CONSEIL GENERAL FINISTERE. Les Caf du Finistère. Penn-ar-Bed

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1 ÉTAT DES LIEUX DES CENTRES SOCIAUX ET SOCIOCULTURELS DU FINISTÈRE CONSEIL GENERAL FINISTERE Les Caf du Finistère Penn-ar-Bed

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3 SOMMAIRE Avant-propos Introduction Sources et conditions de réalisation de l'étude CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DES CENTRES SOCIAUX FINISTÉRIENS / Nombre et ancienneté d'agrément Les modes de gestion L'adhésion à une fédération d éducation populaire. 11 TERRITOIRE D'IMPLANTATION DES CENTRES SOCIAUX / Carte d'implantation des centres sociaux avec leurs zones de compétence Des zones de compétence hétérogènes. 16 PROJET DU CENTRE SOCIAL ET ANIMATION GLOBALE / Les valeurs La participation Partenariat et contractualisation Les domaines d intervention / Zoom sur cinq domaines Les publics / Zoom sur les activités développées par tranches d âges. 23 RESSOURCES ET MOYENS DE FONCTIONNEMENT DES CENTRES SOCIAUX / Les locaux Les périodes d ouverture Les ressources humaines Le «co-portage» du projet par les bénévoles et les professionnels Les données budgétaires. 33 LES AXES D'AMÉLIORATION / Démontrer la plus-value du projet et communiquer La reconnaissance du bénévole S entendre sur les mots et les contenus Se rencontrer, mutualiser Engagement et concertation / Vers un pacte de coopération départemental Couverture et disparités territoriales Observations et analyses partagées Autres domaines à explorer. 51 Conclusion Annexes Liste des centres sociaux 54 Glossaire des sigles utilisés 55 1

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5 AVANT-PROPOS Aborder le sujet des centres sociaux ne peut faire l impasse sur une interrogation récurrente : un centre social qu est-ce que c est? Même s il nous semble d entrée hasardeux de proposer une définition universelle, car il y a sans doute au moins autant de réponses à cette question que de centres sociaux, nous pouvons à partir de quelques points d histoire et en regardant leurs réalités d aujourd hui, nous accorder sur les principaux fondements d un projet de centre social. L histoire des centres sociaux est intimement liée à l histoire de nos sociétés. Les premiers centres sociaux sont nés à la fin du XIX e siècle dans la banlieue de Londres, où des pasteurs et des universitaires s établirent au milieu des catégories les plus pauvres du prolétariat industriel qui y étaient reléguées. En France, ce sont les premières «maisons sociales» puis «résidences sociales» en région parisienne qui font référence, et dès le départ, les principes à l œuvre dans ces maisons rompent avec les pratiques charitables de l église et des familles aristocratiques de l époque. Après avoir regroupé en 1922, une vingtaine d établissements pour créer la Fédération des centres sociaux de France, quelques pionnières entreprennent quelques années plus tard de formuler une première définition d un centre social et elle le caractérise ainsi en 1927 : «Il est le terrain de rencontre où des gens de tous âges, de toute éducation, de tout rang, viennent unir leur expérience, leur ignorance, dans une amitié vraie, étudier les problèmes communs, travailler à un même but». La définition que nous retrouvons en 1952 dans un rapport du conseil économique et social de l ONU pourrait aussi être retenue aujourd hui : «on entend par centre social, une organisation qui avec la collaboration des usagers, s efforce de résoudre les problèmes propres à la population d un quartier ou d un secteur géographique, en mettant à sa libre disposition dans un local approprié, un ensemble de services et de réalisations collectives de caractère éducatif, social ou sanitaire». Aujourd hui en France, centres sociaux fondent leurs actions à partir d un projet concerté sur leur territoire, ce qui explique leurs diversités selon les réalités locales, bien qu ils puissent se reconnaître dans un ensemble de valeurs et une même démarche de développement social. Il n y a donc pas un modèle unique de centre social, mais ce qui leur est commun, c est l agrément donné par les caisses d allocations familiales qui conditionne le versement d une aide financière au fonctionnement du centre. Bien qu il ne permet pas non plus à lui seul de définir un centre social, l agrément s appuie sur des textes de référence que sont les circulaires de la Caisse nationale des allocations familiales, où y sont définis les objectifs et missions des centres sociaux, à savoir : un équipement de quartier à vocation sociale globale, un équipement à vocation familiale et pluri-générationnelle, un lieu d animation de la vie sociale, un support d interventions sociales concertées et novatrices. Avant de regarder de plus près les 35 centres sociaux du Finistère, nous pouvons retenir comme principales caractéristiques d un centre social qu il agit à partir d un projet concerté, sur un territoire de vie, en faisant appel à la participation de ses habitants. 3

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7 INTRODUCTION Fondée sur la demande sociale et partant du besoin des habitants et des familles avec leur implication, les centres sociaux représentent pour les caisses d allocations familiales des équipements essentiels de leur politique. De part leur projet de développement social participatif et leurs espaces de construction de réponses adaptées aux réalités vécues par les habitants sur un territoire, les centres sociaux sont également des partenaires importants pour le Conseil général du Finistère au regard de ses politiques départementales. Les deux CAF et le Conseil général du Finistère qui soutiennent et financent les centres sociaux ont souhaité mieux connaître la réalité, la diversité, voire les difficultés de ces équipements de proximité pour orienter leur politique en la matière. Ce qui préoccupe naturellement la Fédération des centres sociaux et socioculturels de Bretagne qui regroupe la majorité des centres sur le territoire et avec laquelle chaque partenaire entretien des relations conventionnelles. Ensemble, ils ont souhaité établir cet état des lieux des centres sociaux finistériens, positionnant la FCSB pour coordonner ce chantier. C est en s appuyant sur une participation active des centres (bénévoles et professionnels), à partir de leurs réponses aux questionnaires et de leurs expressions lors des entretiens, que les copilotes ont recueilli les éléments d information permettant de présenter la réalité des centres. L objectif initial de cette étude était : - d identifier les forces et faiblesses, les modes d organisation, et d analyser les complexités des différentes situations, - d établir une liste d indicateurs qui permettent à chaque centre social de se situer, d avoir des outils pour se positionner, - de proposer des axes d amélioration. Cette connaissance objectivée de la réalité, cette mise en perspective, devra participer aux choix stratégiques que les partenaires seront amenés à faire demain pour soutenir les missions des centres sociaux, et être également un support utile aux centres pour développer leurs projets et leurs partenariats. Dès aujourd hui, ces éléments mis en forme apparaissent suffisamment pertinents pour que chacun puisse déjà imaginer l intérêt d abonder régulièrement cette base de données et en faire un observatoire dynamique avec une visée prospective. Au-delà de la compilation des chiffres, des moyennes, des graphiques, cette démarche visait aussi à donner un espace de visibilité et de parole aux centres et à ceux qui s y investissent. Qu ils soient ici remerciés pour leurs mobilisations et leurs engagements car les centres sociaux sont des espaces essentiels où se tricotent les rapports sociaux, souvent loin des lumières, mais touchant à l essentiel des rapports humains. 5

