Bulletin statistique régional

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1 Bulletin statistique régional Édition 2008 Laval

2 Équipe de rédaction : Valérie Barrette Stéphane Ladouceur Pierre Cambon Mario Ringuette Stéphane Crespo Marguerite Simo Claude Fortier Quynh-Van Tran Henri-Claude Joseph Avec l assistance technique de : Marie-Ève Cantin Rémi Thivierge Fanny Desrochers Révision linguistique : Nicole Descroisselles Geneviève Laplante Sous la coordination de : Yrène Gagné Sous la direction de : Camille Courchesne Nos coordonnées : Institut de la statistique du Québec 200, chemin Ste-Foy, 3 e étage Québec (Québec), G1R 5T4 Téléphone : Télécopieur : Courriel : regions@stat.gouv.qc.ca Visitez notre site Web : Signes conventionnels.. Donnée non disponible... N ayant pas lieu de figurer - Néant ou zéro p Donnée provisoire r Donnée révisée e Donnée estimée x Donnée confidentielle Pour mille % Pour cent n Nombre $ En dollars k En milliers M En millions G En milliards Dépôt légal Bibliothèque du Canada Bibliothèque du Québec 2e trimestre 2008 ISSN (version imprimée) ISSN (en ligne) Table des matières Territoire 2 Démographie 3 Population : état et évolution 3 Naissances, décès, accroissement naturel 4 Migrations interrégionales 5 Marché du travail 6 Indicateurs de l emploi et du chômage 6 Revenu 8 Revenu personnel 8 Mesure du faible revenu 9 Revenu médian des familles 10 Activité économique 11 Produit intérieur brut 11 Investissements 14 Permis de bâtir 16 Exportations 17 Éducation 18 Primaire et secondaire 18 Formation au collégial : inscriptions et diplômes 19 Formation universitaire : diplômés au baccalauréat 20 Science et technologie 21 Brevets 21 Innovation 22 Culture et communications 25 Concepts et définitions 27 Tableaux comparatifs 28 Gouvernement du Québec

3 1 Territoire La région de Laval, ou territoire équivalent (TE) à une municipalité régionale de comté (MRC) du même nom, ne comporte que la ville de Laval, et elle fait partie de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Elle est située au sud-ouest du Québec et occupe essentiellement l île de Laval. Elle est bornée au nord par les régions des Laurentides et de Lanaudière, et au sud par l île de Montréal. Avec une superficie en terre ferme de 246,0 km 2 pour habitants en 2007, Laval est la deuxième région du Québec quant à la densité de peuplement (1 551,6 hab./km 2 ). Situé dans la zone tempérée nordique, le territoire de Laval est en grande partie recouvert par le tissu urbain, avec seulement 62 km 2 de terrains forestiers (25,2 %). On peut aussi noter, en 2007, que 71,5 km 2 du territoire se trouvent dans la zone agricole (29,1 %), dont 43,5 km 2 sont occupés par des exploitations agricoles (17,7 %).

4 Laval 2 Démographie Population : état et évolution En 2007, la population de Laval s établit à individus, soit 5,0 % de la population totale du Québec. On y compte hommes (49,1 %) et femmes (50,9 %). Depuis 1997, la population de Laval a crû de 13,1 %, pendant que celle du Québec augmentait de 5,9 %. En conséquence, le poids démographique de la région s est élevé; il est passé de 4,6 % en 1997 à 5,0 % en Augmentation du poids démographique de la région par rapport au Québec. Tableau 1 - Population, densité et âge moyen, Laval et ensemble du Québec, 2007 Population n Variation 2007/1997 Densité Âge moyen % hab./km 2 années Laval , ,6 39,5 Hommes , ,3 Femmes , ,6 Ensemble du Québec ,9 5,9 40,1 Hommes , ,0 Femmes , ,3 Source : Institut de la statistique du Québec. En 2007, la structure de la population par grands groupes d âge montre que la proportion de 0-14 ans dans la région (17,4 %) est supérieure à leur part au Québec (16,0 %). La proportion de 65 ans et plus dans la région (14,3 %) est légèrement inférieure à celle de la province (14,4 %). Par ailleurs, le rapport de dépendance démographique de Laval (46,4 %) est supérieur à celui qu on observe dans la province (43,6 %). Tableau 2 - Répartition de la population par groupe d âge et rapport de dépendance démographique (RDD), Laval et ensemble du Québec, 1997 et ans ans 65 ans et 65 ans et RDD 0-14 ans ans plus plus RDD n % n % Laval , ,4 Ensemble du Québec , ,6 Source : Institut de la statistique du Québec. Notons aussi que la part des 0-14 ans est constamment en baisse dans la région depuis 1997 ( 1,8 point de pourcentage), à l inverse des 65 ans et plus (+ 2,6 points). Durant la période , la tranche d âge ans est la seule à avoir subi une évolution négative ( 1,5 %), alors que les tranches d âge ans et 75 ans et plus ont connu une forte évolution positive (+ 29,2 % et + 79,8 % respectivement). Forte évolution positive des personnes âgées dans la région. 3

5 Bulletin statistique régional Naissances, décès et accroissement naturel Selon les données provisoires de 2006, le nombre de naissances est de dans Laval, soit 5,0 % du total provincial. Ce nombre est en croissance depuis 2004 (+ 13,6 %). Quant au taux de natalité, il atteint 10,8 dans la région, soit un taux supérieur à celui de la province (10,7 ). En 2006, l indice synthétique de fécondité dans Laval (1,66 enfant par femme) est plus élevé qu au Québec (1,62). L âge moyen des mères de la région (30,4 ans) est, quant à lui, supérieur à celui de la province (29,5 ans). Le nombre de décès s élève à dans Laval en 2006, soit 4,2 % du total provincial. Ce nombre est en décroissance depuis 2004 ( 2,1 %). Quant au taux de mortalité, il atteint 6,0 dans la région, soit un taux inférieur à celui de la province (7,0 ). Pour ce qui est de la période , l espérance de vie des femmes dans Laval (82,3 ans) est supérieure à celle du Québec (81,9 ans). Chez les hommes, elle est de 78,0 ans, là encore au-dessus de celle du Québec (76,3 ans). Graphique 1 - Naissances, décès et accroissement naturel, Laval, Naissances Décès Accroissement naturel Source : Institut de la statistique du Québec. L accroissement naturel est positif dans la région et atteint son plus haut niveau depuis En 2006, l accroissement naturel de Laval montre un solde positif de individus. Le taux d accroissement naturel de la région atteint + 4,9 en 2006, comparativement à + 3,7 au Québec. Ce taux est en hausse depuis 2004 et atteint son plus haut niveau depuis 1996 dans Laval, résultat combiné de la croissance continue du taux de natalité et de la diminution constante du taux de mortalité. 4

