ÉgalitÉ. Où en sommes-nous. Portrait statistique. femmes / hommes

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1 Portrait statistique ÉgalitÉ femmes / hommes Où en sommes-nous en montérégie? territoire de la Conférence régionale des élus Vallée-du-haut-saint-laurent

2 Portrait statistique CRÉ Vallée-Haut-St-Laurent 21 Tableau statistique CRÉ Vallée-Haut-St-Laurent 21. Portraits socioéconomiques abordant différents aspects de la vie au Québec. Thèmes abordés la démographie, l éducation, l économie et l emploi, la conciliation des obligations professionnelles et personnelles, le revenu, l intégrité physique et psychologique et, enfin, la participation des femmes au pouvoir. Date de Publication: Auteur : Conseil du statut de la femme

3 VALLÉE-DU HAUT-SAINT-LAURENT

4 Table des matières Introduction... 5 CHAPITRE 1 Démographie 1.1 Évolution de la population Répartition de la population sur le territoire Caractéristiques de la population Population autochtone Population immigrée Structure des familles Familles avec enfants à la maison Personnes vivant seules... 1 CHAPITRE 2 Éducation 2.1 Évolution de la scolarité Scolarisation des femmes Fréquentation scolaire Scolarité et situation en emploi CHAPITRE 3 Économie et emploi 3.1 Environnement économique régional Situation de l emploi dans la région Structure industrielle Participation des femmes au marché du travail Évolution de l emploi des femmes Professions exercées par les femmes et par les hommes Taux de syndicalisation Santé et sécurité au travail Entrepreneuriat et travail autonome CHAPITRE 4 Conciliation des obligations professionnelles et personnelles 4.1 Famille et emploi Congé suivant l arrivée d un enfant Services de garde Temps consacré à la famille et aux travaux ménagers... 22

5 CHAPITRE 5 Revenu 5.1 Revenu moyen d emploi Différences de rémunération entre les femmes et les hommes Revenu moyen d emploi selon l âge et le sexe Revenu total Revenu selon la source Distribution du revenu Pauvreté chez les femmes Personnes vivant sous le seuil de faible revenu Proportion du revenu du ménage consacrée au coût du logement CHAPITRE 6 Intégrité physique et psychologique 6.1 Santé physique et mentale Habitudes de vie Recours aux tests de dépistage Santé physique Santé psychologique Santé reproductive Violence Victimes de violence conjugale Victimes d infractions contre la personne... 3 CHAPITRE 7 Participation des femmes au pouvoir 7.1 Présence des femmes à l Assemblée nationale Présence des femmes à la Chambre des communes Présence des femmes dans la sphère municipale Présences des femmes à la mairie Présence des femmes à la conférence régionale des élus Présence des femmes au sein des commissions scolaires Conclusion Bibliographie Glossaire ANNEXE Tableaux... 41

6 Crédits Rédaction Annie Desaulniers Collaboration : Marie-Hélène Labelle Coordination du contenu Annie Desaulniers Marie-Josée Marcoux Collaboration : Gisèle Bernard, Francine Maltais, Colette Marcotte Coordination de l édition Ugo Demetriade Collaboration : Guylaine Grenier, Sabrina Robichaud Recherche Annie Desaulniers Élise Gosselin Conception des graphiques et des tableaux Annie Desaulniers Marie-Josée Marcoux Collaboration : Reine Bohbot, Josette St-Laurent Réalisation graphique Agraf Isabelle Roy Marianne Legendre Pige communication Révision linguistique Véronique Vézina Collaboration à la révision et soutien technique : Francine Bérubé Direction Marie-Andrée Allard Hélène Harvey Nathalie Savard Partenaire financier Secrétariat à la condition féminine du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine Éditeur Conseil du statut de la femme Direction des communications 8, place D Youville, 3 e étage Québec (Québec) G1R 6E2 Téléphone : ou Télécopieur : publication@csf.gouv.qc.ca Dépôt légal 21 Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 21 ISBN : (1 re édition imprimée modifiée) ISBN : (1 re édition PDF modifiée) Gouvernement du Québec Toute demande de reproduction totale ou partielle doit être faite au Service de la gestion des droits d'auteur du gouvernement du Québec à l adresse suivante : droit.auteur@cspq.gouv.qc.ca Ce document est imprimé sur du papier recyclé contenant 5 % de fibres postconsommation.

7 INTRODUCTION Depuis 1986, le Conseil du statut de la femme publie régulièrement des portraits socioéconomiques abordant différents aspects de la vie des femmes de chacune des régions du Québec. Le portrait sur l égalité entre les femmes et les hommes sur le territoire de la Conférence régionale des élus (CRÉ) Vallée-du-Haut-Saint-Laurent s inscrit donc en continuité avec cette démarche. La région de la Montérégie est subdivisée en trois conférences régionales des élus, la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent à l ouest, l agglomération de Longueuil au centre et Montérégie Est à l est. Le présent document dresse un portrait statistique de la situation des femmes et des hommes résidant sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent ainsi que de ses cinq municipalités régionales de comté (MRC). Il inclut également des données pour l ensemble de la région montérégienne. Plus précisément, sept thèmes sont abordés : la démographie, la scolarité, l économie et l emploi, la conciliation des obligations professionnelles et personnelles, le revenu, l intégrité physique et psychologique et, enfin, la participation des femmes au pouvoir. Les données utilisées pour la réalisation de ce portrait proviennent principalement du Recensement de la population de 26, mais également de l Enquête sur la population active, de l Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 25, de l Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie, du ministère de la Santé et des Services sociaux, du ministère de la Famille et des Aînés et de la Commission de la santé et de la sécurité du travail. Les statistiques présentées dans cette publication ont été choisies pour mettre en lumière les différents aspects de la vie des femmes dans les régions et comparer les régions entre elles. Comme les données les plus détaillées proviennent du recensement, nous avons retenu l année 26 comme référence même si certaines des autres sources utilisées sont mises à jour plus souvent. INTRODUCTION 5

8 CHAPITRE 1 DÉMOGRAPHIE Le territoire de la Conférence régionale des élus (CRÉ) Vallée-du-Haut-Saint-Laurent regroupe le quart de la population de la région montérégienne. Il s agit de la CRÉ de la région montérégienne qui a connu la plus forte croissance de la taille de sa population au cours de la dernière décennie. On y trouve en effet une population plus jeune qu ailleurs au Québec et davantage de familles avec enfants. 1.1 ÉVOLUTION DE LA POPULATION En 26, la région de la Montérégie comptait personnes, femmes et hommes et regroupait 18 % de la population totale du Québec. La région arrive au deuxième rang pour la taille de sa population, n étant devancée que par Montréal. La Montérégie se situe parmi les cinq régions du Québec qui ont connu la plus forte croissance de la population avec les régions du Nord-du-Québec, des Laurentides, de Lanaudière et de l Outaouais. La Montérégie compte en effet personnes de plus qu en 1996, une hausse de 8,1 %. En comparaison, le Québec a connu une hausse de 5,7 % entre 1996 et 26. Figure 1.1 Variation de la population de 1996 à 26, ensemble du Québec, région de la Montérégie, territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent et MRC % 25, 26,3 2, 15, 1, 5,, -5, -1, 5,7 Le Québec 8,1 Montérégie 13,5 Roussillon 5,1 Les Jardinsde-Napierville Le Haut- Saint-Laurent -,3 1,7 Beauharnois- Salaberry Vaudreuil- Soulanges Source : Statistique Canada. Recensement de 26. Compilations spéciales préparées pour le Conseil du statut de la femme, 28. Le territoire de la Montérégie est découpé en trois conférences régionales des élus, soit la Vallée-du-Haut- Saint-Laurent à l ouest, l agglomération de Longueuil au centre et Montérégie Est à l est. La Vallée-du-Haut- Saint-Laurent regroupe 27,8 % de la population totale de la région et 5 % de la population québécoise. Il s agit de la CRÉ la moins populeuse de la région. On y recense personnes, femmes et hommes. La Vallée-du-Haut-Saint-Laurent compte 45 5 personnes de plus qu en 1996, hausse de 13,6 % en dix ans. Des trois CRÉ de la Montérégie, c est de loin celle qui a connu la plus forte croissance de la taille de sa population au cours de la dernière décennie. Il s agit d une croissance semblable à celle observée dans les régions des Laurentides (18,4 %) et de Lanaudière (14,4 %), les deux plus fortes de la période. 6 CHAPITRE 1 DÉMOGRAPHIE

9 Figure 1.2 Population selon le sexe, ensemble du Québec, région de la Montérégie, territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent et MRC, 1996 et 26 FEMMES HOMMES TOTAL % LE QUÉBEC MONTÉRÉGIE CRÉ VALLÉE-DU HAUT-SAINT-LAURENT ROUSSILLON LES JARDINS DE-NAPIERVILLE LE HAUT-SAINT-LAURENT BEAUHARNOIS-SALABERRY VAUDREUIL-SOULANGES % du Québec , 1, % de la région ,6 18, % de la CRÉ ,5 27, ,8 39, ,9 6, ,6 5, , 16, ,7 31,9 Source : Statistique Canada. Recensement de 26. Compilations spéciales préparées pour le Conseil du statut de la femme, Répartition de la population sur le territoire Le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent est divisé en cinq municipalités régionales de comté (MRC). Il s agit de Roussillon, Les Jardins-de-Napierville, Le Haut-Saint-Laurent, Beauharnois-Salaberry et Vaudreuil-Soulanges. Signalons que les MRC Roussillon, Beauharnois-Salaberry et Vaudreuil-Soulanges sont situées à l intérieur des limites de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) 1 et sont représentées à son Conseil. Créée le 1 er janvier 21, la CMM comprend dix MRC 2 et quatre villes possédant les compétences d une MRC 3 Ces deux MRC semblent d ailleurs bénéficier de leur localisation. La population de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent se concentre en effet dans Roussillon (39,8 %) et Vaudreuil-Soulanges (31,9 %), et, dans une moindre mesure, dans Beauharnois-Salaberry (16,1 %). C est également dans Vaudreuil-Soulanges et Roussillon que l on a observé les plus forts taux de croissance entre 1996 et 26. Comptant 25 8 personnes de plus qu en 1996, Vaudreuil-Soulanges a enregistré une hausse de 26,3 % de sa population de 1996 à 26, ce qui correspond à 55,7 % de la croissance démographique régionale. Il s agit de la MRC qui a connu la troisième plus forte hausse au Québec, derrière Mirabel (52,6 %) et Les Pays-d en-haut (29,5 %), situées dans les Laurentides. On compte également personnes de plus dans Roussillon qu en 1996, une hausse de 13,5 %. À l inverse, la MRC Le Haut-Saint-Laurent, située à l extrême sud-ouest du Québec, au sud du fleuve Saint- Laurent et au nord de l État de New York, a connu une diminution de,3 % de sa population au cours de la même période. 1. Fondée le 1 er janvier 21, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) regroupe 82 municipalités de la région métropolitaine. Elle vise à favoriser la cohérence dans la planification et la gestion du développement. Elle est dirigée par un conseil composé de 28 personnes provenant des municipalités membres. Le maire de Montréal est d office le président du conseil ; il préside aussi les travaux du comité exécutif, qui comprend huit membres. Elle exerce ses compétences dans huit domaines, lesquels sont : l aménagement du territoire ; le développement économique ; le développement artistique et culturel ; le logement social ; les infrastructures et services à caractère métropolitain ; les transports en commun et réseau artériel métropolitain ; la planification et gestion des matières résiduelles ; l assainissement de l atmosphère et l assainissement de l eau (site Internet du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l Occupation du territoire, 2. Il s agit de Roussillon, de Vaudreuil-Soulanges, de La Vallée-du-Richelieu, de Lajemmerais, de Beauharnois-Salaberry et de Rouville dans la Montérégie ; de Thérèse-De Blainville et de Deux-Montagnes dans les Laurentides ; des Moulins et de L Assomption dans Lanaudière. 3. L agglomération de Montréal, Laval, l agglomération de Longueuil et Mirabel. CHAPITRE 1 DÉMOGRAPHIE 7

