La contribution des petites et très petites entreprises

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1 nce Confére ente des s n a Perm res Consulairehones b p o m ranc Cha es et F Africain 1

2 Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones La contribution des petites et très petites entreprises au développement économique et social africain est progressivement mieux reconnue. Pourtant, ces acteurs économiques, artisans, agriculteurs ou commerçants, sont à la base de la création d emploi durable tout en étant les grands absents des politiques de développement local. Ainsi, malgré une croissance forte des taux de création, plus de la moitié d entre elles disparaissent au bout de deux ou trois ans, par manque d accompagnement et d accès aux services d appui financiers et non financiers. Consciente de l enjeu, la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF) a fait de leur défense un des axes de son action. Représentante des organisations consulaires de 27 pays francophones et africains, elle a transmis en 2009, aux membres de l Union Africaine et de l Union Européenne, lors du Business Forum de Tripoli, sa Charte des Droits Fondamentaux des Petites et Moyennes Entreprises Africaines 1. Mais il fallait aller plus loin. Il fallait également s impliquer opérationnellement au profit de ces entreprises, pour faire la preuve de la viabilité et des bénéfices des actions menées en leur faveur. Trop de difficultés sont en effet invoquées pour justifier la quasi-absence d intervention auprès de ces opérateurs : trop petits, interventions trop compliquées, absence d effet de levier, coûts d interventions trop chers au regard des résultats. Le projet de création d un réseau consulaire de centres de ressources professionnelles (RC-CRP), voulu et porté par la CPCCAF, initié et mis en œuvre par l Assemblé Permanente des Chambres de Métiers et de l Artisanat (APCMA) et soutenu par le Centre du Développement de l Entreprise (CDE), constitue une réponse à ce défi. Il souhaite faire la démonstration que, via la mutualisation des ressources et une approche partenariale, il est possible dans la durée et à coût économique acceptable, de professionnaliser et de développer l offre économique de toute une catégorie d entreprises, en l espèce artisanales, en faveur de la création locale de richesses et d emplois. Ce développement passe par l émergence d une offre de services d appui adaptée et accessible à ces artisans, indispensables à leur pérennité et à leur développement. Basé sur une démarche résolument innovante, pragmatique et participative, le RC-CRP couvre aujourd hui cinq pays et s appuie sur des relais locaux que sont les chambres consulaires pilotes de la CPCCAF, à savoir la CCIMA du Cameroun, la CCIA de Guinée, la FCCI de Madagascar, la CCIA du Niger et la CCI du Togo. Il sera, nous le souhaitons, progressivement élargi à l ensemble des pays membres Avec le soutien de la

3 de la CPCCAF, afin de créer à terme une galerie virtuelle de l artisanat, véritable outil de valorisation de l artisanat africain à l international. Les dix premières missions de compagnonnage artisanal, organisées au cours de la première année de ce projet, et dont cette plaquette constitue l essence, ont d ores et déjà confirmé l intérêt des artisans à s inscrire dans une démarche de perfectionnement pour atteindre des marchés porteurs et la motivation des chambres consulaires africaines d œuvrer en faveur de la reconnaissance de la place de l artisanat dans les économies locales. AVANT-PROPOS constituent un socle solide pour leur meilleur positionnement sur les marchés et pour la valorisation des opportunités commerciales identifiées au cours des missions de compagnonnage artisanal. Enfin, la création d un portefeuille d actions collectives témoigne du déclenchement d une dynamique nouvelle, orientée vers des objectifs économiques porteurs. La mise en œuvre de ces actions montrera, que les groupes d artisans se font suffisamment confiance pour accepter de mutualiser leurs ressources et leurs efforts, dont il s agira d assurer la pérennité. Trois résultats saillants méritent plus particulièrement d être salués. D abord, une base de données sur les problématiques essentielles des métiers retenus dans les localités cible du projet est désormais disponible. Elle constitue pour les chambres consulaires africaines et pour leurs autorités de tutelle un guide précieux dans la définition d une offre de services d appui adaptés aux artisans et petites entreprises. Nous souhaitons que ce projet puisse inspirer l action des autorités locales africaines et de leurs partenaires techniques et financiers et les convaincre de l importance de favoriser ce terreau du développement local, que constituent les petites et très petites entreprises africaines et leurs relais naturels que sont les organisations intermédiaires consulaires. Les apports techniques, entrepreneuriaux et commerciaux à chaque groupe d artisans bénéficiaires ont été nombreux. Ils Albert YUMA-MULIMBI Président de la CPCCAF Alain GRISET Président de l APCMA 1 -