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9 SOURCES ET CONDITIONS DE RÉALISATON DE L ÉTAT DES LIEUX Les éléments présentés dans cet état des lieux proviennent essentiellement de trois sources : Les résultats de l enquête menée en 2007 par le groupe inter-institutionnel comprenant les deux CAF du Finistère, le Conseil général du Finistère et la Fédération des centres sociaux et socioculturels de Bretagne. Ceci, sur la base de 31 questionnaires et de la réalisation de 34 entretiens avec les acteurs des centres sociaux du Finistère, dont les comptes-rendus ont été validés par les structures elles mêmes. Les réponses des 35 centres du Finistère au questionnaire «Observatoire des centres sociaux» mené au plan national par la CNAF en 2007, dont sont extraits des items. Les données existantes mises à disposition par les partenaires institutionnels et leur connaissance sensible des centres sociaux. Les limites inhérentes aux données recueillies et aux conditions de réalisation de l étude : Le manque d éléments de référence et de comparaison dans le temps. Cet état des lieux est principalement une photographie des centres sociaux du Finistère sur l année 2006, qui ne permet pas de prendre en compte les évolutions, car il n y a pas eu précédemment d étude comparable dans le département. Seul, quelques tendances fortes ont pu être mises en évidence mais cette étude est la première étape pour un observatoire et les informations pourront être mises en perspective avec les données nationales. Le manque de références communes, de précisions et de définitions partagées pour ne pas laisser place à l interprétation. Certaines questions ou réponses ou expressions pouvaient être sujettes à interprétation ou imprécisions. Sur les données objectives, nous avons veillé à vérifier le plus possible les informations pour n agréger que des résultats de même nature. En cas d imprécisions, par exemple sur la fréquence ou l ampleur d une action, nous n avons pas pu recueillir a posteriori les éléments nécessaires à une meilleure connaissance de la réalité. Enfin, pour certaines notions ou mots-clés, il a été parfois difficile de regrouper des réponses, tant elles pouvaient couvrir des réalités et des représentations différentes, mais ce travail de clarification et de définition est un chantier à ouvrir. Le manque d exhaustivité ou de représentativité des réponses. Sur les deux questionnaires, le taux de réponses à chaque question est variable, mais il est toujours précisé avec les résultats. Un faible taux de réponse peu donc remettre en cause la représentativité de celles-ci, nous n avons donc retenu ce cas de figure que lorsqu il apportait un éclairage particulier. Pour ce qui est de l usage des pourcentages, bien que nous travaillons sur 35 réponses, donc des données inférieures à 100, nous les avons utilisé par facilité de lecture, mais toujours avec le nombre de référence correspondant. Et bien évidemment il manque les réponses aux questions qui n ont pas été posées! Mais cet état des lieux relativement complet malgré tout, pourra être amélioré par la suite si nécessaire. 7

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11 CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DES CENTRES SOCIAUX FINISTÉRIENS / Nombre et ancienneté d agrément En 2006, il y a 35 centres sociaux agréés sur le département du Finistère, dont 17 par la CAF du Sud-Finistère et 18 par celle du Nord-Finistère. Depuis les premiers centres sociaux CAF créés à partir de 1950, il faudra attendre 1984 et la décentralisation de la procédure d agrément pour que se développe le nombre de projets agréés, notamment dans les années 90 en s appuyant sur des structures préexistantes de type MPT, MJC ou ULAMIR. Il est à noter que, mis à part les centres sociaux en gestion directe CAF, seul un ou deux centres sociaux ont été créés ex nihilo. La baisse constatée après 2000 s explique principalement par des retraits importants d agrément dans le Sud-Finistère sur des projets ne correspondant pas ou plus aux critères d agrément définis par la CNAF. 9

12 1.2 Les modes de gestion Entre 2003 et 2006, 11,5 % des centres ont changé de modes de gestion soit : - 2 passages d une gestion CAF à une gestion par une communauté de commune et par un CCAS, - 2 passages d une gestion CAF à des gestions associatives. La tendance depuis trois ans s oriente essentiellement vers un transfert de gestion des centres sociaux gérés par la CAF. Type de gestion ,5 % des centres sont en gestion associative, soit 24/35 centres (68 % au niveau national). 20 % des centres sont en gestion directe CAF, soit 7/35 centres (6,8 % au niveau national). 11,5 % des centres sont en gestion d un EPCI ou d un EPA, soit 4/35 centres :1 par une communauté de communes et 3 centres par un CCAS, dont 2 centres «gens du voyage» (23 % au niveau national). associative Caf collectivités territoriales 10

