par le volcan. Dans toute éruption explosive, la taille de ces fragments varie de plusieurs mètres, dans le cas de certaines bombes volcaniques, à quelques micromètres pour les plus fines particules, les cendres. Ainsi, 72 heures après le début de la seconde phase éruptive, l Institut des sciences de la Terre islandais estimait que l Eyjafjöll avait déjà émis 150 kilomètres cubes de téphras. Non compactés, ces matériaux correspondraient à 70 à 80 kilomètres cubes de magma. La production moyenne de magma a atteint un débit 10 à 20 fois supérieur à celui de la première phase éruptive : 750 tonnes par seconde. À l Institut islandais des sciences de la Terre, des géologues ont analysé un échantillon de cendres. Près d un quart mesuraient moins de dix micromètres, tandis que la plupart variaient de 10 à 146 micromètres ; un autre quart comprenait des cendres de 146 à 294 micromètres. La finesse et donc la légèreté de ces cendres expliquent la hauteur atteinte par le nuage. En moyenne, il a évolué à proximité de l Islande à quelque mètres d altitude. Au bout d une semaine, dès qu a été consommé le «carburant» du volcanisme explosif, la glace surplombant la fissure éruptive, l éruption de l Eyjafjöll a cessé d être phréatomagmatique. Le volume de pyroclastes émis en a été considérablement réduit, même si l éruption se poursuivait. Quelles ont été finalement les conséquences de cet épisode volcanique? On se a b c M. Detay 3. LORS DE SA PREMIÈRE PHASE, l éruption de l Eyjafjöll était caractérisée par un style hawaïen, avec des fontaines de lave dont les jets atteignaient une centaine de mètres de hauteur (a, le 30 mars). Des panaches de vapeur apparaissaient lorsque la lave entrait en contact avec de l eau. Le glacier surmontant la plus grande partie du volcan (a, au premier plan) était couvert d une fine couche de projections pyroclastiques, ou téphras. Le 27 mars, la coulée de basalte, pauvre en silice et de faible viscosité, avance sur la glace (b). Le 30 mars, la coulée, plus visqueuse, et constituée de blocs de lave en partie refroidis, poursuit son avancée (c). Pour la Science - n Juin 2010 Géologie [73

5 pls_392_p000000_eyjafjoll.xp_jjp_0505 7/05/10 12:25 Page 74 NASA/GSFC/METI/ERSDAC/JAROS NASA/GSFC/JPL a b 4. APRÈS UN TRAITEMENT DANS L INFRAROUGE, le panache de cendres apparaît en rouge sur cette photographie (a) réalisée le 15 avril par le satellite Terra de la NASA. Il est accompagné d un nuage de glace (en bleu). Un autre instrument montre, le 19 avril, deux zones d éjection de la lave (b, points rouges) : la bouche éruptive responsable du panache de cendres (à gauche) ; et la première zone éruptive ouverte le 20 mars (au centre). Le glacier Mýrdalsjökull, qui recouvre le Katla, est visible à droite. souviendra longtemps de la mésaventure des millions de passagers bloqués par l interdiction des vols aériens, et des pertes de centaines de millions d euros des compagnies aériennes et des pouvoirs publics. Toutefois, l éruption a eu aussi des conséquences pour la population islandaise. De l eau, de la boue et des cendres Dès le début de l éruption de l Eyjafjöll, les autorités locales, prudentes, avaient fait évacuer 600 personnes : plusieurs jökulhlaups les débâcles glaciaires déjà évoquées à propos de l éruption de 1821 se sont produits, notamment le 14 avril avec des débits de à mètres cubes par seconde. Ces vagues d eau et de boue peuvent être catastrophiques (voir l encadré page 76). Outre les pertes d exploitation pour les agriculteurs, de nombreuses routes ont été coupées par les inondations. Par ailleurs, des composés chimiques adhèrent à la surface des téphras. Ils peuvent se révéler dangereux pour l homme et l environnement. En 1693, par exemple, le fluor contenu dans les téphras d un autre volcan en éruption, l Hekla, a L Islande est située au-dessus de la dorsale médioatlantique, qui sépare la plaque lithosphérique eurasienne et la plaque nord-américaine. Dans l axe de la dorsale, la remontée de laves basaltiques provenant du manteau terrestre crée un nouvelle croûte océanique, tandis que les deux plaques lithosphériques divergent d environ un centimètre par an (on parle d expansion océanique). Une chaîne volcanique sous-marine se forme alors, dont le relief peut atteindre 1500 mètres de hauteur par rapport au plancher océanique. L île a émergé il y a environ 20 millions d années parce qu un «point chaud», zone où le magma Eyjafjöll Intrusion de magma Conduits de lave Glacier Eyjafjallajökull Éruption au col de Fimmvördu UNE GÉOLOGIE AGITÉE Connexions possibles Glacier Mýrdalsjökull Katla Chambre magmatique Dôme de laves du Katla remonte depuis le manteau inférieur le long d un «panache mantellique», a produit dans l axe de la dorsale un colossal volume de laves qui s est accumulé au-dessus du relief sous-marin. Du fait du mouvement des plaques lithosphériques, ce point chaud, qui libérait du magma au niveau de la partie occidentale de l île il y a 20 millions d années, se situerait aujourd hui sous le glacier Vatnajökull, à l Est. Les études structurales, géophysiques et géochimiques ont montré que la dorsale médioatlantique sous-jacente (nommée dorsale de Reykjanes au Sud, dorsale de Kolbeinsey au Nord) se divise, sous le territoire islandais, en trois zones de rift (voir la figure ci-contre à droite) : au Sud, la zone volcanique occidentale (ZVO) et la zone volcanique orientale (ZVE), et au Nord la zone volcanique septentrionale (ZVS). Au Sud, les zones volcaniques orientale et occidentale sont reliées par une série de failles transformantes de direction Ouest-Est de 70 à 80 kilomètres de long, la zone sismique sud-islandaise (ZSSI). Là, surviennent régulièrement des séismes atteignant parfois une magnitude de 7 sur l échelle de Richter. L éruption de l Eyjafjöll a ainsi été précédée de milliers de petits séismes. Les résultats récents de l Institut des sciences de la Terre et du Centre volcanologique nordique (IES-NVC) permettent de proposer une reconstitution théorique de la récente éruption. La première phase de l éruption a émis un basalte à olivine caractéristique d une origine profonde (environ 25 kilomètres). Après un arrêt temporaire de la migration du magma vers six à dix kilomètres de profondeur, le magma a émergé le long d une fissure latérale du volcan, au col de Fimmvördu (voir la figure ci-contre). Après 24 jours d éruption continue à l embouchure de cette fissure, la seconde phase de l éruption était caractérisée par un magma acide, de 74] Géologie Pour la Science - n Juin 2010