10 1.1.2 Caractéristiques de la population La population de la Montérégie est jeune. La proportion de la population âgée de 14 ans et moins y est supérieure à la moyenne du Québec (17,8 % contre 16,6 % au Québec), alors que, à l inverse, les personnes âgées de 65 ans et plus y sont un peu moins présentes que ce qui est observé pour l ensemble du Québec (13 % contre 14,3 % au Québec). La CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent est, des trois CRÉ qui composent la Montérégie, celle dont la population est la plus jeune. On y trouve à la fois la proportion des personnes âgées de 14 ans et moins la plus élevée de la région (19,2 %) et la plus faible proportion de personnes âgées de 65 ans et plus (12 %). Enfin, bien que la proportion des personnes âgées de 25 à 34 ans, la plus susceptible de procréer, soit inférieure à la moyenne québécoise (12 % contre 12,7 % au Québec), elle dépasse la moyenne régionale (11,8 %). Figure 1.3 Proportion de la population âgée de 65 ans et plus, ensemble du Québec, région du Montérégie, territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent MRC, 26 % 18, 16, 16,7 17,1 14, 14,3 13, 13,2 12, 1, 8, 6, 4, Le Québec Montérégie 12, CRÉ Vallée-du Haut-Saint-Laurent 1,7 Roussillon Les Jardins-de-Napierville Le Haut-Saint-Laurent Beauharnois-Salaberry 9,9 Vaudreuil- Soulanges Source : Statistique Canada. Recensement de 26. Compilations spéciales préparées pour le Conseil du statut de la femme, 28. Il y a toutefois lieu de nuancer cette affirmation alors que c est dans les deux MRC qui ont connu une forte croissance démographique au cours de la dernière décennie que la population est jeune. La proportion de la population âgée de 14 et moins est en effet supérieure à la moyenne du Québec dans Vaudreuil-Soulanges (2,9 %) et dans Roussillon (2 %). On observe également dans ces deux MRC une proportion de personnes de 25 à 34 ans supérieure à la moyenne de la CRÉ (12,7 % dans Vaudreuil-Soulanges et 12,3 % dans Roussillon). Enfin, c est dans Vaudreuil-Soulanges et dans Roussillon que l on trouve les plus faibles proportions de personnes de 65 ans et plus (respectivement 9,9 % et 1,7 %). À l inverse, Beauharnois-Salaberry et Le Haut-Saint-Laurent ont une population vieillissante. On y compte en effet un plus grand nombre de personnes âgées de 65 ans et plus que de jeunes de moins de 14 ans. Ainsi, les personnes de 14 ans et moins représentent respectivement 15,2 % et 15,9 % de la population contre 17,1 % et 16,7 % pour celles âgées de 65 ans et plus. En outre, les personnes de 25 à 34 ans y sont moins présentes que dans l ensemble du Québec. Le taux de féminité de la CRÉ est inférieur à la moyenne québécoise (5,6 % contre 51,1 % au Québec). Il est le plus élevé dans la MRC Beauharnois-Salaberry (51,6 %), tandis qu il est le plus bas dans Les Jardins-de-Napierville (49 %). Le taux de féminité est toutefois supérieur chez les femmes de 25 à 54 ans dans Roussillon (51,4 %) et Vaudreuil-Soulanges (5,9 %) à ce qui est observé au Québec (5,4 %). Tout comme ailleurs au Québec, l écart entre le nombre d hommes et de femmes s accroît chez les personnes âgées. Ce phénomène est plus marqué dans Beauharnois- Salaberry et Roussillon. 8 CHAPITRE 1 DÉMOGRAPHIE

11 1.2 POPULATION AUTOCHTONE La population autochtone 4 est concentrée principalement dans quatre régions au Québec, soit dans le Nord-du-Québec, sur la Côte-Nord, en Montérégie (territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent) et en Abitibi-Témiscamingue 5. En 26, la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent comptait autochtones inscrits, femmes et 4 52 hommes, ce qui correspond à 2,5 % de sa population totale, comparativement à 1,1 % au Québec. Les autochtones de la région appartiennent à la communauté mohawk de Kahnawake, située dans la MRC Roussillon, et représentent 6,3 % de la population totale de la MRC. La grande majorité (82,4 %) de la population mohawk habite en Montérégie, les autres membres de la nation vivant dans la réserve de Kanesatake, située dans la MRC Deux-Montagnes, dans les Laurentides POPULATION IMMIGRÉE En 26, la Montérégie comptait personnes immigrées, attirant ainsi 11,8 % des personnes immigrées au Québec. Il s agit, en dehors de Montréal, de la région qui attire le plus de personnes immigrées. Quant à la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, elle comptait personnes immigrées, hommes et femmes, soit 2,7 % de la population immigrante totale du Québec. En comparaison avec les autres régions administratives du Québec, la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent arrive derrière l Outaouais, qui, elle, se situe au 5 e rang. La population immigrée représentait 6,1 % de la population totale de la CRÉ, comparativement à 11,5 % de la population totale du Québec. Les MRC Vaudreuil-Soulanges et Roussillon regroupent respectivement 43,9 % et 42,7 % des personnes immigrées établies dans la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent. On compte personnes immigrées dans Vaudreuil- Soulanges et 9 75 dans Roussillon, ce qui les place respectivement aux 4 e et 5 e rangs sur les 14 MRC et agglomérations de la Communauté métropolitaine de Montréal, derrière Montréal, Laval et Longueuil. Quant à la MRC Beauharnois-Salaberry, également sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal, elle arrive au 12 e rang, derrière la MRC Lajemmerais située dans la CRÉ de Montérégie Est. 1.4 STRUCTURE DES FAMILLES Familles avec enfants à la maison Il y avait familles avec enfants en Montérégie en 26, dont avec au moins un enfant de 17 ans et moins et avec au moins un enfant de moins de 6 ans, soit respectivement 43,3 % et 15,8 % de l ensemble des familles de la région. Le quart (25,5 %) était des familles monoparentales. Sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, on comptait familles, dont avec enfants à la maison. De ce nombre, familles comptaient au moins un enfant de 17 ans et moins et au moins un enfant de moins de 6 ans (respectivement 45,3 % et 16,7 % des familles). En comparaison, au Québec, 42,1 % 4. Les Inuits et les Amérindiens forment deux peuples différents. Ainsi, les Inuits sont des autochtones, mais non des Amérindiens. Ils ne sont pas régis par la Loi sur les Indiens. 5. Le ministère des Affaires indiennes et du Nord Canada recense la population amérindienne ayant des droits reconnus, mais la population inuite ne figure pas à ce registre. «En vertu de la Loi sur les Indiens (chapitre I, paragraphe 5 (1)), le ministre d Affaires indiennes et du Nord canadien (MAINC) est tenu d inscrire au Registre des Indiens le nom des individus inscrits conformément à la Loi. Le Système d inscription des Indiens (SII) est une base de données contenant les noms des individus inscrits et une série de données supplémentaires. La Population indienne inscrite selon le sexe et la résidence décrit la population du SII telle qu inscrite au 31 décembre 26. Des statistiques descriptives sont compilées à partir du SII, telles (sic) le sexe, la résidence, le groupe d enregistrement, le centre de responsabilité et la région.» (MINISTÈRE DES AFFAIRES INDIENNES ET DU NORD CANADA, Population indienne inscrite selon le sexe et la résidence, 26, Ottawa, le Ministère, 27, 71 p.) Les données sur la population inuite proviennent du MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX, Registre des bénéficiaires cris, inuits et naskapis de la C.B.J.N.Q. et de la C.N.E.Q. pour la période se terminant le 31 décembre 26, avril 29 (document non publié). 6. Une partie seulement de la réserve mohawk d Akwesasne se trouve au Québec, plus précisément dans la MRC Le Haut-Saint-Laurent. Sur le plan administratif, cette collectivité relève du bureau régional de l Ontario d Affaires indiennes et du Nord Canada. CHAPITRE 1 DÉMOGRAPHIE 9