13 1.3 L adhésion à une fédération d éducation populaire 17 centres sont adhérents à la FCSB. 11 centres sont adhérents à 6 autres fédérations*. 7 centres n adhèrent à aucune fédération. *MJC, UBAPAR-FNFR, Léo Lagrange, FOL adhérents FCSB adhérents autres Fédérations non adhérents Les réseaux Les centres sociaux définissent le réseau comme une richesse, un espace de confrontation et de partage, de projets communs, qui évite de «se centrer sur soi-même». Ils le distinguent des structures hiérarchiques ou linéaires : dans un réseau, les liaisons entre les parties sont souples. C est une organisation qui doit «jouer un rôle de soutien, de coopération et de mutualisation.» C est qui le réseau? Quand les centres sociaux parlent de réseaux ils associent principalement à ce terme leurs fédérations. D ailleurs leurs disparitions (quand c est le cas) sont vécues comme un affaiblissement du réseau car «le bouillonnement d idées, de recul» n existe plus. Mais il n y a pas unanimité sur la place «centrale» des fédérations dans les réseaux. «L implication dans la fédération reste faible», parfois pour des questions de disponibilités, parfois de convictions (il est à noter que dans ce cas le centre social parle du mécontentement de son affiliation à la fédération). Il semble y avoir un lien de type prestataire entre ce centre et la fédération. Il existe peut être un paradoxe entre la mission d une fédération et les caractéristiques du réseau. Des centres se sentent «pompés», trop sollicités par les pairs. Ce sentiment devient plus réel quand les centres évoquent le manque de moyens dont ils disposent pour s engager dans les réseaux. «Il faut éviter les risques de dispersion», «il ne faut pas se disperser». La zone de compétence du réseau Plusieurs centres souhaitent que le travail s élabore sur de plus petits territoires. 11

14 TERRITOIRE D IMPLANTATION DES CENTRES SOCIAUX / Carte d implantation des centres sociaux avec leurs zones de compétence ZONE de COMPETENCE des CENTRES SOCIAUX et POPULATION au RECENSEMENT de 1999 la population des communes au R.P nombre d'habitants (sans doubles comptes) et nombre de communes (2) (29) (70) (70) (112) Mode de gestion des centres sociaux " "" Associatif Collectivité territoriale Caisse d'allocations Familiales Grille de lecture pour chaque zone de compétence : Ulamir de la Presqu'Ile Centre social nombre d'habitants RP99 C.S-C. l'agora 6948 C.S. la Courte Echelle C.S. Ti Lanvennec 4254 " " " " Brest " Ulamir du Goyen C.L.C. Guilvinec 8414 C.S-C. Pays de Lesneven " C.S. Jean Jacolot " " Ulamir de la Presqu'Ile " " " M.P.T. Landerneau " C.S. l'astérie Ulamir E Bro Glazik C.S. Pont L'Abbé 7846 M.P.T.Polysonnance 5169 " Cap Glazik 9252 " Quimper " M.P.T. Ergué Gabéric : 6929 C.S.Carré d'as " " " Ti An Oll : 4244 " Ulamir de l'aulne : " M.J.C. Scaer : 5275 " C.S. Rosporden : 6442 " C.S. Concarneau Ulamir Tregor Ouest Côtes d'armor Morbihan Source : RP Insee 99 * 12

15 la zone de compétence est le territoire défini dans le projet agréé et sur lequel le centre social est légitimé à intervenir. 41 % des habitants du Finistère ( en 1999), soit personnes habitent sur les zones de compétence des centres sociaux. 80 communes participent au financement d un centre social, soit 28 % des communes du Finistère (283). 18 équipements dans le Finistère-nord, 17 dans le sud. 37 % des centres sociaux (12 équipements) sont sur Brest et Quimper, qui regroupent 26 % de la population du département (cartes ci-dessous). La population des zones de compétence des centres finistériens est en moyenne de habitants (minimum 2 750, maximum : ). Zone de compétence des centres sociaux de la ville de BREST et population au recensement de Zone de compétence des centres sociaux de la ville de QUIMPER et population au recensement de Guengat la population des quartiers au R.P en nombre d'habitants sans doubles comptes (16) (19) (23) (6) C.S.de Kerourien 6795 " " C.S. des Gens du Voyage " C.S.de Kaneveden " C.S.de Kerangoff C.S. de Kérédern 7938 " C.S.C. l'escale " C.S. de Pen Ar Creac'h 9837 " Plonéis la population des quartiers au R.P en nombre d'habitants sans doubles comptes (5) (6) (16) Pluguffan (4) M.D.Q. Moulin Vert 4253 " C.S. Abeilles 2754 " C.S.Kermoysan 5317 " M.P.T. M.J.C. Kerfeunteun " " " M.P.T. Ergué Armel C.S.des Gens du Voyage Ergué Gabéric Plomelin 13

16 La dimension géographique des zones est extrêmement variable puisqu elle passe de quelques centaines de mètres à plus de 30 kilomètres. La comparaison des deux cartes fait apparaître plusieurs zones de forte densité de population (plus de 200 habitants/m 2 ) où aucun centre social n est implanté : - le territoire autour de Ploudalmézeau, - le territoire de Plouguerneau, Lannilis, Landéda, - le territoire de Saint-Pol, Roscoff, Santec, Carantec, - le territoire autour Landivisiau, - le territoire du Poher, - le territoire de Douarnenez, - le territoire du Pays de Quimperlé, - le territoire du Pays Fouesnantais, - le territoire de Moëlan, Riec, Clohars. Le critère de la densité de population n étant pas le seul élément pertinent concernant l intérêt de l implantation d un centre social, d autres zones de plus faible densité de population ne sont pas non plus couvertes par un centre social : - le territoire du Cap Sizun, - le territoire du haut Pays Bigouden, - le territoire du Porzay, - le territoire des Monts d Arrhées, - le territoire autour du Huelgoat 14

17 En dehors des centres sociaux, le dispositif «animation locale» permet de soutenir des projets de structures de proximité qui relèvent de la même démarche participative. Sur le Finistère, six projets sont agréés : - le Centre d animation locale (CAL) de Guimillau, - le Centre d animation sociale de Kermarron à Douarnenez, - la Confédération syndicale des familles à Brest, - Vert le Jardin à Brest, - le Ludobus à Trégunc, - Morlaix animation jeunesse à Morlaix. 15