4 1 UNE AMBITION UNE MÉTHODE LA CAPITALISATION

5 1 UNE AMBITION : RÉPONDRE AUX PROBLÈMES DES PETITES ET TRÈS PETITES ENTREPRISES AFRICAINES En initiant le projet RC-CRP, la CPCCAF et l APCMA ont souhaité, avec l appui financier du CDE, poursuivre 3 objectifs : > contribuer à la création de conditions permettant la valorisation du potentiel de créativité, de richesse et de savoir-faire du secteur de la petite entreprise, de l artisanat de production, de services et d art, > positionner favorablement les artisans et les entreprises artisanales sur les marchés les plus porteurs et à plus forte valeur ajoutée, > accroitre l adhésion et la participation des ressortissants à leurs structures consulaires en augmentant leur capacité à apporter des services à leurs ressortissants. Par le biais de la mutualisation des ressources et d une approche partenariale, les partenaires du projet ambitionnent de faire émerger une offre de services d appui adaptés et de faciliter l accès des petites entreprises et entreprises artisanales à ces services, indispensables à leur consolidation, pérennité et développement. Cinq premiers pays et chambres consulaires pilotes y participent : CAMEROUN Chambre de commerce, d industrie des mines et de l artisanat TOGO Chambre de commerce et d industrie NIGER Chambre de commerce, d industrie et d artisanat GUINÉE Chambre de commerce, d industrie et d artisanat MADAGASCAR Fédération des chambres de commerce et d industrie 5

6 Afin d identifier la pertinence de la création de centres de ressources professionnelles et de vérifier l existence d une dynamique collective de changement, chaque pays aura organisé 4 missions de compagnonnage artisanal à destination de métiers porteurs économiquement, soit au total 20 missions en deux ans. Au cours de la troisième année, le développement de l ensemble des services d appui qui auront été identifiés au préalable se structurera autour d un noyau dur, véritable clef de voûte de cette action : un «réseau consulaire des centres de ressources professionnelles», conçus comme un lieu d animation économique, de formation et perfectionnement, et de services à la petite entreprise. A la fois outil de formation et de structuration professionnelle, les centres de ressources s appuient sur une volonté de mutualisation de ressources et de construction de partenariats pour améliorer le positionnement des petites entreprises sur les marchés locaux, régionaux et internationaux. Leur vocation principale est de développer des actions de conseil en production, en commercialisation, en investissement, en gestion et d accès à l information économique. LES CHIFFRES CLÉS LES DIX PREMIÈRES Les bénéficiaires CAMEROUN 35 cordonniers - 16 apprentis 14 maroquiniers - 25 collaborateurs et 30 apprentis GUINÉE 12 forgerons - 5 collaborateurs et 34 apprentis 13 couturières - 15 collaborateurs et 214 apprentis MADAGASCAR 16 sculpteurs-marqueteurs collaborateurs 10 artisans soyeux - 30 bénéficiaires indirects NIGER 11 couturiers et tailleurs - 30 bénéficiaires indirects 12 tanneurs - 24 apprentis TOGO artisans se sont perfectionnés et ont diversifié leurs produits bénéficiaires : artisans, collaborateurs, ouvriers, apprentis 13 menuisiers bois - 50 employés 11 électriciens de bâtiment - 20 apprentis Les nouveaux produits 47 paires de chaussures : 12 sandales, 16 chaussures fermées, 11 samaras Entre 50 et 60 pièces en maroquinerie : cartables, sacs à main, pochettes, porte-clés, porte-monnaie, support clé USB 4 machines agricoles : charrue, étuveuse à riz, fours à charbon, étude pour une brouette 10 tenues de travail et 25 modèles de vêtements associant tissus traditionnels et coupe occidentale : jupes, corsages femme, bustiers, pantalons femme, chemises homme, vestes, robe de mariée avec broderies traditionnelles 13 objets en bois : poignées de meuble, puzzles, boites, porte-téléphone, bijoux, bustes, carte de Madagascar, bougeoir, porte-livres 5 produits associant la soie à d autres matériaux : chapeaux, casquettes, chaussons, couvre-lit, veste-châle De nombreux échantillons de peaux tannées de qualité supérieure D M 6

