Notre engagement pour l avenir de la retraite complémentaire

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1 Notre engagement pour l avenir de la retraite complémentaire RAPPORT D ACTIVITÉ 2014

2 RAPPORT D ACTIVITÉ 2014 Notre engagement pour l avenir de la retraite complémentaire Rapport d activité Agirc 1

3 Notre engagement pour l avenir de la retraite complémentaire 2014 aura été une année de travail marquée à la fois par l engagement des partenaires sociaux dans la préparation des futures réunions et par la forte mobilisation des équipes. 2 Rapport d activité Agirc

4 Le mot du président Année de transition entre la signature de l accord de mars 2013 et le démarrage en 2015 de nouvelles négociations paritaires, 2014 aura été une année de travail particulièrement intense marquée à la fois par l engagement des partenaires sociaux dans la préparation des futures réunions et par la forte mobilisation des équipes tant pour éclairer les négociateurs que pour mener les chantiers de gestion. Engagement des partenaires sociaux tout d abord. L accord du 13 mars 2013 l avait acté : «des réunions paritaires se tiendront au cours du 1 er semestre 2015 sur la base des propositions du groupe de travail en 2014». En juin 2014, les partenaires sociaux ont analysé la situation fi nancière des régimes et ont constaté une dégradation des comptes, notamment de l Agirc. L évolution soutenue des charges et un contexte économique peu favorable les ont conduits à décider d ouvrir un nouveau cycle de négociations. Objectif : adopter des mesures d équilibre et de consolidation des régimes et réfl échir plus largement à la mise en place d «un dispositif de retraite complémentaire pérenne et effi cace pour les salariés et retraités du secteur privé». Les travaux préparatoires ont débuté dès le mois de septembre et ont permis d examiner diverses mesures de redressement possibles, assorties de leur impact fi nancier. Reste aux partenaires sociaux, dont les négociations ont démarré en février 2015, à trouver une combinatoire de dispositions permettant de répondre aux enjeux de pérennité des régimes. La tâche n est guère facile car elle implique l adoption de mesures diffi ciles tout en veillant à une répartition des efforts entre toutes les parties prenantes. En parallèle à ces travaux, une réfl exion sur le mode de fonctionnement, l organisation et le rôle des groupes de protection sociale qui ont la charge de mettre en œuvre les régimes a également été menée et se poursuit en Mobilisation des équipes sur les grands chantiers de la retraite complémentaire également. En marge des études réalisées pour alimenter la réfl exion des partenaires sociaux, les travaux engagés pour la rationalisation des coûts de gestion se sont fortement accélérés avec la mise en œuvre de la trajectoire de réduction des dépenses qui doit aboutir à 300 millions d économies en Les travaux et les efforts entrepris ont commencé à porter leurs fruits. D ores et déjà, un recul des dépenses de gestion représentant 33 % de la cible a en effet été constaté. Le programme de travail planifi é dans le relevé de conclusions du 29 novembre 2013 a donné le «La» à un travail intense pour simplifi er les processus et les réglementations soulignons par exemple la désignation d un seul groupe de protection sociale compétent par département et les futurs regroupements d adhésions - améliorer la qualité de services et des liquidations, organiser la future «interlocution» unique Cicas, etc. Sans oublier les deux projets stratégiques que sont le passage à la DSN et la mensualisation des cotisations qui continueront de mobiliser les équipes jusqu en Enfi n, de nouvelles orientations en action sociale ont été défi nies pour la période 2014 à 2018 qui trouvent leurs premières concrétisations cette année. Ce bilan de nos activités ne serait pas complet si je ne citais l implication des équipes et des groupes de protection sociale lors du contrôle mené par la Cour des Comptes. Certes, des progrès sont à accomplir, les conclusions du rapport ne nous ont guère surpris. Mais à cet égard, tant la rationalisation des coûts que l amélioration de la qualité de notre gestion étaient déjà engagées ; il nous faut poursuivre sur notre lancée. Il reste aux partenaires sociaux à trouver les voies d un équilibre durable pour la retraite complémentaire. C est d ailleurs ce que disent les Hauts Magistrats : «Les partenaires sociaux ont su assumer pleinement depuis leur création leurs responsabilités et, mieux que les pouvoirs publics pour le régime général, défi nir à chaque période de crise une démarche volontaire, méthodique, rigoureuse et attentive à la juste répartition des efforts entre tous les acteurs. C est en se fondant sur ces mêmes principes de responsabilité, de justice et de solidarité qu ils sauront à n en pas douter relever les lourds défi s auxquels ils sont aujourd hui confrontés.» C est une marque de confi ance en la gestion paritaire, et au-delà envers tous les administrateurs qui portent les décisions issues des accords paritaires ainsi qu aux équipes qui les mettent en œuvre au quotidien, dans le respect des échéances qui leur sont fi xées. Je tiens à remercier, au nom du Conseil d administration de l Agirc, les administrateurs et les collaborateurs des groupes de protection sociale et des fédérations pour le travail accompli. Jean-Paul Bouchet Président de l AGIRC Rapport d activité Agirc 3

5 Chiffres Clés 4 millions de salariés cadres cotisent au régime de retraite complémentaire Agirc entreprises cotisent à l Agirc 2,8 millions d allocataires reçoivent une retraite directe et/ou une pension de réversion Agirc 50 à 55 % Part de la retraite complémentaire dans la retraite totale d un salarié cadre 61 ans et 10 mois Age moyen de départ à la retraite 392 administrateurs siègent dans les institutions de retraite complémentaire Agirc 4 Rapport d activité Agirc

6 12 institutions Agirc entretiens information retraite (EIR) ont été réalisés par le réseau Cicas en nouveaux retraités Agirc en % des demandes de retraite Arrco et Agirc ont été traitées par le réseau Cicas en lieux d accueil sont répartis dans toute la France (100 Cicas et 580 points d accueil) 17 centres de prévention Bien Vieillir Agirc-Arrco ont réalisé parcours médico-psycho-sociaux déclarations Ducs au format EDI (échange de données informatisé) ont transité par le concentrateur Agirc-Arrco Espaces emplois «Agirc-Arrco» existent en France métropolitaine dans six régions administratives Rapport d activité Agirc 5

