Rapport d enquête : Préparer le passage à une alimentation 100% biologique dans les élevages porcins des Pays de la Loire

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1 Rapport d enquête : Préparer le passage à une alimentation 100% biologique dans les élevages porcins des Pays de la Loire

2 Table des matières Sigles et abréviations Introduction Présentation de l échantillon Localisation de l échantillon et enquêteurs Surface agricole utile Main d œuvre Ancienneté des exploitations dans le mode de production biologique Caractéristiques des élevages porcins enquêtés Systèmes de production des élevages porcins Nombre de truies présentes Nombre de porcs engraissés par an Nombre de porcelets vendus Autres ateliers présents dans les exploitations Vente directe de viandes de porcs Etat des lieux des pratiques La conduite du troupeau de truies Nombre et taille des bandes Changements récents survenus dans les élevages sur la conduite des bandes La génétique Schémas de reproduction plutôt que race pure Changements récents survenus dans les élevages sur la génétique Critères de choix des races et schémas de reproduction Mode de reproduction Origine des reproducteurs et des semences Génétique adaptée au mode de production biologique selon les éleveurs L assolement Assolement moyen par grandes familles Assolement moyen détaillé La rotation des cultures...12

3 2.4. L alimentation L alimentation des truies L alimentation des porcelets L alimentation des porcs charcutiers Composition détaillée moyenne des formules de toutes les catégories d animaux Composition Mini/Maxi détaillée des formules de toutes les catégories d'animaux Mode de distribution des aliments Les truies Les porcelets Les porcs à l engraissement Le logement des animaux Les logements spécifiques à l atelier naissage Le logement des porcelets Le logement des porcs à l engraissement Les changements récents survenus dans les élevages sur le logement des animaux La prophylaxie et l état sanitaire Traitements antiparasitaires et vaccins systématiques Problèmes rencontrés récemment dans les élevages Les moyens de suivi technique utilisés en élevages La Gestion Technico-Economique (GTE) Les élevages suivis en Gestion Technique des Troupeaux de truies (GTTT) Conséquences du passage à une alimentation 95% biologique Les conséquences sur les assolements Les conséquences sur l alimentation Les conséquences sur le travail Les conséquences sur les performances du troupeau Les conséquences sur les résultats technico-économiques Les conséquences sur les qualités de carcasses Les données chiffrées récupérées Les conséquences sur l environnement...27

4 4. Ressentis des éleveurs vis-à-vis du passage à une alimentation 100% biologique Point de vue général des éleveurs Les problèmes qui devraient se poser dans les exploitations enquêtées L anticipation de l obligation de l alimentation 100% biologique Possibilités d expérimentation Identification de matières premières intéressantes Matières premières citées naturellement par les éleveurs Opinion des éleveurs sur certaines matières premières identifiées comme potentiellement pertinentes au préalable de l enquête...30 Nous remarquons que pour la majorité des matières premières, une grande partie des éleveurs ne savent pas si celles-ci sont intéressantes ou non Identification d élevages pour la réalisation d éventuelles expérimentations...31 Conclusion Bibliographie Table des figures et tableaux

5 Sigles et abréviations CMV : Complément Minéral Vitaminique FAB : Fabricant d Aliment du Bétail FAF : Fabricant d Aliment à la Ferme GTE : Gestion Technico-Economique GTTT : Gestion Technique des Troupeaux de Truies INRA : Institut National de Recherches Agronomiques MAP : Maladie de l Amaigrissement du Porcelet NR : Non renseigné SAU : Surface Agricole Utile UTH : Unité de Travail Humain

6 Introduction Cette enquête a été menée dans le cadre du programme de recherche en agriculture biologique MONALIM BIO qui consiste en la recherche expérimentale de solutions techniques pour le passage à une alimentation 100% biologique chez les monogastriques changement réglementaire prévu au 1 er janvier 2012 (CEE N 889/2008-article 43). Afin d apporter des réponses aux éleveurs de porcs biologiques face à cette évolution réglementaire, il a été prévu de réaliser des expérimentations sur les années 2012/2013. Aux préalables de ces essais, cette enquête a été menée afin de (1) réaliser un état des lieux des pratiques actuelles en élevage, (2) analyser l impact du passage au 1 er janvier 2010 à une alimentation 95% biologique, (3) identifier les matières premières intéressantes à tester à dire d éleveurs et (4) identifier des éleveurs motivés et en mesure de réaliser des expérimentations en 2012 sur la problématique de l alimentation 100% biologique. Cette enquête a été menée auprès des éleveurs de porcs biologiques dits «Fafeurs» c est-à-dire fabriquant eux-mêmes leurs aliments, quel que soit leur système d élevage. Les éleveurs Fafeurs sont particulièrement concernés par la problématique du passage à une alimentation 100% car celle-ci touche directement leur autonomie alimentaire et leur capacité d approvisionnement à l extérieur. La priorité était donnée aux éleveurs de la région Pays de la Loire mais les éleveurs des départements limitrophes n ont pas été exclus. Les éleveurs ont été enquêtés par la Chambre Régionale d Agriculture et le groupement de producteurs Bio direct. Ce rapport de présentation des résultats comporte 5 parties : présentation de l échantillon, états des lieux des pratiques, conséquences du passage à une alimentation 95% biologique, ressentis des éleveurs vis-à-vis du passage à une alimentation 100% biologique et possibilités d expérimentations. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 1

7 1. Présentation de l échantillon 1.1. Localisation de l échantillon et enquêteurs L échantillon est composé de 38 élevages répartis dans 15 départements différents. Les éleveurs ont répondu à l enquête lors d entretiens réalisés sur leur élevage soit par Bio direct soit par la Chambre Régionale d Agriculture des Pays de la Loire. Tableau 1 : Nombre d exploitations enquêtées en fonction de leur localisation et de l enquêteur Enquêteur Département Chambre Régionale d Agriculture Bio direct Total Pourcentage de l échantillon total 44- Loire-Atlantique ,5% 49- Maine et Loire ,5% 53- Mayenne ,5% 72- Sarthe ,2% 85- Vendée ,5% Sous-total Pays de la Loire ,3% 16- Charente ,5% 22- Côtes-d Armor 1 1 0,3% 29- Finistère 1 1 0,3% 35- Ille-et-Vilaine 1 1 0,3% 36- Indre 1 1 0,3% 38- Isère 1 1 0,3% 56- Morbihan 2 2 5,3% 60- Oise 1 1 0,3% 79- Deux-Sèvres ,8% 86- Vienne 1 1 0,3% Non renseigné 1 1 0,3% Sous-total Hors Région ,7% Total % Comme nous le voyons dans le tableau, 55% des exploitations (21 exploitations) sont situées dans la région des Pays de la Loire avec une répartition homogène entre les différents départements de la région (5 exploitations dans la Sarthe et 4 exploitations dans chacun des 4 autres départements). Ces 21 élevages situés en Pays de la Loire représentent 39% du nombre total de truies de la région (selon les Chiffres de l Agence Bio 2010). La majorité des enquêtes, c est-à-dire 63% de l échantillon total (24 enquêtes), a été réalisée par Bio direct et 37% des enquêtes ont été réalisés par la Chambre Régionale d Agriculture des Pays de la Loire Surface agricole utile Les exploitations ont en moyenne une SAU de 85,29 ha. La SAU est très hétérogène avec une amplitude allant de 23 ha à 220 ha et un écart type de 47,73 ha Main d œuvre Le nombre d UTH sur une exploitation est en moyenne de 1,86. Celui-ci varie de 1 à 4 pour un écart type de 0,79. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 2

8 1.4. Ancienneté des exploitations dans le mode de production biologique Dans le cadre de conversions ou d installations, les exploitations sont en mode de production biologique depuis 2003 en moyenne. L éleveur qui a le plus d ancienneté dans ce mode de production s est installé en bio en 1979 alors que les plus récents se sont convertis en Tableau 2: Répartition des exploitations par tranche d années de conversion Année de conversion Nombre d'exploitations Pourcentage Avant % Entre 1991 et % Entre 2001 et % Entre 2005 et % Non renseigné 2 5% Total % Nous pouvons observer dans le tableau 2 que la plus grande partie des exploitations (42%) est en mode de production biologique depuis moins de 6 ans. Ces données suivent les mêmes tendances que l évolution observée du nombre d agriculteurs en mode de production biologique par l Agence Bio (toutes productions confondues) Caractéristiques des élevages porcins enquêtés Systèmes de production des élevages porcins Post- Sevreur/Engraisseur (15; 39%) Naisseur/ Engraisseur total; (12; 32%) Naisseur; (3; 8%) Naisseur/ Engraisseur partiel; (8; 21%) Figure 1 : Nombre et proportion des exploitations enquêtées selon le système de production de l élevage porcin En ce qui concerne l atelier porcin, la majorité des élevages (53%) sont des élevages naisseurs/engraisseurs et plus exactement 32% sont des naisseurs/engraisseurs totaux (ils engraissent la totalité de leurs porcelets) et 21% sont des engraisseurs partiels (ils engraissent une partie de leurs porcelets et vendent le reste). Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 3