7 DU PROJET RC-CRP APRÈS MISSIONS DE COMPAGNONNAGE ARTISANAL NIGER Année 1 GUINÉE Année 1 Couture - Ratoma Forge - Matoto Année 2 Cordonnerie/tannerie - Matoto Menuiserie bois - Conakry Couture - Niamey Tannage - Niamey Année 2 Menuiserie bois - Niamey Cordonnerie - Niamey MADAGASCAR Année 1 Marqueterie/sculpture - Ambositra Soie - Sandrandahy Année 2 Vannerie - Ambatomenaloha Rabane - Fandriana TOGO Année 1 Menuiserie bois - Atakpamé Electricité - Sokodé Année 2 Soudure - Kara Aluminium - Lomé CAMEROUN Année 1 Maroquinerie - Maroua Cordonnerie - Maroua Année 2 Tannerie - Maroua Boucherie - Ngaoundéré 7

8 2 UNE MÉTHODE : LE COMPAGNONNAGE ARTISANAL Le compagnonnage artisanal est une méthode de perfectionnement des artisans et des chefs d atelier des pays du sud à travers la mobilisation d artisans expérimentés. Son objectif est de développer les compétences techniques des artisans locaux, de participer à la structuration des filières artisanales, de renforcer l accès aux services d appui proposés par les corps intermédiaires et ainsi de susciter un processus de changement durable par l amélioration de l environnement économique et institutionnel de l entreprise. Il s agit d une méthode innovante de renforcement des compétences artisanales s appuyant sur : un diagnostic au sein des ateliers sur les conditions de production et de commercialisation et sur l environnement économique et institutionnel des artisans concernés, des préconisations individuelles et collectives pour améliorer la performance des artisans tout au long du cycle de vie de leurs produits, un accompagnement individuel et collectif pour la mise en œuvre de ces préconisations, le déclenchement d une dynamique de changement par la conception et réalisation d une action collective par chaque groupe d artisans concernés, et un dispositif ad-hoc de suivi, évaluation et capitalisation permettant aux structures locales d accompagnement des artisans d identifier l offre de services d appui la plus adaptée. 8

9 Sur la base des diagnostics établis au début de chaque mission de compagnonnage ainsi que des apports des artisans sans frontières et des perspectives ouvertes pour les artisans concernés, chaque groupe «métier région» d artisans bénéficiaires a en outre lancé une action collective. Cette action s appuie sur les ressources locales disponibles ou les moyens que les artisans concernés pensent pouvoir mobiliser rapidement auprès d autres partenaires. Elle doit leur permettre de traiter un ou plusieurs des problèmes identifiés lors de la mission en matière de production, de marketing ou d environnement institutionnel. Cette action constitue donc une première expérimentation sur la pertinence de création d un CRP pour le groupe concerné. Sa réalisation permettra, en effet, d évaluer la durabilité de la dynamique de changement lancée par chaque groupe d artisans. Deux exemples de missions vous sont présentés 9

10 Mission 1 GUINÉE Matériel agricole Mission forge à destination des artisans de Matoto Diagnostic > Matière première disponible à un coût très élevé, équipements chers, vétustes, de mauvaise qualité, mal entretenus (la maintenance est, elle aussi, chère) > Maîtrise de la soudure électrique mais faible connaissance des évolutions techniques du métier, début de diversification en outillage agricole > Conditions de travail difficiles : pénibilité, ateliers désordonnés, manque d hygiène et de sécurité, coupures d électricité ; grosses lacunes en gestion : pas de documentation technique, mauvaise gestion des intrants, prix fixés par la clientèle, non respect des délais > Opportunité de marché sur le machinisme agricole, marché limité pour les autres produits, absence totale de mécanismes de promotion > Embryon de mutualisation et appui fort de la FNAG, bon dialogue entre les partenaires publics et professionnels Apports > Technique de cintrage à froid, traçage d angles au compas, pièces géométriques, simples, affûtage de forets, tronc de cône > Elargissement de la gamme de produits : charrue, étuveuse à riz, fours à charbon, étude pour une brouette > Organisation rationnelle de la production : gammes de fabrication, uniformisation des produits, notice d entretien et d emploi, design > Rédaction de devis, modalités de paiement, calcul des coûts, signatures, marques, sigles, logos > Sensibilisation à la mise en commun de dépenses, bénéfices et matériel au sein d un atelier commun et à la nécessité de mieux organiser l apprentissage Action collective > Création du CAMA : Consortium des artisans en machinisme agricole > Cours du soir pour perfectionner les techniques > Installation d un atelier type de production de machines agricoles et initiation à la production en série Un marché public a été attribué aux forgerons par la Présidence de la République à la suite de cette mission 10