7 Sommaire Notre engagement pour l avenir de la retraite complémentaire 01 Engagés pour pérenniser la retraite complémentaire 02 Engagés pour satisfaire nos clients 18 Répondre aux attentes des particuliers 20 Simplifier la vie des entreprises 22 Action sociale : une nouvelle feuille de route pour Ouvrir la voie à un rééquilibrage durable des régimes 12 Faire évoluer la gouvernance des groupes de protection sociale 14 Nourrir la réflexion et renforcer l expertise 6 Rapport d activité Agirc

8 03 Engagés pour rationaliser les coûts 26 Renforcer l efficacité de gestion 28 Optimiser le système d information 30 Mobiliser les ressources humaines 04 Engagés pour piloter et gérer 34 Instances et structures 36 Le Conseil d administration au 31 décembre Le Bureau au 31 décembre La Commission de contrôle au 31 décembre La direction de l Agirc au 31 décembre Résultats technique et global 42 Gestion financière 44 Gestion administrative 45 Résultats de l action sociale Annexes Les instances du GIE Agirc-Arrco Situation des groupes paritaires de protection sociale Références des circulaires 2014 Rapport d activité Agirc 7

9 01 8 Rapport d activité Agirc

10 Engagés pour pérenniser la retraite complémentaire Ouvrir la voie à un rééquilibrage durable des régimes Faire évoluer la gouvernance des groupes de protection sociale Nourrir la réflexion et renforcer l expertise Rapport d activité Agirc 9

11 Engagés pour pérenniser la retraite complémentaire Ouvrir la voie à un rééquilibrage durable des régimes Dans un contexte de croissance faible, la dégradation des comptes de l Agirc se poursuit. Convaincus que des mesures supplémentaires sont indispensables pour pérenniser les régimes de retraite complémentaire, les partenaires sociaux ont mis en œuvre à la mi-2014 un programme de travail pour engager un nouveau cycle de négociations paritaires en La poursuite de l accord de 2013 dans un contexte économique atone En 2014, les régimes complémentaires ont continué à appliquer les dispositions de l accord de Cet accord prévoyait des mesures dites «conservatoires», l engagement de réduire les coûts de gestion des régimes (lire pages 26 et 27) et de mener une réflexion de fond sur les orientations à prendre pour le moyen et long terme en vue de consolider les régimes. Les efforts entrepris ont notamment permis de freiner la hausse des charges et de générer des ressources nouvelles. Bien que significatifs, compte tenu d un contexte économique morose, ces efforts ne permettent cependant pas à eux seuls de revenir à un équilibre durable. En 2014, les deux régimes ont enregistré un nouveau résultat déficitaire. L Agirc a en effet constaté un résultat négatif net de 1,98 milliard d euros après transferts et produits financiers. Les projections réalisées, en l absence de reprise économique, aboutissent à un épuisement des réserves de l Agirc à horizon Les mesures de rééquilibrage de la loi du 20 janvier 2014, qui prévoit notamment l allongement de la durée d assurance requise, produiront des effets positifs sur les résultats après Toutefois, le surcoût lié notamment aux dispositifs d anticipation de départs à la retraite pour les «carrières longues», aura un impact négatif sur les comptes dès La préparation d une nouvelle feuille de route À l issue de la réunion annuelle consacrée à l examen de l évolution de la situation financière des régimes, les partenaires sociaux ont décidé, dès le mois de juin 2014, d ouvrir un nouveau cycle de négociations à partir de février Compte tenu de l importance des enjeux pour l avenir de la retraite complémentaire, ils ont mis en place un calendrier volontariste et se sont imposés une obligation de résultats : leur objectif est de conclure un accord assurant la pérennité des régimes. Pour alimenter leurs réflexions, les partenaires sociaux se sont appuyés sur les simulations réalisées en 2014 par les services de l Agirc et de l Arrco, simulations qui retiennent un scénario plus prudent que celui des pouvoirs publics. Ils ont confié à un groupe de travail, dont la création avait été prévue par l accord du 13 mars 2013, la mission de mener des études préparatoires aux négociations. Quatre réunions se sont tenues de septembre à janvier. 10 Rapport d activité Agirc

12 17 février 2015 Un nouveau cycle de négociations a été décidé par les partenaires sociaux en La première réunion s est tenue le 17 février Une exploration du «champ des possibles» Le groupe de travail était chargé de «dessiner ce que pourrait être un dispositif de retraite complémentaire pérenne et efficace pour les salariés et retraités du secteur privé et déterminer les modalités et étapes nécessaires afin d y parvenir.» Il a commandé un certain nombre d études aux services de l Agirc et de l Arrco, examiné différentes mesures et évalué l impact financier de chacune d elles. Certaines mesures sont d ordre «paramétrique» : elles permettraient d agir sur le volume des ressources et des charges en actionnant différents leviers : valeur du point, salaire de référence, cotisations, taux d appel, réglementation, mesures d âge. D autres mesures sont «systémiques», au sens où elles feraient évoluer l architecture des régimes. Une première esquisse de ce qui pourrait être un régime de retraite complémentaire unique reprenant les droits et obligations des régimes Agirc et Arrco a ainsi été présentée. Les études n ont écarté ni privilégié aucune piste et ne préjugent pas des décisions qui seront prises à l issue de la négociation. Grâce à elles, les pilotes des régimes disposaient début 2015 d une véritable «boîte à outils» pour les aider à réfléchir ensemble au futur dispositif à mettre en place. L opportunité d un dispositif de pilotage durable a également été étudiée : il s agirait de combiner un pilotage stratégique assuré par les partenaires sociaux donnant lieu notamment à une négociation paritaire tous les quatre ans et un pilotage tactique conduit par les conseils d administration des régimes entre chaque période de négociation. DES POUVOIRS PUBLICS VIGILANTS SUR L AVENIR DES RETRAITES Le cycle de négociations de l année 2015 se tiendra dans un contexte marqué par une vigilance accrue des pouvoirs publics. La loi du 20 janvier 2014 a mis en place le Comité de suivi des retraites pour donner une vision de l ensemble du pilotage des régimes de retraite en France. Les travaux des partenaires sociaux seront particulièrement observés. La Cour des Comptes a de son côté accru la pression sur les régimes en rendant public, le 18 décembre 2014, un rapport intitulé «Garantir l avenir des retraites complémentaires des salariés». Elle établit un certain nombre de constats et de préconisations. Les partenaires sociaux en avaient déjà pris la mesure. Depuis 2010 en effet, ils adoptent des accords successifs recherchant les moyens d assurer la pérennité des régimes complémentaires. La Haute juridiction souligne toutefois sa confiance dans les partenaires sociaux «qui sauront à n en pas douter relever les lourds défis auxquels ils sont aujourd hui confrontés». Rapport d activité Agirc 11