12 des familles avaient au moins un enfant de 17 ans et moins à la maison et 15,8 % au moins un enfant de moins de 6 ans. On comptait également couples n ayant aucun enfant à la maison. Par ailleurs, on comptait 16 familles monoparentales dans la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent en 26, soit 23,4 % des familles avec enfants (25,5 % en Montérégie et 27,8 % au Québec). La proportion de familles monoparentales avec chef féminin est de 75,5 % (77,9 % au Québec). Lorsqu on ne retient que les familles monoparentales comprenant au moins un enfant d âge préscolaire, ce taux grimpe à 83,1 % (84,9 % au Québec). On comptait en effet 1 89 femmes monoparentales qui avaient au moins un enfant de moins de 6 ans Personnes vivant seules En 26, personnes de 15 ans et plus vivaient seules en Montérégie, dont 55,2 % de femmes, de sorte que près d une femme sur six (14 %) dans la région vivait seule. C est sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut Saint-Laurent que l on retrouve le moins de personnes vivant seules dans la région alors que 11,8 % des femmes et 1,5 % des hommes étaient dans cette situation. En effet, on comptait personnes de 15 ans et plus vivant seules, dont 53,7 % de femmes (55 % au Québec). À l exemple de ce qui est observé ailleurs au Québec, on trouve davantage de femmes vivant seules chez les personnes âgées dans la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent. La proportion de femmes vivant seules est de 28,2 % chez les 65 à 74 ans (32,5 % au Québec), et atteint 5,6 % chez les 85 ans et plus (59, % au Québec). En comparaison, 14,3 % des hommes de 65 à 74 ans vivent seuls et 24,3 % chez ceux âgés de 85 ans et plus. Il y a deux fois plus de femmes que d hommes qui vivent seuls chez les ans et quatre fois plus chez les 85 ans et plus. On compte en effet chez les personnes âgées de 85 ans et plus 91 femmes qui vivent seules et 22 hommes. Sur le territoire de la CRÉ, c est dans la MRC Beauharnois- Salaberry que la proportion de femmes vivant seules est la plus élevée (17,7 %). Chez les femmes âgées de 85 ans et plus, près des deux tiers vivent seules (62,1 %). Figure 1.4 Proportion de la population de 15 ans et plus dans les ménages privés vivant seule selon l âge et le sexe, ensemble du Québec et territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, 26 % 6, 5, CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent - Femmes CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent - Hommes Le Québec - Femmes Le Québec - Hommes 4, 3, 2, 1,, 15 à 18 à à 29 3 à à à à à à ans et 17 ans ans ans ans ans ans ans ans ans plus Source : Statistique Canada. Recensement de 26. Compilations spéciales préparées pour le Conseil du statut de la femme, CHAPITRE 1 DÉMOGRAPHIE

13 CHAPITRE 2 ÉDUCATION Tout comme on peut le constater pour l ensemble du Québec, les jeunes femmes sont plus scolarisées que leurs aînées sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent. En 26, les femmes sont plus nombreuses que leurs aînées et que les hommes du même âge à détenir un diplôme, tant au niveau secondaire, postsecondaire, qu universitaire. Cela dit, elles demeurent moins nombreuses à faire des études universitaires que leurs homologues québécoises. Dans la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, le taux d emploi des femmes augmente en fonction du niveau de scolarité atteint. Le taux d emploi des graduées universitaires du territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent est d ailleurs le plus élevé de la Montérégie, se situant même au-dessus de la moyenne québécoise. Toutefois, un écart persiste toujours entre les femmes et les hommes, même chez les diplômés universitaires. 2.1 ÉVOLUTION DE LA SCOLARITÉ Scolarisation des femmes Sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, les la plus grande proportion de femmes diplômées après femmes sont légèrement plus scolarisées que les hommes, la Capitale-Nationale, Montréal et Laval. Les femmes tout en l étant moins que les femmes au Québec : 75,2 % sont aussi plus nombreuses que les hommes à détenir des femmes et 74,2 % des hommes détiennent un diplôme, un diplôme universitaire (13,1% contre 11,6 %), mais le tous niveaux de scolarité confondus, comparativement à sont dans des proportions inférieures aux femmes de 75,5 % des femmes en Montérégie et à 74,9 % au Québec. l ensemble de la région de la Montérégie (14,8 %) et du La région se situe au quatrième rang des régions ayant Québec (16,4%). Figure 2.1 Proportion de la population de 15 ans et plus qui détient un diplôme selon l âge et le sexe, région de la Montérégie, territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, 26 % 1, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1,, 43,1 37,7 89,2 88,9 84,3 82,2 Femmes Hommes 15 à 19 ans 2 à 29 ans 3 à 44 ans 45 à 54 ans 55 à 64 ans 65 ans et plus 82,2 8,9 74,9 77,9 49,4 6,6 Source : Statistique Canada. Recensement de 26. Compilations spéciales préparées pour le Conseil du statut de la femme, 28. CHAPITRE 2 ÉDUCATION 11

14 L analyse de la situation par catégorie d âge permet par ailleurs de constater un rehaussement de la scolarité des jeunes femmes du territoire, comme c est le cas dans l ensemble du Québec, autant par rapport aux générations précédentes que par rapport aux hommes. Ainsi, 89 % des femmes et 81,5 % des hommes de 2 à 29 ans détiennent un diplôme, tous niveaux de scolarité confondus, alors que chez les 55 à 64 ans, ce sont 72,9 % des femmes et 75,5 % des hommes. Chez les 2 à 44 ans, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à détenir un diplôme. Plus précisément, 17,1 % des femmes de 2 à 29 ans et 21,8 % des 3 à 44 ans ont un diplôme universitaire, comparativement à 7,8 % et 17,1 % des hommes. Il s agit toutefois de proportions inférieures aux moyennes régionales (respectivement 18,9 %, et 24,4 %) et du Québec (respectivement 22,9 % et 26,5 %) Enfin, si les hommes de 2 à 44 ans demeurent un peu plus nombreux que les femmes à obtenir un doctorat en 26 (2 hommes et 18 femmes), on compte à l inverse davantage de femmes que d hommes qui détiennent une maîtrise (1 395 femmes et 1 13 hommes) Fréquentation scolaire Selon le ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), «le taux de décrochage est la proportion de la population d un âge ou d un groupe d âge donné qui ne fréquente pas l école et qui n a pas obtenu de diplôme du secondaire». Les jeunes qui ne fréquentent pas l école et qui n ont pas de diplôme se placent dans une situation vulnérable, les femmes encore plus que les hommes. À l instar de plusieurs autres régions du Québec, les hommes sont plus nombreux que les femmes à ne pas avoir de diplôme et à ne pas avoir fréquenté l école en sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut Saint-Laurent. Dans la cohorte des 15 à 19 ans, 9,9 % des femmes sont dans cette situation comparativement à 13 % des hommes ; chez les 2 à 24 ans, 9,8 % des femmes et 16,6 % des hommes 7. Ces taux sont non seulement inquiétants, ils sont aussi supérieurs aux moyennes de la région de la Montérégie et du Québec. En effet, 9,6 % des femmes âgées de 15 à 19 ans en Montérégie, et 9,1 % de celles âgées de 2 à 24 ans n ont pas de diplôme et n ont pas fréquenté l école en ainsi que 13 % des hommes de 15 à 19 ans et 15,4 % de ceux âgés de 2 à 24 ans. Au Québec, 9,3 % des femmes de 15 à 19 ans et 8,3 % des 2 à 24 ans n ont pas de diplôme et n ont pas fréquenté l école en Selon les données du MELS publiées en 28, dans la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, le taux de décrochage du secondaire en formation générale des jeunes est de 26,8 % 8 en 26-27, ce qui se situe entre celui de la région (28,5 %) et celui du Québec (25,3 %) 9. Comme dans toutes les régions du Québec, le taux de décrochage des garçons (34,6 %) est plus élevé que celui des filles (19 %). De à 26-27, les taux de décrochage des garçons et des filles ont diminué de 4,3 points de pourcentage chez les garçons et de 1,5 point chez les filles. 2.2 SCOLARITÉ ET SITUATION EN EMPLOI C est lorsque l on regarde les indicateurs du marché de l emploi que l on prend conscience de l importance de l éducation pour les femmes. Il existe un lien entre l éducation, le taux d emploi 1 des femmes et, par conséquent, l accès à une plus grande autonomie économique. Les femmes doivent en effet s instruire davantage que les hommes pour atteindre un taux d emploi comparable. Ainsi, même si le taux d emploi des hommes est toujours plus élevé que celui des femmes, toutes catégories d âge confondues, la différence entre le taux d emploi des hommes et celui des femmes s atténue selon le niveau de scolarité atteint. Par ailleurs, les femmes sans diplôme ou avec une faible scolarité demeurent plus pénalisées que les hommes sur le plan de l emploi. 7. La proportion, par rapport à la population totale, de personnes qui ne sont ni diplômées du secondaire, ni présentes dans le système scolaire. Le taux de décrochage s exprime toujours en fonction de l âge ou d un groupe d âge. 8. Le taux de sortie sans diplôme ni qualification ne se rapporte qu aux élèves du réseau public. Les sortants sans diplôme ni qualification sont ceux qui n ont pas obtenu, durant l année scolaire considérée, ni un diplôme, ni une qualification et qui ne sont pas réinscrits l année suivante, ni en formation générale, jeunes ou adultes, ni en formation professionnelle, ni au collégial. L ensemble des élèves sortants du secondaire en formation générale des jeunes est constitué des sortants avec un diplôme ou une qualification et de sortants sans diplôme, ni qualification. 9. INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, Taux de décrochage (sorties sans qualification ni diplôme) du secondaire, en formation générale des jeunes, selon le sexe, régions administratives et ensemble du Québec, à 26-27, Québec, l Institut, décembre Le taux d emploi réfère au pourcentage de la population occupée par rapport à la population âgée de 15 ans et plus. Il s agit d une mesure plus objective de l intégration au marché du travail que le taux de chômage puisqu il ne dépend pas de la confiance de la population en ses chances de travailler. 12 CHAPITRE 2 ÉDUCATION

15 Sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, le universitaires, un écart persiste tout de même entre les taux d emploi des femmes et des hommes sans diplôme femmes (79,9 %) et les hommes (83,9 %). Toutefois, est respectivement de 3,5 % et de 5,1 % (3,2 % et les taux d emploi chez les gradués universitaires du 49,7 % en Montérégie), et de 61,1 % chez les femmes et territoire s avèrent légèrement supérieurs aux moyennes de 72,7 % chez les hommes détenant un diplôme d études régionales tant chez les femmes que chez les hommes secondaires (58,8% et de 7,7 % en Montérégie). Si le taux (respectivement 78,2 % et 8,5 % en Montérégie). d emploi augmente considérablement chez les diplômés Figure 2.2 Taux d emploi de la population de 15 ans et plus selon le plus haut diplôme obtenu et le sexe, territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, 26 % 8, 7, Femmes Hommes 72,7 72,8 77,3 75,6 82,1 79,9 83,9 6, 61,1 5, 5,1 4, 3, 3,5 2, 1,, Aucun diplôme Diplôme d études Diplôme d études Diplôme d études Grade universitaire secondaires professionnelles collégiales Source : Statistique Canada. Recensement de 26. Compilations spéciales préparées pour le Conseil du statut de la femme, 28. Des disparités existent toutefois entre les MRC du territoire il semble plus difficile pour les femmes diplômées univerde la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent. Ainsi, les deux sitaires d intégrer le marché du travail dans les MRC Les MRC situées dans la Communauté métropolitaine de Jardins-de-Napierville (75,5%) et Le Haut-Saint-Laurent Montréal affichent des taux d emploi chez les diplômées (74,4%). Par ailleurs, c est dans Beauharnois-Salaberry et universitaires, toutes catégories d âge confondues, supé- Le Haut-Saint-Laurent que les taux d emploi des femmes rieurs à la moyenne de la CRÉ (79,9%) et de l ensemble sans diplôme sont les plus faibles (respectivement 24,9 % du Québec (76,1%). Il est de 8,4 % dans Beauharnois- et 25,2 %). Salaberry et de (8,3%) Vaudreuil-Soulanges. À l inverse, CHAPITRE 2 ÉDUCATION 13