6 pls_392_p000000_eyjafjoll.xp_jjp_0505 7/05/10 12:25 Page 75 causé une mortalité importante parmi les truites, les saumons et les animaux de ferme. Compte tenu de ce risque, les autorités ont recommandé aux personnes se rendant dans la zone de l éruption de porter un masque et des gants. Il ne semble pas que l eau de ruissellement ait été contaminée. Toutefois, la zone recouverte de cendres est l un des greniers de l Islande, et aussi une région de patûre des moutons, chevaux islandais et des bovins ; la région fournit 12 pour cent de la production laitière. Par chance, l éruption s est produite à une époque où les animaux ne sont pas en liberté dans les champs. L Autorité vétérinaire et sanitaire islandaise a cependant fait analyser des échantillons, prélevés le 19 avril. L analyse a révélé la présence de 850 milligrammes Plaque nord-américaine Reykjavík Dorsale de Reykjanes Zone sismique ZSSI ZVO Hekla type trachyandésite. Les caractéristiques de ce second magma résulteraient à la fois de la cristallisation fractionnée naturelle du magma initial, mais aussi d un mélange contenant des basaltes à olivine d origine profonde et des dacites d origine plus superficielle représentant essentiellement des résidus de l éruption de Ce mélange serait ensuite remonté pour déboucher au Sud-Ouest de l éruption initiale, dans le cratère historique de l Eyjafjöll. L Eyjafjöll et le Katla sont situés en dehors de la zone de divergence des plaques, située plus au Nord. Ces deux volcans sont dits intraplaques (ils appartiennent à la plaque eurasienne). Leurs de fluor par kilogramme de cendres. Or, d expérience, une concentration trois fois inférieure suffit à causé des empoisonnements chez l animal. Le 21 avril 2010, les autorités ont donc recommandé de protéger les animaux restés dehors dans les zones où retombaient des téphras. Un dernier risque notable concerne les populations locales : il s agit des éclairs produits par les éruptions volcaniques, particulièrement par les éruptions phréatomagmatiques (voir la figure 5). Ces éclairs proviennent de l électricité statique portée par les molécules de gaz et les particules en suspension. Ainsi, les archives islandaises ont conservé depuis 1715 le souvenir du foudroiement de deux personnes, qui vivaient pourtant à 30 kilomètres du Katla, alors en éruption. Akureyri Eldgjá ZVE Katla Dorsale de Kolbeinsey Laki Mýrdalsjökull Eyjafjöll Iles Vestmann Zone de fractures de Tjörnes Krafla ZVS Grímsvötn Vatnajökull Plaque eurasienne éruptions dépendraient de la remontée de magma du point chaud islandais et de l influence de la zone de failles ZSSI. Pour autant, les deux volcans semblent connectés à la zone volcanique orientale par des fissures qui, par endroits, les relient aux chaînes volcaniques de l Eldgjá et du Laki, typiques d un volcanisme de rift, et où se sont produites les éruptions les plus importantes. Leur existence expliquerait d une part, que deux des éruptions de l Eyjafjöll ont précédé celles du Katla, en 1612 et 1823; d autre part, que l éruption de l Eldgjá de a été produite par une fissure qui s est agrandie sur le flanc Nord du massif du Katla. La crise de l Eyjafjöll nous a rappelé que la population européenne vit... «sur un volcan». Si elle s est achevée sans catastrophe majeure et sans décès qui lui soit directement imputable, ce n est peut-être que provisoire. Les volcanologues se demandent en effet si l éruption de l Eyjafjöll ne pourrait se propager au volcan Katla, avec des conséquences d une ampleur bien supérieure à celle de l éruption actuelle. Le Katla dormira-t-il encore longtemps? Le Katla est situé au centre du glacier Mýrdalsjökull, près de huit fois plus grand que l Eyjafjallajökull avec une superficie de 596 kilomètres carrés. Situé à une vingtaine de kilomètres à l Est de l Eyjafjöll, il a la réputation d être l un des volcans les plus dangereux d Islande et l un des plus puissants du monde. En effet, il entre en éruption assez régulièrement, tous les 40 à 80 ans environ, en produisant des volumes de lave et de cendres considérables. Une vingtaine d éruptions ont été répertoriées au cours des 11 derniers siècles. La dernière en date, en octobre 1918, a duré environ trois semaines. Sa caldeira, d une superficie d environ 110 kilomètres carrés, est recouverte par une couche de glace d une épaisseur d environ 400 mètres. De ce fait, les débâcles déclenchées par ses éruptions sont particulièrement monstrueuses, convoyant de gigantesques quantités d eau, de glace et de boue. Ainsi, quelques heures après son début, l éruption de 1918 a produit une débâcle de à mètres cubes par seconde, soit deux fois le débit de l Amazone, à l Est du volcan, dans la plaine du Mýrdalssandur! Deux autres jökulhlaups plus restreints sont survenus en 1955 et 1999, apparemment en raison d une recrudescence de l activité volcanique. L Eyjafjöll et le Katla étant voisins et dans la même zone tectonique (voir l encadré ci-contre), des volcanologues et géophysiciens comme Páll Einarsson, de l Institut des sciences de la Terre islandais, redoutent que l éruption du premier ne réveille le second, comme cela s était produit en 1612 et en Par ailleurs, les deux volcans sont reliés au système tectonique et volcanique du Laki et de l Eldgjá, deux grandes fissures volcaniques au Nord-Est du Mýrdalsjökull. Or ces fissures sont responsables Pour la Science - n Juin 2010 Géologie [75