13 Engagés pour pérenniser la retraite complémentaire Faire évoluer la gouvernance des groupes de protection sociale Fin 2013, les partenaires sociaux ont entamé une réflexion de fond sur l adaptation de la gouvernance des groupes de protection sociale. Les rapprochements et partenariats se sont poursuivis, dans le cadre d un environnement en profonde mutation, du côté de la retraite complémentaire comme de celui de l assurance de personnes. Des rapprochements et partenariats en cours et à venir Les groupes de protection sociale gèrent la retraite complémentaire tout en développant des activités dans le domaine de l assurance de personnes, en santé et en prévoyance, qui prend une importance financière croissante. Les règles de fonctionnement des groupes de protection sociale autour des associations sommitales ont été fixées par l accord du 8 juillet 2009 et, depuis, des transformations de fond ont émergé sous l effet de contraintes économiques et politiques touchant l ensemble des champs de la protection sociale. Les rapprochements et les partenariats noués par les groupes ont été examinés au cours de la période par l Instance de coordination AGIRC-ARRCO-CTIP ; d autres sont à venir. Il s agit pour le secteur de relever à la fois les défis de la modernisation de la gestion de la retraite complémentaire et ceux de la concurrence croissante sur les marchés de l assurance avec la mise en place des règles de Solvabilité 2 et la généralisation de la complémentaire santé. Le groupe de travail ad hoc Le relevé de conclusions du 13 novembre 2013 a chargé un groupe de travail ad hoc de dresser un bilan de l accord du 8 juillet 2009 sur la gouvernance des groupes de protection sociale. Suite à une première réunion le 23 mai 2014, un séminaire de travail s est tenu le 9 septembre pour éclairer en particulier, avec l aide de l Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), les conséquences sur la gouvernance d ensemble des groupes de l entrée en vigueur au 1 er janvier 2016 de nouvelles règles issues de la directive Solvabilité 2, applicables aux activités d assurance déployées par les institutions de prévoyance, les mutuelles et sociétés d assurance. Les enjeux de la spécialisation des activités de la retraite complémentaire d une part, et de l assurance d autre part, au sein des GPS, ont été examinés pour définir les éléments de clarification de textes qui pourraient être apportés dans l accord du 8 juillet Depuis la fin 2013, les partenaires sociaux mènent une réflexion de fond sur l adaptation de la gouvernance des groupes de protection sociale à un environnement en profonde mutation. 12 Rapport d activité Agirc

14 UNE NOUVELLE FORMULE POUR LES CAHIERS DE LA RETRAITE COMPLÉMENTAIRE 277 participations des administrateurs à une formation au cours de l année Chaque trimestre, Les Cahiers de la retraite complémentaire sont adressés aux administrateurs des régimes. Une enquête de lectorat réalisée en 2014 auprès des administrateurs a mis en évidence leur attachement à cette revue perçue comme une publication de référence particulièrement utile pour l exercice de leurs missions (80 %). 94 % la lisent, les deux-tiers consacrant une demi-heure voire plus à sa lecture. Parmi les attentes des administrateurs : le souhait de disposer d informations pratiques pour exercer leur mandat, davantage d articles sur les perspectives, des ouvertures sur l étranger, la possibilité de retrouver des articles archivés, de consulter une version dématérialisée (un-tiers) même si la version imprimée reste majoritairement plébiscitée, etc. Une nouvelle formule des Cahiers est en préparation pour la fin de l année 2015 et sera complétée par une version digitale. Des administrateurs formés et informés La formation est essentielle pour aider les administrateurs des institutions Agirc et Arrco et des associations sommitales à traiter les questions complexes auxquelles ils sont confrontés dans l exercice de leur mandat. En 2014, 13 séminaires ont ainsi été proposés aux administrateurs Agirc et Arrco. 150 administrateurs (représentant au total 15 groupes de protection sociale) ont participé à une ou plusieurs sessions. Le stage de formation initiale de deux jours a rassemblé 27 nouveaux administrateurs. En complément, des stages thématiques d une journée ont été organisés sur les thèmes suivants : l informatique («Informatique et activités d une institution», «Informatique et enjeux stratégiques»), la gestion financière et les mécanismes de compensation, les enjeux européens pour la retraite complémentaire, l action sociale, les outils de pilotage et la qualité de gestion. Deux sessions spécifiquement destinées aux administrateurs des associations sommitales des groupes de protection sociale ont également été déployées en partenariat avec le Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP). Rapport d activité Agirc 13