16 CHAPITRE 3 ÉCONOMIE ET EMPLOI Dans la région, tout comme sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, les femmes tirent profit d une situation de l emploi plus favorable qu en général au Québec. Il s agit d ailleurs d une des régions affichant l un des plus hauts taux d emploi chez les femmes au Québec. Malgré cela, et en dépit d une participation accrue au marché du travail de 1996 à 26, le taux d emploi des femmes demeure inférieur à celui des hommes. En outre, davantage de femmes travaillent à temps partiel que d hommes. On observe d ailleurs une tendance à la hausse du taux d emploi à temps partiel chez les femmes dans la région, tout comme au Québec. 3.1 ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE RÉGIONAL Situation de l emploi dans la région La Montérégie connaît, selon les données du recensement de 26, une situation de l emploi plus favorable que dans l ensemble du Québec. Le recensement ne fournit cependant des données qu à des intervalles de cinq ans, alors que l Enquête sur la population active (EPA) suit l évolution du marché du travail chaque mois. Ainsi, le taux d emploi moyen des femmes en 26 est de 57,7 % en 26, selon l EPA et de 59,4 % selon le recensement. Le taux d emploi féminin mesuré par le recensement est plus élevé que celui mesuré par l EPA dans la région, alors que dans l ensemble du Québec, il y a peu de différence entre ces deux données. De son côté, le taux d emploi masculin mesuré par le recensement (69,4 %) est lui aussi plus élevé que la moyenne annuelle de la même année selon l EPA (67,6 %). Ces chiffres illustrent bien la variabilité de l emploi régional. Au cours de la dernière décennie, le taux d emploi annuel des femmes et des hommes est demeuré supérieur à la moyenne québécoise mais a enregistré une croissance inférieure à celle observée dans l ensemble du Québec. De 1996 à 26, le taux d emploi des femmes est passé de 52, % à 57,7 %, en hausse de 5,7 points de pourcentage, comparativement à 47,7 % et 55,6 % au Québec (hausse de 7,9 points). Quant aux hommes, leur taux d emploi est passé de 67,3 % à 67,6 %, enregistrant faible de gain de,3 point de pourcentage, comparativement à 61,7 % et 65, % au Québec (hausse de 3,3 points). On observe également que le taux de chômage régional, mesuré par le recensement est inférieur à celui de l ensemble du Québec chez les femmes (5,2 % contre 6,5 %) ainsi que chez les hommes (5,4 % contre 7,4 %). Par ailleurs, la participation plus faible des femmes au marché du travail a pour résultat d affaiblir leur taux de chômage,et même d inverser la relation entre le taux de chômage et l emploi selon le sexe. Avec le même nombre d emplois, si l on appliquait le taux d activité masculin aux femmes, le taux de chômage féminin dépasserait celui des hommes de 13,6 points de pourcentage dans la région et de 13,7 points au Québec 11. Une situation similaire est observée en 26 sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent. Le taux d emploi des femmes et des hommes y est également plus élevé que la moyenne québécoise (respectivement 6,5 % et 7,6 %), et à l inverse, le taux de chômage y est plus faible (5,1 % et 5,2 %). Il existe cependant des disparités entre les différentes MRC du territoire. Ainsi, le taux d emploi est très faible dans la MRC Le Haut-Saint-Laurent (48,8 % pour les femmes et 58,9 % pour les hommes) et, à l opposé, il est plus élevé dans Vaudreuil-Soulanges (65,1 % pour les femmes et 74,5 % pour les hommes) Structure industrielle La structure économique de la région montérégienne, située en partie à l intérieur des limites de la Communauté métropolitaine de Montréal, est fortement liée à la région montréalaise. En outre, le nombre d emplois dans la région est moins élevé que le nombre de personnes occupées qui y résident, plus du quart (28,1 %) se déplaçant 11. Le taux de chômage est égal à 1 [1 (taux d emploi/taux d activité)]. En substituant le taux d activité des hommes, on obtient le taux de chômage qu auraient les femmes avec l emploi actuel si celles qui ne travaillent pas demeuraient sur le marché du travail dans la même proportion que les hommes. 14 CHAPITRE 3 ÉCONOMIE ET EMPLOI

17 quotidiennement à Montréal pour aller travailler 12. Sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, ce taux est plus élevé. Ce sont plutôt 37,2 % des personnes occupées qui traversent quotidiennement les ponts. Dans les MRC Vaudreuil-Soulanges et Roussillon, situées à l intérieur des limites de la Communauté métropolitaine de Montréal, ce taux atteint respectivement 48,5 % et 43,4 %. Le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent est la partie la plus manufacturière de la région montérégienne. L importance du secteur manufacturier (2,9 % des emplois contre 14,6 % au Québec) explique la concentration des emplois (27 %) dans le secteur secondaire sur le territoire de la CRÉ en comparaison de l ensemble de la région (22,7 %). Le secteur manufacturier est plutôt diversifié, comprenant la fabrication de produits de consommation de même que la fabrication complexe. Parmi les principaux secteurs, mentionnons la fabrication d aliments (3,7 % contre 1,7 % au Québec), la fabrication de matériel de transport (2 % contre 1,3 % au Québec), la fabrication de produits métalliques (1,8 % contre 1,2 % au Québec), la fabrication de produits en plastique et en caoutchouc (1,5 % contre,8 % au Québec) ou encore la première transformation des métaux (1,4 % contre,7 % au Québec). Le secteur tertiaire regroupe une part beaucoup moins grande des emplois sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent que dans l ensemble du Québec (68,1 % contre 76,5 % au Québec). Il s agit surtout d emplois dans le commerce au détail (12,2 % contre 12 % au Québec) et dans les soins de santé et de l assistance sociale (1,1 % contre 11,2 % au Québec). Dans la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, 14,1 % des femmes travaillent dans la fabrication, ce qui est nettement plus important que dans l ensemble du Québec (9,2 %). La main-d œuvre féminine se concentre quand même dans un nombre restreint de secteurs industriels, tout comme ce qui est observé dans l ensemble du Québec. En effet, les femmes travaillent principalement dans cinq secteurs, lesquels regroupent 54,4 % de la main-d œuvre féminine. Ainsi, 18,3 % de la main-d œuvre féminine travaille dans le secteur des soins de santé et de l assistance sociale (19 % au Québec), 14,2 % dans le commerce de détail (13,7 % au Québec), 8,9 % dans les services d enseignement (9,7 % au Québec), 7,5 % dans l hébergement et les services de restauration (7,7 % au Québec) et 5,5 % dans les autres services, sauf les administrations publiques (5,6 % au Québec). Les soins de santé et l assistance sociale est le secteur qui a le plus haut taux de féminité, alors que 84,6 % des employés sont des femmes (79,5 % au Québec), suivi des services d enseignement (71,5 % contre 66,1 % au Québec), de la finance et des assurances (68,8 % contre 65,8 % au Québec) et de l hébergement et des services de restauration (65,1 % contre 57,9 % au Québec). 3.2 PARTICIPATION DES FEMMES AU MARCHÉ DU TRAVAIL Évolution de l emploi des femmes En Montérégie, comme dans l ensemble du Québec, la présence des femmes sur le marché du travail s est accrue au cours de la dernière décennie. Le taux d emploi des femmes a d ailleurs enregistré une plus forte progression que celui des hommes. Chez les femmes, il est passé de 52, % en 1996 à 57,7 % en 26 comparativement à 67,3 % et 67,6 % chez les hommes. La tendance à la hausse du taux d emploi des femmes observée dans la région est plus faible qu au Québec (gain de 5,7 points de pourcentage de 1996 à 26 comparativement à 7,9 pour le Québec), tout comme chez les hommes (gain de 1,6 point de pourcentage entre 1996 et 26 comparativement à 3,5 points au Québec). Malgré une participation accrue des Montérégiennes au marché du travail et un taux d emploi parmi les plus élevés au Québec, on observe toujours une différence entre le taux d emploi des femmes et celui des hommes, bien qu elle se soit légèrement atténuée de 1996 à 26. Alors qu il y avait 15,3 points de pourcentage de différence en 1996, la différence était de 9,9 points en 26. On constate cependant une tendance à la hausse du taux d emploi à temps partiel chez les femmes en Montérégie de 1987 à 27. Le taux d emploi à temps partiel chez les femmes est passé de 12,3 % en 1987 à 14,4 % en 27. La progression n est toutefois pas constante, les taux enregistrés chaque année évoluant plutôt en dents de scie. En comparaison, le taux d emploi à temps partiel est passé de 11,7 % à 14,8 % au Québec. Au cours de la même période, le taux d emploi à temps partiel des hommes est demeuré inférieur à celui des femmes, passant de 5,1 % de 1987 à 7 % en 27, comparativement à 5,2 % en 1987 et à 7,7 % en 27 au Québec. 12. La Montérégie compte personnes occupées. De ce nombre, travaillent à Montréal, si bien que 28,1 % des personnes occupées de la région travaillent à Montréal (INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, Déplacements entre le domicile et le lieu de travail des personnes occupées dans les MRC et le territoire équivalent de la Montérégie, 26; données obtenues de Statistique Canada, Recensement de la population de 26, sans date). CHAPITRE 3 ÉCONOMIE ET EMPLOI 15