9 Nombre de truies présentes Echantillon pris en compte : Tous les élevages ayant un atelier naissage soit 23 élevages. Tableau 3: Nombre de truies présentes dans les élevages enquêtés NOMBRE DE TRUIES PRESENTES Type d élevages Moyenne Minimum Maximum Ecart type Naisseur/Engraisseur total Naisseur/Engraisseur partiel Naisseur Total Pour tous types d élevages comportant un atelier naisseur confondus, le nombre de truies moyen dans les exploitations est de 61 avec un minimum de 10 truies et un maximum de 125 truies. Le nombre de truies est plus important en moyenne chez les éleveurs spécialisés dans le naissage. Concernant les naisseurs/engraisseurs, le nombre de truies est plus faible dans les élevages qui engraissent la totalité de leurs porcelets avec en moyenne 42 truies chez les naisseurs/engraisseurs total contre 81 chez les naisseurs/engraisseurs partiel Nombre de porcs engraissés par an Echantillon pris en compte : Tous les élevages ayant un atelier engraissement soit 35 élevages. Tableau 4: Nombre de porcs engraissés dans les élevages enquêtés NOMBRE DE PORCS ENGRAISSES PAR AN Type d élevages Moyenne Minimum Maximum Ecart type Naisseur/Engraisseur Naisseur/Engraisseur partiel Post-Sevreur/Engraisseur Total Pour tous types d élevages comportant un atelier engraissement confondus, le nombre moyen de porcs engraissés est de 692, celui-ci varie de 60 à avec un écart type de 438 porcs. Ce nombre est plus important pour les éleveurs spécialisés en engraissement (les post-sevreurs/engraisseurs) qui ont en moyenne 727 porcs engraissés par an Nombre de porcelets vendus Echantillon pris en compte : Tous les élevages ayant une activité de vente de porcelets c est-à-dire les élevages naisseurs/engraisseurs partiels et les naisseurs soit 11 élevages. Tableau 5: Nombre de porcelets vendus par an dans les élevages enquêtés NOMBRE DE PORCELETS VENDUS PAR AN Type d élevages Moyenne Minimum Maximum Ecart type Naisseur/Engraisseur partiel Naisseur Total Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 4

10 Dans les exploitations ayant une activité de vente de porcelets, le nombre moyen de porcelets vendus est de 796, celui-ci varie de 150 à porcelets par élevage et par an. Les exploitations spécialisées dans le naissage commercialisent en moyenne un nombre plus important de porcelets soit porcelets par an contre 700 porcelets pour les exploitations qui engraissent une partie de leur production Autres ateliers présents dans les exploitations Tableau 6 : Fréquence des autres ateliers présents sur les exploitations enquêtées Autres ateliers présents Nombre d'exploitations ayant cet atelier Pourcentage sur échantillon total Cultures de ventes 29 76% Volailles 8 21% Bovins viandes 7 18% Bovins lait 6 16% Autres (Maraichage/Ovins) 3 8% Tous les éleveurs de l échantillon ont au moins un autre atelier présent (qu il soit bio ou conventionnel) sur leur exploitation. La majorité des exploitations (76%) font des cultures destinées à la vente, il y a donc 24% des exploitations qui utilisent la totalité de leurs productions végétales en autoconsommation. Un des objectifs initial de l enquête était d identifier la part de l assolement autoconsommé par l atelier porcin mais cela n a pas été possible. De plus, 21% des exploitations ont un atelier de volailles, 18% un atelier de bovins viandes, 16% un atelier de bovins lait et 8% un autre type d atelier (maraichage ou ovins). Au total, 46% des éleveurs (17) ont au moins un autre atelier de productions animales sur leur exploitation Vente directe de viandes de porcs La moitié des exploitations de la totalité de l échantillon enquêté ont une activité de vente directe de viandes de porcs. Chez ces 19 éleveurs, cette activité représente en moyenne 20% du nombre total de porcs engraissés par an soit environ 48 porcs vendus en vente directe par an et par élevage. Une seule exploitation ayant un élevage plus petit que la moyenne vend la totalité de sa production en vente directe (60 porcs par an). Chez cet éleveur, la vente directe de viandes de porcs complète son atelier de vente directe de viandes bovines qui est plus important. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 5

11 2. Etat des lieux des pratiques 2.1. La conduite du troupeau de truies Echantillon pris en compte : Tous les élevages ayant un atelier naissage soit 23 exploitations Nombre et taille des bandes Tableau 7 : Fréquence et caractéristiques des bandes selon leurs nombres Nombres de bandes Nombre d éleveurs Nombre de truies par bande Moyenne Minimum Maximum Ecart type Pas de gestion en bande Total La conduite en 4 bandes est la plus fréquente (13 sur 23 élevages). On retrouve aussi des élevages conduit en 3 bandes, 7 bandes et 8 bandes. De plus, 3 élevages ne sont pas conduits en bande, ce qui peut s expliquer par une taille d élevage réduite (<15 truies) ou par la présence de débouchés spécifiques (vente directe). La faible taille des bandes (3 truies) pour une conduite en 7 bandes s explique par la difficulté de ces 2 éleveurs à mener une conduite en 4 bandes. Pour toutes conduites en bandes confondues, le nombre moyen de truies par bande est de 14 avec un minimum de 3 truies et un maximum de 28 truies pour un écart type de 8 truies Changements récents survenus dans les élevages sur la conduite des bandes Sur les 23 exploitations concernées, 5 ont connu un changement récent dans leur conduite. Ces changements sont de natures différentes : - 2 élevages ont agrandi leur cheptel en augmentant le nombre de truies par bande - 2 élevages ont changé leur nombre de bandes o Un éleveur est passé de 5 bandes à 3 bandes o Un éleveur est passé de 7 à 4 bandes - 1 élevage a arrêté la conduite en bande Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 6

12 2.2. La génétique Echantillon pris en compte: L échantillon est composé des 23 exploitations ayant un atelier naissage Schémas de reproduction plutôt que race pure La majorité des exploitations (22 élevages) ont une conduite en schéma de reproduction. Seul un élevage a une conduite en race pure (Porcs Noir Gascon). a. Races utilisées dans les schémas de reproduction Six races différentes sont utilisées dans les schémas de reproduction : Large White, Landrace, Piétrain, Duroc, Dalland, Porcneuf (50% Piétrain, 25% Large White et 25% Duroc) et Chronos. Tableau 8: Fréquence des races utilisées dans les 21 schémas de reproduction Races Fréquence dans génétique femelle (% sur total des schémas) Fréquence dans génétique mâle (% sur total des schémas) Piétrain - 19 (86%) Large White 19 (86%) 2 (9%) Landrace 19 (86%) - Duroc 3 (14%) - Dalland 1 (5%) - Porcneuf - 1 (5%) Chronos - 1 (5%) Comme nous pouvons le voir dans le tableau 8, trois races sont largement représentées dans les schémas de reproduction. Il s agit des races Piétrain (dans la lignée mâle), Large White et Landrace (dans la lignée femelle). Il faut noter que selon les croisements, ces races sont plus ou moins présentes dans la génétique des porcs charcutiers. b. Schémas de reproduction majoritaires Même si différents schémas de reproduction sont observés dans les élevages, seuls deux sont représentés dans plus d un élevage. : Large White : Landrace : Large White X Landrace : Piétrain Porcs charcutiers : Large White (25%) X Landrace (25%) X Piétrain (50%) Figure 2: Schéma de reproduction représenté dans 13 élevages enquêtés Le schéma de reproduction ci-dessus est le plus représenté dans les élevages. Il s agit d un schéma de reproduction comparable à ceux qu on peut trouver en mode de production conventionnel. Il est présent dans 13 élevages sur les 22 utilisant un schéma de reproduction. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 7

13 : Landrace X Duroc : Large White : Large White (50%) X Landrace (25%) X Duroc (25%) : Piétrain Porcs charcutiers : Large White (25%) X Landrace (12,5%) X Duroc (12,5%) X Piétrain (50%) Figure 3: Schéma de reproduction représenté dans 2 élevages enquêtés Le schéma de reproduction ci-dessus est moins bien représenté dans les élevages que le premier. Il est présent dans 2 élevages sur Changements récents survenus dans les élevages sur la génétique Sur les 23 exploitations prises en compte, 4 ont connu un changement dans leur génétique récemment : - 1 éleveur est passé à des truies 2 voies {Large White X Landrace} au lieu de truies 3 voies {Large White * Landrace * Duroc}. L objectif exprimé par l éleveur pour ce changement est de de baisser la prolificité et d améliorer la production laitière. - 1 éleveur est passé à des truies 2 voies {Large White X Landrace} au lieu de truies pure race Landrace - 1 éleveur est passé à une génétique mâle Chronos au lieu de Maxter 16-1 éleveur essaie d introduire du Blanc de l Ouest dans la génétique Critères de choix des races et schémas de reproduction Lorsque l on interroge les naisseurs sur les raisons de leur choix de génétique, plusieurs réponses sont citées : performances (6 éleveurs), conseil du groupement (5 éleveurs), simplicité (4), conformation (4), rusticité (3), efficacité alimentaire (1), goût de la viande (1), manque de choix de génétique (1), sureté par rapport au marché du porc charcutier (1), utilisation historique (1) et fertilité des cochettes (1). Il est intéressant de relier les critères cités par les éleveurs avec la génétique qu ils ont dans leur élevage (voir tableau 9). Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 8