15 Engagés pour pérenniser la retraite complémentaire Nourrir la réfl exion et renforcer l expertise L Agirc et l Arrco s attachent à alimenter en permanence la réflexion et les discussions des partenaires sociaux sur la retraite, et au-delà, à accroître l expertise sur le sujet au bénéfice de toute la collectivité. En 2014, de nombreuses initiatives ont illustré cette préoccupation majeure des régimes. Des études pour alimenter la réflexion Les services de l Agirc et de l Arrco se sont mobilisés pour préparer les rencontres paritaires qui ont ponctué l année Comme lors de chaque exercice, les services ont réalisé de nombreux travaux techniques et d analyse (chiffrages, évaluations, statistiques, projections, simulations, notes, études, enquêtes, rapports ) pour nourrir les débats et joué auprès des partenaires sociaux un rôle d information, de conseil, d interface et de force de proposition. Par ailleurs, dans le cadre de l élaboration du rapport public «Garantir l avenir des retraites complémentaires des salariés» publié par la Cour des comptes en décembre 2014, un important travail de coordination a été mené, tant entre les services du GIE Agirc- Arrco qu avec les groupes de protection sociale et les présidences paritaires des fédérations. 167 veilles documentaires ont également été réalisées, sur dix thèmes parmi lesquels l actualité de la retraite en France, le suivi des positions des partenaires sociaux sur la politique sociale, l actualité législative autour de la retraite et l actualité sociale européenne et internationale. Le rôle de l Observatoire des retraites En 2014, l Observatoire des retraites dédié à l étude et à l analyse des systèmes de retraite a continué à favoriser les études, recherches et débats sur les régimes de retraite, à informer sur leur rôle et leur fonctionnement et à entretenir des liens avec le monde de l enseignement supérieur et de la recherche via notamment la publication tous les mois d un bulletin bibliographique. L Observatoire a accueilli pendant l année cinq délégations étrangères en provenance de Chine, du Japon, d Israël, des Pays-Bas et du Vietnam, ainsi que des experts, des universitaires, des journalistes et des étudiants. Il a aussi poursuivi son activité de formation et d enseignement : l Observatoire présente notamment les questions de retraite dans le cadre de deux licences professionnelles («Gestion de la protection sociale» à Bourges et «Statistiques de la protection sociale» à Niort). Il est associé à plusieurs masters, dont le Master II «Droit de la protection sociale d entreprise» de la Sorbonne et celui de l École nationale d assurance. La délégation de hauts fonctionnaires chinois accueillie par l Observatoire des retraites en août Rapport d activité Agirc

16 Pour sa vingtième édition, le Prix de l Observatoire des retraites a distingué Cécile Martin, auteur d une thèse d économie intitulée «Concurrence, prix et qualité de la prise en charge en Ehpad en France» à l Université Paris-Dauphine, et Mickaël Blanchet, auteur d une thèse de géographie intitulée «Politique de la vieillesse dans la région Pays de la Loire» à l université d Angers. Une nouvelle Lettre de l Observatoire des retraites a été publiée à l occasion de la remise des prix. Cinq conférences ont par ailleurs été organisées et présentées par des intervenants experts dans leur domaine : «Panorama des pensions 2013», «La loi du 20 janvier 2014», «Les évolutions européennes», «La gestion des seniors par les entreprises», le premier rapport annuel du COR sur les évolutions et les perspectives des retraites en France. Une ouverture européenne En tant que membres de l Association européenne des institutions paritaires (AEIP), l Agirc et l Arrco participent à Bruxelles aux commissions techniques réunissant les représentants des régimes de retraite de huit pays européens. Au cours des quatre réunions organisées en 2014, l équipe de l AEIP a fourni une revue de l actualité européenne touchant la protection sociale, revenant en particulier sur le projet de directive concernant les retraites professionnelles. L actualité des régimes français de retraite complémentaire a également été présentée ainsi que la réforme des retraites du 20 janvier Par ailleurs, une expertise de l Agirc et l Arrco pour la France, avec celles de 16 autres pays européens et des représentants de la Commission européenne, a été sollicitée dans le cadre des travaux sur le projet pilote de suivi des droits à pension («tracking services»). Dans ce cadre, l expérience menée en France par le GIP Info Retraite (devenu GIP Union Retraite), a été présentée comme une des réussites permettant d envisager la faisabilité d un dispositif destiné aux assurés ayant des droits à retraite dans plusieurs pays de l Union européenne. UNE ANNÉE CHARGÉE POUR LE COR Instance d études et de concertation entre les principaux acteurs du champ des retraites, le Conseil d orientation des retraites a suivi l évolution des régimes en 2014 et fait des propositions pour assurer leur solidité financière et leur fonctionnement solidaire. Il s est tout particulièrement intéressé à deux thématiques transversales : la situation des jeunes au regard des droits à la retraite et la situation comparée des hommes et des femmes. L année a également permis au COR de mener de nombreuses études sur des thèmes variés, allant de l emploi des seniors aux âges légaux de retraite, en passant par la consommation ou l épargne des retraités. Par ailleurs, comme prévu par la loi du 20 janvier 2014 garantissant l avenir et la justice du système français de retraite, le Conseil d orientation des retraites a publié en juin 2014 son premier rapport annuel sur les évolutions et perspectives des retraites en France, fondé sur des indicateurs de suivi à la fois rétrospectifs et prospectifs. Ce rapport va constituer une base de réflexion pour le Comité de suivi des retraites, structure de pilotage instaurée par la loi du 20 janvier 2014 pour suivre l équilibre financier des régimes de retraite. 65 personnes représentant 5 délégations étrangères ont été accueillies par l Observatoire des retraites. Rapport d activité Agirc 15

17 02 16 Rapport d activité Agirc

18 Engagés pour satisfaire nos clients Répondre aux attentes des particuliers Simplifier la vie des entreprises Action sociale : une nouvelle feuille de route pour Rapport d activité Agirc 17