7 pls_392_p000000_eyjafjoll.xp_jjp_0505 7/05/10 12:25 Page 76 Les Jökulhlaups : des inondations catastrophiques Les jökulhlaups (littéralement «courses glaciaires») sont des inondations catastrophiques liées à une éruption sous-glaciaire et au déversement brutal de l eau par vidange brusque du lac glaciaire. Il s agit d une forme de lahar, terme indonésien désignant une coulée boueuse d origine volcanique. L un des jökulhlaups les plus gigantesques est survenu le 29 septembre 1996 lorsque le volcan Grímsvötn est entré en éruption sous le glacier Vatnajökull (le «glacier des rivières»), le plus important glacier d Europe, avec ses kilomètres carrés et 400 à mètres d épaisseur de glace. À cette date, l éruption sousglaciaire provoque la fonte des glaces sur une hauteur de 600 mètres, le long d une fissure de trois kilomètres et demi de longueur et de 500 mètres de largeur. Le lac du centre de la caldeira atteint alors un volume critique de trois kilomètres cubes. Le 5 novembre 1996, à 8h30 du matin, le jökulhlaup se déclenche dans la plaine du Skeiðarársandur. Très vite, le débit de la rivière Skeiðará augmente, pour être multiplié par 100 en deux heures, et des blocs de glace, pouvant atteindre 15 mètres de hauteur, sont charriés. Cinquante kilomètres séparent le Grímsvötn du lieu où se produit l inondation. Après 52 heures de crue, dans la nuit du 7 au 8 novembre 1996, le phénomène s achève, les glaces au contact de la lave ayant fondu. Quelques chiffres permettent de mesurer l ampleur du phénomène : le débit de la rivière est passé de 70 à mètres cubes par seconde (soit 180 fois le débit moyen de la Seine), et une vague de trois à cinq mètres de hauteur a déferlé dans la plaine, faisant déborder le lit de la rivière sur une largeur de 50 kilomètres ; le flot boueux charriant 100 millions de tonnes de matériaux volcaniques a formé une traînée de 15 kilomètres de long dans l océan Atlantique. Le montant total des dégâts s est élevé à 15 millions de dollars. T. Boeckel 5. D INTENSES DÉCHARGES électriques se produisent lors des éruptions, notamment dans les nuages de cendres d origine phréatomagmatique, comme ici le 17 avril au-dessus de l Eyjafjöll. BIBLIOGRAPHIE E. Sturkell et al., Katla and Eyjafjallajökull volcanoes, Dev. in Quaternary Sciences, vol. 13, pp. 5-21, R.M. Trigo et al., Witnessing the impact of the Laki eruption in the Southern hemisphere, Climatic Change, vol. 99, pp , T. Thordarson et A. Hoskuldsson, Iceland, Ed. Terra, T. Thordarson et al., New estimates of sulfur degassing and atmospheric mass-loading by the 934 AD Eldgjá eruption, Iceland, J. Volc. Geoth. Res., vol. 108, pp.33-54, A. Gudmundsson, Dynamics of volcanic systems in Iceland : Example of tectonism and volcanism at juxtaposed hot spot and mid-ocean ridge systems, Annu. Rev. Earth Planet. Sci., vol. 28, pp , des deux plus grandes éruptions historiques. Celle du Laki (ou Lakagigar), de juin 1783 à février 1784, a été déclenchée par l ouverture d une fissure de 27 kilomètres, le long de laquelle se sont formés 130 cônes volcaniques. À l extrémité de cette fissure, le volcan Grímsvötn est resté actif de 1783 à On estime que l éruption a produit 15 kilomètres cubes de lave basaltique, d acide fluorhydrique et de dioxyde de soufre; 250 mégatonnes de dioxyde de soufre auraient été émises dans l atmosphère, soit trois fois les émissions industrielles annuelles en Europe et l équivalent, tous les trois jours, d une éruption comme celle du Pinatubo, en Vers d autres réveils? En Islande, l éruption du Laki a entraîné la mort de 80 pour cent du cheptel de moutons et de 50 pour cent du reste du bétail. La famine a causé la mort de plus de 20 pour cent de la population. L émission de dioxyde de soufre coïncidant avec des conditions climatiques inhabituelles, un épais brouillard contenant de l acide sulfurique s est répandu sur l Europe occidentale, provoquant des milliers de morts entre l été 1783 et l hiver En outre, les aérosols créés ont entraîné un refroidissement dans tout l hémisphère Nord, caractérisé par plusieurs hivers très rigoureux en Europe. L éruption de l Eldgjá (la «gorge de feu»), de 934 à 940, moins bien connue, représente la plus importante source de pollution volcanique des temps historiques. Les volumes de lave émis par cette fissure de 50 kilomètres de long peuvent être comparés à un mur de 35 mètres de large, de 540 kilomètres de long (la distance de Paris à Berlin) et d un kilomètre de haut. L éruption a dissipé dans l atmosphère 219 millions de tonnes de dioxyde de soufre, 20 fois plus que le Pinatubo. L histoire géologique de l Islande suggère donc que l éruption de l Eyjafjöll pourrait n être que la première étape d un désordre de bien plus grande ampleur, dans un avenir géologique plus ou moins proche. Dans cette hypothèse, cet événement aux répercussions mondiales aura été relativement mineur. Qu en sera-t-il lors de l éruption d un supervolcan comme Yellowstone, dans le Wyoming, qui devrait être 100 fois plus forte que celle du Laki? Et lors de la mise en place de «trapps», ces très grands épanchements basaltiques de plus d un million de kilomètres cubes de lave (équivalents à Laki)? À l aune de ces événements, qui ne sont pas improbables, l éruption de l Eyjafjöll n aura été qu une répétition. Et pas seulement pour la gestion du trafic aérien européen 76] Géologie Pour la Science - n Juin 2010