14 Tableau 9 : Fréquence des critères de choix de la génétique cités par les éleveurs selon la race ou le croisement de cet/ces éleveur(s) Races ou croisements des porcs charcutiers des éleveurs ayant cité cette réponse Large White X Landrace X Piétrain Landrace X Duroc X Large White X Piétrain Landrace X Piétrain Critères de choix de la génétique cités (fréquence) Performances (4) Conseil de leur groupement (3) Simplicité (2) Conformation (3) Sureté par rapport au marché du porc charcutier (1) Utilisation historique (1) Fertilité des cochettes (1) Performances (1) Rusticité (2) Efficacité alimentaire (1) Manque de choix (1) Performances (1) Simplicité (1) Large White X Landrace X Chronos Conseil de leur groupement (1) Rusticité (2) Large White X Landrace X Porcneuf Simplicité (1) Porcs Noir Gascon Conformation (1) Rusticité (1) Efficacité alimentaire (1) Comme nous pouvons le voir sur le tableau ci-dessus, les éleveurs ayant le schéma de reproduction majoritaire de l échantillon {Large White X Landrace X Piétrain} expliquent leur choix de génétique par plusieurs critères : performances (3 éleveurs), simplicité (2 éleveurs), conformation (4 éleveurs), sureté par rapport au marché (1 éleveur), utilisation historique dans l élevage (1 éleveur) et fertilité des cochettes (1 éleveur) Mode de reproduction Parmi les 23 élevages ayant un atelier naissage, 20 (87%) utilisent l insémination artificielle comme mode de reproduction majoritaire. Seuls 3 élevages utilisent exclusivement ou majoritairement (insémination artificielle utilisée pour la production des cochettes) la saillie naturelle. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 9

15 Origine des reproducteurs et des semences a. Les cochettes La majorité des élevages de l échantillon considéré (13 soit 56%) autoproduit la totalité de ses cochettes. Les 10 autres élevages font des achats de cochettes dont 1 élevage qui achètent la totalité de ses cochettes à titre dérogatoire suite à un problème sanitaire. b. Les doses de semences Echantillon pris en compte : 20 élevages ayant un atelier naissage et utilisant l insémination artificielle. INRA; (2; 10%) Gènes diffusion; (8; 40%) Cobiporc; (10; 50%) Figure 4 : Nombre et proportion des élevages selon l origine de leurs doses de semences Comme nous pouvons le voir sur la figue 4, la moitié des élevages se fournissent en doses de semences chez Cobiporc (10 élevages), 40% chez Gènes Diffusion et 10% à l INRA Génétique adaptée au mode de production biologique selon les éleveurs Echantillon pris en compte : L échantillon est composé des 19 éleveurs pour lesquelles la donnée a été renseignée (tous systèmes confondus). A la question «Selon vous, quelle serait la race ou le croisement le mieux adapté à l élevage biologique» : 7 éleveurs sur les 19 renseignés ne savent pas. 9 éleveurs ont cité une race ou un croisement. Les réponses données (avec leur fréquence) sont : Landrace (2), Large White (2), {Large White X Landrace X Piétrain} (2), Piétrain (1), {Large White X Piétrain} (1), {Saddleback X Large White} (1) 3 autres éleveurs ont répondus en citant un ou plusieurs critères : Truies moins prolifiques (3), vigueur des porcelets à la naissance (1), aptitude à passer l hiver et l été dehors (1) Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 10

16 2.3. L assolement Assolement moyen par grandes familles Céréales 30,6% Oléagineux 2,7% Protéagineux 6,6% Protéagineux en mélange 16,8% Autres 4,0% SFP 39,2% Figure 5 : Proportion moyenne des grandes familles de culture dans les assolements de tous les éleveurs enquêtés Sur les 82,3 ha de SAU l assolement moyen est le suivant : - 32,27ha (39,2%) de Surfaces fourragères principales (SFP) - 25,16ha (30,6%) de céréales - 5,47ha (6,6%) de protéagineux (Féverole, Lupin, Pois) - 13,82ha (16,8%) de protéagineux en mélange avec une céréale - 2,22 ha (2,7%) d oléagineux (colza, tournesol, soja) - 3,29ha (4%) d autres cultures (légumes, gel) Protéagineux en mélange 17,2% Autres 6,0% SFP 27,5% Céréales 39,6% Protéagineux 6,7% Oléagineux 3,1% Figure 6 : Proportion moyenne des grandes familles de culture dans les assolements des 22 élevages sans atelier de ruminants Si l on s intéresse spécifiquement aux 22 exploitations qui ne comportent pas d atelier de ruminants, la SAU moyenne est de 70,6ha. L assolement est principalement constitué de céréales (28 ha soit 39,6% de la SAU) et de SFP (19,40 ha soit 27,5% de la SAU). Il faut savoir que dans ces exploitations, la SFP varie de 3 à 83% de la SAU et que les fourrages peuvent être destinés à la vente. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 11

17 Assolement moyen détaillé Tableau 10 : Assolement moyen détaillé en ha par cultures et proportion moyenne de chaque culture dans l assolement ASSOLEMENT MOYEN EN HA POURCENTAGE Prairies temporaires 20,11 24,45% Prairies permanentes 5,72 6,96% Luzerne 3,34 4,06% Autres fourrages (Pois, trèfle, phacélie) 1,49 1,82% Maïs ensilage 1,40 1,71% Betteraves fourragères 0,20 0,25% SFP 32,27 39,24% Maïs grain 7,46 9,07% Orge 5,16 6,27% Triticale 4,61 5,60% Blé 4,12 5,00% Avoine 0,91 1,11% Autres céréales (Sorgho, méteil) 2,92 3,55% Céréales 25,16 30,60% Pois en mélange 11,50 13,99% Féverole en mélange 2,32 2,82% Protéagineux en mélange 13,82 16,81% Féverole 3,98 4,83% Pois 1,14 1,38% Lupin 0,35 0,43% Protéagineux 5,47 6,65% Tournesol 1,31 1,60% Colza 0,28 0,34% Soja 0,29 0,35% Autres Oléagineux (Tournesol en mélange) 0,34 0,42% Oléagineux 2,22 2,70% Légumes 0,66 0,80% Autres (Jachère, Bois) 2,63 3,20% Autres 3,29 4,00% SAU totale 82,23 100% La rotation des cultures Il n y a pas de rotation type dans les élevages. La durée moyenne de rotation est de 5,8 ans avec un minimum de 2 ans (alternance maïs/gel) et un maximum de 13 ans. La présence de prairies temporaires et de luzerne dans les assolements augmente la durée de rotation. Remarque : Sur la partie assolement, un des objectifs de l enquête était d identifier les matières premières produites sur les exploitations qui étaient destinées à l atelier porcin. Cette donnée n a pas pu être exploitée car elle n était pas renseignée pour un grand nombre d élevages. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 12

18 2.4. L alimentation Sur la totalité de l échantillon (38 élevages), la majorité des éleveurs (71% soit 27) ne travaillent pas avec des formules 100% biologiques. Ils ne sont que 18% (7) à pratiquer une alimentation 100% biologique sur la totalité de leur élevage, et 11% (4) à utiliser une partie de leurs formules en 100% biologique. Parmi les 11 éleveurs qui travaillent déjà avec des formules 100% bio, 3 ont toujours travaillé en 100% biologique sur la totalité de leur élevage, 3 éleveurs ont profité du passage à 95% de matières premières biologiques imposé au 1 er janvier 2010 pour le faire sur tout ou partie de leur élevage et pour 5 éleveurs cette donnée n a pas été renseignée. Dans les élevages, nous retrouvons 3 types de formule : - Les formules que nous appellerons «100% FAF» qui sont totalement fabriquées à la ferme (mélange de plusieurs matières premières). Il faut néanmoins noter que dans la composition de ces formules «100% FAF», le CMV peut inclure des matières premières riches en protéines (telles que des protéines de pommes de terre ou des levures). La distinction entre le CMV pur et ces MP n a pas été réalisé lors de l enquête. - Les formules dites «mixtes» qui sont constituées d une partie fabriquée à la ferme (FAF) complétée par un complémentaire acheté sur le marché - Les formules dites «FAB» qui sont achetées directement à des Fabricants d Aliment du Bétail. Ce dernier type de formule est très minoritaire dans notre échantillon puisque l enquête a été menée auprès de «Fafeurs» L alimentation des truies L échantillon est composé des 22 élevages ayant un atelier de naissage. a. Type d aliment Pas d'aliment spécifique; (2; 9%) Aliment truies "unique"; (5; 23%) Aliments truies allaitantes et truies gestantes différenciés; (15; 68%) Figure 7 : Nombre et proportion d éleveurs selon le type d aliment utilisé pour les truies Parmi les 22 élevages, un peu plus des deux tiers (68%) travaillent avec un aliment truies allaitantes et un aliment truies gestantes. Seuls deux élevages n ont pas d aliment spécifique pour les truies et utilisent le même aliment que pour les porcs charcutiers. Ces résultats sont conformes avec l enquête menée en 2007 par la Chambre Régionale d Agriculture auprès du Réseau porc biologique des Pays de la Loire qui donnait également une répartition de 2/3(deux aliments truies différenciés) 1/3 (aliment truies «unique»). Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 13