19 Engagés pour satisfaire nos clients Répondre aux attentes des particuliers Informer les actifs, accompagner les futurs retraités, liquider les retraites ou verser les allocations : l Agirc et l Arrco, aux côtés des groupes de protection sociale, poursuivent leurs efforts sur tous ces fronts avec une même ambition : proposer des services de qualité pour répondre aux attentes de leurs clients. La mensualisation des allocations : opération réussie Le mois de janvier 2014 a vu la réussite d un projet d envergure : le passage à la mensualisation du paiement des retraites complémentaires. Un changement perçu par les plus de 60 ans comme une «bonne mesure» facilitant la gestion de leur budget. Les fédérations et les groupes de protection sociale se sont mobilisés pour mener à bien les évolutions informatiques, réglementaires et organisationnelles nécessaires à ce nouveau rythme de paiement. Les retraités ont été régulièrement informés et un plan d accompagnement a été déployé auprès des gestionnaires concernés. Grâce à ces efforts, 12 millions d allocataires parmi lesquels 4 millions de cadres ont reçu en temps et en heure le versement mensuel de leur retraite complémentaire. Le flux d appels téléphoniques, relativement faible au regard de l ampleur de l opération, a été plus important la première semaine de janvier avec appels téléphoniques reçus. Grâce au dispositif spécifique mis en place, les groupes de protection sociale ont géré sans difficulté ce volume d appels supplémentaires. Un suivi attentif de la qualité des retraites L Agirc et l Arrco ont poursuivi en 2014 les travaux initiés en 2013 avec les groupes de protection sociale pour améliorer la qualité de la liquidation des retraites complémentaires. Les plans d action déployés font l objet d un suivi et d une vigilance accrue afin que les retraites soient payées dans les délais prévus et au juste montant. Ces efforts portent leurs fruits puisque le taux d anomalies a baissé de 40 % entre 2012 et fin Toutefois, les résultats demeurent encore insatisfaisants au regard des ambitions fixées et les actions engagées se poursuivent. Une information retraite à tout moment de la carrière Tout salarié, quel que soit son âge, doit pouvoir accéder à ses droits à retraite à tout moment. L Agirc et l Arrco y travaillent activement avec une offre de services sur internet qui s enrichit chaque année. Au relevé de situation individuelle et au relevé actualisé de points, déjà téléchargeables, s ajoutent deux nouveaux services. Un simulateur retraite, ouvert en 2014 à tous les gestionnaires amenés à réaliser des entretiens d information sur la retraite, sera accessible aux internautes dès Un service de suivi en ligne de l avancement du dossier de retraite a été ouvert en juin 2014 : il permet au futur retraité de suivre en ligne la progression de sa demande. Enfin, une nouvelle version du module d orientation des internautes vers le groupe de protection sociale qui gère leur dossier a été mise en ligne. 18 Rapport d activité Agirc

20 Parallèlement, les campagnes traditionnelles d information menées sous la houlette du GIP Info Retraite (remplacé à la fin 2014 par le GIP Union Retraite) continuent. Sept générations d actifs ont été informées sur leurs droits à la retraite : au total ce sont 6 millions de personnes qui ont reçu soit un relevé de situation individuelle (RIS) soit une estimation indicative globale (EIG) du montant de leur future retraite. En juillet 2014, le GIP Info Retraite a également mis à jour le guide «Ma retraite, mode d emploi» conçu pour aider toutes les personnes en activité à organiser leur fin de carrière et à préparer leur retraite. La nouvelle édition intègre les dispositions introduites par la loi du 20 janvier 2014 garantissant l avenir et la justice du système de retraite. Des Cicas encore plus performants En 2014, les plateformes téléphoniques Cicas (Centres d information, conseil et accueil des salariés) ont répondu à 1,45 million d appels téléphoniques, ce qui correspond à un taux de réponse de 89 % (87 % en 2013). La moitié de ces appels correspondent à des informations générales sur la retraite, qu il s agisse d actifs s intéressant à leur retraite ou de futurs allocataires dont le dossier est en cours de constitution. Un tiers des appels correspondent à des demandes d ouverture de dossiers de retraite. Les Cicas ont reçu en rendez-vous, en 2014, personnes qui ont constitué leur dossier de retraite avec l aide de leurs conseillers. Par ailleurs, entretiens information retraite (EIR) personnalisés ont été réalisés par les Cicas. Au total, environ 70 % des demandes de retraite ont été traitées par le réseau Cicas en Les partenaires sociaux ont souhaité l unification du processus d interlocution en le confiant au réseau Cicas qui devra prendre en charge 95 % des flux d interlocution à fin Le réseau Cicas prépare une évolution de ses structures pour prendre en charge ces flux. 12 millions de retraités parmi lesquels 2,8 millions de cadres ont reçu pour la première fois en janvier 2014 le versement mensuel de leur allocation de retraite complémentaire. UNE COLLABORATION INTER-RÉGIMES AU SERVICE DES ASSURÉS Le GIP Union Retraite prévu par la loi du 20 janvier 2014 a tenu son premier conseil d administration le 18 décembre 2014 transformant l ancien GIP Info Retraite. Il a porté à sa présidence Gérard Rivière, président de la Cnav, ainsi que Didier Weckner, président de l Arrco, en qualité de premier vice-président, et Alain Gaillard, président de l Ircantec, en qualité de second vice-président. Déclinant l ensemble des projets interrégimes qui visent à simplifier les démarches et améliorer les services en matière de retraite sur la période , la première convention d objectifs de la nouvelle structure inter-régimes a été signée le 23 février Le GIP poursuit le droit à l information et prévoit le développement de nouvelles applications au sein d un portail internet commun préfigurant le compte unique retraite prévu par la loi. La création d un conseiller virtuel répondant aux questions les plus fréquentes sur la retraite et l accès à un simulateur connecté aux données réelles compléteront l offre de service existante au travers du RIS-e. Rapport d activité Agirc 19