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

L E BILAN DES ACTIVITÉS

L E BILAN DES ACTIVITÉS L E BILAN DES ACTIVITÉS Activité 1 Des volcans en éruption Mots-clés Il existe deux types d éruptions volcaniques : les éruptions explosives, caractérisées par des explosions plus ou moins importantes,

Plus en détail

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe?

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe? Sommaire Séquence 4 Tu as constaté que les séismes et les éruptions volcaniques se déroulaient toujours aux mêmes endroits. Tu vas maintenant chercher à expliquer ce phénomène. Problématique : Comment

Plus en détail

GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités

GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités Google Earth est un logiciel, permettant une visualisation de la Terre (et d autres astres!) avec un assemblage de photographies aériennes

Plus en détail

Un volcanisme de point chaud: l île de Ténérife (Canaries). Thierry de Gouvenain novembre 2013.

Un volcanisme de point chaud: l île de Ténérife (Canaries). Thierry de Gouvenain novembre 2013. Un volcanisme de point chaud: l île de Ténérife (Canaries). Thierry de Gouvenain novembre 2013. 1 Localisation géographique. C est là! 2 Sommaire. 1 Le contexte géologique. 11 Les Canaries, volcanisme

Plus en détail

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer?

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? L effet de la fonte des glaces sur la variation du niveau de la mer est parfois source d erreur et de confusion. Certains prétendent qu elle est

Plus en détail

PASS ARAN. Maison du Valier - Gite Eylie 9 h 25 mn Dénivelée +1642m -1582 m

PASS ARAN. Maison du Valier - Gite Eylie 9 h 25 mn Dénivelée +1642m -1582 m PASS ARAN Maison du Valier - Gite Eylie 9 h 25 mn Dénivelée +1642m -1582 m Maison du Valier 950m 0h Tél 05 61 01 01 01 Suivre vers le Nord le GR 10 (balisage rouge et blanc) qui remonte au parking pour

Plus en détail

Le réchauffement climatique, c'est quoi?

Le réchauffement climatique, c'est quoi? LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Le réchauffement climatique, c'est quoi? Le réchauffement climatique est l augmentation de la température moyenne à la surface de la planète. Il est dû aux g az à effet de serre

Plus en détail

Raid Glace et Feu Islande

Raid Glace et Feu Islande Raid Glace et Feu Islande 5 au 26 juillet 2016 Présentation : Le raid "Glace et Feu" commence par une traversée maritime au départ d Hirtshals au Danemark pour vous faire découvrir vos premières images

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options La gestion à des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie Options Options possibles pour la gestion à 2 Option zéro ou statu quo : maintien de la situation actuelle Mise en forages profonds

Plus en détail

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques I/ Objectif : Dans la partie 2 du programme de seconde «enjeux planétaires contemporains : énergie et sol», sous partie

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie. 1 L eau c est la vie! À l origine était l eau... Lors du refroidissement de la terre, qui était une boule de feu à sa création, les nuages qui l entouraient ont déversé leur eau, formant les mers et les

Plus en détail

Atelier A1. Intervenants. Modérateur. Véronique MÉAUTTE-EVANS. Frédéric Lucas. Guy-Antoine de LA ROCHEFOUCAULD. Michel BLANC

Atelier A1. Intervenants. Modérateur. Véronique MÉAUTTE-EVANS. Frédéric Lucas. Guy-Antoine de LA ROCHEFOUCAULD. Michel BLANC Atelier A1 Intervenants Véronique MÉAUTTE-EVANS Senior Underwriter Special Enterprise Risks Frédéric Lucas Directeur du Développement Guy-Antoine de LA ROCHEFOUCAULD Modérateur Michel BLANC Directeur Général

Plus en détail

La structure du texte explicatif (sec. 3)

La structure du texte explicatif (sec. 3) Phase de questionnement (Pourquoi?) : (environ 40 à 50 mots) prépare le lecteur et elle fournit une vision globale de ce dont il va être question dans le texte. Sujet amené Historique Actuelle L idée générale

Plus en détail

Thème Le domaine continental et sa dynamique

Thème Le domaine continental et sa dynamique Thème Le domaine continental et sa dynamique 1 Chapitre I Caractérisation du domaine continental - I - Les caractéristiques de la lithosphère continentale 1) La nature de la croûte continentale Rappels