18 2.2 Des zones de compétence hétérogènes Type d'habitat des zones de compétence Le type d habitat et de logements sur les zones d implantation des centres est urbain ou péri-urbain (pour 71,4 % des centres ; 82 % au national), plutôt de type individuel dans 51,4 % des cas, mixte ou collectif pour 48,6 % des centres. 49% plutôt individuel 51% plutôt mixte ou collectif Zones de compétence des centres % se situent à l échelon du quartier (de 1 à 10 iris), 37 % de la commune, 23 % à l échelon d un regroupement de communes et 6 % (2 centres) sont spécifiques aux aires de stationnement des gens du voyage. commune quartier regroupement de communes aires gens du voyage La majorité des centres (70 %) est implantée sur des zones de compétences où le logement social représente moins de 20 %. Parfois le centre social est le seul équipement d animation de la vie sociale sur son territoire, mais dans 71,4 % des cas il y a d autres équipements de type «socio-culturel». 6 zones de compétence sont en CUCS. 63 % des centres sont implantés sur des communes de moins de habitants (moins de hab. pour 42 % d entre-eux). REMARQUE La présence de plusieurs équipements sur un même territoire peut interroger sur la place et la légitimité de chacune des structures, mais ce sujet n a pas été abordé directement dans les enquêtes. Les appellations et distinctions entres zones de compétences et zones d influence* restent sujettes à interprétation et il semble que pour un certain nombre de centres il soit difficile d objectiver (par manque d outils) leur réelle aire d influence, de même qu ils ne peuvent pas précisément quantifier et qualifier l ensemble des publics touchés par leur actions. Le montant de la prestation animation globale et coordination, et plus globalement l ensemble des subventions, ne sont pas liés aux caractéristiques de la zone de compétence. L étendue géographique de certaines zones suppose que le centre mette en œuvre des moyens complexes pour intervenir. Au vu du faible taux des réponses concernant les dispositifs (18 propositions dans l enquête CNAF), nous pouvons nous interroger sur la connaissance de ces dispositifs par les centres sociaux (exemple : plan départemental logement habitat, plan départemental insertion ) et sur les modalités de travail mis en œuvre par les institutions (communication, participation ). *La zone d influence est le territoire sur lequel le centre agit réellement et produit des effets soit directement ou par attraction des populations concernées par ses actions. 16

19 PROJET DU CENTRE SOCIAL ET ANIMATION GLOBALE / Les valeurs Les questionnaires et entretiens ont permis de mettre en exergue la question des valeurs. De manière un peu étonnante, si tous les centres répondent que leur projet repose sur des valeurs, et ont été capables de les nommer, ils ont eu beaucoup plus de mal à dire comment elles s élaboraient, se communiquaient, se partageaient et avec qui. Pour autant un certain nombre de valeurs s édictent assez naturellement et semblent s imposer comme une évidence : solidarité, respect, partage, non discrimination, ouverture à tous, tolérance, démocratie, convivialité, épanouissement, promotion individuelle et ce, en référence aux valeurs de l éducation populaire, de leurs fédérations d appartenance ou au cadre des missions d un projet social. D une façon générale, les modalités de construction de ces valeurs sont rarement clairement définies, seuls deux centres l évoquent. Concernant les modes de partage de celles-ci, ils se font : - dans le cadre d échanges réguliers et de façon implicite ; - à l occasion de l écriture (l élaboration) du projet associatif et/ou social, ou de l élaboration et la mise en œuvre des actions ; - à l occasion de la prise de connaissance des supports écrits (projets, statuts, charte, rapports moral, d activités...) ; - à l occasion de débats ou réflexion formalisés dans les instances de l association (commissions, groupes de réflexion, AG, CA, bureau ). 17

20 3.2 La participation Pour la plupart des centres sociaux la participation des habitants trouve son sens* dans : Le développement social local, la citoyenneté et l éducation populaire. Associer, s associer, faire ensemble, agir ensemble permet à la population d un territoire de se côtoyer, se connaître, de lutter contre l isolement de certaines populations, contre l exclusion, de construire des réponses sociales collectives fondées sur l échange et la solidarité. Plus de la moitié évoquent des notions de citoyenneté et d éducation populaire, de contribution à la construction et à l épanouissement des adultes, des enfants et des jeunes, d expertise des habitants, de revitalisation de la démocratie. La notion de développement des territoires Reconnaître les habitants comme experts, voire pour certains comme partenaires, de l amélioration du cadre de vie, donner un rôle et une place prépondérante sur les enjeux locaux, permettre l interpellation des pouvoirs publics et la co-construction du territoire Chaque centre met en œuvre des niveaux de participation extrêmement diversifiés : participation à des activités collectives, engagement dans des groupes projets et des commissions, investissement dans les instances associatives Nous pouvons remarquer une schématisation possible des formes de participation en fonction des territoires d appartenance : la participation dans les centres en milieux urbains visant plutôt la construction et l épanouissement des personnes et leur capacité à trouver des réponses à leurs propres besoins sociaux et à l amélioration de leurs conditions de vie. Pour les centres en milieu rural la participation est plus du niveau de l initiative locale, du développement du territoire et de la fédération d acteurs. La recherche de la participation est de façon globale devenue une posture qui va de soi pour l ensemble des acteurs, même si les modalités se déclinent de façon différente. Les indicateurs retenus dans l enquête ne permettent pas de montrer précisément la diversité de mise en œuvre (tout le monde fait de la participation!...). Les professionnels sont présents à toutes les étapes d un projet, ce qui n est pas le cas des habitants. La démarche d agrément est citée comme un levier favorisant (et imposant!...) la participation, car elle permet une reconnaissance par l environnement local et les partenaires, donnant ainsi une meilleure légitimité aux habitants concernés à intervenir, sinon sur le développement du territoire, du moins dans l animation sociale de celui-ci. Ils soulignent néanmoins plusieurs freins qui limitent une démarche participative : - l urgence sociale de certaines familles qui maintient le seuil de leur participation à l expression de préoccupations quotidiennes ; - l image «centre social» qui apparaît souvent comme un lieu identifié pour les personnes en difficulté ; - le manque de reconnaissance par les partenaires institutionnels de l implication et du rôle des bénévoles ; - l étendue du territoire (superficie, nombre d habitants) qui peut générer l éloignement de certaines populations. REMARQUE Il semble que les enjeux actuellement pour les centres soient de pouvoir montrer la plus-value sociale apportée, d affirmer de façon plus forte la posture du centre social comme outil de développement social local, de déclencher une démarche plus engagée des acteurs institutionnels dans la co-construction de projets et leurs mise en œuvre. *Les intitulés sont liés aux questions posées. 18