18 Figure 3.1 Taux d emploi à temps partiel selon le sexe, ensemble du Québec et région de la Montérégie, 1987 à 27 % 16, 14, 12, 1, Femmes région Femmes Québec Hommes région Hommes Québec 8, 6, 4, Source : Statistique Canada. Enquête sur la population active. Compilations spéciales d Emploi-Québec. L analyse de la situation par groupe d âge sur le territoire de la CRÉ de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent permet de constater que le taux d emploi des femmes de 2 ans et plus est inférieur à celui des hommes, peu importe l âge. La différence est toutefois plus notable chez les personnes de 55 ans et plus et diminue progressivement chez les plus jeunes. En 26, elle était de 14,7 points de pourcentage pour les 55 ans et plus, et de 3 points pour les 2 à 29 ans. C est parmi les personnes de 3 à 44 ans que le taux d emploi est plus élevé (81,4 % chez les femmes et 91,7 % chez les hommes contre 77,9 % et 85,9 % au Québec). Le fait de travailler ou pas ne décrit que partiellement la qualité de l intégration au marché du travail. Le recensement permet aussi de connaître le statut de travail tout au long de l année précédente. Cette statistique révèle une caractéristique importante de l emploi féminin : dans la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, 75,9 % des femmes qui ont travaillé en 25 l ont fait surtout à temps plein, comparativement à 89,3 % des hommes (74 % et 87,2 % au Québec). Il y a donc deux formes d inégalité pour les femmes sur le marché du travail : elles sont moins nombreuses à obtenir du travail et le travail à temps partiel affaiblit la qualité des emplois Professions exercées par les femmes et par les hommes Le rehaussement de la scolarité des femmes ne s est toutefois pas accompagné d une diversification des choix professionnels. Les femmes continuent de s orienter vers les mêmes filières de formation, de sorte qu on observe toujours une ségrégation professionnelle des femmes et des hommes, à peine plus prononcée sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent que dans l ensemble du Québec. Comme c est le cas dans l ensemble du Québec, on constate sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint- Laurent une concentration des travailleuses dans un nombre plus restreint de professions que ce qui est observé chez les hommes. Ainsi, les 15 principales professions exercées par les femmes regroupent femmes, ce qui représente 41,9 % de la population active expérimentée féminine (41,6 % au Québec). Parmi ces professions, dix sont traditionnellement féminines. Les cinq professions exercées par le plus de femmes sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent 13 sont celles de secrétaires (sauf dans les domaines juridique et médical), vendeuses et commis-vendeuses dans le commerce de détail, caissières, éducatrices et aide-éducatrices de la petite enfance et, finalement, commis de bureau générales. Ces professions regroupent femmes. Ce sont également ces cinq professions qui sont exercées par le plus de femmes au Québec. 13. Dans l ensemble de la région montérégienne, les cinq professions exercées par le plus de femmes sont également celles de secrétaires (sauf dans les domaines juridique et médical), vendeuses et commis-vendeuses dans le commerce de détail, caissières, éducatrices et aide-éducatrices de la petite enfance et commis de bureau générales. 16 CHAPITRE 3 ÉCONOMIE ET EMPLOI

19 Figure 3.2 Principales professions exercées par les femmes, territoire de CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, % 19 % 3 % 4 % 3 % 5 % 22 % 4 % Autres 5 principales professions 6 e à 15 e profession Commis de bureau générales Secrétaires Vendeuses et commis-vendeuses Caissières Éducatrices et aides-éducatrices de la petite enfance Source : Statistique Canada. Recensement de 26. Compilations spéciales d Emploi-Québec. En contrepartie, seulement 29 % de la population active expérimentée masculine exercent l une des 15 professions comptant le plus d hommes (25,8 % au Québec). Les cinq professions exercées par le plus d hommes sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent 14 sont : conducteurs de camions, vendeurs et commis-vendeurs dans le commerce de détail, mécaniciens et réparateurs de véhicules automobiles, de camions et d autobus, directeurs dans le commerce de détail et, enfin, manutentionnaires. Ces cinq professions regroupent hommes. Figure 3.3 Principales professions exercées par les hommes, territoire de CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, % 13 % 15 % 2 % 2 % 2 % 4 % 3 % Autres 5 principales professions 6 e à 15 e profession Directeurs - commerce de détail Conducteurs de camions Vendeurs et commis-vendeurs Manutentionnaires Mécaniciens et réparateurs de véhicules Source : Statistique Canada. Recensement de 26. Compilations spéciales d Emploi-Québec. 14. Dans l ensemble de la région montérégienne, les cinq professions exercées par le plus d hommes sont vendeurs et commis vendeurs commerce de détail, conducteur de camions, directeurs commerce de détail, manutentionnaires, mécaniciens et réparateur de véhicules automobiles, de camion et d autobus. CHAPITRE 3 ÉCONOMIE ET EMPLOI 17

20 Tout comme au Québec, les femmes vivant sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent accèdent encore faiblement aux professions traditionnellement masculines 15. On trouve légèrement plus de charpentières-menuisières (1,8 % contre 1,2 % au Québec) et de mécaniciennes et réparatrices de véhicules automobiles, de camions et d autobus (2,1 % contre 1,6 % au Québec). Elles sont par contre moins souvent ici qu au Québec mécaniciennes de chantier et mécaniciennes industrielles (taux de féminité de,8 % contre 1,8 % au Québec) ou conductrices de camions (3 % contre 3,5 % au Québec) Taux de syndicalisation Au Québec, le taux de syndicalisation des travailleuses a progressé plus rapidement que celui des travailleurs de 1998 à 26. Le taux de syndicalisation des femmes a enregistré une hausse de 1,2 point de pourcentage par rapport à la situation observée en 1998, passant de 37,5 % pour se situer à 38,7 % en 26, alors que, chez les hommes, on observe au contraire une baisse de,3 point, passant de 42 % en 1998 à 41,7 % en 26. Tout comme au Québec, le taux de syndicalisation des femmes en Montérégie a enregistré une hausse de 1998 à 26 (35,7 %en 1998 et 37,7 % en 26). Par contre, il demeure plus faible que la moyenne québécoise. Il s agit d ailleurs d une des régions où le taux de syndicalisation des femmes est le plus faible au Québec derrière Montréal, Lanaudière et le Centre-du-Québec. Elles demeurent également moins syndiquées que les travailleurs de la région (4,1 % en 26). Il faut voir qu à l exception du secteur des soins de santé et de l assistance sociale, qui constitue le secteur d activité qui regroupe le plus de femmes dans la région et qui comporte un taux de syndicalisation élevé (65 %) 16, les Montérégiennes sont moins présentes qu ailleurs au Québec dans les secteurs d activité où les taux de syndicalisation sont élevés, comme c est le cas des administrations publiques (81,2 %) et des services d enseignement (76,3 %). À l opposé, elles se retrouvent davantage dans les secteurs où l on observe les taux de syndicalisation les moins élevés, en particulier dans le commerce de détail (19 %), la finance et les assurances (22,2 %) et les services professionnels, scientifiques et techniques (8,2 %). Au cours de la même période, le taux de syndicalisation des hommes a également enregistré une hausse, plus faible toutefois que ce qui a été observé chez les femmes. Le taux de syndicalisation des hommes dans la région est également demeuré plus faible qu au Québec, passant de 39,2 % en 1998 à 4,1 % en 26 (42 % et 41,7 % au Québec) Santé et sécurité au travail En 26, femmes de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent ont reçu une indemnisation du revenu pour un accident du travail et 17 en ont reçu une pour une maladie professionnelle 17. Les hommes sont beaucoup plus nombreux à avoir reçu une indemnisation pour un accident du travail (2 616 cas) et pour une maladie professionnelle (18 cas). C est dans le domaine de la santé et des services sociaux que les cas de lésions professionnelles chez les travailleuses sont les plus fréquents. Sur les femmes qui ont reçu une indemnisation du revenu pour une lésion professionnelle sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut Saint-Laurent en 26, 349 travaillaient dans ce secteur, ce qui équivaut à 3,9 % des cas. Si l on considère que 17,9 % de la main-d œuvre féminine travaille dans la santé et les services sociaux, il semble donc que ce dernier type d emploi comporte un certain risque pour la santé et la sécurité des travailleuses, mais également pour les hommes, puisque 16 d entre eux ont reçu une indemnisation du revenu pour une lésion professionnelle. Ils comptent donc pour le quart des victimes dans ce secteur (23,3 %), bien qu ils y représentent moins de 2 % de la main-d œuvre. Les deux autres secteurs où l on retrouve le plus de femmes qui ont reçu une indemnisation pour une lésion professionnelle sont le commerce (167 cas) et les autres services commerciaux et personnels (141 cas). Chez les hommes, c est plutôt dans le secteur du commerce que l on retrouve le plus grand nombre de cas d indemnisation du revenu pour lésion professionnelle en 26 (449 cas), suivi du secteur du bâtiment et des travaux publics (251 cas) et de l industrie du caoutchouc et du plastique (189 cas). 15. Selon Statistique Canada et Emploi Québec, une profession non traditionnelle est une profession dans laquelle la représentation de l un des deux sexes est inférieure à 33 %. 16. Les données sur le taux de présence de l emploi syndiqué dans les secteurs d activité de l industrie des services sont tirées de : INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, Annuaire québécois des statistiques du travail : portrait des principaux indicateurs du marché du travail , vol. 4, n o 1, Québec, l Institut, 28, p Il existe une distinction entre les accidents du travail et les maladies professionnelles. Selon la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles, les maladies professionnelles résulteraient d une exposition prolongée aux conditions de travail normales d un milieu de travail alors que les accidents de travail seraient causés par un événement anormal survenant sur les lieux de travail. 18 CHAPITRE 3 ÉCONOMIE ET EMPLOI