11 Mission 2 CAMEROUN Nouvelle gamme de produits et participation à des expositions Missions maroquinerie et cordonnerie à destination des artisans de Maroua Diagnostic >P eaux brutes et tannées vendues aux nigérians, accès à une matière première de 2ème et 3ème choix, à un coût élevé >A ccessoires chers et de mauvaise qualité, quelques machines disponibles anciennes ou inadaptées, outillage sommaire >F ormation sur le tas mais travail de bonne qualité, faible diversité et design pour les cordonniers, produits diversifiés et parfois innovants pour les maroquiniers, la qualité des produits dépend du pouvoir d achat du client >O utils bien rangés, manque d espace, sécurité faible, pénibilité forte, problèmes de trésorerie, aucune documentation technique ni de suivi clientèle >M auvaise exposition des produits, pas d outils de commercialisation, marchés irréguliers et position dominante des commerçants et intermédiaires > Bonne expérience de mutualisation et partage de ressources Apports > Forte exigence en matière de qualité >E largissement de la gamme de produits en cordonnerie : 47 paires de chaussures réalisées (12 sandales, 11 samaras et, surtout, 16 chaussures fermées) >T rois collections en maroquinerie (damier, marbre et pat), entre 50 et 60 nouvelles pièces créées : cartables, sacs à main, pochettes, porte-clés, porte-monnaie, clé USB >M aîtrise des coûts de production, distinction entre le coût de la matière première et le coût de la main d œuvre pour calculer le prix de revient >E tiquettes estampillées CRP-Maroua > Exposition de fin de mission, CA de FCFA Action collective > Identifier les modalités d acquisition d une matière première de qualité supérieure >P oursuivre l utilisation des techniques acquises et les transmettre progressivement aux autres artisans et apprentis >M utualiser les compétences et les moyens de production, travailler en équipe >C réer des nouveaux modèles pour participer à des foires et expositions à Maroua, Yaoundé, Douala ainsi qu au SIAO 2012 à Ouagadougou 11

12 3 CAPITALISATION Problématiques essentielles, apports techniques et services d appui à mettre en place Les experts locaux se sont attachés, avec l appui des artisans du Nord, à établir la situation de référence de chaque groupe d artisans concernés par les missions de compagnonnage artisanal. En tenant compte de ces diagnostics et des priorités exprimés par les artisans concernés, des préconisations ont été faites par les artisans et les experts-métier pour essayer de surmonter conjointement les problématiques identifiées pour chaque métier et dans chaque pays. Une première définition des services d appui à mettre en place par les chambres consulaires et les futurs CRP a ainsi pu être élaborée. 12

13 MATIERES PREMIERES, EQUIPEMENTS Diagnostic global > très faible qualité, coût élevé et choix limité des matières premières, peu d investissement dans la qualité eu égard aux prix des produits finaux > problèmes de traitement des matières, surtout le bois et le cuir, pas de valorisation des déchets de production > accessoires chers, insuffisants et de mauvaise qualité, absence généralisée d équipements de mesure > machines disponibles anciennes, pas toujours adaptées, non entretenues ; quelques machines modernes disponibles mais non utilisées par manque de formation Apports principaux du compagnonnage > organisation de l approvisionnement en matières premières : centrales d achat, contrats avec les fournisseurs, production locale d outillages et accessoires, mutualisation des commandes > nouvelles façons d utiliser la matière première (expérimentation de teintures végétales, technologie des tissus) et valorisation des chutes (cuir, bois, résidus de bagurawa, tissus) > amélioration du traitement avant utilisation : séchage du bois, préparation des peaux > sensibilisation à l entretien des machines et à l intérêt de disposer de nouveaux matériels et d être formés à leur utilisation Services d appui a mettre en place par les Chambres Consulaires Africaines > rechercher des alternatives viables à la rareté de certaines ressources > généralisation de centrales d achat pour les matières premières, les machines, l outillage, les fournitures et accessoires, développer les contacts avec les fournisseurs pour des achats groupés équilibrés > formation à l utilisation d équipements modernes et à la maintenance > mutualisation des équipements, modernisation des ateliers : ateliers communs de référence 13