21 3.3 Partenariat et contractualisation Les centres définissent le partenariat comme «la collaboration avec des institutions dans le cadre de dispositifs». Cette définition, issue des restitutions des questionnaires, distingue bien le réseau des relations partenariales. Entre partenaires «nous programmons des animations jeunesse, nous défendons des intérêts communs...» Les caractéristiques minimales du partenariat sont présentes, à savoir : projet commun, engagements mutuels De plus on y retrouve souvent un élément qui structure le partenariat : la contractualisation. Ils sont très souvent engagés et reconnus comme partenaires opérationnels (porteurs de projets) dans les dispositifs mises en œuvre sur leur territoire (PEL-CEL, CUCS, CEJ, CISPD-CLS ), en secteur rural ils sont souvent identifiés ou sollicités pour animer ou piloter des réseaux d acteurs autour de projet, ce qui confère de fait, aux centres une certaine reconnaissance et crédibilité. Les partenaires les plus cités sont les collectivités et les institutions (CAF, CG, État, bailleurs sociaux, MSA...). Les équipements socioculturels arrivent en troisième. Tous les centres contractualisent avec les CAF, le CG et la ou les collectivité(s) locale(s), mais avec ces dernières, la contractualisation ne porte pas toujours sur le projet global. Elle se fait avec chaque partenaire et ne constitue que très rarement un cadre de finalités partagées. Concernant les collectivités sa durée n est pas forcément identique à celle de l agrément. La lecture des propos des centres sociaux fait aussi apparaître que le travail de type partenarial n est pas toujours symétrique, les coopérations locales et/ou institutionnelles interviennent souvent en parallèle et sont peu coordonnées et parfois déséquilibrées. On y repère également que le cadre de financement n est que très rarement coordonné entre les principaux partenaires (CAF, CG, collectivité). REMARQUE Il est pointé le plus souvent un manque de reconnaissance par les partenaires institutionnels de l implication et du rôle des bénévoles. Les centres soulignent une tendance des institutions à multiplier les actes de suivi (voire de contrôle), avec de plus des outils différents. Les centres sociaux se voient confier des missions par les institutions avec le risque dans certains cas d une perte de maîtrise du projet, voire d instrumentalisation. 19

22 3.4 Les domaines d intervention L offre d activités : trois logiques semblent guider leur mise en œuvre 1- Construction de l offre d activités aux regards de «besoins» ou demandes (sollicitations) des habitants (un centre social sur trois), sans pour autant que l on puisse identifier clairement les critères retenus pour l analyse de ceux-ci. En milieu rural, le centre est souvent considéré comme le lieu privilégié d observation, d identification, et d analyse des besoins sociaux. Les actions misent en place peuvent donc être expérimentales et anticiper sur les réponses aux attentes des habitants, mais cette capacité a été rarement cité par les acteurs. 2- Réponse à des demandes institutionnelles notamment en milieu rural ou urbain (tremplin souvent à la création de services ou d actions municipales) support de gestion mutualisée de services à la population notamment en matière d enfance et de jeunesse (RAM, CLSH, espace jeunes ), de services multiples (informations, accueil de permanences sociales ou encore de soutien et d accompagnement au tissu associatif local). Certains centres se sont même positionnés sur des réponses à appel d offre. 3 - Support ou prétexte au soutien à l initiative des habitants, à la participation, à l éducation populaire, à l insertion sociale, à l épanouissement des personnes, au lien social, les activités sont clairement identifiées comme une déclinaison opérationnelle du projet et des valeurs (un projet pour et avec les habitants). Si la logique économique est rarement mise en avant, elle est par contre prise en compte pour que les activités s autofinancent globalement à partir d un équilibre entre-elles. Par ailleurs, la plupart des centres sont vigilants à construire leurs actions complémentairement et de façon non concurrentielle à d autres existantes sur leur territoire. Les axes prioritaires d intervention du projet social Arrivent en tête : le lien social (94 %), la parentalité (71 %), la lutte contre l isolement (60 %) et la dynamique locale (48 %) ; en milieu de tableau : la mixité sociale et la citoyenneté (48 à 25 %). REMARQUE Les thématiques du lien social, de la parentalité, de la citoyenneté... constituent des notions peu définies. L activité des centres sociaux du Finistère 20

23 Zoom sur 5 domaines L accueil Il tient une place importante dans les projets des centres sociaux et reste primordial en terme de proximité, d accessibilité, de convivialité et de lien social. Tous les centres assurent cette fonction à partir de deux types d accueil. Celui des habitants Il recouvre en général : l écoute, l orientation, et l information. Il est souvent formalisé à partir de lieux spécifiques, point accueil, café rencontre, point information (dans 20 % des structures existe un Point d information jeunesse et/ou un Point information vacances.) Celui de services Associations locales notamment (80 %) hébergement et permanences. Permanences «services publics» (plutôt médico-sociaux : CAF, PMI, CPAM, services sociaux ). REMARQUE Les centres sociaux hébergent une très grande diversité de services (un quart d entre-eux accueillent une permanence du service social de secteur et un cinquième une permanence CAF). La tendance à la baisse de cette offre, liée aux politiques institutionnelles, est repérée par les centres comme un facteur fragilisant cette fonction. Le lien social Complémentairement à la fonction accueil un certain nombre d actions spécifiques ont pour objectif de développer le lien social. Dans cette visée, les centres identifient tout particulièrement les actions intergénérationnelles (97 %), les sorties culturelles et sportives (85,7 %), les actions festives (exemple : fête de quartier ) (83 %) et les forums ou débats (71 %). Mais également les actions auprès de collectifs d habitants dans lesquelles le centre social joue un rôle important d accompagnement et de levier : près d un centre sur deux déclare s être impliqué dans la création de structures autonomes (principalement associations d habitants et juniors association). REMARQUE L inter-connaissance, l échange, le dialogue, l écoute, la convivialité et le respect mutuel guident la mise en œuvre de ce type d activité. Le centre social se positionne souvent comme fédérateur d acteurs et accompagnateur d initiatives d habitants. 21