21 Figure 3.4 % 45, 4, 35, 3, 25, 2, 15, 1, 5,, Proportion de la main-d œuvre et des personnes avec indemnité de remplacement du revenu (IRR) dans certains secteurs d activités économiques selon le sexe, territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, 26 Main-d oeuvre féminine Main-d oeuvre masculine IRR Femmes IRR Hommes Secondaire sauf bois, Commerce Santé et assistance sociale aliments, boissons Données IRR : CSST. DCGI - Service de la statistique, Données main-d oeuvre : Statistique Canada. Recensement de 26. Population active expérimentée selon le SCIAN 22, donnée-échantillon (2 %). 3.3 ENTREPRENEURIAT ET TRAVAIL AUTONOME En Montérégie, la part de travailleuses autonomes au sein de la population active est légèrement supérieure à celle de l ensemble du Québec. En 26, les travailleuses autonomes représentaient 8,3 % de la population active féminine de la région, comparativement à 7,9 % dans l ensemble du Québec. Il s agit en outre d une hausse par rapport à 21 (7,8 %). Cette proportion est par contre un peu moins élevée sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut Saint-Laurent. Les travailleuses autonomes y comptent en effet pour 8 % de la population active féminine. Dans la région, tout comme sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, il s agit, pour une large part, de travailleuses autonomes dont l entreprise n est pas constituée en société 18. Ainsi, les propriétaires d entreprises constituées en société représentent 29,3 % en Montérégie et 3 % dans la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent. Les femmes emploient plus rarement du personnel (28,3 % en Montérégie et 29,8 % dans la Vallée-du-Haut-Saint- Laurent). Au Québec, les entreprises de 28,6 % des travailleuses autonomes sont constituées en société et 27,9 % emploient du personnel. Sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, les hommes sont plus nombreux que les femmes à avoir constitué leur entreprise en société (44,1 % en Montérégie et 44,9 % dans la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent), ainsi qu à employer du personnel (41,7 % en Montérégie et 41,6 % dans la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent). Au Québec, ce sont 42,2 % des travailleurs autonomes dont l entreprise est constituée en société et 42,7 % qui emploient du personnel. C est dans la MRC Les Jardins-de-Napierville que l on retrouve le plus de travailleuses autonomes au sein de la population active. Elles y représentent en effet 11,6 % de la population active féminine. Il s agit, avec Brome- Missisquoi (également 11,6 %), située sur le territoire de la CRÉ de Montérégie Est, des MRC au sein desquelles on retrouve le plus de travailleuses autonomes au sein de la population active dans la région. 18. «L entreprise non constituée en société appartient entièrement à une seule personne. Les passifs ou dettes de l entreprise sont les passifs personnels du propriétaire. En tant que propriétaire de l entreprise, il assume les risques de l entreprise pour tous les biens qu il possède, que ces biens soient destinés à son usage personnel ou fassent partie de l entreprise.» Certains ordres professionnels exigent que leurs membres engagent leur responsabilité personnelle. L entreprise constituée en société permet de limiter la responsabilité personnelle aux fonds investis dans l entreprise ; «il s agit d une entité juridique distincte qui peut conclure des contrats et posséder des biens en son nom propre, séparément et indépendamment de ses propriétaires» (Site Internet d Investir au Canada, CHAPITRE 3 ÉCONOMIE ET EMPLOI 19

22 CHAPITRE 4 CONCILIATION DES OBLIGATIONS PROFESSIONNELLES ET PERSONNELLES D une façon générale, il incombe aux femmes de concilier les obligations professionnelles et familiales. Bien que leur participation au marché du travail se soit accrue au cours des dernières décennies, les femmes consacrent encore plus de temps aux travaux ménagers et aux soins de la famille que les hommes. À cet égard, la création de services de garde à contribution réduite ainsi que l offre de congés de paternité réservés aux pères semblent constituer des pas dans la bonne direction. 4.1 FAMILLE ET EMPLOI Bien que le taux d emploi des femmes et des mères ait augmenté au cours des dernières décennies, les femmes doivent davantage faire face que les hommes à la difficulté de concilier les obligations professionnelles et familiales. La présence d enfants à la maison influence moins le taux d emploi masculin que celui des femmes, en particulier lorsque les enfants sont en bas âge. Au Québec, 74,8 % des femmes âgées de 25 à 54 ans qui avaient au moins un enfant de moins de 15 ans à la maison occupaient un emploi rémunéré en 26 19, comparativement à 78,3 % chez celles qui n en avaient pas. Le taux d emploi des mères est plus faible chez celles dont les enfants sont d âge préscolaire (69,6 %). Les hommes demeurent encore moins touchés par la présence d enfants. Il semble même, au contraire, que la présence d enfants agisse comme un facteur pouvant inciter à intégrer le marché du travail. Le taux d emploi était de 9 % pour les hommes qui avaient au moins un enfant de moins de 15 ans à la maison et de 89,1 % pour ceux qui avaient au moins un enfant d âge préscolaire, mais seulement de 79,9 % chez ceux qui n avaient pas d enfant. Sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, comme au Québec, le taux d emploi de la population de 25 à 54 ans diminue avec la présence d enfants chez les femmes alors que le contraire se produit chez les hommes. Ainsi, le taux d emploi atteint 8,6 % chez les femmes sans enfant à la maison, mais baisse à 79,1 % chez celles qui avaient au moins un enfant de moins de 15 ans et à 74,6 % chez celles qui avaient au moins un enfant de moins de 6 ans. En comparaison, le taux d emploi était de 85,7 % chez les hommes qui n avaient pas d enfant, mais de 94,1 % pour les pères d enfants de moins de 15 ans et de 94,6 % pour ceux d enfants d âge préscolaire. On observe également une différence selon la situation matrimoniale des mères. La participation au travail des mères qui ont au moins un enfant de moins de 6 ans à la maison est plus élevée chez celles qui sont en couple. Ainsi, le taux d emploi des femmes qui ont au moins un enfant de moins de 6 ans et qui sont en couple est de 74,9 %, alors qu il est de 71,8 % pour les femmes monoparentales (61,6 % au Québec). Encore une fois, les hommes dans la même situation s en tirent mieux puisque le taux d emploi des pères seuls avec au moins un enfant de moins de 6 ans à la maison est de 86,8 % (8,3 % au Québec). 4.2 CONGÉ SUIVANT L ARRIVÉE D UN ENFANT L octroi de périodes de congé assorties d une protection de l emploi et d une garantie de revenu suivant la naissance ou l adoption d un enfant vise notamment la prise en compte des problèmes liés à la dénatalité, l amélioration du développement de l enfant et le maintien du lien de la mère avec le marché du travail. Il vise également la promotion de l équité entre les sexes. En ce sens, l introduction d un congé rémunéré à l usage exclusif du père et non transférable à la mère vise à encourager les pères à prendre part aux activités de soins et d éducation des enfants et ainsi à favoriser un meilleur partage des responsabilités entre le père et la mère. Également, la possibilité de partager le congé parental entre les deux parents permet à la mère de réduire les effets négatifs découlant d une longue absence du marché du travail. 19. Au Québec, en 26, femmes de 25 à 54 avaient au moins un enfant de moins de 15 ans à la maison. De ce nombre, occupaient un emploi rémunéré. 2 CHAPITRE 4 CONCILIATION DES OBLIGATIONS PROFESSIONNELLES ET PERSONNELLES

23 Depuis le 1 er janvier 26, le Régime québécois d assurance parentale (RQAP) prévoit le versement de prestations 2 à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs admissibles salariés et autonomes qui prennent un congé de maternité exclusif à la mère, un congé de paternité exclusif au père, un congé parental, pouvant être pris par l un ou l autre des parents ou partagé entre eux ou un congé d adoption. Bien que le nouveau régime encourage la prise d un congé de paternité et qu un certain nombre de pères choisissent par la suite de partager le congé parental avec la mère, le congé suivant la naissance ou l adoption d un enfant demeure encore largement l affaire des femmes. Ainsi, il y a eu naissances et 16 adoptions en 28 en Montérégie pour lesquelles une prestation a été versée. Pour ces événements, mères 21 et pères ont touché des prestations du RQAP. Plus précisément, 1 78 pères ont pris un congé de paternité (accordé seulement à l occasion de la naissance d un enfant et non en cas d adoption, tout comme le congé de maternité). De ce nombre, une très grande majorité des pères (83,7 %) ont utilisé le nombre maximal de semaines auquel ils avaient droit, soit qui ont pris 5 semaines dans le cas du régime de base 22 et 2 96 qui ont pris 3 semaines pour ce qui est du régime particulier 23. Par ailleurs, hommes ont pris un congé parental. De ce nombre 33 % ont pris moins de 5 semaines, 38 % ont pris au moins la moitié des semaines allouées, c est-à-dire 15 semaines et plus. Enfin, 17,6 % ont pris la totalité des semaines, soit 19 hommes qui ont pris 32 semaines dans le cas du régime de base et 369 hommes qui ont pris 25 semaines pour ce qui est du régime particulier. 4.3 SERVICES DE GARDE Dans le contexte où les femmes sont de plus en plus nombreuses à concilier soins aux enfants et travail rémunéré, la disponibilité et le coût des services de garde constituent des facteurs importants dans la décision des parents de jeunes enfants de retourner ou non sur le marché du travail après l arrivée d un enfant. À ce sujet, on observe une hausse importante du nombre de places offertes en services de garde au Québec de 1998 à 26. Il y avait en effet places offertes en 1998 et 2 15 places en 26. On est ainsi passé d un ratio de 19,2 places pour 1 enfants de à 4 ans en 1998 à 53,8 places pour 1 enfants en 26. De ce nombre, étaient des places à contribution réduite 24. En Montérégie, le nombre de places a aussi augmenté de 1998 à 26. On dénombrait places en 1998 et en 26. Par conséquent, le ratio est passé de 15,1 places pour 1 enfants de à 4 ans en 1998 à 54,1 places pour 1 enfants en 26, ce qui est similaire aux taux observés au Québec. Dans la région aussi, ce sont surtout des places à contribution réduite qui sont offertes. Sur les places offertes en 26, sont des places à contribution réduite. On compte en effet places dans les centres de la petite enfance (CPE), places dans les CPE en milieu familial et 6 18 places en garderie subventionnée. Les 733 autres places sont en garderie non subventionnée Le régime prévoit quatre types de prestations : prestations de maternité, prestations de paternité, prestations parentales et prestations d adoption. Les prestations de maternité sont exclusives à la mère et ne peuvent être partagées entre les deux parents. Les prestations de paternité sont exclusives au père et ne peuvent être partagées entre les deux parents. Les prestations parentales peuvent être prises par l un ou l autre des parents ou partagées entre les parents. Par ailleurs, ces semaines peuvent être prises simultanément ou successivement par les parents. Enfin, les prestations d adoption peuvent être prises par l un ou l autre des parents ou partagées entre les parents, selon une entente établie entre eux. Ces semaines peuvent également être prises simultanément ou successivement par les parents. Dans le cas d une adoption, précisons que la mère et le père n ont pas droit au congé de maternité ou de paternité, lesquels ne s appliquent que pour la naissance d un enfant. 21. Le RQAP étant un régime de remplacement du revenu, il faut avoir touché un revenu d emploi pour y avoir droit. Il y a donc plus de naissances que de mères qui ont reçu des prestations. Dans l ensemble du Québec en 26, environ 8 % des naissances ont donné lieu à des prestations. 22. Le régime de base comprend un congé de maternité réservé à la mère de 18 semaines à 7 % du salaire, un congé de paternité réservé au père d un maximum de 5 semaines à 7 % du salaire et un congé parental pour l un ou l autre des parents ou pouvant être partagé d une durée maximale de 32 semaines (7 semaines à 7 % du salaire et 25 semaines à 55 %). 23. Le régime particulier comprend un congé de maternité réservé à la mère de 15 semaines à 75 % du salaire, un congé de paternité réservé au père d un maximum de 3 semaines à 75 % du salaire et un congé parental pour l un ou l autre des parents ou pouvant être partagé d une durée maximale de 25 semaines à 75 % du salaire. 24. Les places à contribution réduite sont fixées à un tarif de 7, $ par jour pour les parents d enfants de moins de 5 ans. Ce tarif représente environ 14 % du coût réel des frais de garde, le reste est assumé par l État. 25. Pour les frais de garde en garderie non subventionnée (à tarif régulier), les parents bénéficient d un crédit d impôt remboursable. CHAPITRE 4 CONCILIATION DES OBLIGATIONS PROFESSIONNELLES ET PERSONNELLES 21