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

Où sont les Hommes sur la Terre

Où sont les Hommes sur la Terre Où sont les Hommes sur la Terre Introduction : Notre planète est constituée de régions peuplées et d autres qui sont presque vides, ainsi 90% de la population vit dans l hémisphère nord. Dans certains

Plus en détail

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE Questionnaire Lycée Ce musée vous offre une approche de l Eau dans toute sa grandeur. A vous de faire connaissance avec cet élément naturel. 1) Origine de l eau SALLE DES EAUX DU MONDE Vous vous aiderez

Plus en détail

1. Introduction 2. Localiser un séisme 3. Déterminer la force d un séisme 4. Caractériser le mécanisme de rupture d un séisme

1. Introduction 2. Localiser un séisme 3. Déterminer la force d un séisme 4. Caractériser le mécanisme de rupture d un séisme Partie II Les paramètres des séismes Séisme: libération d énergie destructrice à partir de la magnitude 5 Prévision sismique: déterminer l aléa sismique Étude du mécanisme de rupture de la faille 1. Introduction

Plus en détail

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Page 1 DES CONFERENCES QUI ENRICHISSENT LES PROGRAMMES SCOLAIRES : Objectifs principaux : Acquérir et approfondir des

Plus en détail

Activité 45 : La responsabilité de l Homme sur son environnement géologique

Activité 45 : La responsabilité de l Homme sur son environnement géologique 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie : Géologie externe, évolution des paysages (16 heures) Notions. contenus Compétences Exemples d activités L procure à l Homme des ressources. [Thèmes : Environnement,

Plus en détail

Géodynamique. Unité d introduction et de socle commun aux 5 UE optionnelles choisies au second semestre de l'année de Master 1

Géodynamique. Unité d introduction et de socle commun aux 5 UE optionnelles choisies au second semestre de l'année de Master 1 Géodynamique 2014 Unité d introduction et de socle commun aux 5 UE optionnelles choisies au second semestre de l'année de Master 1 Pré-requis: Bases en cinématique des plaques, géophysique, géologie sédimentaire,

Plus en détail

Documents sur la patrie tectonique de Madagascar Clé USB avec logiciel Audacity et base de données sismiques en ligne : Sismos à l Ecole

Documents sur la patrie tectonique de Madagascar Clé USB avec logiciel Audacity et base de données sismiques en ligne : Sismos à l Ecole Laboratoire de Sciences de la Vie et de la Terre Mise à l épreuve de l idée d une dérive des continents Première S Au début du XXe siècle, les premières idées évoquant une mobilité horizontale des continents

Plus en détail

Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT

Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT COMPTE RENDU DE VISITE ECOLE CENTRALE PARIS Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT Introduction Pour la dernière journée de notre voyage d intégration, nous avons été accueillis le vendredi

Plus en détail

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Contexte Les crues ont parfois des effets dévastateurs sur la vie humaine, les infrastructures, l économie, les espèces sauvages

Plus en détail

Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer

Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer Bernard Simon- janvier 2015 Météorologie Web : Attention aux modèles utilisés dans les prévisions: (maillage / relief pris en compte/

Plus en détail

Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique?

Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique? Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique? Impact Climatique Impact sanitaire Les particules atmosphériques sont avant tout étudiées pour leurs impacts sur le climat et sur la santé humaine. 39 Réchauffement

Plus en détail

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 562 ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 563 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE J... 562 POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS

Plus en détail

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses)

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses) L' approche de la complexité; Un exemple de démarche en classe de seconde. Bulletin officiel spécial n 4 du 29 avril 2010 L approche de la complexité et le travail de terrain Le travail de terrain est

Plus en détail

Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs

Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs Groupe ENCON inc. 500-1400, Blair Place Ottawa (Ontario) K1J 9B8 Téléphone 613-786-2000 Télécopieur 613-786-2001 Sans frais 800-267-6684 www.encon.ca Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

TOSSA DE MAR ITINÉRAIRES ET PARCOURS

TOSSA DE MAR ITINÉRAIRES ET PARCOURS FR OFICINA DE TURISME OFFICE DE TOURISME MUNICIPAL Avinguda del Pelegrí, 25 - Edifici La Nau 17320 Tossa de Mar Costa Brava Girona Spain Tel. +34 972 340 108 email: info@infotossa.com www.infotossa.com

Plus en détail

SYSTEMES D ALERTE SISMIQUE

SYSTEMES D ALERTE SISMIQUE SYSTEMES D ALERTE SISMIQUE Fusce vitae purus sed lectus egestas dignissim. Morbi in pede a justo posuere ornare. Préparons nous d autres séismes arrivent! Page 5 Mots Clés : Alerte Spécifique : Système

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

- affichage digital - aiguille

- affichage digital - aiguille . Lire l heure On peut lire l heure sur une horloge, un réveil, une montre à : - affichage digital - aiguille A) La lecture sur un système digital est très simple, il suffit de lire les nombres écrits

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Film DATACENTER INTRODUCTION. 1 Depuis le début de l année 2009, la région de Chartres est le centre d une intense activité.