19 b. Origine des aliments L aliment truies «unique» est 100% fabriqué à la ferme pour 60% des éleveurs qui l utilise (3 éleveurs) et mixte c est-à-dire constitué d une partie fabriquée à la ferme (FAF) complétée par un complémentaire acheté pour 40% des éleveurs (2 éleveurs). Les aliments truies allaitantes et truies gestantes sont à 67% FAF (10 éleveurs), 27% mixtes (4 éleveurs) et 7% (1 éleveur) achetés à des fabricants d aliment du bétail (FAB). c. Composition moyenne des formules Dans l échantillon, on retrouve: - 2 formules truies «unique» d origine FAF - 1 formule truies «unique» d origine mixte - 8 formules truies gestantes et 8 formules (des mêmes élevages) truies allaitantes d origine FAF - 4 formules truies gestantes et 4 formules (des mêmes élevages) truies allaitantes d origine mixte Tableau 11 : Composition moyenne informée de l aliment truies «unique» selon l origine de l aliment Formules 100% FAF Formules Mixtes Céréales 56,5% 28,0% Protéagineux 5,8% - Protéagineux en mélange avec céréales 24,0% 22,0% Oléagineux 7,3% - Autres dont CMV et fourrages 6,5% - Complémentaire - 50,0% Nombre de formules de référence 2 1 Tableau 12 : Composition moyenne informée des aliments truies gestantes et allaitantes selon l origine des aliments Formules 100% FAF Truies Truies allaitantes gestantes Formules Mixtes Truies allaitantes Truies gestantes Céréales 56,9% 63,7% 55,3% 66,8% Protéagineux 15,8% 14,5% 2,5% - Protéagineux en mélange avec céréales 4,9% 6,1% 7,5% 1,5% Oléagineux 11,7% 4,7% - - Autres dont CMV et fourrages 10,7% 11,0% - - Complémentaire ,8% 31,8% Nombre de formules de référence Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 14

20 L alimentation des porcelets L échantillon est composé de 36 élevages. a. Type d aliment Contrairement à l enquête menée en 2007 où il ressortait qu un tiers des éleveurs utilisait un aliment 1 er âge, dans notre échantillon, aucun des éleveurs enquêtés n utilise ce type d aliment. 26 éleveurs (72%) utilisent un aliment 2 ème âge alors que 28% des éleveurs n ont pas d aliments spécifiques pour les porcelets. b. Origine des aliments L aliment 2 ème âge est d origine 100% fabriqué à la ferme pour 73% des éleveurs (soit 19 éleveurs), d origine mixte pour 12% des éleveurs (3 éleveurs) et acheté à un FAB pour 15 % des éleveurs (4). c. Composition moyenne des formules L échantillon est composé des formules FAF et mixtes qui ont été renseignées soit 14 formules porcelets 2 ème âge d origine FAF et 2 formules porcelets 2 ème âge d origine mixte. Tableau 13 : Composition moyenne informée de l aliment 2 ème âge selon l origine de l aliment Formules 100% FAF Formules Mixtes Céréales 49,4% 28,0% Protéagineux 12,9% 9,5% Protéagineux en mélange avec céréales 17,1% 21,0% Oléagineux 11,5% 2,3% Autres dont CMV et fourrages 9,5% - Complémentaire - 38,8% Nombre de formules de référence L alimentation des porcs charcutiers L échantillon est composé de 33 élevages ayant un atelier engraissement. a. Type d aliment Parmi les 33 élevages, 26 (80%) travaillent avec un aliment porcs «croissance» et un aliment porcs «finition» et 7 (20%) utilisent un aliment porcs «unique». Aucun élevage n utilise un aliment nourrain. A noter que ces données sont contraires à celles de l enquête menée en 2007 qui donnait une répartition de 2/3 (aliment unique) 1/3 (aliments croissance et finition). L enquête n a pas pu mettre en évidence si cette différence était due à un changement de pratique ou à un effet échantillon. b. Origine des aliments L aliment porcs «unique» est d origine 100% fabriqué à la ferme pour 58% des éleveurs (15 éleveurs), d origine mixte pour 38% des éleveurs (10 éleveurs) et acheté à un FAB pour les 4% restants (1 élevage). Les aliments porcs «croissance» et «finition» sont à 71% FAF (5 éleveurs) et à 29% mixtes (2 éleveurs). Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 15

21 c. Composition moyenne des formules L échantillon est composé des formules FAF et mixtes qui ont été renseignées soit : - 11 formules porcs «unique» d origine FAF - 8 formules porcs «unique» d origine mixte - 4 formules porcs «croissance» et 4 formules (des mêmes élevages) porcs «finition» d origine FAF - 2 formules porcs «croissance» et 2 formules (des mêmes élevages) porcs «finition» d origine mixte Tableau 14: Composition moyenne informée de l aliment porcs «unique» selon l origine de l aliment Formules 100% FAF Formules Mixtes Céréales 48,8% 34,0% Protéagineux 18,4% 3,9% Protéagineux en mélange avec céréales 20,5% 36,0% Oléagineux 6,2% - Autres dont CMV et fourrages 6,1% - Complémentaire - 26,0% Nombre de formules de référence 11 8 Tableau 15: Composition moyenne informée des aliments porcs croissance et finition selon l origine des aliments Formules 100% FAF Porcs Porcs croissance finition Formules Mixtes Porcs croissance Porcs finition Céréales 28,6% 26,9% 60,5% 66,5% Protéagineux 8,8% 8,1% 5,0% 2,5% Protéagineux en mélange avec céréales 39,3% 40,6% - - Oléagineux 16,5% 14,8% - - Autres dont CMV et fourrages 6,9% 9,7% - - Complémentaire 34,5% 31,0% Nombre de formules de référence Remarques : - La composition des complémentaires n a pas été demandée lors de l enquête - Sur la partie alimentation, l un des objectifs de l enquête était d identifier la part achetée et la part autoproduite des matières premières utilisées dans les formulations. Cette donnée n a pas pu être exploitée car elle n était pas renseignée pour un grand nombre d élevages. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 16

22 Composition détaillée moyenne des formules de toutes les catégories d animaux (Tableau 16) Truies unique Truies allaitantes Truies gestantes Formules 100% FAF Porcelet 2ème âge Porcs unique Porcs croissance Porcs finition Truies unique Truies allaitantes Truies gestantes Formules Mixtes Porcelet 2ème âge Porcs unique Porcs croissance Complémentaire ,0% 34,8% 31,8% 38,8% 26,0% 34,5% 31,0% Pois en mélange - 3,8% 3,9% 11,3% 15,6% 39,3% 38,2% 22,0% 7,5% 1,5% 21,3% 21,0% - - Féverole en mélange 24,0% 1,1% 2,2% 5,7% 4,9% - 2,5% ,3% - - Pois et/ou féverole en ,8% mélange (varie) Protéagineux en mélange avec céréales 24,0% 4,9% 6,1% 17,1% 20,5% 39,3% 40,6% 22,0% 7,5% 1,5% 21,0% 36,0% - - Mélange céréalier - - 7,8% 3,6% 5,6% ,0% 45,3% 50,0% 14,7% 16,3% 60,5% 66,5% Orge 20,0% 14,6% 21,5% 26,4% 11,9% 4,0% 3,8% - 8,8% 14,3% 2,3% Blé - 1,3% 1,1% 1,9% 1,5% ,7% - - Escourgeon - 5,6% 4,4% 0,8% Triticale - 27,5% 23,4% 11,0% 11,2% 21,4% 21,4% ,8% 2,0% - - Maïs 36,5% 7,0% 3,2% 5,6% 12,6% 3,3% 1,8% ,3% 12,1% - - Autres céréales (Avoine, Seigle) - 0,9% 2,2% - 6,09% ,3% 2,5% Céréales 56,5% 56,9% 63,7% 49,4% 48,8% 28,6% 26,9% 28,0% 55,3% 66,8% 28,0% 34,0% 60,5% 66,5% Pois 5,8% 2,4% 1,5% 3,0% 7,4% 1,9% 3,4% - - 7,7% 0,5% - - Féverole - 7,2% 8,0% 8,6% 6,6% 5,5% 4,8% - 2,5% - 1,0% 2,8% 5,0% 2,5% Lupin - 0,8% ,4% ,8% Pois et/ou Féverole (varie) - 5,5% 5,0% 1,4% 4,5% 3,3% Protéagineux 5,8% 15,8% 14,5% 12,9% 18,4% 8,8% 8,1% - 2,5% - 9,5% 3,9% 5,0% 2,5% Soja 1,5% 8,9% 3,0% 10,9% 4,7% 12,8% 9,2% Tournesol - 2,1% 1,0% - 0,5% ,3% Colza 5,8% 0,8% 0,7% 0,6% 1,1% 3,8% 5,63% Oléagineux 7,3% 11,7% 4,7% 11,5% 6,2% 16,5% 14,8% ,3% CMV* 4,0% 4,5% 5,3% 5,4% 3,2% 3,3% 3,2% Fourrages - 0,9% 2,4% 0,2% 0,4% 1,3% 3,4% Autres 2,5% 5,3% 3,3% 3,9% 2,5% 2,4% 3,1% Autres dont fourrages 2,5% 6,2% 5,7% 4,1% 2,9% 3,6% 6,5% Nombre de formules de référence * Dans la portion de CMV, il peut y être inclus des matières premières riches en protéines (telles que des protéines de pommes de terre ou des levures). La distinction entre le CMV pur et ces MP n a pas été réalisé lors de l enquête. Porcs finition Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 17