24 4.4 TEMPS CONSACRÉ À LA FAMILLE ET AUX TRAVAUX MÉNAGERS Malgré une participation accrue des femmes au marché du travail, la répartition des tâches parentales entre le père et la mère demeure très souvent inégale. Les femmes consacrent également toujours plus de temps aux travaux ménagers que leur conjoint. Il faut de plus tenir compte que de plus en plus de personnes s occupent aussi de leurs parents âgés, tâche qui s ajoute bien souvent à celles des femmes. En 26, dans la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, 52,8 % des femmes et 43 % des hommes de 25 à 54 ans ont affirmé consacrer au moins cinq heures par semaine aux soins des enfants (47,4 % et 36,2 % au Québec). En outre, le nombre d heures consacrées aux soins des enfants par les hommes demeure inférieur au temps alloué par les femmes. Ainsi, les hommes sont plus nombreux que les femmes à consacrer 14 heures ou moins par semaine aux soins des enfants (23,6 % des femmes contre 3,8 % des hommes), alors que les femmes sont plus nombreuses à leur consacrer 3 heures et plus (25,6 % contre 12,6 %). Figure 4.1 % 6, 5, 4, 3, 37,6 44, Population de 25 à 54 ans selon le nombre d heures consacrées aux soins des enfants et le sexe, territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, 26 3,8 Femmes Hommes 2, 23,6 25,6 1, 13,2 12,6 12,6, Aucune 14 heures et moins 15 à 29 heures 3 heures et plus Source : Statistique Canada. Recensement de 26. Compilations spéciales préparées pour le Conseil du statut de la femme, 28. Parallèlement, la proportion d hommes ayant consacré au moins cinq heures par semaine aux travaux ménagers, sans être rémunérés, demeure également inférieure à celle des femmes. Ainsi, 83,1 % des femmes mais seulement 63,9 % des hommes ont affirmé passer au moins cinq heures par semaine à effectuer des travaux ménagers (79,5 % des femmes et 57,8 % des hommes au Québec). Enfin, toujours chez les personnes âgées de 25 à 54 ans, un peu moins du quart (23,5 %) des femmes prodiguaient, sans rémunération, des soins à des personnes âgées comparativement à 17,2 % chez les hommes. Toutefois, peu de gens y consacraient 1 heures ou plus par semaine : 2,7 % des femmes et 1,6 % des hommes. 22 CHAPITRE 4 CONCILIATION DES OBLIGATIONS PROFESSIONNELLES ET PERSONNELLES

25 CHAPITRE 5 REVENU Le revenu moyen des femmes dans la région de la Montérégie est l un des plus élevés au Québec. La même situation est observée sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, en particulier dans Roussillon et Vaudreuil-Soulanges, toutes deux situées à l intérieur des limites de la Communauté métropolitaine de Montréal. Même si les femmes ont un revenu moyen supérieur à celui des femmes au Québec, il demeure inférieur à celui des hommes. Un écart se creuse entre le revenu moyen d emploi des femmes et celui des hommes dès la trentaine. Or, l écart de revenu tiré de l emploi se répercute sur l ensemble des sources de revenu et touche les femmes tout au long de leur vie. 5.1 REVENU MOYEN D EMPLOI Le revenu tiré d un emploi ou d un travail autonome représente la principale source de revenu des personnes. En effet, dans l ensemble du Québec, le revenu d emploi représente 68 % du revenu total des femmes et 77 % de celui des hommes. À ce chapitre, on observe toujours un écart entre le revenu moyen d emploi des femmes et celui des hommes. Cet écart peut en partie s expliquer par le fait qu elles sont plus nombreuses à occuper un emploi à temps partiel, que leur taux de syndicalisation est toujours plus faible que celui des hommes et qu elles se concentrent davantage dans des secteurs d emplois précaires et faiblement rémunérés, notamment le commerce de détail, la restauration et l hébergement. Toutefois, les études n arrivent généralement pas à expliquer la totalité des inégalités salariales par ces raisons, ce qui a justifié l adoption de la Loi sur l équité salariale Différences de rémunération entre les femmes et les hommes En 25 26, le revenu moyen d emploi des femmes en Montérégie équivalait à 66,4 % de celui des hommes. Il était de $ chez les femmes, comparativement à $ chez les hommes. Un écart similaire est constaté sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent (66,5 %), le revenu moyen d emploi des femmes et des hommes ( $ et $), y étant par contre un peu plus élevé. Au Québec, le revenu moyen d emploi des femmes correspondait à 68,6 % de celui des hommes ( $ et $). Le revenu moyen d emploi des femmes et des hommes vivant sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint- Laurent est supérieur à la moyenne québécoise. Les femmes gagnaient en moyenne 264 $ de plus que la moyenne régionale et 1 97 $ de plus qu au Québec. Or, même si elles ont de meilleures conditions salariales qu au Québec, elles reçoivent encore en moyenne $ de moins que les hommes. Quant à eux, ils gagnaient en moyenne 327 $ de plus que la moyenne régionale et $ de plus qu au Québec. Il existe des écarts considérables entre les MRC. Il y a une différence de $ entre la MRC offrant le revenu moyen d emploi le plus élevé chez les femmes, et celle où l on retrouve au contraire le plus faible. C est dans Roussillon et Vaudreuil-Soulanges, toutes deux situées à l intérieur des limites de la Communauté métropolitaine de Montréal, que les revenus moyens d emploi étaient les plus élevés, et ce, tant chez les femmes que chez les hommes. Il était de $ pour les femmes et de $ pour les hommes dans Roussillon et de $ pour les femmes et de $ pour les hommes dans Vaudreuil-Soulanges. À l inverse, le revenu moyen d emploi des femmes et des hommes est particulièrement faible dans Le Haut-Saint-Laurent (2 255 $ et $). 26. Les données du recensement portant sur le revenu correspondent à l année civile précédant l année du recensement, c est-à-dire 2 pour le recensement de 21 et 25 pour celui de 26. CHAPITRE 5 REVENU 23

26 Figure 5.1 Revenu moyen et médian d emploi de la population de 15 ans et plus selon le sexe, ensemble du Québec, territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent et MRC, 25 FEMMES HOMMES FEMMES/HOMMES Revenu Revenu Revenu Revenu Ratio du revenu moyen médian moyen médian moyen d emploi (%) d emploi ($) d emploi ($) d emploi ($) d emploi ($) LE QUÉBEC ,6 CRÉ VALLÉE-DU HAUT-SAINT-LAURENT ROUSSILLON LES JARDINS DE-NAPIERVILLE LE HAUT-SAINT-LAURENT BEAUHARNOIS-SALABERRY VAUDREUIL-SOULANGES ,5 66,5 67,3 68,3 68,6 64,7 Source : Statistique Canada. Recensement de 26. Compilations spéciales préparées pour le Conseil du statut de la femme, Revenu moyen d emploi selon l âge et le sexe Le revenu moyen d emploi des femmes demeure inférieur à celui des hommes, et ce, peu importe l âge. L écart, encore faible chez les plus jeunes, devient plus marqué dès 3-34 ans. Alors que le revenu moyen d emploi des femmes et celui des hommes enregistrent une croissance similaire au début de la vingtaine, le revenu moyen d emploi des hommes connaît une croissance soutenue de 25 à 44 ans alors que celui des femmes présente moins de différence selon l âge. Figure 5.2 Revenu moyen d emploi de la population de 2 à 54 ans selon l âge et le sexe, territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, 25 $ 6 Femmes Hommes , 2 à 24 ans 25 à 29 ans 3 à 34 ans 35 à 44 ans 45 à 54 ans Source : Statistique Canada. Recensement de 26. Compilations spéciales préparées pour le Conseil du statut de la femme, CHAPITRE 5 REVENU