6 Laval Migrations interrégionales En ce qui a trait aux migrations interrégionales, pour l année , on dénombre, dans la région de Laval, entrants et sortants, ce qui résulte en un solde positif de individus et en un taux net positif de + 0,55 %; ce taux, qui était en hausse depuis , connaît une baisse au cours de la dernière année. Le solde migratoire nettement positif combiné au fort accroissement naturel positif explique la notable augmentation de la population depuis 1997 (+ 13,1 %) par rapport à celle du Québec (+ 5,9 %). Les trois principales régions de destination des sortants sont, dans l ordre, les Laurentides, Montréal et Lanaudière. Les trois principales régions d origine des entrants dans la région sont Montréal, les Laurentides et Lanaudière. Carte 1 - Migration interrégionale annuelle, Laval, Sources : Institut de la statistique du Québec, exploitation du Fichier d inscription des personnes assurées (FIPA) de la Régie de l assurance maladie du Québec; et Ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Presque toutes les tranches d âge de la région connaissent un solde migratoire positif. On remarque par contre un solde négatif pour les ans ( 423 individus) et les ans ( 139 individus). Gains migratoires importants pour la majorité des tranches d âge. 5

7 Bulletin statistique régional Tableau 3 - Migration interrégionale annuelle selon le groupe d'âge, Laval, Entrants Sortants Solde Taux d'entrée Taux de sortie Taux net n % Total ,61 5,07 0, ans ,92 5,35 1, ans ,57 4,37 1, ans ,36 3,03 1, ans ,59 4,16 1, ans ,68 9,80-0, ans ,71 13,21-0, ans ,41 8,84 1, ans ,24 5,94 1, ans ,99 4,13 0, ans ,06 3,72 0, ans ,30 3,55-0, ans ,90 3,75-0, ans ,80 3,29-0, ans ,42 2,33 0, ans ,22 1,70 0, ans ,60 2,45 0,15 80 ans et plus ,76 3,26 0,50 Source : Institut de la statistique du Québec, exploitation du Fichier d inscription des personnes assurées (FIPA) de la Régie de l assurance maladie du Québec. 3 Marché du travail Indicateurs de l emploi et du chômage En 2007, à Laval, il s est créé emplois, ce qui représente une augmentation de 8,3 % en regard de l année précédente. Il s agit de la huitième hausse annuelle consécutive dans cette région. La progression de l emploi est largement attribuable au travail à temps plein qui a augmenté de 9,1 % au cours de l année. Notons également que la croissance de l emploi a été plus marquée chez les femmes (+ 9,3 %) que chez les hommes (+ 7,3 %). En 2007, le taux d emploi de Laval grimpe de 4,1 points de pourcentage et atteint un sommet historique de 65,7 %, soit le taux le plus élevé parmi les régions administratives. En raison de l accroissement du nombre de personnes occupant un emploi (+ 2,3 %), le taux d emploi dans l ensemble du Québec augmente de 0,8 point et s établit à 61,0 %. Tableau 4 - Caractéristiques du marché du travail, Laval, Unité Population active k 194,7 196,8 197,4 200,8 214,0 Emplois k 178,0 180,6 181,7 187,5 203,0 Emplois à temps plein k 147,6 147,6 145,9 154,1 168,1 Emplois à temps partiel k 30,4 33,0 35,8 33,4 34,9 Chômeurs k 16,8 16,2 15,6 13,3 11,0 Taux d'activité % 66,9 66,6 65,8 65,9 69,2 Taux de chômage % 8,6 8,2 7,9 6,6 5,1 Taux d'emploi % 61,1 61,1 60,6 61,6 65,7 Part des emplois à temps partiel % 17,1 18,3 19,7 17,8 17,2 Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. 6

8 Laval En 2007, le taux de chômage de Laval fond de 1,5 point et tombe à 5,1 %, soit un creux sans précédent. Seule la Capitale-Nationale (4,9 %) présente un taux de chômage plus bas que celui de Laval. Au Québec, le taux de chômage recule de 0,8 point et s établit à 7,2 %, soit son plus bas niveau depuis Soulignons que, dans la région, le taux de chômage des hommes chute de 1,7 point et se fixe à 5,8 % et que celui des femmes baisse de 1,3 point et s établit à 4,5 %. La progression de l emploi à Laval est attribuable à la vigueur du secteur des services. Des gains substantiels ont été observés en 2007 dans le commerce ( emplois) ainsi que dans les services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien ( ). Toutefois, on note un recul dans le secteur de la production de biens causé par une baisse marquée dans l agriculture ( 3 600). La diminution de l emploi dans ce secteur a été partiellement contrebalancée par les gains relevés dans la fabrication ( ) et la construction (+ 400). Le secteur des services a animé la croissance de l emploi en Tableau 5 - Nombre d'emplois par industrie, selon les secteurs du SCIAN, Laval, k Laval 178,0 180,6 181,7 187,5 203,0 Secteur de la production de biens 41,2 39,0 37,2 44,1 41,8 Agriculture 2,3 5,6 2,0 Foresterie, pêche, mines et extraction de pétrole et de gaz Services publics 2,3 Construction 7,5 9,1 7,2 8,3 8,7 Fabrication 30,9 28,2 26,2 28,4 30,2 Secteur des services 136,7 141,6 144,5 143,4 161,1 Commerce 30,2 35,7 41,7 30,6 42,8 Transport et entreposage 8,7 8,3 8,5 9,6 9,2 Finance, assurances, immobilier et location 12,8 13,3 9,1 12,6 14,7 Services professionnels, scientifiques et techniques 11,4 11,4 12,8 14,9 13,8 Services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien 7,6 5,9 6,5 7,2 10,7 Services d'enseignement 9,5 9,9 10,6 11,4 14,1 Soins de santé et assistance sociale 22,3 21,4 17,6 23,1 21,5 Information, culture et loisirs 8,3 7,3 9,1 8,9 8,0 Hébergement et restauration 11,4 11,2 9,9 8,8 8,4 Autres services 6,3 7,0 8,0 6,2 9,0 Administrations publiques 8,4 10,3 10,6 10,1 9,1 Note : Une population inférieure à représente une estimation non fiable selon les critères de diffusion de Statistique Canada. Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. 7