14 COMPETENCES TECHNIQUES, QUALITE DES PRODUITS Diagnostic global > bonne formation générale, acquise sur le tas, forte envie de perfectionnement, faible maîtrise des évolutions technologiques > manque de diversification, de créativité, de design et d innovation > mauvaises finitions, qualité des produits dépendant des marchés auxquels ils sont destinés («tapa yaka : vite fait, mal fait, pas cher») > aucune démarche de labellisation ou certification > très fort analphabétisme et faible maîtrise de certaines techniques de base Apports principaux du compagnonnage > perfectionnement et apprentissage de techniques : patronage, coupe, assemblage, crochet, gabarits, collage, traçage symétrique et régulier, affutage > amélioration de la qualité et de la créativité : valorisation des identités culturelles ou de la richesse naturelle des régions et localités dans la conception > expériences de design et d association de matières en vue d une plus grande diversification > nouveaux produits en cordonnerie, maroquinerie, sculpture-marqueterie, couture, soie ; nouveaux outils agricoles en forge, échantillons de peaux tannées, installations électriques rationnelles Services d appui a mettre en place par les Chambres Consulaires Africaine > favoriser la transmission des compétences au sein des groupes et à d autres artisans, apprentis et collaborateurs > réfléchir à des nouvelles formes d organisation de l apprentissage, proposer des formations en perfectionnement sur des techniques de base > mettre en place des dispositifs de labellisation et certification des produits, de protection des créations > valoriser les produits des artisans et promouvoir les collections innovantes et créatives 14

15 ORGANISATION DE LA PRODUCTION, GESTION Diagnostic global > non respect des normes de sécurité ou d hygiène : vétusté des installations électriques, pas de matériel de protection, ateliers poussiéreux et désordonnés > pas d espace de stockage, organisation non efficace de la production > grosses lacunes en gestion de base et problèmes de trésorerie : faibles notions des mécanismes de fixation des prix et de calcul des coûts, devis approximatifs, pas de cahiers des comptes > absence de bibliothèques techniques, d outils de suivi clientèle et de cahiers de commandes Apports principaux du compagnonnage > sensibilisation au respect des règles d hygiène et aux normes de sécurité > organisation rationnelle de la production : gammes de fabrication, uniformisation des produits, notice d entretien et d emploi, contrôle qualité > compétences entrepreneuriales : notions de gestion, calculs des coûts, du prix de revient et des prix de vente, comptabilité de base, évaluation du temps de travail, rédaction de devis et de factures > sensibilisation à l intérêt des fiches de suivi clientèle et des fiches produit pour chaque nouveau modèle Services d appui a mettre en place par les Chambres Consulaires Africaine > mettre en place des bibliothèques techniques, un contrôle qualité > favoriser les améliorations des conditions de travail : pénibilité, hygiène, sécurité, ergonomie, organisation, règlements intérieurs > poursuivre et approfondir l organisation de formations en gestion : livres de comptabilité simplifiés, maîtrise des coûts de production et initiation au calcul des coûts et de prix, modèles de devis, suivi clientèle et fichiers clients > appuyer les artisans dans la recherche et l acquisition de magasins de stockage communs avec des magasiniers attitrés 15

16 MARCHES ET OPPORTUNITES COMMERCIALES Diagnostic global > accès essentiellement aux marchés locaux, très souvent saturés ou fragilisés, pas d accès aux marchés publics > faible participation des artisans aux foires et salons et produits loin de satisfaire les exigences de qualité des marchés externes, > absence de tout mécanisme de promotion, de stratégies marketing > position dominante des commerçants, des utilisateurs ou des clients finaux qui imposent leurs prix, non respect des délais Apports principaux du compagnonnage > identification de marchés porteurs : machinisme agricole en Guinée, tenues de travail féminines au Niger, groupes électrogènes au Togo > outils commerciaux : étiquettes «CRPM, gage de qualité dans la filière cuir» - «Ambositra, capitale de l artisanat malgache», catalogue des nouveaux produits en couture, cartes de visite, signatures, échantillons de bois et de cuir > préconisations pour l accueil et le suivi de la clientèle dans les ateliers > expositions-vente, journées portes-ouvertes Services d appui a mettre en place par les Chambres Consulaires Africaine > répertorier et étudier les marchés porteurs, fixer des priorités, identifier les tendances pour diversifier et adapter l offre artisanale aux marchés externes > explorer des nouvelles niches : commerce équitable, marchés publics, marchés des grandes sociétés, centres artisanaux, musées, hôtels de luxe, foires nationales et internationales (à court terme prochain SIAO 2012) > appuyer les artisans dans la mise en place de stratégies commerciales : catalogues, publicité (magazines féminins, radio, TV, évènements), image de marque, logos, mise à disposition de conseillers commerciaux et en investissement pour diversifier la clientèle et les marchés > œuvrer en faveur d un rééquilibrage de la relation producteurs - acheteurs 16