27 Dans la région de la Montérégie, le revenu moyen d emploi des femmes de 3 à 34 ans est de $ et de $ chez celles de 45 à 54 ans. Quant aux hommes de 3 à 34 ans, ils ont un revenu moyen d emploi de $, alors que ceux de 45 à 54 ans gagnent en moyenne $. Sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, le revenu moyen d emploi des femmes de 3 à 34 ans est de $ et de $ chez celles de 45 à 54 ans. Quant aux hommes de 3 à 34, ils ont un revenu moyen d emploi de $, alors que ceux de 45 à 54 ans gagnent en moyenne $. En comparaison, le revenu moyen d emploi des Québécoises de 3 à 34 ans est de $, alors que les hommes du même âge ont un revenu moyen d emploi de $. Les femmes de 45 à 54 ans ont un revenu moyen d emploi de $ et les hommes du même âge, de $. Malgré un niveau de scolarité souvent plus élevé chez les jeunes femmes que chez les jeunes hommes et une participation accrue au marché du travail, certains facteurs contribueraient au maintien des différences de rémunération aux dépens des femmes, notamment le travail à temps partiel plus fréquent et l accès encore difficile à des postes de responsabilité. Outre les conditions particulières de l emploi féminin, il semble également que le déroulement de la carrière des femmes, et en particulier l interpénétration des sphères professionnelle et familiale, contribuerait à ces inégalités. Les retraits du marché du travail pour des raisons familiales en début de carrière ont une incidence sur le salaire et la progression de carrière sous prétexte d un arrêt d acquisition des compétences professionnelles pendant ce court laps de temps 27. La conciliation entre les obligations de la vie professionnelle et celles de la vie personnelle, qui incombe encore bien souvent aux femmes, pourrait de plus influencer leur choix pour une profession où le travail à temps partiel est possible ou offrant des conditions de travail plus souples. 5.2 REVENU TOTAL Revenu selon la source La population tire sa plus grande source de revenu de l emploi, incluant le travail autonome. D autres sources s ajoutent pour composer le revenu total. Il s agit entre autres des revenus de placements, des pensions, ou encore des transferts gouvernementaux, tels que les prestations d assurance emploi ou les prestations pour enfants. En 25, le revenu moyen total des femmes de la Montérégie Est ( $) est inférieur à la moyenne québécoise (25 87 $). Dans l ensemble de la région, le revenu des femmes ( $) dépasse au contraire la moyenne québécoise. Les hommes de la Montérégie Est ( $) font mieux que les femmes en obtenant un revenu total supérieur à la moyenne québécoise (38 59 $). Cependant, leur revenu est moins élevé que le revenu masculin de l ensemble de la région (41 52 $). L écart entre le revenu moyen d emploi des femmes et des hommes se répercute sur l ensemble des sources de revenu. D abord, un revenu d emploi plus élevé accroît la marge de manœuvre nécessaire pour épargner et faire des placements. De même, le revenu tiré des régimes de retraite et des rentes s appuyant sur les gains d emplois réalisés tout au long de la vie active, il est conséquemment plus élevé pour les hommes. Enfin, le montant des prestations d assurance-emploi étant calculé à partir du salaire, les femmes reçoivent en général des prestations moins élevées. En outre, les femmes étant plus nombreuses que les hommes à travailler à temps partiel, elles cumulent plus difficilement le nombre d heures assurables requis pour avoir droit aux prestations, de sorte qu elles sont moins nombreuses à pouvoir s en prévaloir en cas de besoin. Il n y a en fait que le revenu moyen provenant de transferts gouvernementaux 28 qui soit plus élevé pour les femmes que les hommes. Ainsi, les femmes de la Montérégie ont un revenu moyen provenant de placements équivalant à 52,7 % de celui des hommes (2 796 $ pour les femmes et 5 31 $ pour les hommes). En comparaison, les Québécoises ont un revenu moyen provenant des placements plus élevé (3 122 $), équivalant à 57,7 % de celui des Québécois (5 412 $). De la même manière, les Montérégiennes ont un revenu moyen provenant d une pension de retraite et des rentes équivalant à 61,2 % de celui des hommes ( $ pour les femmes et 2 65 $ pour les hommes), ce qui est aussi inférieur à la moyenne québécoise (13 82 $ et 27. Une part importante de la croissance des gains réels au cours de la vie a lieu durant les premières années après l obtention d un diplôme. Par conséquent, le moment où ont lieu les retraits du marché du travail peut avoir d importantes répercussions à long terme sur la courbe des gains futurs (Marie DROLET, «Écart salarial entre hommes et femmes», L emploi et le revenu en perspective, vol. 14, n o 1, printemps 22, p ). 28. Les revenus provenant des transferts gouvernementaux comprennent la Pension de la sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti, les prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec, les prestations d assurance-emploi, les prestations pour enfants, les autres revenus provenant de sources publiques. CHAPITRE 5 REVENU 25

28 2 52 $). Cependant, contrairement à ce qui est observé dans l ensemble du Québec, les femmes de la région ont touché un revenu moyen provenant de l assuranceemploi supérieur à celui des hommes (4 866 $ pour les femmes et 4 62 $ pour les hommes), et elles ont été aussi nombreuses qu eux à en bénéficier. Les femmes ont également reçu un montant plus élevé provenant de transferts gouvernementaux, les montants moyens versés aux femmes correspondant à 14,8 % de ce que les hommes avaient reçu (6 686 $ pour les femmes et $ pour les hommes). Il n y a pas de différence notable observée entre les territoires des trois CRÉ. Le montant des prestations d assurance-emploi (5 184 $) touchées par les femmes est un peu plus élevé sur le territoire de la CRÉ Vallée-du Haut-Saint-Laurent que la moyenne régionale alors que le revenu de placement (2 33 $), le revenu de retraite et rentes ( $) et le montant des transferts gouvernementaux (6 654 $) sont à l inverse un peu plus bas Distribution du revenu La proportion de femmes qui ont un revenu inférieur à 2 $ est plus faible dans la région que dans l ensemble du Québec (47 % des femmes avec un revenu contre 5,1 % au Québec). À l inverse, la proportion de femmes qui avaient un revenu moyen se situant entre 4 $ et $ (17 % contre 15,4 %) était supérieure. Signalons toutefois que, à l instar de ce qui est observé dans l ensemble du Québec, une proportion bien plus importante de femmes que d hommes dans la région avaient un revenu inférieur à 2 $ (47 % des femmes contre 29,3 % des hommes). Sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, le revenu moyen total des femmes et celui des hommes sont légèrement supérieurs à la moyenne régionale. On note en effet une proportion légèrement supérieure de femmes et d hommes qui avaient un revenu moyen se situant entre 4 $ et $ (17,6 % et 29,3 %), ainsi que de 7 $ et plus (3,8 % et 13,5 %). De même, une proportion moindre avait un revenu inférieur à 2 $ (46,2 % et 27,5 %). À cet égard, c est sur le territoire de la CRÉ de Montérégie Est que le revenu moyen total des femmes et celui des hommes sont le moins élevés de la région (respectivement $ et $). On y observe en effet une proportion supérieure à la moyenne régionale de femmes et d hommes qui ont un revenu inférieur à 2 $ (48,4 % et 29,5 %). À l opposé, on note une proportion importante de femmes et d hommes qui avaient un revenu de 7 $ et plus sur le territoire de la CRÉ de Longueuil (respectivement 5,4 % et 16,2 %). 5.3 PAUVRETÉ CHEZ LES FEMMES Personnes vivant sous le seuil de faible revenu Plus de femmes que d hommes sur le territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent vivent sous le seuil de faible revenu, 29 et ce, pour toutes les catégories d âge (11 47 femmes et 8 94 hommes). La proportion de femmes vivant sous le seuil de faible revenu est toutefois plus faible dans la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent que dans l ensemble du Québec (7,5 % contre 13,3 %), tout comme celle des hommes (6,1 % contre 11,4 %). La proportion de femmes et d hommes vivant sous le seuil de faible revenu dans la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent est également moins élevée que dans l ensemble de la région montérégienne (9,6 % des femmes et 8,5 % des hommes). C est d ailleurs la plus faible de la région. Alors que dans l ensemble du Québec, c est parmi les ans que l on retrouve la plus grande proportion de personnes vivant sous le seuil de faible revenu, dans la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, c est plutôt chez les personnes de 55 à 64 ans (1,8 % des femmes et 9 % des hommes comparativement à 14,7 % et à 12,3 % au Québec). C est dans la MRC Beauharnois-Salaberry que l on retrouve la plus forte proportion de femmes vivant sous le seuil de faible revenu (11,1 %), alors que chez les hommes, c est plutôt dans Le Haut-Saint-Laurent (8,8 %). On observe également une proportion relativement élevée de femmes de 3 à 54 ans vivant sous le seuil de faible revenu dans Beauharnois-Salaberry (12 %), laquelle est supérieure à la moyenne régionale (8,6 %). 29. Statistique Canada signale que les seuils de faible revenu ne sont pas des seuils de pauvreté. Ils sont plutôt établis à partir d une méthodologie qui permet de cerner les personnes dont les revenus sont nettement désavantagés par rapport à la moyenne. Le seuil de faible revenu fait référence à «un revenu qui place l individu et sa famille dans une situation de malaise ou de gêne par rapport à la classe moyenne sans référence explicite à un minimum de biens et services pour vivre adéquatement» (Jean-Michel COUSINEAU, «Comment mesure-t-on la pauvreté au Canada?», Association des économistes québécois, [En ligne], 19 août 28, 14 p. [ (2 juin 29). 26 CHAPITRE 5 REVENU

29 Figure 5.3 % 16, 14, Taux de faible revenu dans la population de 15 ans et plus, ensemble du Québec, territoire de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent et MRC, 25 Femmes Hommes 12, 1, 8, 6, 4, 2,, Le Québec CRÉ Vallée-du- Haut-Saint-Laurent Beauharnois- Le Haut- Roussillon Vaudreuil- Les Jardins- Salaberry Saint-Laurent Soulanges de-napierville Source : Statistique Canada. Recensement de 26. Compilations spéciales préparées pour le Conseil du statut de la femme, Proportion du revenu du ménage consacrée au coût du logement Le coût du logement 3 représente la dépense la plus importante des ménages à faible revenu. En outre, comme il s agit d une dépense incompressible, une hausse plus rapide du coût de l électricité, du chauffage et du loyer ou de l hypothèque que du revenu entraîne une réduction de la marge de manœuvre pour se nourrir et se vêtir. C est un signe de précarité qui touche une grande proportion de personnes seules et de familles monoparentales, et donc davantage de femmes que d hommes. Plus de la moitié des femmes qui vivent seules dans la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent (53,5 %) consacrent plus de 25 % de leur revenu au coût du logement et 16,7 % y consacrent plus de la moitié. Mentionnons que la situation des hommes vivant seuls est également inquiétante. Près de la moitié d entre eux (43,7 %) consacrent plus de 25 % de leur revenu au coût du logement, et une proportion similaire aux femmes y consacre plus de la moitié (15,5 %). Une proportion importante des familles monoparentales vit également dans une situation précaire : 39,3 % des femmes et 25,6 % des hommes à la tête d une famille monoparentale affectent plus du quart de leur revenu au coût du logement. Or, comme il y a davantage de femmes que d hommes à la tête de familles monoparentales, un nombre beaucoup plus important de femmes doivent faire face à cette situation. On compte en effet mères seules qui consacrent au moins le quart de leur revenu au coût du logement, dont 1 1 qui y consacrent plus de la moitié. En comparaison, il y a 1 pères seuls qui consacrent plus du quart de leur revenu au coût du logement, dont 25, plus de la moitié. 3. Le coût du logement comprend le loyer (pour les locataires) ou le paiement de l hypothèque (pour les propriétaires), ainsi que les frais d électricité, de chauffage, de services municipaux, etc. La proportion du revenu mensuel total moyen d un ménage consacré aux dépenses liées au logement est obtenue en divisant le montant total des dépenses liées au logement par le revenu mensuel total du ménage et en multipliant ce résultat par 1 (STATISTIQUE CANADA, Dictionnaire du Recensement de 26, [En ligne], 28. [www12.statcan.ca/] (8 septembre 29)). CHAPITRE 5 REVENU 27

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