9 Bulletin statistique régional 4 Revenu Revenu personnel En 2006, le revenu personnel à Laval croît au même rythme qu en 2005, soit de 4,5 %, et il atteint 12,1 G$. La région affiche ainsi, pour une troisième année d affilée, une croissance supérieure à celle qu on observe au Québec. L accroissement à Laval, au cours de l année, s explique notamment par l augmentation combinée de la rémunération des salariés (+ 4,2 %), principale composante du revenu personnel, du revenu net des entreprises individuelles non agricoles (+ 4,1 %), de même que des transferts courants en provenance des administrations publiques (+ 9,3 %). Tableau 6 - Revenu personnel et ses principales composantes, Laval, r 2006 p Variation 06/05 M$ % Rémunération des salariés 7 979, ,8 4,2 Revenu net des exploitants agricoles au titre de la production agricole 1,6 1,4-10,4 Revenu net des entreprises individuelles non agricoles, loyers compris 744,2 774,7 4,1 Intérêts, dividendes et revenus divers de placement 1 267, ,7 0,8 Transferts courants en provenance des administrations publiques 1 510, ,1 9,3 Transferts courants en provenance des sociétés 17,2 18,7 8,9 Transferts courants en provenance des non-résidents 45,2 48,2 6,6 Revenu personnel , ,7 4,5 Moins : Impôts directs, cotisations et autres transferts aux administrations 2 955, ,5 4,3 Égale : Revenu personnel disponible 8 608, ,2 4,5 Source : Institut de la statistique du Québec. La forte augmentation des transferts en provenance des différents paliers de gouvernement, deuxième composante en importance du revenu personnel, est attribuable, d une part, au début du versement des prestations du Régime québécois d assurance parentale et, d autre part, au calendrier de versement (quatre versements trimestriels en 2006 et trois en 2005) de la prestation du nouveau programme de soutien aux enfants. D ailleurs, la part que représentent les transferts en provenance des administrations publiques dans le revenu personnel ne cesse de s apprécier à Laval depuis 2004 et atteint un sommet de 13,7 % en Au Québec, la part relative des transferts gouvernementaux est plus élevée et s établit à 15,8 % du revenu personnel. Laval se classe au 4 e rang au chapitre du revenu disponible par habitant. Par habitant, le revenu personnel s élève à $ à Laval en 2006, soit une augmentation de 2,9 % en regard de l année précédente. Quant au revenu personnel disponible par habitant, soit le revenu personnel diminué des transferts courants versés par les particuliers aux administrations publiques (dont les impôts directs), il progresse également de 2,9 % et s établit à $. À cet égard, Laval se classe au quatrième rang parmi les 17 régions administratives du Québec, immédiatement devant les Laurentides ( $), mais derrière la Capitale-Nationale ( $). 8

10 Laval Graphique 2 - Revenu personnel par habitant, Laval, $/hab Revenu d'emploi Revenu de placement Transferts des adm. pub. Autres revenus Sources : Institut de la statistique du Québec; Statistique Canada Mesure du faible revenu En 2005, la proportion de familles en situation de faible revenu est moins élevée dans la région de Laval (7,3 %) que dans l'ensemble du Québec (9,6 %). De 2001 à 2005, le taux de faible revenu après impôt des familles augmente très légèrement dans la région (+ 0,1 point), tandis qu'au Québec, il diminue dans la même mesure ( 0,1 point). Par rapport à 2004 seulement, il diminue de 0,4 point, comme c'est aussi le cas au Québec. À l'instar des autres régions, le taux varie beaucoup selon le type de famille dans la région de Laval. En 2005, ce taux est cinq fois plus élevé concernant les familles monoparentales (23,2 %) qu en ce qui concerne les familles comptant un couple (4,7 %). Toujours en 2005, on dénombre à Laval familles à faible revenu, dont sont monoparentales. On constate que depuis 2001, le taux des familles monoparentales augmente sensiblement, soit de 2,3 points de pourcentage. Les deux tiers de cette augmentation sont attribuables à la seule période , alors que le taux passe de 21,7 % à 23,2 %. Les familles monoparentales avec un enfant sont les plus touchées, affichant une augmentation de 2,9 points de 2001 à Quant au taux des familles comptant un couple, il diminue légèrement ( 0,2 point). Plus particulièrement, les couples avec trois enfants et plus voient leur taux de faible revenu diminuer de 1,9 point. Le taux de faible revenu des familles augmente très légèrement. Près d une famille monoparentale sur 4 est en situation de faible revenu. Dans la région de Laval, le nombre d'enfants en situation de faible revenu passe de en 2001 à en 2005, soit une diminution de 1,7 %. Or, le nombre total d'enfants de la région augmente (+ 3,3 %). 9