17 ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL Diagnostic global > environnement institutionnel globalement favorable mais, souvent, manque d adhésion des artisans aux chambres consulaires > quelques expériences de mutualisation et partage de ressources ont permis l accès à des services d appui mais ont engendré la démobilisation des artisans en cas d échec > isolement culturel et l enclavement géographique : frein aux approches collectives ou à la recherche de partenaires > défi : «mettre en place des groupes d artisans qui se fassent suffisamment de confiance pour mutualiser les ressources de chacun» Apports principaux du compagnonnage > dynamiques collectives de changement, plus ou moins solides selon la cohésion des groupes et la force de la motivation économique > échanges qui ont servi à relancer les groupes en sommeil ou à constituer des nouveaux groupes autour d objectifs économiques mobilisateurs > sensibilisation à la nécessité de mettre en place des actions concrètes lorsque des associations sont crées à l issue des missions > meilleur dialogue entre les artisans et les chambres consulaires africaines, les organisations professionnelles ou avec les autorités nationales en charge de l artisanat, des PME, de la formation et/ou du tourisme Services d appui a mettre en place par les Chambres Consulaires Africaine > suivre la mise en place des partenariats envisagés avec le CDE-Afrique centrale, l Institut technologique du Sahel ; les CCI d Amoron i Mania et d Antalara et l Association nationale de commerce équitable de Madagascar, la CCIA et les Ministères de l agriculture, de l artisanat et des PME en Guinée ; la CCI et le Ministère de l énergie de Togo > entamer un dialogue approfondi avec les autorités nationales sur l accès des artisans aux marchés publics 17

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19 LA CPCCAF TIENT À REMERCIER : Le contenu de ce document de travail n'engage que la CPCCAF et ne reflête pas nécessairement l'opinion du Centre pour le Développement de l'entreprise. RAFAEL PANIAGUA, APCMA MARIE FROMONT, APCMA RÉMY ALLOYAN, graphiste 19

20 La contribution des petites et très petites entreprises au développement économique et social africain est progressivement mieux reconnue. Pourtant, ces acteurs économiques, artisans, agriculteurs ou commerçants, sont à la base de la création d emploi durable tout en étant les grands absents des politiques de développement local. Ainsi, malgré une croissance forte des taux de création, plus de la moitié d entre elles disparaissent au bout de deux ou trois ans, par manque d accompagnement et d accès aux services d appui financiers et non financiers. Consciente de l enjeu, la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF) a fait de leur défense un des axes de son action. Représentante des organisations consulaires de 27 pays francophones et africains, elle a transmis en 2009, aux membres de l Union Africaine et de l Union Européenne, lors du Business Forum de Tripoli, sa Charte des Droits Fondamentaux des Petites et Moyennes Entreprises Africaines 1. Mais il fallait aller plus loin. Il fallait également s impliquer opérationnellement au profit de ces entreprises, pour faire la preuve de la viabilité et des bénéfices des actions menées en leur faveur. Trop de difficultés sont en effet invoquées pour justifier la quasi-absence d intervention auprès de ces opérateurs : trop petits, interventions trop compliquées, absence d effet de levier, coûts d interventions trop chers au regard des résultats. Le projet de création d un réseau consulaire de centres de ressources professionnelles (RC-CRP), voulu et porté par la CPCCAF, initié et mis en œuvre par l Assemblé Permanente des Chambres de Métiers et de l Artisanat (APCMA) et soutenu par le Centre du Développement de l Entreprise (CDE), constitue une réponse à ce défi. (1) Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones

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