21 Engagés pour satisfaire nos clients Simplifier la vie des entreprises Les régimes de retraite complémentaire mènent de front deux projets d évolutions majeures qui entreront en vigueur au 1 er janvier 2016 et contribueront à alléger les formalités des entreprises : la mise en place de la déclaration sociale nominative (DSN) et le versement mensuel des cotisations pour les sociétés qui emploient plus de neuf salariés. La DSN pour faciliter les déclarations La déclaration sociale nominative (DSN), instituée par la loi relative à la simplification du droit et à l allègement des démarches administrative du 22 mars 2012, va permettre de remplacer la trentaine de déclarations sociales actuelles par une transmission unique, mensuelle et dématérialisée des données issues de la paie. La DSN ouvre ainsi la voie à une réduction importante (de 20 % à 30 % selon les estimations) du temps passé par les services des entreprises à la production de documents déclaratifs, qui représente actuellement 15 % de leur activité. La DSN ne remplacera les déclarations annuelles de données sociales unifiées (DADS-U) et les déclarations unifiées de cotisation sociale (Ducs) qu au 1 er janvier 2016, mais depuis 2011, l Agirc et l Arrco sont très fortement engagées dans la préparation de son arrivée. La DSN nécessite une mobilisation nationale car elle entraîne un changement radical dans les processus de gestion et de recouvrement des cotisations. Les deux régimes de retraite complémentaire contribuent financièrement au projet par l intermédiaire du GIP Modernisation des déclarations sociales (GIP MDS). Avec les autres acteurs de la protection sociale, ils participent aux travaux impulsés par le GIP MDS en liaison avec la Maîtrise d ouvrage stratégique (MOAS) sur la normalisation et la fiabilisation des données et sur les évolutions réglementaires et techniques. Le Comité de normalisation des données sociales (CNDS) a ainsi poursuivi en 2014 ses travaux de simplification et de réduction du nombre des données demandées aux entreprises et élabore un référentiel des données sociales recensant les informations exigibles auprès des entreprises. L Agirc et l Arrco ont également constitué une équipe dédiée au passage à la DSN qui rassemble des représentants des groupes de protection sociale. L équipe suit en particulier deux grands volets du projet : l accompagnement des entreprises vers la nouvelle déclaration et le traitement des données qui seront envoyées en masse via la DSN. Pour être efficace, ce traitement va nécessiter une application informatique centralisée en cours d élaboration. La mensualisation des cotisations : objectif 1 er janvier 2016 Outre le passage à la DSN, le 1 er janvier 2016 verra aussi le passage au versement mensuel des cotisations retraite des entreprises de plus de neuf salariés. Cette évolution a été décidée par les partenaires sociaux gestionnaires de l Agirc et de l Arrco dans l accord du 13 mars Il s agit là du deuxième volet d une décision prise par les régimes, la première ayant abouti, le 1 er janvier 2014, au versement mensuel des allocations (voir page 18). L objectif premier de la mensualisation du versement des cotisations est d optimiser la trésorerie des régimes complémentaires. Jusqu à présent, en effet, les entreprises payaient leurs cotisations à terme échu et les allocations étaient versées d avance. Les régimes avaient donc besoin de six mois de fonds de roulement pour pouvoir honorer les échéances de retraite du trimestre. Cette opération permettra, tous régimes confondus, de libérer neuf milliards d euros, un montant qui contribue aux mesures de rééquilibrage des régimes (voir pages 10 et 11). 20 Rapport d activité Agirc

22 Mais au-delà de son caractère financier, le projet s inscrit aussi, avec la DSN, dans le vaste chantier d évolution et de simplification des processus entre les groupes de protection sociale et les entreprises et mobilise les mêmes acteurs. La mensualisation du versement des cotisations Agirc et Arrco devrait en outre favoriser le passage à la dématérialisation des règlements, d où la décision des partenaires sociaux de mener ensemble ces deux grands chantiers, avec un planning commun. La simplification des adhésions des entreprises Si la dématérialisation est un levier majeur pour faciliter les démarches des entreprises, il n est pas le seul. En 2014, l Agirc et l Arrco ont ainsi préparé une évolution entrée en vigueur au 1 er janvier 2015 : la désignation d un seul groupe de protection sociale compétent par département pour les nouvelles adhésions des entreprises. Cette mesure a été décidée dans le cadre de la résolution «article 8» sur l optimisation et la simplification du produit retraite prise par les partenaires sociaux fin 2013 (voir pages 26 et 27). Elle permet à l entrepreneur de connaître son groupe de protection sociale dès qu il a créé sa société, selon son secteur d activité ou son département d implantation. Elle se traduit par la suppression de courriers annuels envoyés aux entreprises par les régimes de retraite complémentaire. 250 données issues de la paie seront produites après le passage à la DSN, contre 800 actuellement. LES PROGRÈS DE LA DÉMATÉRIALISATION Début 2014, plus de 1,5 million de déclarations annuelles de salaires - soit 35 millions de lignes de salaire - ont été reçues sous forme dématérialisée, puis contrôlées, triées et mises à la disposition des groupes de protection sociale. Même le pic exceptionnel de déclarations reçues le 10 février 2014 a été absorbé sans difficultés. Au cours de l année 2014, 1,250 million de déclarations de cotisations trimestrielles (Ducs) dématérialisées ont été reçues via net-entreprises.fr puis traitées, avec à la clé 6,75 milliards d euros de cotisations encaissées. Près de déclarations Ducs au format EDI (échange de données informatisé) ont par ailleurs transité par le concentrateur Agirc-Arrco. Au total, ce sont donc plus de deux millions de déclarations Ducs dématérialisées qui ont été réceptionnées et adressées aux différentes institutions de retraite. Rapport d activité Agirc 21

23 Engagés pour satisfaire nos clients Action sociale : une nouvelle feuille de route pour a été une année charnière pour l action sociale de l Agirc et de l Arrco : elle a été à la fois l année du bilan des orientations prioritaires de la période 2009 à 2013 et celle de la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route pour la période Quatre nouvelles orientations permettent de renforcer l engagement des régimes autour de la prévention et de l accompagnement du grand âge, tout en intégrant d autres préoccupations : accompagner le retour à l emploi des actifs les plus fragiles et répondre aux besoins des aidants familiaux. Une priorité réaffirmée : accompagner l avancée en âge Les régimes Agirc et Arrco avaient défini pour la période 2009 à 2013 trois orientations prioritaires centrées sur l avancée en âge : développer la prévention, prolonger l autonomie à domicile des personnes âgées ou handicapées et accompagner la perte d autonomie en structure collective. À l issue de ces cinq années, le bilan est positif. Un socle commun de 15 actions a été déployé par les institutions Agirc et Arrco en partenariat avec de nombreux acteurs sociaux. Les centres de prévention Bien Vieillir Agirc-Arrco, dont le nombre est stabilisé à 17 en 2014, disposent désormais d un référentiel commun qui définit leur gouvernance, les statuts, le contenu du parcours de prévention Le service Sortir Plus, qui permet aux personnes âgées isolées d être accompagnées lors de leurs sorties, et la prestation Aide à domicile momentanée, qui organise l intervention rapide de professionnels qualifiés pour une aide ponctuelle à domicile, sont déployés sur l ensemble du territoire métropolitain. Le dispositif Bien chez moi, également déployé sur l ensemble du territoire métropolitain au 31 décembre 2014, propose la visite au domicile d un ergothérapeute. Ces trois dispositifs sont accessibles à partir d un numéro d appel commun, le En 2014, des travaux ont été engagés pour asseoir la notoriété de ces trois prestations, diminuer le coût d information et garantir leur accès à l ensemble des allocataires. Établissements d hébergement : l année des bilans En 2014, le plan médico-social et sanitaire a fait l objet d une évaluation qui a permis de définir les nouveaux axes stratégiques pour la période dans les domaines de la gestion des établissements, du pilotage, de l optimisation patrimoniale, de la qualité des prestations, etc. Dans le cadre de la mission Écoute conseil orientation (ECO) en matière d hébergement collectif, le bilan de la formation Eco hébergement mise en place en 2012 a été réalisé. Cinq sessions ont été organisées, cinquante collaborateurs ont été formés et quatorze groupes ont été représentés a également été l année de la révision de la procédure de suivi des droits réservataires, et de la parution pour les établissements d hébergement du guide sur la santé bucco-dentaire des résidents. 22 Rapport d activité Agirc