23 Composition Mini/Maxi des formules de toutes les catégories d animaux (Tableau 17) Truies unique Truies allaitantes Truies gestantes Formules 100% FAF Porcelet 2ème âge Porcs unique Porcs croissance Porcs finition Truies unique Truies allaitantes Truies gestantes Formules Mixtes Porcelet 2ème âge Complémentaire % 30 à 40% 27 à 40% 21 à 63% Porcs unique 20 à 30% Porcs croissance Porcs finition 34 à 35% 30 à 32% Pois en mélange - 0 à 30% 0 à 35% 0 à 72% 0 à 100% 0 à 67% 0 à 64% 22% 0 à 30% 0 à 6% 0 à 64% 0 à 75% - - Féverole en mélange 0 à 48% 0 à 9% 0 à 20% 0 à 69% 0 à 53% à 50% - - Pois et/ou féverole en mélange (varie) à 70% - - Protéagineux en 0 à 0 à 48% 0 à 39% 0 à 55% 0 à 72% 0 à 100% 0 à 67% 0 à 74% 2% 0 à 30% 0 à 6% 0 à 64% mélange avec céréales 75% 0,00% 0,00% Mélange céréalier à 70% 0 à 47% 0 à 62% % 0 à 65% 0 à 70% 0 à 44% 0 à 75% 56 à 65% 63 à 70% Orge 0 à 40% Blé - 0 à 10% 0 à 10% 0 à 25% 0 à 16% à 29% - - Escourgeon - 0 à 45% 0 à 40% 0 à 10% Triticale - 0 à 55% 0 à 40% 0 à 38% 0 à 40% 0 à 60% 0 à 55% à 8% 0 à 16% - - Maïs 0 à 73% 0 à 30% 0 à 29% 0 à 30% 0 à 73% 0 à 7% 0 à 7% à 25% 0 à 50% - - Autres céréales (Avoine, Seigle) - 0 à 7% 0 à 20% - 0 à 35% à 5% 0 à 10% Céréales seules 40 à 0 à 30 à 69% 29 à 79% 0 à 72% 0 à 75% 6 à 60% 0 à 55% 28% 40 à 65% 60 à 70% 0 à 51% 73% 75% 56 à 65% 63 à 70% Pois 0 à 12% 0 à 14% 0 à 6% 0 à 12% 0 à 22% 0 à 8% 0 à 8% à 21% 0 à 4% - - Féverole - 0 à 15% 0 à 18% 0 à 24% 0 à 24% 0 à 15% 0 à 12% - 0 à 10% - 0 à 3% 0 à 15% 0 à 10% 0 à 5% Lupin - 0 à 6% à 6% à 3% 0 à 5% - - Pois et/ou Féverole (varie) - 0 à 24% 0 à 25% 0 à 18% 0 à 29% 0,00% 0,00% Protéagineux seuls 0 à 12% 0 à 24% 0 à 25% 0 à 24% 0 à 32% 0 à 20% 0 à 18% - 0 à 10% - 3 à 21% 0 à 15% 0 à 10% 0 à 5% Soja Tournesol 0 à 3% 0 à 24% 0 à 10% 0 à 23% 0 à 13% 7 à 20% 0 à 21% Colza - 0 à 8% 0 à 5% - 0 à 5% à Oléagineux 0 à 12% 0 à 6% 0 à 6% 0 à 5% 0 à 12% 0 à 9% 0 à 15% CMV* 3 à 12% 4 à 24% 0 à 10% 0 à 25% 0 à 13% 8 à 25% 8 à 23% à 7% Fourrages 4,00% 3 à 7% 3 à 8% 3 à 11% 0 à 8% 2 à 5% 3 à 5% Autres - 0 à 5% 0 à 8% 0 à 3% 0 à 4% 0 à 5% 0 à 9% Autres dont fourrages 0 à 5% 0 à 18% 0 à 20% 0 à 11% 0 à 13% 0 à 5% 1 à 9% Nombre de formules de référence * Dans la portion de CMV, il peut y être inclus des matières premières riches en protéines (telles que des protéines de pommes de terre ou des levures). La distinction entre le CMV pur et ces MP n a pas été réalisé lors de l enquête. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 18

24 2.5. Mode de distribution des aliments Les truies Echantillon : L échantillon est composé des 23 élevages ayant une activité naissage sur leur exploitation (61% de l échantillon total). a. Les truies gestantes Automatisé/sec; (1; 5%) Automatisé/soupe; (1; 4%) Manuel; (21; 91%) Figure 8 : Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de distribution des aliments aux truies gestantes Comme nous pouvons le voir, plus de 90% des élevages de l échantillon considéré distribue manuellement l aliment aux truies gestantes. Seuls deux élevages sont équipés de chaines automatisées pour cette catégorie d animaux. Un de ces deux élevages fonctionne avec de l aliment sec et le second avec de l aliment en soupe. Ce chiffre peut être mis en lien avec le mode de logement des truies gestantes. En effet, comme nous le verrons plus loin, chez 70% (16) des éleveurs, les truies gestantes sont logées en plein air ce qui rend difficile l automatisation de la distribution des aliments. b. Les truies allaitantes Automatisé/soupe ; (1; 4%) Manuel; (22; 96%) Figure 9 : Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de distribution des aliments aux truies allaitantes De la même manière, plus de 95% des élevages enquêtés distribue manuellement l aliment aux truies allaitantes. Seul un élevage distribue l aliment à cette catégorie d animaux sous forme automatisée (soupe). A noter que chez 74% (17) des éleveurs, les truies allaitantes sont logées en plein air. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 19

25 Les porcelets Echantillon : L échantillon est composé de 37 exploitations. Automatisé/sec; (2; 6%) Automatisé/soupe ; (2; 5%) Manuel; (33; 89%) Figure 10 : Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de distribution des aliments aux porcelets Comme pour les truies, la distribution de l aliment aux porcelets est majoritairement manuelle (89% des élevages enquêtés). Les élevages automatisés (11%) se répartissent à égalité entre sec et soupe. Contrairement aux truies, cette donnée ne peut pas être expliquée par le mode de logement des porcelets puisque chez 74% (28) des éleveurs, les porcelets sont logés en bâtiment sur paille (voir plus loin). Cependant, on peut noter que les élevages automatisés sont de taille plus importante que les élevages ayant une distribution manuelle. En effet, il y a en moyenne 77 truies chez les éleveurs (qui ont une activité naissage) ayant une distribution automatisée en porcelets et 59 truies chez les éleveurs ayant une distribution manuelle. De la même manière, il y a en moyenne 1063 porcs engraissés chez les éleveurs (qui ont une activité engraissement) ayant une distribution automatisée en porcelets contre 633 porcs engraissés chez les autres Les porcs à l engraissement Echantillon : L échantillon est composé des 34 élevages. Manuel; (15; 44%) Automatisé/sec; (11; 32%) Automatisé/soupe ; (8; 24%) Figure 11 : Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de distribution des aliments aux porcs à l engraissement En engraissement, l automatisation de la distribution est plus fréquente puisqu elle concerne 56 % des élevages (32 % en sec et 24 % en soupe). Tout d abord, cela peut s expliquer par le fait que le mode de logement en bâtiment est plus fréquent aussi pour Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 20

26 cette catégorie d animaux. De plus, au regard des quantités d aliments à distribuer, c est le premier poste intéressant à automatiser dans les élevages. En effet, chez 97% des éleveurs les porcs charcutiers sont en bâtiments sur paille avec accès ou non à l extérieur (voir plus loin). Comme nous l avons vu, pour la majorité des catégories d animaux, le mode de distribution de l aliment est, dans la majorité des élevages, manuel. Cela conforte une des conclusions de l enquête menée en 2006 par les chambres d agriculture de Bretagne et des Pays de la Loire sur le temps de travail. Cette enquête montre que l alimentation est le poste le plus gourmand en temps. En effet, cette tâche représente environ 43% du temps global en élevage et peut même occuper 54% du temps global dans les petits ateliers Le logement des animaux Les logements spécifiques à l atelier naissage Echantillon : L échantillon est composé des 23 élevages ayant une activité naissage. a. Les truies gestantes Bâtiment sur paille; (7; 30%) Plein air; (16; 70%) Figure 12 : Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de logement des truies gestantes Comme nous pouvons le voir sur la figure 12, chez la majorité des éleveurs (70%) les truies gestantes sont logées en plein air. A noter que l enquête menée en 2007 sur l état des pratiques en alimentation porcine biologique ne donnait pas les mêmes proportions. Dans celle-ci, pour la moitié des éleveurs les truies gestantes étaient logées en plein air. Cette différence s explique peut-être par la taille de l échantillon de cette enquête composée de 6 élevages ayant un atelier naissage. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 21

27 b. Les truies allaitantes Bâtiment sur paille; (6; 26%) Plein air; (17; 74%) Figure 13 : Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de logement des truies allaitantes Comme nous pouvons le voir sur la figure 13, chez la majorité des éleveurs (74%) les truies allaitantes sont logées en plein air. Comme précédemment, l enquête menée en 2007 ne donnait pas les mêmes proportions. Dans cette enquête, chez 50% des éleveurs les truies allaitantes étaient logées en plein air. c. La verraterie Plein air; (8; 35%) Bâtiment sur paille; (15; 65%) Figure 14 : Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de logement de la verraterie Chez la majorité des éleveurs (61%) la verraterie est en bâtiment sur paille. d. La quarantaine Plein air; (9; 39%) Bâtiment sur paille; (14; 61%) Figure 15 : Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de logement de la quarantaine Chez la majorité des éleveurs (65%) la quarantaine est en bâtiment sur paille. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 22