11 Bulletin statistique régional Tableau 7 - Taux de faible revenu selon le type de familles, Laval, % Écart 2005/2001 point de pourcentage Taux de faible revenu des familles 7,2 7,5 7,6 7,7 7,3 0,1 Famille comptant un couple 4,8 5,2 5,2 5,3 4,7-0,2 Sans enfants 4,3 4,7 4,5 4,5 4,8 0,4 Avec 1 enfant 4,6 4,8 4,9 5,1 4,1-0,5 Avec 2 enfants 4,4 4,7 5,0 5,1 3,9-0,4 Avec 3 enfants et plus 9,5 10,0 10,3 10,5 7,6-1,9 Famille monoparentale 20,9 20,8 21,7 21,7 23,2 2,3 Avec 1 enfant 17,7 17,8 18,6 19,0 20,7 2,9 Avec 2 enfants 22,1 22,3 22,7 21,8 24,0 1,9 Avec 3 enfants et plus 37,9 36,2 38,3 39,3 39,3 1,4 Source: Statistique Canada Revenu médian des familles Croissance du revenu médian avant impôt des familles dans la région. De 2004 à 2005, le revenu médian avant impôt de l'ensemble des familles, exprimé en dollars constants, augmente de 1,6 % dans la région de Laval, soit à un rythme inférieur à celui de l'ensemble du Québec (+ 2,4 %). La région demeure toujours légèrement en avance par rapport au Québec puisque, selon les données de 2005, le revenu médian avant impôt des familles s'établit à $, comparativement à $ au Québec. Aussi, en 2005, Laval n'occupe plus le premier rang des régions québécoises où ce revenu médian est le plus élevé; en 2005, cet honneur revient désormais à l'outaouais. Quant au revenu médian après impôt, il varie beaucoup selon le type de famille. En 2005, les familles monoparentales ( $) ont un revenu médian après impôt moins élevé que celui des familles comptant un couple ( $). Toutefois, de 2004 à 2005, la situation des deux types de familles s'améliore quelque peu, le revenu médian après impôt des familles monoparentales augmentant de 2,9 % et celui des familles comptant un couple, de 1,9 %. Les plus fortes augmentations du revenu médian après impôt concernent les familles avec trois enfants et plus, soit 5,5 % dans le cas des familles monoparentales et 4,8 % dans le cas des familles comptant un couple. 10

12 Laval 5 Activité économique Produit intérieur brut Exprimé en dollars courants, le produit intérieur brut (PIB) 1 aux prix de base de la région de Laval s élève à 10,0 G$ en Ainsi, le PIB de Laval représente 3,9 % du PIB québécois. En 2005, le PIB de la région est en hausse de 4,8 %. Dans l ensemble du Québec, le PIB a augmenté de 4,0 %. Sur une plus longue période, le PIB de la région de Laval évolue à un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 5,4 % entre 2001 et 2005, soit à un rythme supérieur à la moyenne québécoise (TCAM de 4,2 %). Il s agit d une progression rapide qui situe Laval au quatrième rang parmi les régions du Québec, juste derrière les Laurentides (TCAM de 5,9 %). Cette performance est avant tout attribuable à la production de services. En 2005, le PIB de la région de Laval augmente plus rapidement que la moyenne québécoise Produit intérieur brut par industrie En 2005, les industries productrices de services occupent un espace économique majeur. Avec 7,4 G$, elles composent en fait près des trois quarts (74,0 %) du PIB de la région de Laval. Cette proportion est plus élevée que ce qu on observe dans l ensemble du Québec (69,0 %). De 2001 à 2005, le PIB des industries productrices de services a progressé à un rythme de 6,1 % par année en moyenne. À cet égard, Laval partage le troisième rang avec la région de l Outaouais. Seules deux régions, voisines de Laval, ont enregistré une croissance plus élevée : les Laurentides (7,0 %) et Lanaudière (6,8 %). Au Québec, la production des services a évolué selon un TCAM de 5,3 %. Parmi les secteurs des services en évolution très rapide, notons celui des services administratifs, de soutien, de gestion des déchets et d assainissement (TCAM de 9,0 %), et celui des arts, spectacles et loisirs (TCAM de 7,8 %), bien que ce dernier conserve une part modeste dans l économie de la région. Aussi, un secteur dont le poids économique est important, soit celui des finances, assurances et services immobiliers et de location à bail et gestion de sociétés et d entreprises, a connu une très bonne croissance (TCAM de 6,7 %). Le PIB des industries productrices de services augmentent plus rapidement que la moyenne québécoise entre 2001 et Pour plus de renseignements concernant les bases économiques des régions administratives, veuillez consulter : «Lemelin, A. et P. Mainguy (2008). Analyse des structures économiques des 17 régions administratives québécoises en 2005, cahier technique et méthodologique préparé pour l Institut de la statistique du Québec. Québec, Institut de la statistique, 133 p.» 11

13 Bulletin statistique régional Tableau 8 - Produit intérieur brut aux prix de base par industrie, Laval, p 2005 p Part de l'industrie en 2005 k$ TCAM 2005/2001 % Variation 2005/2004 Ensemble des industries ,0 5,4 4,8 Industries productrices de biens ,0 3,7 1,9 Agriculture, foresterie, pêche et chasse ,5 6,6 16,4 Cultures agricoles et élevage ,4 6,3 10,2 Foresterie et exploitation forestière x x Pêche, chasse et piégeage x x Activités de soutien à l agriculture et à la foresterie ,1 1,9 20,9 Extraction minière et extraction de pétrole et de gaz x x Services publics x x Construction ,0 11,6 2,2 Fabrication ,8 0,8 2,6 Aliments ,7 2,1 2,2 Boissons et de produits du tabac x x Usines de textiles et de produits textiles ,1-4,7-13,5 Vêtements x x Produits en cuir et de produits analogues x x Produits en bois x x Papier ,4-2,2 14,0 Impression et activités connexes de soutien ,0 2,3 2,3 Produit du pétrole et du charbon x x Produits chimiques x x Produits en plastique et en caoutchouc ,4 1,0-3,2 Produits minéraux non métalliques x x Première transformation des métaux x x Produits métalliques ,5-0,4 0,6 Machines ,8-7,2-12,0 Produits informatiques et électroniques ,7 5,5 7,6 Matériel, d appareils et de composants électriques x x Matériel de transport x x Meubles et de produits connexes ,0 3,1 11,8 Activités diverses de fabrication ,3-3,2-14,0 Industries productrices de services ,0 6,1 5,9 Commerce de gros ,6 6,3 6,8 Commerce de détail ,8 6,0 4,3 Transport et entreposage ,6 3,5 1,6 Industrie de l information et industrie culturelle ,0 5,4 3,4 Finances, assurances et services immobiliers et de location à bail et gestion de sociétés et d'entreprises ,7 6,7 8,0 Services professionnels, scientifiques et techniques ,1 6,8 7,4 Services administratifs, de soutien, de gestion des déchets et d assainissement ,9 9,0 6,3 Services d'enseignement x x Soins de santé et assistance sociale ,1 6,6 9,1 Arts,spectacles et loisirs ,0 7,8 6,3 Hébergement et services de restauration ,2 6,7 7,9 Autres services, sauf les administrations publiques x x Administrations publiques x x Autre agrégation ,4 0,7 1,5 1. Autre agrégation : extraction minière, services publics et fabrication. Sources : Institut de la statistique du Québec; Ministère des Affaires municipales et des Régions; Ministère du Revenu du Québec; Pêches et Océans Canada; Statistique Canada. 12