24 De nouvelles préoccupations En complémentarité avec la prévention et l accompagnement du grand âge, les orientations de l action sociale pour reflètent la montée en puissance de nouvelles préoccupations en phase avec les besoins actuels de la population et de la société. L Agirc et l Arrco ont ainsi décidé de poursuivre et de renforcer leur engagement aux côtés des aidants familiaux. Ceux-ci sont nombreux en France (en 2008, on estimait à 4,3 millions le nombre de personnes aidant un proche âgé et à 4,5 millions le nombre de personnes aidant un proche en situation de handicap) et leurs difficultés insuffisamment prises en compte. Le but visé par les régimes est de permettre aux aidants de préserver leur vie personnelle et professionnelle en rompant leur isolement, en leur facilitant l accès à des solutions de répit et en leur proposant un soutien psychologique. L Agirc et l Arrco se sont également donné une nouvelle ambition : soutenir - en collaboration avec les autres acteurs sociaux - le retour à l emploi des actifs les plus fragiles, chômeurs de longue durée ou personnes en situation de handicap, y compris psychique. Alors qu ils cumulent des difficultés sociales prégnantes, la situation de ces actifs a en effet un fort impact sur leurs conditions d accès à la retraite, sur le montant des droits qui leur seront versés et sur celui des cotisations perçues. Pour les aider, l Agirc et l Arrco comptent capitaliser sur le savoir-faire et l expérience acquise par les institutions de la retraite complémentaire : dans près des deux-tiers des cas, leurs initiatives pour favoriser la réinsertion professionnelle des publics fragiles se soldent par un succès. 360 millions d euros sont engagés chaque année par les régimes de retraite complémentaire dans l action sociale. DES AMBITIONS ET DES CONTRAINTES Compte tenu d un contexte global difficile et en constante évolution pour les régimes de retraite, l Agirc et l Arrco vont poursuivre leur action sociale dans les prochaines années en ayant à cœur d être cohérents dans la durée et de faire preuve d efficience en termes de moyens. À l horizon 2018, 80 % de la dotation sociale devra être affectée à des actions prioritaires. Pour atteindre leurs objectifs, les régimes misent sur l innovation et sur l expérimentation, indispensables pour démontrer l intérêt ou la faisabilité d une initiative et inciter à sa généralisation. Par ailleurs, le faire-savoir consolidant la reconnaissance du savoir-faire, l Agirc et l Arrco vont mettre l accent sur la communication. Ils s appuieront notamment sur le site Internet qui a été complètement repensé en 2014 afin d être une vitrine fidèle des grandes orientations de l action sociale. Rapport d activité Agirc 23

25 03 24 Rapport d activité Agirc

26 Engagés pour rationaliser les coûts Renforcer l efficacité de gestion Optimiser le système d information Mobiliser les ressources humaines Rapport d activité Agirc 25

27 Engagés pour rationaliser les coûts Renforcer l effi cacité de gestion Dans l accord du 13 mars 2013, les partenaires sociaux avaient missionné un groupe de travail dit «article 8» pour réfléchir à l amélioration de l efficacité de la gestion et à la réduction des coûts des institutions de retraite complémentaire. Les travaux se sont conclus par l adoption, le 29 novembre 2013, de huit résolutions dont la mise en œuvre a été engagée en La mise en œuvre des huit résolutions a été l un des grands chantiers de 2014 pour les acteurs de la retraite complémentaire, les fédérations comme les groupes de protection sociale. Tous se sont mobilisés pour réaliser les états des lieux, élaborer des études d impact, trouver les voies de simplification et d optimisation attendues. Le Comité de pilotage Agirc et Arrco, qui suit l état d avancement des travaux, a réalisé un premier point d étape annuel le 4 juillet Quatre axes de travail et huit résolutions pour réduire les coûts Pour rationaliser la gestion de la retraite complémentaire, les partenaires sociaux ont travaillé autour de quatre axes, déclinés en huit résolutions très concrètes. Le premier axe consiste à simplifier et à optimiser le produit retraite. Le deuxième axe vise à faire évoluer le modèle de délégation de gestion opérée au sein des groupes de protection sociale pour le compte des fédérations Agirc et Arrco. Il prévoit notamment de réviser la dotation de gestion, de placer certaines dépenses des groupes sous autorisation préalable des fédérations, d abaisser à 300 millions d euros les dépenses informatiques et de mobiliser les ressources humaines au service de la rationalisation des coûts de gestion. Le troisième axe prévoit le regroupement des groupes de protection sociale suivant un schéma-cible. Enfin, le quatrième axe consiste à fixer une trajectoire de réduction des dépenses dans le cadre de contrats d objectifs et de moyens à l horizon La simplification du produit retraite en marche L une des résolutions prévoit l adoption immédiate de dix mesures de simplification entraînant une réduction des coûts. Dans le domaine des particuliers, des solutions ont été trouvées pour mutualiser le contrôle de persistance des droits avec une mise en œuvre effective prévue en 2015 et une réflexion engagée pour rationaliser les paiements à l étranger. Du côté des entreprises, la réglementation spécifique sur la gestion des sommes isolées a été revue dans la perspective de la mise en œuvre de la DSN. La désignation d un seul groupe de protection sociale par département pour les nouvelles adhésions des entreprises s est concrétisée par l adoption en septembre 2014 d un nouveau répertoire géographique applicable aux entreprises du domaine interprofessionnel créées à partir du 1 er janvier Ce répertoire désigne désormais un seul groupe compétent pour recueillir l adhésion des entreprises en fonction du département où se situe leur siège social. Les travaux associant les groupes et les fédérations ont également porté sur le regroupement du stock des adhésions d entreprises relevant de plusieurs groupes de protection sociale, sur la généralisation du paiement dématérialisé des cotisations et l évolution des dates limites de paiement en lien avec le projet de mensualisation des cotisations, ou encore sur l unification de l interlocution en liquidation, avec la mise en place de deux centres de gestion et d un centre de numérisation Cicas et la bascule des flux des groupes vers le dispositif Cicas. 26 Rapport d activité Agirc