24 L animation famille Vingt centres bénéficient de la prestation animation collective famille et développent dans ce cadre un projet spécifique agrée par les CAF. Ce projet spécifique, issu du projet global, destiné aux groupes familiaux, se décline en plan d actions et est animé par un référent famille. Cependant, tous les centres conduisent des actions collectives familles. Les sorties (83 %) et séjours (49 %) familiaux et les accueils et/ou activités parents-enfants (72 %) sont les actions les plus citées. De plus en plus d actions visant le soutien à la fonction parentale (groupe de paroles, soirées débats - conférences, groupes parentalité ) sont également mises en œuvre. Il est à noter que 31 % des centres individualisent l accompagnement de familles. REMARQUE Les familles restent le champ privilégié des centres sociaux et intègrent de fait les enfants et les jeunes. On retrouve fortement dans les actions développées des finalités de renforcement des liens sociaux, familiaux et parentaux, de la fonction parentale et des mises en œuvre qui favorisent l autonomie, la citoyenneté et les solidarités. Prévention et insertion Les actions d insertion et de prévention se retrouvent de façon plus explicite à partir de deux champs. L accompagnement à l insertion socioprofessionnelle (5 centres gèrent des chantiers ou ateliers d insertion labellisés par le Conseil général, 15 animent des ateliers ponctuels d accompagnement pour l insertion professionnelle, 11 interviennent auprès de populations étrangères ou issues de l immigration (particulièrement au travers de l apprentissage du français). Les actions de prévention, le plus souvent en direction de publics cibles et plus particulièrement auprès des jeunes : - 63 % mènent des actions en matière d éducation et de santé, - 71 % travaillent sur l espace public, 57 % dans les écoles, un peu moins au collège. REMARQUE Les centres sociaux développent une capacité à intervenir sur l espace public (le travail de rue en direction des jeunes est l animation qui est la plus fréquente (52 %). De même, ils construisent des collaborations de plus en plus nombreuses dans le cadre de projets partagés dans le domaine de la prévention et de l insertion. Les activités Les activités socioculturelles sont présentes dans 94,3 % des centres. Les loisirs créatifs arrivent tête (75 %). Le théâtre, les jeux de société, le sport et le multimédia ensuite (62 %). La danse et la musique après (54 %). REMARQUE Le questionnaire ne permet pas de qualifier la place des activités socioculturelles dans le développement du lien social. 22

25 3.5 Les publics La quantification et la qualification des personnes touchées se fait principalement à partir de fichiers d adhésions et/ou des inscriptions aux activités. Par ailleurs les enquêtes ne permettent pas de connaître l origine géographique ou socio-économique du public. On peut compter, à partir de ces sources, inscrits (individuels et familles) aux activités régulières sur l ensemble des centres. Les centres réalisent de nombreuses et diverses manifestations (fêtes de quartier, festival, carnaval, soirées ) : 895 journées recensées touchant plusieurs dizaines de milliers de personnes (valeurs cumulées). 40 % des centres n ont pas répondu à la question concernant le nombre de familles inscrites au centre. REMARQUE HYPOTHÈSE Les centres ne sont pas équipés de fichier permettant d identifier la composition familiale. Les centres ne définissent pas tous de la même manière la notion de famille. Une connaissance plus fine des publics touchés reste à travailler ; il y a un intérêt à développer des outils de recensement appropriés et de s accorder sur des typologies de participants. Cette question est importante pour les centres pour mesurer leur activité et l impact de leurs actions et le faire valoir auprès des partenaires et financeurs. Répartition des inscrits individuels ans 37% plus de 60ans 9% 0-6 ans 21% 6-10 ans 14% Plus de la moitié des inscrits aux activités ont moins de 18 ans. Remarque : toutes les catégories d âge sont généralement présentes au sein d un centre, mais il n y a pas automatiquement un brassage inter-générationnel ans 19% 23

26 Zoom sur les activités développées par tranches d âges L enfance La petite enfance 0-6 ans 80 % des centres travaillent avec ce public. 77 % développent en priorité des activités d éveil sportif et culturel. 40 % gèrent et animent un CLSH, 14 % des ludothèques, 11 % déploient un RAM. REMARQUE Seuls deux centres gèrent une halte-garderie en 2006 (en 2008 plus aucun centre n en gère). L enfance 6-11 ans 88,6 % des centres travaillent avec ce public. 65,7 % développent d abord des activités culturelles, quasiment autant de l aide aux devoirs/soutien scolaire. 42 % proposent un CLSH et 31 % des séjours de vacances. Un faible nombre de centres (30 %) propose des séjours de vacances, alors qu ils sont nombreux à travailler avec ce public ; les centres sociaux suivent une tendance globale de diminution de l offre de séjours. REMARQUE HYPOTHÈSE La diminution des offres de séjours serait due à une réglementation juridique et sociale de plus en plus contraignante, à une augmentation significative des coûts, et une baisse des aides, donc à une moindre accessibilité financière. Plus de 40 % des centres gèrent un accueil de loisirs (exemple : CLSH), cependant il semblerait que l on assiste de plus en plus souvent à une municipalisation des services en direction de la petite enfance et de l enfance, notamment dans les communes moyennes (8 à habitants). 24