14 Laval Avec un PIB de moins de 2,6 G$ en 2005, les industries productrices de biens représentent près du quart de l activité économique régionale (26,0 %), ce qui est plus faible que la proportion calculée pour l ensemble du Québec (31,0 %). De ces industries, le secteur de la fabrication constitue un élément de poids, puisque le PIB manufacturier représente 60,7 % des industries productrices de biens et 15,8 % du PIB total de la région de Laval. Entre 2001 et 2005, le PIB des industries productrices de biens (TCAM de 3,7 %) a progressé relativement à un bon rythme, la moyenne du Québec étant de 1,8 %. En ce qui a trait au secteur de la fabrication, le PIB connaît par contre une croissance plutôt modeste (TCAM de 0,8 %). Dans la région de Laval, le PIB de certains sous-secteurs manufacturiers a évolué relativement rapidement. C est le cas, par exemple, des produits informatiques et électroniques (TCAM de 5,5 %) ainsi que des meubles (TCAM de 3,1 %), l une des bases économiques lavalloises. D autres ont par contre connu des chutes prononcées, tels la fabrication de machines et les produits textiles. Par ailleurs, le secteur de la construction a crû de façon notable (TCAM de 11,6 %). Dans les industries productrices de biens, le PIB évolue plus rapidement que la moyenne québécoise entre 2001 et Le recul de la part relative des industries productrices de biens entre 2001 et 2005 n est pas propre à la région de Laval. Bien que le phénomène ne soit pas de la même ampleur qu ailleurs, la part des industries productrices de biens diminue de 1,8 point (de 27,8 % à 26,0 %) dans cette région. Dans l ensemble du Québec, la part des industries productrices de biens s abaisse de 3,0 points (de 34,0 % en 2001 à 31,0 % en 2005), tandis que le PIB du secteur de la fabrication diminue de 0,3 % en moyenne annuellement Produit intérieur brut par habitant Le PIB par habitant est un indicateur souvent utilisé pour faciliter les comparaisons entre les régions quant à l importance de la production dans un territoire donné. À cet égard, la région de Laval figure au onzième rang parmi toutes les régions administratives du Québec en En effet, le PIB par habitant atteint $, en majoration de 3,1 % par rapport à Dans l ensemble du Québec, le PIB par habitant s élève à $ en 2006, après une hausse annuelle de 3,5 %. La région de Laval se situe au 11 e rang au chapitre du PIB par habitant en

15 Bulletin statistique régional Graphique 3 - Produit intérieur brut par habitant, régions administratives et ensemble du Québec, 2006 Montréal Nord-du-Québec Côte-Nord Capitale-Nationale Ensemble du Québec Centre-du-Québec Saguenay Lac-Saint-Jean Abitibi-Témiscamingue Estrie Chaudière-Appalaches Montérégie Laval Mauricie Laurentides Bas-Saint-Laurent Outaouais Gaspésie Îles-de-la-Madeleine Lanaudière $ Sources : Institut de la statistique du Québec; Ministère des Affaires municipales et des Régions; Ministère du Revenu du Québec; Pêches et Océans Canada; Statistique Canada. Pour ce qui est de l année 2006, on remarque que le PIB par habitant de Laval est largement inférieur au revenu personnel par habitant ( $). Cet écart est dû à la différence entre le PIB, qui est lié au lieu de production, et le revenu personnel qui est fonction du lieu de résidence. Ainsi, la faiblesse du PIB par habitant s explique par le fait qu un nombre important de résidents travaillent à l extérieur de leur région de résidence. En effet, selon les statistiques du Recensement de 2001, plus de résidents de Laval vont travailler dans d autres régions, notamment Montréal (84 000), soit 52,3 % des personnes occupées de Laval. Ces navetteurs, par leur salaire et traitement reçus, contribuent au PIB des régions avoisinantes. Ce phénomène est aussi observable dans plusieurs MRC limitrophes de Montréal, où l on s aperçoit que les déplacements interrégionaux entre le domicile et le lieu de travail des individus occupés sont importants Investissements Faible augmentation des dépenses en immobilisation en En 2007, les dépenses en immobilisation de Laval s élèvent à 2,7 G$, soit une augmentation de 2,9 % par rapport à 2006, ce qui va dans le sens de la croissance débutée en Ce montant place Laval au septième rang des régions du Québec, avec une part de 4,9 % dans l ensemble des dépenses en immobilisation. Le taux de croissance annuel moyen (TCAM) entre 2003 et 2007 s établit à 12,6 %. En comparaison, pour l ensemble du Québec, une augmentation de 6,6 % est enregistrée en 2007, avec, par contre, un TCAM entre 2003 et 2007 de 5,7 %. 14