28 Le logement des porcelets Echantillon : L échantillon correspond à la totalité des enquêtes soit 38 exploitations. Chalets; (6; 16%) Plein air; (4; 10%) Bâtiment sur paille; (28; 74%) Figure 16 : Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de logement des porcelets paille. Chez la majorité des éleveurs (74%) les porcelets sont logés en bâtiment sur Le logement des porcs à l engraissement Echantillon : L échantillon est composé des 35 exploitations ayant un atelier engraissement. Bâtiment sur paille avec courette; (11; 31%) Bâtiment sur paille avec parcours; (4; 12%) Plein air; (1; 3%) Bâtiment sur paille sans accès à l'extérieur; (19; 54%) Figure 17 : Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de logement des porcs à l engraissement Dans un peu plus de la moitié des élevages (54%) les porcs charcutiers sont logés en bâtiment sur paille sans accès à l extérieur. Dans 15 élevages, les porcs charcutiers sont logés en bâtiment sur paille et ont accès à l extérieur soit sous forme de courette (11 soit 31%) soit sous forme de parcours (4 soit 12%). Parmi ces 15 éleveurs, 9 se sont installés ou convertis à l agriculture biologique depuis le 1 er janvier 2009, date à laquelle l accès à une courette ou à un parcours est obligatoire pour les porcs charcutiers pour toutes les nouvelles conversions/installations. Un seul élevage situé dans l Indre loge ses porcs charcutiers en plein air. Il s agit d un élevage naisseur/engraisseur partiel qui n engraisse qu une faible proportion de son élevage ce qui représente au maximum 150 porcs engraissés par an. A noter que les proportions relatives des différents modes de logement par catégorie d animaux sont conformes avec ceux de l enquête sur le temps de travail menée en 2006 (échantillon de 16 élevages). A l inverse, ces résultats sont différents de ceux observés lors de l enquête sur les pratiques alimentaires menée en 2007 (échantillon de 9 élevages). On peut donc supposer que les différences de résultats déjà Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 23

29 Nombre d'éleveurs utilsant le vacinn/traitement observées entre ces deux enquêtes (cf L alimentation) sont liées à un effet échantillon Les changements récents survenus dans les élevages sur le logement des animaux Parmi les 38 élevages, 7 ont récemment connu des modifications dans le logement des animaux. Ces aménagements sont de différents types : - Deux éleveurs ont réalisé des aménagements dans des bâtiments existants suite à leur conversion à l agriculture biologique. - Deux éleveurs ont aménagé une courette accolée au bâtiment d engraissement. - Deux éleveurs ont créé un nouveau bâtiment de post-sevrage (en remplacement ou en supplément d un autre) - Un éleveur a aménagé un bloc saillie en plein air 2.7. La prophylaxie et l état sanitaire Traitements antiparasitaires et vaccins systématiques Sur l échantillon total de 38 éleveurs, 19 (50%) réalisent un ou plusieurs vaccins et/ou traitements antiparasitaires systématiques dans leur élevage. Ces 19 éleveurs ont ensuite été interrogés sur la nature de ces vaccins et/ou traitements Vaccin antirouget Vaccin contre le circovirus porcin Vaccin contre le parvovirus porcin Vaccin contre les diarhées colibacillaires Vaccin contre le mycoplasme Traitement antiparasitaire Figure 18 : Nombre d éleveurs en fonction de la nature des différents vaccins/traitements utilisés dans les 19 élevages en pratiquant systématiquement Le vaccin le plus utilisé parmi les éleveurs enquêtés est dirigé contre le mycoplasme. Il est utilisé par 13 éleveurs sur les 19 réalisant au moins un vaccin ou traitement systématique dans leur élevage. Ensuite d autres vaccins/traitements sont utilisés systématiquement dans de plus faibles proportions : vaccin anti-rouget (4 élevages), vaccin contre circovirus porcin plus communément appelé Maladie de l Amaigrissement du Porcelet ou MAP (5 élevages), vaccin contre le parvovirus porcin (5 élevages), vaccin contre les diarrhées colibacillaires (3 élevages) et traitement antiparasitaire (2 élevages). Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 24

30 Problèmes rencontrés récemment dans les élevages Parmi les 38 élevages enquêtés, 5 ont eu un problème sanitaire dans l année. Ces problèmes sont tous de nature différente: diarrhées chez les porcelets, leptospirose, mortalité des truies allaitantes, parasitisme (trichures) et arthrite. Sur ces 5 éleveurs, un seul pense que le problème sanitaire qu il a rencontré (diarrhées chez les porcelets) est dû au passage à une alimentation 95% biologique. En effet, les modifications apportées à sa formulation 2 ème âge suite au passage à une alimentation 95% biologique ont entrainé un excès de protéines dans la ration (problème résolu par la suite). Deux autres éleveurs pensent que le problème sanitaire qu ils ont rencontré n a pas de lien avec le passage à une alimentation 100% biologique et les deux autres ne savent pas si cela a un lien ou non avec les changements apportés dans l alimentation Les moyens de suivi technique utilisés en élevages La Gestion Technico-Economique (GTE) Echantillon : L échantillon est composé de 36 élevages c est-à-dire la totalité de l échantillon à laquelle on soustrait deux élevages dont la donnée n a pas été renseignée. Résultats : Sur les 36 élevages, 69% (25 élevages) sont suivis à l aide d une Gestion Technico-Economique Les élevages suivis en Gestion Technique des Troupeaux de truies (GTTT) Echantillon : L échantillon est composé de 22 élevages c est-à-dire les 23 élevages ayant une activité naissage sur leur exploitation à laquelle on soustrait un élevage dont la donnée n a pas été renseignée. Résultats : Sur les 22 élevages, 22% (5 éleveurs) sont suivis à l aide d une Gestion Technique du Troupeau de Truies. Lors de l enquête, seul un éleveur a accepté de nous transmettre les résultats GTE de son élevage. Par conséquent, aucun résultat technicoéconomique n a pu être présenté dans ce rapport. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 25

31 3. Conséquences du passage à une alimentation 95% biologique L échantillon se réduit à 34 exploitations concernées. En effet, sont exclues les exploitations qui sont depuis toujours en 100% biologique Les conséquences sur les assolements 6 exploitations (18%) ont connu des changements dans leur assolement suite au passage à une alimentation 95% biologique. Pour la majorité d entre elles (4 exploitations), ce changement consiste en l introduction ou au maintien non désiré par l éleveur du fait de la contrainte de la culture (rendements aléatoires, culture salissante, ) de protéagineux dans l assolement et dans une moindre mesure (2 exploitations) à l introduction d oléagineux (colza ou soja) dans l assolement Les conséquences sur l alimentation Avec l obligation d utiliser 95% de matières premières biologiques au 1 er janvier 2010, 95% des formules sur les 21 renseignées à ce sujet ont subi des changements. Il faut noter que seul 21 formules ont été renseignées sur ce sujet sur un potentiel de 88 formules d origine FAF ou mixte. Les changements dans les formules sont de différentes natures : - 38% (8 changements) concernent seulement le complémentaire, - 29% (6 changements) consistent au remplacement de soja extrudé non bio par du soja ou du colza bio, - 29% (6 changements) consistent à la baisse ou au retrait des protéines de pommes de terre ou du gluten de maïs, - 5 % (1 changement) consistent au remplacement des pois conventionnels par de la féverole biologique Les conséquences sur le travail Sur 33 éleveurs (exclusion d un éleveur pour lequel la donnée n a pas été renseignée), 97% disent ne pas avoir connu d augmentation de leur temps de travail suite au passage à 95% de matières premières biologiques. Seul un éleveur dit avoir connu une hausse de son temps de travail, due à l augmentation du nombre de matières premières dans ses formulations Les conséquences sur les performances du troupeau Les conséquences sur les résultats technicoéconomiques Sur les 31 éleveurs ne travaillant actuellement qu avec des formulations 95% bio, 19% (6 éleveurs) affirment que le passage au 95% bio a eu des incidences sur leurs résultats technico-économiques. Cependant, il faut noter que nous observons Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 26

32 un effet «groupe» sur cette question. En effet, 100% des éleveurs enquêtés par Bio direct (soit 24 éleveurs) affirment que le passage à une alimentation 95% biologique n a pas eu de conséquence sur les résultats technico-économiques de leur élevage alors qu à l inverse, 86% des éleveurs enquêtés par la Chambre Régionale d Agriculture (soit 6 éleveurs) affirment qu il y a eu des conséquences. Sur les 6 éleveurs qui affirment que cela a eu des conséquences, 5 justifient cette réponse par l augmentation du coût des formules, 1 éleveur par l amélioration des performances techniques et 1 autre à l inverse, par la baisse des performances techniques Les conséquences sur les qualités de carcasses Selon la totalité de l échantillon d éleveurs enquêtés, le passage à 95% bio n a pas eu d incidence sur les qualités de carcasses Les données chiffrées récupérées Les ressenties des éleveurs vis-à-vis des conséquences du passage à une alimentation 95% biologique sur les performances de leur élevage n ont pas pu être confirmées avec les données chiffrées des élevages car seules les données de gestion technico-économique (GTE) d un élevage et les données abattoirs de 5 élevages ont été renseignées sur deux années (2009 ou 2008 et 2010) Les conséquences sur l environnement Sur la question des conséquences sur l environnement du passage à une alimentation 95% biologique, nous observons un effet «groupe». En effet, sur les 37 éleveurs qui ont répondus: - 19% pensent que le passage à une alimentation a eu des conséquences sur l environnement, - 73% pensent que cela n a pas eu d impact, - 8% ne savent pas. Cependant, 100% des éleveurs interrogés par Bio direct (soit 23 éleveurs) pensent que cela n a pas eu d impact alors que 50% des éleveurs interrogés par la Chambre Régionale d Agriculture (soit 7 éleveurs sur les 14 interrogés) pensent que cela a eu un impact. Parmi les 7 éleveurs qui pensent que cela a eu des incidences sur l environnement, 5 (71%) pensent que ce sont des incidences positives grâce à l augmentation des terres en mode de production biologique et la diminution des pollutions qui en découle, alors que 2 éleveurs pensent que ce sont des incidences négatives par rapport à la dégradation du bilan carbone due au transport du soja. A noter que ces 2 éleveurs sont dépendants aux achats extérieurs (notamment tourteau de soja bio) pour leurs formulations, mais que nous retrouvons aussi des éleveurs dépendants d achats extérieurs qui pensent que cela a eu des incidences positives. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 27