Film DATACENTER INTRODUCTION. 1 Depuis le début de l année 2009, la région de Chartres est le centre d une intense activité. Film DATACENTER INTRODUCTION 1 Depuis le début de l année 2009, la région de Chartres est le centre d une intense activité. 2 Les lignes téléphoniques et accès ADSL ont été modernisés, les capacités électriques

Plus en détail

= RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE

= RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE PAVÉS EN BETON CONCEPTION APPROPRIÉE + MISE EN OEUVRE PROFESSIONNELLE = RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE 10 règles de base pour une mise en œuvre correcte de revêtements de pavés en béton 1 2 3 4 5 6 7 8

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Assurances de biens et de responsabilité

Assurances de biens et de responsabilité Enquête Juin 2011 Assurances de biens et de responsabilité Inondations du Var des 15 et 16 juin 2010 Bilan chiffré au 31 mai 2011 1 LES INONDATIONS DU VAR DES 15 ET 16 JUIN 2010 SYNTHESE Les conséquences

Plus en détail

METEOROLOGIE CAEA 1990

METEOROLOGIE CAEA 1990 METEOROLOGIE CAEA 1990 1) Les météorologistes mesurent et prévoient le vent en attitude à des niveaux exprimés en pressions atmosphériques. Entre le niveau de la mer et 6000 m d'altitude, quels sont les

Plus en détail

Séquence 5. Modéliser la surface de la Terre : frontières et déplacement des plaques lithosphériques

Séquence 5. Modéliser la surface de la Terre : frontières et déplacement des plaques lithosphériques Séquence 5 Modéliser la surface de la Terre : frontières et déplacement des plaques lithosphériques Sommaire 1. Le recyclage de la lithosphère océanique 2. Le premier modèle de la tectonique des plaques

Plus en détail

Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre

Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre Figure 1b Wasmannia auropunctata Taille relative et diversité morphologique (Reine et ouvrière) Figure 2 Wasmannia auropunctata (mâle

Plus en détail

Sorbonne 24/9/2014. Urbanisme des SI et Business. Quelques variations sur le thème

Sorbonne 24/9/2014. Urbanisme des SI et Business. Quelques variations sur le thème Sorbonne 24/9/2014 Urbanisme des SI et Business www.urba-ea.org Quelques variations sur le thème 1 www.value-architecture.com Agenda : 3 thèmes clés pour le Business et les SI 2 n Les Invariants ü Tout

Plus en détail

La gestion du risque chez AXA

La gestion du risque chez AXA Séminaire International de la Presse Suduiraut 21 & 22 juin 2006 La gestion du risque chez AXA François Robinet Chief Risk officer Groupe AXA Sommaire I. La Gestion du Risque : Définition D II. III. La

Plus en détail

Le risque inondation : comment s en protéger?

Le risque inondation : comment s en protéger? Franck Boston PRÉVENTION ET SÉCURITÉ Le risque inondation : comment s en protéger? RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Liberté Égalité Fraternité Le principal risque naturel susceptible d affecter l Île-de-France est

Plus en détail

Poser un carrelage mural

Poser un carrelage mural Thierry Gallauziaux - David Fedullo Poser un carrelage mural Deuxième édition 2012 Groupe Eyrolles, 2012, 978-2-212-13490-2 Poser un carrelage mural Le carrelage est un revêtement de sol ou mural indémodable.

Plus en détail

Vous incarnez un surdoué en informatique qui utilise son ordinateur afin de pirater des comptes bancaires un peu partout dans le monde et s en mettre

Vous incarnez un surdoué en informatique qui utilise son ordinateur afin de pirater des comptes bancaires un peu partout dans le monde et s en mettre Vous incarnez un surdoué en informatique qui utilise son ordinateur afin de pirater des comptes bancaires un peu partout dans le monde et s en mettre plein les poches. Problème : vous n êtes pas seul!

Plus en détail

LES MOSAIQUES DU CREDIT AGRICOLE

LES MOSAIQUES DU CREDIT AGRICOLE LES MOSAIQUES DU CREDIT AGRICOLE Au I er siècle après Jésus-Christ, la ville romaine d Arles (photo ci-dessous) est entourée de remparts. Elle comporte de grandes rues principales appelées Cardo et Decumanus.

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

Compte rendu des utilisations du calculateur TITAN au LACy

Compte rendu des utilisations du calculateur TITAN au LACy Le Laboratoire de l Atmosphère et des Cyclones (LACy) UMR (8105) Université de la Réunion CNRS Météo France 15 avenue René Cassin, 97715 Saint Denis messag.,cedex 9 Compte rendu des utilisations du calculateur

Plus en détail

INSCRIPTION, CLASSEMENT ET EMBALLAGE. Communication de l expert de l Afrique du Sud

INSCRIPTION, CLASSEMENT ET EMBALLAGE. Communication de l expert de l Afrique du Sud NATIONS UNIES ST Secrétariat Distr. GÉNÉRALE ST/SG/AC.10/C.3/2005/47 13 septembre 2005 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMITÉ D EXPERTS DU TRANSPORT DES MARCHANDISES DANGEREUSES ET DU SYSTÈME GÉNÉRAL HARMONISÉ

Plus en détail

ICELAND ROVERS INCENTIVES À L ÉCOUTE DE VOS ENVIES

ICELAND ROVERS INCENTIVES À L ÉCOUTE DE VOS ENVIES ICELAND ROVERS INCENTIVES À L ÉCOUTE DE VOS ENVIES INCENTIVES EN ISLANDE INCENTIVES Quand on pense incentives, la première idée est souvent le plaisir et l amusement. Mais une excursion incentive réussie,

Plus en détail

NOUVELLES POUR LE STOCKAGE DES

NOUVELLES POUR LE STOCKAGE DES NOUVELLES RÈGLES SOMMAIRES POUR LE STOCKAGE DES PRODUITS PÉTROLIERS Depuis septembre 2006, suivant le décret de Juillet 2004 STOCKAGE AU REZ-DE-CHAUSSEE OU EN SOUS-SOL D'UN BATIMENT Les réservoirs et équipements

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française Les tempêtes L expert Avec la crise climatique, les rivages subissent plus durement les assauts de la mer et les crues de fleuves. Pour anticiper et prévenir des risques d érosion et d inondation, il est

Plus en détail

* Extraits d'un entretien effectué dans le Karyassa 'supres de membres d'un clan Tamashek, les Kel Taddak. Document présenté par Etienne Le Roy.