27 Les jeunes Les ans 91,4 % des centres travaillent avec ce public. Majoritairement par le biais d activités culturelles et sportives (77 %). 65 % des centres mettent en œuvre un CLSH. 57 % disposent d un espace dédié. 54 % développent des actions de prévention en lien notamment avec les établissements scolaires. Les ans 85,7 % des centres travaillent avec ce public. Ils mettent globalement en place le même type d actions que pour les ans. Environ 20 % travaillent autour de l information et l insertion. 28 % proposent la mise à disposition de locaux pour les jeunes. REMARQUE Les centres sociaux développent fortement les activités en direction des jeunes (ados pré-ados). Ils développent majoritairement des espaces d accueils, permettant de travailler des projets d activités pour et avec les jeunes. Dans ce cadre, ils déclinent des objectifs éducatifs et sociaux (apprentissage de la citoyenneté, de l autonomie ). Par ailleurs la prise en charge individuelle en terme d insertion sociale et professionnelle de ces jeunes semble déjà d actualité pour quelques centres. Les ans 85,7 % des centres déclarent travailler avec ce public, pour autant : seuls 2 % du nombre total des inscrits dans les centres semble relever de cette catégorie. Il s agit plutôt d un accompagnement ou d une offre de service (PIJ, aide aux démarches personnelles et professionnelles ) qui est réalisé par les animateurs ados (mais pas par du personnel spécifique). REMARQUE Pas plus que pour les ans, le questionnaire ne permet pas de jauger l offre de service réelle qui est mise en place : quantité, suivi, continuité Les adultes 100 % travaillent avec les adultes, principalement avec le support des activités socio-culturelles (85,7 %). Mais aussi beaucoup avec les loisirs et les vacances (74 %). Puis les activités d échanges : parents-enfants (54 %), groupes de paroles (42 %), échanges de savoirs (37 %). REMARQUE On ne connaît pas la répartition hommes/femmes, ni la catégorie socio-professionnelle des inscrits. 25

28 Les seniors 94 % travaillent avec ce public, même si en nombre il représente la catégorie la moins représentée dans les centres (9 %) après les ans. Loisirs créatifs, après-midi récréatifs et activités sportives constituent les principaux supports d intervention (60 %). REMARQUE S agit-il d activités spécifiques? Le questionnaire ne permet pas de connaître l offre de service réelle (suivi, continuité ) ni de qualifier les activités inter-générationnelles. REMARQUE Remarque générale sur les actions en direction de l enfance et la jeunesse Particulièrement sur le secteur de la petite enfance, de l enfance et de la jeunesse, les centres sociaux sont des opérateurs d une politique locale, le plus souvent contractualisée (notamment avec les CAF et les communes), ce qui rend incontournable le partenariat. 26

29 / 4 LES RESSOURCES ET MOYENS DE FONCTIONNEMENT DES CENTRES SOCIAUX 4.1 Les locaux Aucun gestionnaire associatif n est propriétaire ; majoritairement les locaux sont mis à disposition par les collectivités locales. Seules, deux associations payent un loyer. 58 % des équipements sont d une superficie supérieure à m² et 41 % des équipements peuvent accueillir entre 300 et 700 personnes. 25 % des centres sociaux gèrent des locaux sur des sites éclatés. Ce maillage par des unités (de 2 à plus de 7) disséminées sur le territoire de compétence peut constituer un facteur favorisant la proximité avec les publics, mais constitue de fait un facteur complexifiant la gestion. 4.2 Les périodes d ouverture ouverture le Samedi 74 % 26 % fermeture le samedi L accueil des centres est ouvert en moyenne 40 heures par semaine. Il est à noter que 26 % des accueils sont fermés le samedi. La plage d ouverture pour les activités est supérieure car elle est en moyenne de 57 heures par semaine et 63 % des centres sont ouverts plus de 51 semaines par an. 26 % d entre-eux ouvrent de manière exceptionnelle leur structure les jours de fermeture habituels de 18 à 35 jours par an. 47 % des centres sont ouverts aux activités plus de 5 soirs après 20 heures. REMARQUE La fermeture des accueils le samedi, voire des centres, interroge, car il semble que ce jour est favorable pour toucher certaines populations. 27

30 4.3 Les ressources humaines Les salariés 627 personnes sont salariées (ou mis à disposition) dans les centres sociaux et socio-culturels, soit 322 ETP (équivalent temps plein). En moyenne chaque centre dispose de 9,2 ETP mais la disparité est grande entre les centres allant de 3 à 23,5 ETP. (8 structures mobilisent plus de 10 ETP). Les postes sont répartis comme suit : - direction : 11 % - accueil : 15 %; - administratif et logistique : 16 % - animation : 58 % Niveau d'étude du responsable Le personnel permanent (effectuant plus d un demi-temps dans l année) représente 82 % des ETP. La direction 72 % des directeurs sont des hommes, dans 65 % des centres ils n ont pas d adjoints Niveau IV Niveau II Niveau III Niveau I la CNAF préconise pour la qualification du directeur un diplôme de niveau 3 EN au minimum. 2 directeurs ne remplissent pas cette recommandation. Le diplôme majoritaire reste le DEFA (42 %) cependant on assiste à une diversification et une tendance aux qualifications universitaires. REMARQUE Le DEFA permet d occuper le poste de direction, mais face à la complexité de l environnement, à des exigences dans les domaines de la gestion (ressources humaines, financière entre autres), les directeurs sont amenés à compléter leur formation. Employeur du directeur Convention collective du responsable une collectivité territoriale 11% une CAF 26% une fédération 11% une association 52% SNAECSO 18% Fonction publique territoriale 12% UCANSS 29% C.C. Animation 41% 28