16 Laval Tableau 9 - Dépenses en immobilisation selon l'industrie, le type d'actif et le secteur, Laval, Part relative TCAM 2007/2003 Variation 2007/2006 Industrie Primaire ,2-3,2 0,2 Secondaire ,4 7,3 30,6 Tertiaire ,1 15,2 1,7 Logement ,3 11,0 0,7 Type d'actif Construction ,6 13,8 1,5 Machines et équipement ,4 9,7 6,6 Secteur Public ,1 13,4-3,7 Privé ,9 12,4 4,3 Total ,0 12,6 2, : données réelles; 2006: données réelles provisoires; 2007: perspectives. Source : Institut de la statistique du Québec. k$ % Dans le secteur primaire, les dépenses en immobilisation atteignent 4,4 M$ en 2007, soit 0,2 % du total provincial. La faible augmentation de 2007 s insère dans une évolution relativement stable depuis 2005, malgré un TCAM entre 2003 et 2007 de 3,2 %. Les sous-secteurs principaux de l élevage (3,2 M$) et des cultures agricoles (1,2 M$) connaissent une évolution parallèle; une certaine stabilité y est observée ces deux dernières années. Dans le secteur secondaire, on enregistre des investissements de 195,8 M$ en 2007, soit 3,6 % du total provincial. La production des produits en bois en est le principal sous-secteur avec 64,2 M$, ce qui situe la région au deuxième rang au Québec (11,7 %). Ce sous-secteur, en hausse de 93,5 % en 2007, connaît une croissance générale à Laval entre 2003 et 2007 avec un TCAM de 89,9 %. À noter le troisième rang de la région à l échelle provinciale (10,9 %) pour le sous-secteur des produits chimiques (30,0 M$). Le secteur tertiaire récolte la plus grande part des dépenses en immobilisation de Laval avec 1,3 G$ en 2007, représentant 4,2 % du total provincial. La croissance de 2007 est due principalement au sous-secteur des services d enseignement (58,5 M$) qui connaît une augmentation de 106,5 %, équivalant à 30,2 M$. Il s agit d une hausse qui suit la croissance amorcée en 2005, comme en fait foi le TCAM entre 2003 et 2007 de ce sous-secteur de 70,2 %. Les finances et assurances, services immobiliers et services de location et de location à bail demeurent tout de même le principal sous-secteur avec 338,7 M$, grâce à un TCAM entre 2003 et 2007 de 20,4 % notamment. Ce sous-secteur permet à Laval de se classer au cinquième rang au Québec (4,9 %). À l inverse, le sous-secteur de l administration publique (308,9 M$) connaît une baisse importante de 15,9 %, qui ne se reflète pas dans la croissance générale des dépenses en immobilisation du secteur tertiaire à cause de la hausse cumulative des autres sous-secteurs. À noter le deuxième rang de la région à l échelle provinciale (23,3 %) pour le sous-secteur des services professionnels, scientifiques et techniques et de la gestion de sociétés et d'entreprises (199,6 M$). 15

17 Bulletin statistique régional Enfin, les investissements dans le logement atteignent 1,2 G$ en 2007, en hausse de 0,7 % par rapport à 2006, ce qui représente 7,0 % du total provincial. En ce qui a trait à la provenance des dépenses en immobilisation, on note que 16,1 % de celles-ci concernent le secteur public (427,5 M$), ce qui représente 2,9 % des dépenses de l ensemble du secteur public du Québec. Ces dépenses sont en baisse de 3,7 % par rapport à La proportion des investissements provenant du secteur privé est de 83,9 % (2,2 G$), soit 5,7 % des dépenses de l ensemble du secteur privé du Québec. Ces dépenses sont en hausse de 4,3 % par rapport à 2006, après une faible baisse observée l année précédente Permis de bâtir Hausse de la valeur des permis de bâtir en La valeur des permis de bâtir de la région de Laval totalise 935,2 M$ en 2007, soit une poussée de 22,6 % par rapport à Depuis les cinq dernières années, la valeur des permis de bâtir a augmenté de 56,9 % dans la région, pour ainsi dire le double de celle du Québec (+ 28,6 %). Le secteur résidentiel (610,2 M$) représente 65,2 % de la valeur totale des permis de bâtir et il enregistre un accroissement de 12,3 % par rapport à Depuis 2003, la valeur de ce type de permis a crû de 53,6 % dans la région, soit plus de 20 points au-dessus de celle du Québec (+ 29,3 %). Le secteur non résidentiel a enregistré une croissance de 48,2 % en Plus précisément, la catégorie commerciale a bondi de 63,3 % et la catégorie industrielle a presque triplé (+ 184,6 %), atteignant respectivement 194,1 M$ et 88,4 M$ en Enfin, le secteur institutionnel, en se repliant de 26,9 M$, a subi une chute de 38,7 % de la valeur de ses permis de bâtir. Tableau 10 - Valeur des permis de bâtir selon le type de construction, Laval et ensemble du Québec, Variation 2007/2006 TCAM 1 k$ % Laval ,6 11,9 Commercial ,3 6,8 Industriel ,6 32,2 Institutionnel ,7 20,3 Résidentiel ,3 11,3 Ensemble du Québec ,2 6,5 Commercial ,0 6,8 Industriel ,4 2,5 Institutionnel ,3 8,1 Résidentiel ,2 6,6 1. Taux de croissance annuel moyen. Source : Statistique Canada, Enquête des permis de bâtir. Compilation : Institut de la statistique du Québec. 16

18 Laval Exportations En 2005, les exportations totales de biens augmentent de 4,2 % à Laval, en raison notamment de la hausse des biens exportés vers les États-Unis (+ 2,1 %). En comparaison, dans l ensemble du Québec, les exportations progressent en 2005 dans une moindre mesure (+ 3,3 %). D ailleurs, sur les 68,8 G$ de marchandises exportées par le Québec en 2005 dont 6,0 G$ ne peuvent être répartis régionalement 1,1 G$ sont attribuables aux 379 établissements exportateurs de la région. Ainsi, la part relative de la région de Laval dans les exportations totales de la province s établit à 1,5 %. Les exportations progressent à Laval. Les États-Unis sont la principale destination des exportations de Laval. En 2005, les exportations vers ce pays se chiffrent à 937,5 M$, soit 88,5 % de la valeur totale des marchandises exportées. Plus précisément, la Côte-Est 2 et le Centre-industriel 3 des États-Unis reçoivent respectivement 35,8 % et 20,9 % de ces exportations. Tableau 11 - Valeur des marchandises exportées selon la destination, Laval, r 2002 r 2003 r 2004 r 2005 TCAM /2001 M$ % Amérique du Sud 6,2 1,8 2,3 3,9 4,3-8,8 Mexique 0,7 2,6 3,0 2,6 3,2 44,5 États-Unis 826,6 969,3 891,3 918,6 937,5 3,2 Japon 5,6 2,8 3,3 1,9 3,2-13,4 Europe 91,9 63,8 46,4 52,4 51,9-13,3 Autres 64,6 43,8 24,6 37,8 59,7-2,0 Total 995, ,1 970, , ,8 1,6 1. Taux de croissance annuel moyen Source : Statistique Canada, Registre des exportateurs canadiens. Sur le plan méthodologique, il importe de préciser que la répartition des exportations par région se fait selon le lieu de résidence de l établissement exportateur, et non selon l origine du fabricant ou du producteur. De plus, les exportations d une région dirigées vers les autres provinces canadiennes ne sont pas couvertes par le Registre des exportateurs canadiens. 2. Côte-Est des États-Unis : Connecticut, Delaware, District de Columbia, Maine, Maryland, Massachusetts, New Hampshire, New Jersey, New York, Caroline du Nord, Pennsylvanie, Rhode Island, Vermont, Virginie, Virginie occidentale. 3. Centre-industriel des États-Unis : Illinois, Indiana, Kentucky, Michigan, Ohio, Wisconsin. 17