* Extraits d'un entretien effectué dans le Karyassa 'supres de membres d'un clan Tamashek, les Kel Taddak. Document présenté par Etienne Le Roy. (< Le chez soi pour nous, c'est l'eau 11 Cet entretien a été réalisé chez les Tamashek par J.-M. Yung le 30 novembre 1988, et traduit U au pied de la dune n. Il nous a impressionné. Le choix des extraits

Plus en détail

6. Assurance automobile et assurance multirisques habitation : une année riche en actualité

6. Assurance automobile et assurance multirisques habitation : une année riche en actualité 6. Assurance automobile et assurance multirisques habitation : une année riche en actualité Comité consultatif du secteur financier Rapport 2010-2011 77 Au cours des années 2010 et 2011, le CCSF a porté

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

ECOLE DE GLACE SUPPORT DE FORMATION

ECOLE DE GLACE SUPPORT DE FORMATION ECOLE DE GLACE SUPPORT DE FORMATION Club Alpin de Colmar Rédaction Eric MUNIER 1/ LES NOEUDS 1.1 Le nœud de 8 1.2 Le nœud de cabestan 1.3 Le nœud de ½ cabestan 1.4 Le nœud de Marchard 1.5 Le nœud français

Plus en détail

Grille de planification Expédition météo. Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10 minutes).

Grille de planification Expédition météo. Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10 minutes). Grille de planification Expédition météo Spécialiste de l atmosphère Spécialiste des vents Spécialiste des nuages Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10

Plus en détail

Eléments de caractérisation des diamants naturels et synthétiques colorés

Eléments de caractérisation des diamants naturels et synthétiques colorés Actualités gemmologiques Eléments de caractérisation des diamants naturels et synthétiques colorés Dr. Erel Eric 1 Développés depuis les années 50 pour leurs applications dans les domaines des abrasifs,

Plus en détail

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif juillet 2009 Guide d entretien de votre assainissement non collectif Votre système d assainissement n est pas raccordé au «tout à l égout». Il est dit «non-collectif», «autonome» ou encore «individuel».

Plus en détail

Paysage de nuages. Objectif. Matériel. Vue d ensemble. Résultats didactiques. Durée. Niveau

Paysage de nuages. Objectif. Matériel. Vue d ensemble. Résultats didactiques. Durée. Niveau Objectif Aider les élèves à identifier certaines caractéristiques des nuages. Permettre aux élèves d observer les nuages, de les décrire avec un vocabulaire simple et de comparer leurs descriptions avec

Plus en détail

Ça bouge au Canada : Le parc national de Banff

Ça bouge au Canada : Le parc national de Banff Fiche apprenant Niveau débutant Ça bouge au Canada : Le parc national de Banff Activité 1 Avant de voir le film a. En petits groupes de quatre, observez, préparez et composez quatre questions sur l une

Plus en détail

JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER

JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER ALS (séance du 11 mai 2003) 48 Jeu video : un nouveau compagnon (Colette KELLER-DIDIER)

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

Le Code du Travail, les E.R.P., Autres Décrets & Arrêtés S.D.I.

Le Code du Travail, les E.R.P., Autres Décrets & Arrêtés S.D.I. Le Code du Travail, les E.R.P., Autres Décrets & Arrêtés Le Code du Travail R 232-1-13: La signalisation relative à la sécurité et à la santé au travail doit être conforme à des modalités déterminés par

Plus en détail

Les biens culturels :

Les biens culturels : www.cicrp.fr Imagerie scientifique Jean-Marc Vallet & Odile Guillon Journée «Contrôle non destructif» Paris - 6 octobre 2011 Les biens culturels : - Caractère unique et précieux - Notion d ancienneté,

Plus en détail

Haute Ecole de la Ville de Liège. Institut Supérieur d Enseignement Technologique.

Haute Ecole de la Ville de Liège. Institut Supérieur d Enseignement Technologique. Haute Ecole de la Ville de Liège. Institut Supérieur d Enseignement Technologique. Laboratoire Electronique Méthodologie. Jamart Jean-François. - 1 - La fabrication d un circuit imprimé. SOMMAIRE Introduction

Plus en détail

LES PNEUS HIVER SONT-ILS OBLIGATOIRES DANS TOUTE L EUROPE?

LES PNEUS HIVER SONT-ILS OBLIGATOIRES DANS TOUTE L EUROPE? LES PNEUS HIVER SONT-ILS OBLIGATOIRES DANS TOUTE L EUROPE? novembre 2013 Introduction En période hivernale, difficile de savoir si l équipement en pneus neige des voitures est obligatoire dans le(s) pays

Plus en détail

BALAIS Moteur (charbons)

BALAIS Moteur (charbons) BALAIS Moteur (charbons) 1/ Rôle a) Pour les machines électriques comportant des bagues (alternateur moteur asynchrone) : moteur universel Les balais doivent maintenir un contact constant avec la bague

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques. Catherine Jeandel Des clés pour comprendre l océan :

Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques. Catherine Jeandel Des clés pour comprendre l océan : Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques 1 Un cycle de la matière qui conditionne la chimie des océans et le climat La Terre, notre planète bleue (Figure 1), est constituée

Plus en détail

Sommaire 3.4. CRUE SUR UN PETIT BASSIN VERSANT... 19 3.6. INTUMESCENCE - DYSFONCTIONNEMENT D OUVRAGES HYDRAULIQUES...22

Sommaire 3.4. CRUE SUR UN PETIT BASSIN VERSANT... 19 3.6. INTUMESCENCE - DYSFONCTIONNEMENT D OUVRAGES HYDRAULIQUES...22 Préambule La collection des guides de l ASN regroupe les documents à destination des professionnels intéressés par la réglementation en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection (exploitants, utilisateurs

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

Travaux Pratiques. Sondage Radar de Vénus

Travaux Pratiques. Sondage Radar de Vénus Travaux Pratiques Sondage Radar de Vénus Introduction Vénus est la deuxième planète en partant du Soleil. Elle se trouve entre Mercure et la Terre. Vénus est une planète tellurique tout comme la Terre.