31 L ancienneté dans la fonction de directeur est très variable car 30 % des directeurs occupent cette fonction depuis moins de deux ans, dont 17 % depuis moins d un an. A contrario 30 % des directeurs le sont depuis plus de 10 ans, dont 11 % depuis plus de 15 ans. Par contre, ces directeurs ont pu occuper cette fonction dans des équipements différents, d ailleurs 33 % des centres ont été dirigés par deux directeurs depuis REMARQUE Il y a peu de mobilité pour les directeurs (hormis des mouvements inter-centres pour le personnel salarié de la Caf du Nord-Finistère). Cette relative stabilité peut être un atout car il faut un minimum de temps pour mener un projet. Par contre, ce manque de mobilité peut aussi engendrer un certain nombre de difficultés. Majoritairement les nouveaux directeurs n ont pas d expérience antérieure dans un centre social. Les fonctions d accueil et administratives Le secrétariat-accueil est une fonction importante dans les centres sociaux car elle conditionne et structure le premier contact de la personne avec l équipement. De plus, elle constitue un lieu d information et d orientation tout à fait primordial. Bien qu elle soit souvent répartie sur l ensemble des professionnels, il y a par centre social, 1,37 ETP pour cette fonction. Pour des raisons de logistiques et d espaces, la secrétaire assume une double fonction, parfois se rajoute une fonction de comptable. La concomitance de ces fonctions se complexifie quand elle se déroule dans le même espace-temps. Les fonctions d animation Il n est pas possible de parler d une profession d animateur dans les centres sociaux tant celle-ci recouvre des réalités différentes. A partir de la même formation de base et de la même qualification, il existe des situations très différentes. A titre d exemple, il y a 23 animateurs titulaires du DEFA qui exercent des fonctions d animation alors qu il y a 24 directeurs titulaires du même diplôme. Il est quand même possible de tenter une classification autour des principaux secteurs d activités. L insertion sociale, la prévention et l animation. Cette fonction est principalement assurée par des permanents en lien avec des publics jeunes et ados. Dans ce cas, le profil est davantage des techniques d animation globale et des compétences d agent de développement. L animation technique. Cette fonction est assurée presque exclusivement par des animateurs à temps partiels avec une connaissance technique spécialisée. Ils représentent 12 % des 205 animateurs. REMARQUE Le manque de formation de certains animateurs (animateurs techniciens d activités notamment), la spécialisation technique, le fait d avoir de multiples employeurs, des temps de travail réduits rendent plus difficile leur implication dans le projet global. Il y a 135 animateurs ETP dans les centres sociaux dont 35 % possèdent un diplôme de niveau 3 EN (DEFA, DUT ), 28 % un diplôme de niveau 2 EN (BEATEP, BPJEP...) et 48 % exercent soit avec un BAFA ou un BAFD ou ne sont pas diplômé. Il est à noter que 37 salariés sont sous des statuts précaires (soit 1,05 ETP par centre). Il s agit d agents sous contrat «emplois jeunes» ou d accompagnement à l emploi essentiellement. 43 % des centres bénéficient des postes «FONJEP». REMARQUE Le questionnaire ne permet pas de faire ressortir les CDD et les CDI à temps très partiel qui constituent pourtant des formes de précarité... 29

32 La convention collective de l équipe d animation (pour 309 salariés permanents différents) est la suivante. 25% 5% 1% 56% CCA UCANSS SNAECSO Territorial Autres 13% Les équipes sont constituées en majorité de femmes (68 %). REMARQUE La convention collective de l animation est la plus appliquée au personnel d animation. L UCANSS est appliquée davantage aux responsables (29,4 %) qu au personnel d animation (13 %). 18 centres ont du personnel relevant de plusieurs conventions collectives. La convention du SNAECSO créé spécifiquement pour les centres sociaux n est pas appliquée majoritairement. Les bénévoles bénévoles s impliquent régulièrement dans les activités. Pour 56,3 % des centres, cet investissement représente 1,25 ETP par équipement. Les trois-quart des centres sociaux mobilisent sur l année plus de 40 bénévoles. REMARQUE Bien qu il soit possible d établir une différenciation entre les bénévoles et les administrateurs de par leurs fonctions, notre étude ne nous permet d avoir cette distinction. Au vu des réponses au questionnaire, il est possible que pour certains centres il y ait eu un double comptage entre des administrateurs et des bénévoles. 30

33 Les administrateurs 82,7 % des centres sociaux (taux de réponse 63 %, correspondant aux centres sociaux associatifs) sont administrés par plus de 18 administrateurs. Pour la majorité des structures, il existe une instance d animation du projet, regroupant dans 60 % des cas de 12 à 15 membres. Les centres sociaux adoptent majoritairement un mode de travail par commission (54 %) ; le nombre de commissions est majoritairement de 3 ou 4 (42 % des réponses). Pour le centre qui a adopté cette organisation cela génère une mobilisation d environ 20 personnes. Le profil type d un président ou d une présidente (puisque la parité est respectée pour cette fonction) dans un centre social du Finistère est le suivant : c est un actif âgé de 40 à 59 ans habitant dans la zone d influence du centre social. REMARQUE Le nombre d administrateurs engagés dans les centres contredit des études nationales sur l affaiblissement des conseils d administration dans les associations. Ce constat est sans doute dû aux efforts des équipes pour favoriser la participation des habitants aux commissions comme premier apprentissage de la fonction d administrateur. La formation Ce sont essentiellement les salariés (129 sur 363) qui ont été concernés par les formations soit 36 %, ce qui équivaut en moyenne à 3,6 salariés par centre. Le champ le plus investi dans le domaine de la formation est l animation. (30 % des stages). 42 % des centres sociaux mènent une politique de formation des bénévoles. REMARQUE Malgré les responsabilités qui pèsent avec une grande acuité sur les épaules des directeurs et des administrateurs, il est à noter en 2006 peu de formations dans le domaine financier, dans le domaine de la gestion, des contrats de travail, des responsabilités de l équipement, en matière d hygiène et de sécurité entre autres. L organisation interne Afin d avoir une crédibilité et des arguments de négociations auprès des partenaires, les associations se doivent de passer d un mode informel à un minimum de formalisation de l action car cela constitue un gage d un passage du militantisme associatif à la professionnalisation des modes de gestions. Ce passage est en marche pour les centres car ils sont dotés à hauteur de : - 36 % d un tableau de bord financier, - 32 % d un tableau de bord d activités, - 25 % d un tableau de bord quantitatif. REMARQUE Il reste pour les centres, à partir de leurs projets, à continuer à se doter d outils et de critères d évaluation, à poursuivre la réflexion stratégique et à donner à mieux voir les changements engendrés par leurs actions. 31

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