19 Bulletin statistique régional 6 Éducation Primaire et secondaire En , les effectifs au primaire ont diminué, tandis que ceux au secondaire ont augmenté. Les établissements primaires de Laval ont un effectif de élèves en ; le nombre des garçons est supérieur à celui des filles ( et ). Depuis , cet effectif tend à diminuer dans la région ( 9,4 %), mais moins qu au Québec ( 12,8 %). Ce phénomène est dû essentiellement à la diminution que connaît la tranche d âge de la population des 5-9 ans depuis 1999 ( 10,5 %). Notons aussi que les 0-4 ans augmentent depuis 2002 (+ 10,4 %), ce qui devrait éventuellement se refléter dans l effectif au primaire. Quant à l enseignement secondaire, l effectif des établissements de Laval en est de élèves; le nombre des garçons est encore supérieur à celui des filles ( et ). L effectif a connu une hausse de 3,8 % par rapport à , ce qui continue la croissance amorcée en De plus, l effectif des élèves du secondaire a augmenté de 18,7 % depuis , soit plus que la croissance de 7,9 % du Québec. Tableau 12 - Effectif scolaire à temps plein et à temps partiel du secteur des jeunes, selon le réseau d'enseignement et le sexe, Laval, à n Laval Préscolaire Garçons Filles Primaire Garçons Filles Secondaire Garçons Filles Source : Ministère de l'éducation, du Loisir et du Sport, Déclaration des clientèles scolaires. Compilation : Institut de la statistique du Québec. En ce qui concerne le taux de décrochage du secondaire dans Laval, il est de 26,7 % en Il demeure ainsi au-dessus de la moyenne québécoise (24,2 %) et se situe au septième rang dans la province. Comme dans toutes les régions du Québec, le taux de décrochage des garçons contribue à la hausse du total. Cependant, même si ce taux est en hausse de 1,1 point de pourcentage, il reste inférieur à celui des années précédentes. Quant à celui des filles, il est en baisse de 0,8 point, et ce, après une hausse de 1,3 point en

20 Laval Tableau 13 - Taux de décrochage (sorties sans qualification ni diplôme) du secondaire, en formation générale des jeunes, selon le sexe, Laval et ensemble du Québec, à Écart 05-06/01-02 % Point de pourcentage Laval 28,1 28,4 28,0 26,8 26,7-1,5 Garçons 34,6 36,4 35,0 31,3 32,4-2,3 Filles 21,5 20,4 20,7 22,0 21,2-0,3 Ensemble du Québec 25,0 25,0 24,9 24,5 24,2-0,8 Garçons 31,7 31,8 31,4 31,0 30,3-1,4 Filles 18,6 18,5 18,5 18,3 18,4-0,2 Source : Ministère de l'éducation, du Loisir et du Sport, Direction de la recherche, des statistiques et des indicateurs. Compilation : Institut de la statistique du Québec Formation au collégial : inscriptions et diplômes Les établissements collégiaux de Laval ont décerné 542 diplômes en formation préuniversitaire (37,9 %) et 889 diplômes en formation technique (62,1 %) en On constate que le nombre de diplômes du collégial décernés à des femmes dépasse celui des diplômes remis aux hommes (56,6 % et 43,4 % respectivement) même si, en formation technique, les hommes diplômés sont aussi nombreux que les femmes. Au préuniversitaire, les sciences humaines regroupent 56,5 % des diplômes décernés et les sciences, 17,9 %. En ce qui a trait à l enseignement technique, ce sont les techniques administratives qui comptent le plus de diplômes décernés, soit 41,2 %, suivies par les techniques humaines, 28,6 %. En 2005, le nombre de diplômes préuniversitaires décernés atteint un maximum à cause de la hausse de 19,4 %. Par ailleurs, on assiste à une augmentation de 10,6 % de diplômes techniques décernés en 2005, et ce, après une baisse de 11,6 % l année précédente. En 2006, 37,5 % des finissants du secondaire de Laval qui ont décidé de poursuivre des études préuniversitaires l on fait à l intérieur de la région, et 62,5 % à l extérieur. En ce qui concerne les études techniques, le phénomène est identique : 34,3 % des finissants de Laval continuent à l intérieur de la région et 65,7 % poursuivent à l extérieur. Ainsi, finissants du secondaire issus de Laval ont poursuivi leurs études préuniversitaires et techniques à l extérieur de la région, et 600 ont continué à l intérieur. Entre 2002 et 2006, le nombre de nouveaux diplômés du secondaire a augmenté (+ 11,5 %) ce qui a amené l accroissement du nombre de diplômés qui ont poursuivi un enseignement préuniversitaire (+ 16,2 %) plutôt qu un enseignement technique ( 1,8 %). 2 finissants du secondaire inscrits au collégial sur 5 poursuivent des études dans la région. Pour ce qui est des nouvelles inscriptions qui proviennent de l extérieur, Laval accueille 501 individus dans ses établissements collégiaux. Ces finissants du secondaire issus de l extérieur de la région s orientent à 59,7 % vers les études préuniversitaires et à 40,3 % vers les études techniques. 19