33 4. Ressentis des éleveurs vis-à-vis du passage à une alimentation 100% biologique 4.1. Point de vue général des éleveurs A la question à réponse libre «Quel est votre ressenti vis-à-vis de l obligation de l alimentation 100% bio à partir du 1 er janvier 2012», la totalité des 38 éleveurs enquêtés s est exprimée en citant une ou plusieurs réponses. Tableau 18: Réponses données par les éleveurs avec leur fréquence à la question «Quel est votre ressenti vis-à-vis de l obligation de l alimentation 100% bio à partir du 1 er janvier 2012» RESSENTIS L alimentation 100% biologique c est important pour l image et la crédibilité de l agriculture biologique Le 100% biologique va engendrer une augmentation des coûts de production 15 Avec le 100% biologique, il y aura un manque de matières premières riches en protéines 9 L alimentation 100% biologique va engendrer des baisses des performances techniques dans les élevages 6 L alimentation 100% biologique c est normal car c est la fin d une dérogation et une obligation 4 Cela nécessite de rechercher des solutions 2 Cela ne pose pas de problème, c est faisable 2 L alimentation 100% biologique va poser des problèmes dans les premières phases d'élevage 2 Il faut maintenir les dérogations, on ne peut pas obliger quelque chose pour laquelle on n a pas de solution Le cahier des charges est trop exigeant sur certains points et trop laxiste sur d autres (dont les antibiotiques) 1 L alimentation 100% biologique va entrainer une baisse de l autonomie alimentaire 1 Il faut passer au 100% biologique, c est bien et il faut répercuter les coûts en aval 1 L alimentation 100% bio posera des problèmes au niveau de la traçabilité des matières 1 premières Fréquence de la réponse 18 2 Comme nous pouvons le voir dans le tableau, même si l opinion vis-à-vis de l alimentation 100% biologique n est pas unanime, 18 éleveurs (soit 47%) citent spontanément l intérêt de l alimentation 100% biologique vis-à-vis de l image et de la crédibilité de l agriculture biologique. Pour citer certains éleveurs ; «Il faut faire du bio avec du bio». Cependant, nombreux sont les éleveurs qui citent aussi spontanément les problèmes que va engendrer le passage à une alimentation 100% bio. En effet, 15 éleveurs (39% des éleveurs de l échantillon) pensent que cela va engendrer une augmentation des coûts de production, 9 (24%) disent que cela va entrainer un manque de matières premières riches en protéines et 6 éleveurs (16%) parlent de baisse des performances techniques. D autres ressentis ont été exprimés dans Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 28

34 de plus faibles mesures comme par exemple le fait que cela va engendrer une baisse de l autonomie alimentaire, que cela ne posera pas de problème, etc Les problèmes qui devraient se poser dans les exploitations enquêtées La totalité des 38 éleveurs enquêtés a été interrogée sur les éventuels problèmes que le passage à l alimentation 100% biologique engendrera dans leur exploitation. Réponse "Je ne sais pas"; (3; 8%) Réponse: "Non"; (12; 32%) Réponse : "Oui"; (23; 60%) Figure 19 : Nombre et proportion des réponses des 38 éleveurs à la question «Selon vous, est-ce que cela va entrainer des problèmes à l échelle de votre exploitation?» Comme nous pouvons le voir, selon 23 des 38 éleveurs interrogés (soit 61 %) le passage à une alimentation 100% biologique devrait poser des problèmes dans leurs exploitations. 78% de ces 23 éleveurs craignent des répercussions sur les performances économiques de leur élevage et 65% d entre eux prévoient une dégradation des performances techniques. De plus, deux éleveurs estiment que cela devrait accroître leur dépendance au soja et plus généralement aux achats extérieurs L anticipation de l obligation de l alimentation 100% biologique Il semble que la majorité des éleveurs a déjà commencé à anticiper le passage à une alimentation 100% biologique puisque 21 éleveurs sur les 38 (55%) l expriment. Ainsi, 14 éleveurs (67%) sont déjà proches d une alimentation 100% biologique, 3 (14%) ont introduit de nouvelles cultures dans leur assolement (soja ou colza) et 2 éleveurs (10%) ont essayé de nouvelles matières premières dans leurs formulations. Pour les 17 éleveurs qui n ont pas anticipé cette obligation, 2 vont y répondre à travers les changements de complémentaire et un éleveur compte y répondre en achetant des matières premières riches en protéines. Les 14 autres éleveurs ne se sont pas exprimés sur la manière dont ils pensent répondre à cette obligation. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 29

35 5. Possibilités d expérimentation 5.1. Identification de matières premières intéressantes Matières premières citées naturellement par les éleveurs A la question «Selon vous, quelles sont les matières premières qui seraient intéressantes à tester dans le cadre de la recherche d une alimentation 100% biologique», 50% des éleveurs de l échantillon total (19 éleveurs) ont répondu en citant une ou plusieurs matière(s) première(s). Les fourrages et les protéagineux ont été cités dans 42% des cas (8 éleveurs sur 19). D autres matières premières ont été citées dans de plus faibles mesures : les tourteaux de colza et les orties ont été cités chacun par 2 éleveurs, l amarante, l avoine nue, les acides aminées bio, les cultures en mélange, le lactosérum, les pommes de terre, le quinoa, le tourteau de lin bio, le soja, les topinambours, le tournesol, la farine de lentilles ont été cités chacun par un éleveur Opinion des éleveurs sur certaines matières premières identifiées comme potentiellement pertinentes au préalable de l enquête Les éleveurs ont été interrogés sur la pertinence d utiliser certaines matières premières (le lactosérum, l ortie, la consoude, les graines germées/maltées et le tourteau de chanvre) dans les rations. Ils devaient dire si selon eux cette matière première était intéressante et citer ses principaux atouts et inconvénients. Le tableau 18 récapitule les réponses des éleveurs. Il faut noter que le nombre d éleveurs ayant donné son avis est différent d une matière première à une autre. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 30

36 LE LACTOSERUM L ORTIE LA CONSOUDE LES GRAINES GERMEES, MALTEES LE TOURTEAU DE CHANVRE Tableau 19: Récapitulatif des réponses des éleveurs à la question : «Selon vous, les différentes matières premières suivantes sont-elles des pistes intéressantes à utiliser dans les rations, et avec quels atouts/contraintes?» Est-ce que cette matière première est intéressante? Nombre de réponses : 21 Oui : 81% Non : 10% Ne sait pas : 10% Nombre de réponses : 17 Oui : 41% Non : 6% Ne sait pas : 53% Nombre de réponses : 14 Oui : 21% Non : 7% Ne sait pas : 71% Nombre de réponses : 14 Oui : 36% Non : 0% Ne sait pas : 64% Atouts cités (fréquence) Richesse en protéines (6) Disponibilité (1) Coût (1) Intérêt pour la flore microbienne au sevrage (1) Richesse en protéines (4) Effets homéopathiques (2) Culture facile (1) Plante locale (1) Avantages agronomiques (2) Effets homéopathiques (2) Rendement (1) Atout nutritionnel (1) Evite de broyer les grains (1) Inconvénients cités (fréquence) Disponibilité (11) Distribution (11) Conservation (2) Problèmes de litière (2) Qualité des carcasses (1) Protéine d origine animale (1) Prix (3) Faisabilité technique / transformation (2) Culture difficile (1) Pas possible à grande échelle (1) Teneur en eau (1) Culture difficile (1) Pas possible à grande échelle (1) Technique difficile/contraignante (5) Temps de travail (2) Distribution (2) Appétence (1) Limite d utilisation (1) Pas d amélioration de la digestibilité des graines (1) Nombre de réponses : 17 Atout agronomique (1) Disponibilité (3) Oui : 18% Culture difficile (1) Non : 6% Appétence, goût de la viande (1) Ne sait pas : 76% Nécessite une presse (1) Récolte tardive (1) Rendement et taux protéiques (1) Nous remarquons que pour la majorité des matières premières, une grande partie des éleveurs ne savent pas si celles-ci sont intéressantes ou non Identification d élevages pour la réalisation d éventuelles expérimentations Sur les 38 éleveurs interrogés, seuls les 21 situés dans la région des Pays de la Loire ont été retenus pour l étude de la faisabilité de réaliser des expérimentations en porcelets et/ou en porcs charcutiers dans leurs élevages. De plus, parmi ces 21 éleveurs, 2 sont des naisseurs et sont donc exclus de notre échantillon puisque les éventuels essais ne concerneraient pas les truies. Il y a donc au total 19 exploitations potentielles pour la réalisation d essais. En ce qui concerne le temps de travail, 6 éleveurs sur les 19 enquêtés disent avoir du temps pour s occuper d une expérimentation mise en place dans leur élevage mais seulement 4 ont la possibilité de réaliser des essais (présence d une bascule et possibilité de séparer les lots d animaux en 2 groupes). Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 31