28 652 millions d euros Montant des dépenses des groupes de protection sociale soumises au dispositif d autorisation budgétaire. La trajectoire de réduction des coûts : premiers résultats L objectif est de réaliser une économie de 300 millions d euros, et, grâce aux efforts d optimisations, de ramener les coûts de gestion de 1,9 milliard d euros en 2012 à 1,6 milliard d euros en Cette contribution à l équilibre des régimes s appuie sur l optimisation forte des dépenses afférentes à l informatique, sur la mise en œuvre de la simplifi cation du produit retraite et enfi n sur les coûts de communication. D ores et déjà, les travaux et les efforts entrepris ont porté leurs fruits. Les dépenses de gestion Agirc-Arrco 2014 sont en réduction de 100 millions d euros par rapport à L objectif de réduction des dépenses de 300 millions d euros à horizon 2018 est donc réalisé à hauteur de 33 %. Pour atteindre l objectif de 2018, et en complément des résolutions, les fédérations et les groupes ont engagé des réfl exions pour développer les mutualisations notamment sur les achats en élargissant l exemple informatique. Des actions vont également être conduites pour mieux comparer les coûts et s améliorer. DES AUDITS ET DES CONTRÔLES, UN LEVIER D AMÉLIORATION DE LA GESTION DES INSTITUTIONS DE RETRAITE Au cours de l année 2014, 11 missions d audit ont été réalisées, parmi lesquelles 4 missions d audits transversaux : sur le déploiement du modèle de coûts informatiques retraite complémentaire auprès de 6 groupes de protection sociale, sur le suivi de réalisation des contrats d objectifs et sur les coûts de gestion de l action sociale auprès des 14 groupes de protection sociale, sur la mise en œuvre de la nouvelle procédure des frais des mandataires des régimes auprès de 9 groupes de protection sociale. Rapport d activité Agirc 27

29 Engagés pour rationaliser les coûts Optimiser le système d information Les éléments marquants de l année pour le système d information sont la stabilisation de l Usine Retraite, la publication du plan de transformation et la montée en charge des chantiers de réduction des dépenses informatiques décidés par les partenaires sociaux. La stabilisation de l Usine Retraite L année 2014 a vu la mise en production dans tous les groupes de protection sociale d une même et unique version de l Usine Retraite. Les autres faits marquants de l année sont le succès du passage à la mensualisation du paiement des allocations au 1 er janvier comme prévu, la préparation des deux enjeux importants de la mensualisation des cotisations et le passage à la DSN grâce à la construction des nouvelles briques du SI-RC central : les référentiels nationaux Entreprises, Adhésions et Individus (RNE, RNA, RNI) et la brique DSN. Enfin, un nouvel outil de gestion des campagnes d enquêtes et de persistance des droits des allocataires mutualisées au niveau de la retraite complémentaire a également été construit et entrera en application en juillet Le plan de transformation du système d information Pour faire face aux enjeux à venir, les partenaires sociaux ont adopté en 2014 un plan de transformation du système d information retraite complémentaire. Ce plan offre une visibilité sur quatre ans ( ) et prévoit notamment la centralisation des traitements informatiques actuellement réalisés dans les groupes. Dans le domaine «entreprises», le logiciel qui gère les comptes entreprises et les encaissements des cotisations sera exploité de façon centralisée. Dans le domaine «individus», le plan de transformation prévoit la mise en œuvre en 2017 d une base de données regroupant l ensemble des droits, le référentiel national de gestion des droits (RNGD), qui sera adossé au répertoire de gestion des carrières unique (RGCU) décidé par les pouvoirs publics. Le plan de transformation prévoit aussi d élargir le périmètre du système d information retraite complémentaire à d autres domaines mutualisables : l éditique, l impression des documents, les services en ligne, la gestion de la relation client Une réduction des coûts à la hauteur de l ambition Pour atteindre l objectif de réduction de 200 millions des dépenses informatiques défini par les partenaires sociaux, il fallait un programme ambitieux. Pas moins de six leviers sont actionnés pour y parvenir, qui vont du pilotage budgétaire à l organisation des ressources humaines, en passant par la mutualisation des projets, des applicatifs ou des achats. Le premier levier a étendu le pilotage fédéral à l ensemble du périmètre informatique de la retraite complémentaire. Dans ce cadre, l étude des projets, des activités informatiques et l évaluation de leur pertinence au regard des impératifs budgétaires ont été réalisées. Le second levier prépare l arrivée du nouveau système d information pour la retraite complémentaire (SI-RC) élargi à d autres applicatifs. Le troisième levier, consacré aux ressources humaines, s est traduit en 2014 par la réalisation d une première projection pluriannuelle des besoins en compétences de l Informatique Retraite, préalable à une GPEC de la filière informatique. À horizon 2018, la retraite complémentaire sera gérée par deux plates-formes informatiques. 28 Rapport d activité Agirc

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