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

1S9 Balances des blancs

1S9 Balances des blancs FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S9 Balances des blancs Type d'activité Étude documentaire Notions et contenus Compétences attendues Couleurs des corps chauffés. Loi de Wien. Synthèse additive.

Plus en détail

L'ABC. Le gaz naturel

L'ABC. Le gaz naturel Le gaz naturel Composition SAVIEZ-VOUS QUE? Le pourcentage exact de méthane dans le gaz naturel varie légèrement d'un endroit à l'autre. Dans le réseau de distribution du Québec, il y a 95,4 % de méthane.

Plus en détail

Système d énergie solaire et de gain énergétique

Système d énergie solaire et de gain énergétique Système d énergie solaire et de gain énergétique Pour satisfaire vos besoins en eau chaude sanitaire, chauffage et chauffage de piscine, Enerfrance vous présente Néo[E]nergy : un système utilisant une

Plus en détail

Sommaire Table des matières

Sommaire Table des matières Notice de montage 1 Sommaire Table des matières I. Mise en garde... 3 II. Avant de commencer... 4 1. Préparer vos outils... 4 2. Pièces nécessaires pour le montage de votre porte Keritek... 5 III. Étape

Plus en détail

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Nature de l activité : Réaliser 3 types de productions écrites (réécriture de notes, production d une synthèse de documents, production d une argumentation)

Plus en détail

GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES

GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES CRIME EN EAUX PROFONDES LE MOBILE DU CRIME ET LE COMPLICE Parce qu on pêche trop, trop loin, trop profond, nos océans sont en train de mourir, tout spécialement

Plus en détail

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007.

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. Pour mieux comprendre les résultats ici une petit plan où il y a signalées les différentes

Plus en détail

UNE TECHNIQUE ÉPROUVÉE : LE ZONE SYSTEM

UNE TECHNIQUE ÉPROUVÉE : LE ZONE SYSTEM 3 Sur le terrain Info Les appareils photo équipés de deux logements pour cartes mémoire (SDHC et CompactFlash, par exemple) permettent de stocker les photos en Raw sur une carte mémoire et les photos en

Plus en détail

Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima

Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima FORMATION CONTINUE DES ENSEIGNANTS EN GÉOGRAPHIE DU CYCLE D'ORIENTATION SUR LA THÉMATIQUE DU NUCLÉAIRE Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima Walter Wildi FACULTE DES SCIENCES, UNVERSITE

Plus en détail

LE VIDE ABSOLU EXISTE-T-IL?

LE VIDE ABSOLU EXISTE-T-IL? Document professeur Niveau : Seconde LE VIDE ABSOLU EXISTE-T-IL? Compétences mises en œuvre : S approprier : extraire l information utile. Communiquer. Principe de l activité : La question posée à la classe

Plus en détail

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007 Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) SENTINELLE Réf. : ANR-07-PCO2-007 Ph. de DONATO (INPL-CNRS) (Coordonnateur) PARTENAIRES Durée : 3 ans + 7 mois

Plus en détail

IRBMS. Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport N ORD PAS- DE-CALAIS WWW. IRBMS. COM. Titre : «DECALAGE HORAIRE ET SPORT»

IRBMS. Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport N ORD PAS- DE-CALAIS WWW. IRBMS. COM. Titre : «DECALAGE HORAIRE ET SPORT» IRBMS http://www.irbms.com Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport N ORD PAS- DE-CALAIS WWW. IRBMS. COM Titre : «DECALAGE HORAIRE ET SPORT» Auteur(s) : J.-D. Guieu Catégorie : Sport Santé

Plus en détail

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel?

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel? Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel? Rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet Pourquoi a on défini 7 couleurs pour l arc an ciel A cause de l'analogie entre la lumière et le son, la gamme

Plus en détail

Notre enquête chez les pompiers de Dottignies

Notre enquête chez les pompiers de Dottignies Notre enquête chez les pompiers de Dottignies Questions proposées pour notre enquête chez les pompiers Equipe 1 (Emilie, Laura, Arnaud, Myriem) 1. Qu est-ce que vous avez dans les bonbonnes que vous portez

Plus en détail

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Définition et causes Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Vous arrive-t-il de ressentir une douleur à l estomac

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES Compétence du socle : Compétence 6 : Les compétences sociales et civiques. Contribution attendue : Utiliser un produit chimique

Plus en détail

Rapport final d'enquête partiel fourni ultérieurement. le Service d'enquête sur les accidents des transports publics

Rapport final d'enquête partiel fourni ultérieurement. le Service d'enquête sur les accidents des transports publics Unfalluntersuchungsstelle Bahnen und Schiffe UUS Service d enquête sur les accidents des transports publics SEA Servizio d inchiesta sugli infortuni dei trasporti pubblici SII Investigation bureau for

Plus en détail