37 PORCS CHARCUTIERS PORCELETS Tableau 20: Données sur les 4 exploitations des éleveurs ayant du temps pour s occuper d une expérimentation mise en place dans leur élevage et disposant du matériel de pesées Numéro attribué à l exploitation Type d élevage (Taille de l élevage) Temps disponible Quantité de temps disponible Appui technique Autres conditions Intérêt de réaliser des essais Contreparties attendues (financières) Conduite en 2 lots Matériel de pesées Post-sevreur/ Engraisseur (600 porcs) Oui Naisseur/ Engraisseur (50 truies) Oui Post-sevreur/ Engraisseur (1000 porcs) Oui Post- Sevreur/Engraisseur (850 porcs) A voir A voir A voir 15 min/j Souhaité Souhaité Non souhaité Oui Souhaité (1 fois/semaine) Rien à signaler A voir A voir Rien à signaler Oui, intégration dans la filière et intérêt pédagogique Prise en compte des charges de la main d'œuvre et si besoin, du matériel supplémentaires Oui Oui, Avoir une formule optimale 100% bio Peut-être prise en compte des surcoûts, des pertes Oui (Nécessite de séparer en lots) Oui A voir Oui Oui Rémunération 350 /mois Oui Oui Oui Oui Oui Conduite en 2 lots Oui Non (Chaine unique) Non renseigné Oui Matériel de pesées Oui Oui Oui Oui Pour la réalisation des essais, il y a donc 4 exploitations potentielles. En porcelets, quatre d entre elles peuvent conduire des lots séparés et en porcs charcutiers, deux d entre elles peuvent conduire des lots séparés (+1 exploitation à voir). A noter que l exploitation 5 n est pas encore équipée d une FAF mais qu elle pourra accueillir des essais à partir de l été Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 32

38 Conclusion Cette enquête a permis de répondre à 2 objectifs sur les 4 initialement fixés. Tout d abord, celle-ci a permis de réaliser un état des lieux des pratiques actuelles en élevage. Il en ressort une grande diversité des pratiques notamment sur l aspect alimentation. L impact du passage au 1 er janvier 2010 à une alimentation 95% biologique n a pas pu être chiffré. En effet, il n a pas été possible de récupérer ce type de données auprès des éleveurs. La réalisation d essais pour obtenir ce type de données semble alors plus appropriée. Il faut quand même noter que selon le ressenti des éleveurs, le passage à une alimentation 95% biologique n aurait eu que peu d impact. En effet, malgré de nombreux changements dans les formulations, les éleveurs affirment qu il n y a pas eu d incidence sur leur assolement, leur travail, leurs performances technico-économiques et l environnement. En ce qui concerne le passage à une alimentation 100% biologique, celui-ci est souhaité par les éleveurs pour une raison éthique vis-à-vis de l image et de la crédibilité du bio auprès des consommateurs. Néanmoins celui-ci représente actuellement une problématique en élevage. Nombreux sont les éleveurs sans solution technique pour faire face à cette obligation réglementaire qui subiront une augmentation de leur coût de production. De plus, la difficulté de trouver des solutions pour le passage à une alimentation 100% biologique est clairement ressortie lors des enquêtes auprès des éleveurs. Ceux-ci n ont pas été en mesure de faire ressortir précisément une ou plusieurs matières premières à tester. Malgré la mise en évidence de quelques pistes de matières premières dont la pertinence devra être validée, il n a pas été possible d identifier des MP intéressantes à tester à dire d éleveurs. Cet objectif n a dons été que partiellement atteint. Pour finir, cette enquête a permis d identifier 4 élevages susceptibles d accueillir des expérimentations. Ils ont tous la possibilité de conduire leurs porcelets et/ou porcs charcutiers en deux lots et ont le matériel pour peser leurs animaux. Rapport d enquête sur les élevages porcins biologiques - Août 2011 Page 33

39 Bibliographie COMITE NATIONAL DE L AGRICULTURE BIOLOGIQUE DE L INAO, Guide de lecture du RCE n 834/2007 et du RCE/2008 Version de juillet 2011, 67 pages JOURNAL OFFICIEL DE L UNION EUROPEENNE, Règlement (CE) n 834/2007 du conseil du 28 juin 2007 relatif à la production biologique et à l étiquetage des produits biologiques et abrogeant le règlement (CEE) N 2092/91, 36 pages JOURNAL OFFICIEL DE L UNION EUROPEENNE, Règlement (CE) n 889/2008 de la Commission du 5 septembre 2008 portant modalités d application du règlement (CE) n 834/2007 du Conseil relatif à la production biologique et à l étiquetage des produits biologiques en ce qui concerne la production biologique, l étiquetage et les contrôles, 72 pages MAUPERTUIS F. et BORDES A., Etat des pratiques en alimentation porcine, Chambres d agriculture des pays de la Loire, Octobre 2007, 4 pages MAUPERTUIS F. et CALVAR C., Temps de travail en élevage porcin biologique, Chambres d agriculture des pays de la Loire, Novembre 2006, 4 pages

40 Table des figures et tableaux FIGURES Figure 1 : Nombre et proportion des exploitations enquêtées selon le système de production de l élevage porcin Figure 2: Schéma de reproduction représenté dans 20 élevages enquêtés Figure 3: Schéma de reproduction représenté dans 5 élevages enquêtés Figure 4: Nombre et proportion des élevages selon l origine de leurs doses de semences Figure 5 : Proportion moyenne des grandes familles de culture dans les assolements de tous les éleveurs enquêtés Figure 6 : Proportion moyenne des grandes familles de culture dans les assolements des 22 élevages sans atelier de ruminants Figure 7 : Nombre et proportion d éleveurs selon le type d aliment utilisé pour les truies Figure 8: Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de distribution des aliments aux truies gestantes Figure 9: Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de distribution des aliments aux truies allaitantes Figure 10: Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de distribution des aliments aux porcelets Figure 11: Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de distribution des aliments aux porcs à l engraissement Figure 12: Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de logement des truies gestantes Figure 13: Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de logement des truies allaitantes Figure 14: Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de logement de la verraterie Figure 15: Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de logement de la quarantaine Figure 16: Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de logement des porcelets Figure 17: Nombre et proportion des élevages enquêtés selon le mode de logement des porcs à l engraissement Figure 18: Nombre d éleveurs en fonction de la nature des différents vaccins/traitements utilisés dans les 19 élevages en pratiquant systématiquement Figure 19: Nombre et proportion des réponses des 38 éleveurs à la question «Selon vous, est-ce que cela va entrainer des problèmes à l échelle de votre exploitation?» TABLEAUX Tableau 1: Nombre d exploitations enquêtés en fonction de leur localisation et de l enquêteur Tableau 2: Répartition par exploitations par tranche d années de conversion Tableau 3: Nombre de truies présentes dans les élevages enquêtés Tableau 4: Nombre de porcs engraissés par dans les élevages enquêtés Tableau 5: Nombre de truies porcelets vendus par an dans les élevages enquêtés Tableau 6: Fréquence des autres ateliers présents sur les exploitations enquêtées Tableau 7: Fréquence et caractéristiques des bandes selon leurs nombres

41 Tableau 8: Fréquence des races utilisées dans les 21 schémas de reproduction Tableau 9: Fréquence des critères de choix de la génétique cités par les éleveurs selon la race ou le croisement de cet/ces éleveur(s) Tableau 10: Assolement moyen détaillé en ha par cultures et proportion moyenne de chaque culture dans l assolement Tableau 11: Composition moyenne informée de l aliment truies «unique» selon l origine de l aliment Tableau 12: Composition moyenne informée des aliments truies gestantes et allaitantes selon l origine des aliments Tableau 13 : Composition moyenne informée de l aliment 2 ème âge selon l origine de l aliment Tableau 14: Composition moyenne informée de l aliment porcs «unique» selon l origine de l aliment Tableau 15: Composition moyenne informée des aliments truies gestantes et allaitantes selon l origine des aliments Tableau 16: Composition détaillée des formules de toutes les catégories d animaux Tableau 17: Composition Mini/Maxi des formules de toutes les catégories d animaux Tableau 18: Réponses données par les éleveurs avec leur fréquence à la question «Quel est votre ressenti vis-à-vis de l obligation de l alimentation 100% bio à partir du 1er janvier 2012» Tableau 19: Récapitulatif des réponses des éleveurs à la question : «Selon vous, les différentes matières premières suivantes sont-elles des pistes intéressantes à utiliser dans les rations, et avec quels atouts/contraintes?» Tableau 20: Données sur les 5 exploitations des éleveurs ayant du temps pour s occuper d une expérimentation mise en place dans leur élevage

42 Rédacteur : Anne-Sophie DELASSUS Apprentie Chambre Régionale d Agriculture des Pays de la Loire Tél Mail : anne-sophie.delassus@pl.chambagri.fr Relecteurs : Anna BORDES Chambre d Agriculture de la Mayenne Tél Mail : anna.bordes@mayenne.chambagri.fr Florence MAUPERTUIS Chambre d Agriculture de Loire Atlantique Tél Mail : florence.maupertuis@loire-atlantique.chambagri.fr

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