21 Bulletin statistique régional Tableau 14 - Nombre de diplômes décernés au collégial par famille de programme, Laval, r 2002 r 2003 r 2004 r 2005 n Laval Préuniversitaire Arts 60 x x x 51 Arts et lettres Lettres 9 x x x -- Sciences Sciences humaines Technique Techniques physiques Techniques biologiques Techniques administratives Techniques artistiques Techniques humaines Source : Ministère de l'éducation, du Loisir et du Sport (MELS), Secteur de l'enseignement supérieur, Direction des systèmes et du contrôle en collaboration avec le Secteur de l'information et des communications, Direction de la recherche, des statistiques et des indicateurs Formation universitaire : diplômés au baccalauréat Laval se situe au septième rang quant au nombre de diplômés au baccalauréat parmi les régions du Québec, soit diplômés en La vaste majorité de ces derniers sont des femmes (60,9 %), tout comme au Québec (62,1 %). Seul le domaine des sciences naturelles et génie présente plus de diplômés masculins. Parmi les domaines d études, c est celui des sciences sociales et humaines qui procure le plus de diplômés (68,8 %). Depuis 2001, on observe que le nombre de diplômés au baccalauréat a augmenté de 10,2 % dans Laval, essentiellement grâce à la croissance des domaines des sciences sociales et humaines. Cette hausse est la douzième dans la province, derrière la Montérégie (+ 12,7 %), comparativement à un accroissement de 11,3 % au Québec. Les trois principales universités d où viennent les diplômés au baccalauréat dans Laval sont, dans l ordre, l Université de Montréal (319 diplômés), l Université du Québec à Montréal et l Université Concordia (270 et 189 diplômés respectivement). 20

22 Laval Tableau 15 - Diplômés au baccalauréat par domaine d'études selon le sexe, Laval, n Laval Santé Hommes Femmes Sciences naturelles et génie Hommes Femmes Sciences sociales et humaines Hommes Femmes Source : Ministère de l'éducation, du Loisir et du Sport, Banque des cheminements scolaires. Compilation : Institut de la statistique du Québec. 7 Science et technologie Brevets Entre 2000 et 2006, la région administrative de Laval a fait breveter en moyenne 59 inventions environ par an auprès de United States Patents and Trademark Office (USPTO). Ce nombre a connu un sommet en 2006, année où il y eut 68 inventions brevetées dans la région de Laval, soit une hausse de 25,9 % par rapport à En moyenne, la région représente 7,5 % de l ensemble des inventions brevetées du Québec. Près de 74,6 % de ces inventions ont été brevetées en collaboration interrégionale. En 2006, cette région s est classée au 4 e rang par rapport à l ensemble des régions du Québec. C est pratiquement le même rang depuis 2000, sauf en 2001 et 2002, où la région arrivait en Tableau 16 - Inventions brevetées à l USPTO, Laval, Moyenne n Laval Inventions brevetées En collaboration interrégionale Ensemble du Québec Inventions brevetées En collaboration interrégionale % Part régionale Inventions brevetées 5,4 8,5 7,9 7,5 7,7 7,6 8,2 7,5 En collaboration interrégionale 9,5 15,1 12,5 13,7 15,2 13,7 13,3 13,3 Source : United States Patents and Trademark Office. Compilation par l Observatoire des sciences et des technologies. 21

23 Entre 2000 et 2006, la région de Laval a détenu environ 27 inventions en moyenne par an, avec un record pour l année 2001, où elle en détenait 35 contre seulement 25 en En moyenne, près de 77,8 % de ces brevets sont détenus par des institutions. Pour la propriété intellectuelle, la région se situe au 5 e rang par rapport à l ensemble des régions de la province de Québec en Depuis 2000, elle oscille entre le 3 e et le 6 e rang. Tableau 17 - Brevets d'invention de l'uspto détenus, selon le type de titulaire, Laval, Moyenne n Laval Brevets détenus Titulaires institutionnels Titulaires individuels Ensemble du Québec Brevets détenus Titulaires institutionnels Titulaires individuels % Part régionale Brevets détenus 2,0 3,4 2,6 3,2 2,6 2,3 2,8 2,7 Titulaires institutionnels 1,6 3,2 2,5 2,9 2,2 1,9 2,6 2,4 Titulaires individuels 4,5 4,2 3,5 4,8 5,0 4,9 4,1 4,4 Source : United States Patents and Trademark Office. Compilation : Observatoire des sciences et des technologies Innovation L innovation de produit correspond à l introduction d un nouveau bien ou service ou encore d un bien ou d un service sensiblement amélioré, mais non à la simple revente de nouveaux biens achetés ou à des modifications d ordre esthétique sur un produit. De la même façon, une innovation de procédé se rapporte à la mise en œuvre d une technologie de production, d une méthode de distribution ou d une activité de soutien nouvelle ou nettement améliorée. Dans la région de Laval, 66,2 % des entreprises du secteur de la fabrication ont introduit au moins une innovation de produit ou de procédé durant la période 2002 à De ce pourcentage, 32,7 % des entreprises de la fabrication de Laval ont introduit une innovation de produit et de procédé, 13,6 % l ont fait seulement pour un ou des produits et 19,9 %, uniquement pour un ou des procédés. À l échelle du Québec, la proportion d entreprises innovatrices dans les industries de la fabrication est plus forte, soit 68,7 %. De cette proportion, on compte 36,6 % d innovateurs de produits et de procédés, 13,6 % d innovateurs de produits seulement et 18,6 % d innovateurs de procédés seulement.

24 Laval Graphique 4 - Distribution relative des entreprises de la fabrication, par type d innovateurs, Laval et ensemble du Québec, 2005 Source: Statistique Canada, Enquête sur l'innovation Compilation : Institut de la statistique du Québec. Le processus d innovation fait appel à plusieurs activités auxquelles les établissements participent. Dans la région de Laval, 93,7 % des innovateurs mentionnent avoir mené des activités de R-D, alors que ce pourcentage s élève à 89,1 % au Québec. Les établissements ont également recours à la formation de leur personnel. En effet, 77,7 % des innovateurs de Laval ont tenu des activités de formation, comparativement à 75,7 % au Québec. L acquisition de machines, d équipements ou de logiciels est aussi une activité fréquente liée à l innovation. Ainsi, 71,5 % des innovateurs de la région de Laval y ont eu recours, comparativement à 78,3 % au Québec. 23